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Nos héritages - Une histoire de nos révolutions racontée à mon fils
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
L'auteur complet Fred Bernard nous propose dans cet épais roman graphique une biographie détonante et touchante avec une légère dose d'humour bienveillant. Suite à une question (parmi tant d'autres 🙂 ) de son fils : "mais qui donc invente les dieux ? ", il décide de lui répondre par le biais d'une BD racontant l'histoire de l'humanité; mais pas que ! En respectant la chronologie, il débute donc par les premiers animaux sur terre, puis les hommes préhistoriques, l'antiquité, le moyen-âge et ainsi de suite jusqu'au présent. L'originalité du récit vient de ce système de chapitres liés aux grands tournants de l'espèce humaine, mais il ne l'aborde que sur deux pages, le reste est composé de sa vie personnelle cheminant aussi à travers les âges. Il revêt son avatar d'un costume représentant la période historique du chapitre et raconte les grands moments de sa jeunesse jusqu'à présent. Anecdotes scolaires, familiales, lieux de vie, copains, copines, où comment la grande histoire de l'humanité avance en parallèle avec la sienne. On rit, on pleure, on souffre, on revit aussi certaines scènes car on est toutes et tous passés par là et cela rend le récit d'autant plus attachant. Je précise bien sur certains moments, car il faut avouer qu'il a eu une vie bien chargée et jalonnée d'obstacles importants dont un représenté par une chute de 12m, mais je ne vous en dis pas plus 😉 . La partie graphique se veut pédagogique et au diapason des questions d'un enfant. Un trait simple, semi-réaliste, sans trop de détails tout en allant à l'essentiel. Les couleurs sont très réussies et apportent chaleur et gaieté au récit. On peut reprocher des pages chargées en revanche, avec de nombreux écrits voire paragraphes débordants sur les dessins. Un vrai roman graphique prenant son temps ainsi que celui du lecteur, mais pour de bons moments 🙂 . Une vie débutant au pied du vignoble bourguignon avec des noms de villages comme Savigny-les-Beaune, Pommard, ou encore Aloxe Corton, les plus grands vins blancs du monde, avouez qu'il y a pire ! Merci pour la balade Fred Bernard 🙂-
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Nos héritages - Une histoire de nos révolutions racontée à mon fils
Kevin Nivek a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Nos héritages - Une histoire de nos révolutions racontée à mon fils Scenariste de l'album : Fred Bernard Dessinateur de l'album : Fred Bernard Coloriste : Fred Bernard Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : À travers un voyage dans l’espace et le temps, retraçant la naissance et les progrès de l’humanité – qu’ils soient techniques, moraux, spirituels ou juridiques – l’auteur entrelace son propre parcours de vie avec ses découvertes, ses joies et ses peines. Ce récit personnel et universel lui permet d’explorer les grandes questions que lui pose son fils : « Comment grandit-on ? », « À quoi sert la vie, papa ? » et « Est-ce que c’était mieux avant ? ». Critique : L'auteur complet Fred Bernard nous propose dans cet épais roman graphique une biographie détonante et touchante avec une légère dose d'humour bienveillant. Suite à une question (parmi tant d'autres 🙂 ) de son fils : "mais qui donc invente les dieux ? ", il décide de lui répondre par le biais d'une BD racontant l'histoire de l'humanité; mais pas que ! En respectant la chronologie, il débute donc par les premiers animaux sur terre, puis les hommes préhistoriques, l'antiquité, le moyen-âge et ainsi de suite jusqu'au présent. L'originalité du récit vient de ce système de chapitres liés aux grands tournants de l'espèce humaine, mais il ne l'aborde que sur deux pages, le reste est composé de sa vie personnelle cheminant aussi à travers les âges. Il revêt son avatar d'un costume représentant la période historique du chapitre et raconte les grands moments de sa jeunesse jusqu'à présent. Anecdotes scolaires, familiales, lieux de vie, copains, copines, où comment la grande histoire de l'humanité avance en parallèle avec la sienne. On rit, on pleure, on souffre, on revit aussi certaines scènes car on est toutes et tous passés par là et cela rend le récit d'autant plus attachant. Je précise bien sur certains moments, car il faut avouer qu'il a eu une vie bien chargée et jalonnée d'obstacles importants dont un représenté par une chute de 12m, mais je ne vous en dis pas plus 😉 . La partie graphique se veut pédagogique et au diapason des questions d'un enfant. Un trait simple, semi-réaliste, sans trop de détails tout en allant à l'essentiel. Les couleurs sont très réussies et apportent chaleur et gaieté au récit. On peut reprocher des pages chargées en revanche, avec de nombreux écrits voire paragraphes débordants sur les dessins. Un vrai roman graphique prenant son temps ainsi que celui du lecteur, mais pour de bons moments 🙂 . Une vie débutant au pied du vignoble bourguignon avec des noms de villages comme Savigny-les-Beaune, Pommard, ou encore Aloxe Corton, les plus grands vins blancs du monde, avouez qu'il y a pire ! Merci pour la balade Fred Bernard 🙂 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nos-heritages-une-histoire-de-nos-revolutions-racontee-a-mon-fils/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement-
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Titre de l'album : La première couleur fut le noir Scenariste de l'album : Anne-Sophie Servantie Dessinateur de l'album : Anne-Sophie Servantie Coloriste : Anne-Sophie Servantie Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Récit autobiographique relatant de façon poignante l'inceste dont l'auteure fut victime à l'âge de quatre ans. Cette histoire raconte avec pudeur et émotion ce traumatisme et sa reconstruction difficile comme adolescente puis comme femme. Critique : Après La dernière couleur fut le rouge, parue chez Grrrrart-éditions sur la vie de feu son compagnon le sculpteur aveugle Doris Valério, l'artiste Anne-Sophie Servantie se livre cette fois corps et âme dans ce roman graphique poignant. Elle raconte le viol incestueux dont elle a fait l'objet pendant des années au fil d'une discussion avec un psy. De cet échange on apprend tout des sévices subis et de l'incompréhension que peut manifester une petite fille face à cette horreur absolue. L'artiste se dessine enfant, puis le temps passe et on la voit grandir avec ce trauma qui ne la lâchera plus et sur lequel il semble impossible de construire une vie normale. Elle use de mots forts tout en se permettant parfois des notes plus légères avec même quelques notes d'humour. Le titre comporte la couleur noire mais son aquarelle expose des couleurs chaudes éclatantes de vie, certains passages oniriques sont similaires à des toiles de peintres impressionnistes, le dessin est confondant de maîtrise, on imagine à peine les difficultés pour elle de réaliser ces planches remémorant ce passé douloureux ! Traiter d'un sujet aussi délicat tout en tenant en haleine le lecteur relève d'un grand talent, car l'échange entre les deux acteurs est passionnant sans rebuter les âmes sensibles. Elle nous réserve même une surprise bienvenue en fin d'album, avec un formidable message d'amour effaçant (ou presque) ce passif insoutenable. C'est vraiment une lecture touchante vous faisant passer par toutes les émotions ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-premiere-couleur-fut-le-noir/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après La dernière couleur fut le rouge, parue chez Grrrrart-éditions sur la vie de feu son compagnon le sculpteur aveugle Doris Valério, l'artiste Anne-Sophie Servantie se livre cette fois corps et âme dans ce roman graphique poignant. Elle raconte le viol incestueux dont elle a fait l'objet pendant des années au fil d'une discussion avec un psy. De cet échange on apprend tout des sévices subis et de l'incompréhension que peut manifester une petite fille face à cette horreur absolue. L'artiste se dessine enfant, puis le temps passe et on la voit grandir avec ce trauma qui ne la lâchera plus et sur lequel il semble impossible de construire une vie normale. Elle use de mots forts tout en se permettant parfois des notes plus légères avec même quelques notes d'humour. Le titre comporte la couleur noire mais son aquarelle expose des couleurs chaudes éclatantes de vie, certains passages oniriques sont similaires à des toiles de peintres impressionnistes, le dessin est confondant de maîtrise, on imagine à peine les difficultés pour elle de réaliser ces planches remémorant ce passé douloureux ! Traiter d'un sujet aussi délicat tout en tenant en haleine le lecteur relève d'un grand talent, car l'échange entre les deux acteurs est passionnant sans rebuter les âmes sensibles. Elle nous réserve même une surprise bienvenue en fin d'album, avec un formidable message d'amour effaçant (ou presque) ce passif insoutenable. C'est vraiment une lecture touchante vous faisant passer par toutes les émotions !
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Après des sorties BD plus "éducatives" avec Les jeux vidéos et nos enfants, ainsi que Les réseaux sociaux et nos ados, parus chez Steinkis; Cookie Kalkair réalise un roman graphique personnel et touchant. Suite à un Accident Vasculaire Cérébral (AVC), le père de Cookie Kalkair se retrouve hospitalisé et victime de séquelles irréversibles : une hémiplégie paralysant bras et jambe droite, mais aussi une atteinte touchant la zone de la parole, la fameuse aire de Broca. Depuis, les seuls mots qu'il arrive à prononcer sont "très bien, oui et merveilleux". Une nouvelle vie commence pour lui et ses enfants, car Cookie va retrouver un père et une soeur dans ce grand bouleversement familial. Vivant au Canada pour raisons professionnelles (mais sûrement pas que 😉 ), il multiplie les allers/retours pour visiter son père et suivre sa rééducation. Il raconte ses difficultés à communiquer parfois avec le personnel hospitalier et son jargon médical pas toujours adapté aux patients/familles. Puis, tout se complique avec le retour à domicile car la nouvelle épouse du papa ne semble pas prête à s'occuper d'une personne dépendante. De nombreuses thématiques sont abordées, comme la maladie invalidante et comment elle est perçue par le malade et ses proches. L'auteur raconte avec beaucoup de sincérité la manière avec laquelle il subit cette grande révolution, tout en réalisant que sa relation père/fils autrefois proche du vide, commence soudainement à changer avec un profond désir de l'aider et "retrouver" un père. Exercice difficile quand ce dernier est atteint d'aphasie. Mais il existe d'autres formes de langages, et il aborde cette nouvelle façon de communiquer au fil d'un récit mâtiné d'humour et de cases méditatives où les expressions du visage sont mises en avant. Son trait simple et coloré s'épargne les détails en arrière plan mais se concentre sur les visages et les ports des corps. Sa force est d'arriver à véhiculer les sentiments des personnages avec un simple sourcil relevé ou baissé. Les couleurs "pops" amènent de la gaieté dans une histoire qui commence mal, mais se finit dans un déluge de bons sentiments sur les plages ensoleillées de Barcelone. Un presque "feel good movie" 😉 MERVEILLEUX-PL4.pdf MERVEILLEUX-PL12.pdf MERVEILLEUX-PL10.pdf
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Titre de l'album : Merveilleux ! Scenariste de l'album : Cookie Kalkair Dessinateur de l'album : Cookie Kalkair Coloriste : William Wagner Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : " Je n'ai jamais été très proche de mon père. Un océan nous sépare. Littéralement - depuis que je vis au Québec. Pourtant, lorsque j'apprends son AVC, je saute immédiatement dans un avion. À l'hôpital, dans un temps suspendu, je retrouve une petite soeur que je n'ai pas vue depuis des années. C'est l'attente... et le couperet tombe : notre père restera aphasique, il a perdu l'usage de la parole. Il lui reste à peine quelques mots... dont "Merveilleux'. " Alors que Cookie et ses proches réalisent peu à peu les conséquences de cet événement, tous doivent apprendre à vivre avec le handicap. Mais dans la tragédie, les réactions de chacun se révèlent parfois inattendues. Ce drame pourrait-il être une nouvelle chance ? La chance de se parler, de renouer les liens et de construire ensemble une nouvelle famille... Cookie Kalkair nous offre ici, avec tendresse et humour, son récit le plus personnel. Critique : Après des sorties BD plus "éducatives" avec Les jeux vidéos et nos enfants, ainsi que Les réseaux sociaux et nos ados, parus chez Steinkis; Cookie Kalkair réalise un roman graphique personnel et touchant. Suite à un Accident Vasculaire Cérébral (AVC), le père de Cookie Kalkair se retrouve hospitalisé et victime de séquelles irréversibles : une hémiplégie paralysant bras et jambe droite, mais aussi une atteinte touchant la zone de la parole, la fameuse aire de Broca. Depuis, les seuls mots qu'il arrive à prononcer sont "très bien, oui et merveilleux". Une nouvelle vie commence pour lui et ses enfants, car Cookie va retrouver un père et une soeur dans ce grand bouleversement familial. Vivant au Canada pour raisons professionnelles (mais sûrement pas que 😉 ), il multiplie les allers/retours pour visiter son père et suivre sa rééducation. Il raconte ses difficultés à communiquer parfois avec le personnel hospitalier et son jargon médical pas toujours adapté aux patients/familles. Puis, tout se complique avec le retour à domicile car la nouvelle épouse du papa ne semble pas prête à s'occuper d'une personne dépendante. De nombreuses thématiques sont abordées, comme la maladie invalidante et comment elle est perçue par le malade et ses proches. L'auteur raconte avec beaucoup de sincérité la manière avec laquelle il subit cette grande révolution, tout en réalisant que sa relation père/fils autrefois proche du vide, commence soudainement à changer avec un profond désir de l'aider et "retrouver" un père. Exercice difficile quand ce dernier est atteint d'aphasie. Mais il existe d'autres formes de langages, et il aborde cette nouvelle façon de communiquer au fil d'un récit mâtiné d'humour et de cases méditatives où les expressions du visage sont mises en avant. Son trait simple et coloré s'épargne les détails en arrière plan mais se concentre sur les visages et les ports des corps. Sa force est d'arriver à véhiculer les sentiments des personnages avec un simple sourcil relevé ou baissé. Les couleurs "pops" amènent de la gaieté dans une histoire qui commence mal, mais se finit dans un déluge de bons sentiments sur les plages ensoleillées de Barcelone. Un presque "feel good movie" 😉 MERVEILLEUX-PL4.pdf MERVEILLEUX-PL12.pdf MERVEILLEUX-PL10.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/merveilleux/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Zen - Sans maître Scenariste de l'album : Frenk Meeuwsen Dessinateur de l'album : Frenk Meeuwsen Coloriste : Frenk Meeuwsen Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Frenk, jeune dessinateur néerlandais, effectue un séjour de trois ans au Japon, à la recherche de la compréhension de la philosophie zen japonaise. Hélas, son voyage d'études ne se déroule pas exactement comme prévu. Entre rencontres avec des personnages hauts en couleur, choc culturel et flash-back sur son enfance, Frenk parviendra-t-il à l'illumination ? Zen sans maître nous entraîne dans la quête mystique du jeune Frenk aux prises avec les paradoxes de la sagesse asiatique. Ses aventures spirituelles le sont dans tous les sens du terme. Un récit drôle et intelligent, mais surtout accessible et jamais ennuyeux. Critique : Pour sa première oeuvre en tant qu'auteur complet, le hollandais Frenk Meeuwsen se livre à une biographie répartie sur 55 chapitres que l'on peut apparenter aux "haikus" japonais, ces courts poèmes évoquant des saisons ou des émotions. Pas forcément dans une chronologie bien établie, il raconte divers moments de sa vie, en passant par sa jeunesse, ses envies, ses peines mais aussi ses joies et il tente d'expliquer les raisons de ce cheminement vers le "zen". Très vite il entend l'appel du pays au soleil levant et raconte ses premiers pas dans cette culture si différente de l'occidentale. Il embrasse littéralement cet art de vivre et nous immerge in situ en décrivant l'art du jardin japonais et son nombre bien défini de pierres, les méthodes de méditation, un chapitre est même consacré à cet art en se révélant être un véritable tuto pour réaliser soi même des séances. On apprend donc sur lui mais aussi sur nous, car chacun trouvera un peu de soi dans le chemin de l'auteur. C'est assez remarquable de sincérité et simplicité, à l'image de son trait minimaliste que David B. n'aurait pas renié. Prévue en noir et blanc, il a colorisé son oeuvre pour le marché français en s'adaptant aux chapitres. Il oscille entre couleurs chaudes et froides selon les chapitres et cela rend d'autant plus immersive la lecture. Ne vous laissez pas tromper par les traits simplistes des visages, il est capable de dessiner des voitures ou des paysages confondants de réalisme ! Sans trop se prendre au sérieux ou adopter un discours moraliste, il vous initiera au "zen" et au développement personnel au fil de "haikus" joliment narrés visitant le temps et l'espace. Un bien beau roman graphique à partager 😉 ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/zen-sans-maitre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Pour sa première oeuvre en tant qu'auteur complet, le hollandais Frenk Meeuwsen se livre à une biographie répartie sur 55 chapitres que l'on peut apparenter aux "haikus" japonais, ces courts poèmes évoquant des saisons ou des émotions. Pas forcément dans une chronologie bien établie, il raconte divers moments de sa vie, en passant par sa jeunesse, ses envies, ses peines mais aussi ses joies et il tente d'expliquer les raisons de ce cheminement vers le "zen". Très vite il entend l'appel du pays au soleil levant et raconte ses premiers pas dans cette culture si différente de l'occidentale. Il embrasse littéralement cet art de vivre et nous immerge in situ en décrivant l'art du jardin japonais et son nombre bien défini de pierres, les méthodes de méditation, un chapitre est même consacré à cet art en se révélant être un véritable tuto pour réaliser soi même des séances. On apprend donc sur lui mais aussi sur nous, car chacun trouvera un peu de soi dans le chemin de l'auteur. C'est assez remarquable de sincérité et simplicité, à l'image de son trait minimaliste que David B. n'aurait pas renié. Prévue en noir et blanc, il a colorisé son oeuvre pour le marché français en s'adaptant aux chapitres. Il oscille entre couleurs chaudes et froides selon les chapitres et cela rend d'autant plus immersive la lecture. Ne vous laissez pas tromper par les traits simplistes des visages, il est capable de dessiner des voitures ou des paysages confondants de réalisme ! Sans trop se prendre au sérieux ou adopter un discours moraliste, il vous initiera au "zen" et au développement personnel au fil de "haikus" joliment narrés visitant le temps et l'espace. Un bien beau roman graphique à partager 😉 !
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Titre de l'album : L'appel des bouts du monde - Une vie d'humanitaire Scenariste de l'album : Catherine Monnot-Berranger Dessinateur de l'album : Paolo Vincenzo Castaldi Coloriste : Paolo Vincenzo Castaldi Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Jeune infirmière à Cherboug au milieu des années 70, Joëlle découvre par hasard les coordonnées de Médecins sans Frontières dans un magazine au salon de coiffure. Trois semaines plus tard, la voilà sous le feu de Beyrouth en guerre. C'est l'électrochoc, il lui est désormais impossible de reprendre une vie « normale ». En quarante ans, Joëlle a connu toutes les grandes crises de la fin du XXe siècle : Congo, Haïti, Afghanistan et bien d'autres... Une vie de tarmacs et de grandes organisations internationales d'aide comme la Croix-Rouge ou Aide Médicale Internationale. Au fil de ses voyages, elle voit son activité bénévole se structurer, et naître des carrières d'humanitaire, comme la sienne, qu'elle regarde rétrospectivement avec émotion mais sans ménagement. Critique : Après avoir refermé cet imposant roman graphique, on se dit que cette femme incroyable (et discrète, Joëlle étant un prénom d'emprunt) mérite amplement cette oeuvre hommage pour son dévouement à une cause aussi noble. 40 ans de sa vie dans l'humanitaire au milieu des pires zones de conflits au monde jalonnant ces années. Tout commence par le Liban en pleine guerre civile au milieu des années 70, elle va découvrir les bombes, les snipers, le total manque de moyens, la médecine de guerre etc... Viennent ensuite le Congo et le génocide du Rwanda, Haïti en pleine succession de la "dynastie" Duvalier, l'Afghanistan véritable poudrière de conflits territoriaux et religieux, bref, tous les coins chauds de la planète, elle les a vus au plus près ! Elle a traversé ces zones avec toujours le but de soigner sans aucun jugement, s'adapter aux populations locales, apprendre la langue ou des rudiments pour faciliter la communication, respecter des cultures , le tout sans jamais se plaindre ! Avec les horreurs qu'elle a vues tout au long de sa carrière, elle doit posséder de sacrés mécanismes de défense pour ne pas sombrer dans la dépression ou un état de stress post-traumatique ! Au cours de son récit, elle se livre sans ménagement faisant preuve notamment d'une grande franchise sur ses motivations personnelles. L'aquarelle de Paolo Vincenzo Castaldi retranscris à merveille cette vie d'aventures. Il adapte ses couleurs selon le climat, le contexte du pays, la luminosité et joue énormément sur les ambiances. On passera d'un quasi noir et blanc au Liban pour survoler la verdure du Congo ensuite ! La chevelure rousse en symbole du feu ardent animant Joëlle, traverse le récit de sa jeunesse au beau milieu de ce patchwork convainquant et saisissant. Un réalisme bouleversant, vous serez littéralement à ses côtés dans le froid des montagnes afghanes ou encore dans la fournaise haïtienne. 40 années d'aventures humanitaires livrées sans concessions à travers le regard de cette femme pas comme les autres ! Elle incarne véritablement cette cause qui doit perdurer telle une lueur dans l'obscurité. Vibrant ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-appel-des-bouts-du-monde-une-vie-d-humanitaire/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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L'appel des bouts du monde - Une vie d'humanitaire
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Après avoir refermé cet imposant roman graphique, on se dit que cette femme incroyable (et discrète, Joëlle étant un prénom d'emprunt) mérite amplement cette oeuvre hommage pour son dévouement à une cause aussi noble. 40 ans de sa vie dans l'humanitaire au milieu des pires zones de conflits au monde jalonnant ces années. Tout commence par le Liban en pleine guerre civile au milieu des années 70, elle va découvrir les bombes, les snipers, le total manque de moyens, la médecine de guerre etc... Viennent ensuite le Congo et le génocide du Rwanda, Haïti en pleine succession de la "dynastie" Duvalier, l'Afghanistan véritable poudrière de conflits territoriaux et religieux, bref, tous les coins chauds de la planète, elle les a vus au plus près ! Elle a traversé ces zones avec toujours le but de soigner sans aucun jugement, s'adapter aux populations locales, apprendre la langue ou des rudiments pour faciliter la communication, respecter des cultures , le tout sans jamais se plaindre ! Avec les horreurs qu'elle a vues tout au long de sa carrière, elle doit posséder de sacrés mécanismes de défense pour ne pas sombrer dans la dépression ou un état de stress post-traumatique ! Au cours de son récit, elle se livre sans ménagement faisant preuve notamment d'une grande franchise sur ses motivations personnelles. L'aquarelle de Paolo Vincenzo Castaldi retranscris à merveille cette vie d'aventures. Il adapte ses couleurs selon le climat, le contexte du pays, la luminosité et joue énormément sur les ambiances. On passera d'un quasi noir et blanc au Liban pour survoler la verdure du Congo ensuite ! La chevelure rousse en symbole du feu ardent animant Joëlle, traverse le récit de sa jeunesse au beau milieu de ce patchwork convainquant et saisissant. Un réalisme bouleversant, vous serez littéralement à ses côtés dans le froid des montagnes afghanes ou encore dans la fournaise haïtienne. 40 années d'aventures humanitaires livrées sans concessions à travers le regard de cette femme pas comme les autres ! Elle incarne véritablement cette cause qui doit perdurer telle une lueur dans l'obscurité. Vibrant !-
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Terra Australis, La bombe et tant d'autres oeuvres marquantes de LF Bollée, qui délaisse son éditeur Glénat pour un semblant de biographie sentant bon le farwest et le bruit des clous sur les traverses de chemin de fer ! Il aime s'inspirer de la grande histoire et y insérer un brin de romance et c'est le cas ici avec Leland Stanford le gouverneur de Californie, un personnage sombre et torturé. Membre éminent dans l'achèvement de la jonction du réseau ferré est-ouest traversant l'immensité américaine, il représente un certain idéal américain, le self made man comprenant aussi ses zones d'ombres. Dur en affaire, voire très dur, il semble aussi plus proche des chevaux que des hommes et délaisse femme et enfant au profit de sa passion équine. Un homme torturé qui va se lancer dans un bien curieux pari avec son rival, un homme d'affaires situé à l'est du pays. Tous les moyens sont bons pour gagner et il va dépenser une fortune pour parvenir à ses fins ! Le photographe Muybridge, un curieux personnage au talent prodigieux dans son domaine, va réaliser après moult essais la fameuse photographie du cheval et son jockey "lévitant" au dessus du sol, preuve parfaite que durant son galop, à un moment précis le cheval ne touche plus la terre ferme. Encore une mine d'informations pour enrichir sa culture générale avec LF Bollée, avec un récit aux allures de thriller car si le pari représente le fil rouge, d'autres histoires se mêlent et viennent perturber le quotidien des protagonistes jusqu'à cette fin dramaturge. Un scénario solide et bien construit, illustré en noir et blanc par le belge Georges Van Linthout. Il réalise des planches d'un trait réaliste tirant plus sur le gris et donne à l'histoire un sincère accent de véracité. Certaines cases semblent sortir de ces vieux appareils photo de la fin du 19ème siècle. Un travail sérieux et appliqué qui vous plongera dans ce fait historique posant les fondations du fameux cinémascope !
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Titre de l'album : Le maître de California Hill Scenariste de l'album : Laurent-Frédéric Bollée Dessinateur de l'album : Georges Van Linthout Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Afin de découvrir si un cheval au galop garde, ou non, toujours un sabot en contact avec le sol, Muybridge et Stanford vont révolutionner la photographie... Au milieu des années 1860, la construction de la première ligne de chemin de fer transcontinentale arrive à son terme. Derrière ce projet colossal, côté Ouest, le magnat et ancien gouverneur de Californie, Leland Stanford, un homme connu pour sa voracité et qui ne vit que par et pour ses chevaux - qu'il garde près de lui dans son manoir de California Hill. Ainsi, le jour où son partenaire et rival, Mr Durant, lui fait part de la question qui agite les milieux hippiques de l'époque, ils se lancent un pari : celui qui parviendra à prouver si un cheval au galop garde, ou non, toujours un sabot en contact avec le sol gagnera 10 % de l'entreprise de l'autre. Pour battre son rival, Stanford offre des moyens quasi illimités à Eadweard Muybridge, un photographe talentueux mais psychologiquement instable. Muybridge entreprend donc de photographier, un à un, les mouvements d'un cheval au galop, qu'importe que la technologie ne le permette pas encore... Débute ainsi une collaboration funeste où se rencontrent avidité et démesure, mais qui révolutionnera la photographie et posera les bases du cinéma. Critique : Terra Australis, La bombe et tant d'autres oeuvres marquantes de LF Bollée, qui délaisse son éditeur Glénat pour un semblant de biographie sentant bon le farwest et le bruit des clous sur les traverses de chemin de fer ! Il aime s'inspirer de la grande histoire et y insérer un brin de romance et c'est le cas ici avec Leland Stanford le gouverneur de Californie, un personnage sombre et torturé. Membre éminent dans l'achèvement de la jonction du réseau ferré est-ouest traversant l'immensité américaine, il représente un certain idéal américain, le self made man comprenant aussi ses zones d'ombres. Dur en affaire, voire très dur, il semble aussi plus proche des chevaux que des hommes et délaisse femme et enfant au profit de sa passion équine. Un homme torturé qui va se lancer dans un bien curieux pari avec son rival, un homme d'affaires situé à l'est du pays. Tous les moyens sont bons pour gagner et il va dépenser une fortune pour parvenir à ses fins ! Le photographe Muybridge, un curieux personnage au talent prodigieux dans son domaine, va réaliser après moult essais la fameuse photographie du cheval et son jockey "lévitant" au dessus du sol, preuve parfaite que durant son galop, à un moment précis le cheval ne touche plus la terre ferme. Encore une mine d'informations pour enrichir sa culture générale avec LF Bollée, avec un récit aux allures de thriller car si le pari représente le fil rouge, d'autres histoires se mêlent et viennent perturber le quotidien des protagonistes jusqu'à cette fin dramaturge. Un scénario solide et bien construit, illustré en noir et blanc par le belge Georges Van Linthout. Il réalise des planches d'un trait réaliste tirant plus sur le gris et donne à l'histoire un sincère accent de véracité. Certaines cases semblent sortir de ces vieux appareils photo de la fin du 19ème siècle. Un travail sérieux et appliqué qui vous plongera dans ce fait historique posant les fondations du fameux cinémascope ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-maitre-de-california-hill/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Ava - 48h dans la vie d'ava Gardner Scenariste de l'album : Emilio Ruiz Dessinateur de l'album : Ana Mirallès Coloriste : Ana Mirallès Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Ava Gardner est née sous une bonne étoile, celle de Bethléem pourrait-on même préciser, elle qui vit le jour lors du réveillon de Noël 1922. Ava Gardner, c'est 70 films en quarante ans de carrière : une petite étudiante en sténodactylo à la beauté renversante, repérée très tôt par la Metro Goldwyn Mayer et qui en fit l'archétype de la femme fatale. Ava, c'est aussi trois mariages, un nombre impressionnant d'amants et une addiction à la fête et à la vie nocturne animée. Une actrice adulée, une icône inaccessible. Cependant, un évènement de 1954, lors de sa tournée pour présenter le film « La Comtesse aux pieds nus », a effrité l'adoration du public. À Rio de Janeiro, dans un contexte politique instable, la star y reçoit un accueil éprouvant, étouffant et est au coeur de plusieurs controverses. La presse ne l'épargne pas. C'est cet épisode qui a fragilisé l'actrice, scénarisé par Emilio Ruiz, qu'Ana Mirallès a choisi d'illustrer. Avec « Ava », elle met en lumière une vie teintée de violence : celle des hommes et de leur désir de posséder. Un portrait plus intime de celle qu'on a surnommé « le plus bel animal du monde », en proie aux désillusions. Critique : Bon alors autant vous dire que je ne connaissais Ava Gardner que de nom. Moi les star actuelle j'ai deja du mal alors les anciennes stars.... Mais ce n'est pas pour autant que je n'aie pas apprécié la BD. je dirais même que j'ai été surpris par la découverte d'une femme au caractère bien trempée et celle d'une époque où la starisation existait, et ce, malgré l'absence d'internet. J'ai pris cette BD comme une découverte d'une époque autant que d'une actrice et ses caprices. Une époque ou tout le monde ne savait pas encore tout sur tout et/ou le dépaysement était disponible dès la tombée de l'avion, tout comme les chocs des cultures. Graphiquement très bien dessinée, cette BD ravira les fans d'Ava Gardner (s'il en reste) et permettra aux autres de découvrir LA première icône internationale (et son caractère) du cinéma tout autant que le monde dans les années 50. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ava?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Bon alors autant vous dire que je ne connaissais Ava Gardner que de nom. Moi les star actuelle j'ai deja du mal alors les anciennes stars.... Mais ce n'est pas pour autant que je n'aie pas apprécié la BD. je dirais même que j'ai été surpris par la découverte d'une femme au caractère bien trempée et celle d'une époque où la starisation existait, et ce, malgré l'absence d'internet. J'ai pris cette BD comme une découverte d'une époque autant que d'une actrice et ses caprices. Une époque ou tout le monde ne savait pas encore tout sur tout et/ou le dépaysement était disponible dès la tombée de l'avion, tout comme les chocs des cultures. Graphiquement très bien dessinée, cette BD ravira les fans d'Ava Gardner (s'il en reste) et permettra aux autres de découvrir LA première icône internationale (et son caractère) du cinéma tout autant que le monde dans les années 50.
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Globe-trotteuses, le tour du monde de Nellie Bly et Elizabeth Bisland
poseidon2 a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Globe-trotteuses, le tour du monde de Nellie Bly et Elizabeth Bisland Scenariste de l'album : Julian Voloj Dessinateur de l'album : Julie Rocheleau Coloriste : Julie Rocheleau Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Le tour du monde en moins de 80 jours ! Voici le défi que se décide à relever la journaliste Nellie Bly à la fin du XIXe siècle : battre le fameux record établi par Phileas Fogg, personnage inventé par Jules Verne. Alors que la jeune journaliste démarre son tour du monde pour le compte du New York World, le patron d’un journal concurrent décide d’envoyer une autre femme, Elizabeth Bisland, et que la meilleure gagne. C’est dès lors pour ces deux femmes le début d’une course contre la montre, le sexisme, et les préjugés… Une ode à l’audace et à la détermination ! Critique : Ce que j'aime la BD ! Je l'aime parce qu'elle nous offre des histoires très diversifiés mais aussi des biographies et des informations sur des personnages historiques inconnus comme (ou peu connu) comme c'est le cas de Nelly Bly. J'avais déjà découvert son reportage dans les asiles anglais pour femmes à la fin du 19ieme siècle.... Mais je ne savais pas qu'elle avait réalisé un tour du monde en moins de 80 jours. Et encore moins que cette course avait faite en concourrence avec une autre journaliste. Cette aventure ce transforme en course et nous permet aussi de nous replonger à une époque ou les voyages prenait du temps et ou le retard et décalage faisait partie de la planification. Bien illustré, coloré et intéressant, cette double "biographie" permet de se replonger das les grandes époques de l'exploration et des exploits ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/globe-trotteuses-le-tour-du-monde-de-nellie-bly-et-elizabeth-bisland?ref=44 Voir la totalité de enregistrement-
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Ce que j'aime la BD ! Je l'aime parce qu'elle nous offre des histoires très diversifiés mais aussi des biographies et des informations sur des personnages historiques inconnus comme (ou peu connu) comme c'est le cas de Nelly Bly. J'avais déjà découvert son reportage dans les asiles anglais pour femmes à la fin du 19ieme siècle.... Mais je ne savais pas qu'elle avait réalisé un tour du monde en moins de 80 jours. Et encore moins que cette course avait faite en concourrence avec une autre journaliste. Cette aventure ce transforme en course et nous permet aussi de nous replonger à une époque ou les voyages prenait du temps et ou le retard et décalage faisait partie de la planification. Bien illustré, coloré et intéressant, cette double "biographie" permet de se replonger das les grandes époques de l'exploration et des exploits !
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Après Là où se termine la terre et Le temps des humbles, l'éditeur Steinkis nous offre le dernier tome de la trilogie chilienne des époux Frappier. Avec Et que se taisent les vagues, ils viennent conclure une description du pays des poètes en pleine effervescence politique. Tout commence en 1959 avec le jeune Luis Ayala issu des classes populaires, apprenant la débrouille avec ses grands-parents. Il raconte sa vie sans concessions au duo d'auteurs. A cette époque, l'avenir scolaire était plutôt restreint pour les classes moyennes voire basses de la société. Aussi il décide de s'engager dans la Marine nationale avec l'objectif d'y poursuivre ses études plus tard. Nous sommes en 1970 et prenons la direction donc une ville à la résonance sublime : Valparaiso et son école des mousses. Il y décrit les brimades, les écarts de classe très souvent injustifiés entre officiers et sous-officiers, les méthodes de fonctionnement de ce corps militaire empruntant les codes aux américains, aux anciens criminels de guerre nazis, mais aussi plus directement au système nazi lui même ! Dans ce pays sous l'influence de la CIA, conspuant les idées communistes associées à "l'ennemi" soviétique, c'est toute une éducation voire de l'endoctrinement que réalise la Marine sous couvert des dirigeants. Les élections approchants avec Salvador Allende se présentant pour la quatrième fois, les messes basses naissent puis s'accumulent dans les troupes des jeunes mousses. Un nouvel avenir semble possible avec un essor social important ! La conscience politique s'éveille au sein des sous-officiers et la victoire d'Allende va les conforter dans leurs idéaux. Mais dans l'ombre, le fameux coup d'état du 11 septembre 1973 se prépare chez les officiers ! Par le prisme des jeunes marins, vous ne raterez rien de ce terrible fait d'histoire. Une immersion profonde dans l'armée avec de nombreux dialogues passionnés/passionnants sur fond de lutte de classes. Ce récit respire l'intelligence et invite grandement à réfléchir aux conséquences des choix politiques. Dessiné en noir et blanc, le trait semi-réaliste alterne les cases presque photographiques des bâtiments militaires et autres vues aériennes; avec un style minimaliste sur les visages des personnages. Une grande galerie de protagonistes compose cette histoire, vous pourrez éprouvez certaines difficultés à bien suivre le fil et en reconnaître certains. Ce n'est pas dramatique en soi, l'essentiel étant la pertinence du propos et la plongée abyssale dans cette société d'il y a à peine 50 ans en pleine lutte existentielle. On apprend et on ne sort pas indemne d'une telle lecture !
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Titre de l'album : Et que se taisent les vagues Scenariste de l'album : Désirée Frappier Dessinateur de l'album : Alain Frappier Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Chili, 1973. Alerté par les discours conspirationnistes de leurs officiers, un groupe de jeunes marins se retrouve témoin des préparatifs du complot visant à destituer le gouvernement de l'Unité populaire. Sur fond de conscience de classes, le soutien au président nouvellement élu Salvador Allende gagne les troupes. La riposte s'organise. S'engage alors une véritable course contre la montre pour éviter le coup d'État du 11 septembre. Une lutte sociale héroïque et peu connue qui intervient à l'heure où décline la démocratie et se met en place une dictature. Critique : Après Là où se termine la terre et Le temps des humbles, l'éditeur Steinkis nous offre le dernier tome de la trilogie chilienne des époux Frappier. Avec Et que se taisent les vagues, ils viennent conclure une description du pays des poètes en pleine effervescence politique. Tout commence en 1959 avec le jeune Luis Ayala issu des classes populaires, apprenant la débrouille avec ses grands-parents. Il raconte sa vie sans concessions au duo d'auteurs. A cette époque, l'avenir scolaire était plutôt restreint pour les classes moyennes voire basses de la société. Aussi il décide de s'engager dans la Marine nationale avec l'objectif d'y poursuivre ses études plus tard. Nous sommes en 1970 et prenons la direction donc une ville à la résonance sublime : Valparaiso et son école des mousses. Il y décrit les brimades, les écarts de classe très souvent injustifiés entre officiers et sous-officiers, les méthodes de fonctionnement de ce corps militaire empruntant les codes aux américains, aux anciens criminels de guerre nazis, mais aussi plus directement au système nazi lui même ! Dans ce pays sous l'influence de la CIA, conspuant les idées communistes associées à "l'ennemi" soviétique, c'est toute une éducation voire de l'endoctrinement que réalise la Marine sous couvert des dirigeants. Les élections approchants avec Salvador Allende se présentant pour la quatrième fois, les messes basses naissent puis s'accumulent dans les troupes des jeunes mousses. Un nouvel avenir semble possible avec un essor social important ! La conscience politique s'éveille au sein des sous-officiers et la victoire d'Allende va les conforter dans leurs idéaux. Mais dans l'ombre, le fameux coup d'état du 11 septembre 1973 se prépare chez les officiers ! Par le prisme des jeunes marins, vous ne raterez rien de ce terrible fait d'histoire. Une immersion profonde dans l'armée avec de nombreux dialogues passionnés/passionnants sur fond de lutte de classes. Ce récit respire l'intelligence et invite grandement à réfléchir aux conséquences des choix politiques. Dessiné en noir et blanc, le trait semi-réaliste alterne les cases presque photographiques des bâtiments militaires et autres vues aériennes; avec un style minimaliste sur les visages des personnages. Une grande galerie de protagonistes compose cette histoire, vous pourrez éprouvez certaines difficultés à bien suivre le fil et en reconnaître certains. Ce n'est pas dramatique en soi, l'essentiel étant la pertinence du propos et la plongée abyssale dans cette société d'il y a à peine 50 ans en pleine lutte existentielle. On apprend et on ne sort pas indemne d'une telle lecture ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/et-que-se-taisent-les-vagues/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Le jardin d'Emily - Une histoire sur la jeunesse d'Emily Dickinson
Kevin Nivek a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Le jardin d'Emily - Une histoire sur la jeunesse d'Emily Dickinson Scenariste de l'album : Lydia Corry Dessinateur de l'album : Lydia Corry Coloriste : Lydia Corry Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Dans les prairies et bosquets du Massachusetts, aux États-Unis, fleurit la jeune Emily Dickinson. Sensible au monde qui l'entoure, et à sa beauté, la jeune poétesse retranscrit par les mots cet univers qui s'offre à elle. Aussi sauvage que les fleurs de son herbier, Emily nous ouvre les portes de son jardin secret grâce à ses poèmes. Critique : C'est une fiction "historico-biographique" que nous propose Lydia Corry sur la poétesse américaine Emily Dickinson. A travers son dessin doux en couleurs directes, elle délivre une journée dans la vie de la jeune fille. Cette courte période permettra de nous faire comprendre ses sources d'inspirations. Née dans les vastes étendues vertes du Massachusetts, elle parcourt les forêts, les prairies, longe les rivières et va littéralement à l'encontre de la nature. Elle soulève les pierres et les vieilles souches d'arbre, observe les insectes, prélève des fleurs pour son herbier, elle imagine ce "petit" monde en pleine activité et y puise ses mots. De ces observations, vont naître des pages et des pages de poèmes courts (art peu répandu à cette époque) qu'elle gardera précieusement. Il faut savoir que rien ne sera publié de son vivant, c'est sa soeur Lavinia qui découvrira sa cachette de poèmes et les fera publier en 1890. Emily est décédée en 1886 dans sa ville de résidence Amherst, qu'elle n'a jamais quittée. Il faut croire que l'univers foisonnant l'entourant, ajouté au contexte politique du pays (guerre civile) lui ont suffit. Le pari de Lydia Corry est plutôt réussi, car cette journée de marche contemplative dans les bosquets vous en apprendra presque autant sur la jeune Emily qu'une biographie aux explications longues et rébarbatives. Elle fait vivre le récit et adapte les couleurs environnantes au moment présent, employant des couleurs chaudes pour la fournaise de l'après-midi estival, puis un vert pâle et sombre pour les déambulations en sous-bois. La physionomie globale des pages s'adapte au momentum de la poétesse, renforçant le sentiment d'immersion des lecteurs, d'autant qu'elle parsème les pages d'exemples d'herbiers et autres poèmes d'Emily. Une journée dans sa vie pour une escapade poétique et un enrichissement culturel, contrat rempli pour Lydia Corry ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-jardin-d-emily-une-histoire-sur-la-jeunesse-d-emily-dickinson?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Le jardin d'Emily - Une histoire sur la jeunesse d'Emily Dickinson
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
C'est une fiction "historico-biographique" que nous propose Lydia Corry sur la poétesse américaine Emily Dickinson. A travers son dessin doux en couleurs directes, elle délivre une journée dans la vie de la jeune fille. Cette courte période permettra de nous faire comprendre ses sources d'inspirations. Née dans les vastes étendues vertes du Massachusetts, elle parcourt les forêts, les prairies, longe les rivières et va littéralement à l'encontre de la nature. Elle soulève les pierres et les vieilles souches d'arbre, observe les insectes, prélève des fleurs pour son herbier, elle imagine ce "petit" monde en pleine activité et y puise ses mots. De ces observations, vont naître des pages et des pages de poèmes courts (art peu répandu à cette époque) qu'elle gardera précieusement. Il faut savoir que rien ne sera publié de son vivant, c'est sa soeur Lavinia qui découvrira sa cachette de poèmes et les fera publier en 1890. Emily est décédée en 1886 dans sa ville de résidence Amherst, qu'elle n'a jamais quittée. Il faut croire que l'univers foisonnant l'entourant, ajouté au contexte politique du pays (guerre civile) lui ont suffit. Le pari de Lydia Corry est plutôt réussi, car cette journée de marche contemplative dans les bosquets vous en apprendra presque autant sur la jeune Emily qu'une biographie aux explications longues et rébarbatives. Elle fait vivre le récit et adapte les couleurs environnantes au moment présent, employant des couleurs chaudes pour la fournaise de l'après-midi estival, puis un vert pâle et sombre pour les déambulations en sous-bois. La physionomie globale des pages s'adapte au momentum de la poétesse, renforçant le sentiment d'immersion des lecteurs, d'autant qu'elle parsème les pages d'exemples d'herbiers et autres poèmes d'Emily. Une journée dans sa vie pour une escapade poétique et un enrichissement culturel, contrat rempli pour Lydia Corry ! -
Titre de l'album : L'intranquille monsieur Pessoa Scenariste de l'album : Nicolas Barral Dessinateur de l'album : Nicolas Barral Coloriste : Nicolas Barral Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Novembre 1935. Pessoa vit ses derniers jours. Simão Cerdeira, jeune pigiste au Díario de Lisboa, est chargé de rédiger la nécrologie de cet écrivain dont il ignore tout. L'apprenti journaliste va méticuleusement remonter la piste, interrogeant les principaux témoins de l'existence de ce personnage énigmatique. En parallèle, Pessoa prépare sa sortie. Aura-t-il le temps d'achever ce « Livre de l'inquiétude », basé sur les confidences de son ami Bernardo Soares et qui lui tient tant à coeur ? Critique : J'ai souvent du mal avec les biographies, d'autant plus quand elles parlent d'art... J'attaquais donc ce récit avec une réelle appréhension. La preuve : j'ai laissé passer trop longtemps d'autres BD devant. Et bien j'avais tort. Ce récit était passionnant. Passionnant car très bien écrit. Passionnant car aillant l'intelligence de nous prendre au cœur en partant d'un personnage en fin de vie. Un personnage aimé de ses paires, émouvant, complément, dévoué à son art mais aussi timide, introverti et chétif. Un personnage dont l'on apprend la vie par des flashs back et via l'avis de ses amis. Une vie assumée et pleine et dédiée à son art. Difficile à décrire en fait mais si vous aimez les biographies cette BD est pour vous, c'est garantie à 100% Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-intranquille-monsieur-pessoa?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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J'ai souvent du mal avec les biographies, d'autant plus quand elles parlent d'art... J'attaquais donc ce récit avec une réelle appréhension. La preuve : j'ai laissé passer trop longtemps d'autres BD devant. Et bien j'avais tort. Ce récit était passionnant. Passionnant car très bien écrit. Passionnant car aillant l'intelligence de nous prendre au cœur en partant d'un personnage en fin de vie. Un personnage aimé de ses paires, émouvant, complément, dévoué à son art mais aussi timide, introverti et chétif. Un personnage dont l'on apprend la vie par des flashs back et via l'avis de ses amis. Une vie assumée et pleine et dédiée à son art. Difficile à décrire en fait mais si vous aimez les biographies cette BD est pour vous, c'est garantie à 100%
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En lisant ce genre de biographie, il est souvent bien difficile de détacher le contenu du contenant. Détacher l'homme qui est au centre de cette BD de la réalisation de la BD elle même. Je vais essayer de le faire quand tellement l'homme me semble détestable alors que la BD est elle agréable à lire. Agréable car on sent le travail de recherche effectué sur un homme méconnu et qui a parcouru le monde entier au cours de sa vie. On sent l'investissement pour décrire la vie et l'évolution de Putzi sur le ton le plus neutre possible et ne pas juger. Nous laisser nous faire notre avis sur un homme tomber en pâmoison devant l'orateur et la personne, surement, charismatique qu'était Adolf Hitler. Un bon reportage sur un Nazi peu connu. Aussi détestable soit-il, il faut reconnaitre que le traitement biographique est vraiment bon !
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Titre de l'album : Putzi Scenariste de l'album : Thomas Snégaroff Dessinateur de l'album : Louison Coloriste : Louison Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Marchand d'art dans le New York bohème des années 1910, musicien à ses heures, Ernst Hanfstaengl devint dix ans plus tard le confident et le pianiste d'Hitler. Cet excentrique était fasciné par le chef des nazis, à qui il offrit de l'argent notamment pour remettre à flot l'organe de presse du mouvement, le Volkischer Beobachter. Il lui fit rencontrer la famille Wagner. Il rêvait d'honneurs et d'une alliance entre l'Allemagne et les États-Unis, ses deux patries. Nommé responsable de la presse étrangère du Reich en 1933, il crût à son destin. Jalousé par Goebbels et Goring, il n'obtint que la disgrâce. Son incroyable exil le conduisit au président Roosevelt, qui fit de lui son principal informateur sur le Fuhrer. Traître pour les uns, bouffon sans conséquence pour les autres, il fut l'un des artisans du mal. Thomas Snégaroff s'est allié avec Louison (Marilyn, dernières séances) pour adapter son roman à succès en bande dessinée. Critique : En lisant ce genre de biographie, il est souvent bien difficile de détacher le contenu du contenant. Détacher l'homme qui est au centre de cette BD de la réalisation de la BD elle même. Je vais essayer de le faire quand tellement l'homme me semble détestable alors que la BD est elle agréable à lire. Agréable car on sent le travail de recherche effectué sur un homme méconnu et qui a parcouru le monde entier au cours de sa vie. On sent l'investissement pour décrire la vie et l'évolution de Putzi sur le ton le plus neutre possible et ne pas juger. Nous laisser nous faire notre avis sur un homme tomber en pâmoison devant l'orateur et la personne, surement, charismatique qu'était Adolf Hitler. Un bon reportage sur un Nazi peu connu. Aussi détestable soit-il, il faut reconnaitre que le traitement biographique est vraiment bon ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/putzi?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Caravage, l'ombre du peintre Scenariste de l'album : Ernesto Anderle , collectif Dessinateur de l'album : Ernesto Anderle Coloriste : Ernesto Anderle Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Michelangelo Merisi, dit Caravage venait de nulle part mais a toujours suivi le chemin qui lui a été offert, celui de l'Art. Guidé par son talent lumineux et ses tempêtes intérieures chaotiques, Caravage maîtrisait à la perfection la technique du clair-obscur au point d'en devenir le maître incontesté. Son oeuvre naturaliste, brutale et sublime influencera les peintres qui lui succéderont ainsi que les arts postérieurs. Dans ce Docu-BD, Ernesto Anderle propose une relecture à la fois audacieuse, onirique et pertinente de l'histoire turbulente du peintre, relevée par de superbes pages documentaires écrites par Chiara Stigliani, conservatrice et restauratrice de Milan, Stéphane Loire, conservateur général du Musée de Louvre, Sophie Laroche conservatrice au Musée des Beaux Arts de Nancy et Diederik Bakhuÿs conservateur du Musée des Beaux Arts de Rouen. Critique : Pas simple de passer après le diptyque incroyable de Manara sur le Caravage ! A la différence du dessinateur maître italien , Ernesto Anderle et un collectif de conservateurs de musées , ne livrent pas une biographie chronologique de l'artiste . Ils le décrivent à plusieurs moments de sa vie dans des situations marquantes et inspirantes pour ses oeuvres . On le sait , sa vie a été jalonnée de drames et de rixes , il avait l'art de trouver les ennuis . Mais de ces crises existentielles mêlées aux histoires rocambolesques dans lesquelles il se retrouvait , a pu germer un art inimité et source d'inspiration pour bon nombre d'artistes peintres . L'omniprésence du clergé et les demandes de tableaux effectuées lui ont permis de mélanger son histoire personnelle et les actes fondateurs du christianisme pour les incorporer dans des toiles d'une incroyable puissance . L'esprit Docu-BD se retrouve au grès des double-pages qui enrichissent l'histoire avec documentaires et photos de tableaux . Mais le plus indéniable étant les explications liées à une oeuvre choisie par les conservateurs de musée . La page de gauche exposant l'oeuvre et celle de droite expliquant les nombreux symboles représentés ainsi que la genèse du tableau . Une véritable mine d'informations qui vous fera découvrir l'art pictural sous un autre angle . Vous aurez presque l'impression d'être au musée avec la visite guidée 😉 ; la technique du clair-obscur n'aura plus aucun secret pour vous . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/caravage-l-ombre-du-peintre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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