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Heran Cortes ça vous dit quelque chose ? Vous savez la conquête du Mexique, la folie de l'or, la fin des Aztèques tout ça tout ça. Et La Malinche par contre je parie que vous n'en avez jamais entendu parler. C'est en effet un personnage inconnu chez nous et pourtant controversé au Mexique car c'est une femme indigène ayant servie d'interprète à Cortès lui permettant de communiquer avec toutes les tributs différentes (qui avaient chacune leur dialecte) d’Amérique centrale. Elle est donc soit une traitresse soit une personne ayant fait tout ce qu'elle pouvait pour éviter des bains de sang et... survivre. C'est cette facette que nous montre Alicia Jaraba Abellan dans "Celle qui parle". Elle nous montre le combat d'une femme pour survivre. Un combat qu'elle mène avec son arme : le savoir et l'apprentissage des langues. Malinalli est ballotté au grès de son statut d'esclave et cherche uniquement à avoir un peu d'emprise sur son propre destin. C'est le premier point intéressant de cette BD : la découverte. En effet l'histoire de l'Amérique centrale n'est pas quelque chose que, nous autres Français, maitrisons. Et en cela découvrir cette histoire de dialectes, de conflit en Amériques centrales, de poids des Aztèques sur les autres populations et du rôle de sauveur qu'on peut prendre les espagnols pour beaucoup, c'est super instructif. Le second point c'est le parti pris de nous raconter cette histoire au travers des yeux de Malinalli. La candeur de ses débuts, les frustrations de sa vie d'esclave, ses espoirs et ses déceptions rythment le récit à merveilles. Ces 200 pages passent à une vitesse affolante. Ma première réaction a même été d'être frustré de la fin qui ne traite pas de la guerre entre l'Espagne et les Aztèques. Mais après réflexion je me suis dit que c'était logique car il faut bien se dire que cette histoire n'est pas celle de Cortès mais bien de Celle qui parle. Un superbe album, une histoire passionnante et une femme impressionnante. A lire !
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Titre de l'album : Celle qui parle Scenariste de l'album : Alicia Jaraba Abellan Dessinateur de l'album : Alicia Jaraba Abellan Coloriste : Alicia Jaraba Abellan Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : « Fille d'un chef déchu, offerte comme esclave, elle est devenue l'une des plus grandes figures féminines de l'Histoire ». XVIe siècle. Malinalli est la fille d'un chef d'un clan d'Amérique centrale. Peu de temps après la mort de son père, elle est vendue à un autre clan pour travailler aux champs et satisfaire la libido de son nouveau maître. Un jour, d'immenses navires apparaissent à l'horizon, commandés par Hernan Cortez, obsédé par la recherche d'or. Le conquistador repère Malinalli et son don pour les langues. Elle sera son interprète et un des éléments clés dans ses espoirs de conquête. Elle sera également celle qui aura le courage de dire un mot interdit aux femmes de son époque : non ! Au-delà de la légende, voici l'histoire de la Malinche, vivante, jeune, inexpérimentée, souvent dépassée par les événements, mais avant tout, humaine. Critique : Heran Cortes ça vous dit quelque chose ? Vous savez la conquête du Mexique, la folie de l'or, la fin des Aztèques tout ça tout ça. Et La Malinche par contre je parie que vous n'en avez jamais entendu parler. C'est en effet un personnage inconnu chez nous et pourtant controversé au Mexique car c'est une femme indigène ayant servie d'interprète à Cortès lui permettant de communiquer avec toutes les tributs différentes (qui avaient chacune leur dialecte) d’Amérique centrale. Elle est donc soit une traitresse soit une personne ayant fait tout ce qu'elle pouvait pour éviter des bains de sang et... survivre. C'est cette facette que nous montre Alicia Jaraba Abellan dans "Celle qui parle". Elle nous montre le combat d'une femme pour survivre. Un combat qu'elle mène avec son arme : le savoir et l'apprentissage des langues. Malinalli est ballotté au grès de son statut d'esclave et cherche uniquement à avoir un peu d'emprise sur son propre destin. C'est le premier point intéressant de cette BD : la découverte. En effet l'histoire de l'Amérique centrale n'est pas quelque chose que, nous autres Français, maitrisons. Et en cela découvrir cette histoire de dialectes, de conflit en Amériques centrales, de poids des Aztèques sur les autres populations et du rôle de sauveur qu'on peut prendre les espagnols pour beaucoup, c'est super instructif. Le second point c'est le parti pris de nous raconter cette histoire au travers des yeux de Malinalli. La candeur de ses débuts, les frustrations de sa vie d'esclave, ses espoirs et ses déceptions rythment le récit à merveilles. Ces 200 pages passent à une vitesse affolante. Ma première réaction a même été d'être frustré de la fin qui ne traite pas de la guerre entre l'Espagne et les Aztèques. Mais après réflexion je me suis dit que c'était logique car il faut bien se dire que cette histoire n'est pas celle de Cortès mais bien de Celle qui parle. Un superbe album, une histoire passionnante et une femme impressionnante. A lire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/celle-qui-parle?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Fred Duval et Jean-Pierre Pécau donnent une conclusion à leur diptyque avec pour personnage principal de la révolution, le peintre Salvator Dali et introduisent le personnage de Trotski. Dans cette suite, Dali est enlevé par un groupuscule, à la suite de sa participation à l'expédition punitive pour venger son ami. Les deux scénaristes ajoutent une intrigue avec Trotski qui séjourne en Espagne. Les rebondissements sont nombreux et il ne faut pas se concentrer pour suivre cette histoire plus complexe que le laisse supposer l'intrigue avec Dali. Il est amusant de retrouver le peintre déchainé avec son langage surréaliste durant sa captivité et en tout circonstances. D'autres personnages historiques feront leur apparition dans ce tome pour renforcer l'intrigue politique et le climat de l'époque même si l'on reste dans un monde différent de la réalité. Les planches de Renato Arlem sont parfaites avec des personnages très bien dessiné. Les décors sont bien travaillés. La grande saga Jour J a déjà prouvé sa qualité avec de nombreux one shot de qualité ou même parfois des diptyques comme cette histoire avec Dali et une ou deux trilogies depuis le début. Les noces de sang est une bonne histoire bien pensée dans le contexte historique. Chronique du premier tome : Jour J tome 46 - Les noces de sang 1/2
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Titre de l'album : Jour J tome 47 - Les noces de sang tome 2/2 Scenariste de l'album : Fred Duval & Jean-Pierre Pécau Dessinateur de l'album : Renato Arlem Coloriste : Thiago Rocha Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Le plan de Dali pour venger la mort de Lorca a réussi. La France est intervenue et les armées de Franco sont en déroute. À Barcelone, Trotsky scelle une alliance pour expulser les communistes staliniens du gouvernement. À Madrid, les services spéciaux soviétiques tentent de voler la réserve d'or espagnole. Tous ces événements vont converger vers une conclusion étonnante en forme de... homard ! Critique : Fred Duval et Jean-Pierre Pécau donnent une conclusion à leur diptyque avec pour personnage principal de la révolution, le peintre Salvator Dali et introduisent le personnage de Trotski. Dans cette suite, Dali est enlevé par un groupuscule, à la suite de sa participation à l'expédition punitive pour venger son ami. Les deux scénaristes ajoutent une intrigue avec Trotski qui séjourne en Espagne. Les rebondissements sont nombreux et il ne faut pas se concentrer pour suivre cette histoire plus complexe que le laisse supposer l'intrigue avec Dali. Il est amusant de retrouver le peintre déchainé avec son langage surréaliste durant sa captivité et en tout circonstances. D'autres personnages historiques feront leur apparition dans ce tome pour renforcer l'intrigue politique et le climat de l'époque même si l'on reste dans un monde différent de la réalité. Les planches de Renato Arlem sont parfaites avec des personnages très bien dessiné. Les décors sont bien travaillés. La grande saga Jour J a déjà prouvé sa qualité avec de nombreux one shot de qualité ou même parfois des diptyques comme cette histoire avec Dali et une ou deux trilogies depuis le début. Les noces de sang est une bonne histoire bien pensée dans le contexte historique. Chronique du premier tome : Jour J tome 46 - Les noces de sang 1/2 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jour-j-tome-47-les-noces-de-sang-2-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ce deuxième tome clôture les aventures de Lamia et Linn, les deux jeunes aventurières des rivières du passé. Avec cette série, Stephen Desberg mélange les genres entre fantastiques et histoire de l'ancienne Egypte avec Ay, le pharaon maudit. La partie fantastique de l'histoire offre aux personnages la possibilité de voyager entre deux univers parallèles à l'aide de porte. Lamia et Linn sont en quête de vérité, l'une est passionnée par l'histoire de l’Egypte et ses secrets et l'autre est une voleuse réputée. Avec leur compétences, on va affronter les pires dangers. La partie graphique de Yannick Corboz est somptueuse, l'auteur nous fait voyager dans les différentes époques avec un univers post-apocalyptique ouvert aux monstres sanguinaires qui ravagent le monde. L’album se termine sur des illustrations de l’auteur. Une version luxueuse en noir et blanc en grand format est disponible avec un ex-libris comme pour le premier tome afin de profiter des dessins de Corboz. D'ailleurs, les planches originales de la série sont exposées à la galerie Maghen jusqu'au 10 septembre. Les rivières du passé est un diptyque efficace sur l’histoire de l’Egypte avec beaucoup d’action et des dessins magnifiques. Chronique premier tome : Les rivières du passé tome 1 la voleuse
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Titre de l'album : Les rivières du passé tome 2 - Lamia Scenariste de l'album : Stephen Desberg Dessinateur de l'album : Yannick Corboz Coloriste : Yannick Corboz Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Dans les ruines d’une Venise ravagée, Lamia est à la recherche du codex qu’elle a subtilisé au seigneur de la peur. Avec l’aide de Linn, son amie et complice, elle part sur les traces de Ay, le pharaon maudit et le plus grand mystère de l’Égypte ancienne. En approchant de Venise, Lamia se remémore sa première rencontre avec le Seigneur de la peur, au Palazzo Grassi. La jeune archéologue a immédiatement été fascinée par cet homme étrange, dangereux, et qui n’ignorait rien des mystères de l’Égypte ancienne. Il lui fit visiter son palais, véritable musée constitué de trésors que l’on pensait disparus, en particulier une représentation de Ay, le pharaon maudit, dont toutes les représentations ont en principe été détruites. Ce pharaon oublié a-t-il été l’inventeur du premier Dieu unique ? Critique : Ce deuxième tome clôture les aventures de Lamia et Linn, les deux jeunes aventurières des rivières du passé. Avec cette série, Stephen Desberg mélange les genres entre fantastiques et histoire de l'ancienne Egypte avec Ay, le pharaon maudit. La partie fantastique de l'histoire offre aux personnages la possibilité de voyager entre deux univers parallèles à l'aide de porte. Lamia et Linn sont en quête de vérité, l'une est passionnée par l'histoire de l’Egypte et ses secrets et l'autre est une voleuse réputée. Avec leur compétences, on va affronter les pires dangers. La partie graphique de Yannick Corboz est somptueuse, l'auteur nous fait voyager dans les différentes époques avec un univers post-apocalyptique ouvert aux monstres sanguinaires qui ravagent le monde. L’album se termine sur des illustrations de l’auteur. Une version luxueuse en noir et blanc en grand format est disponible avec un ex-libris comme pour le premier tome afin de profiter des dessins de Corboz. D'ailleurs, les planches originales de la série sont exposées à la galerie Maghen jusqu'au 10 septembre. Les rivières du passé est un diptyque efficace sur l’histoire de l’Egypte avec beaucoup d’action et des dessins magnifiques. Chronique premier tome : Les rivières du passé tome 1 la voleuse Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-rivieres-du-passe-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Dur de classer cet ovni de la bd. Humour ou Histoire ? C'est indéniablement réussi des deux côtés. On sourit souvent, et le travail de documentation et d'histoire sur cette période pas franchement connue de l'histoire est remarquable. Après Un général, des généraux, Nicolas Juncker nous montre une nouvelle fois son talent dans cet art délicat de faire rire en faisant réfléchir. Aussi irrévérencieux, voir plus scandaleux que la bd que je viens de citer, son Dragon Dragon reste une lecture que l'on savoure avec panache. Seul bémol pour ma part, je ne suis toujours pas un amateur du travail graphique de Simon Spruyt, et si ici son trait fonctionne plutôt bien, je vous avoue que ce n'est clairement pas pour moi le point fort de la bd. Attention d'ailleurs, cette bd est à réserver aux adultes, et à ceux que l'homosexualité ne dérange pas, le Dragon Dragon étant généreux par nature. Pour les amateurs de la petite comme de la grande Histoire, qui veulent rire en réfléchissant, et apprendre en s'amusant, je ne peux que vous recommander ce tome 1 dont j'attends la suite avec impatience.
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Titre de l'album : Les mémoires du Dragon Dragon - Tome 1 - Valmy c'est fini Scenariste de l'album : Nicolas Juncker Dessinateur de l'album : Simon Spruyt Coloriste : Frederik Van Den Stock Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Vif d'esprit, habile bretteur et cavalier émérite, le dragon Pierre-Marie Dragon a tout pour devenir un héros des guerres de la Révolution française. Toutefois, si vous ne trouvez aucune mention de son nom dans les manuels scolaires, c'est parce que les seules aventures au-devant desquelles le dragon Dragon court activement sont d'ordre purement sexuelles. Les honneurs d'une grande bataille ne l'intéressent pas et, aux médailles, il préfère les espèces sonnantes et trébuchantes. Malheureusement pour lui, la Grande Histoire est souvent écrite par de petites gens... Critique : Dur de classer cet ovni de la bd. Humour ou Histoire ? C'est indéniablement réussi des deux côtés. On sourit souvent, et le travail de documentation et d'histoire sur cette période pas franchement connue de l'histoire est remarquable. Après Un général, des généraux, Nicolas Juncker nous montre une nouvelle fois son talent dans cet art délicat de faire rire en faisant réfléchir. Aussi irrévérencieux, voir plus scandaleux que la bd que je viens de citer, son Dragon Dragon reste une lecture que l'on savoure avec panache. Seul bémol pour ma part, je ne suis toujours pas un amateur du travail graphique de Simon Spruyt, et si ici son trait fonctionne plutôt bien, je vous avoue que ce n'est clairement pas pour moi le point fort de la bd. Attention d'ailleurs, cette bd est à réserver aux adultes, et à ceux que l'homosexualité ne dérange pas, le Dragon Dragon étant généreux par nature. Pour les amateurs de la petite comme de la grande Histoire, qui veulent rire en réfléchissant, et apprendre en s'amusant, je ne peux que vous recommander ce tome 1 dont j'attends la suite avec impatience. Autres infos : Humour certes mais Histoire aussi. A éviter aux plus jeunes ! Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-memoires-du-dragon-dragon-tome-1-valmy-c-est-fini?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Rudi Miel et Fabienne Pigière utilisent de nombreuses anecdotes et faits historiques pour écrire leur scénario de Buonarparte. D'ailleurs pour information, les geôliers devaient appeler Napoléon par le titre de général Bonaparte en guise d'humiliation pour lui retirer son titre d'empereur suite aux directives du secrétaire d’État anglais pour la guerre et les colonies. Souvent ce titre se transformait en général Buonaparte pour rappeler lui ses origines Corses et lui enlever sa citoyenneté française. Pour ce deuxième tome, Napoléon poursuit sa captivité avec ses proches autour de lui et Hudson Lowe un officier de l'armée anglaise doit se charger de sa détention en compagnie de sa famille. On retrouve également les moments importants de la campagne égyptienne de Napoléon qui sont mis en parallèle des faits d'armes d'Alexandre le Grand. Sur cette île prison, Napoléon est en danger comme vous pourrez le découvrir dans cet épisode. Les dessins d'Iván Gil sont magnifiques pour dépeindre cette période historique peu connue. Les dessins sont dans un style réaliste très bien détaillé. L’album se termine avec un cahier historique dont les informations sont utilisées dans ce tome. Cette série est originale en se basant sur la période de captivité de Napoléon sur l'île de Sainte-Hélène. Les amateurs d'histoire seront comblés par la réalisation fidèle à l’histoire de l’empereur.
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Titre de l'album : Buonaparte tome 2 - Trésor de guerre Scenariste de l'album : Fabienne Pigière & Rudi Miel Dessinateur de l'album : Iván Gil Coloriste : 1ver2anes Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Le plus grand trésor de guerre de tous les temps, qui pourrait embraser l'Europe, a-t-il été découvert par Napoléon lors de sa campagne d'Égypte ? A Sainte-Hélène, Anglais et puissances alliées affrontent l'Empereur déchu dans une partie de poker menteur où tous les coups sont permis. « Il y a du courage à tuer un homme. Mais c'est lâcheté de le faire languir sur une île si affreuse. » - N.B. Napoléon est désormais prisonnier sur Sainte-Hélène, à Longwood, résidence insalubre et théâtre d'un bras de fer entre lui et Hudson Lowe, officier anglais résolu à percer le secret du trésor de guerre de Bonaparte. Critique : Rudi Miel et Fabienne Pigière utilisent de nombreuses anecdotes et faits historiques pour écrire leur scénario de Buonarparte. D'ailleurs pour information, les geôliers devaient appeler Napoléon par le titre de général Bonaparte en guise d'humiliation pour lui retirer son titre d'empereur suite aux directives du secrétaire d’État anglais pour la guerre et les colonies. Souvent ce titre se transformait en général Buonaparte pour rappeler lui ses origines Corses et lui enlever sa citoyenneté française. Pour ce deuxième tome, Napoléon poursuit sa captivité avec ses proches autour de lui et Hudson Lowe un officier de l'armée anglaise doit se charger de sa détention en compagnie de sa famille. On retrouve également les moments importants de la campagne égyptienne de Napoléon qui sont mis en parallèle des faits d'armes d'Alexandre le Grand. Sur cette île prison, Napoléon est en danger comme vous pourrez le découvrir dans cet épisode. Les dessins d'Iván Gil sont magnifiques pour dépeindre cette période historique peu connue. Les dessins sont dans un style réaliste très bien détaillé. L’album se termine avec un cahier historique dont les informations sont utilisées dans ce tome. Cette série est originale en se basant sur la période de captivité de Napoléon sur l'île de Sainte-Hélène. Les amateurs d'histoire seront comblés par la réalisation fidèle à l’histoire de l’empereur. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/buonaparte-tome-2-tresor-de-guerre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Jusqu'à maintenant toutes les reines proposées étaient plus ou moins connues mais avec Kahina, la reine berbère, c'était une véritable découverte pour moi. L'histoire retranscrit par le scénariste Simon Treins est très bien amenée. Le récit débute avec l'émir omeyyade qui envoie ses armées en terminer avec les forces berbères pour imposer la foi du prophète. Ce sera une défaite pour l'émir mais le roi Tabeta des Djerawa succombe sur le champ de bataille et laisse Dihya sa fille orpheline. Dès lors, elle devra imposer sa force pour devenir une femme pour diriger son peuple. Tout le monde va la craindre et la surnomme Kahina qui veut dire la prophétesse. On ne se s’ennuie pas un moment avec ce récit épique ou les combats s'enchainent avec en parallèle les problématiques que Kahina rencontre en tant que femme. Les dessins de Dragan Paunovic sont dans un style réalistes très travaillés. Le résultat final est très impressionnant et donne vraiment envie de poursuivre la lecture de cet album. Ce premier tome démarre très bien le récit de cette reine qui m'était encore inconnue avant la lecture de cet album. On s’éloigne des reines européennes qui sont beaucoup présentes dans cette série des reines de sang, pour cette fois gagner en exotisme.
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Titre de l'album : Les reines de sang - Kahina, la reine berbère tome 1 Scenariste de l'album : Simon Treins Dessinateur de l'album : Dragan Paunovic Coloriste : Scarlett Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : À l'aube du VIIème siècle, les armées omeyyades déferlent sur le Maghreb. Dihya, la Kahina, signifiant « prophétesse » en berbère, se dressera contre elles. Elle rassembla les tribus contre l'envahisseur, et repoussera durant 10 ans les armées arabes. Elle reste à ce jour une icône pour les Berbères qui lui accordent des pouvoirs surnaturels de devineresse qui vont nourrir sa légende. Critique : Jusqu'à maintenant toutes les reines proposées étaient plus ou moins connues mais avec Kahina, la reine berbère, c'était une véritable découverte pour moi. L'histoire retranscrit par le scénariste Simon Treins est très bien amenée. Le récit débute avec l'émir omeyyade qui envoie ses armées en terminer avec les forces berbères pour imposer la foi du prophète. Ce sera une défaite pour l'émir mais le roi Tabeta des Djerawa succombe sur le champ de bataille et laisse Dihya sa fille orpheline. Dès lors, elle devra imposer sa force pour devenir une femme pour diriger son peuple. Tout le monde va la craindre et la surnomme Kahina qui veut dire la prophétesse. On ne se s’ennuie pas un moment avec ce récit épique ou les combats s'enchainent avec en parallèle les problématiques que Kahina rencontre en tant que femme. Les dessins de Dragan Paunovic sont dans un style réalistes très travaillés. Le résultat final est très impressionnant et donne vraiment envie de poursuivre la lecture de cet album. Ce premier tome démarre très bien le récit de cette reine qui m'était encore inconnue avant la lecture de cet album. On s’éloigne des reines européennes qui sont beaucoup présentes dans cette série des reines de sang, pour cette fois gagner en exotisme. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-reines-de-sang-kahina-la-reine-berbere-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Je n'avais pas été gentil avec le premier tome du Bossu de Montfaucon. En effet, j'avais trouvé ce premier tome trop dense en information historique et donc difficile à digérer. Et bien, une fois n'est pas coutume, ce tome est plutôt très bon. En effet, les lourdeurs explicatives du tome 1 ont permis de bien définir les protagonistes de la sorte que ce tome deux déroule bien plus fluidement la suite et la conclusion de cette "Guerre folle". Ce tome deux est très agréable à suivre. Les rappels sur l'histoire de France ne sont plus nécessaires et peuvent laisser place à la Grande Histoire qui, en ces périodes troublées de France, valent toutes les fictions. Retournement de situations, volte face et trahisons sont présentes comme on pouvait l'attendre. On aimerait même en savoir un plus sur le devenir d'Anne de Bretagne... ce que Wikipedia m'a aidé à faire !
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Titre de l'album : Le bossu de montfaucon t2 : Notre-père Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Éric Stalner Coloriste : Florence Fantini Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Quasimodo a été sauvé. Il est dorénavant l'homme de main d'un noble déchu décidé à se venger de la monarchie française. Fin du XVe siècle. Louis d'Orléans, duc et premier Prince de sang, s'est vu refuser la régence du jeune Charles VIII manipulé par sa soeur, la perfide Anne de Beaujeu. Réfugié en Bretagne, Louis prépare la défense de Nantes lorsqu'un homme étrange épris de vengeance lui propose ses services. Pierre le Bâtard, accompagné par un bossu difforme tiré des caves du gibet de Montfaucon prévient le duc : Anne de Beaujeu et son homme de main, l'impitoyable Axel Lochlain, ont en leur possession deux documents que lui, le Bâtard, est le seul à pouvoir récupérer : deux lettres qui remettent en question la légitimité de Louis au trône de France. Critique : Je n'avais pas été gentil avec le premier tome du Bossu de Montfaucon. En effet, j'avais trouvé ce premier tome trop dense en information historique et donc difficile à digérer. Et bien, une fois n'est pas coutume, ce tome est plutôt très bon. En effet, les lourdeurs explicatives du tome 1 ont permis de bien définir les protagonistes de la sorte que ce tome deux déroule bien plus fluidement la suite et la conclusion de cette "Guerre folle". Ce tome deux est très agréable à suivre. Les rappels sur l'histoire de France ne sont plus nécessaires et peuvent laisser place à la Grande Histoire qui, en ces périodes troublées de France, valent toutes les fictions. Retournement de situations, volte face et trahisons sont présentes comme on pouvait l'attendre. On aimerait même en savoir un plus sur le devenir d'Anne de Bretagne... ce que Wikipedia m'a aidé à faire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-bossu-de-montfaucon-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après l'album consacré à Jesse James, on retrouve le scénariste Dobbs tout seul cette fois pour relater l'histoire de Wild Bill Hickok, une autre légende de l'ouest sauvage. Cet album commence quand Hickok perd son étoile de shérif suite à un malheureux accident. L'homme est déjà connu pour être une fine gâchette dans tout le pays et de nombreuses histoires reprennent ses faits d'armes en participant à sa légende. Le cowboy reprend sa vie de débauche entre alcool, femmes et duel au pistolet. Il participe également au spectacle de Buffalo Bill avec Texas Jack, deux autres légendes de cette époque et croise la route de Calamity Jane. Avec la troupe du spectacle, ils rejouent des moments forts de leur vie avec des batailles contre les indiens. Dobbs assure un récit prenant en se basant sur les cinq dernières années de la vie de Hickok. Les dessins d'Ennio Bufi sont magnifiques pour dépeindre l'ouest sauvage américain et ces duels comme on peut le découvrir sur la couverture. Les scènes d'action sont dynamiques avec une construction des planches nerveuses pour maintenir le rythme. L'album se termine sur une petite biographie de Hickok par Farid Ameur un historien spécialisé dans l'histoire contemporaine des Etats-Unis et de la guerre civile. Ses textes sont accompagnés de photos et de gravures. J'ai préféré la lecture de ce deuxième tome de la véritable histoire du Far west qui annonce une grande série à venir.
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Titre de l'album : Wild Bill Hickok Scenariste de l'album : Dobbs Dessinateur de l'album : Ennio Bufi Coloriste : Greg Lofé Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : On l'appelait Wild Bill. De son vrai nom James Butler Hickok, il était considéré comme le meilleur tireur de l'Ouest. Sans plan ni fortune, ce dandy au style flamboyant suscitait une admiration mêlée d'effroi, semblant ne s'intéresser qu'aux femmes, au poker et au whisky. Un caractère bien trempé et une habileté à manier les armes à feu qui lui vaut de représenter la loi dans les territoires sauvages du Kansas. Un soir d'octobre 1871, sa vie bascule. Lors d'une intervention, il tue par erreur son adjoint et ami. Le vague à l'âme, Hickok rend son étoile de marshal et erre dans les Plaines. Sans conviction, il accepte de paraître lors de spectacles populaires à la gloire de l'Ouest. Aux côtés de Buffalo Bill et de Texas Jack, il rejoue ses propres aventures, réelles ou fantasmées, devant un public avide de sensationnalisme. Mais le coeur n'y est pas. Lassé par ces mascarades, en quête d'authenticité, il reprend la route des Grandes Plaines et se rend à Deadwood, dans le territoire du Dakota. Il a rendez-vous avec le destin. Critique : Après l'album consacré à Jesse James, on retrouve le scénariste Dobbs tout seul cette fois pour relater l'histoire de Wild Bill Hickok, une autre légende de l'ouest sauvage. Cet album commence quand Hickok perd son étoile de shérif suite à un malheureux accident. L'homme est déjà connu pour être une fine gâchette dans tout le pays et de nombreuses histoires reprennent ses faits d'armes en participant à sa légende. Le cowboy reprend sa vie de débauche entre alcool, femmes et duel au pistolet. Il participe également au spectacle de Buffalo Bill avec Texas Jack, deux autres légendes de cette époque et croise la route de Calamity Jane. Avec la troupe du spectacle, ils rejouent des moments forts de leur vie avec des batailles contre les indiens. Dobbs assure un récit prenant en se basant sur les cinq dernières années de la vie de Hickok. Les dessins d'Ennio Bufi sont magnifiques pour dépeindre l'ouest sauvage américain et ces duels comme on peut le découvrir sur la couverture. Les scènes d'action sont dynamiques avec une construction des planches nerveuses pour maintenir le rythme. L'album se termine sur une petite biographie de Hickok par Farid Ameur un historien spécialisé dans l'histoire contemporaine des Etats-Unis et de la guerre civile. Ses textes sont accompagnés de photos et de gravures. J'ai préféré la lecture de ce deuxième tome de la véritable histoire du Far west qui annonce une grande série à venir. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/wild-bill-hickok-228671?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Suite et fin de l’adaptation en bande dessinée du best-seller de Gérard Noiriel paru aux éditions Agone en 2018. Ce second volume reprend donc l'histoire de France depuis l’extension de l'empire coloniale au 19ème siècle jusqu'à l'apparition du mouvement contestataire des gilets jaunes. Les deux scénaristes Clément Xavier et Lisa Lugrin se chargent de cette adaptation pour convenir au format bande dessinée avec huit chapitres pour nous apporter des informations de l'histoire de France, vu depuis le peuple, avec les luttes, le front populaire, la décolonisation et d'autres faits historiques bien connus. Cet épisode démarre avec le héros qui poursuit son exposé historique accompagné de Louise Michel avant de s'enfuir alors que les CRS chargent le public. Les dessins sont dans la continuité du premier tome avec un style semi-réaliste pour resituer l'action. Une grande partie historique est passée au crible pour que l'album se termine sur des évènements plus récents de la France. C'est 240 planches de bande dessinée historiques qui vous attendent avec cette suite pour de nombreuses informations avec quelques touches d'humour.
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Titre de l'album : Une histoire populaire de la France tome 2 - Des gueules noires aux gilets jaunes Scenariste de l'album : Clément Xavier & Lisa Lugrin Dessinateur de l'album : Alain Gaston Rémy Coloriste : Mary Favantines Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : A la manière du premier tome, cet ouvrage n'est pas une histoire de France à la papa, strictement chronologique et qui fait la part belle au roman national, mais le récit de la France d'en bas, des paysans et des ouvriers, des hommes et des femmes qui, eux aussi, ont façonné notre pays. Critique : Suite et fin de l’adaptation en bande dessinée du best-seller de Gérard Noiriel paru aux éditions Agone en 2018. Ce second volume reprend donc l'histoire de France depuis l’extension de l'empire coloniale au 19ème siècle jusqu'à l'apparition du mouvement contestataire des gilets jaunes. Les deux scénaristes Clément Xavier et Lisa Lugrin se chargent de cette adaptation pour convenir au format bande dessinée avec huit chapitres pour nous apporter des informations de l'histoire de France, vu depuis le peuple, avec les luttes, le front populaire, la décolonisation et d'autres faits historiques bien connus. Cet épisode démarre avec le héros qui poursuit son exposé historique accompagné de Louise Michel avant de s'enfuir alors que les CRS chargent le public. Les dessins sont dans la continuité du premier tome avec un style semi-réaliste pour resituer l'action. Une grande partie historique est passée au crible pour que l'album se termine sur des évènements plus récents de la France. C'est 240 planches de bande dessinée historiques qui vous attendent avec cette suite pour de nombreuses informations avec quelques touches d'humour. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/histoire-populaire-de-la-france-tome-2-des-gueules-noires-aux-gilets-jaunes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Forcément un Western en BD moi ça me fait toujours frétiller, alors l'arrivée du duo d'éditeurs Glénat / Fayard pour nous livrer des autobiographies des célébrités du Far West sérieuses mais sous forme dynamiques en BD ça m'intéresse. D'autant plus que Soleil avec un pitch quasi similaire m'avait laissé sur ma faim avec sa série des Western Legends. Ce premier tome consacré à Jesse James sera suivi très rapidement par celui sur Wild Bill Hickok. La couverture de ce Jesse James est pour le moins très alléchante et en tous cas une franche réussite à l'oeil. Je ne connaissais pas le travail de Chris Regnault jusqu'ici mais j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir son trait, qui s'il convient fort bien à de la bd "sérieuse" semi historique, a à mon avis beaucoup de potentiel sur d'autres genres. Bref on est sur de la belle et bonne bd qui vous rappellera parfois notre cher Mike Steve Blueberry. Du très bon. Le scénario, qui reste très biographique évidemment est une belle réussite du genre également, arrivant à nous garder dynamique et captivé malgré de nécessaires passage descriptifs et narratifs un peu plus figés. Vous l'aurez compris j'ai beaucoup aimé ce Jesse James.
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Titre de l'album : Jesse James Scenariste de l'album : Chris Regnault & Dobbs Dessinateur de l'album : Chris Regnault Coloriste : Chris Regnault Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Le bandit bien-aimé.Missouri, 1863. En pleine guerre de Sécession, la ferme des James est saccagée par une patrouille nordiste. Leur brutalité marque au fer rouge le jeune Jesse, qui n'aspire plus qu'à se venger! Fervent partisan de la cause du Sud, il rejoint les Bushwackers de «Bloody Bill» Anderson dans leur guérilla meurtrière, apprenant à piller, voler et tuer sous couvert d'une morale viciée par le traumatisme de la guerre civile. Au rétablissement de la paix, la rancoeur, le sentiment d'injustice et l'humiliation de la défaite le précipitent dans une carrière criminelle. Dans une surenchère de la violence, les quinze années qui suivent voient s'enchaîner les braquages de banques, les attaques de trains et de diligences, les règlements de comptes et les chevauchées sauvages... Jesse, son frère Frank et leur gang sont devenus les ennemis publics numéro un d'un pays qui peine à panser ses blessures, une partie de l'opinion sudiste voyant en lui un héros populaire, une sorte de justicier au grand coeur s'en prenant aux nantis pour venger l'honneur des vaincus.Christophe Regnault et Dobbs reprennent habilement les codes classiques du genre pour nous offrir un western dense et violent servi par une mise en scène puissante à l'atmosphère crépusculaire. Accompagné par l'historien Farid Ameur, spécialiste de la conquête de l'Ouest américain, ils nous entraînent, dans un fracas de sabots, sur les pas d'une figure légendaire qui n'a pas fini de fasciner les esprits. Critique : Forcément un Western en BD moi ça me fait toujours frétiller, alors l'arrivée du duo d'éditeurs Glénat / Fayard pour nous livrer des autobiographies des célébrités du Far West sérieuses mais sous forme dynamiques en BD ça m'intéresse. D'autant plus que Soleil avec un pitch quasi similaire m'avait laissé sur ma faim avec sa série des Western Legends. Ce premier tome consacré à Jesse James sera suivi très rapidement par celui sur Wild Bill Hickok. La couverture de ce Jesse James est pour le moins très alléchante et en tous cas une franche réussite à l'oeil. Je ne connaissais pas le travail de Chris Regnault jusqu'ici mais j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir son trait, qui s'il convient fort bien à de la bd "sérieuse" semi historique, a à mon avis beaucoup de potentiel sur d'autres genres. Bref on est sur de la belle et bonne bd qui vous rappellera parfois notre cher Mike Steve Blueberry. Du très bon. Le scénario, qui reste très biographique évidemment est une belle réussite du genre également, arrivant à nous garder dynamique et captivé malgré de nécessaires passage descriptifs et narratifs un peu plus figés. Vous l'aurez compris j'ai beaucoup aimé ce Jesse James. Autres infos : Avec la participation du conseiller historique Farid Ameur Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jesse-james-228640?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Encore une "belle histoire" dans ces albums sur les compagnons de la libération. En tant qu'amateur d'histoire, j'apprécie ces albums, mais celui-ci m'a particulièrement marqué. En effet, cela m'a déjà appris d'où venait la célèbre phrase du général de Gaulle : Sein est donc le quart de la France ! Mais cela m'a aussi permis de me rendre compte que la population masculine de l'ile a entièrement répondu à l'appel du Général de Gaulle (le deuxième dont on parle moins). Une preuve de patriotisme forte et rare. Mais cet album est avant tout un album de BD bien écrit et bien pensé. S'il parle de la guerre, il n'en montre rien de plus que l'impact psychologique qu'elle avait sur la dernière terre libre de France métropolitaine. Mais cet aspect de la guerre sur les habitants des mers et campagnes est aussi intéressant que les combats eux-mêmes et beaucoup moins traité. Encore un bel album pour une collection qui continuera, je l'espère, à honorer la mémoire d'homme qui ont eu le courage de toujours croire en leur pays.
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Titre de l'album : Les compagnons de la libération : l'ile de sein Scenariste de l'album : Jean-Yves Le Naour Dessinateur de l'album : Brice Goepfert Coloriste : Brice Goepfert Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : En embarquant pour Londres, ils emportent l'honneur de la France. Tout paraît immuable sur ce morceau de roche face à l'océan : La même mer indomptable, les mêmes hommes, solidaires, fidèles et silencieux. Mais en 1940, c'est le continent qui est enseveli sous la marée nazie. Après avoir entendu l'appel du 18 juin, les hommes se concertent. Il faut partir, vivre libre comme tous ceux qui chérissent la mer, et continuer la lutte. Tous les hommes décident alors de s'embarquer pour l'Angleterre pour prendre le seul parti qui leur soit naturel, celui de la fidélité à la patrie et à la liberté. Critique : Encore une "belle histoire" dans ces albums sur les compagnons de la libération. En tant qu'amateur d'histoire, j'apprécie ces albums, mais celui-ci m'a particulièrement marqué. En effet, cela m'a déjà appris d'où venait la célèbre phrase du général de Gaulle : Sein est donc le quart de la France ! Mais cela m'a aussi permis de me rendre compte que la population masculine de l'ile a entièrement répondu à l'appel du Général de Gaulle (le deuxième dont on parle moins). Une preuve de patriotisme forte et rare. Mais cet album est avant tout un album de BD bien écrit et bien pensé. S'il parle de la guerre, il n'en montre rien de plus que l'impact psychologique qu'elle avait sur la dernière terre libre de France métropolitaine. Mais cet aspect de la guerre sur les habitants des mers et campagnes est aussi intéressant que les combats eux-mêmes et beaucoup moins traité. Encore un bel album pour une collection qui continuera, je l'espère, à honorer la mémoire d'homme qui ont eu le courage de toujours croire en leur pays. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-compagnons-de-la-liberation-l-ile-de-sein?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Miam miam, merci une nouvelle fois à Rue de Sèvres pour cette excellente lecture, aussi instructive que passionnante. Le challenge était relevé, car même si l'épopée de l'invention du cinéma est forcément passionnante, prendre le parti de la traiter en profondeur, dans le détail, et avec sérieux tout en restant intéressant n'était pas gagné d'avance. Et ici le challenge est décroché haut la main, tant cette BD est instructive et agréable à lire. Pour les amateurs d'histoire et de cinéma, il est plus qu'alléchant de rentrer ainsi dans le vif du sujet, et dans la conception, le développement et la commercialisation de cette invention qui allait changer le monde. Pénétrer ainsi de manière documenté au sein de cette époque profondément méconnue pour nous est une vraie découverte. Les dessins de Jean-Baptiste Hostache sont bien adaptés à cette époque je trouve avec des personnages transmettant une certaine ambiance de ces années là, bien appuyés par les arrières plans souvent discrets, esquissés voir parfois flous, mais toujours juste dans les tons, les ambiances et les suggestions. Rajoutez à ça une pagination importante (146 pages) pour un prix de 25€ et vous aurez une intrigue déjà très avancée que devrais venir compléter prochainement un tome 2 à la pagination équivalente je pense, qui nous amènera lui vers le cinéma tel qu'on le connait.
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Titre de l'album : Les pionniers - Tome 1 - La machine du diable Scenariste de l'album : Guillaume Dorison Dessinateur de l'album : Jean-Baptiste Hostache Coloriste : Jean-Baptiste Hostache & Jean-Baptiste Merle Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : 1894. Paris est au centre du monde. Artistes, inventeurs et industriels se fréquentent dans une grande fièvre. La technique est au centre de toutes les préoccupations. Les arts, comme l'économie ou les sciences, se rationalisent. Le monde entier semble en passe d'être mécanisé... Six personnes détiennent le même secret. Une invention démoniaque dont ils cherchent à comprendre le sens et maîtriser la puissance. Ils sont ingénieur, fils de boucher, magicien, forain ou jeune secrétaire-sténographe. Ils sont jeunes, rêveurs, ambitieux et vont devoir se démarquer. Ils se nomment Léon Gaumont, Charles Pathé, Georges Méliès, Louis et Auguste Lumière ou Alice Guy. Et leur enjeu s'appelle le Cinéma. Critique : Miam miam, merci une nouvelle fois à Rue de Sèvres pour cette excellente lecture, aussi instructive que passionnante. Le challenge était relevé, car même si l'épopée de l'invention du cinéma est forcément passionnante, prendre le parti de la traiter en profondeur, dans le détail, et avec sérieux tout en restant intéressant n'était pas gagné d'avance. Et ici le challenge est décroché haut la main, tant cette BD est instructive et agréable à lire. Pour les amateurs d'histoire et de cinéma, il est plus qu'alléchant de rentrer ainsi dans le vif du sujet, et dans la conception, le développement et la commercialisation de cette invention qui allait changer le monde. Pénétrer ainsi de manière documenté au sein de cette époque profondément méconnue pour nous est une vraie découverte. Les dessins de Jean-Baptiste Hostache sont bien adaptés à cette époque je trouve avec des personnages transmettant une certaine ambiance de ces années là, bien appuyés par les arrières plans souvent discrets, esquissés voir parfois flous, mais toujours juste dans les tons, les ambiances et les suggestions. Rajoutez à ça une pagination importante (146 pages) pour un prix de 25€ et vous aurez une intrigue déjà très avancée que devrais venir compléter prochainement un tome 2 à la pagination équivalente je pense, qui nous amènera lui vers le cinéma tel qu'on le connait. Autres infos : Idée originale, documentation et conseils historiques de Damien MARIC Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-pionniers-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Il est difficile d'écrire cette chronique après avoir lu La république du crâne dans le même weekend, puisqu'en effet il est difficile de ne pas comparer les deux bandes dessinées, les deux auteurs principaux étant les mêmes, même si pour Cosaques, Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat sont renforcés fort à propos par le travail remarquable de Yoann Guillo, mais j'y reviendrais plus tard. J'écrirais donc cette chronique en mettant souvent en parallèle les deux ouvrages car je vous sais nombreux à avoir lu La république du crâne. On est ici également sur de la bd d'aventure historique, appuyé sur une forte thématique de recherche de liberté, finalement bien plus proche de La république du crâne qu'il ne peut y sembler au premier abord. L'emplacement géographique choisi pour cette bd prendra fort malheureusement un douloureux écho avec notre actualité mais il nous apporte de la fraicheur puisqu'on en ignore à peu près tout, même pour les plus férus d'histoire. Ceci dit il y a une différence très importante entre les deux, et qui explique en, grande partie la note légèrement inférieure attribué sur Cosaques. Il ne s'agit ici que d'un premier tome et non d'une histoire complète aboutie. Et malheureusement, on craint ici l'effet Ira Déi, à savoir une série avec de fortes promesses, qui peuvent finalement décevoir si les chiffres de ventes ne suivant pas, la série doit s'arrêter. L'histoire de ce Cosaques avance vite, à un rythme soutenu, mais agréable et la fin de ce tome 1 ne nous laisse pas en plan au beau milieu de l'intrigue, ce qui reste agréable. Reste que j'ai toutefois eu du mal à discerner le fil conducteur de la série à venir et les futurs enjeux de la trame principale. Il faut cependant je crois faire confiance à Vincent Brugeas pour nous livrer une intrigue qui devrait gagner en intensité sur les prochains tomes. Côté dessin, on touche au très très beau. Si le trait de Ronan Toulhoat est habituellement puissant et sans concession sur ses personnages, accentuant souvent leurs émotions au profit d'un certains esthétisme ou réalisme, il nous livre ici des planches plus conventionnelles par rapport à son style habituel, mais dont les personnages et l'action sont toujours le centre, quitte parfois à nous présenter des décors et des arrières plans un poil trop évanescent pour les amateurs de paysages. Il n'empêche qu'une fois que j'ai fait la fine bouche ainsi, je ne peux que constater que l'influence de Yoann Guillo est ici toute bénéfique tant les planches, l'ambiance, les personnages dégagent une harmonie et une cohérence qui donne envie de tourner chaque pages et d'y revenir. Ses mises en couleurs, toutes en nuances, renforcent les ambiances de chaque planches et me rappellent beaucoup le travail d'Alex Alice. Le travail de Yoann Guillo avait déjà été mis en avant à juste titre sur Goldorak, il faut ici tirer son chapeau car il réussit à bonifier encore une fois le travail d'un artiste pourtant déjà merveilleux. Une fois refermé, ce Cosaques m'a moins marqué que ma lecture de la République du Crâne puisqu'il ne s'agit que d'un début d'histoire, mais il m'est resté, une fois la dernière page refermée, comme une impression de jeune Scorpion, ce qui est plutôt remarquable. Croisons les doigts pour le succès en librairie de ce Cosaques, et l'inspiration de Vincent Burgeas, afin de nous retrouver avec une série dont on dévorera chaque nouveau tome avec un immense plaisir.
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