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  1. Titre de l'album : Monstres en vadrouille Scenariste de l'album : Kay Davault Dessinateur de l'album : Kay Davault Coloriste : Kay Davault Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Iris ne s'est jamais sentie à sa place dans le manoir de M. Halloway. Entre licornes, trolls et autres dragons, elle est pourtant bien entourée. Mais ce dont elle rêve, elle, c'est de liberté, et d'un véritable foyer. Jusqu'au jour où, par accident, un chasseur de monstres brise la magie qui scellait la porte de cette maison insolite. Pour la première fois, Iris et ses amis peuvent explorer la ville voisine : ses rues animées, ses lumières fascinantes, ses surprenants habitants...Une découverte de la beauté - et des dangers - du monde extérieur qui va déterrer un sombre secret... qui pourrait bien tout changer. Critique : Kay Davault imagine un monde où humains et monstres existent mais ne se côtoient pas, la faute à un imaginaire méfiant, en somme la peur de l'autre. On découvre Iris évoluant dans un manoir peuplé uniquement de monstres comme elle, sous l'oeil bienveillant de monsieur Halloway, un humain les protégeant. Iris n'est pas tout à fait comme les autres, elle rêve de liberté et ses envies d'ailleurs sont décuplées par le sentiment de ne pas être à sa place, aux côté de Halloway qui semble méfiant à son égard. Aussi, lors de la visite d'un intrus humain brisant le sceau d'inviolabilité magique du manoir et laissant la porte ouverte derrière lui, Iris sort et découvre un tout autre monde ! L'apprentissage de la vie, la méfiance des autres, de ce qu'on ne connait pas, le désir de liberté, Kay Davault insère de nombreux messages dans ce récit coloré et respirant de sincérité. Au fil des 300 pages, elle prend bien le temps de développer l'histoire avec la découverte des personnages et des nombreux secrets les liant. Le format "comics" offre peu de cases par pages et rend la lecture fluide et accessible pour les plus jeunes avec des dialogues courts. Le style "chibi" des protagonistes rend assez bien avec de l'originalité dans les faciès des petits monstres dotés d'une grande expressivité. Un sympathique one-shot à faire découvrir aux plus de 8 ans, avec un beau message de tolérance. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/monstres-en-vadrouille/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Kevin Nivek

    Monstres en vadrouille

    Kay Davault imagine un monde où humains et monstres existent mais ne se côtoient pas, la faute à un imaginaire méfiant, en somme la peur de l'autre. On découvre Iris évoluant dans un manoir peuplé uniquement de monstres comme elle, sous l'oeil bienveillant de monsieur Halloway, un humain les protégeant. Iris n'est pas tout à fait comme les autres, elle rêve de liberté et ses envies d'ailleurs sont décuplées par le sentiment de ne pas être à sa place, aux côté de Halloway qui semble méfiant à son égard. Aussi, lors de la visite d'un intrus humain brisant le sceau d'inviolabilité magique du manoir et laissant la porte ouverte derrière lui, Iris sort et découvre un tout autre monde ! L'apprentissage de la vie, la méfiance des autres, de ce qu'on ne connait pas, le désir de liberté, Kay Davault insère de nombreux messages dans ce récit coloré et respirant de sincérité. Au fil des 300 pages, elle prend bien le temps de développer l'histoire avec la découverte des personnages et des nombreux secrets les liant. Le format "comics" offre peu de cases par pages et rend la lecture fluide et accessible pour les plus jeunes avec des dialogues courts. Le style "chibi" des protagonistes rend assez bien avec de l'originalité dans les faciès des petits monstres dotés d'une grande expressivité. Un sympathique one-shot à faire découvrir aux plus de 8 ans, avec un beau message de tolérance.
  3. poseidon2

    Saga tome 12

    Titre de l'album : Saga tome 12 Scenariste de l'album : Brian K. Vaughan Dessinateur de l'album : Fiona Staples Coloriste : Fiona Staples Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Hazel a désormais douze ans et vit avec sa mère, son frère Écuyer et bien d’autres, au sein d’un cirque itinérant. Chacun tente à sa façon de surmonter les traumatismes du passé, mais la disparition de Marko reste encore et toujours une douleur bien difficile à apaiser. Un tourment partagé par Le Testament et Gwendolyn, que la perte de Sophie plonge dans un désespoir sans précédent. Chacun devra trouver la force de s’ouvrir à l’autre et de faire de nouveau confiance. Malheureusement, ces périodes de fragilité profitent bien souvent aux gens les bien moins intentionnés. Critique : Saga porte étonnamment bien son nom. Une vraie saga familiale. Et une véritable réussite pour Brian K Vaughan car il nous livre une histoire de famille qui nous fait nous sentir des membres de cette famille. L'ouverture d'un nouveau tome de Saga est comme la réception d'une carte d'une partie de la famille vivant non et nous racontant son année passée. On se sent proche de nos personnages, et cela, même si on n'a pas de nouvelles pendant un an. On a escorté Hazel depuis sa création jusqu'à ses 12 ans. On se peut donc qu'être demandeur de nouvelles et s'émerveiller à chaque nouvel album de la "normalité" de la vie de nos fugitifs. Ce qui se ressent encore une fois dans ce tome 12 avec un grand bonheur : Notre famille, prise bien malgré elle dans une guerre galactique qui les poursuit, est en proie à... l'adolescence ! Oui oui ! L'univers et la guerre entre les ailés et les cornus change mais ce n'est pas le véritable problème d'Hazel et de son frère, qui cherchent à savoir comment adopter les changements de leurs corps et de leurs esprits. Cette dichotomie entre l'univers qui veut leur donner un rôle important et leur volonté de survivre aux petits tracas du quotidien est encore plus présente dans un tome 12 qui ne fait que nous faire souhaiter que l'histoire continue.... jusqu'au 80 ans de Hazel ! Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/saga-tome-12?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Titre de l'album : La famille Tango tome 1 Scenariste de l'album : Karim Alliane Dessinateur de l'album : Henri Calais Coloriste : Henri Calais Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Caramba : la vie de Tina Tango, une collégienne mexicaine aussi cool que studieuse, est super compliquée ! Bien sûr, elle vit chez sa mamie, mais c'est parce que Sueños, sa maman, a mystérieusement disparu ! Et puis, il y a son père remarié, avec qui les relations sont un peu tendue. Sans parler de Kim, sa BEF (Best Enemy forever), qui lui a volé le carnet de sa mère, son dernier souvenir d'elle ! Mais lorsque le carnet révèle son étrange pouvoir - il met en images ce qui arrive dans la vie de son lecteur - les deux jeunes filles sont soudain pourchassées par le « Grand Zéro », un cruel dieu-chat souhaitant effacer de la mémoire des hommes leurs contes, légendes et histoires, afin d'imposer son règne à lui... Tina, Mamie et Kim vont devoir lutter, en compagnie de la « Section U », une organisation secrète où œuvraient peut-être certains membres de la famille Tango... Un récit totalement fou et trépidant, rencontre improbable de James Bond et Coco ! Critique : Bon alors la c'est sûr, les responsables de Dupuis ont trouvé un filon coté jeunesse. J'irai même jusqu'à avancer qu'ils ont mis le doigt sur le chainon manquant entre le manga et la BD. Attention, loin de moi l'idée de dire que cette Famille Tango n'est pas une BD. C'est juste que le format souple, le nombre de pages très important (192), la densité de l'histoire et la facilité de lecture ressemblent à ce qui fait le succès des Webtoon et autres mangas pour jeunes lecteurs. Et c'est surtout super efficace. J'ai chez moi une lectrice de 10 ans qui oscille entre BD et manga et cette "famille tango", avec Holly Moly, Hooky et les autres, la passionne autant qu'une shonen de base. Et je comprends. On retrouve une aventure avec un petit coté onirique. Une héroïne au fort caractère et un lien familiale fort. Tout ce qui permet à un jeune lecteur de se reconnaitre dans une héroïne et dans une histoire. Si cette famille tango n'est pas la plus originale des sorties, elle entérine un format qui plait et, pour moi, un bon moyen de ramener les jeunes lecteurs vers la bd européenne. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-famille-tango-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. poseidon2

    La famille Tango tome 1

    Bon alors la c'est sûr, les responsables de Dupuis ont trouvé un filon coté jeunesse. J'irai même jusqu'à avancer qu'ils ont mis le doigt sur le chainon manquant entre le manga et la BD. Attention, loin de moi l'idée de dire que cette Famille Tango n'est pas une BD. C'est juste que le format souple, le nombre de pages très important (192), la densité de l'histoire et la facilité de lecture ressemblent à ce qui fait le succès des Webtoon et autres mangas pour jeunes lecteurs. Et c'est surtout super efficace. J'ai chez moi une lectrice de 10 ans qui oscille entre BD et manga et cette "famille tango", avec Holly Moly, Hooky et les autres, la passionne autant qu'une shonen de base. Et je comprends. On retrouve une aventure avec un petit coté onirique. Une héroïne au fort caractère et un lien familiale fort. Tout ce qui permet à un jeune lecteur de se reconnaitre dans une héroïne et dans une histoire. Si cette famille tango n'est pas la plus originale des sorties, elle entérine un format qui plait et, pour moi, un bon moyen de ramener les jeunes lecteurs vers la bd européenne.
  6. poseidon2

    Saga tome 12

    Saga porte étonnamment bien son nom. Une vraie saga familiale. Et une véritable réussite pour Brian K Vaughan car il nous livre une histoire de famille qui nous fait nous sentir des membres de cette famille. L'ouverture d'un nouveau tome de Saga est comme la réception d'une carte d'une partie de la famille vivant non et nous racontant son année passée. On se sent proche de nos personnages, et cela, même si on n'a pas de nouvelles pendant un an. On a escorté Hazel depuis sa création jusqu'à ses 12 ans. On se peut donc qu'être demandeur de nouvelles et s'émerveiller à chaque nouvel album de la "normalité" de la vie de nos fugitifs. Ce qui se ressent encore une fois dans ce tome 12 avec un grand bonheur : Notre famille, prise bien malgré elle dans une guerre galactique qui les poursuit, est en proie à... l'adolescence ! Oui oui ! L'univers et la guerre entre les ailés et les cornus change mais ce n'est pas le véritable problème d'Hazel et de son frère, qui cherchent à savoir comment adopter les changements de leurs corps et de leurs esprits. Cette dichotomie entre l'univers qui veut leur donner un rôle important et leur volonté de survivre aux petits tracas du quotidien est encore plus présente dans un tome 12 qui ne fait que nous faire souhaiter que l'histoire continue.... jusqu'au 80 ans de Hazel !
  7. Gros gros gros coup de cœur que ce Mi-Mouche. Que ce soit le traitement graphique de Carole Maurel, toujours aussi expressif, la mise en page quasi parfaite qui alterne les scènes sentimentales mais aussi les scènes sportives, ou l'histoire qui réussit à être émouvante, révoltante et attendrissante... on a une excellente BD qui dépasse largement le cadre e la BD jeunesse. Le traitement du deuil, surtout parmi des jumeaux, de la sensation de manque tout autant que de la compensation de ce manque en répercutant les attentes de l'une sur l'autre, tout est bien pensé et nous semble vrai. C'est ce qui est, en y réfléchissant, peut être le plus réussi dans cet album : on ne peut en vouloir à personne. En effet, la réaction de la mère, tout comme celle Collette, qui cherche à remplacer sa sœur en oubliant de vivre sa vie, sont des réactions qui, à la lecture de la BD, nous semblent normales. Et ce coté très humain nous fait nous attacher à ces personnages comme si c'étaient des membres de notre famille... Une BD pour toute la famille... qui a mis toute la famille d'accord chez nous en tout cas !
  8. Titre de l'album : Mi-mouche tome 1 - Tu veux te battre ? Scenariste de l'album : Véro Cazot Dessinateur de l'album : Carole Maurel Coloriste : Carole Maurel Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Jusqu'à onze ans, Colette a vécu dans l'ombre de sa sœur Lison, la plus belle et la plus brillante des deux jumelles. Et puis Lison est morte dans un accident de voiture. Sa mère conduisait : elle a perdu un bras et sa fille préférée. Colette s'acharne à continuer la danse classique où sa sœur excellait, provoquant les sarcasmes de son ombre... Ah oui, parce que depuis la mort de sa sœur, son ombre lui parle et ne se gêne pas pour lui dire ce qu'elle pense. Et autant Colette est timorée et prudente, autant son ombre la pousse à prendre des risques et à réaliser ses rêves. Puis, un jour, le destin amène Colette dans une salle de boxe... et c'est la révélation ! Et le début des ennuis... « Mi-mouche », c'est le poids minimum pour faire des combats de boxe. C'est désormais également une série de bande dessinée d'une grande richesse, passant de la tragédie à la comédie. Avec beaucoup d'humour et - on s'en doute - énormément d'émotion. Vero Cazot et Carole Maurel nous offrent une héroïne fragile mais un personnage fort. Chétive et surprotégée, Colette a devant elle un chemin semé d'embûches (sociales et familiales) pour parvenir à réaliser son rêve : faire de la boxe ! Critique : Gros gros gros coup de cœur que ce Mi-Mouche. Que ce soit le traitement graphique de Carole Maurel, toujours aussi expressif, la mise en page quasi parfaite qui alterne les scènes sentimentales mais aussi les scènes sportives, ou l'histoire qui réussit à être émouvante, révoltante et attendrissante... on a une excellente BD qui dépasse largement le cadre e la BD jeunesse. Le traitement du deuil, surtout parmi des jumeaux, de la sensation de manque tout autant que de la compensation de ce manque en répercutant les attentes de l'une sur l'autre, tout est bien pensé et nous semble vrai. C'est ce qui est, en y réfléchissant, peut être le plus réussi dans cet album : on ne peut en vouloir à personne. En effet, la réaction de la mère, tout comme celle Collette, qui cherche à remplacer sa sœur en oubliant de vivre sa vie, sont des réactions qui, à la lecture de la BD, nous semblent normales. Et ce coté très humain nous fait nous attacher à ces personnages comme si c'étaient des membres de notre famille... Une BD pour toute la famille... qui a mis toute la famille d'accord chez nous en tout cas ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mi-mouche-tome-1-tu-veux-te-battre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Titre de l'album : Blizzard - Là où l'oubli commence Scenariste de l'album : Denise Dorrance Dessinateur de l'album : Denise Dorrance Coloriste : Denise Dorrance Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Que faire lorsque votre mère ne se souvient plus de vous ? Vous prenez le premier vol de votre ville d'adoption, Londres, à votre ville d'origine, Cedar Rapids, lowa, où elle est hospitalisée, blessée et aux prises aux signes extérieurs de démence. Vous vous chargez de lui trouver une nouvelle (et peut-être dernière) maison, bien que l'assurance santé soit insuffisante et que vous deviez peut-être enfin renouer votre relation amère avec votre soeur. Et vous essayez de ne pas penser à la mort, qui vous guette à chaque coin de rue... ou au blizzard qui se rapproche de plus en plus et que les flocons de neige tourbillonnent de plus en plus vite à l'extérieur. Critique : Ils seront nombreux à se reconnaître dans les écrits et dessins de Denise Dorrance, les aidants et autres personnes tierces s'occupant de malades. Une personne âgée vivant seule dans le Midwest, sa fille en Angleterre, que faire lorsque son état de santé se dégrade voire qu'il y a chute nécessitant des soins et une surveillance accrue ? Ou pire encore lorsque sa condition ne permet plus un retour à domicile ! Denise Dorrance raconte avec beaucoup de sincérité son parcours et sa façon de vivre cet événement. Son arrivée sous des tombereaux de neige, la maison de famille vide mais avec ses odeurs, ses marques sur les murs, les nombreux souvenirs qui en ressortent ! On pense immédiatement à la maison de nos parents ou grands-parents, on est plongé à ses côtés dans cette situation préoccupante. Partie pour faire sa vie en Angleterre, elle a quittée sa ville natale assez tôt et en croisant d'anciennes amies, elle retrouve un pan de son passé. Son séjour qui devait être court commence à se prolonger car elle ne peut se résoudre à laisser sa mère seule dans ces conditions. Elle décrit avec malice le système de santé américain avec ses failles et ses maigres avantages. Sa mère atteinte d'une pathologie neurodégénérative laisse entrevoir une incapacité à vivre seule. Elle devient dépendante, désorientée, prise dans un blizzard émotionnel et sensitif ! Quelles solutions s'offrent à cette famille désemparée ? Plongez dans cet épais roman graphique que Posy Simmonds n'aurait pas renié de son trait simpliste mais véhiculant bon nombre d'expressions ! C'est la vie sans concessions et le lien indéfectible entre une mère et sa fille qu'elle nous offre avec tendresse et humour. Un très beau plaidoyer pour les aidants, trop souvent dans l'ombre ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/blizzard-la-ou-l-oubli-commence/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Ils seront nombreux à se reconnaître dans les écrits et dessins de Denise Dorrance, les aidants et autres personnes tierces s'occupant de malades. Une personne âgée vivant seule dans le Midwest, sa fille en Angleterre, que faire lorsque son état de santé se dégrade voire qu'il y a chute nécessitant des soins et une surveillance accrue ? Ou pire encore lorsque sa condition ne permet plus un retour à domicile ! Denise Dorrance raconte avec beaucoup de sincérité son parcours et sa façon de vivre cet événement. Son arrivée sous des tombereaux de neige, la maison de famille vide mais avec ses odeurs, ses marques sur les murs, les nombreux souvenirs qui en ressortent ! On pense immédiatement à la maison de nos parents ou grands-parents, on est plongé à ses côtés dans cette situation préoccupante. Partie pour faire sa vie en Angleterre, elle a quittée sa ville natale assez tôt et en croisant d'anciennes amies, elle retrouve un pan de son passé. Son séjour qui devait être court commence à se prolonger car elle ne peut se résoudre à laisser sa mère seule dans ces conditions. Elle décrit avec malice le système de santé américain avec ses failles et ses maigres avantages. Sa mère atteinte d'une pathologie neurodégénérative laisse entrevoir une incapacité à vivre seule. Elle devient dépendante, désorientée, prise dans un blizzard émotionnel et sensitif ! Quelles solutions s'offrent à cette famille désemparée ? Plongez dans cet épais roman graphique que Posy Simmonds n'aurait pas renié de son trait simpliste mais véhiculant bon nombre d'expressions ! C'est la vie sans concessions et le lien indéfectible entre une mère et sa fille qu'elle nous offre avec tendresse et humour. Un très beau plaidoyer pour les aidants, trop souvent dans l'ombre !
  11. Kevin Nivek

    Merveilleux !

    Après des sorties BD plus "éducatives" avec Les jeux vidéos et nos enfants, ainsi que Les réseaux sociaux et nos ados, parus chez Steinkis; Cookie Kalkair réalise un roman graphique personnel et touchant. Suite à un Accident Vasculaire Cérébral (AVC), le père de Cookie Kalkair se retrouve hospitalisé et victime de séquelles irréversibles : une hémiplégie paralysant bras et jambe droite, mais aussi une atteinte touchant la zone de la parole, la fameuse aire de Broca. Depuis, les seuls mots qu'il arrive à prononcer sont "très bien, oui et merveilleux". Une nouvelle vie commence pour lui et ses enfants, car Cookie va retrouver un père et une soeur dans ce grand bouleversement familial. Vivant au Canada pour raisons professionnelles (mais sûrement pas que 😉 ), il multiplie les allers/retours pour visiter son père et suivre sa rééducation. Il raconte ses difficultés à communiquer parfois avec le personnel hospitalier et son jargon médical pas toujours adapté aux patients/familles. Puis, tout se complique avec le retour à domicile car la nouvelle épouse du papa ne semble pas prête à s'occuper d'une personne dépendante. De nombreuses thématiques sont abordées, comme la maladie invalidante et comment elle est perçue par le malade et ses proches. L'auteur raconte avec beaucoup de sincérité la manière avec laquelle il subit cette grande révolution, tout en réalisant que sa relation père/fils autrefois proche du vide, commence soudainement à changer avec un profond désir de l'aider et "retrouver" un père. Exercice difficile quand ce dernier est atteint d'aphasie. Mais il existe d'autres formes de langages, et il aborde cette nouvelle façon de communiquer au fil d'un récit mâtiné d'humour et de cases méditatives où les expressions du visage sont mises en avant. Son trait simple et coloré s'épargne les détails en arrière plan mais se concentre sur les visages et les ports des corps. Sa force est d'arriver à véhiculer les sentiments des personnages avec un simple sourcil relevé ou baissé. Les couleurs "pops" amènent de la gaieté dans une histoire qui commence mal, mais se finit dans un déluge de bons sentiments sur les plages ensoleillées de Barcelone. Un presque "feel good movie" 😉 MERVEILLEUX-PL4.pdf MERVEILLEUX-PL12.pdf MERVEILLEUX-PL10.pdf
  12. Kevin Nivek

    Merveilleux !

    Titre de l'album : Merveilleux ! Scenariste de l'album : Cookie Kalkair Dessinateur de l'album : Cookie Kalkair Coloriste : William Wagner Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : " Je n'ai jamais été très proche de mon père. Un océan nous sépare. Littéralement - depuis que je vis au Québec. Pourtant, lorsque j'apprends son AVC, je saute immédiatement dans un avion. À l'hôpital, dans un temps suspendu, je retrouve une petite soeur que je n'ai pas vue depuis des années. C'est l'attente... et le couperet tombe : notre père restera aphasique, il a perdu l'usage de la parole. Il lui reste à peine quelques mots... dont "Merveilleux'. " Alors que Cookie et ses proches réalisent peu à peu les conséquences de cet événement, tous doivent apprendre à vivre avec le handicap. Mais dans la tragédie, les réactions de chacun se révèlent parfois inattendues. Ce drame pourrait-il être une nouvelle chance ? La chance de se parler, de renouer les liens et de construire ensemble une nouvelle famille... Cookie Kalkair nous offre ici, avec tendresse et humour, son récit le plus personnel. Critique : Après des sorties BD plus "éducatives" avec Les jeux vidéos et nos enfants, ainsi que Les réseaux sociaux et nos ados, parus chez Steinkis; Cookie Kalkair réalise un roman graphique personnel et touchant. Suite à un Accident Vasculaire Cérébral (AVC), le père de Cookie Kalkair se retrouve hospitalisé et victime de séquelles irréversibles : une hémiplégie paralysant bras et jambe droite, mais aussi une atteinte touchant la zone de la parole, la fameuse aire de Broca. Depuis, les seuls mots qu'il arrive à prononcer sont "très bien, oui et merveilleux". Une nouvelle vie commence pour lui et ses enfants, car Cookie va retrouver un père et une soeur dans ce grand bouleversement familial. Vivant au Canada pour raisons professionnelles (mais sûrement pas que 😉 ), il multiplie les allers/retours pour visiter son père et suivre sa rééducation. Il raconte ses difficultés à communiquer parfois avec le personnel hospitalier et son jargon médical pas toujours adapté aux patients/familles. Puis, tout se complique avec le retour à domicile car la nouvelle épouse du papa ne semble pas prête à s'occuper d'une personne dépendante. De nombreuses thématiques sont abordées, comme la maladie invalidante et comment elle est perçue par le malade et ses proches. L'auteur raconte avec beaucoup de sincérité la manière avec laquelle il subit cette grande révolution, tout en réalisant que sa relation père/fils autrefois proche du vide, commence soudainement à changer avec un profond désir de l'aider et "retrouver" un père. Exercice difficile quand ce dernier est atteint d'aphasie. Mais il existe d'autres formes de langages, et il aborde cette nouvelle façon de communiquer au fil d'un récit mâtiné d'humour et de cases méditatives où les expressions du visage sont mises en avant. Son trait simple et coloré s'épargne les détails en arrière plan mais se concentre sur les visages et les ports des corps. Sa force est d'arriver à véhiculer les sentiments des personnages avec un simple sourcil relevé ou baissé. Les couleurs "pops" amènent de la gaieté dans une histoire qui commence mal, mais se finit dans un déluge de bons sentiments sur les plages ensoleillées de Barcelone. Un presque "feel good movie" 😉 MERVEILLEUX-PL4.pdf MERVEILLEUX-PL12.pdf MERVEILLEUX-PL10.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/merveilleux/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Kevin Nivek

    Dix secondes

    Titre de l'album : Dix secondes Scenariste de l'album : Max De Radiguès Dessinateur de l'album : Max De Radiguès Coloriste : Max De Radiguès Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Résumé Lycéen attachant mais qui n'en branle pas une, Marco s'emmerde dans sa banlieue belge des années 1990. Seuls la fumette, l'alcool et les jeux dangereux le font se sentir un tant soit peu vivant. Malgré un groupe de potes soudés, il traine sa loose de parking de boîtes de nuit en fossés de routes de campagne. Sa rencontre avec Zoé lui permettra-t-elle de sortir de ce funeste engrenage ? Critique : A la lecture de ce one-shot de Max De Radiguès, je pense qu'un certain nombre de quadras (dont je fais partie) vont se reconnaître dans cette histoire de lycéens à la fin des années 90 🙂 On somnole en cours, on sèche les cours, on ment à ses parents, on retrouve ses amis le week-end, on s'adonne à des jeux dangereux, on tente des expériences, bref on vit et on découvre le monde. Coincé entre le début du deuil de sa vie "d'enfant" et une future vie adulte, on cherche des repères et tous les moyens sont bons ! Mais on peut aussi fuir ce futur stressant, "que vais-je faire de ma vie ?" à l'aube des études secondaires, point de départ d'une carrière professionnelle. On se met des oeillères et quoi de mieux que la défonce ou l'alcool ? Marco notre jeune "héros" vivote, un père à l'absentéisme important et une mère voyant toujours son fils comme un enfant, Marco "profite" de cet abandon ou du moins ce sentiment d'abandon pour s'adonner à tout un tas d'expériences le mettant en danger : fréquenter des partenaires de défonce, se livrer à son fameux jeu des 10s où l'on ferme les yeux sur la route au guidon de sa mobylette durant ces fameuses 10 secondes. Se livrer au destin et advienne que pourra ! On suit donc ses pérégrinations avec son groupe d'amis(es) où l'amour s'invite parfois sans trop savoir comment y répondre. On rit avec nostalgie devant cette insouciance, mais on craint aussi pour Marco faisant face à un futur incertain. Un graphisme simple illustre cette tranche de vie, sans fioritures mais suffisamment compréhensible pour bien identifier les personnages et l'entourage dans lequel ils évoluent. Brel chantait "ce plat pays qui est le mien" , l'auteur décrit un cadre rural belge où "morne plaine" résonne en écho avec l'avenir qu'imaginent ces jeunes. Rien à l'horizon, la ville mais... Une histoire touchante, qui risque de souffrir d'un "potentiel relecture" moindre une fois la fin connue. Elle devrait ceci dit vous remémorer des souvenirs 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dix-secondes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Kevin Nivek

    Dix secondes

    A la lecture de ce one-shot de Max De Radiguès, je pense qu'un certain nombre de quadras (dont je fais partie) vont se reconnaître dans cette histoire de lycéens à la fin des années 90 🙂 On somnole en cours, on sèche les cours, on ment à ses parents, on retrouve ses amis le week-end, on s'adonne à des jeux dangereux, on tente des expériences, bref on vit et on découvre le monde. Coincé entre le début du deuil de sa vie "d'enfant" et une future vie adulte, on cherche des repères et tous les moyens sont bons ! Mais on peut aussi fuir ce futur stressant, "que vais-je faire de ma vie ?" à l'aube des études secondaires, point de départ d'une carrière professionnelle. On se met des oeillères et quoi de mieux que la défonce ou l'alcool ? Marco notre jeune "héros" vivote, un père à l'absentéisme important et une mère voyant toujours son fils comme un enfant, Marco "profite" de cet abandon ou du moins ce sentiment d'abandon pour s'adonner à tout un tas d'expériences le mettant en danger : fréquenter des partenaires de défonce, se livrer à son fameux jeu des 10s où l'on ferme les yeux sur la route au guidon de sa mobylette durant ces fameuses 10 secondes. Se livrer au destin et advienne que pourra ! On suit donc ses pérégrinations avec son groupe d'amis(es) où l'amour s'invite parfois sans trop savoir comment y répondre. On rit avec nostalgie devant cette insouciance, mais on craint aussi pour Marco faisant face à un futur incertain. Un graphisme simple illustre cette tranche de vie, sans fioritures mais suffisamment compréhensible pour bien identifier les personnages et l'entourage dans lequel ils évoluent. Brel chantait "ce plat pays qui est le mien" , l'auteur décrit un cadre rural belge où "morne plaine" résonne en écho avec l'avenir qu'imaginent ces jeunes. Rien à l'horizon, la ville mais... Une histoire touchante, qui risque de souffrir d'un "potentiel relecture" moindre une fois la fin connue. Elle devrait ceci dit vous remémorer des souvenirs 😉 .
  15. Kevin Nivek

    Oncle Vania

    Titre de l'album : Oncle Vania Scenariste de l'album : Rémy Benjamin, Anton Tchekov Dessinateur de l'album : Rémy Benjamin Coloriste : Rémy Benjamin Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Dans le domaine qu'elle possède et qu'elle gère - avec l'aide de son oncle Vania - Sonia mène une existence morne et tranquille. Mais celle-ci se trouve soudain perturbée par la présence du père de Sonia, le professeur Sérébriakov, venu passer de longues vacances, accompagné de sa nouvelle épouse, la jeune et belle Eléna. La jeune femme attise les convoitises de l'Oncle Vania ainsi que d'un ami de la famille, le médecin Astrov - homme misanthrope, amoureux de la nature et inquiet pour son devenir - dont est secrètement amoureuse Sonia... Quand le professeur, monstre d'égoïsme, annonce son intention de vendre le domaine, la tension entre les différents protagonistes atteint son paroxysme et des coups de feu sont échangés. La pièce - et sa brillante adaptation - propose une galerie de personnages tout à la fois ridicules dans leur incapacité à prendre en main leur destin, à ne pas gâcher leur unique vie, et touchants par leur sincérité, leur humanité. Et aborde des thèmes aussi contemporains que le mal de vivre ou l'écologie... Phrases clés de l'oeuvre : « Que faire ? Il faut vivre ! Nous vivrons une longue série de jours, de soirées interminables. Mon pauvre oncle Vania, tu pleures. Tu n'as pas connu de joie dans ta vis mais patience, oncle Vania, patience... Nous nous reposerons ! » « Ceux qui vivront après nous, dans cent ou deux cents ans, auront-ils une bonne parole pour nous ? » Critique : Adapté d'une pièce de théâtre écrite en 1897 par le dramaturge russe Anton Tchekov, ce roman graphique marque par son découpage et ses couleurs crépusculaires. La campagne russe se montre ça et là au fil de cases alternant natures mortes et d'autres illustrant la fuite inexorable du temps. Le calme bucolique est cependant rattrapé par l'homme agissant tel un envahisseur avec des arbres coupés, des animaux morts et une atteinte générale sur ce biotope fragile représentée par cette datcha isolée en pleine verdure avec des occupants se livrant à un brouhaha infernal ! L'auteur réalise ses planches avec des cases serrées, centrées sur un dialogue ou un jeu de regards, l'immersion dans le théâtre est pleinement réussie. En revanche, c'est verbeux et les litanies des protagonistes nous perdent par moments. Toute l'agitation autour du vieillard et sa charmante épouse est prétexte de querelles en tous genres, de messes basses et de discussions longues et peu intéressantes parfois. Rémy Benjamin ajoute à la pièce un parallèle écologique en illustrant les ravages de l'homme sur la nature, comme la vieillesse peut le faire sur les corps. Les couleurs chaudes agissent comme un brasier sur les coeurs et sont prêtes à enflammer la végétation environnante, à l'image de la couverture menaçante et rougeoyante. C'est bien illustré avec des jeux de regards soutenus mais bien trop redondant par ces textes omniprésents, mais fidèles à la littérature russe et ses imposants écrits. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/oncle-vania/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Kevin Nivek

    Oncle Vania

    Adapté d'une pièce de théâtre écrite en 1897 par le dramaturge russe Anton Tchekov, ce roman graphique marque par son découpage et ses couleurs crépusculaires. La campagne russe se montre ça et là au fil de cases alternant natures mortes et d'autres illustrant la fuite inexorable du temps. Le calme bucolique est cependant rattrapé par l'homme agissant tel un envahisseur avec des arbres coupés, des animaux morts et une atteinte générale sur ce biotope fragile représentée par cette datcha isolée en pleine verdure avec des occupants se livrant à un brouhaha infernal ! L'auteur réalise ses planches avec des cases serrées, centrées sur un dialogue ou un jeu de regards, l'immersion dans le théâtre est pleinement réussie. En revanche, c'est verbeux et les litanies des protagonistes nous perdent par moments. Toute l'agitation autour du vieillard et sa charmante épouse est prétexte de querelles en tous genres, de messes basses et de discussions longues et peu intéressantes parfois. Rémy Benjamin ajoute à la pièce un parallèle écologique en illustrant les ravages de l'homme sur la nature, comme la vieillesse peut le faire sur les corps. Les couleurs chaudes agissent comme un brasier sur les coeurs et sont prêtes à enflammer la végétation environnante, à l'image de la couverture menaçante et rougeoyante. C'est bien illustré avec des jeux de regards soutenus mais bien trop redondant par ces textes omniprésents, mais fidèles à la littérature russe et ses imposants écrits.
  17. Titre de l'album : Louise Beauvoir tome 2 - Neiges mortelles Scenariste de l'album : Sylviane Corgiat, Bruno Lecigne Dessinateur de l'album : Luca Albanese Coloriste : Luca Albanese Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Une nouvelle enquête est confiée à Louise Beauvoir. Coup dur pour notre gendarme préférée ! Cette année, sa fille ne veut pas la rejoindre pour les fêtes. Mutée en Haute-Savoie, Louise tourne en rond... jusqu'à ce qu'Alma, jeune parisienne qui lui fait penser à sa fille, débarque pour enquêter sur la mort de ses parents survenue dans un incendie, il y a près de vingt ans. Mais quelqu'un n'a pas très envie de remuer le passé... et dès le lendemain, sa logeuse est retrouvée assassinée. Alma est immédiatement soupçonnée. Louise se laissera-t-elle attendrir par la jeune fille ? Critique : La gendarme Louise Beauvoir délaisse les étroites routes de Corse ensoleillées pour le froid des Alpes dans une nouvelle aventure, bien des années après le premier tome. Précisément 13 ans durant lesquels elle a été "déclassée" ou mise au placard dans un petit village savoyard où en principe rien ne se passe. Elle s'est un peu laissée aller et fait grimper les chiffres sur la balance, ruminant l'échec de sa relation avec sa fille et sa situation professionnelle. Dans ce marasme, intervient Alma, une jeune parisienne débarquant en plein hiver pour une psychothérapie de choc en creusant dans un passé qu'elle semble avoir "oublié" ! Touchée par l'histoire de cette jeune femme, la gendarme chef de brigade va se lancer dans une nouvelle enquête et déterrer de vieux souvenirs, perturbant le biotope local ! On suit la progression de l'investigation à leurs côtés, avec les interrogatoires de témoins, les souvenirs émergeant d'Alma, les enquêtes de terrain mais aussi les dialogues entre gens du village peu enclins à ressortir les vieux dossiers ! Nouvelle aventure et donc nouvelle équipe pour Bruno Lecigne qui s'entoure d'une co-scénariste en la personne de Sylviane Corgiat (Les épées de verre, édition Humanoïdes associés) et d'un nouveau dessinateur : Luca Albanese ( Les grimaciers, édition Sarbacane) . Il signe des planches d'un trait semi-réaliste, avec des visages reconnaissables tout en s'épargnant les petits détails. Les traits sont grossiers, à l'image du long nez de Alma, mais il donne pas mal d'expressivité aux personnages. Ce n'est pas mon style de dessin mais les amateurs d'aquarelle et lavis seront satisfaits. Au final c'est une enquête aux multiples rebondissements qui entrouvre la porte à d'autres histoires de Louise Beauvoir, car une frise chronologique en fin d'album détaille son parcours avec les grandes dates de sa vie pro et perso ! On pourrait donc tout à fait la retrouver bien plus jeune dans un prochain tome ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/louise-beauvoir-tome-2-neiges-mortelles/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. La gendarme Louise Beauvoir délaisse les étroites routes de Corse ensoleillées pour le froid des Alpes dans une nouvelle aventure, bien des années après le premier tome. Précisément 13 ans durant lesquels elle a été "déclassée" ou mise au placard dans un petit village savoyard où en principe rien ne se passe. Elle s'est un peu laissée aller et fait grimper les chiffres sur la balance, ruminant l'échec de sa relation avec sa fille et sa situation professionnelle. Dans ce marasme, intervient Alma, une jeune parisienne débarquant en plein hiver pour une psychothérapie de choc en creusant dans un passé qu'elle semble avoir "oublié" ! Touchée par l'histoire de cette jeune femme, la gendarme chef de brigade va se lancer dans une nouvelle enquête et déterrer de vieux souvenirs, perturbant le biotope local ! On suit la progression de l'investigation à leurs côtés, avec les interrogatoires de témoins, les souvenirs émergeant d'Alma, les enquêtes de terrain mais aussi les dialogues entre gens du village peu enclins à ressortir les vieux dossiers ! Nouvelle aventure et donc nouvelle équipe pour Bruno Lecigne qui s'entoure d'une co-scénariste en la personne de Sylviane Corgiat (Les épées de verre, édition Humanoïdes associés) et d'un nouveau dessinateur : Luca Albanese ( Les grimaciers, édition Sarbacane) . Il signe des planches d'un trait semi-réaliste, avec des visages reconnaissables tout en s'épargnant les petits détails. Les traits sont grossiers, à l'image du long nez de Alma, mais il donne pas mal d'expressivité aux personnages. Ce n'est pas mon style de dessin mais les amateurs d'aquarelle et lavis seront satisfaits. Au final c'est une enquête aux multiples rebondissements qui entrouvre la porte à d'autres histoires de Louise Beauvoir, car une frise chronologique en fin d'album détaille son parcours avec les grandes dates de sa vie pro et perso ! On pourrait donc tout à fait la retrouver bien plus jeune dans un prochain tome !
  19. Titre de l'album : Retour à Tomioka Scenariste de l'album : Laurent Galandon Dessinateur de l'album : Michaël Crouzat Coloriste : Andrès Garrido Martin , Clara Patino Bueno Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Osamu partage avec sa grand-mère son goût pour le merveilleux. Proche des yôkai, ces créatures magiques et malicieuses, il se tient loin des humains depuis qu'ils ont fui Tomioka après l'accident nucléaire de Fukushima. Mais lorsque Bâ-chan décède, Osamu ne peut se résoudre à l'enterrer loin de leur maison. Il convainc alors sa soeur, Akiko, de fuguer pour déposer ses cendres au pied de l'autel familial, au coeur de la zone interdite... Critique : Et voilà , premier coup de coeur pour cette rentrée littéraire avec cet excellent Retour à Tomioka , du talentueux Laurent Galandon . Avec pour toile de fond la catastrophe de Fukushima , il dresse le portrait d'une partie des habitants ayant souffert de ce drame , tout en amenant un optimisme pour l'avenir , d'une sincérité émouvante . " Parce que s'adresser aux jeunes sur les thèmes contemporains , comme ceux soulevés dans le livre , c'est planter les graines de l'analyse critique chez les adolescents et les adultes en devenir" . Cette déclaration du scénariste représente l'essence même de cette aventure familiale . Pas un pamphlet contre le nucléaire , mais une prise de conscience par le biais d'une aventure somme toute humaine . Il incorpore avec talent le traditionalisme nippon ainsi que les croyances avec les fameux yokais que les plus jeunes peuvent apercevoir . Lorsque sa grand-mère décède , le jeune Osamu se lance dans une quête désespérée mais aussi initiatique pour ramener les cendres de la défunte sur l'autel familial en pleine zone contaminée et interdite au public . On plonge avec notre intrépide héros dans les méandres des rues abandonnées , avec les commerces et autres maisons laissées à la nature reprenant ses droits . Accompagné de sa soeur Akiko , ils accompliront l'impensable car , sans passé , sans tradition , on ne peut nourrir d'ambitions futures , surtout dans un pays à l'histoire aussi riche que le Japon . De la tension , de l'émotion , une course poursuite haletante dans un milieu naturel si particulier . Pour sa première oeuvre dans le monde de la BD , Michaël Crouzat réalise de jolies planches avec des personnages aux traits "manga" , très fidèles aux arts dessinés locaux . Il a puisé dans de nombreuses photographies prises sur les lieux , dans un grand soucis de conformité et respect , pour mieux nous immerger . Une réussite totale ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/retour-a-tomioka/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. poseidon2

    Papy Boulet

    Le monde a tellement changé en 25 ans que les BD intergénérationnelles sont assez nombreuses et un sujet peut être un peu trop facile. Attention "facile" ne veut pas dire non efficace et mal fait. Si vous n'avez pas ce genre de BD, celle-ci cochera toutes les cases : Grand Père bourru campagnard avec petite fille hyper connectée au fort caractère. Découverte de la "vie de la campagne" / vie hyper connectée Découverte de mac Do / cuisine maison Découverte du fait que les personnes âgées sont des humains comme les autres / les jeunes ne sont pas si bêtes Le tout porté par une vraie et belle performance graphique, pleine de couleur et de bonne humeur. Bref une bd qui remonte le moral et incite à se tourner vers les autres et à les comprendre. Mais une bd que j'ai l'impression d'avoir déjà lu. Même si c'est vrai que je lit beaucoup de BD....
  21. poseidon2

    Papy Boulet

    Titre de l'album : Papy Boulet Scenariste de l'album : Jean Leroy Dessinateur de l'album : Lorena Calderon Coloriste : Lorena Calderon Editeur de l'album : Kennes Note : Résumé de l'album : Salma, 12 ans, est obligée d'aller passer une semaine de vacances chez son grand-père. Pour elle, aller chez Papy Boulet, c'est comme aller en prison ; ou plutôt, non, c'est pire, car en prison, au moins, il y a la télé ! Sentiments, sens de l'humour inattendu (Papy va se révéler plutôt doué en la matière), baptême en tracteur, battle autour d'une fable de La Fontaine, passage épique au fast-food... tels sont les principaux ingrédients du cocktail Le Papy Boulet ! Critique : Le monde a tellement changé en 25 ans que les BD intergénérationnelles sont assez nombreuses et un sujet peut être un peu trop facile. Attention "facile" ne veut pas dire non efficace et mal fait. Si vous n'avez pas ce genre de BD, celle-ci cochera toutes les cases : Grand Père bourru campagnard avec petite fille hyper connectée au fort caractère. Découverte de la "vie de la campagne" / vie hyper connectée Découverte de mac Do / cuisine maison Découverte du fait que les personnes âgées sont des humains comme les autres / les jeunes ne sont pas si bêtes Le tout porté par une vraie et belle performance graphique, pleine de couleur et de bonne humeur. Bref une bd qui remonte le moral et incite à se tourner vers les autres et à les comprendre. Mais une bd que j'ai l'impression d'avoir déjà lu. Même si c'est vrai que je lit beaucoup de BD.... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/papy-boulet?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Titre de l'album : The ichinose family's deadly sins tome 5 Scenariste de l'album : Taizan5 Dessinateur de l'album : Taizan5 Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Grâce à une émission de télé, Tsubasa apprend où se trouve Sôta. Il part alors le rejoindre et décide de s’installer avec lui et ses autres colocataires pour vivre comme une vraie famille. Mais très vite, Tsubasa remarque l’étrange comportement de Kenta et quelque chose en lui l’alerte. Maintenant qu’il connaît la véritable nature du garçon, pourra-t-il continuer à faire comme si de rien n’était, sans en parler à Sôta ? Critique : Attention mister Kaizan5.... À trop vouloir brouiller les pistes, on peut finir par se perdre. C'est un peu la peur que j'ai en refermant ce tome 5. On a un poil l'impression que cette histoire de rêve / coma est un refuge assez facile permettant de faire des tomes, au demeurant intéressant, sur chacun des personnages (Sôta en l'occurrence), mais sans ne plus rien faire avancer du tout. Voir même en ne cherchant pas à expliquer quoi que ce soit et ne cherchant aucunement la cohérence. C'est un peu dommage je trouve. En effet, ce tome est toujours très sympa. Kaizan5 réussi encore une fois à nous passionner avec ses qualités de retranscriptions des émotions de nos personnages et sa compréhension des difficultés inhérente à la vie de famille. Mais on a quand même l'impression de tournée en rond. Si sur les premiers tomes c'était intriguant, sur celui-ci, on se demande plus si notre auteur maitrise vraiment son histoire. Ayant passé tous les membres de la famille, j'espère que le prochain va se recentrer sur ce "reve". Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-ichinose-family-s-deadly-sins-tome-5?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Attention mister Kaizan5.... À trop vouloir brouiller les pistes, on peut finir par se perdre. C'est un peu la peur que j'ai en refermant ce tome 5. On a un poil l'impression que cette histoire de rêve / coma est un refuge assez facile permettant de faire des tomes, au demeurant intéressant, sur chacun des personnages (Sôta en l'occurrence), mais sans ne plus rien faire avancer du tout. Voir même en ne cherchant pas à expliquer quoi que ce soit et ne cherchant aucunement la cohérence. C'est un peu dommage je trouve. En effet, ce tome est toujours très sympa. Kaizan5 réussi encore une fois à nous passionner avec ses qualités de retranscriptions des émotions de nos personnages et sa compréhension des difficultés inhérente à la vie de famille. Mais on a quand même l'impression de tournée en rond. Si sur les premiers tomes c'était intriguant, sur celui-ci, on se demande plus si notre auteur maitrise vraiment son histoire. Ayant passé tous les membres de la famille, j'espère que le prochain va se recentrer sur ce "reve".
  24. Titre de l'album : Avaler la Lune tome 1 - L'ascenseur Scenariste de l'album : Robin Cousin, Grégory Jarry Dessinateur de l'album : Lucie Castel Coloriste : Lucie Castel Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Un petit groupe de dirigeants de la tech précipite la fin de l'humanité en s'entêtant dans un projet titanesque : installer un générateur sur la Lune pour produire une énergie infinie et non polluante. 500 ans plus tard, Agafia, ado de 15 ans conçue par deux des instigateurs du projet, est envoyée sur la Lune pour achever ce qu'ont entamé ses aînés. Elle y découvre un écosystème fragile, auquel une espèce hybride d'humains s'est adaptée... et est alors confrontée à un terrible dilemme : allumer le générateur et faire repartir le vivant sur Terre, mais en sacrifiant la Lune et ses habitants... Une réflexion sur la responsabilité de l'Humanité face à sa propre extinction et à celle vivant. Critique : Trois auteurs(es) se lancent dans le grand bain du 9ème art chez Casterman avec cette trilogie ayant pour toile de fond la fin de notre planète. En effet ils imaginent un contingent de chercheurs dont la solution choisie pour sauver le monde du désastre écologique, va le précipiter encore plus vite dans sa chute ! 500 ans plus tard, une nouvelle piste est lancée pour régénérer cette bonne vieille planète bleue, en allant sur la lune ! Agafia l'héroïne de cette histoire est la fille de deux scientifiques à la base du projet, son père est mort et sa mère vit dans une sorte de cocon articulé lui permettant de se déplacer et de vivre plus longtemps : l'exotérus. Elle doit récupérer celui de son défunt père car ces exosquelettes permettent le voyage spatial. Protégée par l'exotérus elle peut ainsi emprunter cette ascenseur orbital relié à la lune et atteindre cette station abandonnée et livrée à elle-même depuis des années, afin de relancer ce programme de renaissance terrestre. De la SF écologique qui se perd un peu dans des atermoiements scientifiques et un dessin parfois brouillon ne permettant pas de saisir pleinement la portée des représentations. Certes le trait de Lucie Castel est innovant, tout comme cette vision "3Dprint" de la technologie futur, mais les cases détaillées semblent incompréhensibles pendant que celles plutôt épurées manquent cruellement de détails et d'expressions pour les personnages. On retient donc de bonnes questions écologiques, un message de fond innovant, mais les scénaristes se perdent dans des allées et venues passé/présent et de potentielles réponses "lunaires" . Navré mais je n'ai pas réussi à rentrer dans cette oeuvre "métaphysicoécologique" , tentez votre chance dans les bacs de votre libraire et feuilletez le quand même 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/avaler-la-lune-tome-1-l-ascenseur/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Trois auteurs(es) se lancent dans le grand bain du 9ème art chez Casterman avec cette trilogie ayant pour toile de fond la fin de notre planète. En effet ils imaginent un contingent de chercheurs dont la solution choisie pour sauver le monde du désastre écologique, va le précipiter encore plus vite dans sa chute ! 500 ans plus tard, une nouvelle piste est lancée pour régénérer cette bonne vieille planète bleue, en allant sur la lune ! Agafia l'héroïne de cette histoire est la fille de deux scientifiques à la base du projet, son père est mort et sa mère vit dans une sorte de cocon articulé lui permettant de se déplacer et de vivre plus longtemps : l'exotérus. Elle doit récupérer celui de son défunt père car ces exosquelettes permettent le voyage spatial. Protégée par l'exotérus elle peut ainsi emprunter cette ascenseur orbital relié à la lune et atteindre cette station abandonnée et livrée à elle-même depuis des années, afin de relancer ce programme de renaissance terrestre. De la SF écologique qui se perd un peu dans des atermoiements scientifiques et un dessin parfois brouillon ne permettant pas de saisir pleinement la portée des représentations. Certes le trait de Lucie Castel est innovant, tout comme cette vision "3Dprint" de la technologie futur, mais les cases détaillées semblent incompréhensibles pendant que celles plutôt épurées manquent cruellement de détails et d'expressions pour les personnages. On retient donc de bonnes questions écologiques, un message de fond innovant, mais les scénaristes se perdent dans des allées et venues passé/présent et de potentielles réponses "lunaires" . Navré mais je n'ai pas réussi à rentrer dans cette oeuvre "métaphysicoécologique" , tentez votre chance dans les bacs de votre libraire et feuilletez le quand même 🙂
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