Rechercher dans la communauté
Affichage des résultats pour les étiquettes 'bd'.
-
N'en déplaise à nos amis bordelais, j'avoue ne pas du tout connaitre le personnage de Gilles Bertin. Trop jeune pour avoir ouï-dire du braquage et trop loin pour connaitre la légende locale". J'ai donc découvert avec beaucoup d'empathie et d'un certaine tendresse le personnage. Pur produit de son époque, Gilles Bertin a traversé les années 70-80 en surfant sur la drogue, le punk, la débrouille et le gros casse mal géré qui l'a obligé à se cacher 30 ans. Ce qui est particulièrement sympathique dans cette adaptation de Stéphane Oiry , c'est le traitement en entier de la vie de Gilles Bertin, sans en faire trop. pas de sacralisation du héros local ni de blâme du braqueur. Juste la description d'un homme que l'on pourrait connaitre et qui à fiat ce qu'il pensait nécessaire pour survivre à une époque ou pas facile pour les personnes le rentrant pas dans les cases prédéfinies par la société de l'époque. Ce "Les héros du peuple sont immortels" s'est avéré une très bonne lecture, empreinte de nostalgie d'une époque révolue.
-
Titre de l'album : Les héros du peuple sont immortels Scenariste de l'album : Stéphane Oiry Dessinateur de l'album : Stéphane Oiry Coloriste : Stéphane Oiry Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Avec Camera Silens, le groupe punk qu'il a créé, Gilles Bertin oscille entre concerts turbulents, tremplins rock et petites combines. Jusqu'au jour où il braque près de 12 millions de francs à la Brink's. Ses complices sont rapidement rattrapés... mais Gilles parvient à s'échapper en passant les Pyrénées. Une cavale de plusieurs décennies commence alors. Figure sans concession des années 1980, Gilles Bertin a publié une autobiographie à succès, "Trente ans de cavale". Adaptation rock de celle-ci, "Les Héros du peuple sont immortels" relate son parcours en forme de rédemption depuis les années punk et sida, jusqu'aux années 2010. Critique : N'en déplaise à nos amis bordelais, j'avoue ne pas du tout connaitre le personnage de Gilles Bertin. Trop jeune pour avoir ouï-dire du braquage et trop loin pour connaitre la légende locale". J'ai donc découvert avec beaucoup d'empathie et d'un certaine tendresse le personnage. Pur produit de son époque, Gilles Bertin a traversé les années 70-80 en surfant sur la drogue, le punk, la débrouille et le gros casse mal géré qui l'a obligé à se cacher 30 ans. Ce qui est particulièrement sympathique dans cette adaptation de Stéphane Oiry , c'est le traitement en entier de la vie de Gilles Bertin, sans en faire trop. pas de sacralisation du héros local ni de blâme du braqueur. Juste la description d'un homme que l'on pourrait connaitre et qui à fiat ce qu'il pensait nécessaire pour survivre à une époque ou pas facile pour les personnes le rentrant pas dans les cases prédéfinies par la société de l'époque. Ce "Les héros du peuple sont immortels" s'est avéré une très bonne lecture, empreinte de nostalgie d'une époque révolue. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-heros-du-peuple-sont-immortels?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
Le catalogue de l'éditeur jeunesse Jungle s'enrichit d'une nouvelle sortie colorée et bien dans l'esprit Disney avec ce tome 1 Alfred, un amour de chat ! Valentino Forlini le dessinateur a travaillé des années pour le studio hollywoodien et cela se sent dans son trait rond et agréable sentant bon les animations récentes. On y suit Alfred, un chaton errant dans les rues de Liverpool de la fin du XIX ème siècle, dont l'unique objectif est de se nourrir. Le destin va lui apporter deux jeunes filles issues de classes sociales différentes. Violet est d'une grande famille noble locale, pendant que Mary est fille d'ouvrier avec une mère "rallongeant la soupe" tous les soirs. D'un côté l'opulence mais la sollicitation permanente chez les gens aisés et de l'autre une assiette presque vide mais des câlins et un amour sincère. Alfred vivra de brefs moments dans ces deux maisons et sera soumis à un choix cornélien pour son avenir ! Dans quelle famille rester ?? De bons sentiments, une description légère des grands écarts sociaux et un peu d'humour, les éléments de la recette du premier tome semblent un peu minces pour une lecture à deux niveaux (adulte et enfant). On est vraiment ici dans un ouvrage pour les plus petits, sachant lire bien entendu 🙂 . Les dialogues sont concis, les auteurs ont eu la bonne idée de dessiner les bulles dans lesquelles Alfred exprime ses pensées en forme de tête de chat, pour bien les différencier des bulles "humaines". La fin laisse entrevoir une suite avec un possible retournement de situation, Alfred n'est pas au bout de ses surprises !
-
Titre de l'album : Alfred, un amour de chat ! Scenariste de l'album : Romina Denti Dessinateur de l'album : Valentino Forlini Coloriste : Valentino Forlini Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Moi, c'est Alfred. J'étais un petit chaton des rues, jusqu'au jour où deux fillettes sont tombées sous mon charme. D'un côté, Violet vit dans une grande maison digne d'un château, pleine de jouets, de friandises... mais elle ne me laisse jamais un instant de répit. De l'autre, Mary n'a pas grand-chose, pourtant son petit foyer déborde de rires, de câlins... et d'une balançoire qui me fait rêver. Qui choisir ? Et surtout... comment résister à tant d'amour ? Critique : Le catalogue de l'éditeur jeunesse Jungle s'enrichit d'une nouvelle sortie colorée et bien dans l'esprit Disney avec ce tome 1 Alfred, un amour de chat ! Valentino Forlini le dessinateur a travaillé des années pour le studio hollywoodien et cela se sent dans son trait rond et agréable sentant bon les animations récentes. On y suit Alfred, un chaton errant dans les rues de Liverpool de la fin du XIX ème siècle, dont l'unique objectif est de se nourrir. Le destin va lui apporter deux jeunes filles issues de classes sociales différentes. Violet est d'une grande famille noble locale, pendant que Mary est fille d'ouvrier avec une mère "rallongeant la soupe" tous les soirs. D'un côté l'opulence mais la sollicitation permanente chez les gens aisés et de l'autre une assiette presque vide mais des câlins et un amour sincère. Alfred vivra de brefs moments dans ces deux maisons et sera soumis à un choix cornélien pour son avenir ! Dans quelle famille rester ?? De bons sentiments, une description légère des grands écarts sociaux et un peu d'humour, les éléments de la recette du premier tome semblent un peu minces pour une lecture à deux niveaux (adulte et enfant). On est vraiment ici dans un ouvrage pour les plus petits, sachant lire bien entendu 🙂 . Les dialogues sont concis, les auteurs ont eu la bonne idée de dessiner les bulles dans lesquelles Alfred exprime ses pensées en forme de tête de chat, pour bien les différencier des bulles "humaines". La fin laisse entrevoir une suite avec un possible retournement de situation, Alfred n'est pas au bout de ses surprises ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/alfred-un-amour-de-chat/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
Titre de l'album : Emma Scenariste de l'album : Claudia Kühn Dessinateur de l'album : Tara Spruit Coloriste : Tara Spruit Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Une délicieuse comédie de moeurs signée Jane Austen portée par une héroïne haute en couleurs. Dans le petit bourg de Highbury, Emma entend bien faire régner sa loi : elle s'est en effet improvisée entremetteuse auprès de son entourage.En quête d'un mari pour la jeune Harriet, une jeune fille sans le sou qu'elle a prise sous son aile, il n'est pas impossible qu'elle se trouve elle-même face aux affres de l'amour et aux déconvenues de l'existence. Dans cette fresque qui dépeint avec réalisme la campagne anglaise, c'est aussi le parcours initiatique d'une héroïne rafraichissante par son inexpérience que nous livre ici Jane Austen. Critique : Après Orgueil et préjugés (Jungle) de Jane Austen, les deux auteures Claudia Kühn et Tara Spruit adaptent un autre roman de l'écrivaine : Emma. On y retrouve l'ambiance feutrée des boudoirs anglais, la bourgeoisie locale bien entendu, accompagnée de son lot de codes de bienséance, romantisme mais aussi rumeurs et messes basses. Emma a tout pour plaire, riche et belle, célibataire vivant avec son père. Elle se complait dans cette situation en s'intéressant d'avantage aux "affaires de coeur" des autres ! Ainsi la jeune Harriet rencontrée il y a peu, sera conseillée, mais la belle Emma ne sera pas au bout de ses surprises car son avis pourrait s'avérer de mauvaise augure ! En effet elle va découvrir que la vie à travers son unique prisme ne se déroule pas exactement comme prévu 😉 . Echelles de valeur, observations et cancans, promenades bucoliques riches en enseignements, bal dansant évidemment, afin d'identifier les bons danseurs des mauvais, toutes les moeurs de l'époque se déroule sous vos yeux dans un grand ballet de dialogues et une multitude de personnages. Le final pourrait d'ailleurs bien vous surprendre ! On retrouve le même style graphique que pour Orgueil et préjugés de l'illustratrice Tara Spruit avec un dessin épuré ainsi qu'une belle expressivité des visages, aspect important pour mieux apprécier les conversations et leur effet sur les protagonistes. Les couleurs sont bien définies et permettent de bien identifier les dames avec leurs robes, idem pour les cheveux. Si vous aviez apprécié Orgueil et préjugés dans la collection Romance graphique, cette nouvelle adaptation trouvera aisément sa place dans votre collection 🙂 . Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/emma-9782822247658/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
- bd
- adaptation
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Après Orgueil et préjugés (Jungle) de Jane Austen, les deux auteures Claudia Kühn et Tara Spruit adaptent un autre roman de l'écrivaine : Emma. On y retrouve l'ambiance feutrée des boudoirs anglais, la bourgeoisie locale bien entendu, accompagnée de son lot de codes de bienséance, romantisme mais aussi rumeurs et messes basses. Emma a tout pour plaire, riche et belle, célibataire vivant avec son père. Elle se complait dans cette situation en s'intéressant d'avantage aux "affaires de coeur" des autres ! Ainsi la jeune Harriet rencontrée il y a peu, sera conseillée, mais la belle Emma ne sera pas au bout de ses surprises car son avis pourrait s'avérer de mauvaise augure ! En effet elle va découvrir que la vie à travers son unique prisme ne se déroule pas exactement comme prévu 😉 . Echelles de valeur, observations et cancans, promenades bucoliques riches en enseignements, bal dansant évidemment, afin d'identifier les bons danseurs des mauvais, toutes les moeurs de l'époque se déroule sous vos yeux dans un grand ballet de dialogues et une multitude de personnages. Le final pourrait d'ailleurs bien vous surprendre ! On retrouve le même style graphique que pour Orgueil et préjugés de l'illustratrice Tara Spruit avec un dessin épuré ainsi qu'une belle expressivité des visages, aspect important pour mieux apprécier les conversations et leur effet sur les protagonistes. Les couleurs sont bien définies et permettent de bien identifier les dames avec leurs robes, idem pour les cheveux. Si vous aviez apprécié Orgueil et préjugés dans la collection Romance graphique, cette nouvelle adaptation trouvera aisément sa place dans votre collection 🙂 .
-
- bd
- adaptation
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Nouvelle parution jeunesse chez Bayard avec Tia et le monde enfoui. Le scénariste imagine un peuple vivant sous nos pieds, dans les profondeurs de la terre. Tia jeune et intrépide fait partie de ce peuple des taupes et rêve de découvrir les "merveilles" de la surface. Parallèlement à son histoire, on suit un jeune garçon, Elie vivant lui en surface et souffrant de harcèlement scolaire. Leur chemin vont se croiser lorsque BTP l'entreprise où travaille le père d'Elie, décide de construire un gigantesque parking en creusant profondément dans les entrailles de la terre jusque chez Tia ! Ces deux peuples peuvent-ils cohabiter ? Comment Tia parviendra t'elle à sauver les siens de cette catastrophe annoncée ? On ne s'ennuie pas une seconde dans cette aventure contemporaine aux relents d'écologie, et de tolérance envers la différence. Il est amusant de voir Tia découvrir le monde des "surfaciens" avec une toute autre culture et un art de vivre totalement différent. Les sons, la lumière, tout n'est que surprise pour l'adolescente du peuple des taupes. Cela donne des situations cocasses comme sa rencontre avec Maria qui s'apparente à une SDF disponible et aidante. La fin se clôt par une surprise et la possible ouverture vers une suite. La partie graphique est signée par l'italien Gabrielle Bagnoli. Son dessin rond et coloré est parfaitement adapté au public jeune avec un style épuré, centré sur les personnages mais proposant parfois de belles profondeurs de paysages. Le monde sous-terrain est convaincant sous sa plume, il ferait presque envie 😉 . Une sympathique aventure humaine saupoudrée d'écologie et de bon sens.
-
Titre de l'album : Tia et le monde enfoui Scenariste de l'album : Thomas Le Petit-Corps Dessinateur de l'album : Gabrielle Bagnoli Coloriste : Gabrielle Bagnoli Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Sous nos pieds, dans le septième niveau des catacombes, vit secrètement... le peuple Taupe ! Tia, une adolescente de cette communauté, partage son quotidien entre l'exploration des couloirs souterrains, la vie de son village et les cours donnés par la Doyenne. Mais lorsque leur existence est menacée par une grande entreprise, la jeune fille va tout faire pour sauver les siens. Pour cela, elle va braver une règle cruciale, quitte à se mettre son propre peuple à dos, en partant à la découverte de la surface. Une course contre la montre Tia va courir après le temps et tenter d'endiguer un chantier destructeur pour son village et son peuple. Elle fera face à de nombreux dangers, entre les cataflics faisant respecter les lois dans les niveaux souterrains, les cataphiles pas toujours bien intentionnés et la vie à la surface. Une aventure remplie d'amitiés. Souvent accompagnée par Léna, son ami de toujours, Tia pourra aussi compter sur l'aide de surfaciens, comme Élie le fils de l'architecte en charge du projet, ou Maria, une marginale au grand coeur qui lui apprendra à se moquer du regard des autres. Critique : Nouvelle parution jeunesse chez Bayard avec Tia et le monde enfoui. Le scénariste imagine un peuple vivant sous nos pieds, dans les profondeurs de la terre. Tia jeune et intrépide fait partie de ce peuple des taupes et rêve de découvrir les "merveilles" de la surface. Parallèlement à son histoire, on suit un jeune garçon, Elie vivant lui en surface et souffrant de harcèlement scolaire. Leur chemin vont se croiser lorsque BTP l'entreprise où travaille le père d'Elie, décide de construire un gigantesque parking en creusant profondément dans les entrailles de la terre jusque chez Tia ! Ces deux peuples peuvent-ils cohabiter ? Comment Tia parviendra t'elle à sauver les siens de cette catastrophe annoncée ? On ne s'ennuie pas une seconde dans cette aventure contemporaine aux relents d'écologie, et de tolérance envers la différence. Il est amusant de voir Tia découvrir le monde des "surfaciens" avec une toute autre culture et un art de vivre totalement différent. Les sons, la lumière, tout n'est que surprise pour l'adolescente du peuple des taupes. Cela donne des situations cocasses comme sa rencontre avec Maria qui s'apparente à une SDF disponible et aidante. La fin se clôt par une surprise et la possible ouverture vers une suite. La partie graphique est signée par l'italien Gabrielle Bagnoli. Son dessin rond et coloré est parfaitement adapté au public jeune avec un style épuré, centré sur les personnages mais proposant parfois de belles profondeurs de paysages. Le monde sous-terrain est convaincant sous sa plume, il ferait presque envie 😉 . Une sympathique aventure humaine saupoudrée d'écologie et de bon sens. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tia-et-le-monde-enfoui/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
Titre de l'album : Safar Scenariste de l'album : Maurizio Busca, John Tolan Dessinateur de l'album : Ernesto Anderle Coloriste : Ernesto Anderle Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Au XIIe siècle, l'abbé Pierre le Vénérable, désireux de débattre avec les autres religions plutôt que de multiplier les croisades, supervise la toute première traduction du Coran en latin. En 1798, le général Bonaparte débarque à Alexandrie à la tête d'une armée de 40 000 hommes. Durant son voyage, il a lu et relu le Coran, fasciné par Mahomet, qu'il voit comme un tacticien militaire brillant. Découvrez 700 ans d'échanges et de résistances, de découvertes et de luttes autour du Coran, entre les chrétiens d'Europe et les mondes musulmans dans ce Docu-BD... Critique : Le duo de scénaristes prend pour introduction la volonté de l'Union Européenne d'établir l'historique de l'islam. Une commission se met en place avec plusieurs spécialistes du sujet et nous pouvons enfin entrer dans la grande histoire et débuter notre voyage au XII ème siècle avec l'abbé de Cluny Pierre le Vénérable. Dans ce premier chapitre on découvre la volonté de cet éminent représentant catholique cherchant à traduire les textes de Coran en latin, afin de mieux comprendre cette nouvelle pensée naissante. Mais traduire représente de nombreuses difficultés car tout est sujet à interprétation, d'autant que l'église ne reconnaît pas le prophète Mahomet. Son voyage le mènera en Espagne en passant par le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Puis, nous passons au frère dominicain Riccoldo da Monte di Croce, en 1288. Son but est simple, rejoindre l'Orient pour convertir les musulmans au christianisme ! Nous sommes en pleines guerres des croisades, il ira d'ailleurs à Saint Jean d'Acre le dernier bastion des croisés et ne pourra que contempler la défaite au profit des "hérétiques sarrasins". AU XVI ème siècle, on découvre cette année charnière 1492, date à laquelle les espagnols reprennent Grenade. Les années passent avec toujours cette religion grandissante, et on se retrouve en pleine guerre napoléonienne lorsque ce dernier s'en prend à l'Egypte. Il a compris que sa victoire ne pourra se faire qu'en comprenant le Coran. Un programme chargé pour cette BD-documentaire très intéressante ! Les pages dessinées sont entrecoupées de textes officiels et autres représentations historiques venant enrichir les histoires. Tableaux de maître, gravures, itinéraires cartographiés, ces compléments parachèvent de façon claire chacun des chapitres pour une meilleure compréhension du sujet. Avis aux curieux, l'éditeur petitàpetit enrichit sa collection d'un nouveau Docu-BD une nouvelle fois réussi et bien documenté. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/safar-l-histoire-du-coran-en-europe/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
- bd
- documentaire
-
(et 2 en plus)
Étiqueté avec :
-
Le duo de scénaristes prend pour introduction la volonté de l'Union Européenne d'établir l'historique de l'islam. Une commission se met en place avec plusieurs spécialistes du sujet et nous pouvons enfin entrer dans la grande histoire et débuter notre voyage au XII ème siècle avec l'abbé de Cluny Pierre le Vénérable. Dans ce premier chapitre on découvre la volonté de cet éminent représentant catholique cherchant à traduire les textes de Coran en latin, afin de mieux comprendre cette nouvelle pensée naissante. Mais traduire représente de nombreuses difficultés car tout est sujet à interprétation, d'autant que l'église ne reconnaît pas le prophète Mahomet. Son voyage le mènera en Espagne en passant par le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Puis, nous passons au frère dominicain Riccoldo da Monte di Croce, en 1288. Son but est simple, rejoindre l'Orient pour convertir les musulmans au christianisme ! Nous sommes en pleines guerres des croisades, il ira d'ailleurs à Saint Jean d'Acre le dernier bastion des croisés et ne pourra que contempler la défaite au profit des "hérétiques sarrasins". AU XVI ème siècle, on découvre cette année charnière 1492, date à laquelle les espagnols reprennent Grenade. Les années passent avec toujours cette religion grandissante, et on se retrouve en pleine guerre napoléonienne lorsque ce dernier s'en prend à l'Egypte. Il a compris que sa victoire ne pourra se faire qu'en comprenant le Coran. Un programme chargé pour cette BD-documentaire très intéressante ! Les pages dessinées sont entrecoupées de textes officiels et autres représentations historiques venant enrichir les histoires. Tableaux de maître, gravures, itinéraires cartographiés, ces compléments parachèvent de façon claire chacun des chapitres pour une meilleure compréhension du sujet. Avis aux curieux, l'éditeur petitàpetit enrichit sa collection d'un nouveau Docu-BD une nouvelle fois réussi et bien documenté.
-
- bd
- documentaire
-
(et 2 en plus)
Étiqueté avec :
-
Voilà un sacré coup de coeur pour cet "essai" graphique au dessin somptueux et innovant dans son découpage, ainsi que le propos si fort et lourd de conséquences. Je lui souhaite la même réussite dans les bacs des libraires que Le monde sans fin de Jancovici et Blain (Dargaud). Dans un genre moins scientifique mais avec des phrases "coup de poing" et surtout une symbiose des cases dessinées ingénieuse et parlante, Roberto Grossi frise le génie pour imprimer notre rétine de messages. On se rend bien compte que nos petits gestes écologiques ne suffisent plus, il devient impératif d'imprimer une direction responsable aux élites gouvernantes. Nous faisons partie des pays les plus riches et nous polluons sans vergogne avec des chiffres de production de CO2 inimaginables. Sur la même ligne que Jancovici, Roberto Grossi "accuse" le capitalisme et sa surproduction, on pense ainsi à la "décroissance" souhaitée par l'ingénieur français. Il démontre chiffres à l'appui l'accentuation majeure de nos rejets de gaz à effet de serre depuis la révolution industrielle anglaise avec la machine à vapeur de Watt notamment. Un peu plus de 200 ans durant lesquels les progrès scientifiques ont été les plus importants mais aussi les plus néfastes pour la planète bleue. L'auteur utilise subtilement en fil directif de l'histoire un homme dans l'océan, seul, avec en face un requin fonçant gueule béante vers lui ! La catastrophe est imminente, que peut-il faire ? Nous en sommes là avec Taylor Swift prenant son jet privé comme l'on prendrait son scooter pour aller chercher du pain. Il raconte aussi ses souvenirs d'enfance en voyage à Chamonix et sa Mer de glace, glacier en constant retrait depuis des années. J'ai vu aussi le glacier lors de ma jeunesse et j'y retourne régulièrement avec le Montenvers, on ajoute toujours plus de marches pour descendre arpenter la glace... Jusqu'où allons nous descendre ? A lire et à faire lire à tous vos proches.
-
- bd
- documentaire
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Titre de l'album : Dans l'indifférence générale Scenariste de l'album : Roberto Grossi Dessinateur de l'album : Roberto Grossi Coloriste : Roberto Grossi Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : En utilisant toute la puissance de la narration par l'image, Roberto Grossi s'attaque au grand aveuglement de notre époque : les changements climatiques provoqués par l'homme, une menace que nous faisons tout pour ne pas voir, que nous peinons à comprendre, alors qu'elle met en jeu notre survie même. Grâce à un récit captivant qui mêle Histoire, science, politique et expérience personnelle, l'auteur nous livre une vision complète de la problématique, révélant la profonde crise démocratique qui se cache derrière ce désastre environnemental. Critique : Voilà un sacré coup de coeur pour cet "essai" graphique au dessin somptueux et innovant dans son découpage, ainsi que le propos si fort et lourd de conséquences. Je lui souhaite la même réussite dans les bacs des libraires que Le monde sans fin de Jancovici et Blain (Dargaud). Dans un genre moins scientifique mais avec des phrases "coup de poing" et surtout une symbiose des cases dessinées ingénieuse et parlante, Roberto Grossi frise le génie pour imprimer notre rétine de messages. On se rend bien compte que nos petits gestes écologiques ne suffisent plus, il devient impératif d'imprimer une direction responsable aux élites gouvernantes. Nous faisons partie des pays les plus riches et nous polluons sans vergogne avec des chiffres de production de CO2 inimaginables. Sur la même ligne que Jancovici, Roberto Grossi "accuse" le capitalisme et sa surproduction, on pense ainsi à la "décroissance" souhaitée par l'ingénieur français. Il démontre chiffres à l'appui l'accentuation majeure de nos rejets de gaz à effet de serre depuis la révolution industrielle anglaise avec la machine à vapeur de Watt notamment. Un peu plus de 200 ans durant lesquels les progrès scientifiques ont été les plus importants mais aussi les plus néfastes pour la planète bleue. L'auteur utilise subtilement en fil directif de l'histoire un homme dans l'océan, seul, avec en face un requin fonçant gueule béante vers lui ! La catastrophe est imminente, que peut-il faire ? Nous en sommes là avec Taylor Swift prenant son jet privé comme l'on prendrait son scooter pour aller chercher du pain. Il raconte aussi ses souvenirs d'enfance en voyage à Chamonix et sa Mer de glace, glacier en constant retrait depuis des années. J'ai vu aussi le glacier lors de ma jeunesse et j'y retourne régulièrement avec le Montenvers, on ajoute toujours plus de marches pour descendre arpenter la glace... Jusqu'où allons nous descendre ? A lire et à faire lire à tous vos proches. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dans-l-indifference-generale/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
- bd
- documentaire
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Le duo de bienfaiteurs qui nous avaient enchantés avec Shamisen (Ankama) remet ça avec une quête identitaire sur fond de folklore japonais. On connait cette forme théâtrale du Kabuki, qui allie danse, musique, dramaturgie et de nombreux costumes. Les auteurs attribuent au personnage principal le nom de Kabuki, en digne représentant de cet art né au début du XVII ème siècle sous l'ère Edo. D'emblée on est frappé par la virtuosité graphique et le sens de la mise en scène, chaque case se contemple car la suivante lui ressemble mais avec une lueur un peu plus prononcée et cela va en s'accentuant jusqu'à la découverte de Kabuki en scène, c'est un enfant déguisé en femme. Dans une société patriarcale comme l'est le Japon, cela passe plutôt mal et Yokai ainsi qu'humains ne cessent de l'humilier et le décourager dans cette voie ! Kabuki persévère et multiplie les expériences pour trouver son véritable "moi" et vivre en paix avec lui/elle. De nombreux passages oniriques sont dessinés avec grand talent, on saisit parfaitement la métaphore de la chrysalide et du papillon. J'insiste vraiment sur les nombreuses qualités graphiques qui m'avaient enthousiasmées lors de la lecture de Shamisen. le traitement des jeux de lumières, la finesse du trait, Guilherme Petreca est un grand talent. Le scénariste Tiago Minamisawa a voulu rendre hommage aux personnes transgenres tuées au Brésil, le pays détient d'ailleurs le plus haut taux de meurtre envers cette communauté dans le monde. Cela donne une lecture spirituelle et contemplative, peut-être un peu moins accessible que Shamisen. A découvrir !
-
- bd
- roman graphique
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Titre de l'album : Kabuki Scenariste de l'album : Tiago Minamisawa Dessinateur de l'album : Guilherme Petreca Coloriste : Guilherme Petreca Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : À la suite d'une expérience traumatisante, Kabuki décide de porter un masque et de renoncer à jamais à son identité. Et si se fondre parmi les Hommes lui permettait de trouver sa place ? Errant sans but et sans âme, Kabuki se perd dans les opiacés et le désespoir jusqu'à sa rencontre avec Alma, sorte d'alter ego bienveillant. Celle-ci lui apportera son soutien et lui apprendra à se nourrir du monde afin de répondre aux questions l'habitant depuis toujours. S'inspirant d'une histoire vraie et prenant place dans le décor du théâtre traditionnel japonais, Kabuki raconte, avec poésie, les obstacles et les combats que rencontre une femme née dans le mauvais corps. Critique : Le duo de bienfaiteurs qui nous avaient enchantés avec Shamisen (Ankama) remet ça avec une quête identitaire sur fond de folklore japonais. On connait cette forme théâtrale du Kabuki, qui allie danse, musique, dramaturgie et de nombreux costumes. Les auteurs attribuent au personnage principal le nom de Kabuki, en digne représentant de cet art né au début du XVII ème siècle sous l'ère Edo. D'emblée on est frappé par la virtuosité graphique et le sens de la mise en scène, chaque case se contemple car la suivante lui ressemble mais avec une lueur un peu plus prononcée et cela va en s'accentuant jusqu'à la découverte de Kabuki en scène, c'est un enfant déguisé en femme. Dans une société patriarcale comme l'est le Japon, cela passe plutôt mal et Yokai ainsi qu'humains ne cessent de l'humilier et le décourager dans cette voie ! Kabuki persévère et multiplie les expériences pour trouver son véritable "moi" et vivre en paix avec lui/elle. De nombreux passages oniriques sont dessinés avec grand talent, on saisit parfaitement la métaphore de la chrysalide et du papillon. J'insiste vraiment sur les nombreuses qualités graphiques qui m'avaient enthousiasmées lors de la lecture de Shamisen. le traitement des jeux de lumières, la finesse du trait, Guilherme Petreca est un grand talent. Le scénariste Tiago Minamisawa a voulu rendre hommage aux personnes transgenres tuées au Brésil, le pays détient d'ailleurs le plus haut taux de meurtre envers cette communauté dans le monde. Cela donne une lecture spirituelle et contemplative, peut-être un peu moins accessible que Shamisen. A découvrir ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kabuki/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
- bd
- roman graphique
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Voici le dernier tome de cette trilogie de Kris et Bailly sur l'histoire conflictuel de l'Irlande du Nord et le conflit entre catholique et Protestant. Ce tome trois, que l'on a attendu longtemps, conclu de bien belle façon cette histoire de famille et qui nous montre qu'il est tous sauf aisé de se défaire de l'historique familial. Entre suspens, échange de coup de feux et révélations sur le passé de chacun, on a un troisième tome sans temps mort pour une trilogie engagée qui nous raconte l'histoire d'un petit bout de terre qui cherche à se défaire des histoires du passé pour se focaliser sur l'avenir. Note : dû au temps espacé ( tous les deux ans) de parutions des albums, je conseille une relecture de l'intégrale pour bien apprécier ce troisième tome.
-
- bd
- futuropolis
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Titre de l'album : Partitions irlandaises tome 3 (fin) - Le refrain Scenariste de l'album : Kris Dessinateur de l'album : Vincent Bailly Coloriste : Vincent Bailly Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : 30 ans après, le passé se rappelle aux mauvais souvenirs de la famille Pearse... et de Tim ! Pour certains, la guerre n'est pas finie ! Déclenchée par Johnny et ses soldats de l'Ulster unioniste,une fusillade crible de balles la façade de la maison des Pearse. Un homme est tué qui s'écroule dans les bras de Mary. C'est Tim qui est visé, mais c'est Dylan, l'ex-petit ami de Mary, qui est tué. Le forfait est signé «Crazy Dog». Frank «Crazy Dog» Brown, le père de Tim... mort et enterré il y a vingt ans ! Tim est alors exfiltré de Belfast, sous protection policière, vers l'Irlande républicaine. C'est un témoin précieux pour la police. Mais un témoin indocile. La vie recluse ne l'enchante guère. D'autant que Mary, que la police a fait venir pour le convaincre de parler, annonce qu'elle est enceinte, et que Tim est le père. Alors ce dernier décide de fausser compagnie à ses protecteurs et de régler lui-même ses comptes avec le passé... Une histoire d'amour magnifique et tourmentée dans le Belfast tout aussi tourmenté d'aujourd'hui, entre Brexit et retour des tensions identitaires. Kris et Vincent Bailly reviennent en Irlande du Nord douze ans après le succès du récit complet Coupures irlandaises, et clôturent leur trilogie avec ce troisième tome magnifique. Critique : Voici le dernier tome de cette trilogie de Kris et Bailly sur l'histoire conflictuel de l'Irlande du Nord et le conflit entre catholique et Protestant. Ce tome trois, que l'on a attendu longtemps, conclu de bien belle façon cette histoire de famille et qui nous montre qu'il est tous sauf aisé de se défaire de l'historique familial. Entre suspens, échange de coup de feux et révélations sur le passé de chacun, on a un troisième tome sans temps mort pour une trilogie engagée qui nous raconte l'histoire d'un petit bout de terre qui cherche à se défaire des histoires du passé pour se focaliser sur l'avenir. Note : dû au temps espacé ( tous les deux ans) de parutions des albums, je conseille une relecture de l'intégrale pour bien apprécier ce troisième tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/partitions-irlandaises-le-refrain?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
- bd
- futuropolis
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Titre de l'album : Coups de coeur Scenariste de l'album : Štěpánka Jislová Dessinateur de l'album : Štěpánka Jislová Coloriste : Štěpánka Jislová Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : D'où vient l'amour ? L'autrice nous emmène dans une balade très intime à travers ses souvenirs familiaux et ses expériences d'amour, de relations multiples. Nous suivons les personnages de l'adolescence à l'âge adulte, leurs histoires et les lieux reflètent le monde des rencontres et des applications en ligne, de la culture du sexe occasionnel et du désespoir des relations toxiques. La quête du sentiment amoureux demeure universellement souveraine. Critique : Dans cette autobiographie, l'autrice Tcheque Jislová nous livre une véritable psychanalyse sur sa relation à... l'amour. Rien de moins que ca. Une grande question qui travaille tout le monde mais qui est encore plus prégnant chez Štěpánka vu... ce que l'on apprend sur son passé. Je ne vous révèlerais pas cette surprise mais vous encourage à découvrir cette BD qui réussit, sur un très gros volume de pages, à nous accrocher de bout en bout. Le graphisme dynamique et un choix de nuance de rouge très intelligent. Štěpánka joue avec les pages et les limites de la BD pour nous livrer un ensemble réussi qui réussi, malgré le sujet déjà vu et revu, à ne pas nous ennuyer et à nous faire réfléchir sur notre définition à l'amour et au sexe opposé. Petite cerise sur un gâteau déjà beau, Štěpánka nous livre quelques pages de psychologie infantile intéressante et documentée. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/coups-de-coeur-9782205212259?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
- bd
- autobiographie
-
(et 2 en plus)
Étiqueté avec :
-
Dans cette autobiographie, l'autrice Tcheque Jislová nous livre une véritable psychanalyse sur sa relation à... l'amour. Rien de moins que ca. Une grande question qui travaille tout le monde mais qui est encore plus prégnant chez Štěpánka vu... ce que l'on apprend sur son passé. Je ne vous révèlerais pas cette surprise mais vous encourage à découvrir cette BD qui réussit, sur un très gros volume de pages, à nous accrocher de bout en bout. Le graphisme dynamique et un choix de nuance de rouge très intelligent. Štěpánka joue avec les pages et les limites de la BD pour nous livrer un ensemble réussi qui réussi, malgré le sujet déjà vu et revu, à ne pas nous ennuyer et à nous faire réfléchir sur notre définition à l'amour et au sexe opposé. Petite cerise sur un gâteau déjà beau, Štěpánka nous livre quelques pages de psychologie infantile intéressante et documentée.
-
- bd
- autobiographie
-
(et 2 en plus)
Étiqueté avec :
-
Titre de l'album : La couronne de France tome 3 - De François 1er à Henri IV Scenariste de l'album : Jean-Pierre Pécau Dessinateur de l'album : Roberto Viacava Coloriste : Bertrand Denoulet Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : À la fin de la guerre de Cent Ans, le royaume de France, qui a failli disparaître, retrouve ses « frontières naturelles ». Pour peu de temps, car François 1er, premier Valois de la dynastie capétienne, davantage intéressé par les arts et les femmes, se fourvoie en Italie sans réaliser que le royaume entre dans une période de guerres de Religion qui ne s'achèveront qu'avec Henri IV. Critique : La série de la couronne de France se poursuit avec des albums doubles dans des formats luxueux proposant toujours de revenir sur deux rois de France depuis les Valois. La première partie de cet album nous propose de suivre le règne de François 1er propulsé roi au décès de Louis sans descendance. Jean-Pierre Pécau le scénariste spécialisé dans les récits historiques nous invite à suivre les grandes batailles que ce dernier mena avec beaucoup d'audace en parallèle de ses nombreuses conquêtes féminines. Avec François 1er débute la Renaissance en France, il installe la langue française et brille devant sa cour. La transition de la dynastie des Valois ne se fait pas sans mal avant de basculer sur la dynastie des Bourbons avec Henri IV. Un moment intense marqua son règne avec la nuit du massacre de la Saint-Barthélemy. En fin d'album, nous retrouvons un cahier historique de quelques pages pour revenir sur les deux rois de cet album. Les dessins de Roberto Viacava sont de qualité pour dépeindre l'époque, très chargée en conflits. Il y a toujours le personnage de Maitre Jacques qui traverse les âges pour revenir sur les promesses faites et tenues des différents rois. La couronne de France est une très bonne série historique dans une très belle édition. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-couronne-de-france-tome-3-de-francois-1er-a-henri-iv/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
La série de la couronne de France se poursuit avec des albums doubles dans des formats luxueux proposant toujours de revenir sur deux rois de France depuis les Valois. La première partie de cet album nous propose de suivre le règne de François 1er propulsé roi au décès de Louis sans descendance. Jean-Pierre Pécau le scénariste spécialisé dans les récits historiques nous invite à suivre les grandes batailles que ce dernier mena avec beaucoup d'audace en parallèle de ses nombreuses conquêtes féminines. Avec François 1er débute la Renaissance en France, il installe la langue française et brille devant sa cour. La transition de la dynastie des Valois ne se fait pas sans mal avant de basculer sur la dynastie des Bourbons avec Henri IV. Un moment intense marqua son règne avec la nuit du massacre de la Saint-Barthélemy. En fin d'album, nous retrouvons un cahier historique de quelques pages pour revenir sur les deux rois de cet album. Les dessins de Roberto Viacava sont de qualité pour dépeindre l'époque, très chargée en conflits. Il y a toujours le personnage de Maitre Jacques qui traverse les âges pour revenir sur les promesses faites et tenues des différents rois. La couronne de France est une très bonne série historique dans une très belle édition.
-
Titre de l'album : Un putain de salopard - Tome 4 - Le rituel Scenariste de l'album : Régis Loisel Dessinateur de l'album : Olivier Pont Coloriste : François Lapierre Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Herman, mourant, met la main sur le manchot et le contraint à le mener à l'épave de l'avion où repose la dépouille de sa fille. De leur côté, Max et Baïa, accompagnés par Régo, se mettent à la recherche de ce dernier pour obtenir la vérité autour de leurs origines qu'il est le seul à détenir. Tous vont se retrouver réunis au coeur de la jungle pour une ultime confrontation. Critique : Et voici le cadeau de noël idéal ! Super conclusion à cette remarquable série dessinée par Olivier Pont et scénarisée par Régis Loisel, cette série en 4 tomes offre tout ce qu'on aime en bd : du dépaysement assuré avec cette amazonie reculée où la civilisation n'est pas encore tout à fait là, des dessins somptueux et chaleureux, mettant à l'honneur les personnages, et un scénario bien mené qui n'est peut être pas le plus original jamais lu, mais qui tient le rythme et le choc jusqu'à la fin, nous poussant à toujours tourner une page de plus. Un régal du début à la fin avec 4 tomes tous excellents. J'ai apprécié passer du temps avec ces personnages, les petites pointes d'humour étant judicieusement distribuées. Il y a en plus parfois une belle humanité malgré ces salopards là... A noter également que la colorisation de François Lapierre met merveilleusement bien en valeur les dessins et les décors imaginés par Olivier Pont et Régis Loisel Je ne peux que vous recommander chaudement de vous lancer dans "Un putain de salopard", parce que vous ne pouvez pas le regretter. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-putain-de-salopard-tome-4?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
Les sables d'Olonne - Du Néolithique au Vendée Globe
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
Pour avoir parcouru la région, la Vendée est un endroit magnifique à l'image de Noirmoutier et son passage du Gois, les plages de Brem sur mer ou encore la ville des Sables d'Olonne ! Riche d'histoire et de son lien évident à l'océan, il semblait impératif que l'éditeur "petit à petit", dont le siège est à Nantes, se penche un jour sur cette cité et l'ajoute à la section histoire des villes. Grand scénariste d'aventures, Serge Perrotin bien aidé de Hervé Retureau réalise l'écriture des chapitres. Dans un ordre chronologique marqué par les grands événements touchant la ville, nous débutons aux invasions vikings en 843 après J-C, puis un grand bon de 1000 ans à l'époque d'Aliénor d'Aquitaine et de son fils Richard coeur de lion, percevant le potentiel défensif et stratégique de ces contrées. Les guerres de religion n'épargnent pas la ville au cours des XVI et XVIIème siècles, les protestants vendéens auront fort à faire avec les troupes de Richelieu, fervent défenseur du catholicisme. Louis XVI sera le premier à véritablement lancer un programme de pêche avec de nombreux morutiers, vous découvrirez à cette occasion le travail harassant des matelots à bord dans les pages BD alternant les documentaires. C'est ainsi toute une filière maritime avec la pêche, la récolte du sel, les conserveries, les armateurs, qui va se développer au fil des années et rendre la ville attractive. Vous finirez cette chronologie par bien évidemment la course ayant rendue célèbre dans le monde entier la ville : le Vendée Globe. Une nouvelle mine d'informations pour les locaux mais aussi ceux ayant visité la ville durant leurs vacances (comme votre serviteur) et les nombreux curieux avides de géographie et culture générale. De nombreuses anecdotes s'y trouvent, de quoi étaler de la confiture 😉 .-
- bd
- documentaire
-
(et 2 en plus)
Étiqueté avec :
-
Titre de l'album : Les sables d'Olonne - Du Néolithique au Vendée Globe Scenariste de l'album : Serge Perrotin, Hervé Retureau Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Les Sables d'Olonne est une ville incontournable de notre patrimoine français. Intimement reliée au monde de la mer, la cité fut fondée en 1218, et ne cessera de prendre de l'importance au travers des nombreuses secousses de l'Histoire de la région vendéenne, jusqu'à la création de la plus fameuse course à voile, autour du monde en solitaire, le Vendée Globe. Découvrez la passionnante histoire des Sables d'Olonne à travers neuf chapitres de bande dessinées qui retracent ses plus grandes heures, agrémentées de pages documentaires passionnantes qui vous permettront de connaître sur le bout des doigts ce joyau du littoral Atlantique. Critique : Pour avoir parcouru la région, la Vendée est un endroit magnifique à l'image de Noirmoutier et son passage du Gois, les plages de Brem sur mer ou encore la ville des Sables d'Olonne ! Riche d'histoire et de son lien évident à l'océan, il semblait impératif que l'éditeur "petit à petit", dont le siège est à Nantes, se penche un jour sur cette cité et l'ajoute à la section histoire des villes. Grand scénariste d'aventures, Serge Perrotin bien aidé de Hervé Retureau réalise l'écriture des chapitres. Dans un ordre chronologique marqué par les grands événements touchant la ville, nous débutons aux invasions vikings en 843 après J-C, puis un grand bon de 1000 ans à l'époque d'Aliénor d'Aquitaine et de son fils Richard coeur de lion, percevant le potentiel défensif et stratégique de ces contrées. Les guerres de religion n'épargnent pas la ville au cours des XVI et XVIIème siècles, les protestants vendéens auront fort à faire avec les troupes de Richelieu, fervent défenseur du catholicisme. Louis XVI sera le premier à véritablement lancer un programme de pêche avec de nombreux morutiers, vous découvrirez à cette occasion le travail harassant des matelots à bord dans les pages BD alternant les documentaires. C'est ainsi toute une filière maritime avec la pêche, la récolte du sel, les conserveries, les armateurs, qui va se développer au fil des années et rendre la ville attractive. Vous finirez cette chronologie par bien évidemment la course ayant rendue célèbre dans le monde entier la ville : le Vendée Globe. Une nouvelle mine d'informations pour les locaux mais aussi ceux ayant visité la ville durant leurs vacances (comme votre serviteur) et les nombreux curieux avides de géographie et culture générale. De nombreuses anecdotes s'y trouvent, de quoi étaler de la confiture 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-sables-d-olonne/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
- bd
- documentaire
-
(et 2 en plus)
Étiqueté avec :
-
La collection des reportages de Lefranc s'enrichit d'un nouvel opus centré sur la fameuse opération "dynamo" de mai-juin 1940. Cette incroyable évacuation des troupes anglo-françaises acculées sur les plages immenses de Dunkerque est contée jour après jour avec une grande minutie. Croquis, textes, cases BD, photos, du début des hostilités le 26 mai 1940 avec l'avancée allemande sur les côtes au 4 juin 1940 marquant la fin de l'évacuation, vous saurez tout sur les coulisses de ce projet secret hors norme. Le collectif d'auteurs ne s'arrête pas là, puisque vous découvrirez aussi en fin d'album les conditions de vie à Dunkerque sous l'occupation avec les poches de résistance et les nombreux prisonniers déportés dans les Stalags. Mais l'essentiel repose sur ces 10 jours d'évacuation avec l'aide des navires militaires mais pas que ! Opérant depuis le château de Douvres surplombant les falaises des White Cliffs, l'état major anglais imagine d'autres solutions avec la réquisition des petit navires plaisanciers ou de pêche. Ces derniers présentent un double intérêt : un faible tirant d'eau permettant d'approcher au maximum des plages et une taille réduite les faisant naviguer entre les obus des Stukas omniprésents dans l'espace aérien. On pense bien évidemment au film Dunkirk de Christopher Nolan à la lecture de ce formidable documentaire. Les dessinateurs offrent quelques pages BD dans une ligne claire de premier ordre, avec une grande précision du détail, notamment sur les engins militaires. A l'occasion des commémorations de mai-juin, cette BD représente un bel hommage et une mine d'informations pour les passionnés, voire les bacheliers 😉
-
Titre de l'album : Les reportages de Lefranc - Dunkerque Scenariste de l'album : Patrick Oddone, Bruno Pruvost, Didier Lauvergeon, Jacques Martin Dessinateur de l'album : Olivier Weinberg, Pierre Legein, Yves Plateau Coloriste : Emmanuel Bonnet Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Avec un premier chapitre qui évoque le 10 mai 1940, l'invasion de la Belgique, de la France et du Pays-Bas par l'Allemagne nazie. Le reste de l'album se situe à Dunkerque et aux environs, il retrace la bataille de Dunkerque à partir du 20 mai, l'Opération Dynamo du 26 mai au 3 juin, la résistance héroïque du Fort des Dunes, Dunkerque sous l'occupation avec la vie quotidienne, la libération en mai 1945 par des troupes canadiennes et tchèques. Critique : La collection des reportages de Lefranc s'enrichit d'un nouvel opus centré sur la fameuse opération "dynamo" de mai-juin 1940. Cette incroyable évacuation des troupes anglo-françaises acculées sur les plages immenses de Dunkerque est contée jour après jour avec une grande minutie. Croquis, textes, cases BD, photos, du début des hostilités le 26 mai 1940 avec l'avancée allemande sur les côtes au 4 juin 1940 marquant la fin de l'évacuation, vous saurez tout sur les coulisses de ce projet secret hors norme. Le collectif d'auteurs ne s'arrête pas là, puisque vous découvrirez aussi en fin d'album les conditions de vie à Dunkerque sous l'occupation avec les poches de résistance et les nombreux prisonniers déportés dans les Stalags. Mais l'essentiel repose sur ces 10 jours d'évacuation avec l'aide des navires militaires mais pas que ! Opérant depuis le château de Douvres surplombant les falaises des White Cliffs, l'état major anglais imagine d'autres solutions avec la réquisition des petit navires plaisanciers ou de pêche. Ces derniers présentent un double intérêt : un faible tirant d'eau permettant d'approcher au maximum des plages et une taille réduite les faisant naviguer entre les obus des Stukas omniprésents dans l'espace aérien. On pense bien évidemment au film Dunkirk de Christopher Nolan à la lecture de ce formidable documentaire. Les dessinateurs offrent quelques pages BD dans une ligne claire de premier ordre, avec une grande précision du détail, notamment sur les engins militaires. A l'occasion des commémorations de mai-juin, cette BD représente un bel hommage et une mine d'informations pour les passionnés, voire les bacheliers 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lefranc-reportages-dunkerque/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement