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Titre de l'album : Furieuse Scenariste de l'album : Geoffroy Monde Dessinateur de l'album : Mathieu Burniat Coloriste : Mathieu Burniat Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Après « Le Mystère du monde quantique » et « Sous Terre », Mathieu Burniat revient avec « Furieuse », une pure fiction scénarisée par Geoffroy Monde (« Poussière », « Comment réussir » et « De rien »). Le roi Arthur, celui de la légende ? Un vieil ivrogne décrépit qui passe ses journées vautré sur son trône. Sa gloire désormais bien lointaine, il la doit à l'épée magique que Merlin lui a forgée pour terrasser les hordes de démons venues envahir le royaume de Pendragon. Devenue témoin de sa déchéance, l'arme enchantée s'ennuie ferme tandis que la princesse Ysabelle fulmine car son débris de père l'a promise en mariage à l'ignoble petit baron de Cumbre. Toutes deux bien décidées à se trouver un meilleur destin, Ysa et l'épée s'allient pour fuir le château et partir à la recherche de Merlin et de Maxine, la grande soeur disparue. Mais le vaste monde peut se montrer bien cruel pour une princesse qui n'a connu que la vie de palais. Et les intentions de l'épée sont peut-être moins nobles qu'il n'y paraît... Critique : Si le roi Arthur n'était rien sans Excalibur ? Et si Excalibur était bien plus qu'une simple épée magique ? C'est que ce, nous allons découvrir dans ce "Furieuse" : la vérité sur Excalibur au travers d'un road trip entre l'épée (qui parle) et la deuxième fille d'Arthur, Ysa. Road trip qui permet à nos auteurs de nous livrer une aventure aussi savoureuse, au travers d'échange piquant entre l'épée et Ysa, que réfléchi nous présentant une Ysa luttant contre son statut social et refusant dur comme fer le destin qui est censé être le sien. Mais Geoffroy Monde ne se contente pas de nous livrer une banale histoire de princesse rebelle. Il montre à cette princesse l'envers du décor avec les conditions de vie en dehors du château et pousse son histoire beaucoup plus loin que la simple fugue d'une princesse rebelle. Une très belle aventure portée par un graphisme et une coloration dynamique et humain. Bien plus travaillé qu'il n'y parait de prime abord. Un one shot à découvrir ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/furieuse?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Vous avez aimé Horcaio d'Alba ? Foncez sur ce Lord Gravestone Vous ne connaissez pas Horacio d'Alba ? Bonne nouvelle, vous avez donc 4 excellents tomes à acheter et lire devant vous : les 3 Horacio d'alba et ce tome de Lord Gravestone. Bon je caricature un peu mais chez 1001bd, il est peu dire qu'on est nombreux à avoir beaucoup beaucoup apprécié la masterclass délivrée par Jérôme Le Gris et Nicolas Sinner sur Horacio d'Alba. Alors les voir se remettre ensemble pour nous livre un nouveau triptyque cela ne pouvait que nous exciter. Personnellement ce que je trouve le moins réussi sur ce Lord Gravestone c'est la couverture et pourtant vous serez nombreux à l'aimer je n'en doute pas. Cela en dit long sur la qualité de l'ouvrage. Tout y est réussi : de la densité de la narration, qui transforme un tome d'introduction en aventure partant tambour battant en passant par les personnages, les enjeux, l'intensité dramatique déjà présente et surtout le dessin tout en finesse, en expressivité et en vivacité de Nicolas Sinner c'est une nouvelle fois un coup de maître. J'y ai retrouvé les mêmes ingrédients que sur Horacio d'Alba, et le format de la série prévu en 3 tomes n'y est probablement pas pour rien. Messieurs prenez votre temps, on vous fait confiance, on sera là pour les deux prochains tomes. Pour l'anecdote, Enrico Marini avait un peu râlé sur Facebook en découvrant l'allure du personnage principal et en mettant en avant la ressemblance avec son Scorpion. Je l'invite à ouvrir cette BD pour y découvrir toutes les subtiles différences qui transforment un personnage légèrement ressemblant au départ en un individu tout à fait distinct et dont le personnage n'a finalement rien à envier à son inspiration.
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Titre de l'album : Lord Gravestone - Tome 1 - Le baiser rouge Scenariste de l'album : Jérôme Le Gris Dessinateur de l'album : Nicolas Sinner Coloriste : v Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Le baiser d'immortalité.John Gravestone, fils unique d'un chasseur de vampire tué au combat, a fait très tôt le voeu de venger son père et de continuer son oeuvre. Pour l'heure, l'éducation austère imposée par son oncle ne lui a pas encore permis de tenir sa promesse. Mais il était écrit que l'héritier des Gravestone marcherait dans les pas de son géniteur et affronterait un jour les mêmes démons que lui. Aussi, quand l'étrange Camilla von Holbein - puissante strige et ennemie jurée de sa famille - ressurgit du passé, John peut enfin embrasser son destin. Un destin à la hauteur de la légende de son nom.Premier cycle en trois actes à l'atmosphère sombre et gothique, Lord Gravestone mêle écriture moderne et fable vampirique puisant aux sources du genre. En plaçant leur oeuvre chronologiquement en amont du célèbre Dracula de Bram Stoker, à l'époque pré-victorienne, Jérôme Le Gris et Nicolas Siner imaginent un univers esthétique où le mythe peut se renouveler. Un récit épique et fascinant au coeur de l'épais brouillard anglais. Critique : Vous avez aimé Horcaio d'Alba ? Foncez sur ce Lord Gravestone Vous ne connaissez pas Horacio d'Alba ? Bonne nouvelle, vous avez donc 4 excellents tomes à acheter et lire devant vous : les 3 Horacio d'alba et ce tome de Lord Gravestone. Bon je caricature un peu mais chez 1001bd, il est peu dire qu'on est nombreux à avoir beaucoup beaucoup apprécié la masterclass délivrée par Jérôme Le Gris et Nicolas Sinner sur Horacio d'Alba. Alors les voir se remettre ensemble pour nous livre un nouveau triptyque cela ne pouvait que nous exciter. Personnellement ce que je trouve le moins réussi sur ce Lord Gravestone c'est la couverture et pourtant vous serez nombreux à l'aimer je n'en doute pas. Cela en dit long sur la qualité de l'ouvrage. Tout y est réussi : de la densité de la narration, qui transforme un tome d'introduction en aventure partant tambour battant en passant par les personnages, les enjeux, l'intensité dramatique déjà présente et surtout le dessin tout en finesse, en expressivité et en vivacité de Nicolas Sinner c'est une nouvelle fois un coup de maître. J'y ai retrouvé les mêmes ingrédients que sur Horacio d'Alba, et le format de la série prévu en 3 tomes n'y est probablement pas pour rien. Messieurs prenez votre temps, on vous fait confiance, on sera là pour les deux prochains tomes. Pour l'anecdote, Enrico Marini avait un peu râlé sur Facebook en découvrant l'allure du personnage principal et en mettant en avant la ressemblance avec son Scorpion. Je l'invite à ouvrir cette BD pour y découvrir toutes les subtiles différences qui transforment un personnage légèrement ressemblant au départ en un individu tout à fait distinct et dont le personnage n'a finalement rien à envier à son inspiration. Autres infos : Un indispensable de ce printemps. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lord-gravestone-tome-1-le-baiser-rouge?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Adventureman Scenariste de l'album : Matt Fraction Dessinateur de l'album : Terry Dodson Coloriste : Terry & Rachel Dodson Editeur de l'album : Glenat - Comics Note : Résumé de l'album : Les vrais héros ne disparaissent jamais. Tic. Toc. Tic. Toc... L'horloge sonne l'heure fatidique de l'affrontement final entre Adventureman et son rival, le Baron Bizarre. Accompagnés de leurs frères et soeurs d'armes, héros et vilains déploient leurs forces dans un duel titanesque, digne d'une bataille olympienne. Mais tout cela est vain, car la règle est implacable: les héros vont gagner, le bien va l'emporter... Le bien l'emporte toujours. Pourtant cette fois, Adventureman est vaincu. Le Baron Bizarre a gagné. Tombée de rideau? Dans le monde réel, Tommy ferme le dernier roman de la saga Adventureman et s'indigne auprès de Claire, sa mère. Comment une telle histoire peut ainsi s'achever? La réponse : la suite n'existe pas. C'est du moins la conviction de Claire jusqu'au jour où une mystérieuse femme lui confie une édition inédite des récits d'Adventureman... Hommage vibrant aux récits d'aventures pulp, Matt Fraction et Terry Dodson délivrent dans les pages d'Adventureman, un condensé de fun et d'action terriblement moderne. Un voyage nostalgique et décomplexé au cours duquel une héroïne charismatique se laisse embarquer par une intrigue où s'entremêlent fiction et réalité. Critique : Allez hop, je tiens mon chouchou de ce début d'année, et à mon avis de cette année tout court. Que cela soit dit, j'adore le travail de Terry Dodson depuis Songes. Mais quel plaisir de le voir mettre son immense talent au service d'une histoire ambitieuse et d'un scénariste de talent : Matt Fraction (connu surtout pour son travail chez Marvel)... D'un point de vue éditorial on sent qu'ils se sont laissé beaucoup de libertés et c'est tant mieux. Bravo à Glénat d'être allé chercher cette perle. Côté scénario, prenez tout ce que vous aimez dans les vieux Pulp fantastiques, rajoutez y une belle pincée d'Onirisme, une actualisation prenante, des personnages qui déclenchent de l'empathie, des supers méchants très réussi, et un découpage des scènes absolument à couper le souffle et vous obtenez ce qui sera l'un des titres de l'année je pense. Certes il y a du texte et c'est un petit peu verbeux parfois, le début de l'histoire semble aussi un peu fouilli, mais le potentiel d'une grande histoire est clairement présent, et vu l'audace et la réussite de ce premier opus, je n'attendrais pas le second pour y mettre 5 étoiles. Je vous aurais prévenu, pour ma part je tire un très grand coup de chapeau à M. Dodson et Fraction. Si vous me lisez, merci, merci, merci. J'ai adoré. Autres infos : Comics pulp Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/adventureman-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Allez hop, je tiens mon chouchou de ce début d'année, et à mon avis de cette année tout court. Que cela soit dit, j'adore le travail de Terry Dodson depuis Songes. Mais quel plaisir de le voir mettre son immense talent au service d'une histoire ambitieuse et d'un scénariste de talent : Matt Fraction (connu surtout pour son travail chez Marvel)... D'un point de vue éditorial on sent qu'ils se sont laissé beaucoup de libertés et c'est tant mieux. Bravo à Glénat d'être allé chercher cette perle. Côté scénario, prenez tout ce que vous aimez dans les vieux Pulp fantastiques, rajoutez y une belle pincée d'Onirisme, une actualisation prenante, des personnages qui déclenchent de l'empathie, des supers méchants très réussi, et un découpage des scènes absolument à couper le souffle et vous obtenez ce qui sera l'un des titres de l'année je pense. Certes il y a du texte et c'est un petit peu verbeux parfois, le début de l'histoire semble aussi un peu fouilli, mais le potentiel d'une grande histoire est clairement présent, et vu l'audace et la réussite de ce premier opus, je n'attendrais pas le second pour y mettre 5 étoiles. Je vous aurais prévenu, pour ma part je tire un très grand coup de chapeau à M. Dodson et Fraction. Si vous me lisez, merci, merci, merci. J'ai adoré.
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Titre de l'album : Nautilus - Tome 2 - Mobilis in Mobile Scenariste de l'album : Mathieu Mariolle Dessinateur de l'album : Gabriel Grabowski Coloriste : Denis Béchu Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Pour prouverson innocence, il plongera 20 000 lieues sous les mers.Tout en se faisant passer pour un agent du gouvernement français du nom de Jean Paillole, Kimball parvient à faire évader Némo de la prison russe qui le retenait depuis plus de 10 ans. Avec son capitaine libéré, le légendaire Nautilus est prêt à se diriger vers la baie de Bombay où reposent toujours les documents que Kimball convoite tant. Le temps presse, l'évasion de Némo à fait grand bruit et Kimball est toujours suivi à la trace. Pourtant, le submersible n'a pas encore démarré que le ton monte entre les deux hommes. S'ils veulent s'en sortir, il devront rester soudés... Mais les dissenssions sont à chaque instant plus flagrantes. Une question reste alors en suspens: lequel trahira l'autre en premier ?Deuxième partie d'un triptyque haletant, veritable course poursuite à l'échelle planétaire où se mêlent espionnage, situations inextricables et scènes spectaculaires, Nautilus continue de proposer un récit beau et palpitant. Critique : Que cette BD est étrange. Etrange car d'abord, en dépit d'un thème qui plaira à nombre de jeunes adultes amateurs de BD, de romanesque et d'aventure, on n'en a pas parlé ici. Et ceci, alors même que les couvertures sont très réussies, que l'éditeur est une grande maison d'édition. Et j'ai fait pareil, bien que la sortie du tome 1 m'ai fait envie à l'époque, j'étais finalement passé à côté. Il aura fallut la parution de ce tome 2 pour que je m'y colle enfin. Il faut dire que Mathieu Mariolle au scénario ne nous habitue à rien du tout : signer les scénarios de Nota bene, Psg academy et Foot 2 rue, mais aussi réaliser les excellents Blue Note et La voie du sabre, ça fait de vous un auteur quelque peu dur à suivre. Hors donc ce Nautilus, série prévue en 3 tomes nous emmène sur les traces de Némo évidemment, après la fin de 20000 lieux sous les mers et à travers une Inde soumise au grand Jeu entre empires coloniaux. Et c'est un régal, j'ai beaucoup aimé, c'est fluide, verbeux comme on aime mais sans excès, les personnages sont bien travaillés et même les seconds rôles finissent par avoir une histoire travaillée. J'aime. Côté dessin, rien à redire, j'ginorais tout de Gabriel Grabowski avant de découvrir son talent au fil de ces planches. Un grand bravo. C'est beau, décors comme personnages, scènes d'actions comme scènes descriptive, il y avait un parfum de Troisième testament pour moi à la lecture de ce Nautilus. Oui c'est pas peu dire. Bémol tout de même, un ami à moi, bercé également à la BD et aux Jules Vernes n'a pas accroché plus que cela. Etonnant, alors faites vous votre idée, mais si vous aimez l'aventure, ne passez pas à côté de ce Nautilus. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nautilus-tome-2-mobilis-in-mobile?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Que cette BD est étrange. Etrange car d'abord, en dépit d'un thème qui plaira à nombre de jeunes adultes amateurs de BD, de romanesque et d'aventure, on n'en a pas parlé ici. Et ceci, alors même que les couvertures sont très réussies, que l'éditeur est une grande maison d'édition. Et j'ai fait pareil, bien que la sortie du tome 1 m'ai fait envie à l'époque, j'étais finalement passé à côté. Il aura fallut la parution de ce tome 2 pour que je m'y colle enfin. Il faut dire que Mathieu Mariolle au scénario ne nous habitue à rien du tout : signer les scénarios de Nota bene, Psg academy et Foot 2 rue, mais aussi réaliser les excellents Blue Note et La voie du sabre, ça fait de vous un auteur quelque peu dur à suivre. Hors donc ce Nautilus, série prévue en 3 tomes nous emmène sur les traces de Némo évidemment, après la fin de 20000 lieux sous les mers et à travers une Inde soumise au grand Jeu entre empires coloniaux. Et c'est un régal, j'ai beaucoup aimé, c'est fluide, verbeux comme on aime mais sans excès, les personnages sont bien travaillés et même les seconds rôles finissent par avoir une histoire travaillée. J'aime. Côté dessin, rien à redire, j'ginorais tout de Gabriel Grabowski avant de découvrir son talent au fil de ces planches. Un grand bravo. C'est beau, décors comme personnages, scènes d'actions comme scènes descriptive, il y avait un parfum de Troisième testament pour moi à la lecture de ce Nautilus. Oui c'est pas peu dire. Bémol tout de même, un ami à moi, bercé également à la BD et aux Jules Vernes n'a pas accroché plus que cela. Etonnant, alors faites vous votre idée, mais si vous aimez l'aventure, ne passez pas à côté de ce Nautilus.
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C'est peu dire que j'attendais ce spin-off du Chateau des étoiles au tournant. Rendez-vous compte, la série mère commence à ronronner un petit peu, et voici que Rue de Sèvres nous propose un spin-off, avec un autre duo de scénariste/dessinateur aux manettes et sans l'immense Alex Alice. Inquiétant donc. Après enquête, quand le nom d'Alain Ayroles est sorti, la surprise a été de taille, c'est un scénariste et un conteur de l'imaginaire que j'adore depuis son fabuleux De cape et de crocs. Récemment il avait d'ailleurs démontré une fois de plus sa maestria des récits d'aventures sur le tonitruant Indes Fourbes. Restait la touche graphique, et je vous avoue que le nom d'Etienne Jung m'était complètement inconnu. A priori d'ailleurs je n'étais clairement pas emballé par le dessin, le trait, le travail à la gouache.... C'était compliqué comme transition vu l'adoration que je porte au graphisme d'Alex Alice. C'est donc fort de ces attentes et de ces doutes que je me suis lancé à l'assaut de ce premier tome de ce nouveau triptyque prenant place dans l'univers déjà bien établi du Château des étoiles. ... Point de suspens : je l'ai dévoré. Une claque. J'ai replongé direct en enfance/adolescence quand j'ai commencé à lire Jules Vernes, L'île au trésor, Alexandre Dumas. L'aventure, la vraie, la belle, celle qui fait voyager les coeurs, les âmes et qui nous ouvre les portes de l'imaginaire. Celle qui prend immédiatement corps sous les traits de plume virtuose des dialogues et situations d'Alain Ayroles. Quel génie ! En un album il m'a fait oublier les griefs que je pouvais avoir sur cette série. Quand au travail d'Etienne Jung, si d'un point de vue critique je préfèrerais toujours la technique d'Alex Alice, nul besoin de faire la fine bouche pour autant, c'est extraordinaire. Extraordinaire car le dessin est au diapason du récit tout simplement. En lisant le dossier de presse, on se rend compte qu'Alain Ayroles n'a pas du tout débarqué de nulle part, puisqu'il conseillait déjà amicalement Alex Alice sur le Château des étoiles. Etienne Jung non plus puisqu'ils ont été choisis par Alex Alice pour reprendre le flambeau sur ce spin-off ! Ce qui explique probablement à quel point ils se sont immergés dans cet univers pour le prolonger, en l'adaptant, en l'améliorant même parfois, mais surtout en l'interprétant sans jamais le dénaturer. Alors juste merci, merci aux auteurs, merci aux éditeurs, je me suis régalé. Certains y trouveront probablement à redire, mais quand on vous sert une madeleine de proust, il faut simplement fermer les yeux, humer et savourer d'y croquer dedans à pleine dents. Encore !
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Titre de l'album : Les chimères de Vénus - Tome 1 Scenariste de l'album : Alain Ayrolles Dessinateur de l'album : Etienne Jung Coloriste : Etienne Jung Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : 1873, les vaisseaux des puissances terrestres s’élancent dans l’éther pour conquérir les planètes du système solaire. L’actrice Hélène Martin débarque sur Vénus, monde sauvage couvert de brume, à la recherche de son fiancé, un poète évadé des bagnes de Napoléon III. Poursuivie par l’inquiétant duc de Chouvigny, entraînée dans la rivalité des empires, Hélène s’aventurera à travers des jungles infestées de dinosaures et sur des océans déchaînés jusqu’aux confins de l’astre, où se dressent les vestiges d’une mystérieuse civilisation. Critique : C'est peu dire que j'attendais ce spin-off du Chateau des étoiles au tournant. Rendez-vous compte, la série mère commence à ronronner un petit peu, et voici que Rue de Sèvres nous propose un spin-off, avec un autre duo de scénariste/dessinateur aux manettes et sans l'immense Alex Alice. Inquiétant donc. Après enquête, quand le nom d'Alain Ayroles est sorti, la surprise a été de taille, c'est un scénariste et un conteur de l'imaginaire que j'adore depuis son fabuleux De cape et de crocs. Récemment il avait d'ailleurs démontré une fois de plus sa maestria des récits d'aventures sur le tonitruant Indes Fourbes. Restait la touche graphique, et je vous avoue que le nom d'Etienne Jung m'était complètement inconnu. A priori d'ailleurs je n'étais clairement pas emballé par le dessin, le trait, le travail à la gouache.... C'était compliqué comme transition vu l'adoration que je porte au graphisme d'Alex Alice. C'est donc fort de ces attentes et de ces doutes que je me suis lancé à l'assaut de ce premier tome de ce nouveau triptyque prenant place dans l'univers déjà bien établi du Château des étoiles. ... Point de suspens : je l'ai dévoré. Une claque. J'ai replongé direct en enfance/adolescence quand j'ai commencé à lire Jules Vernes, L'île au trésor, Alexandre Dumas. L'aventure, la vraie, la belle, celle qui fait voyager les coeurs, les âmes et qui nous ouvre les portes de l'imaginaire. Celle qui prend immédiatement corps sous les traits de plume virtuose des dialogues et situations d'Alain Ayroles. Quel génie ! En un album il m'a fait oublier les griefs que je pouvais avoir sur cette série. Quand au travail d'Etienne Jung, si d'un point de vue critique je préfèrerais toujours la technique d'Alex Alice, nul besoin de faire la fine bouche pour autant, c'est extraordinaire. Extraordinaire car le dessin est au diapason du récit tout simplement. En lisant le dossier de presse, on se rend compte qu'Alain Ayroles n'a pas du tout débarqué de nulle part, puisqu'il conseillait déjà amicalement Alex Alice sur le Château des étoiles. Etienne Jung non plus puisqu'ils ont été choisis par Alex Alice pour reprendre le flambeau sur ce spin-off ! Ce qui explique probablement à quel point ils se sont immergés dans cet univers pour le prolonger, en l'adaptant, en l'améliorant même parfois, mais surtout en l'interprétant sans jamais le dénaturer. Alors juste merci, merci aux auteurs, merci aux éditeurs, je me suis régalé. Certains y trouveront probablement à redire, mais quand on vous sert une madeleine de proust, il faut simplement fermer les yeux, humer et savourer d'y croquer dedans à pleine dents. Encore ! Autres infos : Quand Jules Vernes croise Cyrano... Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-chimeres-de-venus-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Le château des étoiles - tome 6 - L'exposition interplanétaire de 1875
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Titre de l'album : Le château des étoiles - tome 6 - L'exposition interplanétaire de 1875 Scenariste de l'album : Alex Alice Dessinateur de l'album : Alex Alice Coloriste : Alex Alice Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Après avoir visité la Lune et Mars, Les Chevaliers de l’Ether semblent tristement cloués au sol depuis l’échec de leur tentative visant à convaincre l’Empereur Napoléon III de secourir les Martiaux. Le jeune Séraphin a été jeté en prison, et la Princesse de Mars est détenue pour être exhibée lors de l’Exposition Interplanétaire qui doit s’ouvrir à Paris, le 25 avril 1875 en présence de leurs Majestés les Empereurs de France et d’Allemagne. Afin de pousser les dirigeants du monde à dénoncer les crimes commis par la Prusse sur Mars, nos héros vont donc devoir libérer la princesse, ou tout au moins ses fabuleux pouvoirs mentaux. Et ainsi, au nom de la concorde entre les peuples, Hans, Sophie et Séraphin, aidés de Loïc, du capitaine Schneidig et de la journaliste Jocaste Daumier n’ont plus le choix : ils doivent braquer l’Exposition ! Mais à quel prix ? Critique : Ne me demandez pas d'âtre impartial avec ce chateau des étoiles. C'est impossible pour moi tant c'est en BD ce que j'ai tant aimé lire adolescent en livre. De l'Aventure, du rêve, de l'exploration, et de la poséie à chaque page, véritable tendresse d'Alex Alice pour ses personnages, secondaires comme principaux, jamais caricaturaux, toujours fins et porteurs d'émotions humaines magnifiquement retranscrites. Si à cela vous ajoutez des graphismes éthérées, des visages d'une rare expressivité, et des paysages à couper le souffle, ça commence à être dur de faire la fine bouche quand même... Niveau scénario on se retrouve avec une véritable fin de cycle, ouvrant autant de nouvelles portes qu'elle n'en ferme, et nous donnant des perspectives d'infini tant dans le recoupement à venir avec les chimères de Vénus que dans les possibilités d'évolution de l'histoire. Du grand Art qui j'espère ne se perdra pas dans cet océan de possible. Mais avec M. Ayrolles au scénario et M. Alice qui continue de contribuer à son oeuvre qui serait véritablement inquiet ? Pour ceux qui veulent replonger dans l'imaginaire de l'enfance à portée des adultes, venez rire, sourire, espérer, pleurer parfois mais surtout voyager et prendre des risques avec ces chevaliers de l'Ether, de moins en moins enfants au fil de la route les menant vers l'infini et l'âge adulte. Cet article dithyrambique au possible ne masquera pas une chose qui m'apparait désormais comme évidente : je crois que malgré les Blacksad, les Elecboy, les Spioru, cette BD était bien celle que j'attendais le plus de cette fin d'année. Oui, oui. Bravo et chapeau bas l'artiste ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-chateau-des-etoiles-tome-6?ref=44 Voir la totalité de enregistrement- 9 réponses
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Ne me demandez pas d'âtre impartial avec ce chateau des étoiles. C'est impossible pour moi tant c'est en BD ce que j'ai tant aimé lire adolescent en livre. De l'Aventure, du rêve, de l'exploration, et de la poséie à chaque page, véritable tendresse d'Alex Alice pour ses personnages, secondaires comme principaux, jamais caricaturaux, toujours fins et porteurs d'émotions humaines magnifiquement retranscrites. Si à cela vous ajoutez des graphismes éthérées, des visages d'une rare expressivité, et des paysages à couper le souffle, ça commence à être dur de faire la fine bouche quand même... Niveau scénario on se retrouve avec une véritable fin de cycle, ouvrant autant de nouvelles portes qu'elle n'en ferme, et nous donnant des perspectives d'infini tant dans le recoupement à venir avec les chimères de Vénus que dans les possibilités d'évolution de l'histoire. Du grand Art qui j'espère ne se perdra pas dans cet océan de possible. Mais avec M. Ayrolles au scénario et M. Alice qui continue de contribuer à son oeuvre qui serait véritablement inquiet ? Pour ceux qui veulent replonger dans l'imaginaire de l'enfance à portée des adultes, venez rire, sourire, espérer, pleurer parfois mais surtout voyager et prendre des risques avec ces chevaliers de l'Ether, de moins en moins enfants au fil de la route les menant vers l'infini et l'âge adulte. Cet article dithyrambique au possible ne masquera pas une chose qui m'apparait désormais comme évidente : je crois que malgré les Blacksad, les Elecboy, les Spioru, cette BD était bien celle que j'attendais le plus de cette fin d'année. Oui, oui. Bravo et chapeau bas l'artiste !
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Décidément, l'actualité du scénariste du Convoyeur est chargée en ce moment puisqu'après la conclusion de son excellent diptyque Psykoparis sortie toute récemment et que j'avais déjà adoré, voici la sortie du non moins attendu tome 2 du Convoyeur, l'une des nouvelles séries qui nous avait le plus impressionné l'année dernière. Rien que ça. Alors si je vous dis qu'en plus M. Armand, le dessinateur est aussi l'homme derrière les excellentissimes Sykes et Texas Jack, et qu'on a là une superbe aventure de post apo, encore plus ambitieuse qu'entrevue dans le tome 1, je vous avoue que je vais avoir du mal à garder ma mesure. Commençons par les bémols : la partie graphique est excellente encore une fois, mais je trouve Le Convoyeur un léger cran en dessous de Sykes en terme d'effet Waouh. Rien de gênant, cette série se plaçant de toute façon en haut des sorties du genre graphiquement. Les couleurs sont belles, l'action est fluide, les découpages soignés, et les personnages aisément identifiables. Et c'est tout pour les bémols. Oui j'ai adoré tout le reste. L'histoire m'a plu. J'ai aimé qu'elle prenne encore plus d'ampleur, et que l'on ai immédiatement envie de relire le premier tome une fois le second bouclé. J'ai aimé l'évolution des personnages. J'ai aimé que l'on soit finalement bousculés dans ce que l'on croyait avoir compris. L'univers présenté est toujours plus fascinant, et je n'ai finalement qu'une hâte : La suite vite !
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Titre de l'album : Le convoyeur - Tome 2 - La cité des mille flèches Scenariste de l'album : Tristan Roulot Dessinateur de l'album : Dimitri Armand Coloriste : Dimitri Armand Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : De retour d'une de ses missions, le Convoyeur est attaqué par surprise par la mystérieuse Chasseresse. Il sort vainqueur de l'affrontement, mais renonce à achever son adversaire. Les deux ennemis se croisent à nouveau à la cour du Duc d'Arcasso, où cruauté et dépravation règnent en maîtres. Face à un mal qui les dépasse, Convoyeur et Chasseresse seront-ils capables de s'allier ? Critique : Décidément, l'actualité du scénariste du Convoyeur est chargée en ce moment puisqu'après la conclusion de son excellent diptyque Psykoparis sortie toute récemment et que j'avais déjà adoré, voici la sortie du non moins attendu tome 2 du Convoyeur, l'une des nouvelles séries qui nous avait le plus impressionné l'année dernière. Rien que ça. Alors si je vous dis qu'en plus M. Armand, le dessinateur est aussi l'homme derrière les excellentissimes Sykes et Texas Jack, et qu'on a là une superbe aventure de post apo, encore plus ambitieuse qu'entrevue dans le tome 1, je vous avoue que je vais avoir du mal à garder ma mesure. Commençons par les bémols : la partie graphique est excellente encore une fois, mais je trouve Le Convoyeur un léger cran en dessous de Sykes en terme d'effet Waouh. Rien de gênant, cette série se plaçant de toute façon en haut des sorties du genre graphiquement. Les couleurs sont belles, l'action est fluide, les découpages soignés, et les personnages aisément identifiables. Et c'est tout pour les bémols. Oui j'ai adoré tout le reste. L'histoire m'a plu. J'ai aimé qu'elle prenne encore plus d'ampleur, et que l'on ai immédiatement envie de relire le premier tome une fois le second bouclé. J'ai aimé l'évolution des personnages. J'ai aimé que l'on soit finalement bousculés dans ce que l'on croyait avoir compris. L'univers présenté est toujours plus fascinant, et je n'ai finalement qu'une hâte : La suite vite ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-convoyeur-tome-2-la-cite-des-mille-fleches?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Légende - Tome 9 - Renouveau Scenariste de l'album : Ange Dessinateur de l'album : Stéphane Collignon Coloriste : Natalia Marques Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Tristan de Halsbourg a occis l'Empereur du Danemark pour mettre le jeune Abel sur le trône. La guerre est terminée. Hélas, quelque part dans le monde, un volcan explose, les cendres obscurcissent le ciel et le froid s'abat. Or le froid, c'est la famine, la révolte. Ce sont tous les principes de Tristan, des Halsbourg - qui s'écroulent, alors qu'un nouveau monde est en train de naître... Critique : Ce tome 9 de Légende ressemble à s'y méprendre à une conclusion de la série. Je ne sais pas si ils relanceront un nouveau cycle mais celui-ci se termine de manière cohérente, incitant d'ailleurs à de petites réflexions bienvenues. C'est assez agréable sur une série de ce type. Je n'ai lu que le pdf de cet album mais je dois avouer que j'ai par contre été un peu déçu graphiquement puisque je l'ai trouvé un cran en deçà du reste de la série. Cela est aussi probablement du à la piètre qualité de lecture au format numérique. Ceci étant dit, passer après Swolf n'est guère évident, et cela n'enlève rien à la qualité globale de la bd. On sent toutefois que, au scénario comme aux crayons il a bien fallut faire évoluer la série avec les changements d'auteur. Malgré un contenu peut être plus mature et une histoire moins héroïque quoique plus remplie d'humains, ce second cycle aura marqué un réel essoufflement de mon intérêt pour cette série. Il n'en reste pas moins que Légende est une série Médiévale (Fantastique simplement sur le premier cycle) de qualité, qui gagne a être connue. Et que le travail de Stéphane Collignon mérite d'être revu en dehors du cadre laissé par un auteur créateur de série différent. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/legende-tome-9-renouveau?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Contre toute attente, j'avais beaucoup apprécié le premier tome du deuxième reboot des aventures de Bob Morane. Au scénario de cette suite, on retrouve Christophe Bec associé à Éric Corbeyran qui font des merveilles en proposant de l'action, de l'aventure, du fantastique avec un vortex permettant un voyage temporel aux héros et au final on passe un bon moment de lecture sans prise de tête. Je lis cette série comme je regarde un bon film de série B (ou voir Z), les dialogues sont clichés mais certainement en hommage à la série d'origine, d’ailleurs les auteurs ressortent quelques personnages clés et le côté vieillot assumé est une réussite en tout point. Au niveau des planches, Paolo Grella nous en met plein la vue avec des dinosaures, des paysages magnifiques, surtout sur la fin de l'album. La couvertures et les dessins intérieurs sont dans l’esprit de Bob Morane. Chaque tome termine l’histoire en cours avec un fil conducteur reliant tous les albums comme vous pourrez vous en apercevoir à la fin de ce deuxième tome.
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Titre de l'album : Bob Morane tome 2 - Les prisonniers du temps Scenariste de l'album : Christophe Bec & Éric Corbeyran Dessinateur de l'album : Paolo Grella Coloriste : Facio & Sébastien Gérard Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Un vortex temporel en formation à la fin de la période crétacé, et dont l'autre extrémité se situe à notre époque, est repéré par les équipes de la Space Branch. Bob Morane et ses alliés s'y engouffrent afin de comprendre l'origine de ce phénomène potentiellement catastrophique. Critique : Contre toute attente, j'avais beaucoup apprécié le premier tome du deuxième reboot des aventures de Bob Morane. Au scénario de cette suite, on retrouve Christophe Bec associé à Éric Corbeyran qui font des merveilles en proposant de l'action, de l'aventure, du fantastique avec un vortex permettant un voyage temporel aux héros et au final on passe un bon moment de lecture sans prise de tête. Je lis cette série comme je regarde un bon film de série B (ou voir Z), les dialogues sont clichés mais certainement en hommage à la série d'origine, d’ailleurs les auteurs ressortent quelques personnages clés et le côté vieillot assumé est une réussite en tout point. Au niveau des planches, Paolo Grella nous en met plein la vue avec des dinosaures, des paysages magnifiques, surtout sur la fin de l'album. La couvertures et les dessins intérieurs sont dans l’esprit de Bob Morane. Chaque tome termine l’histoire en cours avec un fil conducteur reliant tous les albums comme vous pourrez vous en apercevoir à la fin de ce deuxième tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bob-morane-tome-2-les-prisonniers-du-temps?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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David Boriau , auteur de nombreuses séries ado à succès comme Obscurcia ou Holowatch , s'associe à une nouvelle tête des éditions Jungle : Anne-Sophie Doucet , nom d'artiste : Soann . Le trait assez numérique et épuré convient parfaitement pour le public jeune auquel s'adresse cette histoire . Le travail des couleurs est saisissant dans les cases "marines" , il en va de même pour la lumière très présente tout au long du récit . C'est donc une copie très propre au sujet du dessin que nous livre cette jeune artiste autodidacte , très engagée sur des projets graphiques de la ville de Nantes . On comprend aisément qu'une histoire "maritime" emprunt d'un soupçon de fantastique l'ait convaincue de se lancer dans le 9ème art . David Boriau , scénariste chevronné nous propose une chasse au trésor archéologique et dépeint une relation père-fille assez ancrée dans la vie actuelle . En effet les parents sont séparés , et entre les sources d'amusement avec son père , et un certain rappel à l'ordre de sa mère , elle même garde-côte , notre jeune héroïne a bien du mal à trouver ses repères . Tout en posant un regard neuf sur notre société avec un déplacement des rôles d'autorité , ainsi qu'une adolescente aux cheveux courts très androgyne , les auteurs mettent l'accent sur une chose qui ne change pas : la nécessité de dialoguer avec ses parents . En effet , cette quête au "trésor" servira surtout à renouer des liens et se faire confiance ; et la présence de cet être surnaturel , ce fantôme des mers tient certainement lieu d'ami imaginaire que les enfants se créent lorsqu'ils rencontrent des difficultés . Quête identitaire , apprentissage de la vie , n'est ce pas là le chemin qu'empruntent nos enfants ? Une bien belle histoire familiale et d'amitié , qui n'a rien à voir avec la petite sirène 🙂 .
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Titre de l'album : Ma vague Scenariste de l'album : David Boriau Dessinateur de l'album : Soann Coloriste : Soann Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Nellie, 13 ans, vit au bord de la mer. Elle est proche de son père avec qui elle partage une passion pour la plongée et les fouilles archéologiques. Adolescente rebelle, elle souffre d'une grande sensibilité émotionnelle, et a assez peu d'amis de son âge. Lors d'une sortie en mer, alors qu'une tempête fait rage, Nellie fait la rencontre d'un être surnaturel. Se noue une relation magique, parfois incontrôlable... Critique : David Boriau , auteur de nombreuses séries ado à succès comme Obscurcia ou Holowatch , s'associe à une nouvelle tête des éditions Jungle : Anne-Sophie Doucet , nom d'artiste : Soann . Le trait assez numérique et épuré convient parfaitement pour le public jeune auquel s'adresse cette histoire . Le travail des couleurs est saisissant dans les cases "marines" , il en va de même pour la lumière très présente tout au long du récit . C'est donc une copie très propre au sujet du dessin que nous livre cette jeune artiste autodidacte , très engagée sur des projets graphiques de la ville de Nantes . On comprend aisément qu'une histoire "maritime" emprunt d'un soupçon de fantastique l'ait convaincue de se lancer dans le 9ème art . David Boriau , scénariste chevronné nous propose une chasse au trésor archéologique et dépeint une relation père-fille assez ancrée dans la vie actuelle . En effet les parents sont séparés , et entre les sources d'amusement avec son père , et un certain rappel à l'ordre de sa mère , elle même garde-côte , notre jeune héroïne a bien du mal à trouver ses repères . Tout en posant un regard neuf sur notre société avec un déplacement des rôles d'autorité , ainsi qu'une adolescente aux cheveux courts très androgyne , les auteurs mettent l'accent sur une chose qui ne change pas : la nécessité de dialoguer avec ses parents . En effet , cette quête au "trésor" servira surtout à renouer des liens et se faire confiance ; et la présence de cet être surnaturel , ce fantôme des mers tient certainement lieu d'ami imaginaire que les enfants se créent lorsqu'ils rencontrent des difficultés . Quête identitaire , apprentissage de la vie , n'est ce pas là le chemin qu'empruntent nos enfants ? Une bien belle histoire familiale et d'amitié , qui n'a rien à voir avec la petite sirène 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ma-vague/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Un putain de salopard - Tome 3 - Guajeraï Scenariste de l'album : Régis Loisel Dessinateur de l'album : Olivier Pont Coloriste : François Lapierre Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Alors que Max et le manchot sont à la recherche de Baïa, en fuite à travers la jungle avec le capitaine Rego, ceux-ci sont eux-mêmes poursuivis par les hommes du chef du camp de travailleurs, Hermann, qui cherche à faire la lumière autour de la mort de sa fille. Les course-poursuites se croisent et se multiplient dans la jungle luxuriante mais toujours plus dangereuse. Sans compter que Max et le manchot - autrement dit le fils et le père - partagent désormais un autre secret : le trésor retrouvé dans l'épave de l'avion dans lequel la fille d'Hermann trouva la mort et que le manchot pilotait. Critique : Ce putain de salopard est l'une des séries de bd dontj'attends chaque prochain tome avec impatience. Le bon mélange de mystère, d'aventure, et d'univers à découvrir qui me plait, servie par le trait chaud et plein d'empathie d'Olivier Pont. Les couleurs de François Lapierre complète avec brio l'excellence de la mise en scène et en lumière de cette Amazonie des années 70. Régis Loisel ne nous fait cependant pas de cadeaux avec son scénario, livrant nos héros qui tentent de surnager aux coups du sorts et aux bassesses humaines. Il n'en oublie pas pour autant d'esquisser à travers des détails ses personnages secondaires, les rendant détestables ou attachants avec la complicité d'Olivier Pont. Mais quels qu'ils soient on y reconnait bien là des humains, et en cela c'est une réussite. C'est de la superbe BD d'aventure, et même si ce tome est peut être un poil moins fou que les précédents, le tout est d'une belle cohérence, et c'est avec plaisir que l'on continuera à suivre cette série ô combien attachante. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-putain-de-salopard-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Les passagers du vent tome 9 - Le sang des cerises II Scenariste de l'album : François Bourgeon Dessinateur de l'album : François Bourgeon Coloriste : François Bourgeon Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Après avoir vengé Klervi, blessée d'un coup de couteau par son ancien souteneur, Zabo décide de l'emmener loin de Paris. Au cours du voyage en train qui les conduit en Bretagne, Zabo confie à sa protégée les traumatismes qu'elle a subis durant la Semaine sanglante jusqu'à sa déportation en Nouvelle-Calédonie en compagnie de Louise Michel et Henri Rochefort, deux figures de la Commune de Paris... Critique : Il aura fallu une quarantaine d'années à François Bourgeon pour écrire et réaliser l'intégralité de sa série historique avec des femmes au premiers plans. La série est composée de neuf albums sur trois cycles, le premier est centré autour du personnage d'Isabeau de Marnaye sur un bateau en direction des Amériques. Le second cycle nous présentait Zabo l'arrière-petite-fille d'Isa et le dernier cycle se déroule à Paris et présente Klervi, une jeune bretonne proche de Zabo alors âgée de 40 ans. Pour la conclusion, Bourgeon nous offre un album double par sa pagination importante. Dans ce final, on retrouve Zabo qui va raconter son histoire à Klervi dans un train depuis les événements de la Commune de Paris, pour ensuite se poursuivre à sa déportation en nouvelle Calédonie condamnés par le conseil de guerre. On croise Louise Michel comme figure historique et d'autres anciens communards. Les dessins de Bourgeon reste fidèle au style de l'auteur avec des planches proche de peinture en tableaux pour dépeindre un fait historique. Les visages des personnages semblent parfois figés dans des positions étranges avec des visages avec les yeux fermés. Les lecteurs de la première heure seront heureux de pouvoir conclure cette série historique phare dans le monde de la bande dessinée. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-passagers-du-vent-tome-9-le-sang-des-cerises-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Il aura fallu une quarantaine d'années à François Bourgeon pour écrire et réaliser l'intégralité de sa série historique avec des femmes au premiers plans. La série est composée de neuf albums sur trois cycles, le premier est centré autour du personnage d'Isabeau de Marnaye sur un bateau en direction des Amériques. Le second cycle nous présentait Zabo l'arrière-petite-fille d'Isa et le dernier cycle se déroule à Paris et présente Klervi, une jeune bretonne proche de Zabo alors âgée de 40 ans. Pour la conclusion, Bourgeon nous offre un album double par sa pagination importante. Dans ce final, on retrouve Zabo qui va raconter son histoire à Klervi dans un train depuis les événements de la Commune de Paris, pour ensuite se poursuivre à sa déportation en nouvelle Calédonie condamnés par le conseil de guerre. On croise Louise Michel comme figure historique et d'autres anciens communards. Les dessins de Bourgeon reste fidèle au style de l'auteur avec des planches proche de peinture en tableaux pour dépeindre un fait historique. Les visages des personnages semblent parfois figés dans des positions étranges avec des visages avec les yeux fermés. Les lecteurs de la première heure seront heureux de pouvoir conclure cette série historique phare dans le monde de la bande dessinée.
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Fin de cycle pour le premier manga de Senchiro, auteur faisant partie de la génération d'auteur de manga français qui sont en pleine bourre. Alors avant toute chose, je dis fin de cycle, car j'espère vraiment que l'univers de Sweet Konkrete va perdurer. Car Senchiro a annoncé ce tome 3 comme la fin de l'histoire. De mon coté, j'espère sincèrement que les ventes seront au rendez-vous pour nous donner des nouvelles de notre trio de héros. Car ce tome 3 donne envie de plus. Senchiro a fait un gros travaille explicatif dans ce manga pour nous permettre de ne pas être frustré en cas d'arrêt de la série. Je dirais même que c'est presque un peu trop. Certaines pages sont remplies d'explication, plus en mode Black et Mortimer qu'en mode Black Clover. On imagine, en lisant ce tome 3, qu'un quatrième tome n'aurait pas fait injure à l'histoire. En effet, Snechiro prend le temps de parcourir tout ce qu'il avait lancé et de clôturer toutes les lignes d'histoires. Que ce soit le pistolet, les oiseaux, le père d Asa, Kenotte, la magie..... tout est expliqué.... mais, cela fait donc beaucoup d'explications à caser dans un seul manga. Reste que Senchiro l'a fait et bien fait pour nous livrer une série, en trois tomes, super innovante, vivante et aux personnages attachants. Tout ce qui donne envie de revenir dans cet univers !
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Titre de l'album : Sweet konkrete t3 (Fin de cycle) Scenariste de l'album : Senchiro Dessinateur de l'album : Senchiro Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Dans la mégalopole de Cielazur, pour préserver les apparences, la vérité est parfois étouffée. Asa, une jeune policière éprise de justice, voit sa curiosité piquée lorsqu'elle découvre l'arme de service de son défunt père avec un étrange symbole gravé sur le canon... Au fil de ses recherches, Asa comprend que pour découvrir la vérité sur le mystère qui entoure la mort de son père, elle devra se rendre à la Citadelle : un mystérieux ghetto où règne le crime et où les lois de la nature ne semblent pas s'appliquer. Critique : Fin de cycle pour le premier manga de Senchiro, auteur faisant partie de la génération d'auteur de manga français qui sont en pleine bourre. Alors avant toute chose, je dis fin de cycle, car j'espère vraiment que l'univers de Sweet Konkrete va perdurer. Car Senchiro a annoncé ce tome 3 comme la fin de l'histoire. De mon coté, j'espère sincèrement que les ventes seront au rendez-vous pour nous donner des nouvelles de notre trio de héros. Car ce tome 3 donne envie de plus. Senchiro a fait un gros travaille explicatif dans ce manga pour nous permettre de ne pas être frustré en cas d'arrêt de la série. Je dirais même que c'est presque un peu trop. Certaines pages sont remplies d'explication, plus en mode Black et Mortimer qu'en mode Black Clover. On imagine, en lisant ce tome 3, qu'un quatrième tome n'aurait pas fait injure à l'histoire. En effet, Snechiro prend le temps de parcourir tout ce qu'il avait lancé et de clôturer toutes les lignes d'histoires. Que ce soit le pistolet, les oiseaux, le père d Asa, Kenotte, la magie..... tout est expliqué.... mais, cela fait donc beaucoup d'explications à caser dans un seul manga. Reste que Senchiro l'a fait et bien fait pour nous livrer une série, en trois tomes, super innovante, vivante et aux personnages attachants. Tout ce qui donne envie de revenir dans cet univers ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sweet-konkrete-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Thorgal - Tome 40 - Tupilaks Scenariste de l'album : Yann Dessinateur de l'album : Fred Vignaux Coloriste : Gaétan Geroges Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : De retour dans le vaisseau de ses origines, Thorgal doit affronter Néokora, une intelligence artificielle déterminée à restaurer le règne atlante... Critique : Je l'avais annoncé au tome 39, les auteurs avaient là une occasion assez unique de clôturer très proprement les aventures de Thorgal, et pour moi le contrat est rempli. Beaucoup beaucoup de réponses sont apportées dans ce tome, et je pense sincèrement que même les plus irréductibles des fans de Thorgal y trouveront globalement leur compte. C'est propre, c'est bien, et ils ne saccagent rien de l'héritage laissé par 39 tomes de cette immense saga. La part science fiction est bien traitée, et la part laissée au fantastique reste bien présente. Côté dessin, Fred Vignaux s'en sort une nouvelle fois très bien, ses traits étant en plus bien mis en couleurs par Gaetan Georges afin de mieux nous retranscrire les ambiances. Le Lombard décidera-t-il une pose dans les aventures de Thorgal ? Je ne sais le dire tant tout est possible à la fin de cet album. Ce qui est sur c'est que Le Lombard va prolonger ses aventures sous un autre angle au travers de leur nouvelle série Thorgal Saga et ses auteurs invités à donner leur vision de la saga thorgal en un one shot... Dans tous les cas, les amateurs de la série auraient bien tord de passer à côté de ce tome 40. A noter pour les amateurs, et je sais qu'il y en a que le jeux de société Thorgal le pays de Qâ en coopératif pour 1 à 4 joueurs arrive dans le même temps... Hâte d'affronter Ogotaï ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thorgal-tome-40-tupilaks?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Je l'avais annoncé au tome 39, les auteurs avaient là une occasion assez unique de clôturer très proprement les aventures de Thorgal, et pour moi le contrat est rempli. Beaucoup beaucoup de réponses sont apportées dans ce tome, et je pense sincèrement que même les plus irréductibles des fans de Thorgal y trouveront globalement leur compte. C'est propre, c'est bien, et ils ne saccagent rien de l'héritage laissé par 39 tomes de cette immense saga. La part science fiction est bien traitée, et la part laissée au fantastique reste bien présente. Côté dessin, Fred Vignaux s'en sort une nouvelle fois très bien, ses traits étant en plus bien mis en couleurs par Gaetan Georges afin de mieux nous retranscrire les ambiances. Le Lombard décidera-t-il une pose dans les aventures de Thorgal ? Je ne sais le dire tant tout est possible à la fin de cet album. Ce qui est sur c'est que Le Lombard va prolonger ses aventures sous un autre angle au travers de leur nouvelle série Thorgal Saga et ses auteurs invités à donner leur vision de la saga thorgal en un one shot... Dans tous les cas, les amateurs de la série auraient bien tord de passer à côté de ce tome 40. A noter pour les amateurs, et je sais qu'il y en a que le jeux de société Thorgal le pays de Qâ en coopératif pour 1 à 4 joueurs arrive dans le même temps... Hâte d'affronter Ogotaï !