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Titre de l'album : Lune de miel - Le baiser du sphynx Scenariste de l'album : Bastien Vivès Dessinateur de l'album : Bastien Vivès Coloriste : Bastien Vivès Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Sophie et Quentin, en vacances sur une île grecque, sont bien décidés à oublier, pour quelques jours, boulot et enfants. Mais lorsqu'ils croisent par hasard une vague connaissance de soirées parisiennes, ils mettent le doigt dans un engrenage infernal. Invités à dîner à bord d'un yacht de luxe, ils y seront témoins d'une rencontre au sommet de barons de la pègre, qui tourne vite au règlement de compte ! Critique : Après son dernier album "la vérité sur l'affaire Vivès" (Charlotte Editions), dans lequel il revient avec humour sur les faits reprochés et l'impact sur sa vie privée, Bastien Vivès sort chez Casterman un album sonnant comme un hommage au 9ème art. Doté d'un style graphique très franco-belge années 60 70, et un synopsis au parfum des films des années 80 90, cette histoire sent bon la nostalgie pour les quadras et quinquas amateurs de BD ! On y suit un couple en vacances dans les îles grecques se retrouvant malgré eux dans un engrenage aventureux débutant sur un yacht immense avec à son bord de curieux passagers ! Nos deux tourtereaux seraient tombés au beau milieu d'une réunion de patrons mafieux, aussi lorsque l'un d'entre eux décède d'une bien étrange façon, la violence se déchaine et ce bateau luxueux devient vite un enfer d'où il devient impératif de s'échapper. Les balles fusent, mais aussi de biens étranges rencontres qui vont modifier les plans d'évasion de Sophie et Quentin, d'autant qu'un mystérieux papillon vraisemblablement doté de pouvoirs magiques, virevolte à bord ! Contrairement aux films d'action familiaux des années passées, la part belle n'est pas uniquement réservée au personnage masculin, Bastien Vivès a l'intelligence d'ancrer ce récit dans une plus grande égalité des sexes, où chacun des protagoniste amène ses compétences. Ainsi, Sophie parle une grande quantité de langues et se montre bien plus intrépide que son mari Quentin, lui même doté d'une mémoire visuelle incroyable qui sera aussi fort utile dans cette histoire. Un bel exemple de complémentarité du couple où chacun tire le meilleur de l'autre. Un premier tome mené à vive allure avec une fin ouverte et un second tome prévu pour le mois de mai 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lune-de-miel-le-baiser-du-sphynx/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Cette suite du cycle des Espions de famille poursuit sa route avec un second tome riche en surprises ! Après un tome 1 introductif, nous présentant une terre dévastée avec des îlots de verdure porteurs d'espoir, ainsi qu'une nouvelle vision du monde pour les habitants, nous rentrons dans le vif du sujet. Sol et Anima commencent à mieux découvrir leurs pouvoirs et ils seront forts utiles dans les aventures à venir ! En effet, suite au kidnapping de la mère et la grand-mère de Sol, il décide de partir aidé d'Anima et malgré les réticences des dirigeants locaux pour une expédition de sauvetage. La fameuse zone renferme bien des dangers mais aussi parfois des rencontres opportunes, comme ce "fantôme" qui va s'avérer plein de ressources pour nos deux jeunes héros bien mal en point ! Rien ne vaut l'expérience des anciens et l'entraide manifestée par les différents protagonistes leur sera d'un grand secours. De nombreux messages d'aide, de résilience et de transmission ponctuent ce récit. Rien n'est facile et donné dans la vie, il faut travailler, apprendre et écouter pour progresser et atteindre ses objectifs. Nos deux intrépides héros seront soumis à rude épreuve, d'autant que Monsieur Dunne , l'auteur du kidnapping et adversaire en chef, semble poursuivre de biens curieux objectifs tout en dissimulant un secret bien gardé ! Tout va très vite dans cette suite riche en rebondissements et nous laissant sur une fin bien ouverte en attendant la suite ! Romain Ronzeau dessine des pages des pages colorées, dans un style épuré mais non dénué d'expressions faciales, il propose un découpage dynamique au diapason d'une histoire menée tambours battants. A partir de 12 ans.
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Titre de l'album : Les enfants de l'arbre tome 2 - Le fantôme Scenariste de l'album : Thierry Gaudin Dessinateur de l'album : Romain Ronzeau Coloriste : Romain Ronzeau Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Pour venir au secours de Vanessa, la Communauté du Chêne a envoyé un vaisseau avec à son bord, Leïla Sauval et sa fille Lorna. Mais très rapidement attaqué par la Cité, il se crashe au milieu de la Zone... Ne pouvant se résoudre à abandonner sa mère et sa grand-mère à leur sort, Sol, accompagné d'Anima, décide de braver tous les dangers pour aller les sauver. En chemin, ils rencontreront un personnage énigmatique : le fantôme... La force des liens intergénérationnels La suite de cette magnifique série d'aventure et d'amitié. Dans ce nouvel album, Thierry Gaudin et Romain Ronzeau célèbrent une fois encore les liens intergénérationnels à travers une histoire d'apprentissage pleine d'action, d'émotions... et de surprises ! Les héros des Espions de famille ! On retrouve avec plaisir une fois encore les célèbres héros des Espions de famille. Ils nous font découvrir 50 ans plus tard un nouveau monde porteur d'espoir qui a su faire face à la crise climatique en prônant le respect du vivant et la solidarité. Critique : Cette suite du cycle des Espions de famille poursuit sa route avec un second tome riche en surprises ! Après un tome 1 introductif, nous présentant une terre dévastée avec des îlots de verdure porteurs d'espoir, ainsi qu'une nouvelle vision du monde pour les habitants, nous rentrons dans le vif du sujet. Sol et Anima commencent à mieux découvrir leurs pouvoirs et ils seront forts utiles dans les aventures à venir ! En effet, suite au kidnapping de la mère et la grand-mère de Sol, il décide de partir aidé d'Anima et malgré les réticences des dirigeants locaux pour une expédition de sauvetage. La fameuse zone renferme bien des dangers mais aussi parfois des rencontres opportunes, comme ce "fantôme" qui va s'avérer plein de ressources pour nos deux jeunes héros bien mal en point ! Rien ne vaut l'expérience des anciens et l'entraide manifestée par les différents protagonistes leur sera d'un grand secours. De nombreux messages d'aide, de résilience et de transmission ponctuent ce récit. Rien n'est facile et donné dans la vie, il faut travailler, apprendre et écouter pour progresser et atteindre ses objectifs. Nos deux intrépides héros seront soumis à rude épreuve, d'autant que Monsieur Dunne , l'auteur du kidnapping et adversaire en chef, semble poursuivre de biens curieux objectifs tout en dissimulant un secret bien gardé ! Tout va très vite dans cette suite riche en rebondissements et nous laissant sur une fin bien ouverte en attendant la suite ! Romain Ronzeau dessine des pages des pages colorées, dans un style épuré mais non dénué d'expressions faciales, il propose un découpage dynamique au diapason d'une histoire menée tambours battants. A partir de 12 ans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enfants-de-l-arbre-tome-2-le-fantome/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Gueule de cuir tome 2 - La veuve Scenariste de l'album : Pierre Pevel Dessinateur de l'album : Stephane Crety Coloriste : Stephane Crety Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Gueule-de-cuir, c'est Batman sous Louis XIII. Une histoire de cape et d'épée sombre et violente, teintée d'ésotérisme et traitée selon les codes du comics adulte. Printemps 1633. Dans la France de Louis XIII et de Richelieu, la magie noire et l'alchimie sont puissantes et craintes. Tandis que de mystérieuses factions continuent de s'affronter selon les lois du Zodiaque du Diable, le Roi-des-Tombes étend son règne sur Paris en écrasant la truanderie locale. Contre ce puissant nécromant, se dresse un nouveau Gueule-de-cuir, déterminé mais encore ignorant d'enjeux qui pourraient le briser. Critique : Fiou graphiquement c'est fou j'ai l'impression que c'est encore plus beau ! C'est sûrement une impression je dois bien l'avouer. Mais reste que cela est un vrai plus dans une des BDs parmi le haut du panier de Drakoo. Ce tome deux fait au moins aussi bien que le premier. Il a le charme des one shot avec une histoire pseudo-autonome mais nos donne le plaisir d'être quand même une partie d'une histoire plus importante. Une histoire de cape et d'épée avec un léger gout de fantastique qui sort complètement du lot. Mais pas que ! Ce tome ajoute un coté politique qui ajoute au bon gout de trahison à une histoire déjà très sympa. Maintenant on ne sait plus qui croire et qui notre doit gueule de cuir doit suivre. Un deuxième tome plein d'énergie et de dynamisme qui nous en met plein les yeux tout en réussissant à préserver un suspens digne des quatre mousquetaire. Vivement le dernier Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gueule-de-cuir-tome-2-la-veuve?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Spirite tome 3 - Échos Scenariste de l'album : Mara Dessinateur de l'album : Mara Coloriste : Mara Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Les frontières de la réalité se brouillent quand l'amour et la mort s'entremêlent... Maine, 1906: Anya Eisenstern, une jeune étudiante en physique douce, timide mais brillante, est acceptée en tant que première femme étudiante à la faculté d'Outsmouth aux Etats-Unis. Elle y intègre le cours du célèbre professeur Boris Voynich et de son assistant Arthur Arroway, qui y enseignent la spirotologie, l'étude scientifique des fantômes et de l'au-delà. Mais sa rencontre avec Lucas, un étudiant insolent et grande gueule cachant un sombre secret, changera le destin d'Anya, en les propulsant tous deux au coeur du mystère qui mènera inéluctablement à la terrible catastrophe de Tunguska en 1908. Critique : Alors, je vois déjà venir les râleurs : ça y est deux critiques de Drakoo, deux bonnes notes. C'est forcément exagéré ! Et bien autant vous dire que... oui un petit peu. Enfin non je dirais plutôt que c'est une prime. Une prime aux promesses tenues et à la qualité respectées. En effet, j'attendais beaucoup Drakoo au tournant. Ils nous avaient promis un label traitement de l'imaginaire sous toutes ces formes. À une époque où le fantastique est bridé à son expression "elfes / nains / trolls", c'était une promesse qui semblait difficile à tenir. Et bien la preuve que non. Entre Gueule de Cuir et son récit de cape et d'épée et ce Spirite son récit "GhostPunk", basé au début du XXieme siècle, on a ici deux aventures qui sortent des sentiers battus, se permettant même d'être très bon. Donc bonus. Pour en revenir à ce tome 3... il est quand même vraiment excellent car il marque une pose dans notre aventure et revient sur le passé de nos protagonistes et les débuts de la spiritologie. On quitte os héros pour en trouver d'autres et mieux comprendre l'état d'Arroway. Cette partie de l'histoire change aussi le style, oscillant entre romance et découvertes scientifiques, laissant un peu de côté l'aventure. Aventure qui devrait revenir à grands pas dans le quatrième tome, surtout au vu de la situation de Ian ! Qui peut résister à un Ghostbusters maquillé de steampunk au début du XXieme ??? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/spirite-tome-3-echos?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Alors, je vois déjà venir les râleurs : ça y est deux critiques de Drakoo, deux bonnes notes. C'est forcément exagéré ! Et bien autant vous dire que... oui un petit peu. Enfin non je dirais plutôt que c'est une prime. Une prime aux promesses tenues et à la qualité respectées. En effet, j'attendais beaucoup Drakoo au tournant. Ils nous avaient promis un label traitement de l'imaginaire sous toutes ces formes. À une époque où le fantastique est bridé à son expression "elfes / nains / trolls", c'était une promesse qui semblait difficile à tenir. Et bien la preuve que non. Entre Gueule de Cuir et son récit de cape et d'épée et ce Spirite son récit "GhostPunk", basé au début du XXieme siècle, on a ici deux aventures qui sortent des sentiers battus, se permettant même d'être très bon. Donc bonus. Pour en revenir à ce tome 3... il est quand même vraiment excellent car il marque une pose dans notre aventure et revient sur le passé de nos protagonistes et les débuts de la spiritologie. On quitte os héros pour en trouver d'autres et mieux comprendre l'état d'Arroway. Cette partie de l'histoire change aussi le style, oscillant entre romance et découvertes scientifiques, laissant un peu de côté l'aventure. Aventure qui devrait revenir à grands pas dans le quatrième tome, surtout au vu de la situation de Ian ! Qui peut résister à un Ghostbusters maquillé de steampunk au début du XXieme ???
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On le dit souvent mais le devoir de mémoire est important. Se souvenir de l'horreur visuelle des camps de la mort et de la déportation est un sujet fréquemment traité. Par contre, l'impact de la Shoah sur les générations futures le sont peu, alors même que ce sont les générations qui permettront d'éviter que cela ne se reproduise. Et c'est en cela que le reportage d'Annick Cojean, publié dans Le Monde" dans les années 90, est marquant. Il ne traite pas de la Shoah, mais de l'impact de celle-ci sur les enfants de déportés... mais aussi les enfants de nazis. Et ce à une époque où les gens avaient encore du mal à parler de la Shoah. Une époque où il était important d'oublier pour repartir de plus belle, quitte à ne pas écouter ceux qui ont besoin de parler. Et tous ces témoignages sont marquants encore aujourd'hui, 30 ans après, et cela, même si les gens sont plus ouverts à discuter du sujet. Que ce soit les souvenirs des rescapés, de leurs enfants ou même des fils de nazis, qui ont dû vivre(ou pas) avec le poids des péchés de leurs parents, on ne peut qu'être choqué par ce que l'on lit. Ces interviews rendent le récit beaucoup plus humain et beaucoup plus proche de nous, ce qui rend quasiment tangible des horreurs pourtant vieilles de 80 ans. À lire et faire lire !
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Titre de l'album : Les mémoires de la Shoah Scenariste de l'album : Annick Cojean | Thea Rojzman Dessinateur de l'album : Tamia Baudouin Coloriste : Tamia Baudouin Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : 1942, descente des nazis dans le ghetto de Kovno, en Pologne : son nouveau-né dans les bras, une jeune femme regarde autour d'elle, hagarde. Bessie K : « Je tenais le bébé, et j'ai pris mon manteau, et j'ai emballé le bébé, je l'ai mis sur mon côté gauche car je voyais les Allemands dire "gauche" ou "droite", et je suis passée au travers avec le bébé. Mais le bébé manquait d'air et a commencé à s'étouffer et à pleurer. Alors l'Allemand m'a rappelée, il a dit : "Qu'est-ce que vous avez là ?" Je ne savais pas quoi faire parce que cela allait vite et tout était arrivé si soudainement. Je n'y étais pas préparée (...) Il a tendu son bras pour que je lui tende le paquet ; et je lui ai tendu le paquet. Et c'est la dernière fois que j'ai eu le paquet. » C'est l'un des nombreux témoignages de survivants des camps de la mort recueillis par Annick Cojean, grand reporter au Monde depuis plus de quarante ans. Elle reçoit en 1996 le prix Albert Londres pour Les mémoires de la Shoah. Ces textes magnifiques prennent une nouvelle dimension aujourd'hui avec cette adaptation en bande dessinée de Théa Rojzman et Tamia Baudoin. Une adaptation sensible des textes d'Annick Cojean en partenariat exclusif avec le Prix Albert Londres et le Mémorial de la Shoah. Critique : On le dit souvent mais le devoir de mémoire est important. Se souvenir de l'horreur visuelle des camps de la mort et de la déportation est un sujet fréquemment traité. Par contre, l'impact de la Shoah sur les générations futures le sont peu, alors même que ce sont les générations qui permettront d'éviter que cela ne se reproduise. Et c'est en cela que le reportage d'Annick Cojean, publié dans Le Monde" dans les années 90, est marquant. Il ne traite pas de la Shoah, mais de l'impact de celle-ci sur les enfants de déportés... mais aussi les enfants de nazis. Et ce à une époque où les gens avaient encore du mal à parler de la Shoah. Une époque où il était important d'oublier pour repartir de plus belle, quitte à ne pas écouter ceux qui ont besoin de parler. Et tous ces témoignages sont marquants encore aujourd'hui, 30 ans après, et cela, même si les gens sont plus ouverts à discuter du sujet. Que ce soit les souvenirs des rescapés, de leurs enfants ou même des fils de nazis, qui ont dû vivre(ou pas) avec le poids des péchés de leurs parents, on ne peut qu'être choqué par ce que l'on lit. Ces interviews rendent le récit beaucoup plus humain et beaucoup plus proche de nous, ce qui rend quasiment tangible des horreurs pourtant vieilles de 80 ans. À lire et faire lire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-memoires-de-la-shoah?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Vous le savez bien j'adore le travail de ces 3 auteurs. Je continue de trouver que Yoann Guillo a apporté beaucoup de finesse au talent déjà énorme de Ronan Toulhoat au dessin. Avec le scénariste Vincent Brugeas, ces trois là nous ont livré déjà de superbes œuvres en bd franco belge grand public comme on les aime (Cosaques, Tête de chien, Bomb X) ! Mais qu'en est-il de ce Daemon là ? Et bien graphiquement on est toujours sur l'excellence auquel ils nous ont habitué. Couleurs magistrales, découpages et mises en scènes spectaculaires, le dessin est épique et tant mieux. Certains cadrages sont cinématographiques et les scènes d'actions parfaites. On se régale et on en redemande. L'histoire est réussie, mais c'est un premier tome, et le choix de la personnalité de notre héros le rend difficile à aimer dès le départ... On s'attache difficilement alors et comme il y a aussi un petit travail de mise en place et bien... cette lecture ne nous marque peut être pas autant qu'elle aurait pu. Le format d'aventures qui se clôturent à la fin du tome inscrites dans une trame plus générale est le bon je pense, mais cela rend peut être le premier tome un peu trop tendre. Ceci étant dit je garde ma foi totale en ces auteurs, et en leur mise en place, les prochains tomes devraient encore monter en puissance je pense, le format et le sujet le permettant bien. J'ai hâte de lire la suite en tous cas !
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Fiou graphiquement c'est fou j'ai l'impression que c'est encore plus beau ! C'est sûrement une impression je dois bien l'avouer. Mais reste que cela est un vrai plus dans une des BDs parmi le haut du panier de Drakoo. Ce tome deux fait au moins aussi bien que le premier. Il a le charme des one shot avec une histoire pseudo-autonome mais nos donne le plaisir d'être quand même une partie d'une histoire plus importante. Une histoire de cape et d'épée avec un léger gout de fantastique qui sort complètement du lot. Mais pas que ! Ce tome ajoute un coté politique qui ajoute au bon gout de trahison à une histoire déjà très sympa. Maintenant on ne sait plus qui croire et qui notre doit gueule de cuir doit suivre. Un deuxième tome plein d'énergie et de dynamisme qui nous en met plein les yeux tout en réussissant à préserver un suspens digne des quatre mousquetaire. Vivement le dernier
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Titre de l'album : Fan Man, l'homme au ventilo Scenariste de l'album : Gaet's Dessinateur de l'album : Julien Monier Coloriste : Julien Monier Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Encore une belle journée qui commence dans ma vie trépidante. Ma petite vie de Horse Badorties, mec. Aujourd'hui, je dois trouver un max de poulettes pour la grande répétition de la chorale de l'Amour à l'église St Nancy sur Bowery, c'est l'objectif, baby, laisse-toi aller, la musique t'attend juste sous la surface de ta conscience. Mais avant, il faut IMMÉDIATEMENT que j'aille dîner à China Town ! Cool, mec, ça fait partie du plan, très important. Attends, mec, impossible de partir sans mon ventilateur japonais, la casquette du commandant Duchmoll, mon pardessus, mon magnéto : j'ai l'intuition que tout ça se révélera bien pratique. Et changer de godasses, mec, j'en peux plus de ces pompes japonaises en plastoc' qui me tuent les pieds.Rah, j'en étais où déjà ? Je suis tout seul dans ma turne, mec. Critique : Le duo d'auteurs de la formidable saga RIP (édition Petitàpetit) renouvelle son association pour une adaptation haute en couleurs d'un roman de l'écrivain américain William Kotzwinkle. Connu pour la novélisation du scénario de ET l'extra-terrestre, il nous fait découvrir un personnage iconoclaste et truculent, mesdames et messieurs veuillez accueillir Horse Badorties ! On se demande bien de quelle planète peut-il venir lui aussi ! Tout commence par son réveil dans un appartement, que dis-je, un cloaque que les cadavres de RIP n'auraient pas renié pour leur fin de vie, et le réveil de Horse avec un grand objectif en tête ! Cela commence par trouver ses fringues dans cette déchèterie résidentielle, une rallonge fera l'affaire en guise de ceinture ! Puis c'est la descente dans les rues de New-York en plein été dans les années 70, une ville en effervescence où chaque rencontre est synonyme d'aventures nouvelles. Horse souhaite réunir un max de gens pour sa chorale de l'Amour et ça passe par une cool attitude, un coup de ventilateur portatif pour se rafraîchir et accoster n'importe qui sachant jouer d'un instrument ou de "poulettes" ayant envie de pousser la chansonnette. Ses pérégrinations vont le mener en bien des recoins de la ville-monde et parviendra t'il à ses fins ?? C'est une oeuvre clivante car elle risque de trouver son public, tout comme elle peut être rejetée pour ce ton décalé (un peu trop?) ainsi qu'un possible agacement des litanies de Horse. Il faut féliciter le travail de traduction du roman, car c'est truffé de mots argotiques et Gaet's a du s'employer pour rendre ce "vocabulaire" un peu plus contemporain. La désinvolture est de mise, une nage à contre-courant des principes et stéréotypes sociétaux, Horse Badorties incarne tout ceci avec une facilité déconcertante. Je pense que cela mérite une seconde lecture après avoir digéré les facéties de ce "mec" dans la jungle urbaine des seventies. D'autant que vous pourrez contempler à nouveau et avec plaisir les planches de Julien Monier qui excelle dans à peu près tout ! Du découpage soigné, aux trognes des protagonistes, les cases fourmillant de détails, tout s'accorde avec des couleurs chaudes comme la braise, permettant à Horse d'allumer ses "calumets" 🙂 . Un véritable travail d'orfèvre ! Navré pour cette note correcte mais elle correspond à mon état d'esprit en ayant fini de lire cette aventure délirante. Elle peut évoluer dans les mois à venir car je relirai cette ode à l'oisiveté 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/fan-man-l-homme-au-ventilo/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Titans tome 3 - Ariane Scenariste de l'album : Olivier Peru Dessinateur de l'album : Umberto Giampà Coloriste : Arif Prianto Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : LA MORT SE TROMPE RAREMENT. HADES VA POURTANT REGRETTER D'ARRACHER A LA VIE LES ENFANTS D'ARIANE, LA FEMME QUI A TUE LE MINOTAURE AVEC UN SIMPLE FIL. Des années ont passé depuis qu'Ariane a provoqué la chute du Minotaure à l'aide de son célèbre fil, pourtant elle vit en recluse, loin du regard de l'Olympe et de la folie d'un monde dont elle veut se faire oublier... Critique : Déjà le troisième tome pour cette nouvelle saga de l'éditeur Oxymore revisitant la mythologie grecque ! On ne s'ennuie pas une seconde dans cette histoire contée par le frère d'Ariane à Dyonisos. En effet, le récit se déroule sur deux temporalités, le présent dans la cour de Dyonisos et le passé suivant la belle Ariane et sa rencontre déterminante avec Thésée. On connait l'histoire du fameux fil d'Ariane servant au héros grec à sortir du labyrinthe gardé par le minotaure, et bien Olivier Peru se sert de cette "légende" pour en bâtir une autre, à savoir ce qu'est devenue Ariane par la suite. Du comportement de Thésée à son égard, en passant par la naissance de ses deux enfants, son refuge chez elle à Crète, puis le destin tragique de ses enfants victimes d'un mal étrange; d'autant qu'un messager d'Hadès toque à sa porte pour les récupérer suite à une promesse faite par Ariane elle même au Dieu des enfers ! Mystère, mystère pour cette femme décidée à conjurer le sort par tous les moyens, même si elle doit pactiser avec un des titans déchus ! Une fois de plus les dieux côtoient les humains et ces confrontations ne se font pas sans risques. Le suspens est bien entretenu jusqu'à la fin, il sera difficile de cesser la lecture avant 😉 . D'autant que vous pourrez contempler les dessins superbes d'Umberto Giampà qui s'était essayé à la Fantasy sur un tome de la saga Mages ( édition Soleil) et prouve une nouvelle fois son talent d'artiste. La finesse du trait, la multitude de détails ainsi qu'une coloration soignée aux effets lumineux réussis, au service d'une mythologie revisitée avec talent ! On attend une nouvelle confrontation entre une femme et un titan dans le tome 4 avec impatience 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/titans-tome-3-ariane/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Déjà le troisième tome pour cette nouvelle saga de l'éditeur Oxymore revisitant la mythologie grecque ! On ne s'ennuie pas une seconde dans cette histoire contée par le frère d'Ariane à Dyonisos. En effet, le récit se déroule sur deux temporalités, le présent dans la cour de Dyonisos et le passé suivant la belle Ariane et sa rencontre déterminante avec Thésée. On connait l'histoire du fameux fil d'Ariane servant au héros grec à sortir du labyrinthe gardé par le minotaure, et bien Olivier Peru se sert de cette "légende" pour en bâtir une autre, à savoir ce qu'est devenue Ariane par la suite. Du comportement de Thésée à son égard, en passant par la naissance de ses deux enfants, son refuge chez elle à Crète, puis le destin tragique de ses enfants victimes d'un mal étrange; d'autant qu'un messager d'Hadès toque à sa porte pour les récupérer suite à une promesse faite par Ariane elle même au Dieu des enfers ! Mystère, mystère pour cette femme décidée à conjurer le sort par tous les moyens, même si elle doit pactiser avec un des titans déchus ! Une fois de plus les dieux côtoient les humains et ces confrontations ne se font pas sans risques. Le suspens est bien entretenu jusqu'à la fin, il sera difficile de cesser la lecture avant 😉 . D'autant que vous pourrez contempler les dessins superbes d'Umberto Giampà qui s'était essayé à la Fantasy sur un tome de la saga Mages ( édition Soleil) et prouve une nouvelle fois son talent d'artiste. La finesse du trait, la multitude de détails ainsi qu'une coloration soignée aux effets lumineux réussis, au service d'une mythologie revisitée avec talent ! On attend une nouvelle confrontation entre une femme et un titan dans le tome 4 avec impatience 🙂 .
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Titre de l'album : Machines de guerre - Le Centurion Scenariste de l'album : Jean-Pierre Pecau Dessinateur de l'album : Senad Mavric Coloriste : Andronik & Verney Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Mis en service en Allemagne à la fin de la Seconde Guerre, le char Centurion va connaitre sa véritable épreuve du feu en Corée, puis au Vietnam et au moyen orient contre les T72 soviétiques des pays arabes. Il va démontrer sa puissance et sa robustesse, inaugurant au passage plusieurs équipements que l'on retrouvera par la suite sur toutes les machines du monde. Critique : Le sixième tome de la série sur les chars nous présente le Centurion, une machine de guerre datant de la seconde guerre mondiale mais toujours considérée comme le meilleur char jamais réalisé. On retrouve Jean-Pierre Pécau au scénario nous proposant de suivre l'arrivée de ce char conçu pour combattre les Panthers allemands avec leurs canons destructeurs. Nous sautons les époques et les conflits aux quatre coins du monde où l’on a retrouvé le centurion. Le fil conducteur est le char personnifié pour l’histoire qui enchaine les conflits et combats. Les dessins de Senad Mavric sont de qualité dans un style classique efficace. Le pari de tenir une série sur les chars d’assaut n’était pas gagnée d’avance mais Jean-Pierre Pécau réussit à produire des récits de guerre prenant. Une fois de plus, on se laisse prendre dans la lecture de cet album qui dévoile au néophyte les spécificités des différentes machines, leurs points forts et les points faibles. Il en ressort un album agréble qui se termine sur un cahier historique avec des schémas du centurion et les caractéristiques. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/machines-de-guerre-le-centurion/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Le sixième tome de la série sur les chars nous présente le Centurion, une machine de guerre datant de la seconde guerre mondiale mais toujours considérée comme le meilleur char jamais réalisé. On retrouve Jean-Pierre Pécau au scénario nous proposant de suivre l'arrivée de ce char conçu pour combattre les Panthers allemands avec leurs canons destructeurs. Nous sautons les époques et les conflits aux quatre coins du monde où l’on a retrouvé le centurion. Le fil conducteur est le char personnifié pour l’histoire qui enchaine les conflits et combats. Les dessins de Senad Mavric sont de qualité dans un style classique efficace. Le pari de tenir une série sur les chars d’assaut n’était pas gagnée d’avance mais Jean-Pierre Pécau réussit à produire des récits de guerre prenant. Une fois de plus, on se laisse prendre dans la lecture de cet album qui dévoile au néophyte les spécificités des différentes machines, leurs points forts et les points faibles. Il en ressort un album agréble qui se termine sur un cahier historique avec des schémas du centurion et les caractéristiques.
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La Couronne de France tome 2 - De Charles VII à Charles VIII
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Titre de l'album : La Couronne de France tome 2 - De Charles VII à Charles VIII Scenariste de l'album : Jean-Pierre Pecau Dessinateur de l'album : Marco Pizi, Roberto Jorge Viacava Coloriste : Diego L. Parada, Bertrand Denoulet Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : La sainte et le dauphin 1403-1461 Charles VII le victorieux C'est la fin de la guerre de Cent Ans, l'irruption de Jeanne d'Arc et la victoire française, le royaume est rétabli dans ses frontières. La Guerre folle 1470-1498 Charles VIII l'affable C'est la tentative de conquête de l'Italie et le début de la Renaissance, le royaume déborde de ses frontières « naturelles » et devient une grande puissance européenne. Critique : Après un très bon premier tome, c'est avec plaisir que je découvre cette suite dans ce format luxueux avec des albums double. La première partie revient sur le règne de Charles VII où Jeanne d'Arc jouera un grand rôle durant tout l'épisode. Jean-Pierre Pécau habile avec les scénarios historiques depuis de nombreuses années et séries nous propose un récit épique très prenant. Les lecteurs appréciant les récits historiques seront une fois de plus comblés avec ce deuxième de la couronne de France. Nous pouvons suivre comment le cinquième Valois est couronné roi de France. Les complots et trahisons sont toujours présents au plus proche du pouvoir. En parallèle, on suit les agissements de l'homme en noir qui semble défier le temps en agissant dans l'ombre. La deuxième partie se focalise sur Charles VIII, une vingtaine d'année après la guerre de 100 ans. Le dessinateur Marco Pizi se charge de la première partie de l’album avec des planches très détaillées et convenant parfaitement au genre. Roberto Jorge Viacava dessine la suite dans un style différent mais comme les récits sont complet cela reste fluide. Un cahier historique revient plus en détails sur les personnages abordés dans ce tome 2 La couronne de France et Civilisations sont des séries historiques très intéressantes dans des formats luxueux pour la plus grande joie des collectionneurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-couronne-de-france-tome-2-de-charles-vii-a-charles-viii/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Après un très bon premier tome, c'est avec plaisir que je découvre cette suite dans ce format luxueux avec des albums double. La première partie revient sur le règne de Charles VII où Jeanne d'Arc jouera un grand rôle durant tout l'épisode. Jean-Pierre Pécau habile avec les scénarios historiques depuis de nombreuses années et séries nous propose un récit épique très prenant. Les lecteurs appréciant les récits historiques seront une fois de plus comblés avec ce deuxième de la couronne de France. Nous pouvons suivre comment le cinquième Valois est couronné roi de France. Les complots et trahisons sont toujours présents au plus proche du pouvoir. En parallèle, on suit les agissements de l'homme en noir qui semble défier le temps en agissant dans l'ombre. La deuxième partie se focalise sur Charles VIII, une vingtaine d'année après la guerre de 100 ans. Le dessinateur Marco Pizi se charge de la première partie de l’album avec des planches très détaillées et convenant parfaitement au genre. Roberto Jorge Viacava dessine la suite dans un style différent mais comme les récits sont complet cela reste fluide. Un cahier historique revient plus en détails sur les personnages abordés dans ce tome 2 La couronne de France et Civilisations sont des séries historiques très intéressantes dans des formats luxueux pour la plus grande joie des collectionneurs.
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Titre de l'album : Autopsie tome 2 - Bloody sunday Scenariste de l'album : Antoine Tracqui Dessinateur de l'album : Jean Diaz Coloriste : Antonino Giustoliano Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : UN MEURTRE BARBARE. 24 H POUR TROUVER L'ASSASSIN. EN CAS D'ÉCHEC, LA MORT. POUR LE MÉDECIN LÉGISTE PAUL WAHLBERG, LE COMPTE À REBOURS A COMMENCÉ. Paul Wahlberg est un médecin légiste de grand talent... quoique légèrement imbu de sa personne. Pour lui, ce week-end qui s'annonçait radieux va vite tourner au cauchemar. En effet, Luca Scarfone, pointure du crime organisé de Chicago et psychopathe notoire, vient de l'enlever pour lui confier une mission impossible : en 24 h chrono, identifier l'assassin de son fils Thomas. En cas d'échec, la mort... Propulsé au sein d'une famille mafieuse dysfonctionnelle, Paul va devoir convoquer toutes les ressources de son art pour mener son enquête avec les moyens du bord. Entre manipulations, secrets de famille et menace d'une guerre entre clans, il se retrouve au coeur d'un jeu mortel où chaque indice pourrait être le dernier. Parviendra-t-il à découvrir la vérité avant les douze coups de minuit ? Critique : Second tome de cette nouvelle saga initiée par l'ancien médecin légiste Antoine Tracqui, avec cette fois moins de macabre mais plus de tension ! En effet tout commence par la présentation du protagoniste principal, Paul Wahlberg légiste confirmé mais aussi phallocrate et bien conscient de sa position sociale; un excellent professionnel mais un homme aux qualités humaines douteuses en somme. Ses certitudes vont être mises à rudes épreuves lorsqu'il va se retrouver kidnappé par un parrain local afin de déterminer l'assassin de son fils suite à son autopsie réalisée "in situ" . Précisons que s'il ne trouve pas d'indices probants avec le peu de moyens dont il dispose pour réaliser ces examens post mortem, il sera exécuté sans sommation. La tension est vraiment palpable par rapport au premier tome car l'histoire est plus courte dans le temps, on suit Paul Wahlberg dans la progression de son "enquête" avec tout cet entourage mafieux dissimulant bien ses secrets. La femme fatale au décolleté plongeant est bel et bien présente ainsi qu'une galerie de personnages patibulaires (mais presque). L'histoire est bien tournée, la progression de l'enquête bien gérée par la découverte d'éléments nouveaux liés à l'autopsie et ses diverses analyses complémentaires, mais le finish semble un brin commun et "devinable" pour les habitués de polars. Vous passerez néanmoins un bon moment en admirant le trait fin et précis de Jean Diaz qui en a fini avec la saga Prométhée (édition Soleil) et s'entoure d'un coloriste de talent pour magnifier la ville de Chicago sous son manteau neigeux. Sachez qu'une personne se fait tirer dessus toutes les 3h dans cette ville bordant le lac Michigan, un véritable havre de paix 🙂 ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/autopsie-tome-2-bloody-sunday/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Second tome de cette nouvelle saga initiée par l'ancien médecin légiste Antoine Tracqui, avec cette fois moins de macabre mais plus de tension ! En effet tout commence par la présentation du protagoniste principal, Paul Wahlberg légiste confirmé mais aussi phallocrate et bien conscient de sa position sociale; un excellent professionnel mais un homme aux qualités humaines douteuses en somme. Ses certitudes vont être mises à rudes épreuves lorsqu'il va se retrouver kidnappé par un parrain local afin de déterminer l'assassin de son fils suite à son autopsie réalisée "in situ" . Précisons que s'il ne trouve pas d'indices probants avec le peu de moyens dont il dispose pour réaliser ces examens post mortem, il sera exécuté sans sommation. La tension est vraiment palpable par rapport au premier tome car l'histoire est plus courte dans le temps, on suit Paul Wahlberg dans la progression de son "enquête" avec tout cet entourage mafieux dissimulant bien ses secrets. La femme fatale au décolleté plongeant est bel et bien présente ainsi qu'une galerie de personnages patibulaires (mais presque). L'histoire est bien tournée, la progression de l'enquête bien gérée par la découverte d'éléments nouveaux liés à l'autopsie et ses diverses analyses complémentaires, mais le finish semble un brin commun et "devinable" pour les habitués de polars. Vous passerez néanmoins un bon moment en admirant le trait fin et précis de Jean Diaz qui en a fini avec la saga Prométhée (édition Soleil) et s'entoure d'un coloriste de talent pour magnifier la ville de Chicago sous son manteau neigeux. Sachez qu'une personne se fait tirer dessus toutes les 3h dans cette ville bordant le lac Michigan, un véritable havre de paix 🙂 !
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Titre de l'album : Léonarde tome 1 - La barbe du Houéran Scenariste de l'album : Isabelle Bauthian Dessinateur de l'album : Anne-Catherine Ott Coloriste : Anne-Catherine Ott Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Une aventure médiévale animalière drôle et trépidante, inspirée d'une légende vosgienne, portée par des personnages forts culbutant les clichés ! Intrépide, gaffeuse mais guerrière prometteuse, Léonarde rêve d'aventures dans lesquelles elle entraîne la princesse Eldorise, sa meilleure amie.Changée en Goupile par une formule magique trompeuse, elle est chassée du château et, pour retrouver son apparence, doit s'improviser émissaire auprès d'ennemis tous plus butés les uns que les autres !C'est alors qu'apparaît le Houéran, géant au fessier cornu, qui aime réchauffer sa barbe au coin du feu mais apprécie peu que sa forêt se transforme en champ de bataille.Comment la jeune fille - ou la jeune renarde - parviendra-t-elle à éviter une guerre entre toutes ces têtes de mules ? Critique : Rhoooo la bonne trouvaille de chez Drakoo. Une trouvaille jeunesse qui a dû rendre jaloux les dénicheurs de trouvaille de Dupuis. Cette belle fable, ode à l'entente et la compréhension entre les peuples, est aussi dynamique que bien dessinée. Sous couvert d'aventure médiévale sur fond d'animaux humanisés, nos auteurs nous livrent une histoire très humaine, bien rythmée avec un personnage principal haut en couleur. Porté par un dessin très joli, avec une pagination importante (80 pages) ce one shot est sans nul doute l'un des tomes jeunesses de l'année ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/leonarde-tome-1-la-barbe-du-houeran?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Je ne savais qu'attendre dee cette double histoire. En effet on vit à une époque ou o oscille entre l'overdose de messages sur le réchauffement climatique, nous autres européens, alors que le reste du monde sombre dans l'autocratie et le nihilisme écologique. Alors un de plus.... Et bien, figurez-vous que ce n'est pas qu'un de plus. Déjà, c'est un récit d'anticipation bien pensé, prenant ses bases seulement quelques dizaines d'années après aujourd'hui. Juste une génération plus tard. Une génération qui a grandi dans le monde des fake news et de la décrédibilisation scientifique au profit des beaux parleurs, qu'ils soient religieux ou politiques. Une génération que certains tentent de convaincre et de prévenir que le prie est encore à venir. Et de leur rappeler que le devoir de mémoire reste nécessaire. C'est sur cette base, qui sera peut-être trop réaliste pour certains, que nous suivons Marie et les deux auteurs de BD (média devenu marginal car seulement pour riche) qu'elle a envoyé au pole nord pour faire un reportage BD pour convaincre les foules. Mais Marie est une jeune femme qui, depuis un accident, essaye de cacher au monde qu'elle a des troubles de la mémoire immédiate. Elle oublie si elle ne note pas. Benjamin Adam nous livre véritablement deux histoires en une seule : Celles de Marie et de sa lutte contre son époque, mais surtout contre sa maladie et son acceptation. Et celles de nos deux auteurs : Celui qui lit et celui qui écrit. Deux auteurs en pleine introspection, plongé dans un hiver polaire qui se réchauffe et ayant beaucoup de temps pour réfléchir. Les deux histoires sont passionnantes et se complètent en termes de rythme. En effet si on apprécie le calme et les réflexions de nos auteurs de BD, c'est en partie parce que cela tranche avec le bruit et la vie survitaminée de l'univers de Marie. Les personnages sont attachants et le ton n'est pas trop moralisateur et l'histoire croisée presque stressante pour un premier tome qu'on ne lit pas en une fois, mais que l'on rouvre avec plaisir, chapitre après chapitre. Un coup de cœur aussi bien sur le fond que sur la forme. Une bien belle réussite dont j'attends la suite avec impatience !
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Titre de l'album : Inlandsis Inlandsis tome 1 - La glace Scenariste de l'album : Benjamin Adam Dessinateur de l'album : Benjamin Adam Coloriste : Benjamin Adam Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Que va-t-il se passer si l'inlandsis du pôle Sud - cette épaisse couche de glace en Antarctique, qui contient la mémoire du monde - continue à se réchauffer ? Que va-t-il se passer si les deux auteurs de bandes dessinées en résidence en Antarctique ne sont pas ravitaillés ? Combien de temps Marie, qui les a envoyés là-bas, va-t-elle pouvoir leur cacher son accident récent, qui lui fait perdre la mémoire ? Comment Romuald, Marie et son fils vont-ils continuer à vivre malgré ça ? Critique : Je ne savais qu'attendre dee cette double histoire. En effet on vit à une époque ou o oscille entre l'overdose de messages sur le réchauffement climatique, nous autres européens, alors que le reste du monde sombre dans l'autocratie et le nihilisme écologique. Alors un de plus.... Et bien, figurez-vous que ce n'est pas qu'un de plus. Déjà, c'est un récit d'anticipation bien pensé, prenant ses bases seulement quelques dizaines d'années après aujourd'hui. Juste une génération plus tard. Une génération qui a grandi dans le monde des fake news et de la décrédibilisation scientifique au profit des beaux parleurs, qu'ils soient religieux ou politiques. Une génération que certains tentent de convaincre et de prévenir que le prie est encore à venir. Et de leur rappeler que le devoir de mémoire reste nécessaire. C'est sur cette base, qui sera peut-être trop réaliste pour certains, que nous suivons Marie et les deux auteurs de BD (média devenu marginal car seulement pour riche) qu'elle a envoyé au pole nord pour faire un reportage BD pour convaincre les foules. Mais Marie est une jeune femme qui, depuis un accident, essaye de cacher au monde qu'elle a des troubles de la mémoire immédiate. Elle oublie si elle ne note pas. Benjamin Adam nous livre véritablement deux histoires en une seule : Celles de Marie et de sa lutte contre son époque, mais surtout contre sa maladie et son acceptation. Et celles de nos deux auteurs : Celui qui lit et celui qui écrit. Deux auteurs en pleine introspection, plongé dans un hiver polaire qui se réchauffe et ayant beaucoup de temps pour réfléchir. Les deux histoires sont passionnantes et se complètent en termes de rythme. En effet si on apprécie le calme et les réflexions de nos auteurs de BD, c'est en partie parce que cela tranche avec le bruit et la vie survitaminée de l'univers de Marie. Les personnages sont attachants et le ton n'est pas trop moralisateur et l'histoire croisée presque stressante pour un premier tome qu'on ne lit pas en une fois, mais que l'on rouvre avec plaisir, chapitre après chapitre. Un coup de cœur aussi bien sur le fond que sur la forme. Une bien belle réussite dont j'attends la suite avec impatience ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/inlandsis-inlandsis-tome-1-la-glace?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Civilisations - Égypte Scenariste de l'album : France Richemond Dessinateur de l'album : Giulia Pellegrini Coloriste : Axel Gonzalbo Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : 4600 avant J.-C. Kem-Et. La terre noire, aujourd'hui appelée Égypte, abrite une civilisation sur le point de connaître un bouleversement majeur : une dynastie de pharaons prend fin pour laisser place à une autre. Im-Hotep, « celui qui vient en paix », grand réformateur et scientifique, aidera le prince Djoser à s'installer comme nouveau souverain dans cette période instable. Critique : Après un très bon premier tome sur la civilisation Crète, le second volume de la trilogie des grandes civilisations se penche sur l'Egypte. L'album est dans un grand format avec dos toilé pour plus de 120 planches de bande dessinée. La scénariste France Richemond nous raconte cette civilisation lors d'une période mouvementée avec le passage de la IIIème dynastie. Pour se faire, on va suivre Im-Hotep à l'origine de nombreux monuments et changements. Il se lie d'amitié avec roi Djoser qui établie les bases de l'Egypte. Dans cette série, les auteurs gardent en premier les divinités mais également les astres et leurs pouvoirs de divinations sur les peuples antiques pour prédire l'avenir. Giulia Pellegrini réalise des planches magnifiques dans un style réaliste tout en mélangeant les apparitions de divinités se transformant pour rejoindre les humains. Il ne faut pas oublier le rôle important des dieux aux têtes d'animaux dans l'Egypte ancienne. Les planches sont vivantes avec de nombreux détails ou personnages présents. Les scènes d’action ne sont pas en reste avec les combats alors que les dieux descendent des étoiles avec des trainées lumineuses. L’album se termine sur un cahier historique pour approfondir l’histoire romancée dans la bande dessinée. Il faudra quand même s’accrocher au départ pour bien comprendre les noms et dieux cités en se référant au lexique en fin d'album. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/civilisations-egypte/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après un très bon premier tome sur la civilisation Crète, le second volume de la trilogie des grandes civilisations se penche sur l'Egypte. L'album est dans un grand format avec dos toilé pour plus de 120 planches de bande dessinée. La scénariste France Richemond nous raconte cette civilisation lors d'une période mouvementée avec le passage de la IIIème dynastie. Pour se faire, on va suivre Im-Hotep à l'origine de nombreux monuments et changements. Il se lie d'amitié avec roi Djoser qui établie les bases de l'Egypte. Dans cette série, les auteurs gardent en premier les divinités mais également les astres et leurs pouvoirs de divinations sur les peuples antiques pour prédire l'avenir. Giulia Pellegrini réalise des planches magnifiques dans un style réaliste tout en mélangeant les apparitions de divinités se transformant pour rejoindre les humains. Il ne faut pas oublier le rôle important des dieux aux têtes d'animaux dans l'Egypte ancienne. Les planches sont vivantes avec de nombreux détails ou personnages présents. Les scènes d’action ne sont pas en reste avec les combats alors que les dieux descendent des étoiles avec des trainées lumineuses. L’album se termine sur un cahier historique pour approfondir l’histoire romancée dans la bande dessinée. Il faudra quand même s’accrocher au départ pour bien comprendre les noms et dieux cités en se référant au lexique en fin d'album.
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Titre de l'album : Métal Hurlant tome 13 - Vengeance Scenariste de l'album : Collectif Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : On pourrait sans doute dire que la vengeance est l'une des plus vieilles traditions humaines et justifier ce numéro de cette façon. Mais ce serait mentir. Et autant nous revendiquons la vengeance, autant nous refusons le mensonge. Faites comme nous, embrassez la noirceur et acceptez la réalité : l'unique façon de guérir blessures et humiliations est la sublime vengeance ! Critique : La vengeance, thème ô combien repris dans le cinéma, la littérature et bien évidemment la BD. Ce treizième tome de Metal hurlant axe ses nouvelles graphiques sur ce sujet avec un collectif d'artistes assez hétéroclites et il enrichit les pages BD d'interviews d'auteurs prestigieux tels James Ellroy, Xavier Dolan et Gaspar Noé. Au menu des planches dessinées, vous voyagerez donc pas mal dans un futur proche ou très éloigné, avec des nouvelles graphiques surprenantes et parfois (trop?) complexes ! La vengeance représente bien-sûr le thème central, mais on dénote aussi le transhumanisme, l'écologie et la lutte des classes. On y déniche des talents, comme Simon Leclerc avec Tu te souviendras de moi, qui vous surprendra par son finish; Cecyle Bay avec Perpetuum vendetta sur un scénario de Marc Caro l'acolyte de JP Jeunet sur Delicatessen et La cité des enfants perdus. L'univers présenté et le style de dessin n'est pas sans rappeler Otomo et son Akira, et pour une fois, Marc Caro délaisse les boulons 🙂 ! Dans Good boy, Jonathan Wayshak délivre un noir et blanc crayonné ultra-violent. Joseph Callioni avec Hine-nui-te-pô pose un regard sur la mémoire de son trait aux influences "Moebiusiennes" . Ma préférée étant Vengeance divine, de Marvin Paval et Fabio Ruotolo, Egypte antique, Dieux, vengeance, dessin superbe, j'aimerais voir ce dessinateur italien sur un projet au long cours ! Son dernier opus vient d'être sélectionné au FIBD La forteresse volante, l'italien Miguel Vila y va de sa nouvelle aussi sur fond d'allégorie au conflit russo-ukrainien. Vous l'aurez compris, des pages BD fournies et variées, mais ce n'est pas tout ! James Ellroy nous raconte son dernier livre et sa haine profonde du mythe Marylin Monroe, Xavier Dolan parle de ses peurs et pose son regard l'évolution du cinéma aujourd'hui, enfin Gaspar Noé revient sur la genèse de son film Irréversible qui avait défrayé la chronique lors de sa sortie, mais on parle bien de vengeance ici 😉 . Un regret me concernant, lors des conseils de la rédaction sur des films centrés sur la vengeance, l'oubli de la trilogie du coréen Park Chan-Wook avec Old boy en tête de proue, film culte s'il en est ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/metal-hurlant-tome-13-vengeance/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement