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J'aime la BD quand elle nous permet de nous pencher sur des sujets qui sortent de l'ordinaire pour le petit européen que je suis. Car je dois bien vous avouer que je ne connaissais pas grand-chose de Beyrouth avant la lecture de ce premier tome. Ni du Liban d'ailleurs. SI ce n'est la de vagues news aux infos, se concentrant sur les drames et les guerres plus que sur les habitants eux-mêmes. J'ai donc énormément appris sur la Beyrouth des années 70. La Beyrouth symbolisant ce que les extrémistes de tout bord vendent comme impossible : Une entente entre des communautés d'origines et de religion diverses. Une entente fragile, mais une véritable vie en commun quand même. Qui montre qu'en prenant le meilleur de tous, on arrive à faire une ville dynamique et ou il fait bon vivre. Mais ce reportage nous montre aussi que fermer les yeux sur les signes extérieurs revient à se voiler la face et que cela peut aller très loin. Une descente en enfer d'autant plus dure que le dessin léger et enfantin minimise l'impact visuel de cette tragédie.
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Titre de l'album : Le génie de Beyrouth tome 1 - Rue de la fortune de dieu Scenariste de l'album : Selim Nassib Dessinateur de l'album : Lena Merhej Coloriste : Lena Merhej Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : « On dit qu'il existe à Beyrouth un génie qui est l'esprit même de la ville... On dit aussi qu'on ne peut avoir sa peau qu'en détruisant la ville ? mais ça, ce n'est pas prouvé... » Dans les années 1970 à Beyrouth, la rue Rizkallah est une mosaïque des différentes communautés du Liban, et ses habitants vivaient dans une relative concorde avant que la guerre ne vienne bouleverser ce fragile équilibre... Témoignage fictionné et sensible de cette lente catastrophe, "Le Génie de Beyrouth" déploiera jusqu'à nos jours et sur trois tomes son récit choral porté par la verve grave et légère de l'écrivain et journaliste Sélim Nassib ('Libération'), et le dessin aérien et lumineux de Léna Merhej. Critique : J'aime la BD quand elle nous permet de nous pencher sur des sujets qui sortent de l'ordinaire pour le petit européen que je suis. Car je dois bien vous avouer que je ne connaissais pas grand-chose de Beyrouth avant la lecture de ce premier tome. Ni du Liban d'ailleurs. SI ce n'est la de vagues news aux infos, se concentrant sur les drames et les guerres plus que sur les habitants eux-mêmes. J'ai donc énormément appris sur la Beyrouth des années 70. La Beyrouth symbolisant ce que les extrémistes de tout bord vendent comme impossible : Une entente entre des communautés d'origines et de religion diverses. Une entente fragile, mais une véritable vie en commun quand même. Qui montre qu'en prenant le meilleur de tous, on arrive à faire une ville dynamique et ou il fait bon vivre. Mais ce reportage nous montre aussi que fermer les yeux sur les signes extérieurs revient à se voiler la face et que cela peut aller très loin. Une descente en enfer d'autant plus dure que le dessin léger et enfantin minimise l'impact visuel de cette tragédie. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-genie-de-beyrouth-tome-1-rue-de-la-fortune-de-dieu?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Sur les traces des archéologues Scenariste de l'album : Séverine laliberté Dessinateur de l'album : Nicolas Gobbi Coloriste : Nicolas Gobbi Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Une enquête archéologique steppes by steppes. De l'Arabie saoudite au Kazakhstan, une équipe internationale d'archéologues explore le coeur des déserts et des steppes pour en apprendre plus sur les énigmatiques " desert kites ". Ces gigantesques constructions oubliées pendant des siècles s'étendent sur des kilomètres et leur usage reste mystérieux. Nos archéologues, tous spécialistes dans des domaines plus étranges les uns que les autres, vivent des aventures étonnantes à la découverte de ces mégastructures et vous invitent à plonger dans le monde de l'archéologie contemporaine. Critique : A la lecture de cette enquête archéologique, Indiana Jones vous semblera bien loin ! Ici, point de héros seul contre tous avec un X marquant l'emplacement d'un trésor. Séverine Laliberté nous entraîne au milieu d'une équipe pluridisciplinaire afin de percer le mystère de ces "desert kites" dans ces régions du monde si riches en symboles. En effet l'équipe de chercheurs visite les contreforts du mont Ararat, là où Noé trouva terre jadis; puis le désert jordanien non loin de Petra, les terres arides du Kazakhstan, et tant de régions reculées en "zones blanches" ! Le talent de la scénariste est justement de nous immerger dans cette équipe avec chacun sa spécialité et voir ce brainstorming à l'oeuvre sur le terrain. Chacun apporte son savoir lors d'une découverte quelconque et cette cohésion permet d'avancer sur cette énigme de constructions anciennes (voire très très anciennes) aux proportions dantesques. En imaginant plusieurs pistes, en prenant de la hauteur pour une vision globale des architectures encore visibles et en état, en creusant; faute de budgets immenses, le système D est parfois d'usage pour arriver à ses fins, l'auteure nous expose ainsi le fonctionnement de cet équipage passionné. Les difficultés du terrain sont abordées, comme la cohabitation parfois avec des pays frontaliers en guerre (Syrie), mais aussi l'aridité du désert avec l'approvisionnement en eau, les bivouacs et leur confort aléatoire, voire les repas frugaux servis. Le dessin de l'italien Nicolas Gobbi est assez détaillé, il mélange parfois scènes passés au milieu du présent pour mieux illustrer les hypothèses émises par l'équipe, cela aide grandement le lecteur dans ses représentations historiques. L'humour ponctue le récit à de nombreuses reprises et amène de la gaité, l'humeur "bon enfant" surplombe l'équipe de chercheurs, le positivisme est de rigueur. Les voir s'extasier lors de la découverte d'ossements ou fientes fossilisés, apporte un vent de fraîcheur et incorpore le lecteur dans cette quête. Un ouvrage sympathique qui permettra aux intéressés de mieux comprendre le travail des archéologues et les conditions dans lesquelles ils sont plongés. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sur-les-traces-des-archeologues/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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A la lecture de cette enquête archéologique, Indiana Jones vous semblera bien loin ! Ici, point de héros seul contre tous avec un X marquant l'emplacement d'un trésor. Séverine Laliberté nous entraîne au milieu d'une équipe pluridisciplinaire afin de percer le mystère de ces "desert kites" dans ces régions du monde si riches en symboles. En effet l'équipe de chercheurs visite les contreforts du mont Ararat, là où Noé trouva terre jadis; puis le désert jordanien non loin de Petra, les terres arides du Kazakhstan, et tant de régions reculées en "zones blanches" ! Le talent de la scénariste est justement de nous immerger dans cette équipe avec chacun sa spécialité et voir ce brainstorming à l'oeuvre sur le terrain. Chacun apporte son savoir lors d'une découverte quelconque et cette cohésion permet d'avancer sur cette énigme de constructions anciennes (voire très très anciennes) aux proportions dantesques. En imaginant plusieurs pistes, en prenant de la hauteur pour une vision globale des architectures encore visibles et en état, en creusant; faute de budgets immenses, le système D est parfois d'usage pour arriver à ses fins, l'auteure nous expose ainsi le fonctionnement de cet équipage passionné. Les difficultés du terrain sont abordées, comme la cohabitation parfois avec des pays frontaliers en guerre (Syrie), mais aussi l'aridité du désert avec l'approvisionnement en eau, les bivouacs et leur confort aléatoire, voire les repas frugaux servis. Le dessin de l'italien Nicolas Gobbi est assez détaillé, il mélange parfois scènes passés au milieu du présent pour mieux illustrer les hypothèses émises par l'équipe, cela aide grandement le lecteur dans ses représentations historiques. L'humour ponctue le récit à de nombreuses reprises et amène de la gaité, l'humeur "bon enfant" surplombe l'équipe de chercheurs, le positivisme est de rigueur. Les voir s'extasier lors de la découverte d'ossements ou fientes fossilisés, apporte un vent de fraîcheur et incorpore le lecteur dans cette quête. Un ouvrage sympathique qui permettra aux intéressés de mieux comprendre le travail des archéologues et les conditions dans lesquelles ils sont plongés.
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Titre de l'album : Une histoire critique des États-Unis Scenariste de l'album : James W. Loewen Dessinateur de l'album : Nate Powell Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Le récit de notre histoire participe-t-il à la reproduction des injustices et des inégalités ? Adaptation graphique du best-seller de James W. Loewen, cet essai analyse avec finesse les discours sur l'histoire étasunienne et en tire une lecture révélatrice. Par de multiples clefs de compréhension, il nous aide à construire un regard critique sur la manière dont les récits peuvent être interprétés et transmis, et comment notre vision de l'histoire dessine le monde actuel. Critique : Que j'aimerais qu'un historien français se penche sur les manuels scolaires français comme l'a fait James W. Loewen ! De Christophe Colomb, en passant par les fameux "pères fondateurs", la guerre de sécession, jusqu'à la guerre froide et de nos jours, il décortique 500 ans d'un oeil acéré empreint de véracité. En prenant un à un les différents ouvrages scolaires abordant l'histoire américaine, il aborde chapitre par chapitre les moments clés du pays. Le vocabulaire employé au détriment d'un autre, l'orientation "choisie" des rédacteurs de ces livres sur le choix des docs et autres photos ou même déclarations de personnalités illustres, tout ceci est balayé d'un revers de main avec de nombreuses sources par l'historien. Le problème étant l'interprétation donnée, qui va se diffuser dans l'esprit des écoliers et façonner leur vision du monde, l'auteur pique là où ça fait mal, vous n'êtes pas au bout de vos surprises en parcourant cet épais volume ! Mieux comprendre le passé et sa retranscription présente pour expliquer les choix d'aujourd'hui ! Il aborde le lourd poids du nationalisme américain, avec ses têtes de proues, ses héros historiques soigneusement choisis par des élites. Abraham Lincoln dont la statue fière et gigantesque dominant le national mall de Washington, ne sera pas épargné, tout comme Christophe Colomb qui n'est pas vraiment célébré au Mexique et tant d'autres figures du monde occidental ! Car au delà des Etats-unis, c'est aussi la vieille Europe qu'il vise, elle qui s'est abrogée toutes les découvertes géographiques en imposant ses héros au monde. Comment un amérindien déjà présent avant l'arrivée des espagnols, peut-il se construire et garder sa culture en lisant les manuels d'histoire états-uniennes ? Il manque indéniablement un pan de sa propre histoire bien avant les envahisseurs, présentés comme des explorateurs et/ou fondateurs. Tant de questions et de sujets passionnants vous attendent dans cet ouvrage saisissant ! Un mot sur les illustrations en noir et blanc qui s'implantent au milieu des nombreux textes, tels des docs de cours d'histoire, mais avec une sonorité bien différente 😉 .Elles aident à mieux cerner les explications, d'autant que le "scénariste" en bon prof d'histoire, souligne les passages clés de ses démonstrations pour mieux accrocher le lecteur. REMARQUABLE ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/une-histoire-critique-des-etats-unis/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Que j'aimerais qu'un historien français se penche sur les manuels scolaires français comme l'a fait James W. Loewen ! De Christophe Colomb, en passant par les fameux "pères fondateurs", la guerre de sécession, jusqu'à la guerre froide et de nos jours, il décortique 500 ans d'un oeil acéré empreint de véracité. En prenant un à un les différents ouvrages scolaires abordant l'histoire américaine, il aborde chapitre par chapitre les moments clés du pays. Le vocabulaire employé au détriment d'un autre, l'orientation "choisie" des rédacteurs de ces livres sur le choix des docs et autres photos ou même déclarations de personnalités illustres, tout ceci est balayé d'un revers de main avec de nombreuses sources par l'historien. Le problème étant l'interprétation donnée, qui va se diffuser dans l'esprit des écoliers et façonner leur vision du monde, l'auteur pique là où ça fait mal, vous n'êtes pas au bout de vos surprises en parcourant cet épais volume ! Mieux comprendre le passé et sa retranscription présente pour expliquer les choix d'aujourd'hui ! Il aborde le lourd poids du nationalisme américain, avec ses têtes de proues, ses héros historiques soigneusement choisis par des élites. Abraham Lincoln dont la statue fière et gigantesque dominant le national mall de Washington, ne sera pas épargné, tout comme Christophe Colomb qui n'est pas vraiment célébré au Mexique et tant d'autres figures du monde occidental ! Car au delà des Etats-unis, c'est aussi la vieille Europe qu'il vise, elle qui s'est abrogée toutes les découvertes géographiques en imposant ses héros au monde. Comment un amérindien déjà présent avant l'arrivée des espagnols, peut-il se construire et garder sa culture en lisant les manuels d'histoire états-uniennes ? Il manque indéniablement un pan de sa propre histoire bien avant les envahisseurs, présentés comme des explorateurs et/ou fondateurs. Tant de questions et de sujets passionnants vous attendent dans cet ouvrage saisissant ! Un mot sur les illustrations en noir et blanc qui s'implantent au milieu des nombreux textes, tels des docs de cours d'histoire, mais avec une sonorité bien différente 😉 .Elles aident à mieux cerner les explications, d'autant que le "scénariste" en bon prof d'histoire, souligne les passages clés de ses démonstrations pour mieux accrocher le lecteur. REMARQUABLE !
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Dans la collection " Un homme, une aventure", voici donc le troisième volume du maître italien Toppi ! Après L'homme du Nil et L'homme du Mexique, l'éditeur grenoblois Mosquito publie L'homme des marais, une histoire de rédemption dans l'immense Floride des jeunes Etats-Unis. Cette réédition en noir et blanc démontre une nouvelle fois tout le talent de l'artiste italien mort en 2012. Son trait réaliste nous offre des visages et des costumes dans une précision photographique, puis le style graphique devient organique pour dépeindre les paysages et autres arrières-plans. Le noir et blanc fait la part belle aux protagonistes et délaisse un peu le décorum poisseux et humide de ces régions marécageuses. On y suit donc Whitemann métis engagé dans l'armée américaine afin d'isoler toujours un peu plus les tributs indiennes. On assiste à toutes les tactiques mises en place pour les éliminer ou les déloger. Les thématiques comme le racisme, l'histoire et le droit du sol sont abordées à travers les échanges entre Whitemann et ses collègues militaires, mais aussi avec les indiens qu'il va rencontrer suite à une bataille. J'ignorais pour ma part la présence d'amérindiens dans cette partie du pays, ce fut donc très intéressant de découvrir ce pan de l'histoire et une fois de plus cette capacité qu'ont les "américains" à étendre leur territoire quitte à chasser les natifs déjà là bien avant eux ! Suivre le chemin cathartique de Whitemann dans cet enfer suffoquant devient passionnant et il est difficile de lâcher le livre sans l'avoir fini ! Une fin un peu trop brutale comme souvent avec Sergio Toppi, mais une belle histoire !
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Titre de l'album : L'homme des marais Scenariste de l'album : Sergio Toppi Dessinateur de l'album : Sergio Toppi Coloriste : Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Dans les marais des Everglades en Floride, l'armée américaine traque les rebelles indiens Séminoles. Whitemann, un sous-officier métis, va soudain comprendre qu'il s'est trompé de camp... Critique : Dans la collection " Un homme, une aventure", voici donc le troisième volume du maître italien Toppi ! Après L'homme du Nil et L'homme du Mexique, l'éditeur grenoblois Mosquito publie L'homme des marais, une histoire de rédemption dans l'immense Floride des jeunes Etats-Unis. Cette réédition en noir et blanc démontre une nouvelle fois tout le talent de l'artiste italien mort en 2012. Son trait réaliste nous offre des visages et des costumes dans une précision photographique, puis le style graphique devient organique pour dépeindre les paysages et autres arrières-plans. Le noir et blanc fait la part belle aux protagonistes et délaisse un peu le décorum poisseux et humide de ces régions marécageuses. On y suit donc Whitemann métis engagé dans l'armée américaine afin d'isoler toujours un peu plus les tributs indiennes. On assiste à toutes les tactiques mises en place pour les éliminer ou les déloger. Les thématiques comme le racisme, l'histoire et le droit du sol sont abordées à travers les échanges entre Whitemann et ses collègues militaires, mais aussi avec les indiens qu'il va rencontrer suite à une bataille. J'ignorais pour ma part la présence d'amérindiens dans cette partie du pays, ce fut donc très intéressant de découvrir ce pan de l'histoire et une fois de plus cette capacité qu'ont les "américains" à étendre leur territoire quitte à chasser les natifs déjà là bien avant eux ! Suivre le chemin cathartique de Whitemann dans cet enfer suffoquant devient passionnant et il est difficile de lâcher le livre sans l'avoir fini ! Une fin un peu trop brutale comme souvent avec Sergio Toppi, mais une belle histoire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-homme-des-marais/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Les aigles de Rome - Tome VII Scenariste de l'album : Enrico Marini Dessinateur de l'album : Enrico Marini Coloriste : Enrico Marini Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Sous le règne de Tiberius, Romains et Germains continuent à se livrer une guerre dévastatrice. Marcus, toujours à la recherche de son fils retenu en otage chez les barbares, s’engage dans les troupes romaines dirigées par Germanicus et n’a plus qu’une obsession : se venger de celui qu’il considérait autrefois comme son frère et qui lui a pris ce qu’il avait de plus cher. Arminius quant à lui, poursuit ses ambitions de royauté. Mais ces dernières seront-elles compatibles avec une vie de famille ? Thuenslda pourrait bien, en effet, mettre au monde son héritier. Pour la première fois, c’est Arminius qui risque de tout perdre….Loin de chez lui et au combat, saura-t-il protéger les siens des foudres de ceux qu’il a trahis ? Dans ce septième volet d’une saga palpitante se déroulant sous l’Empire romain, Marini signe un scénario plein de rebondissements avec, en prime, des scènes de combats grandioses. Critique : Et bien voilà qui est bon ! Car si je suis un grand adorateur du travail et de l'univers de Marini, sa série les Aigles de rome me laissait une impression mitigée, la faute à un scénario qui peinait à me passionner depuis 2-3 tomes, hors là avec ce tome VII Enrico Marini tire le profit de tout ce qu'il a mis en place précédemment. Les enjeux montent d'un cran, la maturité des personnages aussi, on rentre dans le peplum sérieux, et cela fonctionne à 200% pour moi. C'est l'un de mes albums préféré de cette fin d'année, et l'idée que le tome 8 soit déjà en cours m'enchante. Si vous aimez les gladiateurs et les courses de char, c'est pour vous, même si vous n'en verrez pas 🙂 Les aigles de Rome est en train de s'installer pour moi comme l'une des références du genre, et ce tome 7 m'a juste donné envie de relire l'ensemble de la série, ce qui n'est jamais mauvais signe soyons clair. Je ne mets pas au panthéon de mes bd préférées tout ce que fait Marini car même si j'adore son dessin et son univers, je dois admettre que certains de ses scénarios sont plus faciles que d'autres, ou tirent trop sur l'hommage et le plaisir de la nostalgie d'une certaine époque que vers l'histoire qui va marquer un lecteur. Alors quand l'un de ses scénarios prend de l'ampleur, du sérieux et de la dramaturgie et que c'est toujours servi par son dessin que j'adore, comment ne pas foncer ? Pourquoi bouderait-on son plaisir ? En plus vous savez quoi ? Je crois que j'aime bien quand même quand une bonne série dure un peu plus de 3-4 tomes. Cela devient un vrai plaisir coupable et c'est encore mieux si l'intrigue est conçue pour durer aussi longtemps, là j'adore. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-aigles-de-rome-tome-7/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Et bien voilà qui est bon ! Car si je suis un grand adorateur du travail et de l'univers de Marini, sa série les Aigles de rome me laissait une impression mitigée, la faute à un scénario qui peinait à me passionner depuis 2-3 tomes, hors là avec ce tome VII Enrico Marini tire le profit de tout ce qu'il a mis en place précédemment. Les enjeux montent d'un cran, la maturité des personnages aussi, on rentre dans le peplum sérieux, et cela fonctionne à 200% pour moi. C'est l'un de mes albums préféré de cette fin d'année, et l'idée que le tome 8 soit déjà en cours m'enchante. Si vous aimez les gladiateurs et les courses de char, c'est pour vous, même si vous n'en verrez pas 🙂 Les aigles de Rome est en train de s'installer pour moi comme l'une des références du genre, et ce tome 7 m'a juste donné envie de relire l'ensemble de la série, ce qui n'est jamais mauvais signe soyons clair. Je ne mets pas au panthéon de mes bd préférées tout ce que fait Marini car même si j'adore son dessin et son univers, je dois admettre que certains de ses scénarios sont plus faciles que d'autres, ou tirent trop sur l'hommage et le plaisir de la nostalgie d'une certaine époque que vers l'histoire qui va marquer un lecteur. Alors quand l'un de ses scénarios prend de l'ampleur, du sérieux et de la dramaturgie et que c'est toujours servi par son dessin que j'adore, comment ne pas foncer ? Pourquoi bouderait-on son plaisir ? En plus vous savez quoi ? Je crois que j'aime bien quand même quand une bonne série dure un peu plus de 3-4 tomes. Cela devient un vrai plaisir coupable et c'est encore mieux si l'intrigue est conçue pour durer aussi longtemps, là j'adore.
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Titre de l'album : SPA 1906 Scenariste de l'album : Patrick Weber Dessinateur de l'album : Olivier Wozniak Coloriste : Drac Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Spa, 1906. La très cossue et très huppée station thermale belge est en effervescence : un mystérieux maître chanteur menace la haute société locale de révéler d'embarrassants secrets. Plusieurs notables ont ainsi reçu des courriers menaçants signés par un certain Pierre Le Grand. Même la famille royale belge pourrait être éclaboussée ! Face au déshonneur, plusieurs notables se sont déjà suicidés. La réputation de la cité thermale est en jeu. Pour ne pas effrayer les riches curistes, l'affaire est minimisée par la police locale avant tout désireuse de ne pas déclencher la panique. Un scrupule dont n'a cure le célèbre commissaire Hendrikus Ansor. Envoyé discrètement par la Princesse Clémentine, le limier ostendais est bien décidé à démasquer le corbeau de Spa, et ainsi protéger la Couronne, avec ses propres méthodes : réflexion, déduction, gueuletons et pas de ronds de jambe superflus. Critique : Chic, l'inspecteur Ansor aux faux airs d'Hercule Poirot, revient pour un second tome se situant dans la ville thermale de Spa ! Au programme, maître-chanteur, suicides, famille royale et bien-sûr, toute la bonhomie de ce personnage truculent ! Notre commissaire bon vivant quitte les rives d'Ostende car il se trouve missionné par la princesse Clémentine pour retrouver un bijou lui appartenant. Le hic étant qu'elle l'avait offert à un homme au cours d'une relation éphémère dissimulée. Afin d'éviter tout scandale touchant la famille royale, Ansor marche sur des oeufs, mais très vite il va comprendre que derrière cette banale recherche de bijoux royaux se cachent de plus sombres agissements perpétrés par une personne signant ses méfaits : Pierre le grand. Une enquête rondement menée par le scénariste Patrick Weber qui continue de surfer sur sa recette mêlant grande histoire et fiction. Il réalise d'ailleurs en annexes de fin d'album un dossier enrichi d'anecdotes et photos d'archives afin de mieux situer l'époque et le contexte. Le scénariste aux multiples casquettes (historien, journaliste, scénariste) s'entoure à cette occasion de Olivier Wozniak un adepte de la ligne claire. Son trait est un peu moins précis que Baudouin Deville, mais il le compense par une belle expressivité des personnages. Les décors de la Belle époque sont minutieux, il en va de même pour les costumes et les belles moustaches de ces messieurs 🙂 En tant que fan de ce style graphique je suis bien évidemment conquis, EP Jacobs et Hergé peuvent dormir tranquilles, leur héritage se poursuit et je lui souhaite encore de nombreuses années de succès. Prochaine aventure d'Hendrikus Ansor en 1907, une possible enquête au sein du salon de Bruxelles ? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/spa-1906/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Chic, l'inspecteur Ansor aux faux airs d'Hercule Poirot, revient pour un second tome se situant dans la ville thermale de Spa ! Au programme, maître-chanteur, suicides, famille royale et bien-sûr, toute la bonhomie de ce personnage truculent ! Notre commissaire bon vivant quitte les rives d'Ostende car il se trouve missionné par la princesse Clémentine pour retrouver un bijou lui appartenant. Le hic étant qu'elle l'avait offert à un homme au cours d'une relation éphémère dissimulée. Afin d'éviter tout scandale touchant la famille royale, Ansor marche sur des oeufs, mais très vite il va comprendre que derrière cette banale recherche de bijoux royaux se cachent de plus sombres agissements perpétrés par une personne signant ses méfaits : Pierre le grand. Une enquête rondement menée par le scénariste Patrick Weber qui continue de surfer sur sa recette mêlant grande histoire et fiction. Il réalise d'ailleurs en annexes de fin d'album un dossier enrichi d'anecdotes et photos d'archives afin de mieux situer l'époque et le contexte. Le scénariste aux multiples casquettes (historien, journaliste, scénariste) s'entoure à cette occasion de Olivier Wozniak un adepte de la ligne claire. Son trait est un peu moins précis que Baudouin Deville, mais il le compense par une belle expressivité des personnages. Les décors de la Belle époque sont minutieux, il en va de même pour les costumes et les belles moustaches de ces messieurs 🙂 En tant que fan de ce style graphique je suis bien évidemment conquis, EP Jacobs et Hergé peuvent dormir tranquilles, leur héritage se poursuit et je lui souhaite encore de nombreuses années de succès. Prochaine aventure d'Hendrikus Ansor en 1907, une possible enquête au sein du salon de Bruxelles ?
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Titre de l'album : Albert Roche Scenariste de l'album : Julien Hervieux Dessinateur de l'album : Eric Stalner Coloriste : Eric Stalner Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Son nom ne vous dit rien. Et pourtant il est l'un des plus grands héros de la Première Guerre mondiale... En 1914, alors que tous les hommes sont appelés au Front, Albert Roche, petit paysan vosgien, est réformé, jugé trop chétif par les médecins militaires. Pourtant le jeune chasseur alpin souhaite se battre et rejoindre ses camarades sur le champ de bataille. Grâce à sa détermination, et aussi un peu à son insolence, il est envoyé en première ligne. Au milieu des combats sanglants, le jeune homme enchaîne les exploits. Et en 1918, le bilan est époustouflant : Albert Roche a été blessé neuf fois et a fait 1 180 prisonniers allemands en trois ans de guerre. Un héros hors du commun. Mais un héros oublié... Critique : Passionné d'histoire comme bon nombre d'entre vous, c'est avec stupéfaction que j'ai découvert le parcours d'Albert Roche. La première guerre mondiale est effectivement souvent bien moins connue que la seconde, plus proche de nous. Pourtant il y a dans cette Histoire là des leçons et des apprentissages. Cette bd, éditée chez Grand Angle vient nous rappeler ce morceau complet de notre histoire à travers le destin de ce premier soldat de France. Les dessins d'Eric Stalner sont plutôt bien, même si parfois sa colorisation écrase un peu son trait et rend ses visages bien lisses. Mais l'ambiance y est bien restituée je trouve. Le récit lui est assez nerveux, se basant essentiellement sur les faits connus et documentés des exploits d'Albert Roche. A lire pour tous les amoureux de l'histoire de France donc. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/albert-roche/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Passionné d'histoire comme bon nombre d'entre vous, c'est avec stupéfaction que j'ai découvert le parcours d'Albert Roche. La première guerre mondiale est effectivement souvent bien moins connue que la seconde, plus proche de nous. Pourtant il y a dans cette Histoire là des leçons et des apprentissages. Cette bd, éditée chez Grand Angle vient nous rappeler ce morceau complet de notre histoire à travers le destin de ce premier soldat de France. Les dessins d'Eric Stalner sont plutôt bien, même si parfois sa colorisation écrase un peu son trait et rend ses visages bien lisses. Mais l'ambiance y est bien restituée je trouve. Le récit lui est assez nerveux, se basant essentiellement sur les faits connus et documentés des exploits d'Albert Roche. A lire pour tous les amoureux de l'histoire de France donc.
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Titre de l'album : Manchuria opium squad tome 14 Scenariste de l'album : Tsukasa Monma Dessinateur de l'album : Shikako Coloriste : Editeur de l'album : Vega-Dupuis Note : Résumé de l'album : Isamu et son groupe conquièrent une à une toutes les fumeries de Shanghai. Avec l'aide d'un réseau de dealeurs, l'opium X envahit la ville. Son essor fulgurant et la qualité du produit attirent rapidement l'attention et l'hostilité de la Hong Bang, la mafia locale, et de la Garde municipale. Les graines du conflit germent dans la cosmopolite Shanghai et c'est un enfant venu là pour échapper à l'horreur qui détient la clé qui leur permettra de s'épanouir. Critique : Les ennuis se poursuivent pour Isamu et Lihua, leurs réseaux s'étendent pour écouler l'opium X, mais ils restent sous la menace grandissante de la Hong Bang et sa dirigeante sanguinaire ! Suite directe du tome 13 nous laissant sur une explosion, cette nouvelle aventure de notre groupe hétéroclite manque il est vrai un peu d'envergure. Certes le plaisir de retrouver ces protagonistes avec chacun leurs traumas est agréable, mais on a l'impression que l'histoire peine à avancer. Comme une sorte de tome transitoire, en attendant mieux par la suite. On en apprend un peu plus sur ce fameux chef de la police qui semble si intègre et déterminé, mais certains personnages principaux s'effacent au profit d'autres au statut moins important. La tension reste présente, mais à force de toujours s'en sortir avec des subterfuges comme sortis d'un chapeau de magicien, les auteurs pourraient bien lasser les lecteurs ! Cette saga est excellente, il ne faudrait pas que le soufflet retombe. Le dessin est lui dans la lignée des précédents, précis et réaliste, il conserve ses standards élevés. C'est au chemin pris par le scénariste de retrouver ses lettres de noblesse qui nous avaient tant emballés au tout début de cette aventure. A suivre donc, car la fin laisse une nouvelle fois un suspens prenant, mais comme disait feu Michel Blanc "je vais conclure" 😉 . Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/manchuria-opium-squad-tome-14/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Les ennuis se poursuivent pour Isamu et Lihua, leurs réseaux s'étendent pour écouler l'opium X, mais ils restent sous la menace grandissante de la Hong Bang et sa dirigeante sanguinaire ! Suite directe du tome 13 nous laissant sur une explosion, cette nouvelle aventure de notre groupe hétéroclite manque il est vrai un peu d'envergure. Certes le plaisir de retrouver ces protagonistes avec chacun leurs traumas est agréable, mais on a l'impression que l'histoire peine à avancer. Comme une sorte de tome transitoire, en attendant mieux par la suite. On en apprend un peu plus sur ce fameux chef de la police qui semble si intègre et déterminé, mais certains personnages principaux s'effacent au profit d'autres au statut moins important. La tension reste présente, mais à force de toujours s'en sortir avec des subterfuges comme sortis d'un chapeau de magicien, les auteurs pourraient bien lasser les lecteurs ! Cette saga est excellente, il ne faudrait pas que le soufflet retombe. Le dessin est lui dans la lignée des précédents, précis et réaliste, il conserve ses standards élevés. C'est au chemin pris par le scénariste de retrouver ses lettres de noblesse qui nous avaient tant emballés au tout début de cette aventure. A suivre donc, car la fin laisse une nouvelle fois un suspens prenant, mais comme disait feu Michel Blanc "je vais conclure" 😉 .
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Les éditions Jungle continuent de mélanger grande histoire et aventure, avec il est vrai un certain succès. Après le très sympathique Clan des salamandres , voici venir les enfants Sabletemps ! Nous ne sommes plus au temps de François 1er, mais bel et bien au XIXème siècle à Paris durant la fabrication sous l'autorité de Bartholdi de la statue de la Liberté, promise aux américains. Le hic étant que nous voyageons dans le temps en compagnie d'Alexandrine, qui elle est issue de nos jours contemporains ! Par le biais d'un vieux manoir et de diverses clés mystérieuses, elle se retrouve prisonnière du passé en compagnie de deux frères et soeurs, qui pourraient posséder un lien avec elle ! Tout va très vite dans cette aventure, où les révélations s'enchainent, accompagnées de nouveaux mystères, dont cette fin énigmatique laissant la porte ouverte à un second tome attendu ! Le scénario à quatre mains est bien ficelé, car les voyages dans le temps peuvent très vite devenir complexes et contradictoires selon les visions de chacun. Les deux auteurs restent sur une ligne directive simple mais efficace, ne s'embarrassant pas avec les fameux paradoxes temporels (pour l'instant) . Gageons que le second tome sera du même acabit. La dessinatrice italienne Alessandra Marsili use d'un trait rond, très "webtoon" format en vogue en ce moment, en y ajoutant des couleurs et effets de reliefs saisissants. Le rendu est dynamique, le mouvement est omniprésent surtout dans les scènes de courses-poursuites. Un bon premier tome méritant confirmation dans le second opus.
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Titre de l'album : Les enfants Sabletemps tome 1 Scenariste de l'album : Charlie Laurens , Alexandre Arlène Dessinateur de l'album : Alessandra Marsili Coloriste : Alessandra Marsili Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Dans le vieux manoir de sa grand-tante, Alexandrine surprend deux enfants habillés de façon étrange, Rose et Léopold. En les poursuivant à travers les portes de la demeure, elle se retrouve piégée dans le Paris du XIXe siècle ! Ensemble, ils partent en quête d'un père disparu et de mystérieuses clefs, une aventure qui les mènera jusqu'aux ateliers d'Auguste Bartholdi, le sculpteur de la Statue de la Liberté. Critique : Les éditions Jungle continuent de mélanger grande histoire et aventure, avec il est vrai un certain succès. Après le très sympathique Clan des salamandres , voici venir les enfants Sabletemps ! Nous ne sommes plus au temps de François 1er, mais bel et bien au XIXème siècle à Paris durant la fabrication sous l'autorité de Bartholdi de la statue de la Liberté, promise aux américains. Le hic étant que nous voyageons dans le temps en compagnie d'Alexandrine, qui elle est issue de nos jours contemporains ! Par le biais d'un vieux manoir et de diverses clés mystérieuses, elle se retrouve prisonnière du passé en compagnie de deux frères et soeurs, qui pourraient posséder un lien avec elle ! Tout va très vite dans cette aventure, où les révélations s'enchainent, accompagnées de nouveaux mystères, dont cette fin énigmatique laissant la porte ouverte à un second tome attendu ! Le scénario à quatre mains est bien ficelé, car les voyages dans le temps peuvent très vite devenir complexes et contradictoires selon les visions de chacun. Les deux auteurs restent sur une ligne directive simple mais efficace, ne s'embarrassant pas avec les fameux paradoxes temporels (pour l'instant) . Gageons que le second tome sera du même acabit. La dessinatrice italienne Alessandra Marsili use d'un trait rond, très "webtoon" format en vogue en ce moment, en y ajoutant des couleurs et effets de reliefs saisissants. Le rendu est dynamique, le mouvement est omniprésent surtout dans les scènes de courses-poursuites. Un bon premier tome méritant confirmation dans le second opus. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enfants-sabletemps-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Punk - The fucking story Scenariste de l'album : Thierry Lamy , Nicolas Finet Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : À la fin des seventies, dans les pubs et arrière-salles du monde anglo-saxon, une musique provocatrice et rebelle encore jamais entendue déferlait sur le conformisme d’alors, dynamitant convenances et bon goût. Le punk rock venait de surgir – et personne ne sortirait d’ici vivant ! De ce tsunami, il subsiste aujourd’hui davantage qu’un son et une énergie : une manière radicale de vivre et penser, qui continue à séduire les esprits libres. En images et en mots, redécouvrons l’histoire passionnante de cette révolution musicale, aussi mémorable qu’elle a été fulgurante. Critique : Plus qu'un courant musical , le punk est en effet un mouvement social ayant profondément bouleversé les codes . J'ai appris à mon grand étonnement que ce style musical pris sa source non pas au Royaume-uni , mais bel et bien aux Etats-unis , au tout début des années 70 à New-York par le biais du groupe MCS mené par Iggy Pop en personne . Un style provocateur , sur fond de critique politique et sociale , voilà l'onde sonore est lancée et va se propager à toute allure en traversant l'Atlantique , direction Londres et Manchester . Les auteurs progressent de façon chronologique et dressent le portrait des différents groupes et chanteurs marquants de cet âge doré pour le punk-rock . Au fil des chapitres , vous passerez des Clash , au Sex pistols , les Ramones , Blondie , ainsi qu'une pléiade d'artistes tous plus talentueux que les autres . Les années Thatcher vont bien-sûr nourrir et entretenir ce courant dans un pays sortant d'une génération musicale un peu trop "propre" incarnée par les Beatles . De ce nouveau style (éphémère in fine) , restera une certaine capacité à provoquer le système et se politiser dans des textes , une libération ( ou du moins les prémices) de la femme en tant qu'artiste rock soumise au carcan patriarcale régnant ces années là , bref , un héritage important et nécessaire , méritant bien de s'attarder sur quelques titres encore à ce jour cultes . Les documentaires très détaillés vous donneront de précieux conseils d'écoute 😉 . De ce collectif impressionnant de dessinateurs , on en retire plusieurs styles : réaliste , semi-réaliste , noir et blanc , bichromie , couleurs acidulées etc .... Tout ceci au service d'un mouvement musical déferlant au son des riffs de guitares endiablés . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/punk-the-fucking-story/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Plus qu'un courant musical , le punk est en effet un mouvement social ayant profondément bouleversé les codes . J'ai appris à mon grand étonnement que ce style musical pris sa source non pas au Royaume-uni , mais bel et bien aux Etats-unis , au tout début des années 70 à New-York par le biais du groupe MCS mené par Iggy Pop en personne . Un style provocateur , sur fond de critique politique et sociale , voilà l'onde sonore est lancée et va se propager à toute allure en traversant l'Atlantique , direction Londres et Manchester . Les auteurs progressent de façon chronologique et dressent le portrait des différents groupes et chanteurs marquants de cet âge doré pour le punk-rock . Au fil des chapitres , vous passerez des Clash , au Sex pistols , les Ramones , Blondie , ainsi qu'une pléiade d'artistes tous plus talentueux que les autres . Les années Thatcher vont bien-sûr nourrir et entretenir ce courant dans un pays sortant d'une génération musicale un peu trop "propre" incarnée par les Beatles . De ce nouveau style (éphémère in fine) , restera une certaine capacité à provoquer le système et se politiser dans des textes , une libération ( ou du moins les prémices) de la femme en tant qu'artiste rock soumise au carcan patriarcale régnant ces années là , bref , un héritage important et nécessaire , méritant bien de s'attarder sur quelques titres encore à ce jour cultes . Les documentaires très détaillés vous donneront de précieux conseils d'écoute 😉 . De ce collectif impressionnant de dessinateurs , on en retire plusieurs styles : réaliste , semi-réaliste , noir et blanc , bichromie , couleurs acidulées etc .... Tout ceci au service d'un mouvement musical déferlant au son des riffs de guitares endiablés .
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Titre de l'album : Le clan des salamandres tome 1 Scenariste de l'album : Virginie Demay Dessinateur de l'album : Emilio Urbano , Manuela Razzi Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Amboise, 1518. Jeanne, son frère Aloïs, et leur ami Colin, de jeunes adolescents, ont formé le clan des Salamandres, l'emblème de François 1er. Ensemble, ils rejouent Marignan ou se font justiciers. Entre valeurs humanistes et leçons de Léonard de Vinci, tous trois mènent une vie heureuse et insouciante. Jusqu'au jour où le père de Jeanne et Aloïs meurt. Leur oncle les contraint à partir à Paris et à abandonner leurs rêves universitaires. Jeanne devra se marier, Aloïs sera apprenti. Hors de question ! Ils décident de fuir... Colin, resté au Clos Lucé, est victime d'une machination. Il est accusé d'un meurtre. Lui aussi doit s'enfuir. Les trois amis du clan des Salamandres vont-ils se retrouver ? Critique : C'est une première plutôt réussie pour la novice dans le monde du 9ème art et professeur des écoles de son état , Virginie Dumay . A la lecture de cette aventure médiévale orientée ado , on sent immédiatement la touche de l'enseignante , associant plaisir de lecture et éducation historique . Nous sommes en pleine renaissance , sous le règne de François 1er , en bord de Loire à Amboise . Si vous avez déjà visité cette région magnifique et ces châteaux , vous savez qu' Amboise possède son enceinte historique mais aussi le Clos Lucé où vécut Leonard Da Vinci . C'est dans ce contexte que nous découvrons un trio formé par Jeanne , Aloïs et Colin , formant le clan des salamandres , l'emblème du roi . Ils vivent d'aventures de leur âge et envisagent chacun le futur à leur manière . De très sombres événements vont faire éclater le groupe et chacun de son côté devra faire preuve d'une grande résilience face à ces nouveaux destins promis . Car les difficultés vont s'enchaîner pour eux et vous resterez en fin d'album sur votre faim , en attente d'un second tome rapidement 😉 . Apprendre en s'amusant serait une bonne définition de cette aventure historique , disséminant nombres d'anecdotes et autres thèmes contemporains comme le rapport au travail et les droits des femmes . On sent le soucis du détail à travers le quotidien vécu par la population , de la royauté au peuple , en passant par le poids du clergé (commençant à vaciller) . Le dessin à 4 mains des deux artistes italiens est dans la lignée éditoriale de l'éditeur Jungle , un trait numérisé rond , aux couleurs vives . Les deux dessinateurs sont passés par l'animation chez Disney et cela se ressent . Un graphisme qui ravira les enfants , les adultes apprécieront le respect des édifices historiques et l'énergie du découpage . Cerise sur le gâteau , cette période historique est enseignée au CE1 puis au collège de façon plus approfondie 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-clan-des-salamandres-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est une première plutôt réussie pour la novice dans le monde du 9ème art et professeur des écoles de son état , Virginie Dumay . A la lecture de cette aventure médiévale orientée ado , on sent immédiatement la touche de l'enseignante , associant plaisir de lecture et éducation historique . Nous sommes en pleine renaissance , sous le règne de François 1er , en bord de Loire à Amboise . Si vous avez déjà visité cette région magnifique et ces châteaux , vous savez qu' Amboise possède son enceinte historique mais aussi le Clos Lucé où vécut Leonard Da Vinci . C'est dans ce contexte que nous découvrons un trio formé par Jeanne , Aloïs et Colin , formant le clan des salamandres , l'emblème du roi . Ils vivent d'aventures de leur âge et envisagent chacun le futur à leur manière . De très sombres événements vont faire éclater le groupe et chacun de son côté devra faire preuve d'une grande résilience face à ces nouveaux destins promis . Car les difficultés vont s'enchaîner pour eux et vous resterez en fin d'album sur votre faim , en attente d'un second tome rapidement 😉 . Apprendre en s'amusant serait une bonne définition de cette aventure historique , disséminant nombres d'anecdotes et autres thèmes contemporains comme le rapport au travail et les droits des femmes . On sent le soucis du détail à travers le quotidien vécu par la population , de la royauté au peuple , en passant par le poids du clergé (commençant à vaciller) . Le dessin à 4 mains des deux artistes italiens est dans la lignée éditoriale de l'éditeur Jungle , un trait numérisé rond , aux couleurs vives . Les deux dessinateurs sont passés par l'animation chez Disney et cela se ressent . Un graphisme qui ravira les enfants , les adultes apprécieront le respect des édifices historiques et l'énergie du découpage . Cerise sur le gâteau , cette période historique est enseignée au CE1 puis au collège de façon plus approfondie 😉
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Titre de l'album : Une femme dans la course Scenariste de l'album : Gwen Morizur Dessinateur de l'album : Marie Duvoisin Coloriste : Marie Duvoisin Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Années 70. Toute sa vie, Christine a couru pour se libérer des chaînes. Celles du deuil, du patriarcat ou de la colère. Et puisqu'il n'y a que dans la course qu'elle se sent libre, elle décide de s'inscrire au Marathon de France. Mais elle ignore encore qu'il est interdit aux femmes d'y participer. Pour elle, les obstacles seront bien plus nombreux que les 42 kilomètres qui la séparent de la victoire... Critique : Et voilà mon premier coup de coeur de cette rentrée, coup de coeur que je n'attendais pas du tout. Bah oui, en lecteur parfois un peu blasé, cette couv' et ce type d'histoire je m'étais dit que je l'avais déjà lu 3-4 fois environ. Le roman graphique a su faire la part belle aux combats sociétaux qu'ils soient féministes ou minoritaires, sociaux et j'en oublie. C'est souvent intéressant, parfois poignant, là on a les deux. Une histoire qui prend finalement assez vite aux tripes, une héroïne dont on pourrait se sentir proche, et des émotions au fil des pages qui finissent par vous embarquer. C'est simple, mon épouse me l'a pris des mains avant que je n'ai eu le temps de la lire, l'a dévorée, a pleuré comme une belle madeleine, et m'a dit : ah oui elle est bien. Bon, moi je suis parti au boulot avec, et je me suis dit, on me la fait pas, je l'ai ouvert en mangeant le midi dans un fast food blindé... et j'ai eu un coin de l'oeil un peu humide. N'allez pas croire pour autant que c'est parce que la bd force sur le drame ou le mélo. Non, mais c'est simplement un combat, un beau combat, un combat simple et la façon dont on affronte tous nos épreuves. Bref, je me suis régalé et il faut reconnaitre que le dessin de Marie Duvoisin colle merveilleusement bien au propos. Le scénario est lui intelligent, ne tombant que rarement dans l'excès de facilité. Je vous la recommande. Oui même à vous les vieux lecteurs blasés de la bd franco belge, c'est juste très bien. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/une-femme-dans-la-course?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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9 tomes déjà pour la série Les enfants de la résistance qui s'est imposée avec le temps comme la série de référence jeunesse sur la seconde guerre mondiale. Ni trop enfantin, ni trop dur, gardant un certain niveau de réalisme, cette série propre aux jeunes lecteurs de plonger dans le coeur de la résistance française à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale. C'est l'occasion d'en découvrir les enjeux, les contextes historiques, mais aussi les façons de s'organiser et de lutter. C'est évidemment romancé et adapté pour être lu par les plus jeunes, mais c'est une vraie réussite d'autant plus que les adultes le liront également avec plaisir. Les dessins de Benoît Ers n'y sont pas pour rien, les planches sont riches et détaillées, et l'ensemble est vraiment agréable à lire et clair.
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Titre de l'album : Les enfants de la résistance - tome 9 - Les jours heureux Scenariste de l'album : Vincent Dugommier Dessinateur de l'album : Benoît Ers Coloriste : Benoît Ers Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : La mère de François aimerait qu'il quitte la Résistance. En effet, la lutte s'intensifie. Partout, les cellules clandestines mettent à mal les ateliers et les hommes de l'occupant. On s'organise en vue d'un débarquement des Alliés qui semble imminent... En réponse, les nazis promulguent le décret Sperrle, qui fait monter d'un cran la répression en France, aidé par la Milice française. François, Lisa et Eusèbe sont maintenant de jeunes adultes... et s'ils se font prendre, ils seront condamnés comme tels. Pourtant, ce n'est pas le moment d'abandonner ! Critique : 9 tomes déjà pour la série Les enfants de la résistance qui s'est imposée avec le temps comme la série de référence jeunesse sur la seconde guerre mondiale. Ni trop enfantin, ni trop dur, gardant un certain niveau de réalisme, cette série propre aux jeunes lecteurs de plonger dans le coeur de la résistance française à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale. C'est l'occasion d'en découvrir les enjeux, les contextes historiques, mais aussi les façons de s'organiser et de lutter. C'est évidemment romancé et adapté pour être lu par les plus jeunes, mais c'est une vraie réussite d'autant plus que les adultes le liront également avec plaisir. Les dessins de Benoît Ers n'y sont pas pour rien, les planches sont riches et détaillées, et l'ensemble est vraiment agréable à lire et clair. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enfants-de-la-resistance-tome-9-les-jours-heureux?ref=44 Voir la totalité de enregistrement