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Titre de l'album : Blizzard - Là où l'oubli commence Scenariste de l'album : Denise Dorrance Dessinateur de l'album : Denise Dorrance Coloriste : Denise Dorrance Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Que faire lorsque votre mère ne se souvient plus de vous ? Vous prenez le premier vol de votre ville d'adoption, Londres, à votre ville d'origine, Cedar Rapids, lowa, où elle est hospitalisée, blessée et aux prises aux signes extérieurs de démence. Vous vous chargez de lui trouver une nouvelle (et peut-être dernière) maison, bien que l'assurance santé soit insuffisante et que vous deviez peut-être enfin renouer votre relation amère avec votre soeur. Et vous essayez de ne pas penser à la mort, qui vous guette à chaque coin de rue... ou au blizzard qui se rapproche de plus en plus et que les flocons de neige tourbillonnent de plus en plus vite à l'extérieur. Critique : Ils seront nombreux à se reconnaître dans les écrits et dessins de Denise Dorrance, les aidants et autres personnes tierces s'occupant de malades. Une personne âgée vivant seule dans le Midwest, sa fille en Angleterre, que faire lorsque son état de santé se dégrade voire qu'il y a chute nécessitant des soins et une surveillance accrue ? Ou pire encore lorsque sa condition ne permet plus un retour à domicile ! Denise Dorrance raconte avec beaucoup de sincérité son parcours et sa façon de vivre cet événement. Son arrivée sous des tombereaux de neige, la maison de famille vide mais avec ses odeurs, ses marques sur les murs, les nombreux souvenirs qui en ressortent ! On pense immédiatement à la maison de nos parents ou grands-parents, on est plongé à ses côtés dans cette situation préoccupante. Partie pour faire sa vie en Angleterre, elle a quittée sa ville natale assez tôt et en croisant d'anciennes amies, elle retrouve un pan de son passé. Son séjour qui devait être court commence à se prolonger car elle ne peut se résoudre à laisser sa mère seule dans ces conditions. Elle décrit avec malice le système de santé américain avec ses failles et ses maigres avantages. Sa mère atteinte d'une pathologie neurodégénérative laisse entrevoir une incapacité à vivre seule. Elle devient dépendante, désorientée, prise dans un blizzard émotionnel et sensitif ! Quelles solutions s'offrent à cette famille désemparée ? Plongez dans cet épais roman graphique que Posy Simmonds n'aurait pas renié de son trait simpliste mais véhiculant bon nombre d'expressions ! C'est la vie sans concessions et le lien indéfectible entre une mère et sa fille qu'elle nous offre avec tendresse et humour. Un très beau plaidoyer pour les aidants, trop souvent dans l'ombre ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/blizzard-la-ou-l-oubli-commence/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ils seront nombreux à se reconnaître dans les écrits et dessins de Denise Dorrance, les aidants et autres personnes tierces s'occupant de malades. Une personne âgée vivant seule dans le Midwest, sa fille en Angleterre, que faire lorsque son état de santé se dégrade voire qu'il y a chute nécessitant des soins et une surveillance accrue ? Ou pire encore lorsque sa condition ne permet plus un retour à domicile ! Denise Dorrance raconte avec beaucoup de sincérité son parcours et sa façon de vivre cet événement. Son arrivée sous des tombereaux de neige, la maison de famille vide mais avec ses odeurs, ses marques sur les murs, les nombreux souvenirs qui en ressortent ! On pense immédiatement à la maison de nos parents ou grands-parents, on est plongé à ses côtés dans cette situation préoccupante. Partie pour faire sa vie en Angleterre, elle a quittée sa ville natale assez tôt et en croisant d'anciennes amies, elle retrouve un pan de son passé. Son séjour qui devait être court commence à se prolonger car elle ne peut se résoudre à laisser sa mère seule dans ces conditions. Elle décrit avec malice le système de santé américain avec ses failles et ses maigres avantages. Sa mère atteinte d'une pathologie neurodégénérative laisse entrevoir une incapacité à vivre seule. Elle devient dépendante, désorientée, prise dans un blizzard émotionnel et sensitif ! Quelles solutions s'offrent à cette famille désemparée ? Plongez dans cet épais roman graphique que Posy Simmonds n'aurait pas renié de son trait simpliste mais véhiculant bon nombre d'expressions ! C'est la vie sans concessions et le lien indéfectible entre une mère et sa fille qu'elle nous offre avec tendresse et humour. Un très beau plaidoyer pour les aidants, trop souvent dans l'ombre !
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Titre de l'album : Merveilleux ! Scenariste de l'album : Cookie Kalkair Dessinateur de l'album : Cookie Kalkair Coloriste : William Wagner Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : " Je n'ai jamais été très proche de mon père. Un océan nous sépare. Littéralement - depuis que je vis au Québec. Pourtant, lorsque j'apprends son AVC, je saute immédiatement dans un avion. À l'hôpital, dans un temps suspendu, je retrouve une petite soeur que je n'ai pas vue depuis des années. C'est l'attente... et le couperet tombe : notre père restera aphasique, il a perdu l'usage de la parole. Il lui reste à peine quelques mots... dont "Merveilleux'. " Alors que Cookie et ses proches réalisent peu à peu les conséquences de cet événement, tous doivent apprendre à vivre avec le handicap. Mais dans la tragédie, les réactions de chacun se révèlent parfois inattendues. Ce drame pourrait-il être une nouvelle chance ? La chance de se parler, de renouer les liens et de construire ensemble une nouvelle famille... Cookie Kalkair nous offre ici, avec tendresse et humour, son récit le plus personnel. Critique : Après des sorties BD plus "éducatives" avec Les jeux vidéos et nos enfants, ainsi que Les réseaux sociaux et nos ados, parus chez Steinkis; Cookie Kalkair réalise un roman graphique personnel et touchant. Suite à un Accident Vasculaire Cérébral (AVC), le père de Cookie Kalkair se retrouve hospitalisé et victime de séquelles irréversibles : une hémiplégie paralysant bras et jambe droite, mais aussi une atteinte touchant la zone de la parole, la fameuse aire de Broca. Depuis, les seuls mots qu'il arrive à prononcer sont "très bien, oui et merveilleux". Une nouvelle vie commence pour lui et ses enfants, car Cookie va retrouver un père et une soeur dans ce grand bouleversement familial. Vivant au Canada pour raisons professionnelles (mais sûrement pas que 😉 ), il multiplie les allers/retours pour visiter son père et suivre sa rééducation. Il raconte ses difficultés à communiquer parfois avec le personnel hospitalier et son jargon médical pas toujours adapté aux patients/familles. Puis, tout se complique avec le retour à domicile car la nouvelle épouse du papa ne semble pas prête à s'occuper d'une personne dépendante. De nombreuses thématiques sont abordées, comme la maladie invalidante et comment elle est perçue par le malade et ses proches. L'auteur raconte avec beaucoup de sincérité la manière avec laquelle il subit cette grande révolution, tout en réalisant que sa relation père/fils autrefois proche du vide, commence soudainement à changer avec un profond désir de l'aider et "retrouver" un père. Exercice difficile quand ce dernier est atteint d'aphasie. Mais il existe d'autres formes de langages, et il aborde cette nouvelle façon de communiquer au fil d'un récit mâtiné d'humour et de cases méditatives où les expressions du visage sont mises en avant. Son trait simple et coloré s'épargne les détails en arrière plan mais se concentre sur les visages et les ports des corps. Sa force est d'arriver à véhiculer les sentiments des personnages avec un simple sourcil relevé ou baissé. Les couleurs "pops" amènent de la gaieté dans une histoire qui commence mal, mais se finit dans un déluge de bons sentiments sur les plages ensoleillées de Barcelone. Un presque "feel good movie" 😉 MERVEILLEUX-PL4.pdf MERVEILLEUX-PL12.pdf MERVEILLEUX-PL10.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/merveilleux/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après des sorties BD plus "éducatives" avec Les jeux vidéos et nos enfants, ainsi que Les réseaux sociaux et nos ados, parus chez Steinkis; Cookie Kalkair réalise un roman graphique personnel et touchant. Suite à un Accident Vasculaire Cérébral (AVC), le père de Cookie Kalkair se retrouve hospitalisé et victime de séquelles irréversibles : une hémiplégie paralysant bras et jambe droite, mais aussi une atteinte touchant la zone de la parole, la fameuse aire de Broca. Depuis, les seuls mots qu'il arrive à prononcer sont "très bien, oui et merveilleux". Une nouvelle vie commence pour lui et ses enfants, car Cookie va retrouver un père et une soeur dans ce grand bouleversement familial. Vivant au Canada pour raisons professionnelles (mais sûrement pas que 😉 ), il multiplie les allers/retours pour visiter son père et suivre sa rééducation. Il raconte ses difficultés à communiquer parfois avec le personnel hospitalier et son jargon médical pas toujours adapté aux patients/familles. Puis, tout se complique avec le retour à domicile car la nouvelle épouse du papa ne semble pas prête à s'occuper d'une personne dépendante. De nombreuses thématiques sont abordées, comme la maladie invalidante et comment elle est perçue par le malade et ses proches. L'auteur raconte avec beaucoup de sincérité la manière avec laquelle il subit cette grande révolution, tout en réalisant que sa relation père/fils autrefois proche du vide, commence soudainement à changer avec un profond désir de l'aider et "retrouver" un père. Exercice difficile quand ce dernier est atteint d'aphasie. Mais il existe d'autres formes de langages, et il aborde cette nouvelle façon de communiquer au fil d'un récit mâtiné d'humour et de cases méditatives où les expressions du visage sont mises en avant. Son trait simple et coloré s'épargne les détails en arrière plan mais se concentre sur les visages et les ports des corps. Sa force est d'arriver à véhiculer les sentiments des personnages avec un simple sourcil relevé ou baissé. Les couleurs "pops" amènent de la gaieté dans une histoire qui commence mal, mais se finit dans un déluge de bons sentiments sur les plages ensoleillées de Barcelone. Un presque "feel good movie" 😉 MERVEILLEUX-PL4.pdf MERVEILLEUX-PL12.pdf MERVEILLEUX-PL10.pdf
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Titre de l'album : Dix secondes Scenariste de l'album : Max De Radiguès Dessinateur de l'album : Max De Radiguès Coloriste : Max De Radiguès Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Résumé Lycéen attachant mais qui n'en branle pas une, Marco s'emmerde dans sa banlieue belge des années 1990. Seuls la fumette, l'alcool et les jeux dangereux le font se sentir un tant soit peu vivant. Malgré un groupe de potes soudés, il traine sa loose de parking de boîtes de nuit en fossés de routes de campagne. Sa rencontre avec Zoé lui permettra-t-elle de sortir de ce funeste engrenage ? Critique : A la lecture de ce one-shot de Max De Radiguès, je pense qu'un certain nombre de quadras (dont je fais partie) vont se reconnaître dans cette histoire de lycéens à la fin des années 90 🙂 On somnole en cours, on sèche les cours, on ment à ses parents, on retrouve ses amis le week-end, on s'adonne à des jeux dangereux, on tente des expériences, bref on vit et on découvre le monde. Coincé entre le début du deuil de sa vie "d'enfant" et une future vie adulte, on cherche des repères et tous les moyens sont bons ! Mais on peut aussi fuir ce futur stressant, "que vais-je faire de ma vie ?" à l'aube des études secondaires, point de départ d'une carrière professionnelle. On se met des oeillères et quoi de mieux que la défonce ou l'alcool ? Marco notre jeune "héros" vivote, un père à l'absentéisme important et une mère voyant toujours son fils comme un enfant, Marco "profite" de cet abandon ou du moins ce sentiment d'abandon pour s'adonner à tout un tas d'expériences le mettant en danger : fréquenter des partenaires de défonce, se livrer à son fameux jeu des 10s où l'on ferme les yeux sur la route au guidon de sa mobylette durant ces fameuses 10 secondes. Se livrer au destin et advienne que pourra ! On suit donc ses pérégrinations avec son groupe d'amis(es) où l'amour s'invite parfois sans trop savoir comment y répondre. On rit avec nostalgie devant cette insouciance, mais on craint aussi pour Marco faisant face à un futur incertain. Un graphisme simple illustre cette tranche de vie, sans fioritures mais suffisamment compréhensible pour bien identifier les personnages et l'entourage dans lequel ils évoluent. Brel chantait "ce plat pays qui est le mien" , l'auteur décrit un cadre rural belge où "morne plaine" résonne en écho avec l'avenir qu'imaginent ces jeunes. Rien à l'horizon, la ville mais... Une histoire touchante, qui risque de souffrir d'un "potentiel relecture" moindre une fois la fin connue. Elle devrait ceci dit vous remémorer des souvenirs 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dix-secondes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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- bd
- adolescence
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A la lecture de ce one-shot de Max De Radiguès, je pense qu'un certain nombre de quadras (dont je fais partie) vont se reconnaître dans cette histoire de lycéens à la fin des années 90 🙂 On somnole en cours, on sèche les cours, on ment à ses parents, on retrouve ses amis le week-end, on s'adonne à des jeux dangereux, on tente des expériences, bref on vit et on découvre le monde. Coincé entre le début du deuil de sa vie "d'enfant" et une future vie adulte, on cherche des repères et tous les moyens sont bons ! Mais on peut aussi fuir ce futur stressant, "que vais-je faire de ma vie ?" à l'aube des études secondaires, point de départ d'une carrière professionnelle. On se met des oeillères et quoi de mieux que la défonce ou l'alcool ? Marco notre jeune "héros" vivote, un père à l'absentéisme important et une mère voyant toujours son fils comme un enfant, Marco "profite" de cet abandon ou du moins ce sentiment d'abandon pour s'adonner à tout un tas d'expériences le mettant en danger : fréquenter des partenaires de défonce, se livrer à son fameux jeu des 10s où l'on ferme les yeux sur la route au guidon de sa mobylette durant ces fameuses 10 secondes. Se livrer au destin et advienne que pourra ! On suit donc ses pérégrinations avec son groupe d'amis(es) où l'amour s'invite parfois sans trop savoir comment y répondre. On rit avec nostalgie devant cette insouciance, mais on craint aussi pour Marco faisant face à un futur incertain. Un graphisme simple illustre cette tranche de vie, sans fioritures mais suffisamment compréhensible pour bien identifier les personnages et l'entourage dans lequel ils évoluent. Brel chantait "ce plat pays qui est le mien" , l'auteur décrit un cadre rural belge où "morne plaine" résonne en écho avec l'avenir qu'imaginent ces jeunes. Rien à l'horizon, la ville mais... Une histoire touchante, qui risque de souffrir d'un "potentiel relecture" moindre une fois la fin connue. Elle devrait ceci dit vous remémorer des souvenirs 😉 .
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Titre de l'album : Oncle Vania Scenariste de l'album : Rémy Benjamin, Anton Tchekov Dessinateur de l'album : Rémy Benjamin Coloriste : Rémy Benjamin Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Dans le domaine qu'elle possède et qu'elle gère - avec l'aide de son oncle Vania - Sonia mène une existence morne et tranquille. Mais celle-ci se trouve soudain perturbée par la présence du père de Sonia, le professeur Sérébriakov, venu passer de longues vacances, accompagné de sa nouvelle épouse, la jeune et belle Eléna. La jeune femme attise les convoitises de l'Oncle Vania ainsi que d'un ami de la famille, le médecin Astrov - homme misanthrope, amoureux de la nature et inquiet pour son devenir - dont est secrètement amoureuse Sonia... Quand le professeur, monstre d'égoïsme, annonce son intention de vendre le domaine, la tension entre les différents protagonistes atteint son paroxysme et des coups de feu sont échangés. La pièce - et sa brillante adaptation - propose une galerie de personnages tout à la fois ridicules dans leur incapacité à prendre en main leur destin, à ne pas gâcher leur unique vie, et touchants par leur sincérité, leur humanité. Et aborde des thèmes aussi contemporains que le mal de vivre ou l'écologie... Phrases clés de l'oeuvre : « Que faire ? Il faut vivre ! Nous vivrons une longue série de jours, de soirées interminables. Mon pauvre oncle Vania, tu pleures. Tu n'as pas connu de joie dans ta vis mais patience, oncle Vania, patience... Nous nous reposerons ! » « Ceux qui vivront après nous, dans cent ou deux cents ans, auront-ils une bonne parole pour nous ? » Critique : Adapté d'une pièce de théâtre écrite en 1897 par le dramaturge russe Anton Tchekov, ce roman graphique marque par son découpage et ses couleurs crépusculaires. La campagne russe se montre ça et là au fil de cases alternant natures mortes et d'autres illustrant la fuite inexorable du temps. Le calme bucolique est cependant rattrapé par l'homme agissant tel un envahisseur avec des arbres coupés, des animaux morts et une atteinte générale sur ce biotope fragile représentée par cette datcha isolée en pleine verdure avec des occupants se livrant à un brouhaha infernal ! L'auteur réalise ses planches avec des cases serrées, centrées sur un dialogue ou un jeu de regards, l'immersion dans le théâtre est pleinement réussie. En revanche, c'est verbeux et les litanies des protagonistes nous perdent par moments. Toute l'agitation autour du vieillard et sa charmante épouse est prétexte de querelles en tous genres, de messes basses et de discussions longues et peu intéressantes parfois. Rémy Benjamin ajoute à la pièce un parallèle écologique en illustrant les ravages de l'homme sur la nature, comme la vieillesse peut le faire sur les corps. Les couleurs chaudes agissent comme un brasier sur les coeurs et sont prêtes à enflammer la végétation environnante, à l'image de la couverture menaçante et rougeoyante. C'est bien illustré avec des jeux de regards soutenus mais bien trop redondant par ces textes omniprésents, mais fidèles à la littérature russe et ses imposants écrits. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/oncle-vania/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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- roman graphique
- russie
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Adapté d'une pièce de théâtre écrite en 1897 par le dramaturge russe Anton Tchekov, ce roman graphique marque par son découpage et ses couleurs crépusculaires. La campagne russe se montre ça et là au fil de cases alternant natures mortes et d'autres illustrant la fuite inexorable du temps. Le calme bucolique est cependant rattrapé par l'homme agissant tel un envahisseur avec des arbres coupés, des animaux morts et une atteinte générale sur ce biotope fragile représentée par cette datcha isolée en pleine verdure avec des occupants se livrant à un brouhaha infernal ! L'auteur réalise ses planches avec des cases serrées, centrées sur un dialogue ou un jeu de regards, l'immersion dans le théâtre est pleinement réussie. En revanche, c'est verbeux et les litanies des protagonistes nous perdent par moments. Toute l'agitation autour du vieillard et sa charmante épouse est prétexte de querelles en tous genres, de messes basses et de discussions longues et peu intéressantes parfois. Rémy Benjamin ajoute à la pièce un parallèle écologique en illustrant les ravages de l'homme sur la nature, comme la vieillesse peut le faire sur les corps. Les couleurs chaudes agissent comme un brasier sur les coeurs et sont prêtes à enflammer la végétation environnante, à l'image de la couverture menaçante et rougeoyante. C'est bien illustré avec des jeux de regards soutenus mais bien trop redondant par ces textes omniprésents, mais fidèles à la littérature russe et ses imposants écrits.
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Titre de l'album : Louise Beauvoir tome 2 - Neiges mortelles Scenariste de l'album : Sylviane Corgiat, Bruno Lecigne Dessinateur de l'album : Luca Albanese Coloriste : Luca Albanese Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Une nouvelle enquête est confiée à Louise Beauvoir. Coup dur pour notre gendarme préférée ! Cette année, sa fille ne veut pas la rejoindre pour les fêtes. Mutée en Haute-Savoie, Louise tourne en rond... jusqu'à ce qu'Alma, jeune parisienne qui lui fait penser à sa fille, débarque pour enquêter sur la mort de ses parents survenue dans un incendie, il y a près de vingt ans. Mais quelqu'un n'a pas très envie de remuer le passé... et dès le lendemain, sa logeuse est retrouvée assassinée. Alma est immédiatement soupçonnée. Louise se laissera-t-elle attendrir par la jeune fille ? Critique : La gendarme Louise Beauvoir délaisse les étroites routes de Corse ensoleillées pour le froid des Alpes dans une nouvelle aventure, bien des années après le premier tome. Précisément 13 ans durant lesquels elle a été "déclassée" ou mise au placard dans un petit village savoyard où en principe rien ne se passe. Elle s'est un peu laissée aller et fait grimper les chiffres sur la balance, ruminant l'échec de sa relation avec sa fille et sa situation professionnelle. Dans ce marasme, intervient Alma, une jeune parisienne débarquant en plein hiver pour une psychothérapie de choc en creusant dans un passé qu'elle semble avoir "oublié" ! Touchée par l'histoire de cette jeune femme, la gendarme chef de brigade va se lancer dans une nouvelle enquête et déterrer de vieux souvenirs, perturbant le biotope local ! On suit la progression de l'investigation à leurs côtés, avec les interrogatoires de témoins, les souvenirs émergeant d'Alma, les enquêtes de terrain mais aussi les dialogues entre gens du village peu enclins à ressortir les vieux dossiers ! Nouvelle aventure et donc nouvelle équipe pour Bruno Lecigne qui s'entoure d'une co-scénariste en la personne de Sylviane Corgiat (Les épées de verre, édition Humanoïdes associés) et d'un nouveau dessinateur : Luca Albanese ( Les grimaciers, édition Sarbacane) . Il signe des planches d'un trait semi-réaliste, avec des visages reconnaissables tout en s'épargnant les petits détails. Les traits sont grossiers, à l'image du long nez de Alma, mais il donne pas mal d'expressivité aux personnages. Ce n'est pas mon style de dessin mais les amateurs d'aquarelle et lavis seront satisfaits. Au final c'est une enquête aux multiples rebondissements qui entrouvre la porte à d'autres histoires de Louise Beauvoir, car une frise chronologique en fin d'album détaille son parcours avec les grandes dates de sa vie pro et perso ! On pourrait donc tout à fait la retrouver bien plus jeune dans un prochain tome ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/louise-beauvoir-tome-2-neiges-mortelles/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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La gendarme Louise Beauvoir délaisse les étroites routes de Corse ensoleillées pour le froid des Alpes dans une nouvelle aventure, bien des années après le premier tome. Précisément 13 ans durant lesquels elle a été "déclassée" ou mise au placard dans un petit village savoyard où en principe rien ne se passe. Elle s'est un peu laissée aller et fait grimper les chiffres sur la balance, ruminant l'échec de sa relation avec sa fille et sa situation professionnelle. Dans ce marasme, intervient Alma, une jeune parisienne débarquant en plein hiver pour une psychothérapie de choc en creusant dans un passé qu'elle semble avoir "oublié" ! Touchée par l'histoire de cette jeune femme, la gendarme chef de brigade va se lancer dans une nouvelle enquête et déterrer de vieux souvenirs, perturbant le biotope local ! On suit la progression de l'investigation à leurs côtés, avec les interrogatoires de témoins, les souvenirs émergeant d'Alma, les enquêtes de terrain mais aussi les dialogues entre gens du village peu enclins à ressortir les vieux dossiers ! Nouvelle aventure et donc nouvelle équipe pour Bruno Lecigne qui s'entoure d'une co-scénariste en la personne de Sylviane Corgiat (Les épées de verre, édition Humanoïdes associés) et d'un nouveau dessinateur : Luca Albanese ( Les grimaciers, édition Sarbacane) . Il signe des planches d'un trait semi-réaliste, avec des visages reconnaissables tout en s'épargnant les petits détails. Les traits sont grossiers, à l'image du long nez de Alma, mais il donne pas mal d'expressivité aux personnages. Ce n'est pas mon style de dessin mais les amateurs d'aquarelle et lavis seront satisfaits. Au final c'est une enquête aux multiples rebondissements qui entrouvre la porte à d'autres histoires de Louise Beauvoir, car une frise chronologique en fin d'album détaille son parcours avec les grandes dates de sa vie pro et perso ! On pourrait donc tout à fait la retrouver bien plus jeune dans un prochain tome !
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Titre de l'album : Retour à Tomioka Scenariste de l'album : Laurent Galandon Dessinateur de l'album : Michaël Crouzat Coloriste : Andrès Garrido Martin , Clara Patino Bueno Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Osamu partage avec sa grand-mère son goût pour le merveilleux. Proche des yôkai, ces créatures magiques et malicieuses, il se tient loin des humains depuis qu'ils ont fui Tomioka après l'accident nucléaire de Fukushima. Mais lorsque Bâ-chan décède, Osamu ne peut se résoudre à l'enterrer loin de leur maison. Il convainc alors sa soeur, Akiko, de fuguer pour déposer ses cendres au pied de l'autel familial, au coeur de la zone interdite... Critique : Et voilà , premier coup de coeur pour cette rentrée littéraire avec cet excellent Retour à Tomioka , du talentueux Laurent Galandon . Avec pour toile de fond la catastrophe de Fukushima , il dresse le portrait d'une partie des habitants ayant souffert de ce drame , tout en amenant un optimisme pour l'avenir , d'une sincérité émouvante . " Parce que s'adresser aux jeunes sur les thèmes contemporains , comme ceux soulevés dans le livre , c'est planter les graines de l'analyse critique chez les adolescents et les adultes en devenir" . Cette déclaration du scénariste représente l'essence même de cette aventure familiale . Pas un pamphlet contre le nucléaire , mais une prise de conscience par le biais d'une aventure somme toute humaine . Il incorpore avec talent le traditionalisme nippon ainsi que les croyances avec les fameux yokais que les plus jeunes peuvent apercevoir . Lorsque sa grand-mère décède , le jeune Osamu se lance dans une quête désespérée mais aussi initiatique pour ramener les cendres de la défunte sur l'autel familial en pleine zone contaminée et interdite au public . On plonge avec notre intrépide héros dans les méandres des rues abandonnées , avec les commerces et autres maisons laissées à la nature reprenant ses droits . Accompagné de sa soeur Akiko , ils accompliront l'impensable car , sans passé , sans tradition , on ne peut nourrir d'ambitions futures , surtout dans un pays à l'histoire aussi riche que le Japon . De la tension , de l'émotion , une course poursuite haletante dans un milieu naturel si particulier . Pour sa première oeuvre dans le monde de la BD , Michaël Crouzat réalise de jolies planches avec des personnages aux traits "manga" , très fidèles aux arts dessinés locaux . Il a puisé dans de nombreuses photographies prises sur les lieux , dans un grand soucis de conformité et respect , pour mieux nous immerger . Une réussite totale ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/retour-a-tomioka/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Le monde a tellement changé en 25 ans que les BD intergénérationnelles sont assez nombreuses et un sujet peut être un peu trop facile. Attention "facile" ne veut pas dire non efficace et mal fait. Si vous n'avez pas ce genre de BD, celle-ci cochera toutes les cases : Grand Père bourru campagnard avec petite fille hyper connectée au fort caractère. Découverte de la "vie de la campagne" / vie hyper connectée Découverte de mac Do / cuisine maison Découverte du fait que les personnes âgées sont des humains comme les autres / les jeunes ne sont pas si bêtes Le tout porté par une vraie et belle performance graphique, pleine de couleur et de bonne humeur. Bref une bd qui remonte le moral et incite à se tourner vers les autres et à les comprendre. Mais une bd que j'ai l'impression d'avoir déjà lu. Même si c'est vrai que je lit beaucoup de BD....
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Titre de l'album : Papy Boulet Scenariste de l'album : Jean Leroy Dessinateur de l'album : Lorena Calderon Coloriste : Lorena Calderon Editeur de l'album : Kennes Note : Résumé de l'album : Salma, 12 ans, est obligée d'aller passer une semaine de vacances chez son grand-père. Pour elle, aller chez Papy Boulet, c'est comme aller en prison ; ou plutôt, non, c'est pire, car en prison, au moins, il y a la télé ! Sentiments, sens de l'humour inattendu (Papy va se révéler plutôt doué en la matière), baptême en tracteur, battle autour d'une fable de La Fontaine, passage épique au fast-food... tels sont les principaux ingrédients du cocktail Le Papy Boulet ! Critique : Le monde a tellement changé en 25 ans que les BD intergénérationnelles sont assez nombreuses et un sujet peut être un peu trop facile. Attention "facile" ne veut pas dire non efficace et mal fait. Si vous n'avez pas ce genre de BD, celle-ci cochera toutes les cases : Grand Père bourru campagnard avec petite fille hyper connectée au fort caractère. Découverte de la "vie de la campagne" / vie hyper connectée Découverte de mac Do / cuisine maison Découverte du fait que les personnes âgées sont des humains comme les autres / les jeunes ne sont pas si bêtes Le tout porté par une vraie et belle performance graphique, pleine de couleur et de bonne humeur. Bref une bd qui remonte le moral et incite à se tourner vers les autres et à les comprendre. Mais une bd que j'ai l'impression d'avoir déjà lu. Même si c'est vrai que je lit beaucoup de BD.... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/papy-boulet?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : The ichinose family's deadly sins tome 5 Scenariste de l'album : Taizan5 Dessinateur de l'album : Taizan5 Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Grâce à une émission de télé, Tsubasa apprend où se trouve Sôta. Il part alors le rejoindre et décide de s’installer avec lui et ses autres colocataires pour vivre comme une vraie famille. Mais très vite, Tsubasa remarque l’étrange comportement de Kenta et quelque chose en lui l’alerte. Maintenant qu’il connaît la véritable nature du garçon, pourra-t-il continuer à faire comme si de rien n’était, sans en parler à Sôta ? Critique : Attention mister Kaizan5.... À trop vouloir brouiller les pistes, on peut finir par se perdre. C'est un peu la peur que j'ai en refermant ce tome 5. On a un poil l'impression que cette histoire de rêve / coma est un refuge assez facile permettant de faire des tomes, au demeurant intéressant, sur chacun des personnages (Sôta en l'occurrence), mais sans ne plus rien faire avancer du tout. Voir même en ne cherchant pas à expliquer quoi que ce soit et ne cherchant aucunement la cohérence. C'est un peu dommage je trouve. En effet, ce tome est toujours très sympa. Kaizan5 réussi encore une fois à nous passionner avec ses qualités de retranscriptions des émotions de nos personnages et sa compréhension des difficultés inhérente à la vie de famille. Mais on a quand même l'impression de tournée en rond. Si sur les premiers tomes c'était intriguant, sur celui-ci, on se demande plus si notre auteur maitrise vraiment son histoire. Ayant passé tous les membres de la famille, j'espère que le prochain va se recentrer sur ce "reve". Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-ichinose-family-s-deadly-sins-tome-5?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Attention mister Kaizan5.... À trop vouloir brouiller les pistes, on peut finir par se perdre. C'est un peu la peur que j'ai en refermant ce tome 5. On a un poil l'impression que cette histoire de rêve / coma est un refuge assez facile permettant de faire des tomes, au demeurant intéressant, sur chacun des personnages (Sôta en l'occurrence), mais sans ne plus rien faire avancer du tout. Voir même en ne cherchant pas à expliquer quoi que ce soit et ne cherchant aucunement la cohérence. C'est un peu dommage je trouve. En effet, ce tome est toujours très sympa. Kaizan5 réussi encore une fois à nous passionner avec ses qualités de retranscriptions des émotions de nos personnages et sa compréhension des difficultés inhérente à la vie de famille. Mais on a quand même l'impression de tournée en rond. Si sur les premiers tomes c'était intriguant, sur celui-ci, on se demande plus si notre auteur maitrise vraiment son histoire. Ayant passé tous les membres de la famille, j'espère que le prochain va se recentrer sur ce "reve".
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Trois auteurs(es) se lancent dans le grand bain du 9ème art chez Casterman avec cette trilogie ayant pour toile de fond la fin de notre planète. En effet ils imaginent un contingent de chercheurs dont la solution choisie pour sauver le monde du désastre écologique, va le précipiter encore plus vite dans sa chute ! 500 ans plus tard, une nouvelle piste est lancée pour régénérer cette bonne vieille planète bleue, en allant sur la lune ! Agafia l'héroïne de cette histoire est la fille de deux scientifiques à la base du projet, son père est mort et sa mère vit dans une sorte de cocon articulé lui permettant de se déplacer et de vivre plus longtemps : l'exotérus. Elle doit récupérer celui de son défunt père car ces exosquelettes permettent le voyage spatial. Protégée par l'exotérus elle peut ainsi emprunter cette ascenseur orbital relié à la lune et atteindre cette station abandonnée et livrée à elle-même depuis des années, afin de relancer ce programme de renaissance terrestre. De la SF écologique qui se perd un peu dans des atermoiements scientifiques et un dessin parfois brouillon ne permettant pas de saisir pleinement la portée des représentations. Certes le trait de Lucie Castel est innovant, tout comme cette vision "3Dprint" de la technologie futur, mais les cases détaillées semblent incompréhensibles pendant que celles plutôt épurées manquent cruellement de détails et d'expressions pour les personnages. On retient donc de bonnes questions écologiques, un message de fond innovant, mais les scénaristes se perdent dans des allées et venues passé/présent et de potentielles réponses "lunaires" . Navré mais je n'ai pas réussi à rentrer dans cette oeuvre "métaphysicoécologique" , tentez votre chance dans les bacs de votre libraire et feuilletez le quand même 🙂
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Titre de l'album : Avaler la Lune tome 1 - L'ascenseur Scenariste de l'album : Robin Cousin, Grégory Jarry Dessinateur de l'album : Lucie Castel Coloriste : Lucie Castel Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Un petit groupe de dirigeants de la tech précipite la fin de l'humanité en s'entêtant dans un projet titanesque : installer un générateur sur la Lune pour produire une énergie infinie et non polluante. 500 ans plus tard, Agafia, ado de 15 ans conçue par deux des instigateurs du projet, est envoyée sur la Lune pour achever ce qu'ont entamé ses aînés. Elle y découvre un écosystème fragile, auquel une espèce hybride d'humains s'est adaptée... et est alors confrontée à un terrible dilemme : allumer le générateur et faire repartir le vivant sur Terre, mais en sacrifiant la Lune et ses habitants... Une réflexion sur la responsabilité de l'Humanité face à sa propre extinction et à celle vivant. Critique : Trois auteurs(es) se lancent dans le grand bain du 9ème art chez Casterman avec cette trilogie ayant pour toile de fond la fin de notre planète. En effet ils imaginent un contingent de chercheurs dont la solution choisie pour sauver le monde du désastre écologique, va le précipiter encore plus vite dans sa chute ! 500 ans plus tard, une nouvelle piste est lancée pour régénérer cette bonne vieille planète bleue, en allant sur la lune ! Agafia l'héroïne de cette histoire est la fille de deux scientifiques à la base du projet, son père est mort et sa mère vit dans une sorte de cocon articulé lui permettant de se déplacer et de vivre plus longtemps : l'exotérus. Elle doit récupérer celui de son défunt père car ces exosquelettes permettent le voyage spatial. Protégée par l'exotérus elle peut ainsi emprunter cette ascenseur orbital relié à la lune et atteindre cette station abandonnée et livrée à elle-même depuis des années, afin de relancer ce programme de renaissance terrestre. De la SF écologique qui se perd un peu dans des atermoiements scientifiques et un dessin parfois brouillon ne permettant pas de saisir pleinement la portée des représentations. Certes le trait de Lucie Castel est innovant, tout comme cette vision "3Dprint" de la technologie futur, mais les cases détaillées semblent incompréhensibles pendant que celles plutôt épurées manquent cruellement de détails et d'expressions pour les personnages. On retient donc de bonnes questions écologiques, un message de fond innovant, mais les scénaristes se perdent dans des allées et venues passé/présent et de potentielles réponses "lunaires" . Navré mais je n'ai pas réussi à rentrer dans cette oeuvre "métaphysicoécologique" , tentez votre chance dans les bacs de votre libraire et feuilletez le quand même 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/avaler-la-lune-tome-1-l-ascenseur/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Dad tome 11 - Flashbacks Scenariste de l'album : Nob Dessinateur de l'album : Nob Coloriste : Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Les souvenirs, c'est souvent ce que l'on a de plus précieux... Ce qui n'empêche pas de les partager ! La preuve par cinq, avec Dad et ses quatre filles, qui dans le tome 11 de leurs aventures vous offrent d'irrésistibles instantanés de leurs jeunes années. Retrouvez donc Dad jeune père, accompagné de Panda, Ondine, Roxane et Bébérénice d'abord toutes bébés, avant que les années ne les emmènent jusqu'à l'âge où vous les aviez découvertes dans le tome 1 ! Au programme, comme toujours : amour et humour. Mais surtout énormément d'émotion en découvrant les premières années de cette famille qui, l'air de rien, est un peu devenue la nôtre. D'ailleurs, après ce tome 11, vous n'aurez plus qu'une envie : revisiter vos souvenirs de lecture en reprenant toute la série ! Critique : En voila une idée qu'elle est bonne ! Quand on commence à avoir fait le tour des blagues familiales, qui obligent à garder les enfants "jeunes" car à la maison, pourquoi ne pas se retourner sur les épisodes que nous ne connaissons pas du passé de notre famille ? C'est ca la bonne idée ! Et c'est bien foutu. Un petit trop centré sur Panda à mon gout (ou il aurait fallut 3 tomes) mais très rigolo. La petite Panda est magique et Ondine très rigolote. Roxane entre peu en compte (quand je vous disais qu'il manquait un tome) et bébérenice nous dévoile.... ses origines ! On rigole bien tout au long d'un album qui nous surprend dans une série que l'on pensait ne plus pouvoir le faire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dad-tome-11-flashbacks?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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En voila une idée qu'elle est bonne ! Quand on commence à avoir fait le tour des blagues familiales, qui obligent à garder les enfants "jeunes" car à la maison, pourquoi ne pas se retourner sur les épisodes que nous ne connaissons pas du passé de notre famille ? C'est ca la bonne idée ! Et c'est bien foutu. Un petit trop centré sur Panda à mon gout (ou il aurait fallut 3 tomes) mais très rigolo. La petite Panda est magique et Ondine très rigolote. Roxane entre peu en compte (quand je vous disais qu'il manquait un tome) et bébérenice nous dévoile.... ses origines ! On rigole bien tout au long d'un album qui nous surprend dans une série que l'on pensait ne plus pouvoir le faire.
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A en voilà un bon tome. Non pas que les précédents n'étaient pas bons, mais ils étaient, surtout le dernier, un peu de deçà. Celui-ci est particulièrement savoureux, car il se resserre sur la famille et nous montre des enfants qui grandissent, et des caractères qui changent. La grande sœur entre dans l'adolescence et cherche donc à montrer sa différence. Ce même si cela met en péril la triple entente et le club des enquêtrices. Cette scission remet la famille au cœur de l'histoire. Et, pour des personnes comme moi, cela redonne de l'intérêt à la lecture car cela permet d'avoir un vrai parallèle avec ce que l'on peut vivre avec nos enfants. Et permettra aux enfants de mieux s'identifier aux jeunes filles.
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Titre de l'album : Les sœurs Grémillet tome 6 - La villa des mystères Scenariste de l'album : Giovanni Di Gregorio Dessinateur de l'album : Alessandro Barbucci Coloriste : Alessandro Barbucci Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Une île. Des amis. La fête ! Bref : le séjour s'annonce bien pour les soeurs Grémillet, qui ont été invitées au mariage de Virginie, une amie de longue date de leur mère. Le seul souci, c'est Aurélie, la fille de la mariée, qui met rapidement le grappin sur Sarah et la pousse à se rebeller contre sa mère ! De quoi brouiller gravement la complicité des trois soeurs, qui pour la première fois, vont affronter séparées un grand défi : écumer l'île afin de retrouver les pièces d'un puzzle comportant un mystérieux message sur la notion de liberté... Barbucci et Di Gregorio, jamais à court d'émotions, brouillent entre elles leurs héroïnes, afin d'interroger la notion de liberté dans une parabole infiniment attachante, construite en huis-clos insulaire. Critique : A en voilà un bon tome. Non pas que les précédents n'étaient pas bons, mais ils étaient, surtout le dernier, un peu de deçà. Celui-ci est particulièrement savoureux, car il se resserre sur la famille et nous montre des enfants qui grandissent, et des caractères qui changent. La grande sœur entre dans l'adolescence et cherche donc à montrer sa différence. Ce même si cela met en péril la triple entente et le club des enquêtrices. Cette scission remet la famille au cœur de l'histoire. Et, pour des personnes comme moi, cela redonne de l'intérêt à la lecture car cela permet d'avoir un vrai parallèle avec ce que l'on peut vivre avec nos enfants. Et permettra aux enfants de mieux s'identifier aux jeunes filles. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-soeurs-gremillet-tome-6-la-villa-des-mysteres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Maman solo Scenariste de l'album : Emmanuelle Friedmann Dessinateur de l'album : Sophie Ruffieux Coloriste : Sophie Ruffieux Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Louis qui ne supporte plus les contraintes de la vie de famille quitte le domicile et laisse Julie, seule avec leurs deux enfants en bas âge. Face aux épreuves qui se succèdent, horaires de travail, problème de garde, confinement et l'abandon total de Louis, Julie décide de reprendre sa vie en main. Elle déménage, change de métier et commence à imaginer qu'elle pourrait rencontrer quelqu'un... Critique : Depuis "ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une", j'aime beaucoup ce que fait Sophie Ruffieux. Mais pour ceux qui ne l'ont jamais lue, à première vue, son trait un peu girly pourrait vous faire tourner la tête en mode déjà vu/lu cent fois. A seconde vue, le thème pourrait vous faire fuir, vous les gros ronchons de la bd au fond en mode, encore une bd "ouin ouin" et victime... Oui ça c'est ce qu'on pourrait penser avant de l'ouvrir. D'abord le trait de Sophie Ruffieux est plus doux, plus détaillé, et ses compositions de planches révèlent une belle maitrise de son sujet. On sent qu'elle aime ses personnages, même ceux qu'elle adorerait détester. Ensuite le scénario d'Emmanuelle Friedmann est bon, évitant souvent les clichés, ses personnages restent fins, crédibles et humains. Les gros lourds, les pas aimables, les détestables, nous surprennent par de petits détails révélant quand même leur humanité, tel son premier boss ou certains autres personnages. Evidemment le personnage ici du père reste difficile mais le point de vue de la maman solo sur lui reste touchant et pas si souvent que ça dans le jugement ou le mépris. Il y a de la colère certes, mais surtout et avant tout un combat, pour ses enfants et pour elle. Malheureusement cette bd fait écho à ce que l'on peut observer autour de nous, mais elle le fait avec un brin d'humour et beaucoup de tendresse pour ses personnages et leurs combats. Je vous encourage à la découvrir, c'est un beau moment de lecture qui ne tombe pas dans la facilité de chercher à trop nous émouvoir. Bravo Mesdames et merci pour ce moment de lecture. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/maman-solo/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Depuis "ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une", j'aime beaucoup ce que fait Sophie Ruffieux. Mais pour ceux qui ne l'ont jamais lue, à première vue, son trait un peu girly pourrait vous faire tourner la tête en mode déjà vu/lu cent fois. A seconde vue, le thème pourrait vous faire fuir, vous les gros ronchons de la bd au fond en mode, encore une bd "ouin ouin" et victime... Oui ça c'est ce qu'on pourrait penser avant de l'ouvrir. D'abord le trait de Sophie Ruffieux est plus doux, plus détaillé, et ses compositions de planches révèlent une belle maitrise de son sujet. On sent qu'elle aime ses personnages, même ceux qu'elle adorerait détester. Ensuite le scénario d'Emmanuelle Friedmann est bon, évitant souvent les clichés, ses personnages restent fins, crédibles et humains. Les gros lourds, les pas aimables, les détestables, nous surprennent par de petits détails révélant quand même leur humanité, tel son premier boss ou certains autres personnages. Evidemment le personnage ici du père reste difficile mais le point de vue de la maman solo sur lui reste touchant et pas si souvent que ça dans le jugement ou le mépris. Il y a de la colère certes, mais surtout et avant tout un combat, pour ses enfants et pour elle. Malheureusement cette bd fait écho à ce que l'on peut observer autour de nous, mais elle le fait avec un brin d'humour et beaucoup de tendresse pour ses personnages et leurs combats. Je vous encourage à la découvrir, c'est un beau moment de lecture qui ne tombe pas dans la facilité de chercher à trop nous émouvoir. Bravo Mesdames et merci pour ce moment de lecture.
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Un tome Feel Good puissance mille avec ce tome 8. Un tome qui fait du bien et ce même s'il est un peu trop vite lu. Un tome qui nous montre deux sœurs, ainsi que leurs parents, épanouis et bien dans leurs bottes. Que ce soit en termes de vie amoureuse qu'en termes de danse, notre petite famille respire la tranquillité et ca fait du bien au moral. Fini les soucis de cœur ou les problématiques de poursuite d'étude. Place à une grande et belle entente pour une famille qui donne envie et qui nous fait nous dire que oui un instant de bonheur familial c'est possible. Sans chercher plus, cet album est ce qu'il nous faut dans cette période triste de début d'automne.
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Emma et Capucine tome 8 - Le premier jour de ma nouvelle vie !
poseidon2 a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Emma et Capucine tome 8 - Le premier jour de ma nouvelle vie ! Scenariste de l'album : Jérôme Hamon Dessinateur de l'album : Lena Sayaphoum Coloriste : Lena Sayaphoum Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Capucine et Emma semblent plus épanouies que jamais et continuent de tracer leur chemin dans la danse. Mais l'année scolaire touche bientôt à sa fin et les soeurs doivent faire face à de nouveaux défis. Emma et Jake commencent tous deux un stage, elle dans un magasin vendant des articles de danse, lui dans une société de production. Le stage de Jake le passionne mais il est frustré de ne pas pouvoir toucher au matériel mis à sa disposition et montrer de quoi il est capable. Toute la bande décide donc de réaliser un nouveau clip. Mais Jake n'étant pas satisfait du résultat, Emma propose de l'aider en se chargeant de la chorégraphie. Et si c'était l'occasion pour Emma de se découvrir un nouveau talent ? Capucine, quant à elle vit son rêve et danse à l'Opera Bastille entourée de ses meilleures amies et des danseurs qu'elle admire. Mais son trio est mis en péril par le départ de Manon, qui part à New York l'année prochaine. Capucine accuse le coup mais elle peut compter sur le soutien de Maël et de sa soeur, prêts à tout pour l'aider. Critique : Un tome Feel Good puissance mille avec ce tome 8. Un tome qui fait du bien et ce même s'il est un peu trop vite lu. Un tome qui nous montre deux sœurs, ainsi que leurs parents, épanouis et bien dans leurs bottes. Que ce soit en termes de vie amoureuse qu'en termes de danse, notre petite famille respire la tranquillité et ca fait du bien au moral. Fini les soucis de cœur ou les problématiques de poursuite d'étude. Place à une grande et belle entente pour une famille qui donne envie et qui nous fait nous dire que oui un instant de bonheur familial c'est possible. Sans chercher plus, cet album est ce qu'il nous faut dans cette période triste de début d'automne. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/emma-et-capucine-tome-8-le-premier-jour-de-ma-nouvelle-vie?ref=44 Voir la totalité de enregistrement