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  1. poseidon2

    Marée haute

    Titre de l'album : Marée haute Scenariste de l'album : Isaac Sánchez Dessinateur de l'album : Isaac Sánchez Coloriste : Isaac Sánchez Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Badalone, côte espagnole, années 90. Pour offrir un lieu de détente et de baignade malgré la pollution des plages, de singuliers commerces fleurissent. Regroupant restaurant et piscine en bord de mer, les baños apportent vie et touristes dans des banlieues jadis abandonnées. C'est dans un de ces établissements insolites que grandit Isaac. Entre événements marquants et portraits d'habitués, il raconte, au rythme des saisons, ses souvenirs, parfois fantasmés. Critique : Amis amateurs d'histoire de famille, ou de tranche de vie tout court, ce Marée haute est fait pour vous. On retrouve tout ce que l'on aime quand on apprécie ce genre de récit : Une histoire, vraie, de l'émotion, des personnages authentiques et une ambiance qui fait rapidement du lecteur l'un des membres de cette famille. La particularité de cet album de Isaac Sánchez est de faire de la maison elle-même un membre à part de cette famille. Un membre avec qui il échange souvent. Un membre spectateur du changement induit par les années qui passent autant que par les modes. Une maison qui sait forcément tout ce qui se passe entre ses murs : les rigolades autant que les secrets et les mensonges. Le carnet de photo-reportage du retour sur les lieux des sons enfance de notre auteur est particulièrement touchant, encrant cette histoire dans la réalité. Une belle lecture d'été, que se soit pour les nostalgiques ou pour les amateurs de récits familiaux. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/maree-haute-9782808504911?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. poseidon2

    Marée haute

    Amis amateurs d'histoire de famille, ou de tranche de vie tout court, ce Marée haute est fait pour vous. On retrouve tout ce que l'on aime quand on apprécie ce genre de récit : Une histoire, vraie, de l'émotion, des personnages authentiques et une ambiance qui fait rapidement du lecteur l'un des membres de cette famille. La particularité de cet album de Isaac Sánchez est de faire de la maison elle-même un membre à part de cette famille. Un membre avec qui il échange souvent. Un membre spectateur du changement induit par les années qui passent autant que par les modes. Une maison qui sait forcément tout ce qui se passe entre ses murs : les rigolades autant que les secrets et les mensonges. Le carnet de photo-reportage du retour sur les lieux des sons enfance de notre auteur est particulièrement touchant, encrant cette histoire dans la réalité. Une belle lecture d'été, que se soit pour les nostalgiques ou pour les amateurs de récits familiaux.
  3. poseidon2

    Adieu coach

    Titre de l'album : Adieu coach Scenariste de l'album : Joachim Guilloteau Dessinateur de l'album : Boris Guilloteau Coloriste : Boris Guilloteau Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Cinq vieux briscards replongent dans la mêlée pour sauver le club de leur jeunesse. Quand Marius, le vieil entraîneur emblématique de l'Union Rugby de Voissy, tire sa révérence, c'est tout son club qui part à la dérive. Il n'y a plus d'argent dans les caisses, plus d'équipe masculine et un projet immobilier prêt à faire main basse sur son terrain... Paulo, Le Doc, Biquette, Gino et Charly, cinq vieux briscards, vont alors tout tenter pour sauver le club de leur enfance. Mais ce n'est pas facile de faire à nouveau l'union sacrée, car le temps a passé et maintenant, il presse. Et si la solution venait de l'équipe féminine ? Critique : Quand le coach emblématique d'un club de rugby disparait, c'est l'âme du club qui s'en va. C'est ce que nous montre cet album avec la difficile question du rebond après la disparition de celui qui tenait la tête hors de l'eau d'une structure à but de souffle. Si cette aventure humaine est pas mal cliché sur les anciens joueurs de rugby, elle reste assez touchante, surtout quand on est sportif. Elle m'a fait me projeter sur l'éventuelle fermeture de mon club de cœur et du déchirement que cela serait. Mais serais-je prêt à m'impliquer comme les font nos protagonistes ? C'est la question que soulève cette sympathique histoire : râler et se plaindre c'est bien, mais agir c'est mieux. Une belle aventure humaine pour un one shoot sympathique qui ravira les "vieux" fans de sports. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/adieu-coach?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. poseidon2

    Adieu coach

    Quand le coach emblématique d'un club de rugby disparait, c'est l'âme du club qui s'en va. C'est ce que nous montre cet album avec la difficile question du rebond après la disparition de celui qui tenait la tête hors de l'eau d'une structure à but de souffle. Si cette aventure humaine est pas mal cliché sur les anciens joueurs de rugby, elle reste assez touchante, surtout quand on est sportif. Elle m'a fait me projeter sur l'éventuelle fermeture de mon club de cœur et du déchirement que cela serait. Mais serais-je prêt à m'impliquer comme les font nos protagonistes ? C'est la question que soulève cette sympathique histoire : râler et se plaindre c'est bien, mais agir c'est mieux. Une belle aventure humaine pour un one shoot sympathique qui ravira les "vieux" fans de sports.
  5. Titre de l'album : Le gigot du dimanche Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Espé Coloriste : Espé Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Mémé est peut-être très vieille, mais elle a toute sa tête et surtout, un gros paquet de Louis d'or cachés dans sa maison... Pilou, 11 ans, se rend tous les dimanches avec ses parents à Gaillac, petite ville du Tarn, pour y manger le traditionnel gigot préparé par son arrière-grand-mère, Mémé. Aujourd'hui, une semaine après l'élection de François Mitterrand, les dissensions sont importantes au sein de la famille même si chacun a toujours la même idée en tête : découvrir l'endroit où Mémé a caché son magot. Pourtant, la maison de Gaillac pourrait receler des secrets bien plus précieux que quelques pièces d'or... Critique : En voilà une véritable histoire normale au sens basique de "normal". Une histoire de famille comme beaucoup de famille en vivent. Un repas du dimanche ou tout le monde se force à venir diner en famille pour faire plaisir à la mamie. Mamie qui, et la ca change un petit peu, a des secrets dont celui d'une fortune de famille qui attise la convoitise des enfants et petits enfants qui se demandent quand ils vont bien pouvoir hériter. L'originalité de cet album est apportée par le narrateur. Arrière-petit-fils et dernier-né de la famille, il a 6 ans et livre un regard frais et sans filtre sur ces problèmes d'adultes. L'histoire n'est peut-être pas super original, mais la lecture est agréable… comme un dimanche en famille ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-gigot-du-dimanche/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. poseidon2

    Le gigot du dimanche

    En voilà une véritable histoire normale au sens basique de "normal". Une histoire de famille comme beaucoup de famille en vivent. Un repas du dimanche ou tout le monde se force à venir diner en famille pour faire plaisir à la mamie. Mamie qui, et la ca change un petit peu, a des secrets dont celui d'une fortune de famille qui attise la convoitise des enfants et petits enfants qui se demandent quand ils vont bien pouvoir hériter. L'originalité de cet album est apportée par le narrateur. Arrière-petit-fils et dernier-né de la famille, il a 6 ans et livre un regard frais et sans filtre sur ces problèmes d'adultes. L'histoire n'est peut-être pas super original, mais la lecture est agréable… comme un dimanche en famille !
  7. Pour son premier roman graphique , l'autrice italienne SantaMatita ne s'économise pas sur l'originalité ! On y suit en effet toute une galerie de personnages sur la route des grandes vacances d'été vers une destination pour le moins incongrue : le cimetière . On arrive , on déballe , les enfants courent se retrouver , on s'installe , mais la crypte ou le tombeau remplace la tente ! Les protagonistes se présentent au fil des pages , une famille venant du désert du Nevada pour la première fois , une autre habituée depuis des années , puis certains y vivant à l'année , faisant même pousser des tomates au pied du caveau . On découvre tout ce microcosme lié par la proximité du camping et un deuil proche ou lointain , comme dénominateur commun . Les secrets vont tomber , d'autant plus qu'un événement va venir bouleverser ce biotope : pour des raisons de sécurité et de risque d'éboulements , le cimetière doit fermer ses portes ! SantaMatita s'épargne les cases détaillées , elle use d'un graphisme type aquarelle et reste dans une certaine simplicité . Peu d'arrière-plans , elle se concentre sur les personnages et leurs motivations . Des visages sans traits , mais facilement reconnaissables à travers les cheveux ou la tenue vestimentaire . Il en va de même pour les caveaux et autres cryptes , toutes plus originales que les autres , avec chacune leur personnalité propre . Comment un univers silencieux et austère comme un cimetière peut déborder de vie sous le trait amusé de l'illustratrice italienne ! De l'humour , un peu de suspens , de la peine , des surprises , et une petite dose de fantômes (rêvés ou pas 😉 ) , voilà le cocktail estival de SantaMatita !
  8. Titre de l'album : Un dernier été au cimetière Scenariste de l'album : SantaMatita Dessinateur de l'album : SantaMatita Coloriste : SantaMatita Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : La réponse des personnages de cet ouvrage est vraiment particulière, puisqu'ils choisissent de passer leurs congés au cimetière. Une occupation qui pourrait sembler macabre, mais qui est finalement un moyen d'apprécier pleinement la vie. Chaque été, tel un camping improbable, le cimetière se peuple d'une foule variée et hétéroclite. Chacun passe ses vacances dans les cryptes et les tombeaux familiaux, créant ainsi une communauté insolite et partageant joies et chagrins. Mais cette année, une annonce vient bouleverser les vacanciers : le cimetière doit fermer ses portes... Critique : Pour son premier roman graphique , l'autrice italienne SantaMatita ne s'économise pas sur l'originalité ! On y suit en effet toute une galerie de personnages sur la route des grandes vacances d'été vers une destination pour le moins incongrue : le cimetière . On arrive , on déballe , les enfants courent se retrouver , on s'installe , mais la crypte ou le tombeau remplace la tente ! Les protagonistes se présentent au fil des pages , une famille venant du désert du Nevada pour la première fois , une autre habituée depuis des années , puis certains y vivant à l'année , faisant même pousser des tomates au pied du caveau . On découvre tout ce microcosme lié par la proximité du camping et un deuil proche ou lointain , comme dénominateur commun . Les secrets vont tomber , d'autant plus qu'un événement va venir bouleverser ce biotope : pour des raisons de sécurité et de risque d'éboulements , le cimetière doit fermer ses portes ! SantaMatita s'épargne les cases détaillées , elle use d'un graphisme type aquarelle et reste dans une certaine simplicité . Peu d'arrière-plans , elle se concentre sur les personnages et leurs motivations . Des visages sans traits , mais facilement reconnaissables à travers les cheveux ou la tenue vestimentaire . Il en va de même pour les caveaux et autres cryptes , toutes plus originales que les autres , avec chacune leur personnalité propre . Comment un univers silencieux et austère comme un cimetière peut déborder de vie sous le trait amusé de l'illustratrice italienne ! De l'humour , un peu de suspens , de la peine , des surprises , et une petite dose de fantômes (rêvés ou pas 😉 ) , voilà le cocktail estival de SantaMatita ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-dernier-ete-au-cimetiere/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Kevin Nivek

    Nordlys

    La saga vikings de Vincent Wagner se termine ici avec ce Nordlys , divisée en deux parties distinctes . Dans la première on y suit Njal et sa quête de vengeance afin de trouver ce fameux sorcier pouvant lever le sortilège touchant Pelle . Puis, une seconde partie où l'affrontement final avec Kjartan va prendre fin . C'est une lecture assez complexe que nous livre l'auteur , avec une importante galerie de personnages et de multiples histoires sous-jacentes liants les protagonistes . Le contexte historique est riche , avec Norvège et Suède en pleine évolution vers le christianisme naissant .Ajoutez enfin à cela une pointe de fantastique avec les Ases , ces fameux dieux nordiques , intervenant quand bon leur semble et jouant avec les humains telle une enfant avec ses poupées ! Un récit complet mais auquel il manque du liant , on passe de flashbacks au présent sans aucun point de repère , d'un contexte à un autre sans explication ! Le rythme du fil scénaristique semble sinusoïdal . Il délivre pour autant de superbes planches , avec un dessin précis , pouvant se montrer avare en détails parfois , mais l'ambiance froide et nordique est bien retranscrite . Peu de couleurs , le blanc et le bleu dominent dans les grands espaces . Les couleurs chaudes seront réservées aux intérieurs et à la présence d'un feu de camp . Pour les amateurs d'histoires vikings plus verbeuses que sanglantes 😉
  10. Kevin Nivek

    Nordlys

    Titre de l'album : Nordlys Scenariste de l'album : Vincent Wagner Dessinateur de l'album : Vincent Wagner Coloriste : Vincent Wagner Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Norvège, 13ème siècle, Njál Moensen parcourt les fjords à la recherche du sorcier Adriel pour le tuer. Les dieux Åses réclament sa tête pour sortir Pelle Eiwindsen du coma dans lequel il est plongé. Le garçon pense convaincre le père de Pelle de l'aider. Mais le seigneur des hauts fjords ne veut pas l'écouter, et le sorcier a plus d'un mauvais tour dans son sac. Les Åses sont-ils aussi loyaux qu'ils le prétendent ? Et que va faire Kjartan, le terrible prince suédois qui tient enfermé dans sa forteresse Pelle et Solveig, la soeur de Njál ? Suite et fin de Saergard, Nordlys clôt la saga de Pelle dans le bruit et la fureur... Critique : La saga vikings de Vincent Wagner se termine ici avec ce Nordlys , divisée en deux parties distinctes . Dans la première on y suit Njal et sa quête de vengeance afin de trouver ce fameux sorcier pouvant lever le sortilège touchant Pelle . Puis, une seconde partie où l'affrontement final avec Kjartan va prendre fin . C'est une lecture assez complexe que nous livre l'auteur , avec une importante galerie de personnages et de multiples histoires sous-jacentes liants les protagonistes . Le contexte historique est riche , avec Norvège et Suède en pleine évolution vers le christianisme naissant .Ajoutez enfin à cela une pointe de fantastique avec les Ases , ces fameux dieux nordiques , intervenant quand bon leur semble et jouant avec les humains telle une enfant avec ses poupées ! Un récit complet mais auquel il manque du liant , on passe de flashbacks au présent sans aucun point de repère , d'un contexte à un autre sans explication ! Le rythme du fil scénaristique semble sinusoïdal . Il délivre pour autant de superbes planches , avec un dessin précis , pouvant se montrer avare en détails parfois , mais l'ambiance froide et nordique est bien retranscrite . Peu de couleurs , le blanc et le bleu dominent dans les grands espaces . Les couleurs chaudes seront réservées aux intérieurs et à la présence d'un feu de camp . Pour les amateurs d'histoires vikings plus verbeuses que sanglantes 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nordlys/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Kevin Nivek

    La vengeance

    Titre de l'album : La vengeance Scenariste de l'album : David Wautier Dessinateur de l'album : David Wautier Coloriste : David Wautier Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Wyoming, XIXe siècle. Richard Hatton avait tout pour être heureux : un lopin de bonne terre où il avait construit sa ferme, ainsi qu'une magnifique épouse qui lui avait donné deux beaux enfants. C'était sans compter sur Jim Pickford et ses deux acolytes. Tombant par hasard sur la ferme des Hatton et sur Mary restée seule, ces trois salopards en profitent pour la violer et la tuer. À son retour chez lui, Hatton voit sa raison chanceler. Son amour est parti à jamais, souillé pour l'éternité. Seul pour administrer tout le comté, le shérif ne peut pas l'aider et lui conseille d'oublier... Oublier ! Impossible, alors tout lui rappelle ce crime resté impuni. N'y tenant plus, Hatton vend sa ferme et part à la recherche des assassins de sa femme. Et ses enfants ? Il doit se résoudre à les emmener avec lui, quitte à leur montrer la face sombre de l'homme qu'il est devenu. Malgré le froid, la faim et les dangers qui menacent sa fille et son jeune fils, Hatton suit sa piste comme un loup qui a reniflé l'odeur du sang. Jusqu'où peut-on se couper de soi-même et de l'amour de ses enfants, pour assouvir son désir de vengeance ? Qu'est-ce qui différencie le vengeur des criminels? Hatton n'a pas de réponse à ces questions, mais il est trop tard pour reculer. Critique : La très belle couverture de ce western donne bien le ton de l'histoire ! On y aperçoit un père et ses enfants , chevauchant dans la neige , puis le titre du livre sans équivoque : La vengeance . Elle est ici l'originalité de cette traque dans les splendides paysages des rocheuses et du Wyoming . Un père de famille , pionnier vivant de sa terre dans un ranch perdu au milieu de l'immensité américaine décide de se venger des hommes qui ont tué sa femme . Mais il engage cette quête avec ses enfants ! L'auteur alterne les flashbacks et le présent en changeant les couleurs de fond . Il use d'un jaune chaud presque rassurant pour le passé et d'un bleu "enneigé" pour le présent .Cela permet une lecture fluide et de ménager le suspens , car très vite on sait que la mère a été assassinée , mais on ne connait pas les circonstances et le suivi immédiat de ce drame . Ajoutez à cela les éléments naturels venant perturber cette poursuite des tueurs et vous découvrirez en prime tout le talent de l'artiste belge à l'aquarelle . Les paysages sont somptueux , la montagne et ses forêts enneigées occupent parfois des pages entières pour le plaisir des yeux ! J'aurais un reproche sur le traitement des visages des personnages , assez lisses et manquant de détails . L'auteur est assurément plus à l'aise avec les décors et les animaux . Des phases contemplatives alternant avec de l'action et des hommes durs se livrant à leurs bas instincts . Clint Eastwood et son approche humaine des westerns , n'est pas loin dans la construction de ce récit , on sent une influence marquante . Un beau one-shot à l'aquarelle d'un réalisme saisissant . Amateurs de l'ouest sauvage , foncez 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-vengeance/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Titre de l'album : The saint whose engagement was broken tome 1 & 2 Scenariste de l'album : Kôki Fuyutsuki Dessinateur de l'album : Mago Ayakita Coloriste : Editeur de l'album : Meian Note : Résumé de l'album : Née dans une famille où le rôle de « Sainte » est transmis de génération en génération, Philia a reçu une éducation spartiate qui l'a poussée à viser la perfection, ce qui lui a valu le titre de « plus grande Sainte de l'Histoire ». Mais l'écart entre son attitude trop parfaite et son apparence peu charmante ne plaît pas à tout le monde, et même son fiancé, le second prince Julius, finit par rompre sa promesse de mariage... Pire encore, elle est vendue par ses proches au pays voisin, qui souffrait de ne plus avoir de Sainte. Mais alors que Philia part en s'attendant à être traitée encore plus misérablement, le pays voisin la reçoit en grande pompe ?! Critique : Nouvelle série chez Meian mais, a contrario de ce que pourrait laisser penser la couverture, ce n'est en aucun cas un shojo. C'est un manga d'aventure fantastique assez original. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, cette histoire n'est pas que celle de notre princesse, mais aussi celle de sa sœur et du monde qu'elles sont censées protéger. Et c'est cette relation entre les deux sœurs, et les mensonges des parents pour les séparer qui pimentent réellement cette histoire. Cela permet de relancer l'histoire de notre princesse durant ses temps morts et de casser un peu sa surpuissance qui, si elle est étonnante et intéressante dans ces deux tomes, n'avaient pas forcément de perspectives. Mais cette superpuissance mise au profit de son pays d'adoption conjugué au fait de savoir ce qu'il se passe dans les pays voisins rend cette histoire plus globale et plus intéressante, car bien plus incertaine ! Vivement la suite ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-saint-whose-engagement-was-broken-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Nouvelle série chez Meian mais, a contrario de ce que pourrait laisser penser la couverture, ce n'est en aucun cas un shojo. C'est un manga d'aventure fantastique assez original. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, cette histoire n'est pas que celle de notre princesse, mais aussi celle de sa sœur et du monde qu'elles sont censées protéger. Et c'est cette relation entre les deux sœurs, et les mensonges des parents pour les séparer qui pimentent réellement cette histoire. Cela permet de relancer l'histoire de notre princesse durant ses temps morts et de casser un peu sa surpuissance qui, si elle est étonnante et intéressante dans ces deux tomes, n'avaient pas forcément de perspectives. Mais cette superpuissance mise au profit de son pays d'adoption conjugué au fait de savoir ce qu'il se passe dans les pays voisins rend cette histoire plus globale et plus intéressante, car bien plus incertaine ! Vivement la suite !
  14. Titre de l'album : Chasseuse de fantômes Scenariste de l'album : Shawnelle et Shawneé Gibbs Dessinateur de l'album : Emily Cannon Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Avoir un père chasseur de paranormal n’est pas tous les jours facile, surtout quand on intègre la bande des filles populaires de son lycée. Après la bêtise de trop, Chelsea est forcée de rejoindre l’entreprise de son père tout l’été. Très vite, elle est confrontée à un problème… ou plutôt à un garçon mystérieux, ce qui la pousse à prendre une décision : qui de son père ou des esprits choisira-t-elle ? Elle est loin de se douter que cette curieuse rencontre la révélera à elle-même. Critique : Les soeurs Gibbs continuent leur tour d'horizon de la jeunesse américaine , saupoudrée d'une dose de fantastique avec ce nouvel opus : Chasseuse de fantômes . On y suit Chelsea une ado avec les problèmes , que nous avons toutes et tous traversés durant cette période si importante de notre vie : le lycée , des parents séparés , les amies , les flirts et surtout les portables et leurs réseaux sociaux occupant tout l'espace ! Lorsque l'on ajoute à tout ceci un père créant sa boîte de "rôtisseur" de fantômes , on imagine que Chelsea craint pour sa "réputation" , le fameux "qu'en-dira-t-on" ! Mais elle va se prendre au jeu et en découvrir sur sa personne au fil de ses aventures avec notamment la rencontre d'un garçon de son âge , mais d'une autre époque , une période post guerre de sécession en Louisiane au sein d'une bâtisse emplie de secrets de famille et d'esprits tourmentés . Les soeurs Gibbs réalisent un scénario soigné , livrant ses révélations au compte goutte tout en ménageant le suspens . Les dialogues sont en phase avec les ados , le lectorat ciblé ne sera pas dépaysé 😉 L'illustratrice Emily Cannon réalise son premier roman graphique avec un dessin coloré , un peu trop "numérique" pour moi , mais tout à fait adapté aux attentes des jeunes . Les visages ronds aux traits et aux expressions exacerbées type "manga" plairont aux amateurs . Le découpage est vivant , les 200 pages défilent à toute vitesse . Si vous cherchez de l'aventure ado à mi-chemin entre la série Ghost whipserer et les films Ghostbusters , avec un soupçon de style manga , foncez 😉 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/chasseuse-de-fantomes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Kevin Nivek

    Chasseuse de fantômes

    Les soeurs Gibbs continuent leur tour d'horizon de la jeunesse américaine , saupoudrée d'une dose de fantastique avec ce nouvel opus : Chasseuse de fantômes . On y suit Chelsea une ado avec les problèmes , que nous avons toutes et tous traversés durant cette période si importante de notre vie : le lycée , des parents séparés , les amies , les flirts et surtout les portables et leurs réseaux sociaux occupant tout l'espace ! Lorsque l'on ajoute à tout ceci un père créant sa boîte de "rôtisseur" de fantômes , on imagine que Chelsea craint pour sa "réputation" , le fameux "qu'en-dira-t-on" ! Mais elle va se prendre au jeu et en découvrir sur sa personne au fil de ses aventures avec notamment la rencontre d'un garçon de son âge , mais d'une autre époque , une période post guerre de sécession en Louisiane au sein d'une bâtisse emplie de secrets de famille et d'esprits tourmentés . Les soeurs Gibbs réalisent un scénario soigné , livrant ses révélations au compte goutte tout en ménageant le suspens . Les dialogues sont en phase avec les ados , le lectorat ciblé ne sera pas dépaysé 😉 L'illustratrice Emily Cannon réalise son premier roman graphique avec un dessin coloré , un peu trop "numérique" pour moi , mais tout à fait adapté aux attentes des jeunes . Les visages ronds aux traits et aux expressions exacerbées type "manga" plairont aux amateurs . Le découpage est vivant , les 200 pages défilent à toute vitesse . Si vous cherchez de l'aventure ado à mi-chemin entre la série Ghost whipserer et les films Ghostbusters , avec un soupçon de style manga , foncez 😉
  16. Domaine en vogue dans le monde du 9ème art , la science-fiction parvient encore et toujours à nous surprendre ! Avec Moon, Johan Vandevelde prouve que l'on peut mélanger grande histoire et monde futuriste dans un seul et même écrin . On commence l'histoire en 2323 dans la ville de Perris , qui ressemble étrangement à Paris mais , sous les eaux . 3 enfants semblant livrés à eux même , se retrouvent convoqués chez le principal comme fauteurs de troubles . On découvre leur triste sort , puis , en tournant la page , nous voilà plongés dans une Jérusalem en pleine guerres de croisades en 1187 ! Le couple présenté , que nous identifions rapidement comme les parents des enfants , se retrouve plongé dans la poursuite d'un criminel . Ces derniers voyagent dans le temps et en modifient l'histoire tout en cherchant à s'enrichir ! La brigade secrète dont sont membres les parents , traque ces individus . Mais concilier travail et vie de famille n'est pas aisé , surtout lorsque vos enfants sont plutôt brillants et découvrent par hasard un objet les mettant sur une piste pouvant nuire à ce travail dangereux et secret ! Il s'agit d'un premier tome introductif à ce nouveau monde et les auteurs prennent le temps de bien nous y installer . On sent que les aventures tourneront autour de cette famille , d'autant que les pistes scénaristiques semblent sans fin avec ce genre de postulat . Les voyages dans le temps fascinent toujours et sont une source inépuisable d'histoires , d 'autant qu'ils n'usent pas d'un violence accrue ni des fameux "paradoxes temporels" (pour l'instant) , rendant la lecture tout public . Le dessin en noir et blanc fourmille de détails , le découpage des scènes d'action est dynamique et cinématographique . Cela va à 100 à l'heure, pour notre plus grand plaisir . Une bonne découverte qui ravira les amateurs de SF 😉
  17. Titre de l'album : Moon - Tome 1- Une balle pour un croisé Scenariste de l'album : Johan Vandevelde Dessinateur de l'album : Stephan Louwes Coloriste : Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Trois cents ans après une guerre nucléaire mondiale, l'humanité a repris le dessus. Les hommes se sont rassemblés dans des mégapoles construites sur les ruines de ce qui était autrefois l'Europe. Les scientifiques ont enfin mis au point une technologie qui permet de voyager dans le passé. Mais les plans sont malheureusement révélés au grand jour. Désormais, toute personne disposant de ressources financières suffisantes peut construire sa propre machine à remonter le temps... Avec des parents très souvent absents pour des raisons professionnelles, les triplés Emily, Cleo et Alex sont élevés par des robots, et se révèlent plutôt turbulents. Quand Alex réussit à convaincre ses soeurs de suivre leurs parents, ils découvrent la nature particulière de leur travail: voyager dans le temps pour arrêter de dangereux criminels... Aris Critique : Domaine en vogue dans le monde du 9ème art , la science-fiction parvient encore et toujours à nous surprendre ! Avec Moon, Johan Vandevelde prouve que l'on peut mélanger grande histoire et monde futuriste dans un seul et même écrin . On commence l'histoire en 2323 dans la ville de Perris , qui ressemble étrangement à Paris mais , sous les eaux . 3 enfants semblant livrés à eux même , se retrouvent convoqués chez le principal comme fauteurs de troubles . On découvre leur triste sort , puis , en tournant la page , nous voilà plongés dans une Jérusalem en pleine guerres de croisades en 1187 ! Le couple présenté , que nous identifions rapidement comme les parents des enfants , se retrouve plongé dans la poursuite d'un criminel . Ces derniers voyagent dans le temps et en modifient l'histoire tout en cherchant à s'enrichir ! La brigade secrète dont sont membres les parents , traque ces individus . Mais concilier travail et vie de famille n'est pas aisé , surtout lorsque vos enfants sont plutôt brillants et découvrent par hasard un objet les mettant sur une piste pouvant nuire à ce travail dangereux et secret ! Il s'agit d'un premier tome introductif à ce nouveau monde et les auteurs prennent le temps de bien nous y installer . On sent que les aventures tourneront autour de cette famille , d'autant que les pistes scénaristiques semblent sans fin avec ce genre de postulat . Les voyages dans le temps fascinent toujours et sont une source inépuisable d'histoires , d 'autant qu'ils n'usent pas d'un violence accrue ni des fameux "paradoxes temporels" (pour l'instant) , rendant la lecture tout public . Le dessin en noir et blanc fourmille de détails , le découpage des scènes d'action est dynamique et cinématographique . Cela va à 100 à l'heure, pour notre plus grand plaisir . Une bonne découverte qui ravira les amateurs de SF 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/moon-tome-1-une-balle-pour-un-croise/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Kevin Nivek

    Fragile

    Titre de l'album : Fragile Scenariste de l'album : Mathilde Ducrest Dessinateur de l'album : Mathilde Ducrest Coloriste : Mathilde Ducrest Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Emily, étudiante, souhaite gagner un peu d'argent durant l'été et répond à une annonce de la très riche et influente Famille Rascines, qui lui inspire des préjugés plutôt hostiles. C'est ainsi qu'elle rencontre Suzanne, l'aînée de la famille, qui lui confie la tâche de promener tous les jours son chien Mitsou. Suzanne accompagne Emily durant les premières promenades et, contre toute attente, une complicité très forte naît entre les deux jeunes femmes. Peu à peu, Emily s'interroge sur les sentiments qu'elle éprouve pour celle qu'elle appelle désormais Sue. Un jour comme les autres, alors qu'Emily attend Sue et Mitsou, personne ne vient à sa rencontre. Quelque chose de dramatique est arrivé. Comment le lien qui les unit va-t-il s'en trouver transformé ? Critique : On retrouve du Timothé Le Boucher dans cette première oeuvre de l'artiste Mathilde Ducrest ! Un trait doux et rond , aux couleurs chatoyantes ( parfois un peu trop) , des dialogues aboutis et remarquablement bien écrits , des personnages complexes , voilà des atouts de première ordre ! Certes elle se montre un peu avare en détails sur certaines planches , mais il faut garder à l'esprit cette perpétuelle mise en avant des personnages . Leur passé , leurs sentiments , vous saurez tout sur ce trio féminin . Tout d'abord , Emily , la protagoniste principale , qui vit pendant ses études chez Pia ,une femme seule et âgée . Elle l'aide dans les tâches ménagères et une amitié s'installe entre elles avec une transmission d'histoire et d'expérience venant de son aînée . C'est d'ailleurs Pia qui lui donne cette annonce de "dogsitting" de la part d'une riche famille locale . Curieuse , Emily va y aller et rencontrer Suzanne et son chien Mitsou . Une curieuse relation va naître entre elles , mêlées de plusieurs sentiments bons et mauvais , ainsi qu'une introspection de chacune . De nombreux dialogues posés et intelligents ponctuent leurs échanges , jusqu'à l'arrivée d'un "drame" venant perturber cet équilibre . Il s'agit réellement d'une première oeuvre intrigante , l'auteure a mis un grand soin dans le vocabulaire employé et l'exploration des sentiments . Il subsiste de légers défauts à gommer pour les projets futurs comme certains choix de couleurs et des dialogues peut-être un peu trop "académiques" pour des jeunes de 25 ans . Je lui souhaite le même succès que Le Boucher qui fait partie des auteurs complets les plus innovants de ces dernières années . A découvrir 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/fragile/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Kevin Nivek

    Fragile

    On retrouve du Timothé Le Boucher dans cette première oeuvre de l'artiste Mathilde Ducrest ! Un trait doux et rond , aux couleurs chatoyantes ( parfois un peu trop) , des dialogues aboutis et remarquablement bien écrits , des personnages complexes , voilà des atouts de première ordre ! Certes elle se montre un peu avare en détails sur certaines planches , mais il faut garder à l'esprit cette perpétuelle mise en avant des personnages . Leur passé , leurs sentiments , vous saurez tout sur ce trio féminin . Tout d'abord , Emily , la protagoniste principale , qui vit pendant ses études chez Pia ,une femme seule et âgée . Elle l'aide dans les tâches ménagères et une amitié s'installe entre elles avec une transmission d'histoire et d'expérience venant de son aînée . C'est d'ailleurs Pia qui lui donne cette annonce de "dogsitting" de la part d'une riche famille locale . Curieuse , Emily va y aller et rencontrer Suzanne et son chien Mitsou . Une curieuse relation va naître entre elles , mêlées de plusieurs sentiments bons et mauvais , ainsi qu'une introspection de chacune . De nombreux dialogues posés et intelligents ponctuent leurs échanges , jusqu'à l'arrivée d'un "drame" venant perturber cet équilibre . Il s'agit réellement d'une première oeuvre intrigante , l'auteure a mis un grand soin dans le vocabulaire employé et l'exploration des sentiments . Il subsiste de légers défauts à gommer pour les projets futurs comme certains choix de couleurs et des dialogues peut-être un peu trop "académiques" pour des jeunes de 25 ans . Je lui souhaite le même succès que Le Boucher qui fait partie des auteurs complets les plus innovants de ces dernières années . A découvrir 😉
  20. Kevin Nivek

    La vengeance

    La très belle couverture de ce western donne bien le ton de l'histoire ! On y aperçoit un père et ses enfants , chevauchant dans la neige , puis le titre du livre sans équivoque : La vengeance . Elle est ici l'originalité de cette traque dans les splendides paysages des rocheuses et du Wyoming . Un père de famille , pionnier vivant de sa terre dans un ranch perdu au milieu de l'immensité américaine décide de se venger des hommes qui ont tué sa femme . Mais il engage cette quête avec ses enfants ! L'auteur alterne les flashbacks et le présent en changeant les couleurs de fond . Il use d'un jaune chaud presque rassurant pour le passé et d'un bleu "enneigé" pour le présent .Cela permet une lecture fluide et de ménager le suspens , car très vite on sait que la mère a été assassinée , mais on ne connait pas les circonstances et le suivi immédiat de ce drame . Ajoutez à cela les éléments naturels venant perturber cette poursuite des tueurs et vous découvrirez en prime tout le talent de l'artiste belge à l'aquarelle . Les paysages sont somptueux , la montagne et ses forêts enneigées occupent parfois des pages entières pour le plaisir des yeux ! J'aurais un reproche sur le traitement des visages des personnages , assez lisses et manquant de détails . L'auteur est assurément plus à l'aise avec les décors et les animaux . Des phases contemplatives alternant avec de l'action et des hommes durs se livrant à leurs bas instincts . Clint Eastwood et son approche humaine des westerns , n'est pas loin dans la construction de ce récit , on sent une influence marquante . Un beau one-shot à l'aquarelle d'un réalisme saisissant . Amateurs de l'ouest sauvage , foncez 🙂
  21. Titre de l'album : Décrocher la lune Scenariste de l'album : Wendy Mass Dessinateur de l'album : Gaby Mendez Coloriste : Cai Tse Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Quand on porte le nom d'une tortue vieille de 250 ans, on grandit en croyant que la vie est pleine de possibilités. Mais un drame dans la famille d'Addie rend les choses bien difficiles à voir pour elle. Addie s'isole, jusqu'au jour où son père les emmène à l'autre bout du pays. Elle rencontre Mateo et elle se retrouve embarquée dans un projet passionnant. Équipée d'un casque de réalité virtuelle, Addie escalade les murs d'un château, évite des chatons en colère et découvre le monde d'une nouvelle manière. Une idée germe alors, qui pourrait changer sa vision des choses... Mais n'est-il pas déjà trop tard ? Critique : Autrice de romans jeunesse , Wendy Mass réalise son premier roman graphique avec Décrocher la lune . On retrouve ses thématiques propres avec l'adolescence et une de ses passions : la réalité virtuelle . Nous suivons donc Adwaitya , plus souvent nommée Addie , qui va passer ses vacances loin de chez elle avec son père suite à un drame familial . Je ne vous en dis pas plus , mais le scénario est bien articulé autour de ce fait et la vie d'Addie s'en retrouve forcément tourmentée . Elle y fera la rencontre d'un jeune garçon du même âge et participera aux recherches de son père sur la réalité virtuelle . Elle exploitera d'ailleurs les avantages que peut présenter le casque VR dans certains domaines , comme à l'hôpital . Sur un fond de vacances d'été , Wendy Mass pose les jalons d'un scénario plus complexe qu'il n'y paraît avec la problématique liée à la maman d'Addie , conjuguée à la vie d'ado . C'est bien ficelé et elle maintient un suspens jusqu'en toute fin d'album . C'est aussi la première oeuvre de ce type pour l'illustratrice Gabi Mendez . Elle use d'un trait informatisé et jeune , bien enclin avec le public ciblé . Le format comics à couverture souple est aussi dans la veine du type de lecture ado , on se rapproche du concurrent manga , facile à caser dans un cartable ou sac . C'est une gentille première oeuvre , à lire à partir de 10 ans . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/decrocher-la-lune/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Kevin Nivek

    Décrocher la lune

    Autrice de romans jeunesse , Wendy Mass réalise son premier roman graphique avec Décrocher la lune . On retrouve ses thématiques propres avec l'adolescence et une de ses passions : la réalité virtuelle . Nous suivons donc Adwaitya , plus souvent nommée Addie , qui va passer ses vacances loin de chez elle avec son père suite à un drame familial . Je ne vous en dis pas plus , mais le scénario est bien articulé autour de ce fait et la vie d'Addie s'en retrouve forcément tourmentée . Elle y fera la rencontre d'un jeune garçon du même âge et participera aux recherches de son père sur la réalité virtuelle . Elle exploitera d'ailleurs les avantages que peut présenter le casque VR dans certains domaines , comme à l'hôpital . Sur un fond de vacances d'été , Wendy Mass pose les jalons d'un scénario plus complexe qu'il n'y paraît avec la problématique liée à la maman d'Addie , conjuguée à la vie d'ado . C'est bien ficelé et elle maintient un suspens jusqu'en toute fin d'album . C'est aussi la première oeuvre de ce type pour l'illustratrice Gabi Mendez . Elle use d'un trait informatisé et jeune , bien enclin avec le public ciblé . Le format comics à couverture souple est aussi dans la veine du type de lecture ado , on se rapproche du concurrent manga , facile à caser dans un cartable ou sac . C'est une gentille première oeuvre , à lire à partir de 10 ans .
  23. Titre de l'album : Le pêcheur de rêves Scenariste de l'album : Elodie Garcia Dessinateur de l'album : Elodie Garcia Coloriste : Elodie Garcia Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Dans un petit village côtier, le jeune Maël rêve de découvrir le monde et se plonge dans les carnets de son grand-père disparu en mer. Son père, lui, souhaite que son fils prenne la même voie que lui : il deviendra pêcheur. Un beau matin, le jeune garçon est emmené en mer bien malgré lui, mais une tempête le projette par-dessus bord ! Le ciel se mélange à l'océan, Maël se retrouve tout au fond de l'eau... Lorsqu'il ouvre les yeux, il découvre un monde qu'il n'aurait jamais pu imaginer . Critique : Après sa nomination méritée pour le prix ABCD jeunesse , du titre Silence de l'ombre ; Elodie Garcia se lance cette fois en solo avec Le pêcheur de rêves . On retrouve son trait doux et élégant aux formes arrondies et soyeuses , des couleurs pastel remarquables de lumière et de réalisme ! C'est un réel bonheur de parcourir ces pages en découvrant son dessin . Les cases sont détaillées , l'auteure ne s'épargne absolument pas .D'autant qu'il s'agit ici de dépeindre des mondes sous-marins , aux couleurs diverses et variées . Elle réutilise la thématique du deuil à travers Maël parcourant les écrits de son grand-père porté disparu en mer . L'enfant se prend à rêver de créatures marines proches des humains et semble plus vivre dans ce monde onirique , au grand désarroi de ses parents . Forcé d'accompagner son père en mer sur son chalutier , il se retrouve à la suite d'une tempête "échoué" dans les fonds marins, mais toujours en vie ! L'enquête peut commencer et il ne sera pas au bout de ses surprises ! C'est une lecture vraiment agréable qui saura séduire les plus jeunes , désirant s'ouvrir au monde du 9ème art . Un joli style graphique , pour une histoire sincère , empreinte de magie et de mystères . Une aventure terminée , qui pourrait avoir une suite si le succès est au rendez-vous 😉 A découvrir ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-pecheur-de-reves/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Kevin Nivek

    Le pêcheur de rêves

    Après sa nomination méritée pour le prix ABCD jeunesse , du titre Silence de l'ombre ; Elodie Garcia se lance cette fois en solo avec Le pêcheur de rêves . On retrouve son trait doux et élégant aux formes arrondies et soyeuses , des couleurs pastel remarquables de lumière et de réalisme ! C'est un réel bonheur de parcourir ces pages en découvrant son dessin . Les cases sont détaillées , l'auteure ne s'épargne absolument pas .D'autant qu'il s'agit ici de dépeindre des mondes sous-marins , aux couleurs diverses et variées . Elle réutilise la thématique du deuil à travers Maël parcourant les écrits de son grand-père porté disparu en mer . L'enfant se prend à rêver de créatures marines proches des humains et semble plus vivre dans ce monde onirique , au grand désarroi de ses parents . Forcé d'accompagner son père en mer sur son chalutier , il se retrouve à la suite d'une tempête "échoué" dans les fonds marins, mais toujours en vie ! L'enquête peut commencer et il ne sera pas au bout de ses surprises ! C'est une lecture vraiment agréable qui saura séduire les plus jeunes , désirant s'ouvrir au monde du 9ème art . Un joli style graphique , pour une histoire sincère , empreinte de magie et de mystères . Une aventure terminée , qui pourrait avoir une suite si le succès est au rendez-vous 😉 A découvrir !
  25. Titre de l'album : Au nom du fils Scenariste de l'album : Pauline Djian, Jean-Blaise Djian Dessinateur de l'album : Sébastien Corbet Coloriste : Sébastien Corbet Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Paris, de nos jours. Au chômage et divorcé, Stéphane mène une vie solitaire et morose. Un soir comme un autre, il reçoit un appel téléphonique en provenance de la Bolivie : son fils Max, avec qui le lien est rompu depuis des années, serait décédé dans la prison de San Pedro, unique en son genre car autogérée par les détenus. Honteux d'avoir été un père absent, Stéphane décide de « bazarder » sa dérive quotidienne et de partir pour la Paz afin d'élucider les mystères qui entourent la mort de son fils. Sur place, il parvient à se faire incarcérer pour pouvoir mener son enquête, quitte à y laisser sa peau...Dans cette prison qui ressemble bien à l'enfer sur Terre, Stéphane fera tout pour découvrir la vérité, dans l'espoir d'y trouver par la même occasion sa propre rédemption. Critique : Une petite claque cette BD écrite à 4 mains par la famille Djian sur cette rédemption d'un père en fin de carrière , ayant fait les mauvais choix à certains moments de sa vie . Seul et divorcé , sans perspective d'avenir , attendant la retraite , Stéphane vit dans une léthargie complète . Puis un événement inattendu : son fils est mort dans une prison bolivienne ! Face à ce drame et cet échec personnel car il était en froid avec son fils , il vend tous ses biens et part pour la plus haute capitale du monde : La Paz . Comprendre les raisons de sa mort , pourquoi était-il en prison , qui l'a tué etc .... Tant de questions auxquelles il fait face , avec une surplombant les autres : Comment rentrer dans ce lieu si particulier et unique ? L'histoire prend de faux airs de la série Prison break , car il va commettre un crime pour être incarcéré , puis étapes par étapes , une fois à l'intérieur , faire son enquête . Les auteurs abordent le deuil et ses différentes phases , la vengeance , la rédemption , l'amour , ainsi que la relation père/fils . C'est une histoire magnifique et poignante , à tel point qu'une fois la lecture terminée , on est toujours aux côtés de Stéphane . De l'humain , ancré dans le réel d'une prison gérée par les détenus eux mêmes . Imaginez un "monsieur tout le monde" évoluant dans une enceinte sans matons ! L'histoire est magnifiée par le trait réaliste de Sébastien Corbet . Peu de couleurs dans ce monde triste dénué d'espoir ,avec des pastels gris et nuancés . De l'aplat sombre et crayonné dans les coins , comme pour mieux signifier la violence omniprésente . De la belle ouvrage ! On tourne les pages avec avidité en se demandant comment va t'il s'en sortir et parviendra t'il à ses fins ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-nom-du-fils-9782810200979/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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