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Titre de l'album : Métamorphes tome 2 - Louve Story Scenariste de l'album : Olivier Gay Dessinateur de l'album : Jonathan Aucomte Coloriste : Jonathan Aucomte Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : De crocs et de poils Comment peut-on rester la fille la plus populaire du lycée quand on est une louve-garou ?Comment peut-on suivre les cours quand on est un vampire ? La mystérieuse organisation responsable de la métamorphose d'Ambre et Lucas est à leurs trousses. Les adolescents vont devoir se battre pour leur vie tout en gardant leur secret à tout prix. Difficile quand la famille, les amis et les sentiments s'en mêlent...Face aux dangers, aux trahisons, aux complots et aux déceptions, ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes.Et encore. Critique : Bon alors je vais commencer par m'excuser platement pour le retard de critique. J'ai honteusement oublié cette BD, prit entre les vacances et la rentrée scolaire.... Et c'est réellement dommage car ce deuxième tome est très bon. Tout autant que le premier. Il nous montre une évolution surprenante de l'histoire avec non plus une histoire de lycée mais bien un véritable "thriller" policier qui voit nos deux amis se retrouver aux prises avec la société (secrète évidemment) qui contrôle les porteurs de pouvoirs ! Un tome deux détonnant, bourré d'action, mais aussi de sentiment, avec un rapprochement entre nos deux protagonistes qui n'est pas du gout de tout le monde ! J'ai hâte de voir si nos deux héros finiront ensemble ou juste amis car cette ambiguïté est toujours présente et habilement gérée par Olivier Gay. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Elle est moi tome 1 - La fausse tombe de Marguerite Cumel
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
Nouvelle parution pour la collection "chimères" de l'éditeur Jungle avec cette aventure fantasy dynamique et très bien colorisée ! D'emblée on découvre Fée dans un univers où se côtoient trolls, goules, vampires, revenants et tant d'autres créatures nocturnes fantastiques. On va faire connaissance avec elle au fil du récit et par la même occasion, comprendre comment fonctionne ce monde parallèle à celui des humains. Révélations sur son passé et cet échange avec un changelin de naissance troll, ayant pris sa place dans sa famille. Certes les parents adoptifs vampires de leur état, sont gentils avec Fée mais elle sent un besoin d'aller à l'encontre de ses origines à l'aube de ses 14 ans et décide donc de passer de l'autre côté ! Dans un monde contemporain humain, elle y retrouve sa tante et Eryne la changelin qui éprouve de grandes difficultés à s'adapter à cet univers, surtout à l'école ! Elles vont s'entraider et enquêter sur l'apparition soudaine d'un démon dans le monde des humains ! Des péripéties, des amourettes, des trahisons, des surprises, on ne s'ennuie pas une seconde dans cette aventure menée tambours battants. Le dessin aux fortes influences manga saura séduire son public, d'autant qu'il est vraiment mis en valeur par de très belles couleurs et autres effets lumineux. Une sympathique entrée en matière et une pagination conséquente, à suivre... -
Elle est moi tome 1 - La fausse tombe de Marguerite Cumel
Kevin Nivek a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Elle est moi tome 1 - La fausse tombe de Marguerite Cumel Scenariste de l'album : Séverine de la Croix Dessinateur de l'album : Ayaluna Coloriste : Aurélie F. Kaori Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Je m’appelle Fée. À mes trois mois, j’ai été enlevée par des trolls, puis vendue à un couple de vampires qui ne pouvait pas avoir d’enfants. Depuis, je vis à Estria, l’une des plus grandes villes secrètes des créatures de la nuit. Et ces derniers temps, il s’y trame de drôles de choses… De mon côté, j’ai décidé d’aller vivre dans le monde des humains. Je suis déterminée à rencontrer Eryne, le changelin qui a pris ma place, et à retrouver les trolls qui nous ont échangées, elle et moi, à notre naissance ! Critique : Nouvelle parution pour la collection "chimères" de l'éditeur Jungle avec cette aventure fantasy dynamique et très bien colorisée ! D'emblée on découvre Fée dans un univers où se côtoient trolls, goules, vampires, revenants et tant d'autres créatures nocturnes fantastiques. On va faire connaissance avec elle au fil du récit et par la même occasion, comprendre comment fonctionne ce monde parallèle à celui des humains. Révélations sur son passé et cet échange avec un changelin de naissance troll, ayant pris sa place dans sa famille. Certes les parents adoptifs vampires de leur état, sont gentils avec Fée mais elle sent un besoin d'aller à l'encontre de ses origines à l'aube de ses 14 ans et décide donc de passer de l'autre côté ! Dans un monde contemporain humain, elle y retrouve sa tante et Eryne la changelin qui éprouve de grandes difficultés à s'adapter à cet univers, surtout à l'école ! Elles vont s'entraider et enquêter sur l'apparition soudaine d'un démon dans le monde des humains ! Des péripéties, des amourettes, des trahisons, des surprises, on ne s'ennuie pas une seconde dans cette aventure menée tambours battants. Le dessin aux fortes influences manga saura séduire son public, d'autant qu'il est vraiment mis en valeur par de très belles couleurs et autres effets lumineux. Une sympathique entrée en matière et une pagination conséquente, à suivre... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/elle-est-moi-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Après une carrière débutée au tout début des années 80 dans le monde du 9ème art, avec Moebius bien entendu et dans des sagas intergalactiques comme L'Incal ou La caste des méta-barons, du haut de ses 95 printemps il semble que l'heure de la retraite a bel et bien sonnée pour Alejandro Jodorowsky. Après un premier tome qui posait les jalons de cette histoire de vengeance et de mondes dominés par les banques, on retrouve donc Xar-Cero en compagnie de sa troupe agissant tels des Robin des bois et s'en prenant aux convois d'or des Magnobankiers. Réputés inviolables ces derniers éprouvent les pires difficultés face à la tortue d'or volante et intangible. Les pertes s'accumulent pour les banquiers ! Ici débutent les soucis de narration, les événements s'enchaînent à toute allure sans logique parfois, avec l'impression d'avoir raté un épisode et ce vers une fin brutale et "facile" qui tombe comme le cheveux dans la soupe. Fan de la première heure de l'artiste franco-chilien, je ne peux qu'éprouver une grande tristesse à la vue de ce scénario bâclé. Tout va bien trop vite à l'image de la romance cousue de fil blanc ! De ce naufrage narratif il est logique de sauver le dessin de Pete Woods, une nouvelle fois précis et détaillé avec des couleurs magnifiques.
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Ce roman graphique se penche sur le journaliste François Missen, le seul a avoir reçu deux grandes récompenses de la profession dont le prix Pulitzer pour avoir révélé la French connection. Le scénariste Clément Xavier met donc en avance ses aventures rocambolesques réelles mais fictives en même temps à Cuba et son embargo durant plus de soixante ans. L'album s'ouvre avec le journaliste en fin de parcours partant à Cuba avec une jeune pigiste pour une interview de Fidel Castro. L'auteur nous résume le contexte historique avant l'arrivée de Fidel au pouvoir et l'histoire en général du pays. Ce roman est très bien documenté avec beaucoup d'informations mais une grande partie sont inventées pour tenir en haleine le lecteur dans une histoire prenante et sur la culture de Cuba. La partie graphique nous met dans une ambiance tropicale avec des couleurs originales comme on peut le découvrir avec la couverture. Le lion de Guantanamo est une lecture surprenante en partant avec deux journalistes pour une interview, l’intrigue nous emmène avec les deux héros à la recherche du lion du Guantanamo. Au passage, les auteurs nous rappellent que Cuba malgré son embargo à poursuivi sont développement avec les moyens du bord.
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Titre de l'album : Le lion de Guantanamo Scenariste de l'album : Clément Xavier Dessinateur de l'album : Lisa Lugrin Coloriste : Lisa Lugrin Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Arrivés à Cuba pour interviewer Castro, François, journaliste aguerri, et Nikita, jeune pigiste, apprennent sa mort. Les cendres du comandante sont acheminées à Santiago, berceau de la révolution, avec une halte secrète à Guantanamo pour dénoncer l'occupation américaine d'une partie de cette province. Un scoop en or ! Mais un lion évadé du zoo menace d'entraîner une crise diplomatique majeure… Critique : Ce roman graphique se penche sur le journaliste François Missen, le seul a avoir reçu deux grandes récompenses de la profession dont le prix Pulitzer pour avoir révélé la French connection. Le scénariste Clément Xavier met donc en avance ses aventures rocambolesques réelles mais fictives en même temps à Cuba et son embargo durant plus de soixante ans. L'album s'ouvre avec le journaliste en fin de parcours partant à Cuba avec une jeune pigiste pour une interview de Fidel Castro. L'auteur nous résume le contexte historique avant l'arrivée de Fidel au pouvoir et l'histoire en général du pays. Ce roman est très bien documenté avec beaucoup d'informations mais une grande partie sont inventées pour tenir en haleine le lecteur dans une histoire prenante et sur la culture de Cuba. La partie graphique nous met dans une ambiance tropicale avec des couleurs originales comme on peut le découvrir avec la couverture. Le lion de Guantanamo est une lecture surprenante en partant avec deux journalistes pour une interview, l’intrigue nous emmène avec les deux héros à la recherche du lion du Guantanamo. Au passage, les auteurs nous rappellent que Cuba malgré son embargo à poursuivi sont développement avec les moyens du bord. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/le-lion-de-guantanamo/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Les cieux noirs - Journal d'un agronome en Afghanistan Scenariste de l'album : Andrés Abiuso Dessinateur de l'album : Alain Bujak Coloriste : Alain Bujak Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Ingénieur agronome, Yves Faivre va en Afghanistan alors que le pays est en pleine guerre civile entre les partis moudjahidines. Il y reste vingt-sept ans pour aider les populations villageoises dans leurs pratiques agricoles et dans leur gestion de l'eau, plantant des milliers d'arbres fruitiers. En 2022, à plus de 70 ans, il y retourne alors que les talibans ont repris le pouvoir. À son arrivée, il est arrêté et emprisonné. Après L'Eau vive (prix Tournesol 2020 de la bande dessinée écologique), Alain Bujak signe un premier récit avec Andrés Abiuso sur le rôle essentiel de l'agriculture pendant la guerre. Critique : Difficile de noter une bd qui raconte la vie d'une personne. On ne sait jamais trop si l'on note la personne elle-même ou alors la mise sur papier de son histoire. Dans le cas de cette BD, pas trop de soucis à se faire car le rendu est aussi bon que la vie d'Yves Faivre hautement respectable. Le dévouement d'Yves Faivre aux populations vivant sous le joug des Talibans force le respect. Surtout après de multiples arrestations... chapeau bas monsieur. Le monde se porterait bien mieux avec plus de personnes ayant votre courage. Pour revenir à la BD, Andrés Abiuso choisit intelligemment de découper son récit en deux : une partie "actuelle" qui voit Yves se faire emprisonner et tuer le temps en écrivant ses mémoires et une partie étant justement ces mémoires... Si cela peu légèrement portée à des confusions temporelles, ce choix de double histoire offre surtout une possibilité de dynamiser un récit qui pourrait être trop plat si l'on ne décrivait que le côté "humanitaire". Une très belle lecture sur un grand homme. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-cieux-noirs-journal-d-un-agronome-en-afghanistan?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Difficile de noter une bd qui raconte la vie d'une personne. On ne sait jamais trop si l'on note la personne elle-même ou alors la mise sur papier de son histoire. Dans le cas de cette BD, pas trop de soucis à se faire car le rendu est aussi bon que la vie d'Yves Faivre hautement respectable. Le dévouement d'Yves Faivre aux populations vivant sous le joug des Talibans force le respect. Surtout après de multiples arrestations... chapeau bas monsieur. Le monde se porterait bien mieux avec plus de personnes ayant votre courage. Pour revenir à la BD, Andrés Abiuso choisit intelligemment de découper son récit en deux : une partie "actuelle" qui voit Yves se faire emprisonner et tuer le temps en écrivant ses mémoires et une partie étant justement ces mémoires... Si cela peu légèrement portée à des confusions temporelles, ce choix de double histoire offre surtout une possibilité de dynamiser un récit qui pourrait être trop plat si l'on ne décrivait que le côté "humanitaire". Une très belle lecture sur un grand homme.
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Vous avez vu et aimez Le bureau des légendes ? Cette BD est pour vous ! Vous n'avez pas vu le bureau des légendes ? Cette BD en sera une très bonne introduction si vous êtes un tant soit peu attirer par les récits d'espionnage moderne. Philippe Pelaez nous livre ici une histoire complète d'espionnage sur un cas dense et complexe de gestion de l'information et de combat entre les différents services de renseignements du monde. Bien aidé par la belle ligne claire de Gontran Tousssaint, il réussit à faire entrer, dans peu de page, une histoire qui aurait mérité une série complète. Et c'est un véritable bon travail scénaristique de condensé d'information. Ca va vite, il y a pas mal de personnages, mais on s'y retrouve sans trop de soucis. L'action reste présente même si au second plan et la vie sur un fil des protagonistes est bien représentée. Une belle réussite qui donne vraiment envie de retrouver Mathieu Kassovitz
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Titre de l'album : Buglands Scenariste de l'album : Jared Muralt Dessinateur de l'album : Jared Muralt Coloriste : Jared Muralt Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Peuplé d'insectes géants, le monde en ruines se reconstruit lentement. Adèle, une entomologiste de renom, revient dans sa ville natale après avoir reçu un appel à l'aide de Pierrot, son ami d'enfance. Elle y apprend la mystérieuse disparition de Maxim, leur ami commun et de plusieurs autres villageois. Des rumeurs inquiétantes au sujet d'une Guêpe Noire mutante entraînent Adèle et Pierrot dans une enquête dangereuse vers les sites sacrés du plateau rocailleux. Critique : Jared Muralt l'auteur suisse du très remarqué La chute (Futuropolis) dont on attend la suite d'ailleurs, reste dans un univers post-apocalyptique mais avec un soupçon de fantastique pour ce Buglands assez mystique. Suite à la disparition soudaine et inquiétante de son ami d'enfance Maxim, Adèle revient dans son village natal pour tenter d'élucider ce mystère. On découvre un monde dévasté aux étendus rocailleuses et désertiques où cheminent des insectes aux tailles disproportionnés. On comprend qu'un conflit passé a eu lieu, il reste peu d'humains et seuls ces énormes insectes constituent la faune locale. L'auteur nous livre très peu de révélations, c'est au lecteur de faire son chemin, à la manière d'Adèle dont la quête va prendre une tournure inattendue et remettre en cause ses certitudes. Une fin déroutante pour un récit surprenant et méritant une seconde lecture car après avoir refermé le livre, je dois bien avouer que tout n'était pas clair dans mon esprit. Une vision de l'évolution chère à Darwin, un transhumanisme, Jared Muralt sème des cailloux au fil du récit, à vous de les retrouver voire interpréter 😉 . J'ai trouvé son trait un peu plus rond et moins détaillé que dans La chute, une évolution vers un griffe différente ou une adaptation à l'univers en place ? Ses paysages demeurent superbes tout comme les couleurs assez dominées par des tons ocre ou terre battue. L'immersion est pleinement réussie, un bémol en revanche sur une histoire ne m'ayant pas convaincue faute probablement d'avoir tout compris ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/buglands/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Une adaptation prenante et poignante du livre du même nom parue aux Arènes il y a deux ans pour le journaliste Mathieu Palain ! On plonge littéralement avec lui dans cette enquête passionnante qui nous interroge et nous bouscule. De ses échanges avec les victimes et ses observations prises lors de groupes de paroles, il commence par élaborer un portrait type de l'agresseur. Mais il se rend compte qu'il a négligé la sphère sociale, composante essentielle dans cette recherche. Commence alors une nouvelle investigation sur les origines et le passé des hommes violents, mais aussi des femmes victimes de ces sévices. Tout s'éclaire d'avantage et les entretiens réalisés en début d'album nous apportent un nouvel angle, on comprend mieux les discours et les convictions des acteurs de ces drames. Tout au long, il se questionne sur ses propres valeurs, est-il un homme bien, l'a t'il toujours été ? Cela se répercute sur le lecteur mais peu aussi aider une lectrice ayant été victime ou témoin de tels actes. On pense évidemment aux coups physiques portés, mais d'autres formes d'agressions sont hélas constatées et fortement préjudiciables aussi. Dans cet univers sombre, le fil conducteur illustré par les échanges avec Cécile, se pose en motif d'espoir. La partie graphique repose essentiellement sur les visages, le port des corps, les regards, Valentin Maréchal centre vraiment le récit sur les personnages avec un trait assez rond. Il rend vivant les échanges avec un découpage type caméra à l'épaule. On passe d'un interlocuteur à l'autre dans un ballet de questions-réponses très immersif. Une vraie mine d'informations à lire et à faire lire au plus grand nombre !
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Titre de l'album : Nos pères, nos frères, nos amis Scenariste de l'album : Mathieu Palain Dessinateur de l'album : Valentin Maréchal Coloriste : Carmen Peinado Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Adapté de l'essai de Mathieu Palain. Si les monstres ça n'existe pas, qui sont les auteurs de violence ? C'est la question que se pose Mathieu, journaliste, lorsqu'il rencontre Cécile. Cette jeune femme, victime de violence conjugale, essaie de comprendre ce qui lui est arrivé. Entre Mathieu et elle, un lien se noue. Mathieu débute son enquête au sein de groupes de parole d'hommes condamnés pour violence conjugale. Mais pour questionner les hommes et leur violence, il faut aller plus loin, auprès des chercheurs, d'associatifs, de psychiatres. Avec Cécile, Mathieu regarde aussi sa propre histoire et tente de comprendre cette violence qui traverse la société. Car pour s'attaquer à la violence des hommes, il faut accepter de la regarder en face. Critique : Une adaptation prenante et poignante du livre du même nom parue aux Arènes il y a deux ans pour le journaliste Mathieu Palain ! On plonge littéralement avec lui dans cette enquête passionnante qui nous interroge et nous bouscule. De ses échanges avec les victimes et ses observations prises lors de groupes de paroles, il commence par élaborer un portrait type de l'agresseur. Mais il se rend compte qu'il a négligé la sphère sociale, composante essentielle dans cette recherche. Commence alors une nouvelle investigation sur les origines et le passé des hommes violents, mais aussi des femmes victimes de ces sévices. Tout s'éclaire d'avantage et les entretiens réalisés en début d'album nous apportent un nouvel angle, on comprend mieux les discours et les convictions des acteurs de ces drames. Tout au long, il se questionne sur ses propres valeurs, est-il un homme bien, l'a t'il toujours été ? Cela se répercute sur le lecteur mais peu aussi aider une lectrice ayant été victime ou témoin de tels actes. On pense évidemment aux coups physiques portés, mais d'autres formes d'agressions sont hélas constatées et fortement préjudiciables aussi. Dans cet univers sombre, le fil conducteur illustré par les échanges avec Cécile, se pose en motif d'espoir. La partie graphique repose essentiellement sur les visages, le port des corps, les regards, Valentin Maréchal centre vraiment le récit sur les personnages avec un trait assez rond. Il rend vivant les échanges avec un découpage type caméra à l'épaule. On passe d'un interlocuteur à l'autre dans un ballet de questions-réponses très immersif. Une vraie mine d'informations à lire et à faire lire au plus grand nombre ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/nos-peres-nos-freres-nos-amis/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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On peut décidément faire confiance à Zidrou dès lors qu'il s'agit de nous livrer des tranches de vies bien qu'ici on s'attache plutôt à la fin d'une vie. Son virgile est une nouvelle fois très juste, ni grandiloquent, ni larmoyant, plein d'une vraie tendresse pour ses personnages, avec leurs failles et leurs faiblesses, leurs mesquineries et leur moments de belle humanité. C'est des portraits de gens qui pourraient être nous ou nos voisins. Mais bon on le savait déjà qu'il avait ce talent indéniable. Par contre ce que j'ai découvert avec cet album c'est qu'il faut compter dans ce genre avec Lucy Mazel qui nous compose à merveille cette galerie de personnage. Il est suffisamment rare pour le souligner mais elle nous livre un trombinoscope de vraies trognes, qu'on n'a pas l'impression d'avoir déjà vu dans une bd, et qui pourraient facilement en sortir pour se tenir à nos côtés. Ni moches, ni parfaits, juste des visages avec les coups de la vie gravés dessus. J'adore. Merci donc à tous les deux pour cette histoire tendre, un peu émouvante, qui passe dans un long silence, mais qui laisse une belle impression.
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Soleil republie à travers sa collection Quadrants cette magnifique histoire sous forme d'une intégrale et ce fut l'occasion pour moi de découvrir "Malgré nous", superbe fresque humaine et vivante sur la seconde guerre mondiale du point de vue des Alsaciens. Si aujourd'hui tout cela nous parait bien loin et assez hallucinant, les actualités récentes rendent nécessaire ce devoir de mémoire douloureux et les questionnements qu'une telle lecture engendre. Le style en aquarelle de Marie Terray convient très bien à ce récit, nous permettant juste ce qu'il faut de distance pour ne pas être submergé par les émotions brutes face aux horreurs de cette période. La narration est très bien construite puisqu'au travers des petites histoires on esquisse facilement la grande avec ses changements, ses évolutions et ses retournements. Je ne peux que recommander la lecture de cette intégrale à tous, car on est souvent bien loin de penser à ce que cette région a pu vivre durant cette période.
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Titre de l'album : Malgré nous - Intégrale Scenariste de l'album : Thierry Gloris Dessinateur de l'album : Marie Terray Coloriste : Marie Terray Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : 1941. Louis Fisher est un étudiant insouciant, mais la faculté interdit l'usage du français. Comme tout Alsacien, Louis doit prouver au Reich sa légitimité. L'Occupation allemande ravive les traumatismes qu'endure cette région depuis longtemps, et applique férocement le principe de « guerre totale ». Enrôlé dans la Waffen SS malgré lui, Louis/Ludwig espère ne pas devoir se battre contre les siens. Critique : Soleil republie à travers sa collection Quadrants cette magnifique histoire sous forme d'une intégrale et ce fut l'occasion pour moi de découvrir "Malgré nous", superbe fresque humaine et vivante sur la seconde guerre mondiale du point de vue des Alsaciens. Si aujourd'hui tout cela nous parait bien loin et assez hallucinant, les actualités récentes rendent nécessaire ce devoir de mémoire douloureux et les questionnements qu'une telle lecture engendre. Le style en aquarelle de Marie Terray convient très bien à ce récit, nous permettant juste ce qu'il faut de distance pour ne pas être submergé par les émotions brutes face aux horreurs de cette période. La narration est très bien construite puisqu'au travers des petites histoires on esquisse facilement la grande avec ses changements, ses évolutions et ses retournements. Je ne peux que recommander la lecture de cette intégrale à tous, car on est souvent bien loin de penser à ce que cette région a pu vivre durant cette période. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/malgre-nous-integrale-9782302105706/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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A l'image du trait nerveux de l'artiste italien AlbHey Longo, cette histoire de famille et de sport est à placer sous le signe de l'énergie ! Tout va très vite dans ce récit, on fait connaissance rapidement avec les protagonistes principaux, puis leurs destins liés se mettent en place et ça déménage ! La vie au lycée avec les déboires de chacun, ainsi Edison est le souffre douleur des brutes épaisses, mais il a pour lui une intelligence rare et un frère champion de hovershot. Egon vit aussi un peu dans l'ombre de ses camarades tout en rêvant d'intégrer une équipe afin de démontrer sa valeur, car son autre but caché est de séduite la coach de l'équipe. Enfin, Hunter est la star locale, frère d'Edison et fils de Moseen l'entraîneur de l'équipe reine du championnat. Moseen lui met une pression incroyable afin d'intégrer les épreuves professionnelles et cela crée des tensions dans la famille, d'autant qu'il se désintéresse de Edison. Amitié, amours cachés, secrets de famille, mais aussi humour vous attendent dans cette aventure sportive. La création de ce sport par les scénaristes est à saluer, mais la mise en scène peine en revanche, les séquences d'affrontements sont parfois compliquées à déchiffrer avec des planches chargées. Reste une histoire pleine de bons sentiments aux nombreux codes empruntés au style manga et aux séries animées telles que Baskup et Foot2rue.
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Titre de l'album : Hovershot club Scenariste de l'album : Luigi Formola, Dario Custaglio Dessinateur de l'album : AlbHey Longo Coloriste : AlbHey Longo Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : UNE ÉQUIPE PEUT AUSSI ÊTRE UNE FAMILLE... MÊME SI C'EST UNE FAMILLE DE FOUS, COMME L'HOVERSHOT CLUB ! Des skateboards volants, des équipes féroces et des stades remplis de supporters... qui peut résister à l'univers de l'Hovershot ? Personne... sauf Edison, un petit génie de la mécanique qui ne veut rien savoir de ce sport ! Mais une brute, un gamin et un entraîneur têtu sont prêts à bouleverser sa vie d'intello et à faire de lui l'une des stars de l'équipe du lycée... Critique : A l'image du trait nerveux de l'artiste italien AlbHey Longo, cette histoire de famille et de sport est à placer sous le signe de l'énergie ! Tout va très vite dans ce récit, on fait connaissance rapidement avec les protagonistes principaux, puis leurs destins liés se mettent en place et ça déménage ! La vie au lycée avec les déboires de chacun, ainsi Edison est le souffre douleur des brutes épaisses, mais il a pour lui une intelligence rare et un frère champion de hovershot. Egon vit aussi un peu dans l'ombre de ses camarades tout en rêvant d'intégrer une équipe afin de démontrer sa valeur, car son autre but caché est de séduite la coach de l'équipe. Enfin, Hunter est la star locale, frère d'Edison et fils de Moseen l'entraîneur de l'équipe reine du championnat. Moseen lui met une pression incroyable afin d'intégrer les épreuves professionnelles et cela crée des tensions dans la famille, d'autant qu'il se désintéresse de Edison. Amitié, amours cachés, secrets de famille, mais aussi humour vous attendent dans cette aventure sportive. La création de ce sport par les scénaristes est à saluer, mais la mise en scène peine en revanche, les séquences d'affrontements sont parfois compliquées à déchiffrer avec des planches chargées. Reste une histoire pleine de bons sentiments aux nombreux codes empruntés au style manga et aux séries animées telles que Baskup et Foot2rue. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hovershot-club/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Jared Muralt l'auteur suisse du très remarqué La chute (Futuropolis) dont on attend la suite d'ailleurs, reste dans un univers post-apocalyptique mais avec un soupçon de fantastique pour ce Buglands assez mystique. Suite à la disparition soudaine et inquiétante de son ami d'enfance Maxim, Adèle revient dans son village natal pour tenter d'élucider ce mystère. On découvre un monde dévasté aux étendus rocailleuses et désertiques où cheminent des insectes aux tailles disproportionnés. On comprend qu'un conflit passé a eu lieu, il reste peu d'humains et seuls ces énormes insectes constituent la faune locale. L'auteur nous livre très peu de révélations, c'est au lecteur de faire son chemin, à la manière d'Adèle dont la quête va prendre une tournure inattendue et remettre en cause ses certitudes. Une fin déroutante pour un récit surprenant et méritant une seconde lecture car après avoir refermé le livre, je dois bien avouer que tout n'était pas clair dans mon esprit. Une vision de l'évolution chère à Darwin, un transhumanisme, Jared Muralt sème des cailloux au fil du récit, à vous de les retrouver voire interpréter 😉 . J'ai trouvé son trait un peu plus rond et moins détaillé que dans La chute, une évolution vers un griffe différente ou une adaptation à l'univers en place ? Ses paysages demeurent superbes tout comme les couleurs assez dominées par des tons ocre ou terre battue. L'immersion est pleinement réussie, un bémol en revanche sur une histoire ne m'ayant pas convaincue faute probablement d'avoir tout compris !
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Titre de l'album : Hourglass Scenariste de l'album : Dimitri Lernoud Dessinateur de l'album : Dimitri Lernoud Coloriste : Dimitri Lernoud Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Scientifiques retenues captives par l'armée, Ana et Bonnie construisent sous la contrainte une machine temporelle censée arrêter la Guerre mondiale qui fait rage : c'est le projet Hourglass. Mais leurs consoeurs Diane et Carina les poussent à la rébellion. Ensemble, elles vont tout tenter pour fuir la ville-bunker qui leur sert de prison. Avec le conflit en cours, la surveillance constante, les soldats et les robots géants, la seule issue à leur présent dystopique semble être une fuite vers le futur de leur monde... Critique : Après une première incursion dans la BD en 2017 avec l'album Eric du Turfu (édition YIL), l'auteur complet Dimitri Lernoud revient huit ans plus tard avec un roman graphique surprenant ! Etonnant par son trait simpliste par abords mais pouvant se montrer détaillé dans certaines cases, on flirte avec un style manga tout en rondeur. De grands yeux et très peu de traits sur les visages des protagonistes, on fait la distinction entre hommes et femmes grâce aux coupes de cheveux, ce n'est pas évident en début de lecture. D'autant qu'on est plongé directement dans le grand bain sans savoir où nous sommes, comme Ana et Bonnie les deux héroïnes principales. Un espace sous-terrain sous forme de blockhaus high-tech et stérile, un leader parlant de guerre et d'utiliser une main d'oeuvre féminine et qualifiée pour créer des armes plus perfectionnées, le combat étant réservé aux hommes. On découvre en même temps que les deux nouvelles détenues cet univers totalitaire et "casté". La volonté des dirigeants de créer une machine à voyager dans le temps pourrait s'avérer une opportunité pour nos ingénieures aux envies d'évasion certaines; mais que réserve le futur pour ce monde en guerre ? Vous suivrez donc l'amitié entre Ana et Bonnie qui va défier les lois du temps (ou pas 😉 ) pour un finish aussi surprenant que cet ovni dans le paysage du 9ème art ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hourglass/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après une première incursion dans la BD en 2017 avec l'album Eric du Turfu (édition YIL), l'auteur complet Dimitri Lernoud revient huit ans plus tard avec un roman graphique surprenant ! Etonnant par son trait simpliste par abords mais pouvant se montrer détaillé dans certaines cases, on flirte avec un style manga tout en rondeur. De grands yeux et très peu de traits sur les visages des protagonistes, on fait la distinction entre hommes et femmes grâce aux coupes de cheveux, ce n'est pas évident en début de lecture. D'autant qu'on est plongé directement dans le grand bain sans savoir où nous sommes, comme Ana et Bonnie les deux héroïnes principales. Un espace sous-terrain sous forme de blockhaus high-tech et stérile, un leader parlant de guerre et d'utiliser une main d'oeuvre féminine et qualifiée pour créer des armes plus perfectionnées, le combat étant réservé aux hommes. On découvre en même temps que les deux nouvelles détenues cet univers totalitaire et "casté". La volonté des dirigeants de créer une machine à voyager dans le temps pourrait s'avérer une opportunité pour nos ingénieures aux envies d'évasion certaines; mais que réserve le futur pour ce monde en guerre ? Vous suivrez donc l'amitié entre Ana et Bonnie qui va défier les lois du temps (ou pas 😉 ) pour un finish aussi surprenant que cet ovni dans le paysage du 9ème art !
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Titre de l'album : Dinodyssée - Tome 2 - La montagne de feu Scenariste de l'album : Gaet's Dessinateur de l'album : Clotilde Goubely Coloriste : Clotilde Goubely Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Véloce, notre héroïque (et peureux) vélociraptor, et ses amis ont réussi à tenir tête à la redoutable Tyrannie ! Sains et saufs, ils reprennent leur route vers la montagne de feu à la recherche du sage ankylosaure. Mais le chemin est semé d'embûches, et les paysages deviennent plus secs et ravagés par les traces de lave... Encore une menace ! Heureusement que la petite bande a plus d'un tour dans son sac, et qu'ensemble, ils sont les potes qui dépotent... car l'ennemi n'est pas toujours celui qu'on imagine ! Critique : J'avais été étonnamment surpris par le contenu assez intelligent, pédagogique et marrant du tome 1 de ce Dinodyssée sur lequel je ne misais pourtant pas un kopeck. Il faut dire que le style de dessin de Clotilde Goubely ne m'attire pas, simple question de goût personnel et malgré une colorisation super bien bossée pour une bd jeunesse. Ce n'est ni un manque de talent ni un manque de travail mais vraiment un style qui ne me parle pas. Et comme à la base je ne suis pas un inconditionnel non plus des histoires de Dinosaures, disons que je n'avais pas grand chose pour moi pour apprécier cette série à la base. Sauf que le scénario de Gaet's est toujours aussi bon, sa narration vivante, son propos intelligent et pédagogique, avec une belle diversité de thèmes et de situations. Bref, offrez le à vos plus jeunes, il est probable qu'ils se régalent et c'est une série de belle qualité. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dinodyssee-tome-2-la-montagne-de-feu/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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J'avais été étonnamment surpris par le contenu assez intelligent, pédagogique et marrant du tome 1 de ce Dinodyssée sur lequel je ne misais pourtant pas un kopeck. Il faut dire que le style de dessin de Clotilde Goubely ne m'attire pas, simple question de goût personnel et malgré une colorisation super bien bossée pour une bd jeunesse. Ce n'est ni un manque de talent ni un manque de travail mais vraiment un style qui ne me parle pas. Et comme à la base je ne suis pas un inconditionnel non plus des histoires de Dinosaures, disons que je n'avais pas grand chose pour moi pour apprécier cette série à la base. Sauf que le scénario de Gaet's est toujours aussi bon, sa narration vivante, son propos intelligent et pédagogique, avec une belle diversité de thèmes et de situations. Bref, offrez le à vos plus jeunes, il est probable qu'ils se régalent et c'est une série de belle qualité.
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Titre de l'album : Révolutionnaires ! - Tome 5 - Pornic Scenariste de l'album : Régis Hautière Dessinateur de l'album : Xavier Fourquemin Coloriste : Amparo Crespo Cardenete Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Mars 1793. Réfugié à Pornic, le contingent de soldats républicains auquel Titor et Pince-Mitraille ont été incorporés attend l'assaut de l'armée contre-révolutionnaire. La petite troupe compte aussi dans ses rangs le commissaire Lambert, envoyé en observateur. Avant de quitter Nantes, celui-ci a tenté de tuer Mange-Doigts. Blessé mais vivant, le truand prépare sa vengeance. De leur côté, Mélina et Léocadie sont toujours à la recherche de Célénie. Critique : Le lombard ne traine décidément pas avec sa série jeunesse Révolutionnaires ! puisque le rythme de 2 tomes par an se poursuit sans heurt ! Ce tome 5 nous replonge dans la grande Histoire, ici la révolution et la révolte royaliste vendéenne. Une période de l'histoire que l'on ne connait pas bien, même si ici, l'arrivée d'un dénommé Charrette va permettre aux lecteurs avisés de retrouver des repères 🙂 L'intrigue continue de se dérouler, sans couac scénaristique et de manière assez logique, y compris dans ses rebondissements. Le dessin de Xavier Fourquemin conviendra sans soucis à un public jeunesse, même si moi il me laisse un peu sur ma faim entre les décors, ambiances et découpages réussis, et des visages qui m'ont moins emballé. Révolutionnaires ! est une jolie série jeunesse pour intéresser vos enfants à l'histoire de France par un angle souvent délaissé par nos cours scolaires... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/revolutionnaires-tome-5-pornic/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Le lombard ne traine décidément pas avec sa série jeunesse Révolutionnaires ! puisque le rythme de 2 tomes par an se poursuit sans heurt ! Ce tome 5 nous replonge dans la grande Histoire, ici la révolution et la révolte royaliste vendéenne. Une période de l'histoire que l'on ne connait pas bien, même si ici, l'arrivée d'un dénommé Charrette va permettre aux lecteurs avisés de retrouver des repères 🙂 L'intrigue continue de se dérouler, sans couac scénaristique et de manière assez logique, y compris dans ses rebondissements. Le dessin de Xavier Fourquemin conviendra sans soucis à un public jeunesse, même si moi il me laisse un peu sur ma faim entre les décors, ambiances et découpages réussis, et des visages qui m'ont moins emballé. Révolutionnaires ! est une jolie série jeunesse pour intéresser vos enfants à l'histoire de France par un angle souvent délaissé par nos cours scolaires...
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Titre de l'album : Léonard - Tome 56 - Eclair de génie Scenariste de l'album : Zidrou Dessinateur de l'album : Turk Coloriste : Kaël Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Léonard voit les choses en grand, très grand ! son dernier projet ? Fonder la Siliconval(i) du Moyen Âge et révolutionner les télécoms avec sa société Génie.com. Crypto-monnaie, panneaux solaires et OGM s'invitent à la ferme, avec le génie farfelu du Maître et la maladresse légendaire du disciple. Un concentré d'humour absurde et d'inventions (presque) révolutionnaires, signé par la série culte qui défie la logique depuis 56 tomes. Critique : Et oui Léonard a 50 ans. C'est très beau car ils sont peu nombreux les personnages a avoir tenu aussi longtemps dans la bd sans discontinuité. Malheureusement cet anniversaire est un peu plat, on aurait aimé un album spécial avec une thématique forte, hors celui-ci se révèle assez quelconque. Pas mauvais attention loin de là, les fans apprécieront toujours autant, mais il y a fort à parier que les nouveaux lecteurs ne se laisseront pas séduire par la série s'ils commencent pas la découvrir avec celui-ci. Je le trouve tout de même un peu plus réussi que le tome 55 qui m'avait été un peu laborieux à lire. Ici certains gags font mouche pour moi. Le dessin lui reste au diapason de ce qui est fait depuis déjà de nombreuses années sur cette série. Il n'y a pas vraiment d'évolution à commenter, c'est un Léonard. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/leonard-tome-56-eclair-de-genie/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
