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  • Mes ruptures avec Laura Dean


    The_PoP
    • Scenariste: Mariko Tamaki Dessinateur: Rosemary Valero-O'Connell Editeur: Rue de sevres Note :
      Résumé:

      Lorsque Frédérica Riley (Freddy) est sortie avec Laura Dean, la plus populaire, drôle et attirante fille du lycée, ce fût l'un des plus beaux jours de sa vie. Depuis, tout a changé... Laura est devenue autocentrée et manipulatrice. Elle ne cesse de quitter Freddy, qui finalement revient toujours vers elle. Cette relation toxique basée sur le "je t'aime, moi non plus" est malsaine, mais c'est plus fort qu'elle, Freddy ne sait pas lutter face à l'attraction magnétique, à l'emprise que Laura exerce sur elle. Pour garder un minimum de dignité et ne pas perdre son amie qu'elle délaisse, Freddy cherchera de l'aide auprès de ses proches, d'une chroniqueuse courrier du coeur et même d'un médium. Frédérica saura-t-elle se sortir de cette fougueuse histoire qui la rend aussi malheureuse que dépendante ?

      Autres informations: A faire lire de toute urgence à vos ados
      Type: Roman graphique L'acheter sur bdfugue Genre: Tranche de vie Prix: -- Nb de pages: --
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    Attention cette chronique a été réalisée à partir du pdf.

    Cet album a reçu la récompense des Eisner Awards 2020 au titre de Meilleure publication pour ados.

    C'est peu dire qu'à priori je ne suis pas le public cible. C'est peu dire qu'entre l'univers LGBT, les préoccupations d'une lycéenne amoureuse, l'orientation clairement "pour ados" de ce roman graphique et les influences manga, ce Laura Dean n'était pas pour moi. 

    A priori. 

    Parce que c'est ce qu'il y a de bien avec l'intelligence et le talent, c'est que cela transcende souvent les goûts et les couleurs. Et j'ai dévoré ce Laura Dean. J'ai regretté aussi de ne pas l'avoir lu plus jeune, quand j'ai pu traverser moi aussi ce genre d'épreuves. Parce que sous couvert de s'adresser aux ados, ce livre parlera à tous, j'en fais le pari. Et c'est dire l'intelligence des auteures, qui ont su, tout en restant à hauteur des ados, leur livrer un vrai message, avec de la réflexion, sans trop de raccourcis et de belles pistes. Et tout y passe ou presque puisque cette histoire d'amour de l'héroïne avec Laura Dean est en fait le moyen d'explorer les autres facettes des relations humaines : amitiés, relations avec les parents, avec les autres. 

    Graphiquement et bien c'est beau, c'est très fin, les atmosphères changent et on les ressent à travers le trait délicat de Rosemary Valero-O'Connell. Il y a un vrai soin apporté à la galerie de personnages, et si souvent les couleurs et ambiances m'ont paru un peu trop girly, elles rendent pourtant justice au sujet traité, sans jamais infantilisé ou ridiculiser. 

     

    Mes ruptures avec Laura Dean est simplement un livre que je ferais lire à mes enfants, garçons ou filles, Gay ou non, dès que je les sentirais près. Parce que cela devrait être le livre de départ avant tout démarrage de relations amoureuses à l'heure où le romantisme manquant parfois dans nos vies, on se complait alors à le confondre avec des dramaturgies inutiles et douloureuses. A lire pour les parents, les enfants, les garçons et les filles, Mes ruptures avec Laura Dean n'est que la chronique de la relation amoureuse. 

     

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    Commentaires recommandés

    Franchement Pos’ je crois que tu peux y aller les yeux fermés.

     

    c’est pas révolutionnaire et y aura pleins d’esprit chagrins pour râler sur le côté trop LGBT ou trop « bienveillant » ou trop « original » mais franchement le propos est juste tres bon. 

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    Hop la lu hier soir et oui c'est très bon. Ce qui m'a un poil gèné moi ce n'est pas l'aspect LGBT mais plus que.... ben il m'a fallut 1/3 du bouquin pour etre sur que Doogle était une fille et.... 1/2 pour comprendre que le gros black était un mec....

    Sinon c'est effectivement très bon

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    Il y a 4 heures, poseidon2 a dit :

    le gros black

    Oula , fais gaffe , avec ce qui se passe en ce moment , avec des mots comme ça tu pourrais passer pour un raciste et un anti personne forte 😉 Quelle époque on vit ....

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    @poseidon2 je t'avais fait une super réponse ce matin détaillée et tout, mais je crois qu'elle s'est perdue dans les limbes d'internet...

    Je reprends : pour moi cette ambiguïté graphique colle parfaitement avec le thème et l'histoire en fait. On suit le parcours d'ados atypiques. Leurs genres réels n'ont en fait pas tant d'importance. C'est je crois l'un des messages forts de ce bouquin : mec ou fille, hétéro ou gay, ou autre, finalement les histoires d'amour et d'amitiés ne sont au fond pas si différentes.

    Le truc qui m'a chagriné moi perso c'est plus le côté très "tolérant" de l'univers qui est présenté. C'est vrai que j'ai du mal à faire coller ça avec ce que je me rappelle de mes années lycée. Ou ce que j'en vois aujourd'hui de mon point de vue de "vieux"... Mais je crois que c'est un parti pris de l'auteure pour rester dans son sujet initial. 

     

    Le fond reste marquant pour moi même quelques mois après l'avoir lu. D'ailleurs Pos', est-ce qu'effectivement c'est une lecture que tu peux envisager de partager avec tes ados ?

     

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    Alors mafille, du au de ses 12 ans est "trop jeune" pour comprendre l'interet et le sens profond de ce genre de lecture.

    Mais a l'entrée au lycée oui sans aucun soucis. Je pense que ca sera une bonne lecture en effet.

     

    Pour les personnages.... oui et non car typiquement pour Doodle cela ne marque pas assez la différence. Différence qui permet de montrer que ce n'est pas parce qu'on à pas les meme "attirance" qu'on ne peut pas etre amis. La on a l'impression, quand meme, d'un groupe ou effectivement les gays sont super bien acceptés et ou tout le monde est copains.

    Apres l'excellent manga Bloom into you, parle aussi de relation amoureuses entre fille et prend le même parti : ne pas montrer l'aspect minorité qui ne peux toujours pas s'afficher mais parler d'une normalité espéré.

    C'est bien car ca montre au jeune lecteur que c'est possible d'avoir une normalité pareil. Par contre le regard un poil trop factuel (ou cynique) de l'adulte ajouteras un coté fictionnel à l'histoire de part ce choix de non traitement des probleme des gays et Lesbien encore aujourd'hui.

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  • Dernières Critiques

    • Eclore
      Note :
      C'est un roman graphique percutant que nous livre sans concession Aude Mermilliod ! La première planche avec cette jeune pousse en surface et ses rhizomes bien ancrés sous terre , est très forte dans sa symbolique . Elle représente vraisemblablement la très jeune Aude sortant une tête à la découverte du monde tout en ayant ses racines protégés par la cellule familiale . Cette symbolique nous accompagnera tout au long du récit avec cette plante verte augmentant sa taille en faveur d' une éclosion aux branches florales occupant tout l'espace , tel l'accomplissement personnel de l'auteure . Elle se livre sans concessions , véritablement "à nu" aux sens propres et figurés du terme . Vous plongerez avec elle dans cette introspection de la vie d'une femme qui doit ressembler à de nombreuses autres . La première partie centrée sur la découverte de la sexualité , est impressionnante de véracité ! Sans sombrer dans un féminisme manichéen , elle expose des situations concrètes vécues durant l'adolescence et n'hésite pas à pousser les lecteurs(es) dans leurs retranchements . Une lecture éprouvante car elle intègre totalement son lectorat , d'autant plus du point de vue masculin ! Il est indéniable que #metoo a libéré les paroles et donné un bon coup de balais dans cette société patriarcale en place depuis des siècles ; et que cela fait du bien ! A travers ses échanges avec une thérapeute , elle raconte les joies et les peines de ses différentes vies de couple dans une humanité sincère et confondante . Certes , vous lirez un parcours atypique , mais la description sans nuances de sa sexualité résonnera en vous et rencontrera forcément un écho lors de certains passages ; aussi bien du point de vue féminin que masculin . Là réside le talent indéniable d'Aude Mermilliot : savoir toucher tout le monde sur un sujet difficile et tabou en l'exposant en pleine lumière . A lire à partir de 14 15 ans , jusqu'à plus de 77 ans et surtout à partager au plus grand nombre .
      • 0 réponse
    • Les envahichieurs
      Note :
      J'apprécie beaucoup la collection Pataquès qui propose un énorme choix de bande dessinée d'humour avec des styles et des thèmes bien différents. Avec Les envahichieurs, le titre est bien parlant, Marc Dubuisson nous propose des histoire courtes d'une planche pour trouver la chute. Ce qui diffère d'autre bd du même genre, ce sont les histoires avec un fil conducteur qui se suivent dans un ordre précis. Au départ, les extraterrestres débarquent sur Terre avec un message important pour nous sauver. Mais est-ce que les humais méritent d'être sauvés ? en effet, très rapidement les hommes insistent pour appeler les extraterrestres des cosmigrants avant de les surnommés des envahichieurs. Les dessins sont très voir trop minimalistes avec des personnages très petits comme les extraterrestres au milieu d'une case énorme et vide. On retrouve d'ailleurs le même style graphique que sur à peu presque.
      Les envahichieurs devraient trouver leur public pour les amuser avec tous ces humains stupides.
       
      • 1 réponse
    • Punk - The fucking story
      Note :
      Plus qu'un style musical , le punk est en effet un mouvement social ayant profondément bouleversé les codes . J'ai appris à mon grand étonnement que ce style musical pris sa source non pas au Royaume-uni , mais bel et bien aux Etats-unis , au tout début des années 70 à New-York  par le biais du groupe MCS mené par Iggy Pop en personne . Un style provocateur , sur fond de critique politique et sociale , voilà l'onde sonore est lancée et va se propager à toute allure en traversant l'Atlantique , direction Londres et Manchester . Les auteurs progressent de façon chronologique et dressent le portrait des différents groupes et chanteurs marquants de cet âge doré pour le punk-rock . Au fil des chapitres , vous passerez des Clash , au Sex pistols , les Ramones , Blondie , ainsi qu'une pléiade d'artistes tous plus talentueux que les autres . Les années Thatcher vont bien-sûr nourrir et entretenir ce courant dans un pays sortant d'une génération musicale un peu trop "propre" incarnée par les Beatles . De ce nouveau style (éphémère in fine) , restera une certaine capacité à provoquer le système et se politiser dans des textes , une libération ( ou du moins les prémices)  de la femme en tant qu'artiste rock soumise au carcan patriarcale régnant ces années là , bref , un héritage important et nécessaire , méritant bien de s'attarder sur quelques titres encore à ce jour cultes . Les documentaires très détaillés vous donneront de précieux conseils d'écoute 😉 . De ce collectif impressionnant de dessinateurs , on en retire plusieurs styles : réaliste , semi-réaliste , noir et blanc , bichromie , couleurs acidulées etc .... Tout ceci au service d'un mouvement musical déferlant au son des riffs de guitares endiablés .
      • 0 réponse
    • Poussière d'os
      Note :
      J'ai découvert Ben Stenbeck sur des récits cours d'Hellboy et surtout avec la série Lord Baltimore, scénarisée toutes les deux par Mike Mignola. Aujourd'hui, Ben Stenbeck réalise sa première publication en tant que scénariste et dessinateur. Avec poussière d'os, Stenbeck nous propose un récit postapocalyptique des plus réussi, même si on pourra être surpris que poussière d'os ne soit qu'un one shot avec le potentiel de l'univers développé. On se laisse donc entrainer dans cette aventure en suivant un jeune sauvage qui essaie de survivre sur ce monde dévasté, en évitant les bandes de cannibales, les montres et intelligence artificiel dans des corps d'insectes robotisés. Le récit ne perd pas de temps avec des explications mais nous offre des scènes d'action musclées et violentes. La partie graphique de Stenbeck est parfaite dans un style comics bien détaillé. On retrouve le même trait que sur Lord Baltimore mais dans un environnement futuriste. L'album se termine avec plusieurs recherches graphiques et de nombreuses couvertures alternatives d'auteurs réputés.
      Poussière d'os est un récit de science-fiction efficace qui laisse beaucoup d'interrogation avec cette intelligence artificiel archéologue. Seulement les dernières cases donneront une indication de l’endroit où se situe l’histoire et au final c’est suffisant.
      • 1 réponse

    • Demoiselle lapine et le grand méchant léopard tome 1
      Note :
      Voici une romantasy comme on les aime, pas d’isekai et pas de régression, juste une aventure dans un monde de fantasy qui se suffit à elle-même. Ceux qui ont lu My gently raised beast pourraient y voir une certaine ressemblance dans le contexte : des hommes-bêtes puissants et séduisants qui peuvent varier leur apparence ; avec ici un léopard à la place d’une panthère. Rassurez-vous, on ne se trouve pas du tout dans une copie et loin de là même !

      Notre héroïne, Vivi, fait partie de la famille des lapins-garou mais ne peut toujours pas prendre forme humaine, elle est la honte de sa famille qui cherche à s’en débarrasser définitivement et radicalement en l’envoyant sur le territoire des léopards-garou en espérant bien qu’elle se fasse dévorer ! Mais le chef de la tribu des léopards la recueille pour s’amuser semble-t-il dans un premier temps avant de s’y attacher.

      Pas une seule fois dans ce 1er tome, on verra Vivi sous forme humaine et c’est là tout le charme de ce début de récit : on a une petite lapine toute mignonne, douée d’intelligence mais ne sachant parler qui communique avec une gestuelle de lapin ! A côté, il y a Ahyn (le grand méchant léopard), un jeune homme séduisant et parfois flippant qui aime beaucoup la taquiner.

      Tout au long de l’histoire, on ne sait pas très bien quel est l’objectif d’Ahyn ni ce qu’il compte faire avec Vivi. Quant à elle, bien qu’elle soit sous sa forme animale, elle ne manque pas de caractère. Cela donne lieu à de nombreuses scènes amusantes, kawaii et même un peu séduisantes.

      Doté d’un dessin à la fois fin et travaillé et humoristique par moment, l’histoire ne pourra que vous séduire. On attend la suite avec impatience !
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