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  1. Titre de l'album : Patty télépathe tome 1 - On ne peut rien lui cacher Scenariste de l'album : Lewis Trondheim Dessinateur de l'album : Lewis Trondheim Coloriste : Lewis Trondheim Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Patty est une petite fille comme les autres... sauf qu'elle peut lire dans les pensées. Pratique pour les interros à l'école, mais dangereux, car personne ne doit deviner son super pouvoir. Sinon, qui sait ce qui pourrait lui arriver ? La nouvelle série de Lewis Trondheim Lewis Trondheim, auteur de la série Donjon (Delcourt) et, chez Bayard jeunesse, de Chihuahua avec Nob, Jousselin et Obion, revient en solo pour une nouvelle série jeunesse drôle et déjantée. Le fantasme de tous les enfants... et des grands Pouvoir lire dans les pensées, qui n'en a jamais rêvé ? Patty a cette chance, et c'est en effet parfois bien utile, notamment pour réussir les interros. Mais elle craint aussi que son pouvoir soit découvert, car alors, qui sait ce qui lui arriverait ? Elle va donc devoir faire très attention... Critique : On ne présente plus Lewis Trondheim, aimant aborder de nombreux sujets autant adultes que enfants sous le prisme de l'humour. Dans ce petit livre illustré sous forme de strips au format carré, il raconte la vie de Patty dotée d'un super pouvoir qui fera des envieux : lire les pensées des autres ! A travers des scènes de vie banales, il démontre qu'un tel pouvoir peut s'avérer autant bénéfique que problématique. Comment l'utiliser à bon escient tout en respectant l'intimité des gens ? Vu par le prisme d'une jeune fille cela revêt un autre angle et on jubile de la voir se poser mille et une questions et se retrouver dans certaines situations ubuesques. Des gags courts qui s'enchaînent avec un certain respect de la chronologie car sa vie familiale se livre aussi peu à peu. A partir de 7 ans mais le talent de l'auteur fait que l'on peut aisément le lire et l'apprécier jusqu'à 77 ans voire plus 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/patty-telepathe-tome-1-on-ne-peut-rien-lui-cacher/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. L'auteur complet Fred Bernard nous propose dans cet épais roman graphique une biographie détonante et touchante avec une légère dose d'humour bienveillant. Suite à une question (parmi tant d'autres 🙂 ) de son fils : "mais qui donc invente les dieux ? ", il décide de lui répondre par le biais d'une BD racontant l'histoire de l'humanité; mais pas que ! En respectant la chronologie, il débute donc par les premiers animaux sur terre, puis les hommes préhistoriques, l'antiquité, le moyen-âge et ainsi de suite jusqu'au présent. L'originalité du récit vient de ce système de chapitres liés aux grands tournants de l'espèce humaine, mais il ne l'aborde que sur deux pages, le reste est composé de sa vie personnelle cheminant aussi à travers les âges. Il revêt son avatar d'un costume représentant la période historique du chapitre et raconte les grands moments de sa jeunesse jusqu'à présent. Anecdotes scolaires, familiales, lieux de vie, copains, copines, où comment la grande histoire de l'humanité avance en parallèle avec la sienne. On rit, on pleure, on souffre, on revit aussi certaines scènes car on est toutes et tous passés par là et cela rend le récit d'autant plus attachant. Je précise bien sur certains moments, car il faut avouer qu'il a eu une vie bien chargée et jalonnée d'obstacles importants dont un représenté par une chute de 12m, mais je ne vous en dis pas plus 😉 . La partie graphique se veut pédagogique et au diapason des questions d'un enfant. Un trait simple, semi-réaliste, sans trop de détails tout en allant à l'essentiel. Les couleurs sont très réussies et apportent chaleur et gaieté au récit. On peut reprocher des pages chargées en revanche, avec de nombreux écrits voire paragraphes débordants sur les dessins. Un vrai roman graphique prenant son temps ainsi que celui du lecteur, mais pour de bons moments 🙂 . Une vie débutant au pied du vignoble bourguignon avec des noms de villages comme Savigny-les-Beaune, Pommard, ou encore Aloxe Corton, les plus grands vins blancs du monde, avouez qu'il y a pire ! Merci pour la balade Fred Bernard 🙂
  3. Titre de l'album : Nos héritages - Une histoire de nos révolutions racontée à mon fils Scenariste de l'album : Fred Bernard Dessinateur de l'album : Fred Bernard Coloriste : Fred Bernard Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : À travers un voyage dans l’espace et le temps, retraçant la naissance et les progrès de l’humanité – qu’ils soient techniques, moraux, spirituels ou juridiques – l’auteur entrelace son propre parcours de vie avec ses découvertes, ses joies et ses peines. Ce récit personnel et universel lui permet d’explorer les grandes questions que lui pose son fils : « Comment grandit-on ? », « À quoi sert la vie, papa ? » et « Est-ce que c’était mieux avant ? ». Critique : L'auteur complet Fred Bernard nous propose dans cet épais roman graphique une biographie détonante et touchante avec une légère dose d'humour bienveillant. Suite à une question (parmi tant d'autres 🙂 ) de son fils : "mais qui donc invente les dieux ? ", il décide de lui répondre par le biais d'une BD racontant l'histoire de l'humanité; mais pas que ! En respectant la chronologie, il débute donc par les premiers animaux sur terre, puis les hommes préhistoriques, l'antiquité, le moyen-âge et ainsi de suite jusqu'au présent. L'originalité du récit vient de ce système de chapitres liés aux grands tournants de l'espèce humaine, mais il ne l'aborde que sur deux pages, le reste est composé de sa vie personnelle cheminant aussi à travers les âges. Il revêt son avatar d'un costume représentant la période historique du chapitre et raconte les grands moments de sa jeunesse jusqu'à présent. Anecdotes scolaires, familiales, lieux de vie, copains, copines, où comment la grande histoire de l'humanité avance en parallèle avec la sienne. On rit, on pleure, on souffre, on revit aussi certaines scènes car on est toutes et tous passés par là et cela rend le récit d'autant plus attachant. Je précise bien sur certains moments, car il faut avouer qu'il a eu une vie bien chargée et jalonnée d'obstacles importants dont un représenté par une chute de 12m, mais je ne vous en dis pas plus 😉 . La partie graphique se veut pédagogique et au diapason des questions d'un enfant. Un trait simple, semi-réaliste, sans trop de détails tout en allant à l'essentiel. Les couleurs sont très réussies et apportent chaleur et gaieté au récit. On peut reprocher des pages chargées en revanche, avec de nombreux écrits voire paragraphes débordants sur les dessins. Un vrai roman graphique prenant son temps ainsi que celui du lecteur, mais pour de bons moments 🙂 . Une vie débutant au pied du vignoble bourguignon avec des noms de villages comme Savigny-les-Beaune, Pommard, ou encore Aloxe Corton, les plus grands vins blancs du monde, avouez qu'il y a pire ! Merci pour la balade Fred Bernard 🙂 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nos-heritages-une-histoire-de-nos-revolutions-racontee-a-mon-fils/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Un scénariste, Pierre-Roland Saint-Dizier et un océanographe en la personne d'Alex Dos Santos composent le récit de cette aventure bio-marine touchante et surprenante. En explorant le lien d'amitié se créant entre une jeune biologiste et une pieuvre, ils nous invitent à réfléchir sur le lien entre les animaux et l'homme. Mais aussi à découvrir ces animaux dotés de trois coeurs, neuf cerveaux et huit tentacules, ils s'avèrent être une espèce fascinante. Voir les protagonistes prendre à pleines mains les tentacules, les laisser se nouer autour de leur bras, j'ai été assez stupéfait de cette relation possible, moi qui trouvais les poulpes un peu rebutants, à part dans mon assiette 🙂 . Vous découvrirez au fil du récit cette "amitié" naissante entre Fred et Inky, mais aussi le travail en laboratoire de biologie marine, avec les expériences tentées, les relations entre collègues, les ambitions et envies de chacun, bref, tout un monde inconnu pour les non initiés. Sans termes techniques ou jargons scientifiques, le talent des deux scénaristes rend la lecture agréable, presque un feel good movie ! Il faut dire que le dessin tout en rondeur de Leyho aux influences Munuera, est agréable, les personnages sont reconnaissables et il parvient à dégager de l'émotion dans les regards, même ceux de la pieuvre Inky ! Une sympathique découverte de la section RamDam de l'éditeur Jungle.
  5. Titre de l'album : À quoi rêvent les pieuvres ? Scenariste de l'album : Pierre-Roland Saint-Dizier, Alex Dos Santo Dessinateur de l'album : Leyho Coloriste : Leyho Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Après une thèse de doctorat difficile, Fred est recrutée à la station biologique de Roscoff. Dans le cadre d'un programme visant à étudier l'intelligence des pieuvres, elle s'occupe d'Inky, nouvelle pensionnaire de l'aquarium. Le travail de Fred sera d'entrer en relation avec cette " extraterrestre " aux neuf cerveaux. Mais, au fil des expériences, Fred est peu à peu troublée par Inky et une relation étonnante se noue entre elles. Alors que chacune aspire à la liberté, cette rencontre inattendue pourrait tout bouleverser. Critique : Un scénariste, Pierre-Roland Saint-Dizier et un océanographe en la personne d'Alex Dos Santos composent le récit de cette aventure bio-marine touchante et surprenante. En explorant le lien d'amitié se créant entre une jeune biologiste et une pieuvre, ils nous invitent à réfléchir sur le lien entre les animaux et l'homme. Mais aussi à découvrir ces animaux dotés de trois coeurs, neuf cerveaux et huit tentacules, ils s'avèrent être une espèce fascinante. Voir les protagonistes prendre à pleines mains les tentacules, les laisser se nouer autour de leur bras, j'ai été assez stupéfait de cette relation possible, moi qui trouvais les poulpes un peu rebutants, à part dans mon assiette 🙂 . Vous découvrirez au fil du récit cette "amitié" naissante entre Fred et Inky, mais aussi le travail en laboratoire de biologie marine, avec les expériences tentées, les relations entre collègues, les ambitions et envies de chacun, bref, tout un monde inconnu pour les non initiés. Sans termes techniques ou jargons scientifiques, le talent des deux scénaristes rend la lecture agréable, presque un feel good movie ! Il faut dire que le dessin tout en rondeur de Leyho aux influences Munuera, est agréable, les personnages sont reconnaissables et il parvient à dégager de l'émotion dans les regards, même ceux de la pieuvre Inky ! Une sympathique découverte de la section RamDam de l'éditeur Jungle. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/a-quoi-revent-les-pieuvres/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Titre de l'album : Thorgal Saga - Adieu Aaricia Scenariste de l'album : Robin Recht Dessinateur de l'album : Robin Recht Coloriste : Gaétan Georges Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Le temps est le plus cruel des dieux… Couronnée de cheveux blancs, Aaricia a rendu son dernier souffle. Au crépuscule de sa vie, écrasé par la douleur, Thorgal se voit proposer l'anneau d'Ouroboros par le perfide Nidhogg. Qu'il le mette à son doigt, et il pourra retourner dans son propre passé, et revoir sa bien-aimée. Qu'importe le prix à payer, il est des tentations auxquelles même le héros le plus pur ne peut résister… Critique : Ce Thorgal est un évènement. Ni plus ni moins, il me rappelle le Goldorak qui nous a estomaqué l'année dernière ou le Lucky Luke de Mathieu Bonhomme dans sa façon de jouer avec nos souvenirs et nos émotions de lecteurs d'une icône de la bd. Je ne pense pas que les éditeurs peuvent se contenter de simplement faire revoir leurs principales saga par des auteurs différents et talentueux, mais cela n'empêche pas cet exercice, quand il est réussi et rare, d'avoir une saveur toute particulière. C'est ici bien évidemment le cas. Ce premier opus de Thorgal Saga (soit la nouvelle série de Thorgal vus par un auteur différent) frappe très fort et je crois que la amateurs de la série seront bluffés par le résultat. Ceux qui ne la connaissent pas également, mais il y aura une différence de taille entre ces deux lecteurs aux souvenirs de lectures différents. L'appréhension du récit et de sa finalité sera je crois radicalement modifiée selon ce qu'on a lu des aventures de Thorgal. Pour ma part, en tant que fidèle et assez assidu lecteur de Thorgal, je vous avoue que cet opus m'a fait mal. J'ai eu mal à mon Thorgal, j'ai eu mal à mon héros, j'ai eu mal à mes souvenirs de jeunesse tant Robin Recht s'est échiné à le mettre dans une position où nous ressentons sa souffrance. Mais c'est ainsi que sont parfois faites les grandes bd, elles nous communiquent des émotions à travers leurs personnages, leurs drames et l'empathie qu'elle nous suscite, nous prennent aux tripes, et nous tordent nos certitudes dans tous les sens. A ce titre, cet Adieu Aaricia est, à l'image de sa couverture, sublime. Tout au long de cet opus, Robin Recht s'attelle à rapprocher un peu le héros de l'homme, ne lui ménageant rien de nos faiblesses et dilemmes sans jamais le salir. Graphiquement, Robin Recht livre en plus une véritable partition de maître, même si je suis plutôt content du travail effectué par Fred Vignaux sur les derniers tomes de la série mère Thorgal. Ici il prend juste ce qu'il faut de distance avec l'héritage de Rosinski pour nous en livrer une belle interprétation, fidèle sans chercher à copier. Pour les lecteurs connaisseurs, on n'est pas non plus sur son époustouflant Conan, qui livrait la part belle aux planches coups de poings. Ici l'héritage de la série n'est donc pas renié. J'ai souffert, notamment sur cette fin qui m'a scié les jambes à la lecture de ce Thorgal. Mais je remercie Robin Recht de nous avoir offert cela, car une chose est sûre, Adieu Aaricia marquera l'esprit de ses lecteurs. Et je souhaite un très bon courage aux auteurs qui bossent sur le prochain Thorgal Saga. Adieu Aaricia est un coup de maître, un hommage vibrant et intelligent, questionnant le héros et son humanité dans une aventure nordique prenante pour tout lecteur, et simplement passionnante et émouvante pour les habitués de la série. P.S : pour ceux qui ont lu mes chroniques sur les derniers Thorgal, vous connaissiez mon désir de voir cette série trouver une belle conclusion. Adieu Aaricia en est une magnifique. Autres infos : A ne manquer sous aucun prétexte. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thorgal-saga-tome-1-adieu-aaricia?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. alx23

    Jeanne et Cierges

    Titre de l'album : Jeanne et Cierges Scenariste de l'album : Karibou Dessinateur de l'album : Josselin Duparcmeur Coloriste : Josselin Duparcmeur Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Dieu n'en a que faire des Anglois ou du royaume de France et la Pucelle a tout compris de travers. Il s'incarne alors en lui-même, un vieil homme barbu (ce qui a le don de décevoir Jeanne qui s'attendait à un bel homme bien musclé) et décide d'accompagner la jeune fille dans son périple, avant tout pour tenter de tempérer son ardeur. Mais il se fera bien entendu dépasser par la ferveur de Jeanne… Critique : Avec Jeanne et Cierges, Karibou poursuit sa série humoristique centralisée autour d'une époque historique, après Salade César, Waterlose et Troie zéro. Dans ce tome, on suit le parcours de la célèbre Jeanne d'Arc guidée par les paroles de Dieu, même si ce dernier affirme ne jamais lui avoir parler. Il n'en faut pas moins à la pucelle pour partir libérer le royaume de France de ses envahisseurs. Dieu interpellé par cette adolescente va l'accompagner tout en essayant de la raisonner ainsi que toutes les personnes qu'elle croisera sur le chemin. Karibou détourne une fois de plus l'histoire avec beaucoup d'humour et dérision avec des histoires courtes sur une planche qui se suivent pendant le combat de Jeanne. La partie graphique est de qualité dans un style réaliste avec des cases bien détaillées pour le genre. Une fois de plus, le titre annonce la couleur de ce qui nous attend dans cet album. Si vous avez adorez les autres albums, vous ne serez pas surpris et passerez un agréable moment de lecture avec beaucoup de fous rires. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jeanne-et-cierges/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Titre de l'album : On ne parle pas de ces choses-là Scenariste de l'album : Marine Courtade Dessinateur de l'album : Alexandra Petit Coloriste : Alexandra Petit Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Le tabou des tabous. La journaliste Marine Courtade décortique les mécanismes de silence autour de l'inceste. Son terrain d'enquête ? Sa propre famille. Avec un savant mélange de rigueur et de dérision, elle s'embarque dans un tour de France audacieux afin de confronter un à un ses oncles et tantes avec la même question : pourquoi vous êtes-vous tu ? Critique : C'est un sacré chemin qu'a emprunté la journaliste Marine Courtade, pour délier les langues mais aussi et surtout pour elle ! Car elle a subi elle même ce type d'agression par son grand-père et elle s'expose à livre ouvert sur son parcours avec toutes les difficultés que cela procure. Faire face, se construire quand on est pas soutenue, voire pas reconnue victime car dans certaines familles (nombreuses) cela ne se dit pas ! Les apparences, le qu'en-dira-t-on, tout ceci prime sur le membre de la famille se livrant à ces exactions atroces et insupportables. Que de vies détruites par ce passé que les victimes oublient par le biais des mécanismes de défense chers à Freud, mais pas toujours ! D'autant qu'un jour les souvenirs reviennent et là.... Marine Courtade va donc se lancer dans une croisade familiale et interroger les membres de cette grande famille. Le temps a fait son oeuvre, le coupable est mort et enterré, certains savaient, d'autres supposaient ou se mettaient des oeillères ! Son cheminement jalonné de larmes sera cathartique mais pas uniquement pour elle, car en ouvrant à ciel ouvert cette boîte de Pandore, elle va retrouver un semblant de justice et ouvrir les yeux à tout le monde, voir à d'autres victimes du même prédateur ! Beaucoup d'émotions au fil des pages, la dernière discussion entre elle et son père est poignante ! Elle parvient littéralement à insérer le lecteur dans ses pensées, on réalise pleinement ce que peuvent vivre ces victimes d'incestes et autres viols. Le dessin doux et éclairé de Alexandra Petit illumine le récit, un exercice difficile lorsqu'on aborde un sujet aussi délicat. Elle donne de l'expressivité aux visages, aux corps et à leur tenue, sans dialogues ou mots, on saisit pleinement les sentiments des personnages. La fin est enrichie d'annexes portant sur les chiffres saisissants de viols sur enfants et le peu de poursuites visant les agresseurs, car "on ne parle pas de ces choses là" ... Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/on-ne-parle-pas-de-ces-choses-la/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Titre de l'album : Un putain de salopard - Tome 3 - Guajeraï Scenariste de l'album : Régis Loisel Dessinateur de l'album : Olivier Pont Coloriste : François Lapierre Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Alors que Max et le manchot sont à la recherche de Baïa, en fuite à travers la jungle avec le capitaine Rego, ceux-ci sont eux-mêmes poursuivis par les hommes du chef du camp de travailleurs, Hermann, qui cherche à faire la lumière autour de la mort de sa fille. Les course-poursuites se croisent et se multiplient dans la jungle luxuriante mais toujours plus dangereuse. Sans compter que Max et le manchot - autrement dit le fils et le père - partagent désormais un autre secret : le trésor retrouvé dans l'épave de l'avion dans lequel la fille d'Hermann trouva la mort et que le manchot pilotait. Critique : Ce putain de salopard est l'une des séries de bd dontj'attends chaque prochain tome avec impatience. Le bon mélange de mystère, d'aventure, et d'univers à découvrir qui me plait, servie par le trait chaud et plein d'empathie d'Olivier Pont. Les couleurs de François Lapierre complète avec brio l'excellence de la mise en scène et en lumière de cette Amazonie des années 70. Régis Loisel ne nous fait cependant pas de cadeaux avec son scénario, livrant nos héros qui tentent de surnager aux coups du sorts et aux bassesses humaines. Il n'en oublie pas pour autant d'esquisser à travers des détails ses personnages secondaires, les rendant détestables ou attachants avec la complicité d'Olivier Pont. Mais quels qu'ils soient on y reconnait bien là des humains, et en cela c'est une réussite. C'est de la superbe BD d'aventure, et même si ce tome est peut être un poil moins fou que les précédents, le tout est d'une belle cohérence, et c'est avec plaisir que l'on continuera à suivre cette série ô combien attachante. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-putain-de-salopard-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Titre de l'album : Le Roi des Fauves tome 1 - Hadarfell Scenariste de l'album : David Chauvel Dessinateur de l'album : Sylvain Guinebaud Coloriste : Sylvain Guinebaud Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Ivar, Oswald et Kaya sont amis depuis toujours. Alors que leur village meurt de faim et que le père d'Ivar tombe malade, ils décident d'aller braconner sur les terres du jarl... Mais sont pris sur le fait par son fils, accompagné de son maître d'armes. La rencontre tourne au drame et voilà notre trio devenu hors-la loi. Pour les trois amis, c'est le début d'un long voyage au bout d'eux-mêmes. Critique : David Chauvel l'auteur de l'excellente saga Les 5 Terres revient avec une adaptation en bande dessinée du roman d'Aurélie Wellenstein, récompensé de nombreux prix. Cette introduction nous emmène à une époque médiévale où trois amis d'enfance se retrouvent à braconner sur les terres de leur seigneur pour se nourrir durant l'hiver. A ce moment, l'histoire prend une tournure plus fantastique puisque les enfants vont être condamnés à être transformer en monstres sanguinaires pour servir leur seigneur afin de terroriser la population affamée. Chauvel réussi à nous entrainer avec ce trio courageux dans une aventure très prenante prévue en diptyque dont le deuxième tome est prévu pour septembre. Pour la partie graphique, Sylvain Guinebaud réalise des planches de grande qualité pour nous dépeindre cet univers sombre. Les scènes d'action sont très bien découpées et très rythmées. Les passages avec les débuts de transformations des personnages sont très inspirées surtout pour les déformations de visages. Ce premier tome le roi des fauves comment très fort et donne bien évidement envie de poursuivre la lecture. Cette lecture est une très bonne surprise que je recommande. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-roi-des-fauves-tome-1-hadarfell/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Kevin Nivek

    Cometa

    Titre de l'album : Cometa Scenariste de l'album : Élie Huault Dessinateur de l'album : Élie Huault Coloriste : Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Suivez la promenade poétique et contemplative d'un spationaute sur une planète étrange. Envoyé sur la planète Xo pour y récupérer un mystérieux artefact et enquêter sur le destin de son prédécesseur chargé de la même mission, un spationaute se retrouve coincé : la planète ne semble pas prête à accepter son départ... Défini comme un projet à mi-chemin entre illustration et bande dessinée, l'ouvrage suit le rythme de la marche, celui même de la troublante randonnée du personnage, et délaisse découpage frénétique au profit de la contemplation. Pour s'en sortir, notre personnage sera amené à sans cesse s'adapter à l'univers qui se présente à lui : mais n'est-ce pas un peu cela, finalement, voyager ? Les OVNI Métal Hurlant, c'est quoi ?Ces OVNI graphiques, issus de notre laboratoire créatif et chaotique Métal Hurlant. , sont des oeuvres originales d'auteurs repérés par le magazine pour leur travail remarquable et personnel, et à qui nous avons donné carte blanche.Cette collection volontairement éclectique est née de notre volonté éditoriale de renouer avec l'histoire des publications hallucinées et avant-gardistes des Humanoïdes Associés. Les univers artistiques uniques qui s'y expriment assèneront, nous l'espérons, une gifle esthétique et spirituelle aux lecteurs ! Critique : Second opus de la collection "OVNI Métal Hurlant" avec un artiste bien connu des lecteurs de la revue trimestrielle publiée aux Humanoïdes associés. Il semblait évident que ce talent allait percer avec son trait encré si particulier ! On reste dans le muet, seul le voyage compte, nul besoin d'onomatopées ou de bulles explicatives, lorsque la magie du dessin est là ! Le périple de ce spationaute tourne vite au métaphysique avec mutations, chrysalides et trips oniriques en tous genres. On comprend le cheminement mais on se perd avec lui dans les méandres de cette curieuse planète. On oscille entre BD d'aventure spatiale et illustrations artistiques, certaines planches sont assez incroyables, tout comme le découpage qui n'hésite pas à exploser le gaufrier. On peut voir aussi dans ce "chemin" une allégorie de la vie, avancer, s'adapter aux contraintes, murir et avancer toujours jusqu'à cette fin que l'on sent venir, logique in fine. Pari réussi pour cette oeuvre classée parmi les "OVNI", avec un dessin contemplatif et un récit au diapason. Le hic étant l'envie ou pas de se replonger dedans une fois le livre refermé ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cometa/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Titre de l'album : Il déserte - Georges ou la vie sauvage Scenariste de l'album : Antoine De Caunes Dessinateur de l'album : Xavier Coste Coloriste : Xavier Coste Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : 1962. Antoine, 8 ans, voit son père – Georges de Caunes – tout quitter et partir sur une île déserte, Eiao, située à mille lieues du premier être humain, pour y tenir une chronique quotidienne sur la vie d'un Robinson moderne. 2024. Antoine de Caunes, 72 ans, se rappelle son choc d'enfance et s'inspire des chroniques diffusées par son père et du journal intime que tenait alors ce dernier pour nous raconter une aventure hors du commun. Un récit intime qui mêle émotion, humour et réflexion sur les rapports père-fils. Critique : Je fais partis des gens qui se méfient des bandeaux rouges sur les BDs. Vous savez des bandeaux qui disent que l'auteur est super connu ou que c'est super bien. Encore plus quand la tête de prou de ce bandeau est une célébrité n'ayant rien à voir avec la BD. J'ai souvent peur de personnes connues qui pensent que le métier de scénaristes est facile et nous ivre une BD "facile" à vendre. Et bien je dois bien dire que ce n'est absolument pas le cas ici. Bon ok Antoine de Caunes s'est associé à un magicien, j'y reviendrai, mais il réussit quand même une brillante incursion dans le monde du documentaire en BD. Il réussit à nous plonger dans cette aventure, mais sans perdre de vue le côté du fils (lui) qui ne comprend pas et qui attend, n'ayant de nouvelles de son père que par la radio. Ce découpage entre la vie du père et les interrogations du fils rendent l'ensemble très humain et bien plus prenant qu'un simple documentaire. Si le scénario est bien construit, ce qui est marquant ici, c'est la maestria graphique de Xavier Coste. Chaque double planche est un tableau qui mériterait plus de place alors même que le format de la BD est grand. Chaque changement de couleur ou de style marque l'ambiance du moment sur l'ile ou chez Antoine via des niveaux de gris magnifiques. Les pages parlent d'elle-même. Elles nous emportent complètement et nous permet une transposition complète. On se croit sur l'ile. On vit les douleurs, les interrogations mais aussi les espérances de George comme rarement dans un documentaire. C'est surement le travail graphique le plus impressionnant qu'il m'ait été donné de lire depuis.... je ne me souviens plus Moi qui pensais m'ennuyer j'ai adoré Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/il-deserte-georges-ou-la-vie-sauvage?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Titre de l'album : Nyota et les surveillants des étoiles tome 2 Scenariste de l'album : Pierre Joly Dessinateur de l'album : Lucile Thibaudier Coloriste : Lucile Thibaudier Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Le rêve de Nyota est exaucé. Un uniforme flambant neuf, un vaisseau Rap-ACE, un droïde 1-6-PiD... Le voilà enfin Surveillant des étoiles ! Sa première assignation officielle ne se fait pas attendre : sur Ti-KL, la terre s'est mise à trembler frénétiquement. Quel mystère se cache donc dans ses sous-sols ? Une chose est sûre pour Nyota : l'amitié de son fidèle Jean-Michel et une bonne dose de folie ne seront pas de trop pour mener à bien cette nouvelle mission. Critique : Suite des aventures de Nyota notre apprenti surveillant des étoiles, qui justement se voit diplômé en tout début d'album ! Il va enfin pouvoir voyager de façon officielle et partir à l'aventure. Très vite, une planète est en proie à de curieux événements, elle tremble tout en perturbant son écosystème. Nyota qui va retrouver à cette occasion son ami Jean-Michel, enquête dans les entrailles de cette planète au doux sourire 😉 . Toujours des mystères et un rythme intensif pour ce space opera jeunesse aux faux airs de Star Trek, les événements s'enchainent, au diapason des révélations qui font avancer l'investigation. L'aspect éducatif n'est pas oublié avec des annexes sur la tectonique des plaques en fin d'album, où comment apprendre tout en s'amusant ! On retrouve le trait rond de Lucile Thibaudier et son aquarelle aux couleurs "flashies". D'autant que la planète visitée est plutôt forestière, lui permettant de donner libre cours à son imagination avec plantes, arbres et autres éléments de décors colorés et innovants. Des planches un peu plus détaillées que lors du premier tome ! Pierre Joly distille encore de petites pistes scénaristiques appelant d'autres aventures et mystères pour Nyota. Une saga "Sillage" ado serait-elle née ? 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nyota-et-les-surveillants-des-etoiles-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Titre de l'album : Là où dorment les Géants Scenariste de l'album : Maurane Mazars Dessinateur de l'album : Maurane Mazars Coloriste : Maurane Mazars Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Là où dorment les Géants, récit aux accents fantastiques, est l'histoire de Malo, jeune apothicaire itinérante qui, suite au décès de son père, décide de suivre ses traces après avoir découvert dans ses affaires une carte menant aux montagnes de l'Horizon. Persuadée qu'en marchant dans ses pas Malo retrouvera son nombril mystérieusement disparu, elle se lance dans une véritable quête identitaire. En chemin, elle récoltera des plantes et des récits, ceux des personnes qu'elle soignera, qui feront vaciller ses convictions et lui permettront de porter un regard neuf sur le monde qui l'entoure, sa nature et les gens qui le peuplent. Critique : Ah que cela fait du bien. Vous savez ce genre de bd qu'on ouvre sans envie, un peu effrayé par le côté vaguement intello du graphisme et du thème, et qu'au bout de 7-8 pages on se surprend à ne plus pouvoir lâcher, à admirer les graphismes, toujours plus étonnants, dans un style qui à première vue n'était guère pour moi. Alors oui, le propos est assez progressiste, très axé sur une certaine vision du monde et la critique de notre société qui en découle, mais fichtre, c'est juste très bien en fait. C'est somptueux, c'est prenant alors même qu'il se passe finalement peu de choses, l'ambiance s'installe durablement alors même que l'univers est fou. Je n'étais pas dans l'humeur de lire ce genre de choses, ni dans la disponibilité en fait. Qu'à cela ne tienne, Là où dorment les géants n'en avait rien à faire. Je me suis régalé, j'ai été apaisé. J'ai beaucoup aimé ce qui n'avait pourtant pas été forcément le cas avec Tanz! la précédente oeuvre de Maurane Mazars. Bravo à l'auteure donc, et chapeau bas. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-ou-dorment-les-geants?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. The_PoP

    Là où dorment les Géants

    Ah que cela fait du bien. Vous savez ce genre de bd qu'on ouvre sans envie, un peu effrayé par le côté vaguement intello du graphisme et du thème, et qu'au bout de 7-8 pages on se surprend à ne plus pouvoir lâcher, à admirer les graphismes, toujours plus étonnants, dans un style qui à première vue n'était guère pour moi. Alors oui, le propos est assez progressiste, très axé sur une certaine vision du monde et la critique de notre société qui en découle, mais fichtre, c'est juste très bien en fait. C'est somptueux, c'est prenant alors même qu'il se passe finalement peu de choses, l'ambiance s'installe durablement alors même que l'univers est fou. Je n'étais pas dans l'humeur de lire ce genre de choses, ni dans la disponibilité en fait. Qu'à cela ne tienne, Là où dorment les géants n'en avait rien à faire. Je me suis régalé, j'ai été apaisé. J'ai beaucoup aimé ce qui n'avait pourtant pas été forcément le cas avec Tanz! la précédente oeuvre de Maurane Mazars. Bravo à l'auteure donc, et chapeau bas.
  16. Bon il faut bien l'admettre il y a parfois des bd qui ne sont simplement pas faites pour vous. pas mauvaises non, car ce Michelle a des qualités indéniables, mais je ne suis pas dans le public cible, que ce soit pour les dessins, les personnages ou le scénario. Il faut bien le dire cela part un peu dans tous les sens, et si les bonnes idées sont bien là, elles sont peut être un poil nombreuses pour moi. Ceci étant dit, le plus jeune public a qui ce michelle s'adresse y trouvera lui probablement son compte entre magies, univers parallèle et préoccupations stylistiques 🙂 A noter que les couleurs sont chatoyantes et que cela colle bien au thème. Associées au découpage ultra dynamique, cela donne une belle vie aux scènes et un côté très dessin animé qui m'a fait pas mal penser à Totally spies par exemple.
  17. Titre de l'album : Michelle - Tome 1 - Le rugissement du néant Scenariste de l'album : Marco Sonseri Dessinateur de l'album : Marco Stefanni Coloriste : Ilaria Fella Editeur de l'album : Kalopsia Note : Résumé de l'album : Michelle est une blogueuse de mode française un peu maladroite qui a un rêve : devenir une grande influenceuse de mode. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Michelle a mauvais goût en matière de vêtements, les quelques sponsors qu'elle a sont des marques de qualité très discutable et le nombre de ses followers diminue pour aller grossir le nombre de ses détracteurs. Elle suit les cours des plus grands noms de la mode mais avec peu de résultats et pour les payer, elle travaille le soir comme magicienne dans un club de striptease féminin de Paris. Tout change lorsque son corps devient le "réceptacle" de la version astrale de la princesse Naija, magicienne, future héritière du monde magique de Madragor et unique survivante de la maison royale après le coup d'État de son oncle, putschiste impénitent. Avec Jeff, le videur de la boîte, Uma, strip-teaseuse, et Maximus le cosplayer, Michelle vivra la plus grande aventure de sa vie : libérer le royaume enchanté. Critique : Bon il faut bien l'admettre il y a parfois des bd qui ne sont simplement pas faites pour vous. pas mauvaises non, car ce Michelle a des qualités indéniables, mais je ne suis pas dans le public cible, que ce soit pour les dessins, les personnages ou le scénario. Il faut bien le dire cela part un peu dans tous les sens, et si les bonnes idées sont bien là, elles sont peut être un poil nombreuses pour moi. Ceci étant dit, le plus jeune public a qui ce michelle s'adresse y trouvera lui probablement son compte entre magies, univers parallèle et préoccupations stylistiques 🙂 A noter que les couleurs sont chatoyantes et que cela colle bien au thème. Associées au découpage ultra dynamique, cela donne une belle vie aux scènes et un côté très dessin animé qui m'a fait pas mal penser à Totally spies par exemple. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/michelle-le-rugissement-du-neant/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. alx23

    La passe-visage

    La passe-visage est le deuxième titre de Koren Shadmi à sortir aux éditions Marabulles en même temps en librairie avec le voyageur. Les formats des deux romans graphiques sont similaires avec des paginations autour de 200 planches de BD. La passe-visage est un titre inédit de l'auteur en version française. Koren Shadmi nous propose une aventure de science-fiction autour d'un drame. Nous suivons la destiné de Rose, une actrice sans succès ayant eu recours à un implant cérébral pour changer les traits de son visages à volonté en quelques secondes. Cette nouvelle technologie lui permet de travailler pour une agence particulière proposant les services de Rose pour remplacer une personne décédé, jouer le rôle d'une petite amie, prendre la place d'une fille avec qui les parents sont fâchés durant quelques heures. De nombreux cas de figure existent mais Rose ne connait pas les risques de toutes ces transformations. Pour la partie graphique, Koren Shadmi dessine des planches de qualité dans un New-York futuriste. L'album est découpé en chapitre suivant les personnages que va interpréter Rose. Une fois de plus, Koren Shadmi nous surprend avec cette histoire assez dramatique et l’on apprend qu’il s’est inspiré d’un fait réel au Japon pour construire son intrigue. La passe-visage est une excellente surprise à lire.
  19. alx23

    La passe-visage

    Titre de l'album : La passe-visage Scenariste de l'album : Koren Shadmi Dessinateur de l'album : Koren Shadmi Coloriste : Koren Shadmi Editeur de l'album : Marabulles Note : Résumé de l'album : À New York dans un futur proche, un implant cérébral permet de changer d'apparence de façon instantanée. Ces humains augmentés, surnommés "Passe-visages", louent leurs services pour soulager la solitude de leurs clients. Rose, une aspirante actrice, est devenue passe-visage à plein temps… Critique : La passe-visage est le deuxième titre de Koren Shadmi à sortir aux éditions Marabulles en même temps en librairie avec le voyageur. Les formats des deux romans graphiques sont similaires avec des paginations autour de 200 planches de BD. La passe-visage est un titre inédit de l'auteur en version française. Koren Shadmi nous propose une aventure de science-fiction autour d'un drame. Nous suivons la destiné de Rose, une actrice sans succès ayant eu recours à un implant cérébral pour changer les traits de son visages à volonté en quelques secondes. Cette nouvelle technologie lui permet de travailler pour une agence particulière proposant les services de Rose pour remplacer une personne décédé, jouer le rôle d'une petite amie, prendre la place d'une fille avec qui les parents sont fâchés durant quelques heures. De nombreux cas de figure existent mais Rose ne connait pas les risques de toutes ces transformations. Pour la partie graphique, Koren Shadmi dessine des planches de qualité dans un New-York futuriste. L'album est découpé en chapitre suivant les personnages que va interpréter Rose. Une fois de plus, Koren Shadmi nous surprend avec cette histoire assez dramatique et l’on apprend qu’il s’est inspiré d’un fait réel au Japon pour construire son intrigue. La passe-visage est une excellente surprise à lire. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-passe-visage/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Titre de l'album : Metropolia tome 1 - Berlin 2099 Scenariste de l'album : Fred Duval Dessinateur de l'album : Ingo Römling Coloriste : Ingo Römling Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Berlin 2099. Depuis le milieu du XXIe siècle, l'énergie manque. Les voyages sont devenus un luxe. Les pas des habitants, une monnaie. Quitter la ville coûte plus que ce qu'on peut raisonnablement gagner en une vie, alors Sasha Jäger enchaine les missions – hors normes, mais rémunératrices – pour la puissante Metropolia. À la poursuite d'une mystérieuse tueuse, sa nouvelle enquête le mène au Florian, vaste immeuble dont chaque résident – homme, femme ou I.A. – protège un secret. Les cadavres continuent de s'accumuler... et Sasha-le-chasseur finit par être lui-même traqué par un adversaire invisible. Entre "Blade Runner" et James Ellroy, avec "Metropolia" Fred Duval et Ingo Römling proposent un récit complet en un tome et renouvellent le genre en installant le polar urbain dans un futur proche. Critique : Nouvelle série de one shot de Fred Duval chez Dargaud. Apres Apogée et Renaissance, il se lance cette fois dans de l'anticipation, plus que le la science-fiction pure. On se retrouve an 2099 dans une société qui a évoluée dans une orientation "plausible" qui met le principe de marcher au centre des vies des gens. Le monde est trop pollué donc on rémunère les gens pour leurs pas autant que pour leur travail et ou les voyages sont devenus trop cher. Ce one shot, car c'en est bien un, nous montre le métier de Sasha, "facilitateur" pour des personnes influentes. Métier qui va l'amener au cœur d'une aventure super bien ficelé, entre thriller scientifique et enquête, porté par ce monde qui considère que le notre est "l'ancien" monde. Graphiquement très joli, avec un choix de couleur et un trait classique qui font merveilles, ce premier tome est une très bonne lecture. Duval, comme à son habitude, maitrise son récit qui se trouve être moins évident qu'il n'y parait. La gestion des 56 pages est parfaite pour que l'on soit tenu en haleine jusqu'au bout. Je ne sais pas ce que deviendra la "série" (car c'est présenté comme un tome un), qui pourrait aussi bien suivre Sasha que partir sur une autre aventure dans la ville elle même, mais on peut apprécier ce bon one shot d'anticipation sans se soucier de cela. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/metropolia-tome-1-berlin-2099/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Suite des aventures de Nyota notre apprenti surveillant des étoiles, qui justement se voit diplômé en tout début d'album ! Il va enfin pouvoir voyager de façon officielle et partir à l'aventure. Très vite, une planète est en proie à de curieux événements, elle tremble tout en perturbant son écosystème. Nyota qui va retrouver à cette occasion son ami Jean-Michel, enquête dans les entrailles de cette planète au doux sourire 😉 . Toujours des mystères et un rythme intensif pour ce space opera jeunesse aux faux airs de Star Trek, les événements s'enchainent, au diapason des révélations qui font avancer l'investigation. L'aspect éducatif n'est pas oublié avec des annexes sur la tectonique des plaques en fin d'album, où comment apprendre tout en s'amusant ! On retrouve le trait rond de Lucile Thibaudier et son aquarelle aux couleurs "flashies". D'autant que la planète visitée est plutôt forestière, lui permettant de donner libre cours à son imagination avec plantes, arbres et autres éléments de décors colorés et innovants. Des planches un peu plus détaillées que lors du premier tome ! Pierre Joly distille encore de petites pistes scénaristiques appelant d'autres aventures et mystères pour Nyota. Une saga "Sillage" ado serait-elle née ? 😉
  22. On retrouve nos jeunes héros dans cette ambiance post révolution et pré guerres vendéennes. Les auteurs nous ont emmené avec talent aux origines du conflit, mélangeant habilement leur intrigue et le contexte historique. Nos personnages s'y retrouvent donc tous bien mêlés et nous on redécouvre avec joie cette période trouble de notre histoire. L'intrigue continue de multiplier les destins croisés tout en avançant sur tous les fronts et c'est tant mieux. Les dessins de Xavier Fourquemin sont très adapté à cette histoire jeunesse et très détaillés sur les décors pour notre plus grand plaisir. Seul bémol pour moi sur cette série, mais je continue à avoir un peu de mal à m'attacher vraiment aux personnages.
  23. Titre de l'album : Révolutionnaires ! - Tome 4 - Tous à Machecoul ! Scenariste de l'album : Régis Hautière Dessinateur de l'album : Xavier Fourquemin Coloriste : Amparo Crespo Cardenete Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : 1793, Nantes et ses environs basculent dans le chaos révolutionnaire. Alors que Mélina et Léocadie partent à la recherche de Célénie en croisant paysans insurgés et forces républicaines, Mange-Doigts tente de la faire reconnaître comme héritière. Mais l'insurrection royaliste, à laquelle participe Enguerrand, promet d'allumer l'étincelle qui embrasera toute la région. Critique : On retrouve nos jeunes héros dans cette ambiance post révolution et pré guerres vendéennes. Les auteurs nous ont emmené avec talent aux origines du conflit, mélangeant habilement leur intrigue et le contexte historique. Nos personnages s'y retrouvent donc tous bien mêlés et nous on redécouvre avec joie cette période trouble de notre histoire. L'intrigue continue de multiplier les destins croisés tout en avançant sur tous les fronts et c'est tant mieux. Les dessins de Xavier Fourquemin sont très adapté à cette histoire jeunesse et très détaillés sur les décors pour notre plus grand plaisir. Seul bémol pour moi sur cette série, mais je continue à avoir un peu de mal à m'attacher vraiment aux personnages. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/revolutionnaires-tome-4-tous-a-machecoul/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. The_PoP

    Kaël - Tome 1 - Le sans totem

    Pour ceux qui ne le connaissent pas, Olivier Gay est aussi un super romancier de Fantasy, je vous recommande d'ailleurs sa série La main de l'empereur, qui est de la bonne fantasy à lire sans trop se prendre le chou 🙂 Ceci dit il a désormais rejoint les rangs de Drakoo avec déjà plusieurs réussites à son actif comme Les maléfices du Danthrakon par exemple. On le retrouve ici au scénario d'une nouvelle série jeunesse et ma foi il nous livre une aventure qui sort un petit peu des sentiers battus malgré un thème mille fois abordé en fantasy. Le monde présenté est d'abord plutôt original et bien pensé, et les complications présentées dans ce premier tome sont assez originales aussi pour nous demander où tout cela va nous mener. Les dessins de Kan-J sont très réussis pour de la bd jeunesse, et les couleurs de Yoann Guillé font également merveille. J'ai beaucoup aimé et j'attends d'en lire la suite avec impatience.
  25. Titre de l'album : Kaël - Tome 1 - Le sans totem Scenariste de l'album : Olivier Gay Dessinateur de l'album : Kan-J Coloriste : Yoann Guillé Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : La vengeance est un plat qui fait pousser les griffes. Comme les autres enfants de son royaume, Kaël s'entraîne dans un monastère en attendant la cérémonie qui révélera son totem et donc sa place dans la société. Certains pourront se changer en loup et chasseront pour la tribu, d'autres en boeuf et porteront des charges lourdes, d'autres en aigle, en ours ou en caméléon. Mais lors du rituel, aucun totem ne se manifeste pour Kaël. Pour tout le monde, il devient le Sans-Totem, celui qu'on peut martyriser et dont on peut se moquer. Va-t-il rester un paria, ou devenir quelqu'un d'autre ? Quelqu'un de différent. De plus inquiétant .Et de rancunier. Critique : Pour ceux qui ne le connaissent pas, Olivier Gay est aussi un super romancier de Fantasy, je vous recommande d'ailleurs sa série La main de l'empereur, qui est de la bonne fantasy à lire sans trop se prendre le chou 🙂 Ceci dit il a désormais rejoint les rangs de Drakoo avec déjà plusieurs réussites à son actif comme Les maléfices du Danthrakon par exemple. On le retrouve ici au scénario d'une nouvelle série jeunesse et ma foi il nous livre une aventure qui sort un petit peu des sentiers battus malgré un thème mille fois abordé en fantasy. Le monde présenté est d'abord plutôt original et bien pensé, et les complications présentées dans ce premier tome sont assez originales aussi pour nous demander où tout cela va nous mener. Les dessins de Kan-J sont très réussis pour de la bd jeunesse, et les couleurs de Yoann Guillé font également merveille. J'ai beaucoup aimé et j'attends d'en lire la suite avec impatience. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kael-tome-1-le-sans-totem/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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