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  1. The_PoP

    Pillard de guerre

    Oh quel plaisir que cette lecture... Un plaisir peut être un brin coupable tant l'ombre de l'immense "Il était une fois la révolution" plane sur cette lecture... Mais un plaisir tout de même. Il faut dire que le sujet n'a pas été essoré en bd franco belge. Et puis nos deux auteurs ont du talent, on avait déjà pu apprécier la qualité du duo sur la série AIR. Bon, pour Philippe Pelaez, prolifique et quasi incontournable ces dernières années cela devient une évidence de le dire tant ses qualités de scénariste ont été saluées sur ses multiples parutions ces dernières années. D'autant que sur des histoires de fripouilles en période révolutionnaire il a déjà montré qu'il était particulièrement à l'aise. Le dessin de Francis Porcel est juste, dans la pure tradition franco belge que nous affectionnons tant. Ses couleurs sont belles et rendent bien les ambiances. Ses personnages sont travaillés et les scènes sont lisibles et bien découpées, on a juste à se laisser porter par la lecture. A noter qu'il s'agit déjà du troisième tome de cette série après Pinard de guerre et Bagnard de guerre. Et si les tomes peuvent se lire en one shot sans soucis, cela reste un vrai plaisir de retrouver ce personnage de Ferdinand Tirencourt, certes peu recommandable mais parfois sympathique, au gré de ses aventures sur le théâtre des guerres du début du 20ème siècle.
  2. The_PoP

    Pillard de guerre

    Titre de l'album : Pillard de guerre Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Francis Porcel Coloriste : Francis Porcel Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : La rencontre entre le révolutionnaire Pancho Villa et le pillard Ferdinand Tirancourt en pleine révolution mexicaine. Début xxe siècle. La vie n'est pas un long fleuve tranquille pour Pancho Villa. Le révolutionnaire est pourchassé par les Américains d'un côté, et de l'autre, il mène une guérilla contre son adversaire le président du Mexique qui a envoyé à ses trousses le général Murguia, surnommé « le boucher ». Heureusement, il peut compter sur ses troupes qui viennent de capturer un groupe de pillards menés par le Français Ferdinand Tirancourt. Évadé du bagne, ce dernier avoue sans aucun scrupule avoir été payé par le gouvernement américain pour le tuer. Les deux hommes concluent alors un marché : Ferdinand guide Pancho vers la mine de Las Palmilla où est caché un important stock d'armes, en échange, le révolutionnaire mexicain doit donner un sauf-conduit au Français pour qu'il quitte le continent. Mais il faut faire vite, car le boucher est sur leurs talons... Les deux hors-la-loi réussiront-ils à échapper aux Américains ? Critique : Oh quel plaisir que cette lecture... Un plaisir peut être un brin coupable tant l'ombre de l'immense "Il était une fois la révolution" plane sur cette lecture... Mais un plaisir tout de même. Il faut dire que le sujet n'a pas été essoré en bd franco belge. Et puis nos deux auteurs ont du talent, on avait déjà pu apprécier la qualité du duo sur la série AIR. Bon, pour Philippe Pelaez, prolifique et quasi incontournable ces dernières années cela devient une évidence de le dire tant ses qualités de scénariste ont été saluées sur ses multiples parutions ces dernières années. D'autant que sur des histoires de fripouilles en période révolutionnaire il a déjà montré qu'il était particulièrement à l'aise. Le dessin de Francis Porcel est juste, dans la pure tradition franco belge que nous affectionnons tant. Ses couleurs sont belles et rendent bien les ambiances. Ses personnages sont travaillés et les scènes sont lisibles et bien découpées, on a juste à se laisser porter par la lecture. A noter qu'il s'agit déjà du troisième tome de cette série après Pinard de guerre et Bagnard de guerre. Et si les tomes peuvent se lire en one shot sans soucis, cela reste un vrai plaisir de retrouver ce personnage de Ferdinand Tirencourt, certes peu recommandable mais parfois sympathique, au gré de ses aventures sur le théâtre des guerres du début du 20ème siècle. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pillard-de-guerre-9791041103560/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Kevin Nivek

    Ommegang 1930

    A l'occasion des futures commémorations de l'Ommegang les 2 et 4 juillet prochain, l'éditeur belge Anspach propose une nouvelle aventure historique liée à cet événement. Suite à de nombreuses "occupations", la Belgique se retrouve enfin libre et indépendante en 1830, Patrick Weber en scénariste attitré et surtout historien, choisi de placer cette aventure en 1930. Un centenaire qui doit être célébré en véritable hommage à l'histoire du pays et son lien étroit avec Charles Quint; mais les préparatifs sont perturbés par une série de sabotages et surtout d'un meurtre ! Le temps presse et les organisateurs ne peuvent annuler les cérémonies prévues, aussi, bien aidés par un jeune journaliste avide de scoops et passionnés de romans policiers, ils mènent l'enquête. Patrick Weber réalise une nouvelle fois un scénario efficace en mêlant grande histoire et fiction avec un "whodunit" réservant bien des surprises ! On apprend au fil des anecdotes dévoilées tout du long et on cherche réellement à comprendre qui, pourquoi, comment ? Un suspens savamment distillé et mis en images par la ligne claire de Thomas Liera. Ce dernier délaisse la BD documentaire au profit de la fiction et son trait s'inscrit parfaitement dans la ligne éditoriale de la section "histoire" d'Anspach. Son dessin manque parfois un peu de finesse par rapport à celui de Baudouin Deville sur la saga Kathleen, mais il restitue parfaitement les décors d'époque ainsi que les costumes. Pour avoir visité il y a peu Bruxelles et sa grand place, j'ai été ravi d'y retourner sous son crayon 🙂 . Si la grande histoire vous intéresse, les annexes sur l'Ommegang en fin d'album sont assez complètes et bien documentées. Plus d'infos ici : https://ommegang.be/
  4. Kevin Nivek

    Ommegang 1930

    Titre de l'album : Ommegang 1930 Scenariste de l'album : Patrick Weber Dessinateur de l'album : Thomas Liera Coloriste : Thomas Liera Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Bruxelles, 1930. Après 145 ans d'absence, des passionnés s'efforcent de ressusciter la parade de l'Ommegang, symbole de l'histoire belge. Mais alors que les derniers préparatifs battent leur plein, un participant est assassiné d'un carreau d'arbalète en pleine répétition. Stan Stanislas, journaliste au Patriote belge, s'empare immédiatement de l'affaire. Tandis qu'il tente d'élucider le meurtre, les sabotages se multiplient. Il devient progressivement clair qu'un groupe de conspirateurs cherche à perturber l'Ommegang, et qui sait, peut-être même à déstabiliser la Belgique. Qui tire les ficelles de ce complot ? Pourquoi cette innocente célébration historique déclenche-t-elle une telle violence ? Stan et ses amis vont devoir affronter une menace sournoise dont l'objectif pourrait être bien plus grand que la simple annulation d'une parade. Critique : A l'occasion des futures commémorations de l'Ommegang les 2 et 4 juillet prochain, l'éditeur belge Anspach propose une nouvelle aventure historique liée à cet événement. Suite à de nombreuses "occupations", la Belgique se retrouve enfin libre et indépendante en 1830, Patrick Weber en scénariste attitré et surtout historien, choisi de placer cette aventure en 1930. Un centenaire qui doit être célébré en véritable hommage à l'histoire du pays et son lien étroit avec Charles Quint; mais les préparatifs sont perturbés par une série de sabotages et surtout d'un meurtre ! Le temps presse et les organisateurs ne peuvent annuler les cérémonies prévues, aussi, bien aidés par un jeune journaliste avide de scoops et passionnés de romans policiers, ils mènent l'enquête. Patrick Weber réalise une nouvelle fois un scénario efficace en mêlant grande histoire et fiction avec un "whodunit" réservant bien des surprises ! On apprend au fil des anecdotes dévoilées tout du long et on cherche réellement à comprendre qui, pourquoi, comment ? Un suspens savamment distillé et mis en images par la ligne claire de Thomas Liera. Ce dernier délaisse la BD documentaire au profit de la fiction et son trait s'inscrit parfaitement dans la ligne éditoriale de la section "histoire" d'Anspach. Son dessin manque parfois un peu de finesse par rapport à celui de Baudouin Deville sur la saga Kathleen, mais il restitue parfaitement les décors d'époque ainsi que les costumes. Pour avoir visité il y a peu Bruxelles et sa grand place, j'ai été ravi d'y retourner sous son crayon 🙂 . Si la grande histoire vous intéresse, les annexes sur l'Ommegang en fin d'album sont assez complètes et bien documentées. Plus d'infos ici : https://ommegang.be/ Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ommegang-1930/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Kevin Nivek

    Safar

    Titre de l'album : Safar Scenariste de l'album : Maurizio Busca, John Tolan Dessinateur de l'album : Ernesto Anderle Coloriste : Ernesto Anderle Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Au XIIe siècle, l'abbé Pierre le Vénérable, désireux de débattre avec les autres religions plutôt que de multiplier les croisades, supervise la toute première traduction du Coran en latin. En 1798, le général Bonaparte débarque à Alexandrie à la tête d'une armée de 40 000 hommes. Durant son voyage, il a lu et relu le Coran, fasciné par Mahomet, qu'il voit comme un tacticien militaire brillant. Découvrez 700 ans d'échanges et de résistances, de découvertes et de luttes autour du Coran, entre les chrétiens d'Europe et les mondes musulmans dans ce Docu-BD... Critique : Le duo de scénaristes prend pour introduction la volonté de l'Union Européenne d'établir l'historique de l'islam. Une commission se met en place avec plusieurs spécialistes du sujet et nous pouvons enfin entrer dans la grande histoire et débuter notre voyage au XII ème siècle avec l'abbé de Cluny Pierre le Vénérable. Dans ce premier chapitre on découvre la volonté de cet éminent représentant catholique cherchant à traduire les textes de Coran en latin, afin de mieux comprendre cette nouvelle pensée naissante. Mais traduire représente de nombreuses difficultés car tout est sujet à interprétation, d'autant que l'église ne reconnaît pas le prophète Mahomet. Son voyage le mènera en Espagne en passant par le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Puis, nous passons au frère dominicain Riccoldo da Monte di Croce, en 1288. Son but est simple, rejoindre l'Orient pour convertir les musulmans au christianisme ! Nous sommes en pleines guerres des croisades, il ira d'ailleurs à Saint Jean d'Acre le dernier bastion des croisés et ne pourra que contempler la défaite au profit des "hérétiques sarrasins". AU XVI ème siècle, on découvre cette année charnière 1492, date à laquelle les espagnols reprennent Grenade. Les années passent avec toujours cette religion grandissante, et on se retrouve en pleine guerre napoléonienne lorsque ce dernier s'en prend à l'Egypte. Il a compris que sa victoire ne pourra se faire qu'en comprenant le Coran. Un programme chargé pour cette BD-documentaire très intéressante ! Les pages dessinées sont entrecoupées de textes officiels et autres représentations historiques venant enrichir les histoires. Tableaux de maître, gravures, itinéraires cartographiés, ces compléments parachèvent de façon claire chacun des chapitres pour une meilleure compréhension du sujet. Avis aux curieux, l'éditeur petitàpetit enrichit sa collection d'un nouveau Docu-BD une nouvelle fois réussi et bien documenté. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/safar-l-histoire-du-coran-en-europe/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Kevin Nivek

    Safar

    Le duo de scénaristes prend pour introduction la volonté de l'Union Européenne d'établir l'historique de l'islam. Une commission se met en place avec plusieurs spécialistes du sujet et nous pouvons enfin entrer dans la grande histoire et débuter notre voyage au XII ème siècle avec l'abbé de Cluny Pierre le Vénérable. Dans ce premier chapitre on découvre la volonté de cet éminent représentant catholique cherchant à traduire les textes de Coran en latin, afin de mieux comprendre cette nouvelle pensée naissante. Mais traduire représente de nombreuses difficultés car tout est sujet à interprétation, d'autant que l'église ne reconnaît pas le prophète Mahomet. Son voyage le mènera en Espagne en passant par le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Puis, nous passons au frère dominicain Riccoldo da Monte di Croce, en 1288. Son but est simple, rejoindre l'Orient pour convertir les musulmans au christianisme ! Nous sommes en pleines guerres des croisades, il ira d'ailleurs à Saint Jean d'Acre le dernier bastion des croisés et ne pourra que contempler la défaite au profit des "hérétiques sarrasins". AU XVI ème siècle, on découvre cette année charnière 1492, date à laquelle les espagnols reprennent Grenade. Les années passent avec toujours cette religion grandissante, et on se retrouve en pleine guerre napoléonienne lorsque ce dernier s'en prend à l'Egypte. Il a compris que sa victoire ne pourra se faire qu'en comprenant le Coran. Un programme chargé pour cette BD-documentaire très intéressante ! Les pages dessinées sont entrecoupées de textes officiels et autres représentations historiques venant enrichir les histoires. Tableaux de maître, gravures, itinéraires cartographiés, ces compléments parachèvent de façon claire chacun des chapitres pour une meilleure compréhension du sujet. Avis aux curieux, l'éditeur petitàpetit enrichit sa collection d'un nouveau Docu-BD une nouvelle fois réussi et bien documenté.
  7. Titre de l'album : Les sables d'Olonne - Du Néolithique au Vendée Globe Scenariste de l'album : Serge Perrotin, Hervé Retureau Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Les Sables d'Olonne est une ville incontournable de notre patrimoine français. Intimement reliée au monde de la mer, la cité fut fondée en 1218, et ne cessera de prendre de l'importance au travers des nombreuses secousses de l'Histoire de la région vendéenne, jusqu'à la création de la plus fameuse course à voile, autour du monde en solitaire, le Vendée Globe. Découvrez la passionnante histoire des Sables d'Olonne à travers neuf chapitres de bande dessinées qui retracent ses plus grandes heures, agrémentées de pages documentaires passionnantes qui vous permettront de connaître sur le bout des doigts ce joyau du littoral Atlantique. Critique : Pour avoir parcouru la région, la Vendée est un endroit magnifique à l'image de Noirmoutier et son passage du Gois, les plages de Brem sur mer ou encore la ville des Sables d'Olonne ! Riche d'histoire et de son lien évident à l'océan, il semblait impératif que l'éditeur "petit à petit", dont le siège est à Nantes, se penche un jour sur cette cité et l'ajoute à la section histoire des villes. Grand scénariste d'aventures, Serge Perrotin bien aidé de Hervé Retureau réalise l'écriture des chapitres. Dans un ordre chronologique marqué par les grands événements touchant la ville, nous débutons aux invasions vikings en 843 après J-C, puis un grand bon de 1000 ans à l'époque d'Aliénor d'Aquitaine et de son fils Richard coeur de lion, percevant le potentiel défensif et stratégique de ces contrées. Les guerres de religion n'épargnent pas la ville au cours des XVI et XVIIème siècles, les protestants vendéens auront fort à faire avec les troupes de Richelieu, fervent défenseur du catholicisme. Louis XVI sera le premier à véritablement lancer un programme de pêche avec de nombreux morutiers, vous découvrirez à cette occasion le travail harassant des matelots à bord dans les pages BD alternant les documentaires. C'est ainsi toute une filière maritime avec la pêche, la récolte du sel, les conserveries, les armateurs, qui va se développer au fil des années et rendre la ville attractive. Vous finirez cette chronologie par bien évidemment la course ayant rendue célèbre dans le monde entier la ville : le Vendée Globe. Une nouvelle mine d'informations pour les locaux mais aussi ceux ayant visité la ville durant leurs vacances (comme votre serviteur) et les nombreux curieux avides de géographie et culture générale. De nombreuses anecdotes s'y trouvent, de quoi étaler de la confiture 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-sables-d-olonne/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Pour avoir parcouru la région, la Vendée est un endroit magnifique à l'image de Noirmoutier et son passage du Gois, les plages de Brem sur mer ou encore la ville des Sables d'Olonne ! Riche d'histoire et de son lien évident à l'océan, il semblait impératif que l'éditeur "petit à petit", dont le siège est à Nantes, se penche un jour sur cette cité et l'ajoute à la section histoire des villes. Grand scénariste d'aventures, Serge Perrotin bien aidé de Hervé Retureau réalise l'écriture des chapitres. Dans un ordre chronologique marqué par les grands événements touchant la ville, nous débutons aux invasions vikings en 843 après J-C, puis un grand bon de 1000 ans à l'époque d'Aliénor d'Aquitaine et de son fils Richard coeur de lion, percevant le potentiel défensif et stratégique de ces contrées. Les guerres de religion n'épargnent pas la ville au cours des XVI et XVIIème siècles, les protestants vendéens auront fort à faire avec les troupes de Richelieu, fervent défenseur du catholicisme. Louis XVI sera le premier à véritablement lancer un programme de pêche avec de nombreux morutiers, vous découvrirez à cette occasion le travail harassant des matelots à bord dans les pages BD alternant les documentaires. C'est ainsi toute une filière maritime avec la pêche, la récolte du sel, les conserveries, les armateurs, qui va se développer au fil des années et rendre la ville attractive. Vous finirez cette chronologie par bien évidemment la course ayant rendue célèbre dans le monde entier la ville : le Vendée Globe. Une nouvelle mine d'informations pour les locaux mais aussi ceux ayant visité la ville durant leurs vacances (comme votre serviteur) et les nombreux curieux avides de géographie et culture générale. De nombreuses anecdotes s'y trouvent, de quoi étaler de la confiture 😉 .
  9. Titre de l'album : Les reportages de Lefranc - Dunkerque Scenariste de l'album : Patrick Oddone, Bruno Pruvost, Didier Lauvergeon, Jacques Martin Dessinateur de l'album : Olivier Weinberg, Pierre Legein, Yves Plateau Coloriste : Emmanuel Bonnet Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Avec un premier chapitre qui évoque le 10 mai 1940, l'invasion de la Belgique, de la France et du Pays-Bas par l'Allemagne nazie. Le reste de l'album se situe à Dunkerque et aux environs, il retrace la bataille de Dunkerque à partir du 20 mai, l'Opération Dynamo du 26 mai au 3 juin, la résistance héroïque du Fort des Dunes, Dunkerque sous l'occupation avec la vie quotidienne, la libération en mai 1945 par des troupes canadiennes et tchèques. Critique : La collection des reportages de Lefranc s'enrichit d'un nouvel opus centré sur la fameuse opération "dynamo" de mai-juin 1940. Cette incroyable évacuation des troupes anglo-françaises acculées sur les plages immenses de Dunkerque est contée jour après jour avec une grande minutie. Croquis, textes, cases BD, photos, du début des hostilités le 26 mai 1940 avec l'avancée allemande sur les côtes au 4 juin 1940 marquant la fin de l'évacuation, vous saurez tout sur les coulisses de ce projet secret hors norme. Le collectif d'auteurs ne s'arrête pas là, puisque vous découvrirez aussi en fin d'album les conditions de vie à Dunkerque sous l'occupation avec les poches de résistance et les nombreux prisonniers déportés dans les Stalags. Mais l'essentiel repose sur ces 10 jours d'évacuation avec l'aide des navires militaires mais pas que ! Opérant depuis le château de Douvres surplombant les falaises des White Cliffs, l'état major anglais imagine d'autres solutions avec la réquisition des petit navires plaisanciers ou de pêche. Ces derniers présentent un double intérêt : un faible tirant d'eau permettant d'approcher au maximum des plages et une taille réduite les faisant naviguer entre les obus des Stukas omniprésents dans l'espace aérien. On pense bien évidemment au film Dunkirk de Christopher Nolan à la lecture de ce formidable documentaire. Les dessinateurs offrent quelques pages BD dans une ligne claire de premier ordre, avec une grande précision du détail, notamment sur les engins militaires. A l'occasion des commémorations de mai-juin, cette BD représente un bel hommage et une mine d'informations pour les passionnés, voire les bacheliers 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lefranc-reportages-dunkerque/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. La collection des reportages de Lefranc s'enrichit d'un nouvel opus centré sur la fameuse opération "dynamo" de mai-juin 1940. Cette incroyable évacuation des troupes anglo-françaises acculées sur les plages immenses de Dunkerque est contée jour après jour avec une grande minutie. Croquis, textes, cases BD, photos, du début des hostilités le 26 mai 1940 avec l'avancée allemande sur les côtes au 4 juin 1940 marquant la fin de l'évacuation, vous saurez tout sur les coulisses de ce projet secret hors norme. Le collectif d'auteurs ne s'arrête pas là, puisque vous découvrirez aussi en fin d'album les conditions de vie à Dunkerque sous l'occupation avec les poches de résistance et les nombreux prisonniers déportés dans les Stalags. Mais l'essentiel repose sur ces 10 jours d'évacuation avec l'aide des navires militaires mais pas que ! Opérant depuis le château de Douvres surplombant les falaises des White Cliffs, l'état major anglais imagine d'autres solutions avec la réquisition des petit navires plaisanciers ou de pêche. Ces derniers présentent un double intérêt : un faible tirant d'eau permettant d'approcher au maximum des plages et une taille réduite les faisant naviguer entre les obus des Stukas omniprésents dans l'espace aérien. On pense bien évidemment au film Dunkirk de Christopher Nolan à la lecture de ce formidable documentaire. Les dessinateurs offrent quelques pages BD dans une ligne claire de premier ordre, avec une grande précision du détail, notamment sur les engins militaires. A l'occasion des commémorations de mai-juin, cette BD représente un bel hommage et une mine d'informations pour les passionnés, voire les bacheliers 😉
  11. L'historienne Virgine Demay poursuit les aventures de notre trio à l'emblème royal de François 1er avec un second volume placé sous le signe de la cavale ! En effet, le clan des Salamandres ne cesse de courir, en fuite ou dans un but bien précis et on ne s'ennuie pas une seconde ! Colin est poursuivi suite à son accusation de meurtre, des forains le pourchassent ainsi qu'Eudes qui entend bien faire respecter la justice. Il désire aussi marier Jeanne afin de mieux "gérer" son héritage, mais cette dernière et son frère Aloïs ne l'entendent pas de cette oreille bien évidemment. Une fois Colin retrouvé, les trois compères fuient avec à leurs trousses les forains et Eudes. Un oncle à Lyon serait salutaire puis Florence, tel est le but ultime de leur périple ! Tout va très vite, l'action est omniprésente, on retient son souffle dans cette course poursuite à travers la France. Un peu moins d'anecdotes historiques mais un soucis du détail dans le dessin qui reste présent. Le trait à quatre mains est vraiment agréable, rondeur et douceur sont les maîtres mots, enrichis par une très jolie palette de couleurs; Barbucci n'est pas loin on sent ses influences à travers le dessin des deux italiens Urbano et Razzi. Une bien sympathique saga à venir chez jungle où l'aventure côtoie la grande histoire, le tout avec un dessin doté d'une belle énergie visuelle.
  12. Titre de l'album : Le clan des Salamandres tome 2 Scenariste de l'album : Virginie Demay Dessinateur de l'album : Emilio Urbano, Manuela Razzi Coloriste : Arianne Consonni Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Paris, 1518. Colin a enfin retrouvé Jeanne et Aloïs ! Mais leur répit est de courte durée. Traqués par leur oncle Eudes et par de redoutables forains, les trois amis du Clan des Salamandres doivent fuir à nouveau. Cap vers Lyon, puis l'Italie ! Entre courses-poursuites haletantes, duels, complots et révélations sur le passé de leurs parents, leur aventure les mènera toujours plus loin, au péril de leur liberté... et de leur vie. Parviendront-ils à échapper à leurs poursuivants et à réaliser leur rêve ? Critique : L'historienne Virgine Demay poursuit les aventures de notre trio à l'emblème royal de François 1er avec un second volume placé sous le signe de la cavale ! En effet, le clan des Salamandres ne cesse de courir, en fuite ou dans un but bien précis et on ne s'ennuie pas une seconde ! Colin est poursuivi suite à son accusation de meurtre, des forains le pourchassent ainsi qu'Eudes qui entend bien faire respecter la justice. Il désire aussi marier Jeanne afin de mieux "gérer" son héritage, mais cette dernière et son frère Aloïs ne l'entendent pas de cette oreille bien évidemment. Une fois Colin retrouvé, les trois compères fuient avec à leurs trousses les forains et Eudes. Un oncle à Lyon serait salutaire puis Florence, tel est le but ultime de leur périple ! Tout va très vite, l'action est omniprésente, on retient son souffle dans cette course poursuite à travers la France. Un peu moins d'anecdotes historiques mais un soucis du détail dans le dessin qui reste présent. Le trait à quatre mains est vraiment agréable, rondeur et douceur sont les maîtres mots, enrichis par une très jolie palette de couleurs; Barbucci n'est pas loin on sent ses influences à travers le dessin des deux italiens Urbano et Razzi. Une bien sympathique saga à venir chez jungle où l'aventure côtoie la grande histoire, le tout avec un dessin doté d'une belle énergie visuelle. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-clan-des-salamandres-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Titre de l'album : Les Gorilles du Général tome 1 - Septembre 59 Scenariste de l'album : Xavier Dorison Dessinateur de l'album : Julien Telo Coloriste : Gaétan Georges Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : 1959. Alors que les cercueils de jeunes appelés arrivent en nombre d'Algérie, les attentats se multiplient en métropole sous l'égide du FLN. Dans ce contexte politique délétère, le Général de Gaulle est rappelé au pouvoir afin de résoudre « la crise algérienne ». Il devient alors l'un des dirigeants les plus menacés de la planète. Pour sa protection, il compte sur quatre hommes, qui resteront tout au long de son mandat ses seuls gardes du corps. On les surnomme les gorilles du Général. Critique : Xavier Dorison multiplie les événements à chacune de ses sorties et s'impose comme l'un des scénaristes les plus en vue depuis plus de 10 ans. Après son magnifique Ulysse et Cyrano (Casterman) et le final grandiose de 1629 (Glénat), il reste dans l'histoire avec un grand H en nous remémorant la situation politique de la France en 1959. Situation de crise avec la guerre d'Algérie, le rappel du Général de Gaulle, un pays en plein redressement post seconde guerre mondiale et donc un contexte délicat qui impose au président une garde rapprochée de premier ordre. Dans ce tome introductif, les auteurs nous présentent les principaux protagonistes, en l'occurrence les quatre gardes du corps ou "gorilles" comme ils se surnomment. Chacun est lié à un passé et un présent qui va venir bouleverser la grande histoire en marche. A la manière d'un Dumas, le scénariste utilise les faits historiques établis en y ajoutant un soupçon de fiction et cela fonctionne à merveille. On s'attache aux personnages, les dialogues sont savoureux, la tension palpable malgré l'apparente bonhommie du Général. Julien Telo délaisse Elric (Glénat) pour embrasser le monde réel de son trait réaliste superbe. Il nous plonge dans cette époque avec nombre de références (pubs, voitures etc...) et une précision du détail incroyable. Son découpage dynamique apporte structure et vitesse au récit, on lit le quotidien de ces 4 hommes comme un polar mêlé d'un soupçon d'espionnage. A l'heure du SAC et du SDECE dirigé par Monsieur "Francafrique" entre autres j'ai nommé Jacques Foccart, les murs ont des oreilles et les renseignements tournent à plein régime ! Un très bon premier tome qui peut gagner en épaisseur avec la suite, cette histoire étant prévue en trilogie. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-gorilles-du-general-septembre-59/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Xavier Dorison multiplie les événements à chacune de ses sorties et s'impose comme l'un des scénaristes les plus en vue depuis plus de 10 ans. Après son magnifique Ulysse et Cyrano (Casterman) et le final grandiose de 1629 (Glénat), il reste dans l'histoire avec un grand H en nous remémorant la situation politique de la France en 1959. Situation de crise avec la guerre d'Algérie, le rappel du Général de Gaulle, un pays en plein redressement post seconde guerre mondiale et donc un contexte délicat qui impose au président une garde rapprochée de premier ordre. Dans ce tome introductif, les auteurs nous présentent les principaux protagonistes, en l'occurrence les quatre gardes du corps ou "gorilles" comme ils se surnomment. Chacun est lié à un passé et un présent qui va venir bouleverser la grande histoire en marche. A la manière d'un Dumas, le scénariste utilise les faits historiques établis en y ajoutant un soupçon de fiction et cela fonctionne à merveille. On s'attache aux personnages, les dialogues sont savoureux, la tension palpable malgré l'apparente bonhommie du Général. Julien Telo délaisse Elric (Glénat) pour embrasser le monde réel de son trait réaliste superbe. Il nous plonge dans cette époque avec nombre de références (pubs, voitures etc...) et une précision du détail incroyable. Son découpage dynamique apporte structure et vitesse au récit, on lit le quotidien de ces 4 hommes comme un polar mêlé d'un soupçon d'espionnage. A l'heure du SAC et du SDECE dirigé par Monsieur "Francafrique" entre autres j'ai nommé Jacques Foccart, les murs ont des oreilles et les renseignements tournent à plein régime ! Un très bon premier tome qui peut gagner en épaisseur avec la suite, cette histoire étant prévue en trilogie.
  15. Kevin Nivek

    Sushi ichi tome 2

    Nous poursuivons la découverte de la culture japonaise à travers la cuisine renommée de Taisuke dans ce tome 2 riche en découvertes ! Vous allez apprendre l'existence de nouvelles déclinaisons de sushis avec des produits de la mer tous plus surprenants ! Le concept d'allier cuisine avec l'art et la culture historique du pays reste bien entendu d'actualité 😉 Ainsi la route de Taisuke va le mener vers une geisha en détresse, il l'aidera à retrouver son aura tout en nous expliquant en quoi consiste le métier de geisha. Puis direction le palais du shogun, avec son ancien mentor l'invitant à un concours culinaire de sushis, il se dépassera une nouvelle fois pour le régal des papilles des juges. Son passé ressurgira sur le chemin du retour avec une recette à base de sillago, un poisson inconnu pour ma part et dont les superstitions locales l'ont déclaré "maudit" ! Dans un autre chapitre, ce sera le tour d'un criminel en fuite cherchant à reconquérir un amour passé avec des sushis à la seiche ! Vous apprendrez que ces animaux nagent par deux à vie lorsqu'ils sont en couple 😉 . Enfin, un artisan de raden cet art décoratif si particulier du Japon, sera en panne d'inspiration. Une fois de plus, Taisuke l'aidera à innover et reconquérir ses clients avec des sushis aux ormeaux ! De la finesse culinaire à l'état pur, on regrette juste qu'il n'y ait pas les recettes complètes en fin de livre. Des annexes ajoutent des renseignement historiques, mais point de recettes 😞 Cela reste un grand plaisir de le voir cuisiner tout en racontant l'histoire liée à tel ou tel plat, au Japon tout est susceptible d'être "cérémonial", cette saga culinaire aide grandement à comprendre ce pays.
  16. Titre de l'album : Sushi ichi tome 2 Scenariste de l'album : Etsushi Ogawa Dessinateur de l'album : Etsushi Ogawa Coloriste : Editeur de l'album : Kotodama Note : Résumé de l'album : À Edo, dans la ruelle dédiée aux échoppes de sushis, celle de maître Taisuke est renommée pour soulager les coeurs autant qu'elle remplit les estomacs. Alors qu'il doit apaiser les amours déçues d'une geisha et protéger sa patronne, Orin, des griffes d'un grand criminel, Taisuke voit son passé ressurgir et le rappeler à ses devoirs. Critique : Nous poursuivons la découverte de la culture japonaise à travers la cuisine renommée de Taisuke dans ce tome 2 riche en découvertes ! Vous allez apprendre l'existence de nouvelles déclinaisons de sushis avec des produits de la mer tous plus surprenants ! Le concept d'allier cuisine avec l'art et la culture historique du pays reste bien entendu d'actualité 😉 Ainsi la route de Taisuke va le mener vers une geisha en détresse, il l'aidera à retrouver son aura tout en nous expliquant en quoi consiste le métier de geisha. Puis direction le palais du shogun, avec son ancien mentor l'invitant à un concours culinaire de sushis, il se dépassera une nouvelle fois pour le régal des papilles des juges. Son passé ressurgira sur le chemin du retour avec une recette à base de sillago, un poisson inconnu pour ma part et dont les superstitions locales l'ont déclaré "maudit" ! Dans un autre chapitre, ce sera le tour d'un criminel en fuite cherchant à reconquérir un amour passé avec des sushis à la seiche ! Vous apprendrez que ces animaux nagent par deux à vie lorsqu'ils sont en couple 😉 . Enfin, un artisan de raden cet art décoratif si particulier du Japon, sera en panne d'inspiration. Une fois de plus, Taisuke l'aidera à innover et reconquérir ses clients avec des sushis aux ormeaux ! De la finesse culinaire à l'état pur, on regrette juste qu'il n'y ait pas les recettes complètes en fin de livre. Des annexes ajoutent des renseignement historiques, mais point de recettes 😞 Cela reste un grand plaisir de le voir cuisiner tout en racontant l'histoire liée à tel ou tel plat, au Japon tout est susceptible d'être "cérémonial", cette saga culinaire aide grandement à comprendre ce pays. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sushi-ichi-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Titre de l'album : Les enfants de Buchenwald Scenariste de l'album : Dominique Missika Dessinateur de l'album : Anaïs Depommier Coloriste : Alessandra Alexakis Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : En avril 1945, à la libération du camp de Buchenwald, plus d'un millier d'enfants juifs ne savent pas où aller. Ils ont miraculeusement survécu et sont pour la plupart orphelins. Une mobilisation internationale, animée par l'OEuvre de Secours aux Enfants, organise leur prise en charge et tente de les aider. En juin 1945, 426 d'entre eux sont accueillis en Normandie, le temps d'un été. Ils sont en mauvaise santé, traumatisés et sans repères. Médecins, éducateurs et assistantes sociales vont les soigner, les aider à se reconstruire, et à reprendre goût à la vie. Dans ce récit inspiré de témoignages, Dominique Missika nous raconte l'histoire bouleversante des Enfants de Buchenwald. Critique : Voilà un angle intéressant de la seconde guerre mondiale et les horreurs perpétrées par le régime nazi ! Les auteurs choisissent de nous montrer "l'après" , une fois les camps libérés, que sont devenus les survivants de ces enfers ? Ils se penchent sur ses centaines d'enfants, bien souvent orphelins ou ne sachant absolument pas où se trouvent leurs parents si ces derniers sont encore en vie. Les américains en libérateurs débutent un semblant d'organisation des survivants/réfugiés avec des interrogatoires simples sur leurs origines, car on le rappelle, les juifs arrivaient de toute l'Europe ! Ils découvrent vite l'immense trauma et les séquelles physiques et psychologiques sur ces êtres décharnés. On apprend ainsi qu'ils seront les derniers à quitter les camps, faute de lieux en capacité de les recevoir. Le destin de 4 garçons sera le fil rouge du récit avec leur transfert en France et leur "reconstruction" au sein de l'établissement avec des médecins, institutrices et autres personnes dévouées à cette cause. Une histoire poignante qui vous apprendra qu'une fois la guerre finie, d'autres combats furent menés et dans de grandes difficultés. Pour dépeindre ce récit, un graphisme semi-réaliste aux limites de la ligne claire, rendant l'ensemble humain avec une note de légèreté. La simplicité des traits sur les visages et les paysages fait que l'on s'attarde peu sur le dessin et plus sur les dialogues. Des annexes en fin d'album vous en apprendront d'avantage sur le destin de ces enfants marqués par le sceau de l'histoire d'une empreinte indélébile. Une lecture nécessaire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enfants-de-buchenwald/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Kevin Nivek

    Les enfants de Buchenwald

    Voilà un angle intéressant de la seconde guerre mondiale et les horreurs perpétrées par le régime nazi ! Les auteurs choisissent de nous montrer "l'après" , une fois les camps libérés, que sont devenus les survivants de ces enfers ? Ils se penchent sur ses centaines d'enfants, bien souvent orphelins ou ne sachant absolument pas où se trouvent leurs parents si ces derniers sont encore en vie. Les américains en libérateurs débutent un semblant d'organisation des survivants/réfugiés avec des interrogatoires simples sur leurs origines, car on le rappelle, les juifs arrivaient de toute l'Europe ! Ils découvrent vite l'immense trauma et les séquelles physiques et psychologiques sur ces êtres décharnés. On apprend ainsi qu'ils seront les derniers à quitter les camps, faute de lieux en capacité de les recevoir. Le destin de 4 garçons sera le fil rouge du récit avec leur transfert en France et leur "reconstruction" au sein de l'établissement avec des médecins, institutrices et autres personnes dévouées à cette cause. Une histoire poignante qui vous apprendra qu'une fois la guerre finie, d'autres combats furent menés et dans de grandes difficultés. Pour dépeindre ce récit, un graphisme semi-réaliste aux limites de la ligne claire, rendant l'ensemble humain avec une note de légèreté. La simplicité des traits sur les visages et les paysages fait que l'on s'attarde peu sur le dessin et plus sur les dialogues. Des annexes en fin d'album vous en apprendront d'avantage sur le destin de ces enfants marqués par le sceau de l'histoire d'une empreinte indélébile. Une lecture nécessaire !
  19. Titre de l'album : Ce qu'il reste de nous Scenariste de l'album : Jacques Terpant Dessinateur de l'album : Jacques Terpant Coloriste : Jacques Terpant Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : À partir d'un petit village du Dauphiné dont il est originaire, Jacques Terpant raconte l'histoire de la civilisation rurale en France, de l'an mil, où ce monde s'installe, à sa mort, au XXe siècle. À travers six histoires qui se suivent dans le temps, en se basant sur son histoire familiale, il fait revivre les grandes étapes de notre histoire, de ce monde en soi, ses élites, ses bourgeois, ses prolétaires et ses paysans... «Je fais partie de cette génération qui a vu disparaître une civilisation qui avait duré dix siècles, une autre vient que je ne verrai pas. Au détour de lectures, à la radio, je les reconnais, ceux qui comme moi, ont entrevu cet ancien monde. Ils peuvent être très différents : des écrivains comme Pierre Bergounioux, Pierre Jourde, Pierre Michon, Richard Millet, Jean-Loup Trassard, Jean Clair ou Marie Hélène Lafon, des historiens comme Alain Corbin, le chanteur Jean-Louis Murat... Tous ont en commun cette conscience de l'irrémédiable disparition, qui fait parenté entre eux. C'est la coupure historique entre l'homme et la terre, la disparition de la société agraire traditionnelle qui avait construit ce monde. Un monde qui s'efface et dont, comme le Cheshire cat, le chat d'Alice au pays des Merveilles, nous en voyons encore le sourire là où beaucoup ne discernent plus rien. Comme Marie-Hélène Lafon, avec son Cantal, Bergounioux et sa Corrèze, Trassard en Mayenne, c'est à partir d'un pays du Dauphiné, le mien depuis toujours, que je vais chercher "Ce qu'il reste de nous", après mille ans d'histoire...» Jacques Terpant Critique : Jacques Terpant c'est un des auteurs de "chez moi". Un auteur des alpes. Du Vercors pour être précis. Mais je vais faire fi de cet attachement géographique pour essayer de faire une critique en me mettant dans la peau de lecteurs ne connaissant pas notre belle région. Jacques Terpant nous livre une fresque généalogique décrivant l'évolution de la civilisation rurale, à l'aune du changement radicale que sont l'ultra connexion, l'automatisation et l'intelligence artificielle. Il nous montre, sans juger, l'évolution d'un seul et même endroit, depuis les premiers récits écrits jusqu'aux toutes dernières modifications urbaines. Du premier châtelain d'Hostun à la construction de la route D125, Jacques Terpant nous raconte les anecdotes qui ont fait l'histoire de ce fief. Les anecdotes qui nous font parcourir 1000 ans d'histoire en 120 pages et nous font nous rappeler d'ou l'on vient. Si l'effort de recueil et l'effort d'utiliser les termes des récits retrouvés est louable, je dois bien dire que la première partie sur l'histoire moyenâgeuse est très difficile à lire. On se perd avec les noms des lieux, des personnages et de la généalogie. Plus la grande histoire avances, plus les petites histoires se font compréhensibles et plus elles nous parlent. Même pour quelqu'un comme moi qui ai plus tendance à regarder devant que derrière. Ces 120 pages prennent leur temps pour nous embarquer dans ce retour en arrière qu'il sera nécessaire de faire lire à la génération suivante, celle qui n'aura vraiment vu le travail des campagnes que dans les livres d'histoires. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ce-qu-il-reste-de-nous/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. poseidon2

    Ce qu'il reste de nous

    Jacques Terpant c'est un des auteurs de "chez moi". Un auteur des alpes. Du Vercors pour être précis. Mais je vais faire fi de cet attachement géographique pour essayer de faire une critique en me mettant dans la peau de lecteurs ne connaissant pas notre belle région. Jacques Terpant nous livre une fresque généalogique décrivant l'évolution de la civilisation rurale, à l'aune du changement radicale que sont l'ultra connexion, l'automatisation et l'intelligence artificielle. Il nous montre, sans juger, l'évolution d'un seul et même endroit, depuis les premiers récits écrits jusqu'aux toutes dernières modifications urbaines. Du premier châtelain d'Hostun à la construction de la route D125, Jacques Terpant nous raconte les anecdotes qui ont fait l'histoire de ce fief. Les anecdotes qui nous font parcourir 1000 ans d'histoire en 120 pages et nous font nous rappeler d'ou l'on vient. Si l'effort de recueil et l'effort d'utiliser les termes des récits retrouvés est louable, je dois bien dire que la première partie sur l'histoire moyenâgeuse est très difficile à lire. On se perd avec les noms des lieux, des personnages et de la généalogie. Plus la grande histoire avances, plus les petites histoires se font compréhensibles et plus elles nous parlent. Même pour quelqu'un comme moi qui ai plus tendance à regarder devant que derrière. Ces 120 pages prennent leur temps pour nous embarquer dans ce retour en arrière qu'il sera nécessaire de faire lire à la génération suivante, celle qui n'aura vraiment vu le travail des campagnes que dans les livres d'histoires.
  21. L'auteur complet Fred Bernard nous propose dans cet épais roman graphique une biographie détonante et touchante avec une légère dose d'humour bienveillant. Suite à une question (parmi tant d'autres 🙂 ) de son fils : "mais qui donc invente les dieux ? ", il décide de lui répondre par le biais d'une BD racontant l'histoire de l'humanité; mais pas que ! En respectant la chronologie, il débute donc par les premiers animaux sur terre, puis les hommes préhistoriques, l'antiquité, le moyen-âge et ainsi de suite jusqu'au présent. L'originalité du récit vient de ce système de chapitres liés aux grands tournants de l'espèce humaine, mais il ne l'aborde que sur deux pages, le reste est composé de sa vie personnelle cheminant aussi à travers les âges. Il revêt son avatar d'un costume représentant la période historique du chapitre et raconte les grands moments de sa jeunesse jusqu'à présent. Anecdotes scolaires, familiales, lieux de vie, copains, copines, où comment la grande histoire de l'humanité avance en parallèle avec la sienne. On rit, on pleure, on souffre, on revit aussi certaines scènes car on est toutes et tous passés par là et cela rend le récit d'autant plus attachant. Je précise bien sur certains moments, car il faut avouer qu'il a eu une vie bien chargée et jalonnée d'obstacles importants dont un représenté par une chute de 12m, mais je ne vous en dis pas plus 😉 . La partie graphique se veut pédagogique et au diapason des questions d'un enfant. Un trait simple, semi-réaliste, sans trop de détails tout en allant à l'essentiel. Les couleurs sont très réussies et apportent chaleur et gaieté au récit. On peut reprocher des pages chargées en revanche, avec de nombreux écrits voire paragraphes débordants sur les dessins. Un vrai roman graphique prenant son temps ainsi que celui du lecteur, mais pour de bons moments 🙂 . Une vie débutant au pied du vignoble bourguignon avec des noms de villages comme Savigny-les-Beaune, Pommard, ou encore Aloxe Corton, les plus grands vins blancs du monde, avouez qu'il y a pire ! Merci pour la balade Fred Bernard 🙂
  22. Titre de l'album : Nos héritages - Une histoire de nos révolutions racontée à mon fils Scenariste de l'album : Fred Bernard Dessinateur de l'album : Fred Bernard Coloriste : Fred Bernard Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : À travers un voyage dans l’espace et le temps, retraçant la naissance et les progrès de l’humanité – qu’ils soient techniques, moraux, spirituels ou juridiques – l’auteur entrelace son propre parcours de vie avec ses découvertes, ses joies et ses peines. Ce récit personnel et universel lui permet d’explorer les grandes questions que lui pose son fils : « Comment grandit-on ? », « À quoi sert la vie, papa ? » et « Est-ce que c’était mieux avant ? ». Critique : L'auteur complet Fred Bernard nous propose dans cet épais roman graphique une biographie détonante et touchante avec une légère dose d'humour bienveillant. Suite à une question (parmi tant d'autres 🙂 ) de son fils : "mais qui donc invente les dieux ? ", il décide de lui répondre par le biais d'une BD racontant l'histoire de l'humanité; mais pas que ! En respectant la chronologie, il débute donc par les premiers animaux sur terre, puis les hommes préhistoriques, l'antiquité, le moyen-âge et ainsi de suite jusqu'au présent. L'originalité du récit vient de ce système de chapitres liés aux grands tournants de l'espèce humaine, mais il ne l'aborde que sur deux pages, le reste est composé de sa vie personnelle cheminant aussi à travers les âges. Il revêt son avatar d'un costume représentant la période historique du chapitre et raconte les grands moments de sa jeunesse jusqu'à présent. Anecdotes scolaires, familiales, lieux de vie, copains, copines, où comment la grande histoire de l'humanité avance en parallèle avec la sienne. On rit, on pleure, on souffre, on revit aussi certaines scènes car on est toutes et tous passés par là et cela rend le récit d'autant plus attachant. Je précise bien sur certains moments, car il faut avouer qu'il a eu une vie bien chargée et jalonnée d'obstacles importants dont un représenté par une chute de 12m, mais je ne vous en dis pas plus 😉 . La partie graphique se veut pédagogique et au diapason des questions d'un enfant. Un trait simple, semi-réaliste, sans trop de détails tout en allant à l'essentiel. Les couleurs sont très réussies et apportent chaleur et gaieté au récit. On peut reprocher des pages chargées en revanche, avec de nombreux écrits voire paragraphes débordants sur les dessins. Un vrai roman graphique prenant son temps ainsi que celui du lecteur, mais pour de bons moments 🙂 . Une vie débutant au pied du vignoble bourguignon avec des noms de villages comme Savigny-les-Beaune, Pommard, ou encore Aloxe Corton, les plus grands vins blancs du monde, avouez qu'il y a pire ! Merci pour la balade Fred Bernard 🙂 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nos-heritages-une-histoire-de-nos-revolutions-racontee-a-mon-fils/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. The_PoP

    Trous de mémoire

    Oh le joli pari audacieux : nous faire sourire et nous faire réfléchir sur la guerre d'Algérie collectivement. Oui, Nicolas Juncker aime les défis relevés. Car comme M. Apathie l'a découvert, le sujet reste brûlant en France comme en Algérie. Et c'est bien tout l'intérêt de ce livre, qui tente, avec humour et tendresse de nous montrer les difficultés de l'exercice de la mémoire pour un pays. Le politique, l'historien, les descendants, et les artistes, tout le monde va s'en mêler pour créer un joyeux foutoir comme on sait si bien faire en france. Le propos est souvent incisif, parfois jubilatoire, mais globalement impartial, tout le monde en prend pour son grade, et certaines situations vous rappelleront bien des choses de notre vie publique et politique. Le dessin de Nicolas Juncker reste dans l'esprit du strip ou du dessin de presse au fil des bulles, ce qui renforce le côté humour et évite de rendre parfois le propos trop lourd. Cette bd est à lire pour tous ceux qui souhaitent s'interroger sans parti pris sur ces questions. Pour ceux qui "Ont compris" ce sera peut être plus difficile 🙂
  24. The_PoP

    Trous de mémoire

    Titre de l'album : Trous de mémoire Scenariste de l'album : Nicolas Juncker Dessinateur de l'album : Nicolas Juncker Coloriste : Juliette Laude Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Le maire d'un petit village français a une idée lumineuse : profiter du décès d'un célèbre photographe pour construire le tout premier mémorial de la guerre d'Algérie. Simple, non ? Pas vraiment… Chapeauté par une historienne pointilleuse et un artiste en quête de grandeur, les tensions qui explosent à chaque coin de rue risquent bien de transformer rapidement le projet en un véritable cauchemar. Quand l'Histoire divise, la commémoration devient une comédie. Critique : Oh le joli pari audacieux : nous faire sourire et nous faire réfléchir sur la guerre d'Algérie collectivement. Oui, Nicolas Juncker aime les défis relevés. Car comme M. Apathie l'a découvert, le sujet reste brûlant en France comme en Algérie. Et c'est bien tout l'intérêt de ce livre, qui tente, avec humour et tendresse de nous montrer les difficultés de l'exercice de la mémoire pour un pays. Le politique, l'historien, les descendants, et les artistes, tout le monde va s'en mêler pour créer un joyeux foutoir comme on sait si bien faire en france. Le propos est souvent incisif, parfois jubilatoire, mais globalement impartial, tout le monde en prend pour son grade, et certaines situations vous rappelleront bien des choses de notre vie publique et politique. Le dessin de Nicolas Juncker reste dans l'esprit du strip ou du dessin de presse au fil des bulles, ce qui renforce le côté humour et évite de rendre parfois le propos trop lourd. Cette bd est à lire pour tous ceux qui souhaitent s'interroger sans parti pris sur ces questions. Pour ceux qui "Ont compris" ce sera peut être plus difficile 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/trous-de-memoires?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Kevin Nivek

    Histoire du polar

    Grâce à ce duo d'auteures passionnées, "vous saurez tout tout sur le" polar 😉 .Dans cet épais volume, entièrement réalisé en pages BD insérant ça et là quelques photos et autres images d'archives, vous découvrirez toute l'histoire du genre "policier", au sens très large du nom ! De sa naissance avec le bien connu Vidocq, personnage romanesque s'il en est; puis l'arrivée du ras de marée Sherlock Holmes de Conan Doyle qui va révolutionner la lecture. Ainsi va naître le "whodunit" et une certaine élégance des enquêtes, imagées par Sherlock mais aussi Arsène Lupin et le flegme de Hercule Poirot de la célèbre Agatha Christie, véritable reine du crime à l'anglaise. Car oui, en plus de vous offrir l'histoire du polar, les auteures parcourent le monde entier afin d'identifier les différentes façon de mettre en oeuvre ce genre littéraire. Après les anglais, viennent naturellement les américains, sentant bon le filon, ils apportent leur roman noir et le "hard-boiled", la crasse et l'obscurité s'invitent et délaissent l'élégance britannique. Hollywood va aussi s'emparer du genre et insuffler plus tard le thriller avec de véritables maîtres en la matière comme Hitchcock et Truffaud. Des Etats-Unis, on retourne au vieux continent pour découvrir Maigret de Simenon mais aussi Manchette, c'est l'âge d'or du polar social, inséré dans un contexte politique précis et inspirant la lutte des classes. On retourne aux US avec cette fois des influences psychologiques, c'est la naissance des fameux "serial-killers", Hannibal Lecter en tête bien évidemment, on dresse des portraits psy et l'enquêteur cherche à comprendre les motivations des criminels en rentrant dans leur tête. Le polar scientifique vient ensuite, avec l'accent mis sur les indices et autres autopsies. On finit ce road trip par le polar judiciaire, où l'action prend place dans les tribunaux, puis les fameux romans policiers nordiques, avec Millenium en tête de gondole. Vous l'aurez compris, c'est un très vaste tour d'horizon, avec de précieux conseils de lecture ET de films, le tout sur fond de ligne claire, bien détaillée et agréable à découvrir. Un regret personnel, l'absence totalement injustifiée d'un des maîtres du polar à la française et ce depuis 20 ans : Jean-Christophe Grangé ! Mesdames Claire Caland et Sandrine Kerion, vous l'avez oublié 😞 . Après la science-fiction et la mission Apollo XI dans ce format "Histoire de... en bande dessinée" c'est une nouvelle mine d'informations pour les aficionados du genre.
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