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Tout ce qui a été posté par The_PoP
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J’avoue c’était chouette mais à un moment j’ai lâché et je n’ai pas vraiment envie d’y revenir….
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Titre de l'album : Don Juan des flots - Acte 1 - L'abuseur Scenariste de l'album : Isabelle Bauthian Dessinateur de l'album : Rebecca Morse Coloriste : Nicolas Vial Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Une tragi-comédie en 3 actes, avec des superhéros ! « Bon crépuscule, habitants de Flot ! » Dans la ville de Flot, îlot libertaire entouré d'océans déchaînés et peuplé de magiciens, vous pouvez faire ce que vous voulez, être qui vous souhaitez, vivre comme vous l'entendez. Les artistes, les scientifiques, les penseurs y furent un jour tout-puissants mais, les années passant, la belle utopie s'est effondrée, ne laissant qu'une cité sans foi ni loi. N'existe-t-il plus de grands esprits ? N'y a-t-il plus de héros ?On dirait bien que si. Car un justicier parcourt les rues. Un justicier pas très regardant, qui n'hésite pas à poignarder les contrevenants dans le dos et à séduire les victimes, mais un justicier tout de même, et que les gens adorent... DON JUAN ! Critique : Et hop on retrouve les auteures de Dragon & Poisons déjà chez Drakoo pour une nouvelle trilogie de fantasy centrée cette fois-ci sur une interprétation du personnage de Don Juan. Et cette entrée en matière est plutôt très réussie car si j'ai crains un petit peu au début que le style graphique soit un peu trop gentil pour la fantasy, il gagne vite en profondeur. Certes il manque encore un soupçon de régularité je trouve entre les planches notamment sur le traitement d visage de don juan, mais vraiment je pinaille, c'est plutôt réussi ET charmeur. L'histoire nous joue elle aussi le même tour pendable, elle donne l'impression de partir dans tous les sens pour nous livrer un univers riche, mais pauvre en explications, pour finalement nous amener vers une fin, et quelques réponses, qui nous tiennent plus qu'en haleine ! On a hâte d'en lire la suite et on est surpris, et ça ce n'est pas rien pour le lecteur goinfré de Fantasy que je suis. J'espère vivement que le tome 2 saura trouver son équilibre avant de nous apporter une conclusion maitrisée ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/don-juan-des-flots-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Et hop on retrouve les auteures de Dragon & Poisons déjà chez Drakoo pour une nouvelle trilogie de fantasy centrée cette fois-ci sur une interprétation du personnage de Don Juan. Et cette entrée en matière est plutôt très réussie car si j'ai crains un petit peu au début que le style graphique soit un peu trop gentil pour la fantasy, il gagne vite en profondeur. Certes il manque encore un soupçon de régularité je trouve entre les planches notamment sur le traitement d visage de don juan, mais vraiment je pinaille, c'est plutôt réussi ET charmeur. L'histoire nous joue elle aussi le même tour pendable, elle donne l'impression de partir dans tous les sens pour nous livrer un univers riche, mais pauvre en explications, pour finalement nous amener vers une fin, et quelques réponses, qui nous tiennent plus qu'en haleine ! On a hâte d'en lire la suite et on est surpris, et ça ce n'est pas rien pour le lecteur goinfré de Fantasy que je suis. J'espère vivement que le tome 2 saura trouver son équilibre avant de nous apporter une conclusion maitrisée !
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Titre de l'album : Son odeur après la pluie Scenariste de l'album : Jose Luis Munuera Dessinateur de l'album : Jose Luis Munuera Coloriste : Jose Luis Munuera Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : C'est une histoire d'amour, de vie et de mort, entre un homme, Cédric, et son chien, Ubac, un bouvier bernois dont la présence devient vite essentielle. Mais le vrai héros, c'est leur lien : unique, universel, dépassant bien des relations humaines. Pendant treize ans, ils partagent rires, inquiétudes et moments fugaces d'intensité, jusqu'à ce que la mort impose son absence. Véritable ode à la vie, ce récit explore l'amour inconditionnel, la vie qui file trop vite, et ces souvenirs persistants, comme une odeur aimée qui reste gravée, même après la pluie. Critique : Gardez bien en tête 4 points important quand à l'auteur de cette chronique, à savoir moi : 1. J'ai un chien 2. J'aime la montagne. 3. Je n'avais jamais lu le roman. 4. J'adore les dessins de Jose Luis Munuera C'est important, car le point 1 conditionne beaucoup le sensibilité que l'on aura à la lecture de cet ouvrage, tous comme dans une moindre mesure j'imagine les points suivants. Gardez donc cela en tête en lisant ce qui suit. Je n'étais pas particulièrement emballé à la lecture de cet ouvrage, que je redoutais trop mélencolique/introspectif pour ma soif d'aventures dessinées actuelle. Comme quoi même au bout de plus de trente ans d'amour de la bd, on continue de penser des bêtises. Et oui, évidemment, sous estimer Jose Luis Munuera est une Monumentale erreur ! Son dessin est encore une fois sublime, plus réaliste que sur certaines de ces dernières sorties, plus contemplatif aussi, on sent qu'il a lui aussi été contaminé par ce récit, mais aussi par ces paysages, ce Vercors, et ces Alpes que l'on aime tant. L'histoire elle est plus classique, plus convenue, mais elle est racontée avec une belle pudeur, avec plus de détails que de grandes philosophies, ce qui la rend riche de ce qui n'est pas écrit ou dit. Les personnages sont tous sublimes et travaillés, vivants, et nous inspirant vite une forte empathie. Les émotions sont présentes, mais adoucies par la montagne, par la pudeur des auteurs. Et puis il y a cette ode à la nature, à la liberté, et à la fuite qui résonne en douceur en arrière plan. C'est une très belle bd, de celle qui provoque des émotions, et que vous pourrez rouvrir un jour juste pour la contempler. Ne passez à côté que si vous êtes vraiment allergique aux animaux. Et merci M. Munuera. Autres infos : D'après le roman de Cédric Sapin-Defour Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/son-odeur-apres-la-pluie/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Gardez bien en tête 4 points important quand à l'auteur de cette chronique, à savoir moi : 1. J'ai un chien 2. J'aime la montagne. 3. Je n'avais jamais lu le roman. 4. J'adore les dessins de Jose Luis Munuera C'est important, car le point 1 conditionne beaucoup le sensibilité que l'on aura à la lecture de cet ouvrage, tous comme dans une moindre mesure j'imagine les points suivants. Gardez donc cela en tête en lisant ce qui suit. Je n'étais pas particulièrement emballé à la lecture de cet ouvrage, que je redoutais trop mélencolique/introspectif pour ma soif d'aventures dessinées actuelle. Comme quoi même au bout de plus de trente ans d'amour de la bd, on continue de penser des bêtises. Et oui, évidemment, sous estimer Jose Luis Munuera est une Monumentale erreur ! Son dessin est encore une fois sublime, plus réaliste que sur certaines de ces dernières sorties, plus contemplatif aussi, on sent qu'il a lui aussi été contaminé par ce récit, mais aussi par ces paysages, ce Vercors, et ces Alpes que l'on aime tant. L'histoire elle est plus classique, plus convenue, mais elle est racontée avec une belle pudeur, avec plus de détails que de grandes philosophies, ce qui la rend riche de ce qui n'est pas écrit ou dit. Les personnages sont tous sublimes et travaillés, vivants, et nous inspirant vite une forte empathie. Les émotions sont présentes, mais adoucies par la montagne, par la pudeur des auteurs. Et puis il y a cette ode à la nature, à la liberté, et à la fuite qui résonne en douceur en arrière plan. C'est une très belle bd, de celle qui provoque des émotions, et que vous pourrez rouvrir un jour juste pour la contempler. Ne passez à côté que si vous êtes vraiment allergique aux animaux. Et merci M. Munuera.
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Empires tome 3 - La compagnie de la croix blanche
The_PoP a répondu à un(e) sujet de Kevin Nivek dans Toute la BD
le dessin semble un cran en dessous non de ce qui se fait en fantasy mainstream en ce moment non ? faut dire que la barre est haute- 2 réponses
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Ben disons qu’il ne rentre pas dans le détail… la bd va bien… pour les lecteurs…
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Tiens facebook a refusé cette publication 🙂
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Titre de l'album : Après l'orage Scenariste de l'album : Jean Cremers Dessinateur de l'album : Jean Cremers Coloriste : Jean Cremers Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Tandis que le niveau de l'eau monte dangereusement, Hélène se retrouve prisonnière d'une maison pleine de silences et de souvenirs. Mais à mesure que l'orage gronde, c'est un autre combat qui se joue en elle : celui de briser les liens invisibles d'une vie qui l'étouffe. Critique : Encore un joli roman graphique aux éditions du lombard pour moi, j'ai de la chance. En plus cette fournée de Printemps est de qualité, et ce Après l'orage ne déroge pas à la règle. Cette fois-ci on va aborder des thèmes un peu plus lourds dans ce huis clos assez contemplatif aux ambiances réussies. Si le but n'est clairement pas de pousser les grandes réflexions sur la vie très loin, j'ai aimé les interactions simples et réels et la relation parents/enfants si bien écrite. Les personnages sont tous bien campés, et les dialogues font vraiment mouche. Les dessins de Jean Cremers sortent un petit peu des choses habituelles en roman graphique "tranche de vie - drame" notamment sur certains visages. A noter que c'est l'auteur de Vague de froid que nous avions déjà beaucoup aimé ici. Après l'orage est encore une belle réussite. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/apres-l-orage-9782808215053/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Encore un joli roman graphique aux éditions du lombard pour moi, j'ai de la chance. En plus cette fournée de Printemps est de qualité, et ce Après l'orage ne déroge pas à la règle. Cette fois-ci on va aborder des thèmes un peu plus lourds dans ce huis clos assez contemplatif aux ambiances réussies. Si le but n'est clairement pas de pousser les grandes réflexions sur la vie très loin, j'ai aimé les interactions simples et réels et la relation parents/enfants si bien écrite. Les personnages sont tous bien campés, et les dialogues font vraiment mouche. Les dessins de Jean Cremers sortent un petit peu des choses habituelles en roman graphique "tranche de vie - drame" notamment sur certains visages. A noter que c'est l'auteur de Vague de froid que nous avions déjà beaucoup aimé ici. Après l'orage est encore une belle réussite.
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Ça n’a pas si mal vieilli franchement meme si le dessin de fane est parfois un peu foutoir… mais ça va avec l’esprit de cette bd.
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Enfin lu petites éclipses sur vos conseils et c’est pas mal du tout. Bon les thèmes sont pas trop surprenants avec Jim mais j’aime bien son association avec Fane !
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Titre de l'album : Tu ne marcheras jamais seule Scenariste de l'album : L'homme étoilé Dessinateur de l'album : L'homme étoilé Coloriste : L'homme étoilé Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Alors qu'elle attend un enfant, Clémentine sent son compagnon Simon s'éloigner… Dans sa quête pour le ramener, elle se heurte à un vide qu'elle peine à comprendre. Par une intrigue bouleversante, L'homme étoilé parvient à nous faire explorer les méandres de la solitude avec délicatesse et sensibilité. Critique : C'est peu dire que j'ai beaucoup aimé les dernières parutions de l'homme étoilé. Sa façon d'évoquer la mort, la maladie et la fin de vie, pleine d'humanité, de tendresse, et qui semble tellement ancré dans le réel m'avait touché. Ici il nous revient en sortant un petit peu de son univers de prédilection à travers cette tranche de vie et ce drame assez intelligent. Seul bémol, le twist utilisé est un peu grossier et visible, cela a déjà été fait au cinéma ou en bd récemment alors forcément, si l'on a vu l'un de ces films ou lu l'une de ces bd, on le verra venir ce qui affaiblit un peu le plaisir de lire. Mais je vais essayer de ne rien vous divulger/gâcher. Mais c'est un léger bémol, car pour le reste on retrouve toute la justesse et la sensibilité qui le caractérise en tant qu'auteur. Les personnages sont bien réels, les dialogues font mouches, les atmosphères sont belles et on ressent tout de suite de l'empathie pour ces personnages. Bon ils manquent peut être un chouïa d'originalité graphiquement parlant. Mais je pinaille, c'est bien, c'est beau, et ça reste humain et positif malgré les drames. Une belle lecture, et définitivement un auteur à suivre, que j'aimerais voir s'essayer sur une thématique un peu plus éloignée la prochaine fois. Allez chiche ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tu-ne-marcheras-jamais-seule/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est peu dire que j'ai beaucoup aimé les dernières parutions de l'homme étoilé. Sa façon d'évoquer la mort, la maladie et la fin de vie, pleine d'humanité, de tendresse, et qui semble tellement ancré dans le réel m'avait touché. Ici il nous revient en sortant un petit peu de son univers de prédilection à travers cette tranche de vie et ce drame assez intelligent. Seul bémol, le twist utilisé est un peu grossier et visible, cela a déjà été fait au cinéma ou en bd récemment alors forcément, si l'on a vu l'un de ces films ou lu l'une de ces bd, on le verra venir ce qui affaiblit un peu le plaisir de lire. Mais je vais essayer de ne rien vous divulger/gâcher. Mais c'est un léger bémol, car pour le reste on retrouve toute la justesse et la sensibilité qui le caractérise en tant qu'auteur. Les personnages sont bien réels, les dialogues font mouches, les atmosphères sont belles et on ressent tout de suite de l'empathie pour ces personnages. Bon ils manquent peut être un chouïa d'originalité graphiquement parlant. Mais je pinaille, c'est bien, c'est beau, et ça reste humain et positif malgré les drames. Une belle lecture, et définitivement un auteur à suivre, que j'aimerais voir s'essayer sur une thématique un peu plus éloignée la prochaine fois. Allez chiche !
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Merci les copains vous m'avez fait pleurer de rire tiens. Et ça fait plaisir de voir les auteurs nous lire et nous répondre. Bon je n'ai pas eu de retours pour ma chronique de l'or du spectre par contre 😜
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Samurai deeper kyo - star edition tome 1
The_PoP a répondu à un(e) sujet de poseidon2 dans Toute la BD
J'entends bien Pos', que c'est une généralité qui a plein de contre exemples... Mais très sincèrement, à chaque essai, je retombe sur l'un de ces travers... Même Planetes c'est dire...ils peuvent pas s'empêcher de balancer une grande déclaration en regardant la lune et en serrant le poing très fort et en promettant des trucs impossibles. Je reconnais le côté très addictif du truc et tout, j'aime bien aussi globalement le style graphique mais... je n'y arrive plus. Même constat d'ailleurs pour les supers slips, avec souvent un peu les mêmes reproches aussi. J'ai de bons souvenirs de GTO et Love Hina, qui n'étaientt me semble-t-il pas si cons derrière leurs outrances sur certains sujets, mais franchement j'ai peur de les relire pour me rendre compte que c'est juste ma naïveté d'ado de l'époque 🙂 Pas grand chose ne me donne envie de tourner les pages au rayon manga, je trouve le genre un peu trop coincé dans un carcan. M'enfin sinon on peut résumer sur le fait que je deviens petit à petit un vieux con qui manque d'ouverture d'esprit, et c'est probablement bien un peu vrai aussi 🙂 Laisse moi donc à mon vieux Thorgal 🙂 -
Super interview, j'adore.
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Samurai deeper kyo - star edition tome 1
The_PoP a répondu à un(e) sujet de poseidon2 dans Toute la BD
J'en ai lu pas mal, et vu aussi quand j'étais jeune adulte, vieil ado et pendant mes études... GTO, Love Hina, Kyo, Kenshin, Black Cat, Naruto et j'en oublie probablement. One piece jamais trop arrivé à accrocher, Full Metal Alchemist Fairy Tale un peu, un peu de Berserk aussi... Récemment j'ai lu planètes... Je me fais encore avoir de temps à autre Franchement le côté grandiloquent, le côté et là je deviens encore plus fort, l'immaturité complète des relations hommes femmes... ça a finit par me saouler. Alors je sais j'ai pas lu les bons toussa toussa... Mais j'ai globalement bien aimé ceux que j'ai lu. Mais ils m'ont plutôt rapproché de la bd et du comics indep' en fin de compte... -
Titre de l'album : Les nageuses de Minuit Scenariste de l'album : Valentina Grande Dessinateur de l'album : Francesco Dibattista Coloriste : Francesco Dibattista Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Il y a des événements qui changent la vie. C'est ce qui arrive à Vik, une enseignante qui vit seule dans son appartement new-yorkais. Elle a le sentiment de ne pas être arrivée là où elle le voulait. Est-ce qu'elle a fait les mauvais choix ? Lorsqu'un jour elle entre par hasard dans une piscine publique, elle est attirée par une équipe de natation synchronisée, en plein ballet aquatique. Quelle est l'histoire de ces femmes plus âgées, qui semblent se mouvoir dans l'eau avec une telle aisance ? Vik, elle, ne sait pas nager. Mais elle n'est pas la seule à cacher un secret et ces nouvelles amitiés la mèneront plus loin qu'elle ne l'imagine... car c'est peut-être le moment d'affronter ses peurs et de faire le grand saut ? Critique : Voilà un joli roman graphique comme je les aime. Des sujets lourds mais pas improbables, des destins mêlés sans être trop pleins de dramaturgies, avec surtout beaucoup des petits rien qui constituent la vie. Des incompréhensions, des injustices, tout ce avec quoi on se construit et sur lequel on doit vivre. Et surtout cette belle amitié naissante entre femmes, entre battantes qui présentent le féminisme comme une lutte presque contre soi, contre son regard avant même d'être une lutte contre une société ou les hommes. Il se dégage de cette bd une belle force et une belle atmosphère. J'ai bien aimé le fait que les personnages semblent réels, sans fausses pudeurs, sans être tous beaux, regardant leurs propres défauts, y compris corporels en face. Bref, une BD sur de vrais gens, avant même d'être une bd sur l'émancipation ou les combats raciaux. C'est fin et intelligent. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-nageuses-de-minuit/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Voilà un joli roman graphique comme je les aime. Des sujets lourds mais pas improbables, des destins mêlés sans être trop pleins de dramaturgies, avec surtout beaucoup des petits rien qui constituent la vie. Des incompréhensions, des injustices, tout ce avec quoi on se construit et sur lequel on doit vivre. Et surtout cette belle amitié naissante entre femmes, entre battantes qui présentent le féminisme comme une lutte presque contre soi, contre son regard avant même d'être une lutte contre une société ou les hommes. Il se dégage de cette bd une belle force et une belle atmosphère. J'ai bien aimé le fait que les personnages semblent réels, sans fausses pudeurs, sans être tous beaux, regardant leurs propres défauts, y compris corporels en face. Bref, une BD sur de vrais gens, avant même d'être une bd sur l'émancipation ou les combats raciaux. C'est fin et intelligent.
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Samurai deeper kyo - star edition tome 1
The_PoP a répondu à un(e) sujet de poseidon2 dans Toute la BD
tiens l'une des séries manga que j'ai dévoré plus jeune... -
Bah je sais pas si la part de Western augmente vraiment. Je trouve qu'il y a juste plus de bd tout court, plus de sf, plus de fantasy, plus de drames, plus de romans graphiques et plus de western... Mais je me trompe peut être. Ceci dit j'ai feuilleté ce Remington et ... je vais probablement passer mon tour.
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Tu as garde le serpent et le coyote ?
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Titre de l'album : L'or du spectre Scenariste de l'album : Matz Dessinateur de l'album : Philippe Xavier Coloriste : Jérôme Maffre Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Nouveau-Mexique, 1970. Chuck sort de taule, retrouve Kat, sa partenaire, qui l'a gentiment attendu. Ensemble, ils vont récupérer le magot que Chuck a planqué dans une bourgade abandonnée au milieu de nulle part, et à eux la grande vie ! Mais rien ne se passe comme prévu. Beaucoup trop de gens s'intéressent à cet argent, sans parler du spectre d'un vieux cow-boy à la gâchette facile qui hante la ville fantôme... Un polar sans concession par le duo qui vous a donné LE SERPENT ET LE COYOTE. Critique : Alors d'abord rétablissons les choses, ce n'est plus vraiment un duo mais plutôt un trio tant les couleurs de Jérôme Maffre font partie de l'univers de Philippe Xavier et son compère Matz, aussi bien sur Le Serpent et le coyote que sur leur série Tango. Bon si je cite la série Tango, et le one shot Le serpent et le Coyote c'est que L'or du spectre est exactement dans la même veine. Mi polar, mi western, des personnages charismatiques, de l'argent, des femmes et des flingues, le tout mélangé dans de chouettes décors. Voilà les ingrédients que ces trois compères nous offrent sur leurs dernières collaboration et sur cet opus. Il peut se lire indépendamment du Serpent et du coyote, mais entre nous, pour mieux l'apprécier, autant l'avoir lu avant. Surtout que si vous aimez l'un vous aimerez probablement l'autre. L'inverse étant tout aussi vrai. C'est le point fort et la faiblesse de cet opus, qui ne prend finalement pas trop de risques, et qui reproduit une recette qui a trouvé largement son public. Moi j'en suis, et cela me va très bien, mais on est obligé de reconnaitre que la recette semble parfois bien familière cette fois-ci. Pour les habitués, on notera pourtant que Matz nous a concocté un scénario à rebondissements, sans vraiment de héros, et accordant au passage un très bel hommage à La mine de l'Allemand perdu. Vous me connaissez, c'est le genre d'hommage dont je ne peux que me délecter tant cet album a été marquant. Ajoutons en plus un découpage par chapitre, façon Tarantino au cinéma qui rajoute un petit peu de piquant à la lecture. Philippe Xavier et Jérôme Maffre eux, répètent la maestria à laquelle on s'habitue presque désormais, dans la pure tradition franco belge, et dans l'héritage direct du Serpent et du Coyote, voir même de Tango. On sent que l'affaire est rodée, les ambiances réussies au gré du découpage en chapitres, et les personnages parfaitement réalisés. Allez messieurs, merci pour ce nouveau tour de piste, et j'ai un, vœu pieu, peut-être un poil plus d'originalité et/ou de prise de risque sur les prochains tomes (Tango ?) ? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-or-du-spectre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Alors d'abord rétablissons les choses, ce n'est plus vraiment un duo mais plutôt un trio tant les couleurs de Jérôme Maffre font partie de l'univers de Philippe Xavier et son compère Matz, aussi bien sur Le Serpent et le coyote que sur leur série Tango. Bon si je cite la série Tango, et le one shot Le serpent et le Coyote c'est que L'or du spectre est exactement dans la même veine. Mi polar, mi western, des personnages charismatiques, de l'argent, des femmes et des flingues, le tout mélangé dans de chouettes décors. Voilà les ingrédients que ces trois compères nous offrent sur leurs dernières collaboration et sur cet opus. Il peut se lire indépendamment du Serpent et du coyote, mais entre nous, pour mieux l'apprécier, autant l'avoir lu avant. Surtout que si vous aimez l'un vous aimerez probablement l'autre. L'inverse étant tout aussi vrai. C'est le point fort et la faiblesse de cet opus, qui ne prend finalement pas trop de risques, et qui reproduit une recette qui a trouvé largement son public. Moi j'en suis, et cela me va très bien, mais on est obligé de reconnaitre que la recette semble parfois bien familière cette fois-ci. Pour les habitués, on notera pourtant que Matz nous a concocté un scénario à rebondissements, sans vraiment de héros, et accordant au passage un très bel hommage à La mine de l'Allemand perdu. Vous me connaissez, c'est le genre d'hommage dont je ne peux que me délecter tant cet album a été marquant. Ajoutons en plus un découpage par chapitre, façon Tarantino au cinéma qui rajoute un petit peu de piquant à la lecture. Philippe Xavier et Jérôme Maffre eux, répètent la maestria à laquelle on s'habitue presque désormais, dans la pure tradition franco belge, et dans l'héritage direct du Serpent et du Coyote, voir même de Tango. On sent que l'affaire est rodée, les ambiances réussies au gré du découpage en chapitres, et les personnages parfaitement réalisés. Allez messieurs, merci pour ce nouveau tour de piste, et j'ai un, vœu pieu, peut-être un poil plus d'originalité et/ou de prise de risque sur les prochains tomes (Tango ?) ?