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  1. poseidon2

    Là où tu vas

    Un nouveau Davodeau c'est toujours un petit événement dans le monde de la BD "intellectuelle". Si les œuvres de Davodeau reçoivent quasi automatiquement des 5/5, j'avoue être un peu plus critiques sur les derniers ouvrages, un peu trop "élitistes" pour moi, déconnecté des "petites gens" qui avaient fait son succès. Et bien je dois dire que sur ce tome ci, on retrouve les sentiments d'attachements à des personnages normaux avec une grande empathie pour les patients mais aussi sur les aidants et la difficulté de coupler vie privée, vie publique et status d'aidants. Une véritable entrée dans un monde que l'on a encore tendance à cacher, par honte ou méconnaissance. Un bel hommage au travail de sa femme qui n'est pas moins importants que celui de le raconter.
  2. Une première apparition en 1962, puis 32 tomes jusqu'en 2022, voici enfin le nouvel opus du vizir le plus maléfique d'Orient avec un collectif d'auteurs talentueux au service d'un seul et unique dessinateur en la personne d'Elric ! Les scénaristes délivrent cinq histoires différentes de huit pages chacune pour notre plus grand bonheur car cela amène une diversité bienvenue et de nombreuses séquences humoristiques d'horizons différents. Dans "Poussah-toi de là que je m'y mette !" , la grande soeur du calife revient aux affaires pour prendre la place de son frère et le libérer de ce fardeau ! Le maléfique vizir va user de ses charmes voire de ses influences pour faire avance la cause féminine à Bagdad et prouver sa bonne foi à Nourah, avec bien entendu son unique but d'être "calife à la place du calife" ! Puis c'est "Le Noël d'Iznogoud" où il devra prouver sa bonté d'âme et sa grande générosité ^^ J'avoue avoir pensé au personnage de Don Salluste interprété par Louis De Funès dans La folie des grandeurs 🙂 . Une histoire plus "contemporaine" avec "Les casques de réalité magique" où comment Iznogoud veut divertir à souhait le calife pour le piéger dans ces univers virtuels. "Iznogoud et la licorne bleue" revisite un comte pour enfants et pour finir "Le massage trop relaxant" où une masseuse vous transforme en flaque informe sous ses mains expertes, là encore le vizir projettera de sombres destins à son calife. Calembours et autres traits d'humour assumés, jeux de mots en continu, on ne s'ennuie pas une seconde ! Le récit est d'ailleurs bien moins policé et politiquement correct que le dernier Astérix qui vient de paraître et je trouve cela remarquable de pouvoir laisser libre champ aux scénaristes ! Vous l'avez compris, les amateurs du vizir de Bagdad seront conquis, Gosciny serait même fier de cette reprise. Elric reste quand à lui fidèle au trait de Tabary et sa ligne claire aux gros nez, tous les personnages sont aisément reconnaissables et les cases fourmillent de détails et autres easter eggs 😉
  3. Titre de l'album : Iznogoud tome 33 - Iznogoud et la soeur du calife Scenariste de l'album : Falzar, Zidrou, Clément Lemoine, Michaël Baril, Olivier Andrieu Dessinateur de l'album : ELRIC Coloriste : Elric Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Iznogoud est de retour ! L'ignoble vizir veut plus que jamais : devenir calife à la place du calife ! Pour la première fois, la grande soeur du calife entre en scène : elle veut honorer une ancienne promesse et prendre la tête du califat à la place de son frère. S'il l'épouse, Iznogoud pourrait alors accéder au trône tant convoité ! Iznogoud complote et imagine des stratagèmes toujours plus machiavéliques : un massage si relaxant qu'on ne retrouve plus jamais sa forme humaine, un casque de réalité virtuelle dont on devient prisonnier, ou encore un grimoire magique qui promet le pouvoir suprême... Fidèles à l'esprit de ses créateurs René Goscinny et Jean Tabary, les aventures de cet antihéros sont magistralement scénarisées par un collectif d'auteurs et s'animent sous les traits acérés du dessinateur Elric. Critique : Une première apparition en 1962, puis 32 tomes jusqu'en 2022, voici enfin le nouvel opus du vizir le plus maléfique d'Orient avec un collectif d'auteurs talentueux au service d'un seul et unique dessinateur en la personne d'Elric ! Les scénaristes délivrent cinq histoires différentes de huit pages chacune pour notre plus grand bonheur car cela amène une diversité bienvenue et de nombreuses séquences humoristiques d'horizons différents. Dans "Poussah-toi de là que je m'y mette !" , la grande soeur du calife revient aux affaires pour prendre la place de son frère et le libérer de ce fardeau ! Le maléfique vizir va user de ses charmes voire de ses influences pour faire avance la cause féminine à Bagdad et prouver sa bonne foi à Nourah, avec bien entendu son unique but d'être "calife à la place du calife" ! Puis c'est "Le Noël d'Iznogoud" où il devra prouver sa bonté d'âme et sa grande générosité ^^ J'avoue avoir pensé au personnage de Don Salluste interprété par Louis De Funès dans La folie des grandeurs 🙂 . Une histoire plus "contemporaine" avec "Les casques de réalité magique" où comment Iznogoud veut divertir à souhait le calife pour le piéger dans ces univers virtuels. "Iznogoud et la licorne bleue" revisite un comte pour enfants et pour finir "Le massage trop relaxant" où une masseuse vous transforme en flaque informe sous ses mains expertes, là encore le vizir projettera de sombres destins à son calife. Calembours et autres traits d'humour assumés, jeux de mots en continu, on ne s'ennuie pas une seconde ! Le récit est d'ailleurs bien moins policé et politiquement correct que le dernier Astérix qui vient de paraître et je trouve cela remarquable de pouvoir laisser libre champ aux scénaristes ! Vous l'avez compris, les amateurs du vizir de Bagdad seront conquis, Gosciny serait même fier de cette reprise. Elric reste quand à lui fidèle au trait de Tabary et sa ligne claire aux gros nez, tous les personnages sont aisément reconnaissables et les cases fourmillent de détails et autres easter eggs 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/iznogoud-tome-33-iznogoud-et-la-soeur-du-calife/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Titre de l'album : La maison du canal Scenariste de l'album : José-Louis Bocquet Dessinateur de l'album : Édith Coloriste : Édith Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : À la mort de son père, Edmée, une jeune fille de 16 ans, quitte Bruxelles pour s'installer chez des cousins, au coeur de la Flandre. Le contraste est brutal entre les lumières de la grande ville et l'ambiance pesante de la campagne flamande, sillonnée de canaux et plongée dans une lumière blafarde. Pour Edmée, le choc est d'autant plus rude que, le jour de son arrivée, c'est le père de sa nouvelle famille qui décède à son tour. Pour ne rien arranger, elle découvre que les finances familiales se révèlent moins florissantes qu'annoncé. Désormais, elle va devoir apprendre à se faire une place parmi ses six cousins et cousines, aux tempéraments si différents. Entre attirance et répulsion, entre lourds secrets et jeux de séduction parfois ambigus, l'atmosphère se délite peu à peu, ouvrant la voie à un drame que rien ni personne ne pourra empêcher... Dans un récit qu'il considérait comme son premier « roman libre », Georges Simenon explore les tréfonds de l'âme humaine et ses noirceurs. José-Louis Bocquet et Édith en livrent une adaptation qui met à nu l'humanité des personnages, et dans laquelle le graphisme rend presque palpables la pesanteur de leur quotidien et le poids accablant de leur destinée. Critique : Voilà encore une fois une BD qui me fait aimer notre média favori. En effet, cette BD avait tout pour "ne pas me passionner". Déjà, je ne suis pas belges 😞 Donc tout l'aspect historique, campagne belge etc.. ça me passe un peu au-dessus. Ensuite le sujet sur la vie de famille campagnarde en Flandres... ben pareil. Et pourtant. Et pourtant José-Louis Bocquet adapte somptueusement bien le récit de Simenon et nous en montre la puissance. Car plus je lisais, plus je me transposais dans la vie d'Edmée. Que ce soit son sentiment de rejet de la campagne, sa recherche d'une porte de sortie ou la façon dont la vie lui renvoie le fait qu'elle ne décide pas de tout, j'ai été happé par cette histoire classique d'une vie ordinaire. Le ton choisit pour la voie off racontant la vie d'Edmée y est pour beaucoup. Cette description, aussi froide que factuelle, ajoute au sentiment de malaise de la situation d'Edmée et à l'idée que cette histoire ne pourrait pas bien finir. Elle nous pousse à lire la suite en espérant un destin plus joyeux. Les dessins d'Edith sont aussi particulièrement adaptés avec une Edmée aussi froide en image que dans le texte. Une lecture sur laquelle je ne misais rien et qui s'est avéré très bonne ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/la-maison-du-canal?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. poseidon2

    La maison du canal

    Voilà encore une fois une BD qui me fait aimer notre média favori. En effet, cette BD avait tout pour "ne pas me passionner". Déjà, je ne suis pas belges 😞 Donc tout l'aspect historique, campagne belge etc.. ça me passe un peu au-dessus. Ensuite le sujet sur la vie de famille campagnarde en Flandres... ben pareil. Et pourtant. Et pourtant José-Louis Bocquet adapte somptueusement bien le récit de Simenon et nous en montre la puissance. Car plus je lisais, plus je me transposais dans la vie d'Edmée. Que ce soit son sentiment de rejet de la campagne, sa recherche d'une porte de sortie ou la façon dont la vie lui renvoie le fait qu'elle ne décide pas de tout, j'ai été happé par cette histoire classique d'une vie ordinaire. Le ton choisit pour la voie off racontant la vie d'Edmée y est pour beaucoup. Cette description, aussi froide que factuelle, ajoute au sentiment de malaise de la situation d'Edmée et à l'idée que cette histoire ne pourrait pas bien finir. Elle nous pousse à lire la suite en espérant un destin plus joyeux. Les dessins d'Edith sont aussi particulièrement adaptés avec une Edmée aussi froide en image que dans le texte. Une lecture sur laquelle je ne misais rien et qui s'est avéré très bonne !
  6. Kevin Nivek

    Bug tome 4

    Avant-dernier tome de cette formidable saga nerveuse et plutôt pessimiste sur notre avenir et la technologie ! Souvenez-vous, le livre précédent nous laissait sur Kameron Obb entièrement bleu et frappé d'amnésie car il ne reconnaissait même pas sa fille ! L'entité ou "bug" semblait prendre le dessus sur lui au point d'effacer toute sa personnalité ! D'autant qu'il est toujours traqué par les groupes religieux, les services secrets des pays et surtout les chinois qui se rapprochent dangereusement ! Une nouvelle aventure menée tambours battants où l'on en apprend un peu plus sur cette fameuse entité et où l'on voyage encore énormément, vous irez même sur les contreforts du Mont Olympus de la planète Mars, mais je ne vous en dit pas plus 😉 . Enki Bilal continue d'insérer des critiques sociétales sur le rapport de l'homme aux technologies et notre dépendance accrue, mais aussi l'omniprésence de la presse avide de scoops ainsi qu'un monde suffoquant sous le brouillard issu de la pollution avec peu de végétation autour des protagonistes. Un univers triste à l'image des couleurs froides qu'il utilise pour les paysages, gardant de la chaleur pour l'humain et quelques planches dignes de tableaux d'art abstrait, abordant les phases oniriques du récit. En effet le bug fait l'objet d'une dualité où rouge et bleu s'entremêlent dans un patchwork impressionniste que l'on imagine aisément sur une toile ! Nouvelle preuve irréfutable du grand talent d'un artiste rare et digne représentant des grands noms de la BD franco-belge. Un tome transitoire nous préparant pour le feu d'artifice final, l'année prochaine espérons le 🙂
  7. Kevin Nivek

    L'Ours-Roi

    C'est une très belle réinterprétation d'un vieux comte norvégien datant de 1841 que nous livrent les deux auteurs nordiques Maja Lunde et Hans Jorgen Sandnes ! Ils réalisent un mélange de livre pour enfants avec peu de textes et des grandes illustrations en pleines pages, avec des planches un peu plus traditionnelles en BD, c'est très bien effectué et totalement immersif ! En tout début de lecture et en voyant la tournure que prennent les événements, on pense évidemment à La belle et la bête, mais le récit s'en éloigne peu à peu pour une grande et belle aventure dans de somptueux paysages. Avant de nous présenter Liv, il est question d'une jeune princesse très capricieuse et habituée à avoir tout ce qu'elle désire, mais lorsque ses parents régnant sur le trône viennent à mourir, son destin va être totalement chamboulé. Surtout lorsqu'elle rencontre un jeune prince dont elle tombe amoureuse mais d'un amour à sens unique car ce dernier n'éprouve pas les mêmes sentiments à son égard ! Malédictions et autres mauvais sorts vont s'abattre sur lui et sur tout le pays, victime collatérale du grand désarroi de cette jeune princesse sombrant dans la noirceur. Amitié, courage, amour et grande aventure vont suivre pour Liv et ce curieux ours blanc qui semble dissimuler un grand secret ! Une très belle histoire avec de chouettes morales, à lire et relire pour les enfants et les adultes souhaitant un peu sortir des récits Disney 😉
  8. Kevin Nivek

    L'Ours-Roi

    Titre de l'album : L'Ours-Roi Scenariste de l'album : Maja Lunde, Hans Jorgen Sandnes Dessinateur de l'album : Hans Jorgen Sandnes Coloriste : Hans Jorgen Sandnes Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Comme à son habitude, avant d'aller travailler, Liv part dans la forêt saluer ses amis animaux. Soudain, des buissons bruissent et des branches craquent. Avant que Liv puisse faire quoi que ce soit, un énorme ours blanc se tient devant elle. Pendant ce temps, au loin, une reine maléfique règne sur un royaume de plus en plus aride. Elle a jeté un sort à l'ours blanc et à la nature. Lorsque Liv et l'ours se rencontrent, le mal n'est plus si loin, et Liv doit mener une bataille acharnée pour sauver Ours-Roi et le monde. Critique : C'est une très belle réinterprétation d'un vieux comte norvégien datant de 1841 que nous livrent les deux auteurs nordiques Maja Lunde et Hans Jorgen Sandnes ! Ils réalisent un mélange de livre pour enfants avec peu de textes et des grandes illustrations en pleines pages, avec des planches un peu plus traditionnelles en BD, c'est très bien effectué et totalement immersif ! En tout début de lecture et en voyant la tournure que prennent les événements, on pense évidemment à La belle et la bête, mais le récit s'en éloigne peu à peu pour une grande et belle aventure dans de somptueux paysages. Avant de nous présenter Liv, il est question d'une jeune princesse très capricieuse et habituée à avoir tout ce qu'elle désire, mais lorsque ses parents régnant sur le trône viennent à mourir, son destin va être totalement chamboulé. Surtout lorsqu'elle rencontre un jeune prince dont elle tombe amoureuse mais d'un amour à sens unique car ce dernier n'éprouve pas les mêmes sentiments à son égard ! Malédictions et autres mauvais sorts vont s'abattre sur lui et sur tout le pays, victime collatérale du grand désarroi de cette jeune princesse sombrant dans la noirceur. Amitié, courage, amour et grande aventure vont suivre pour Liv et ce curieux ours blanc qui semble dissimuler un grand secret ! Une très belle histoire avec de chouettes morales, à lire et relire pour les enfants et les adultes souhaitant un peu sortir des récits Disney 😉 Autres infos : Type de l'album : Livre pour enfants Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/l-ours-roi/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Kevin Nivek

    Nous sommes nos montagnes

    Le duo de scénaristes du remarquable Une histoire du génocide arménien (Petitàpetit) reviennent dans ces régions caucasiennes et plus précisément le Haut-Karabagh. A travers le parcours d'Elise la journaliste française sillonnant dans cette zone de conflit, les auteurs retracent l'histoire complexe de ces terres reculées. Ils abordent les périodes allant de l’Antiquité à l’actualité récente (2025), en passant par les conflits, les revendications identitaires, les guerres et les négociations géopolitiques qui ont marqué cette région montagneuse. Ils s'appuient sur des faits historiques précis, illustrant les origines anciennes de la présence arménienne dans la région, les influences successives des empires perses, ottomans, russes et soviétiques, ainsi que les tensions ethniques et religieuses entre Arméniens et Azéris. Les pages documentaires scindant le récit BD proposent cartes et illustrations aidant à visualiser les enjeux territoriaux, les déplacements de populations et les zones de conflit. La narration graphique met en lumière des symboles forts comme la sculpture "Nous sommes nos montagnes" (Mamik et Papik), devenue emblème de la résistance arménienne, ou encore les khatchkars (croix de pierre arméniennes), menacés de destruction. Un nouveau tour de force des auteurs, qui allient rigueur historique et engagement humaniste. Un album qui offre une plongée immersive dans l’histoire tragique et résiliente du Haut-Karabagh, tout en alertant sur les dangers actuels qui pèsent sur la population arménienne et son patrimoine. Un ouvrage essentiel pour comprendre les enjeux du Caucase et les défis de la mémoire collective.
  10. Titre de l'album : Nous sommes nos montagnes Scenariste de l'album : Jean-Blaise Djian, Gorune Aprikian Dessinateur de l'album : Maria Riccio Coloriste : Ilaria Fella Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : 1992, Élise, une jeune journaliste française décide de couvrir le conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan dans l'enclave arménienne du Haut-Karabagh. C'est au sein des bombardements incessants sur Stepanakert qu'elle découvre une population attachante qui a appris à survivre au milieu des combats. La guerre perdure jusqu'en 1994. Mais la tension entre les deux pays menace constamment la tranquillité des habitants. En 2020, Élise repart pour le Haut Karabagh... il semblerait que le conflit soit sur le point de reprendre de plus belle et les conséquences pourraient être dramatiques. Critique : Le duo de scénaristes du remarquable Une histoire du génocide arménien (Petitàpetit) reviennent dans ces régions caucasiennes et plus précisément le Haut-Karabagh. A travers le parcours d'Elise la journaliste française sillonnant dans cette zone de conflit, les auteurs retracent l'histoire complexe de ces terres reculées. Ils abordent les périodes allant de l’Antiquité à l’actualité récente (2025), en passant par les conflits, les revendications identitaires, les guerres et les négociations géopolitiques qui ont marqué cette région montagneuse. Ils s'appuient sur des faits historiques précis, illustrant les origines anciennes de la présence arménienne dans la région, les influences successives des empires perses, ottomans, russes et soviétiques, ainsi que les tensions ethniques et religieuses entre Arméniens et Azéris. Les pages documentaires scindant le récit BD proposent cartes et illustrations aidant à visualiser les enjeux territoriaux, les déplacements de populations et les zones de conflit. La narration graphique met en lumière des symboles forts comme la sculpture "Nous sommes nos montagnes" (Mamik et Papik), devenue emblème de la résistance arménienne, ou encore les khatchkars (croix de pierre arméniennes), menacés de destruction. Un nouveau tour de force des auteurs, qui allient rigueur historique et engagement humaniste. Un album qui offre une plongée immersive dans l’histoire tragique et résiliente du Haut-Karabagh, tout en alertant sur les dangers actuels qui pèsent sur la population arménienne et son patrimoine. Un ouvrage essentiel pour comprendre les enjeux du Caucase et les défis de la mémoire collective. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/nous-sommes-nos-montagnes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Undertaker c'est depuis longtemps taillé une place de choix dans le petit monde du Western en bd. Avec des thématiques fortes et actuelles, un "héros" bien particulier et des adversaires aux motivations variées, on se retrouve à chaque nouveau cycle en deux tomes dans de nouvelles aventures et de nouvelles réflexion. Si la trame se poursuit globalement peu à peu, d'épisodes en épisodes, levant à chaque fois un petit peu plus le voile sur le passé de Notre Undertaker, les intrigues principales elles se déroulent en deux tomes. Ceci est donc la conclusion du cycle entamé au tome 7 ou notre cher dirigeant de pompes funèbres va se retrouver aux prises avec l'extrémisme religieux. Et vous commencez à connaître Jonas, c'est assez éloigné de ses positions habituelles. Le dessin de Ralph Meyer est toujours aussi bon, et même si cette couverture est pour moi l'une des moins bonne de la série, pas de doutes une fois l'album ouvert, on est sur un maitre du genre. Le scénario de M. Dorison avait mis la barre très haute sur le premier opus, déclenchant une grosse attente de ma part car j'attends toujours de retrouver l'intensité du cycle de l'Ogre de Sutter Camp avec ses questionnements moraux et théoriques dérangeants. Et je dois le dire je ne suis que partiellement comblé, certes le personnage d'Oz est toujours aussi réussi, mais je l'ai trouvé trop en retrait et finalement pas assez exploité. J'ai également trouvé la résolution finale de l'affaire un peu simple et parachutée (pour un Undertaker hein, je dis ça par rapport à l'excellence habituelle des scénarios sur cette série). Du coup en refermant l'album le sentiment qui me dominait est que c'est un très bon album, mais qui est passé de peu à côté d'être un véritable coup de coeur.
  12. Bon j'ai longuement hésite sur la note que je pouvais donner à ce tome car il est paradoxal. Il est vraiment bon, explorant d'autres histoires sur les caraïbes et l'Amérique des pirates que celles que l'on a l'habitude notamment à travers le traitement de l'esclavagisme. Par contre j'ai quand même eu l'impression un peu diffuse pendant l'album que nos héros étaient un peu trop passifs pour un Barbe Rouge à mon goût, pareil, peu de grands espaces, de navigation et de combats maritimes... Bon c'est souvent le cas en fait, mais j'ai eu comme une petite distance avec l'aventure alors même que son rythme est bon. En y réfléchissant après coup c'est assez paradoxal car les héros font en fait plein de choses mais je pense que les quelques passages avec la voix off omnisciente et descriptive m'ont fait un petit peu décrocher. Les dessins de Setfano Carloni sont toujours aussi beaux et les ambiances sont superbement restituées. Ceci dit vous l'avez remarqué, je fais la fine bouche. C'est un bon album et la suite s'annonce prometteuse !
  13. Titre de l'album : Les nouvelles aventures de Barbe-Rouge - Tome 5 - L'île aux chimères Scenariste de l'album : Jean-Charles Kraehn Dessinateur de l'album : Stefano Carloni Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Lorsqu'Éric et Triple-Pattes trouvent enfin l'île du Crocodile, ils constatent que Barbe-Rouge et l'équipage du Faucon-Noir ont disparu. Toujours à la recherche de Baba, le démon des caraïbes et son fils adoptif vont se retrouver pris aux pièges de l'île aux chimères... Un tome 5 haletant scénarisé par Jean-Charles Kraehn et somptueusement dessiné par Stefano Carloni. Critique : Bon j'ai longuement hésite sur la note que je pouvais donner à ce tome car il est paradoxal. Il est vraiment bon, explorant d'autres histoires sur les caraïbes et l'Amérique des pirates que celles que l'on a l'habitude notamment à travers le traitement de l'esclavagisme. Par contre j'ai quand même eu l'impression un peu diffuse pendant l'album que nos héros étaient un peu trop passifs pour un Barbe Rouge à mon goût, pareil, peu de grands espaces, de navigation et de combats maritimes... Bon c'est souvent le cas en fait, mais j'ai eu comme une petite distance avec l'aventure alors même que son rythme est bon. En y réfléchissant après coup c'est assez paradoxal car les héros font en fait plein de choses mais je pense que les quelques passages avec la voix off omnisciente et descriptive m'ont fait un petit peu décrocher. Les dessins de Setfano Carloni sont toujours aussi beaux et les ambiances sont superbement restituées. Ceci dit vous l'avez remarqué, je fais la fine bouche. C'est un bon album et la suite s'annonce prometteuse ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/les-nouvelles-aventures-de-barbe-rouge-tome-5-l-ile-aux-chimeres/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. La bd humour jeunesse est toujours difficile à chroniquer car nous ne sommes pas les cibles. Mais je suis resté particulièrement pantois devant ce tome 3. Les références sont sympas, le dessin est dans un style qui se fait régulièrement en dessin animé et le format de gags court est un classique, mais je n'ai accroché à aucun de ces éléments. Je suis passé complètement à côté de cette bd. A noter qu'il s'agit d'un petit format court en couverture souple
  15. Titre de l'album : Billie Bang Bang - Tome 3 - Toujours pas sage ! Scenariste de l'album : Théa Rojzman Dessinateur de l'album : Steve Baker Coloriste : Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : C'est bientôt Noël ! Billie et son petit monstre imaginaire (qui existe vraiment !) adorent cette fête des cadeaux, des bagarres dans la neige et des autres amis imaginaires : les lutins, la psy, les extraterrestres, le père noël (qui existe vraiment !)... Oups, ça va encore être un gros bazar à la Billie Bang Bang ! Critique : La bd humour jeunesse est toujours difficile à chroniquer car nous ne sommes pas les cibles. Mais je suis resté particulièrement pantois devant ce tome 3. Les références sont sympas, le dessin est dans un style qui se fait régulièrement en dessin animé et le format de gags court est un classique, mais je n'ai accroché à aucun de ces éléments. Je suis passé complètement à côté de cette bd. A noter qu'il s'agit d'un petit format court en couverture souple Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/billie-bang-bang-tome-3-toujours-pas-sage/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Titre de l'album : Pantapolis tome 1 - Oppression Scenariste de l'album : Thomas Pistoia Dessinateur de l'album : Walter Trono Coloriste : Walter Trono Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Pantapolis est une petite planète où l'obscurantisme compromet la liberté de conscience de ses citoyens. Mais quand cette théocratie s'en prend aux parents de Valentine Hild, un désir de vengeance conduit la jeune femme à rejoindre un groupe de rebelles, qui milite pour le droit au plaisir charnel et s'oppose au concept de péché qui limite le peuple. La lutte armée des insurgés arrivera-t-elle a essaimé la liberté de pensée qui fera tomber le régime?? À quel prix Valentine gagnera-t-elle son pari?? Critique : Un univers froid où l'ordre prime de façon dictatoriale, une jeune femme au lourd passé éprise d'un fort désir de rébellion, voilà comment débute cette aventure prévue en 5 tomes qui devrait nous surprendre ! Très actuelle, on pense à La servante écarlate entre autres, dans ce combat pour la liberté sexuelle et l'orientation choisie mais aussi à la Liberté tout court avec un grand L. Une société dénuée de végétation, des villes aux imposants immeubles austères et un obscurantisme religieux imposant des règles restrictives sur les couples et les rapports sexuels, voilà dans quel monde baigne la plantureuse Valentine Hild ! En alternant présent et flashbacks vous saurez les raisons de sa colère et de son choix curieux d'utiliser son corps comme emblème de révolte. Pour illustrer ce contexte particulier, les auteurs ont fait le choix d'un "bleu glacé" aux dégradés de turquoise dans un quadrichromie aussi froide que l'ordre religieux en place. Ce choix contraste énormément avec la chaleur d'une étreinte et de corps enlacés voir en pleine action. Car si le présent se veut stérile et presque dénué de sexe, le passé vous démontrera les interdits bravés avec une belle élégance du trait. Un premier tome qui pose les jalons d'une saga ambitieuse qui devrait nous tenir en haleine jusqu'au bout ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/pantapolis-tome-1-oppression/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Un univers froid où l'ordre prime de façon dictatoriale, une jeune femme au lourd passé éprise d'un fort désir de rébellion, voilà comment débute cette aventure prévue en 5 tomes qui devrait nous surprendre ! Très actuelle, on pense à La servante écarlate entre autres, dans ce combat pour la liberté sexuelle et l'orientation choisie mais aussi à la Liberté tout court avec un grand L. Une société dénuée de végétation, des villes aux imposants immeubles austères et un obscurantisme religieux imposant des règles restrictives sur les couples et les rapports sexuels, voilà dans quel monde baigne la plantureuse Valentine Hild ! En alternant présent et flashbacks vous saurez les raisons de sa colère et de son choix curieux d'utiliser son corps comme emblème de révolte. Pour illustrer ce contexte particulier, les auteurs ont fait le choix d'un "bleu glacé" aux dégradés de turquoise dans un quadrichromie aussi froide que l'ordre religieux en place. Ce choix contraste énormément avec la chaleur d'une étreinte et de corps enlacés voir en pleine action. Car si le présent se veut stérile et presque dénué de sexe, le passé vous démontrera les interdits bravés avec une belle élégance du trait. Un premier tome qui pose les jalons d'une saga ambitieuse qui devrait nous tenir en haleine jusqu'au bout !
  18. Kevin Nivek

    Détour vers le Turfu

    Difficile d'être objectif avec une saga cinématographique telle que Retour vers le futur, qui a marqué toute une génération et la suivante (du moins je l'espère), surtout lorsqu'elle est adaptée sur un ton parodique sympa et dessinée avec talent ! Le duo d'auteurs qui a déjà sévit sur d'autres parodies telles que Legend of Zelgag et Tyrannic Park (Jungle) remet ça avec Détour vers le turfu, mais ils changent un peu leur procédé. En effet, ici point de gags façon strips sur une page, dans ce récit ils suivent pas à pas le déroulé du premier film dans une véritable continuité. On peut d'ores et déjà se dire qu'il y aura trois tomes 😉 Les noms sont une nouvelle fois changés et les situations grotesques s'enchainent comme une irrépressible montée de "gigowatts" ! Des easter eggs dissimulés ça et là, des pages détaillées et de grandes références à la culture pop s'ajoutent à l'histoire originale. Vous verrez même Zemeckis et Spielberg s'interroger sur le tournage à propos de certaines directions scénaristiques voire même du choix de l'acteur principal, car les aficionados savent par exemple qu' Eric Stoltz était le choix initial pour Marty McFly 😉 Embarquez à bord de la Dolorean DMC-12 pour un voyage dans la connerie assumée et jouissive et patientez pour la suite dans le "turfu" !!
  19. Titre de l'album : Détour vers le Turfu Scenariste de l'album : Novy Dessinateur de l'album : Waltch Coloriste : Novy Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Myrtille McFart, lycéen pas très futé, se retrouve accidentellement projeté dans le passé grâce à l'invention de son ami, l'excentrique Professeur Gommette Brome. Mais attention : dans le passé, le moindre faux pas peut bouleverser l'avenir ! Myrtille parviendra-t-il à sauver son futur ? Sera-t-il de retour à l'heure pour le goûter ? Ou bien se perdra-t-il à jamais dans l'univers parallèle des années 80 avec deux minutes de retard ? Tout est possible quand on a le temps ! Critique : Difficile d'être objectif avec une saga cinématographique telle que Retour vers le futur, qui a marqué toute une génération et la suivante (du moins je l'espère), surtout lorsqu'elle est adaptée sur un ton parodique sympa et dessinée avec talent ! Le duo d'auteurs qui a déjà sévit sur d'autres parodies telles que Legend of Zelgag et Tyrannic Park (Jungle) remet ça avec Détour vers le turfu, mais ils changent un peu leur procédé. En effet, ici point de gags façon strips sur une page, dans ce récit ils suivent pas à pas le déroulé du premier film dans une véritable continuité. On peut d'ores et déjà se dire qu'il y aura trois tomes 😉 Les noms sont une nouvelle fois changés et les situations grotesques s'enchainent comme une irrépressible montée de "gigowatts" ! Des easter eggs dissimulés ça et là, des pages détaillées et de grandes références à la culture pop s'ajoutent à l'histoire originale. Vous verrez même Zemeckis et Spielberg s'interroger sur le tournage à propos de certaines directions scénaristiques voire même du choix de l'acteur principal, car les aficionados savent par exemple qu' Eric Stoltz était le choix initial pour Marty McFly 😉 Embarquez à bord de la Dolorean DMC-12 pour un voyage dans la connerie assumée et jouissive et patientez pour la suite dans le "turfu" !! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/detour-vers-le-turfu/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Titre de l'album : Un plan infaillible - Comment j'ai réalisé mes plus grands rêves Scenariste de l'album : Pacco Dessinateur de l'album : Pacco Coloriste : Pacco Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : En matière de rêves, une chose est sûre : on en a tous. Petits ou grands, réalistes ou audacieux... parfois même impossibles ! Mais réaliser ses rêves, est-ce vraiment à la portée de tous ? Il n'existe pas de méthode infaillible, mais dans cette bande dessinée drôle et tendre, mêlant autobiographie et conseils pratiques issus de son expérience, Pacco partage son plan en six étapes. Comment a-t-il fait, lui, pour transformer ses rêves en réalité ? Et vous, oserez-vous relever le défi ? Critique : Cela fait un peu plus de quinze ans que Pacco parcourt les travées du monde du 9ème art, mais tout n'a pas été simple pour lui, rien d'une trajectoire directe vers son objectif final : devenir dessinateur de BD ! Il raconte sa vie dans ce roman graphique fort bien illustré en relatant les grandes étapes qui ont façonné l'artiste qu'il est aujourd'hui, vivant de sa passion. D'une enfance à dévorer toutes les BD lui passant entre les mains avec notamment les Comics de super-héros sur lesquels il a pu apprendre le dessin de façon autodidacte. En passant par le divorce de ses parents, puis un départ pour les Antilles durant son adolescence où il rencontrera les difficultés liées à cette période difficile de nos enfances. Toujours animé par ce désir de dessiner au grand dam de ses parents, spécialement son père qui le rêve en avocat, il n'aura de cesse d'aller à contre-sens de leurs désidératas comme la majeure partie des adolescents 🙂 . Puis le monde du travail avec une nouvelle fois des épreuves compliquées qui le mèneront à la création d'une boîte de pub, où le statut de patron sera difficile à assumer ! Le lancement de son premier blog sur son quotidien de jeune papa sera la clé de voûte de son envol vers les éditeurs, ça et une pichenette de sa future compagne qui agira en véritable mentor et déclencheur du "tout est possible" ! Tout au long de ces étapes, il donne des conseils et des astuces pour le développement personnel, comme se fixer un objectif et les différentes manières d'y arriver. On ne s'ennuie pas une seconde à observer ses tribulations et savourer ses conseils pour rendre "un plan infaillible" , d'autant que son trait est aéré et très agréable. Une histoire touchante et profondément humaine ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/un-plan-infaillible-comment-j-ai-realise-mes-plus-grands-reves/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Titre de l'album : MIGALI - TOME 8 - L'ÎLE AUX MOMIES Scenariste de l'album : Alexandre Arlène Dessinateur de l'album : Lambert Fabien öckto Coloriste : Kaori Editeur de l'album : Auzou Note : Résumé de l'album : Migali est ravie : toute sa classe part en voyage scolaire sur l’île aux momies, une île très ancienne, qui a connu des milliers de civilisations passées. Le professeur Flamberge a prévu de leur visiter les pyramides dans lesquelles serait caché un trésor, génial ! Mais gare aux créatures qui hantent les couloirs de ces lieux à l’histoire effrayante ! Critique : Migali part en voyage scolaire sur l’ile aux momies ! avec ses amis, elle va découvrir les coutumes locales, les plats typiques et forcément les malédictions !! Mais pour le gardien du musée, c’est peut-être cette troupe d’enfants la vraie malédiction ! Et pendant ce temps, les parents de Migali accueillent la princesse momie qui prend vite ses aises dans le château. Migali revient dans ce 8eme tome pour une nouvelle aventure exotique et amusante. Les gags s’enchaînent toujours bien et sans lourdeur. On apprécie notamment les illustrations sur deux pages où se déroulent plusieurs temporalités et cerise sur le gâteau, il y a deux petits jeux plutôt bien pensés. De quoi passer un agréable moment avec ou sans les enfants. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.auzou.fr/9791039559829-migali-tome-8-l-ile-aux-momies/ Voir la totalité de enregistrement
  22. Migali part en voyage scolaire sur l’ile aux momies ! avec ses amis, elle va découvrir les coutumes locales, les plats typiques et forcément les malédictions !! Mais pour le gardien du musée, c’est peut-être cette troupe d’enfants la vraie malédiction ! Et pendant ce temps, les parents de Migali accueillent la princesse momie qui prend vite ses aises dans le château. Migali revient dans ce 8eme tome pour une nouvelle aventure exotique et amusante. Les gags s’enchaînent toujours bien et sans lourdeur. On apprécie notamment les illustrations sur deux pages où se déroulent plusieurs temporalités et cerise sur le gâteau, il y a deux petits jeux plutôt bien pensés. De quoi passer un agréable moment avec ou sans les enfants.
  23. Titre de l'album : Le dernier debout Scenariste de l'album : Adrian Matjeka Dessinateur de l'album : Youssef Daoudi Coloriste : Youssef Daoudi Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Au matin du 4 juillet 1910, des milliers de fans de boxe prennent d'assaut le nouveau stade de Reno, Nevada, pour assister à une confrontation épique et controversée : Jack Johnson, le premier champion noir catégorie poids lourds au monde, arrogant, frimeur, macho, manipulateur et star malaimée des médias, est confronté à un ancien champion blanc Jim Jeffries, décidé à monter sur le ring pour l'argent, mais aussi porté par les suprémacistes blancs. La guerre de Sécession est encore dans toutes les mémoires, le Ku Klux Klan renait de ses cendres mal éteintes dans le sud des États-Unis, la presse défend le « grand espoir blanc ». C'est l'apogée de l'ère des lois Jim Crow, imposant la ségrégation raciale aux États-Unis pour entraver les droits obtenus par les Afro-Américains au lendemain de la guerre de Sécession (abolissement de l'esclavage, citoyenneté pour toute personne née ou naturalisée aux États-Unis, droit de vote pour tous les citoyens). Les spectateurs attendent avec impatience que Jeffries rétablisse la hiérarchie raciale que Johnson a bousculé. Critique : Alors la chapeau. J'ai la palme, et depuis bien longtemps, de l'album le mieux mis en page. c'est sublime, inventif, dynamique et plein d'audace. C'est une réussite ! Rien que pour son découpage, il devrait être donné à lire dans toutes les écoles de graphisme ! Pour tout vous dire j'avais très peur du volume de page à ingérer. Cela me semblait énorme, encore plus si ce livre ne racontait qu'un combat ! Et en fait j'ai dévoré ce livre ! Deja parce que'il est plus aéré qu'il n'y parait et donc les 320 pages se lisent très bien. Ensuite parce que le découpage choisit est hyper efficace. Notre auteur se sert des 15 rounds du combat pour nous raconter la vie de Jack Johnson, esclave et champion du monde de boxe, avec des parallèles entre le dit combat et la vie. Entre une vie sortit tout droit d'un film et une oeuvre (plus qu'une bd) réfléchie et subliment mise en page, on a entre les mains l'un des albums de l'année ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-dernier-debout?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Titre de l'album : Henri Vaillant - Une vie de défis Scenariste de l'album : Marc Bourgne Dessinateur de l'album : Claudio Stassi Coloriste : Claudio Stassi Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Le jeune Henri Vaillant est breton. Et donc têtu ! Ce qui le pousse à tout plaquer pour partir vers l'Alsace, afin de se faire embaucher par la célèbre firme Bugatti. Mais Henri a un rêve. Celui de quitter son job de mécanicien pour devenir pilote, ou même fonder sa propre entreprise ! Malgré son ambition, ses amours au beau fixe et la naissance de ses fils Jean-Pierre et Michel, le jeune homme devra toutefois composer avec la menace du nazisme, qui gronde dans toute l'Europe... Il est l'un des personnages les plus attachants de Michel Vaillant, mais sait-on comment Henri Vaillant fonda sa famille et créa son entreprise ? Découvrez-le grâce à Henri Vaillant, one-shot événementiel explorant le passé d'un patriarche bougon à la vie bien plus aventureuse qu'on ne le pensait ! Une lecture indispensable, qui jette en outre un étonnant pont graphique avec Le grand défi ! Critique : Autant vous prévenir tout de suite, moi les histoires de course, de voiture, d'avion et de tout truc mécanique qui me servent juste à relier un point A à un point B, ce n'est pas ma came. Et cela prouve à quel point cette BD est bien écrite et bien construite surtout. En effet, le côté saga familiale prend le pas sur le côté course automobile pour nous livrer la vie rocambolesque du père de Michel Vaillant. Marc Bourgne nous livre une histoire de famille, de passion et... d'automobile quand meme 🙂 Car si l'aspect course d'automobile ne me passionne pas, je dois bien avouer que l'essor de l'automobile après les années 20 est, elle, plus intéressante. L'évolution fulgurante de la technologie et la multiplication des versions de moteurs/voitures/nouvelles firmes dans le secteur à une époque de barbouzes donnent souvent des histoires assez dingues. Alors quand notre histoire de famille passe en plus au travers de la seconde guerre mondial, ajoutant son lot de Nazis et de traitres, on pique forcément mon intérêt. Mais le véritable point à mettre au crédit de Marc Bourgne, c'est la gestion familiale de la naissance de Vaillante. De Henri à Michel, en passant par Jean-pierre, on aurait vite fait d'oublier le rôle et l'importance maternel dans cette histoire de fous du volant. Mais pas Marc Bourgne qui se sert de la femme d'Henri comme d'un véritable ancrage dans la réalité de la dangerosité du métier de pilote. Un contre poids familial qui ajoute au côté réaliste de cette fiction, nous montrant qu'il y a un juste milieu à trouver entre rêve et réalité. Graphiquement, l'hommage à Jean Graton est visible avec un trait en ligne claire classique, mais efficace. A noté l'apparition très maligne de couleur dans la troisième partie, faisant le point avec la série principale et marquant la fin d'une époque pour le début d'une autre. En bref une très bonne surprise pour moi et très surement une des lectures de l'année pour les fans de Michel Vaillant ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/henri-vaillant-une-vie-de-defis?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Autant vous prévenir tout de suite, moi les histoires de course, de voiture, d'avion et de tout truc mécanique qui me servent juste à relier un point A à un point B, ce n'est pas ma came. Et cela prouve à quel point cette BD est bien écrite et bien construite surtout. En effet, le côté saga familiale prend le pas sur le côté course automobile pour nous livrer la vie rocambolesque du père de Michel Vaillant. Marc Bourgne nous livre une histoire de famille, de passion et... d'automobile quand meme 🙂 Car si l'aspect course d'automobile ne me passionne pas, je dois bien avouer que l'essor de l'automobile après les années 20 est, elle, plus intéressante. L'évolution fulgurante de la technologie et la multiplication des versions de moteurs/voitures/nouvelles firmes dans le secteur à une époque de barbouzes donnent souvent des histoires assez dingues. Alors quand notre histoire de famille passe en plus au travers de la seconde guerre mondial, ajoutant son lot de Nazis et de traitres, on pique forcément mon intérêt. Mais le véritable point à mettre au crédit de Marc Bourgne, c'est la gestion familiale de la naissance de Vaillante. De Henri à Michel, en passant par Jean-pierre, on aurait vite fait d'oublier le rôle et l'importance maternel dans cette histoire de fous du volant. Mais pas Marc Bourgne qui se sert de la femme d'Henri comme d'un véritable ancrage dans la réalité de la dangerosité du métier de pilote. Un contre poids familial qui ajoute au côté réaliste de cette fiction, nous montrant qu'il y a un juste milieu à trouver entre rêve et réalité. Graphiquement, l'hommage à Jean Graton est visible avec un trait en ligne claire classique, mais efficace. A noté l'apparition très maligne de couleur dans la troisième partie, faisant le point avec la série principale et marquant la fin d'une époque pour le début d'une autre. En bref une très bonne surprise pour moi et très surement une des lectures de l'année pour les fans de Michel Vaillant !
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