poseidon2 Posté(e) le 22 septembre 2020 Share Posté(e) le 22 septembre 2020 Titre de l'album : Manon des sources t1 Scenariste de l'album : Serge Scotto Dessinateur de l'album : Eric Stoffel Coloriste : Christelle Galland Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Grand Angle adapte l'oeuvre de Marcel Pagnol en BD. Dix ans après la mort de Jean de Florette, Ugolin a récupéré à moindre frais le domaine des Romarins. Il y a installé une florissante exploitation d'oeillets. D'autant qu'il a débouché la source volontairement camouflée et refait couler l'eau qui avait tant manqué au pauvre bossu. Pressé par Le Papet de se marier, Ugolin pense à la belle jeune fille qu'il a aperçue dans les collines. Mais l'objet de son amour n'est autre que Manon, la fille de Jean de Florette, avide de vengeance. Critique : Ce qui me plait vraiment dans ces adaptations, c'est qu'elle change ma vision de Marcel Pagnol. En effet j'en avais un souvenir d'enfance d'histoire sentant bon la Provence (bon ok ça c'est vrai) mais surtout d'histoire juste gentillettes de la vie de tous les jours, sans réel scénario. Alors qu'en fait sous couvert de cette bonhomie du sud, les plus connus de ses albums se suivent et nous présente une fresque humaine complexe et très intéressante. Le personnage d'Ugolin est ici vraiment bien développé et nous montre la profondeur des personnages de Pagnol, sous couvert de champ des cigales. Ce tome 1 de Manon est donc vraiment excellent car, en plus d’être toujours graphiquement très beau, dans la continuité graphique et scénaristique de Jean de Florette. Le fait d'avoir toujours la même équipe aux manettes permet de toujours retrouver rapidement ses personnages et d'entrer directement dans l'ambiance des histoires de Pagnol. Une vraie réussite qui donne envie de rapidement lire la suite des aventure de Manon et de voir ce qu'il va arriver à ce pauvre Ugolin, plus bête et suiveur qu'autre chose. Autres infos : Pagnol un jour, Pagnol toujours Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/marcel-pagnol-en-bd-manon-des-sources-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kevin Nivek Posté(e) le 22 septembre 2020 Share Posté(e) le 22 septembre 2020 Tu n'as pas vu les deux films superbes sur cette histoire ? Et quelle musique ! A chaque fois que je les vois , je me dis "non Jean , ne cours pas , attends que tous les débris soient retombés" et il ne m'écoute jamais 😞 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
poseidon2 Posté(e) le 22 septembre 2020 Auteur Share Posté(e) le 22 septembre 2020 Si je les ai vu mais il y a TRES longtemps (genre j'avais 15 ans) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phileas Posté(e) le 22 septembre 2020 Share Posté(e) le 22 septembre 2020 (modifié) Les deux films de Claude Berri sont indépassables. C'est pour ça que je saurais pas lire une autre adaptation, ni même les romans originaux de Pagnol. Parce que dans ces deux films, il y a ces acteurs extraordinaires (Depardieu, Montand, Auteuil...), la musique, etc... En fait, c'est une vraie tragédie grecque, ce dytpique, une oeuvre biblique aussi (Jean = Job). D'ailleurs, LA scène qui m'a marqué à jamais, c'est celle où Jean/Depardieu réalise, complètement médusé et incrédule, que "c'est là-bas qu'il pleut !" et qu'il se lance dans des imprécations contre le ciel "y a personne là-haut !". Quel moment d'acting ! Je l'avoue sans honte : j'ai chialé (enfin... j'ai eu les larme aux yeux, quoi !). Toute la condition (merdique) humaine résumée en une seule scène. C'est aussi l'illustration de ce que disait Camus : "la confrontation de l'appel humain face au silence déraisonnable du monde". Et la poisse à la puissance dix. Et puis la scène vers la fin où le Papet/Montand apprend par la vieille femme que Jean était son fils... La révélation qui tue (plus fort que l'Empire Contre-Attaque ^^). L'expression (muette) d'Yves Montand à cet instant est indicible. Et le pauvre Hugolin, bien sûr... Bref... un monument du cinéma français. Modifié le 22 septembre 2020 par Phileas Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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