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Titre de l'album : La dernière nuit d'Anne Bonny Scenariste de l'album : Claire Richard Dessinateur de l'album : Alvaro/Alvi Ramirez Coloriste : Alvaro/Alvi Ramirez Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Depuis la maison close qu'elle gère d'une main de fer, Anne Bonny, ancienne pirate des mers du Sud, revient sur sa vie aventureuse... avant que la Mort ne la rattrape. Née bâtarde et pauvre en Irlande, la petite Anne était destinée à garder les vaches. C'était sans compter son courage, et un petit coup de pouce du destin. De l'Irlande au Nouveau Monde, des champs aux bateaux pirates, Anne Bonny défiera toutes les conventions et les autorités, à la poursuite de la liberté... et de l'amour, avec le pirate Jack Rackham. Une épopée pirate au féminin portée par un puissant souffle romanesque ! Critique : Ce joli roman graphique par son format est très proche de la bd. Une fois ceci dit on est sur un ouvrage sur la pirate Anne Bonny presque documentaire, par la rigueur de son approche historique. Basé sur un podcast d'Arte, les auteurs vont nous dérouler l'histoire d'Anne Bonny, d'après les témoignages et traces historiques que l'on a retrouvé d'elle, mais aussi en remplissant les vides par une partie romancée, mais plausible. Les dessins d'Alvaro/Alvi Ramirez sont très fluide, et laissent beaucoup de place au propos, et si je regrette certains visages un peu légers, l'ensemble se lit avec un véritable plaisir. Je recommande cet ouvrage à tous les amoureux de la véritable histoire de la piraterie... Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-derniere-nuit-d-anne-bonny?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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- roman graphique
- bd
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(et 4 en plus)
Étiqueté avec :
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Rarement un communiqué de l'éditeur ne m'aura paru aussi vrai. Pour les lecteurs du premier tome, je doute que vous ayez résisté à l'envie de lire le second tellement ce premier opus nous avait fait fort impression. C'est bien simple je crois que ce tome 2 venant clôturer le récit était la sortie la plus attendue par bon nombre de gens autour de moi. L'histoire nous avait déjà marqué au fer rouge, avec cette galerie de personnages tous plus crédibles les uns que les autres, et ce début d'interrogation profonde sur la nature de l'âme humaine. Le tout était servi par le dessin époustouflant de Thimothée Montaigne. Rendez-vous compte, cet auteur avait pris la suite d'Alex Alice sur le second cycle du troisième testament, sans qu'un seul amateur de bande dessinée ne s'en offusque. On savait déjà son talent. On a ici l'époustouflante démonstration d'un génie de la bande dessinée qui rejoins les Matthieu Lauffray et autre Alex Alice au panthéon des dessinateurs actuels exceptionnels. Il se trouve en plus que je milite depuis longtemps pour faire reconnaitre à sa juste valeur le trop mésestimé à mon goût Xavier Dorison. Et bien son scénario sur ce 1629 est une nouvelle fois parfait, jusque dans sa conclusion impitoyable. Qu'on se mouille un petit peu la nuque juste avant de lire ceci, mais rendez-vous compte que cet auteur a accouché ces dernières années du Chateau des animaux, d'Undertaker, d'Ulysse & Cyrano, de Long John Silver et du Troisième Testament et du run sur Goldorak. Est-iol besoin d'en dire plus ? Chapeau bas, et qu'on lui batisse donc une statue, car la bd franco belge tient là l'un de ses génies. Mais intéressons nous davantage à ce tome 2. Il s'agit bien de la conclusion du diptyque, pas de frayeur de ce côté là. L'aventure humaine terrible et dramatique se poursuit, cette fois-ci après le naufrage, laissant les hommes livrés à eux même... ou presque, car Jeronimus est bien décidé à peser sur le cours des choses. C'est un réquisitoire implacable des lâchetés humaines qui va ainsi être brossé par nos deux auteurs, avec son lot de choix difficiles et de dilemmes effroyables. Le dessin de Thimothée Montaigne prend aux tripes et nous embarque, on passe de cases sublimes en cases sublimes sans jamais perdre en fluidité ni en lisibilité malgré la multitude de personnages. Ce diptyque est pour moi désormais un classique de la bd, à ne manquer sous aucun prétexte.
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1629, ou l'effrayante histoire des naufragés du Jakarta - Tome 2 - L'île rouge
The_PoP a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : 1629, ou l'effrayante histoire des naufragés du Jakarta - Tome 2 - L'île rouge Scenariste de l'album : Xavier Dorison Dessinateur de l'album : Thimothée Montaigne Coloriste : Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : « Pour que le mal triomphe, il suffit que les hommes de bien ne fassent rien. » La traversée sanglante du Jakarta a pris fin sur les récifs des îles Abrolhos, un archipel perdu au large des côtes de l'Australie où les naufragés ont pu trouver refuge. Mais le naufrage est loin d'être la fin du cauchemar... Alors que le subrécargue, Pelsaert, est parti sur la grande chaloupe du Jakarta chercher de l'aide à Java, plus de 260 survivants se retrouvent sous l'autorité absolue de son second, Jéronimus Cornélius. En charge de l'organisation de la survie des naufragés, lui et les quelques mutins qui lui sont restés fidèles, ne vont en réalité s'atteler qu'à un objectif et un seul : faire disparaître ou massacrer tous les autres survivants afin, le jour dit, de pouvoir s'emparer du navire de secours et emporter avec eux les richesses du Jakarta restées sur l'île. L'archipel du bout du monde devient un enfer sur terre. Seuls Lucrétia Hans et une poignée de rescapés menés par Hayes vont avoir le courage de s'opposer à l'un des pires psychopathes de l'Histoire. À travers ce thriller haletant, une des sagas les plus époustouflantes de l'histoire maritime, Xavier Dorison et Thimothée Montaigne dressent un portrait à l'acide des mécanismes psychologiques et relationnels qui conduisent à la soumission des individus et des foules pour les conduire jusqu'au tréfonds de l'horreur. Critique : Rarement un communiqué de l'éditeur ne m'aura paru aussi vrai. Pour les lecteurs du premier tome, je doute que vous ayez résisté à l'envie de lire le second tellement ce premier opus nous avait fait fort impression. C'est bien simple je crois que ce tome 2 venant clôturer le récit était la sortie la plus attendue par bon nombre de gens autour de moi. L'histoire nous avait déjà marqué au fer rouge, avec cette galerie de personnages tous plus crédibles les uns que les autres, et ce début d'interrogation profonde sur la nature de l'âme humaine. Le tout était servi par le dessin époustouflant de Thimothée Montaigne. Rendez-vous compte, cet auteur avait pris la suite d'Alex Alice sur le second cycle du troisième testament, sans qu'un seul amateur de bande dessinée ne s'en offusque. On savait déjà son talent. On a ici l'époustouflante démonstration d'un génie de la bande dessinée qui rejoins les Matthieu Lauffray et autre Alex Alice au panthéon des dessinateurs actuels exceptionnels. Il se trouve en plus que je milite depuis longtemps pour faire reconnaitre à sa juste valeur le trop mésestimé à mon goût Xavier Dorison. Et bien son scénario sur ce 1629 est une nouvelle fois parfait, jusque dans sa conclusion impitoyable. Qu'on se mouille un petit peu la nuque juste avant de lire ceci, mais rendez-vous compte que cet auteur a accouché ces dernières années du Chateau des animaux, d'Undertaker, d'Ulysse & Cyrano, de Long John Silver et du Troisième Testament et du run sur Goldorak. Est-iol besoin d'en dire plus ? Chapeau bas, et qu'on lui batisse donc une statue, car la bd franco belge tient là l'un de ses génies. Mais intéressons nous davantage à ce tome 2. Il s'agit bien de la conclusion du diptyque, pas de frayeur de ce côté là. L'aventure humaine terrible et dramatique se poursuit, cette fois-ci après le naufrage, laissant les hommes livrés à eux même... ou presque, car Jeronimus est bien décidé à peser sur le cours des choses. C'est un réquisitoire implacable des lâchetés humaines qui va ainsi être brossé par nos deux auteurs, avec son lot de choix difficiles et de dilemmes effroyables. Le dessin de Thimothée Montaigne prend aux tripes et nous embarque, on passe de cases sublimes en cases sublimes sans jamais perdre en fluidité ni en lisibilité malgré la multitude de personnages. Ce diptyque est pour moi désormais un classique de la bd, à ne manquer sous aucun prétexte. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/1629-ou-l-effrayante-histoire-des-naufrages-du-jakarta-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Les nouvelles aventures de Barbe-Rouge - Tome 4 - Chasseur d'esclaves
The_PoP a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Les nouvelles aventures de Barbe-Rouge - Tome 4 - Chasseur d'esclaves Scenariste de l'album : Jean-Charles Kraehn Dessinateur de l'album : Stefano Carloni Coloriste : Stefano Carloni Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Révolté par le sort qui leur est réservé, Baba quitte soudainement le Faucon-Noir pour vivre auprès d'esclaves en fuite. C'est alors que Peet le Bordelais propose un marché abject à Barbe-Rouge : l'aider à retrouver l'île où Baba s'est rendu, et à capturer les Negmarrons qui s'y trouvent. En échange, il libérera indemne la fille d'Éric et Concha, qu'il vient de kidnapper. Obligés d'accepter, Barbe-Rouge et Éric jouent un double-jeu particulièrement risqué... Une histoire en deux tomes sur fonds de commerce triangulaire, narrée avec talent par Jean-Charles Kraehn et dessiné avec virtuosité par Stefano Carloni. Critique : Allez hop, on avait oublié d'en parler de celui-là mais début septembre on a vu passer le tome 4 des nouvelles aventures de barbe-rouge. Pour rappel cette série mythique de ma jeunesse a été relancée jusqu'ici avec succès grâce à une qualité certaine. Et bien ce tome 4 ne fait pas exception à la règle, car si j'ai trouvé le scénario de Jean-Charles Kraehn parfois un brin facile et rapide, il a le mérite de laisser la part belle à l'aventure, aux parfums de rhume t d'antilles et à nos personnages bien connus. Les dessins de Stefano Carloni sont toujours aussi réussis, donnant beaucoup de charme à la série et la rapprochant des ténors du genre (1629, Raven, Barracuda par exemple). Bon on n'est pas encore tout à fait sur le même niveau mais cela reste très plaisant, car le lecteur d'aventure pirates en bd a été très très bien habitué ces dernières années. L'héritage franco belge est bien assimilé et digéré sans pour autant dénaturer l'original et c'est un plaisir de voir cette série renaître et évoluer ainsi. Je ne peux que recommander les nouvelles aventures de barbe rouge pour tout amateur de piraterie en bd qui se respecte ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-nouvelles-aventures-de-barbe-rouge-tome-4-chasseur-d-esclaves/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Allez hop, on avait oublié d'en parler de celui-là mais début septembre on a vu passer le tome 4 des nouvelles aventures de barbe-rouge. Pour rappel cette série mythique de ma jeunesse a été relancée jusqu'ici avec succès grâce à une qualité certaine. Et bien ce tome 4 ne fait pas exception à la règle, car si j'ai trouvé le scénario de Jean-Charles Kraehn parfois un brin facile et rapide, il a le mérite de laisser la part belle à l'aventure, aux parfums de rhume t d'antilles et à nos personnages bien connus. Les dessins de Stefano Carloni sont toujours aussi réussis, donnant beaucoup de charme à la série et la rapprochant des ténors du genre (1629, Raven, Barracuda par exemple). Bon on n'est pas encore tout à fait sur le même niveau mais cela reste très plaisant, car le lecteur d'aventure pirates en bd a été très très bien habitué ces dernières années. L'héritage franco belge est bien assimilé et digéré sans pour autant dénaturer l'original et c'est un plaisir de voir cette série renaître et évoluer ainsi. Je ne peux que recommander les nouvelles aventures de barbe rouge pour tout amateur de piraterie en bd qui se respecte !
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Titre de l'album : Raven tome 3 - Furies (Fin) Scenariste de l'album : Mathieu Lauffray Dessinateur de l'album : Mathieu Lauffray Coloriste : Mathieu Lauffray Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : En piégeant Lady Darksee, Raven fait preuve d'une audace folle. Non seulement, il avait déjà récupéré les émeraudes, mais en plus, il isole la capitaine pirate de son équipage resté au camp. Malheureusement, pour les rescapés du naufrage, la situation est critique : le comte est assassiné par Drago, le second de Darksee, et le « Capricorne » qui devait permettre à tout ce petit monde de s'enfuir de cet enfer, est échoué sur la plage. La menace des cannibales est plus que jamais présente et amis et ennemis d'autrefois devront s'entendre pour faire face à cette menace mortelle. Mais gare aux coups bas ! La conclusion de la grande saga de pirates de ces dernières années ! Critique : On était tous d'accord, chez 1001bd, pour dire que le plus dur serait quasiment de rater la fin de cette trilogie, tellement les deux précédents étaient bons. Et bien si Lauffray a fait dans la facilité( i e il nous livre une bonne fin), il l'a fait d'une très belle façon ! En effet, ce tome est plus que bon, il est excellent. Graphiquement, on n'avait aucun doute tellement le style "pirate" lui va à merveille depuis Long John Silver. Mais encore fallait-il terminer ce scenario"dans les règles" comme dit monsieur mouche. Et ce tome trois deviendrait presque la définition de la règle tellement c'est une fin... digne des codes de la piraterie ! Des combats, des trahisons, du bluff, des navires, des trésors, mais aussi un héros aux grandes illusions et une Némésis qui n'a pas dit son dernier mot. On en prend plein les yeux et on se téléporte immédiatement sur les mats du Capricorne en criant : Libérer la grand voile !! Le début était haletant, la fin est, elle, succulente de décontraction. Allez ce soir, c'est l'ile aux trésors, puis relecture de Long Joh Silver ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/raven-tome-3-furies?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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On était tous d'accord, chez 1001bd, pour dire que le plus dur serait quasiment de rater la fin de cette trilogie, tellement les deux précédents étaient bons. Et bien si Lauffray a fait dans la facilité( i e il nous livre une bonne fin), il l'a fait d'une très belle façon ! En effet, ce tome est plus que bon, il est excellent. Graphiquement, on n'avait aucun doute tellement le style "pirate" lui va à merveille depuis Long John Silver. Mais encore fallait-il terminer ce scenario"dans les règles" comme dit monsieur mouche. Et ce tome trois deviendrait presque la définition de la règle tellement c'est une fin... digne des codes de la piraterie ! Des combats, des trahisons, du bluff, des navires, des trésors, mais aussi un héros aux grandes illusions et une Némésis qui n'a pas dit son dernier mot. On en prend plein les yeux et on se téléporte immédiatement sur les mats du Capricorne en criant : Libérer la grand voile !! Le début était haletant, la fin est, elle, succulente de décontraction. Allez ce soir, c'est l'ile aux trésors, puis relecture de Long Joh Silver !
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Ce joli roman graphique par son format est très proche de la bd. Une fois ceci dit on est sur un ouvrage sur la pirate Anne Bonny presque documentaire, par la rigueur de son approche historique. Basé sur un podcast d'Arte, les auteurs vont nous dérouler l'histoire d'Anne Bonny, d'après les témoignages et traces historiques que l'on a retrouvé d'elle, mais aussi en remplissant les vides par une partie romancée, mais plausible. Les dessins d'Alvaro/Alvi Ramirez sont très fluide, et laissent beaucoup de place au propos, et si je regrette certains visages un peu légers, l'ensemble se lit avec un véritable plaisir. Je recommande cet ouvrage à tous les amoureux de la véritable histoire de la piraterie...
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- roman graphique
- bd
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(et 4 en plus)
Étiqueté avec :
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On ne peut pas dire qu'il ait eu pléthore de femmes pirates , encore moins aussi bien "placées" dans la hiérarchie navale . Anne Bonny en fait partie et semble bien seule . Elle , et Mary Read sont les seules connues de l'âge d'or de la piraterie au sein des Caraïbes . On peut remonter à plus loin dans le temps et trouver Ching Shih terrorisant les mers chinoises , ainsi que Grace O'Malley une irlandaise très connue dans son pays . C'est donc un réel plaisir de découvrir les aventures de cette "flibustiere" par deux auteurs italiens déjà à l'oeuvre sur une histoire centrée sur Primo Levi . Le duo fonctionne bien et la pagination importante est assez fluide . Le dessin semi-réaliste aux couleurs vives , colle bien aux personnages et aux lieux . La chevelure rousse de Anne semble sortir des cases parfois , idem pour les phases maritimes très bien décrites .Je préfère mentionner un trait semi-réaliste , car les visages se déforment aisément selon les expressions et il n'est pas rare de croiser de grands yeux et autres bouches béantes , une influence "manga" possible de la part de l'artiste . Le scénario quand à lui, nous fait voyager de sa cellule pénitentiaire en guise d'introduction , puis son enfance , et sa rencontre avec de vrais pirates tels que Jack Rackham . Cette chronologie "éclatée" ménage le suspens et nous tient en haleine tout du long . Comment s'est-elle retrouvée emprisonnée et va t'elle s'en sortir ? Et yo , ho ,ho , embarquez avec Anne Bonny sur des flots incertains , et laissez vous chatouiller les narines par les embruns et ce goût rare de l'interdit 😉
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Titre de l'album : Anne Bonny Scenariste de l'album : Matteo Mastragostino Dessinateur de l'album : Alessandro Ranghiasci Coloriste : Alessandro Ranghiasci Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Née en Irlande au début du 18e siècle, fille d'un riche avocat, rien ne prédestinait Anne Bonny à la piraterie. Pourtant, mue par une insatiable soif de liberté, elle prendra très tôt le large et se délivrera des chaines qui emprisonnaient les femmes de son époque. Aux côtés du mythique Calico Jack Rakham, elle connaîtra le frisson de la grande aventure et gravera son nom dans l'histoire de la piraterie... Avec talent, Matteo Mastragostino et Alessandro Ranghiasci mêlent récits d'aventures et réflexions sur la condition féminine pour nous offrir le portrait d'une femme résolument libre. Critique : On ne peut pas dire qu'il ait eu pléthore de femmes pirates , encore moins aussi bien "placées" dans la hiérarchie navale . Anne Bonny en fait partie et semble bien seule . Elle , et Mary Read sont les seules connues de l'âge d'or de la piraterie au sein des Caraïbes . On peut remonter à plus loin dans le temps et trouver Ching Shih terrorisant les mers chinoises , ainsi que Grace O'Malley une irlandaise très connue dans son pays . C'est donc un réel plaisir de découvrir les aventures de cette "flibustiere" par deux auteurs italiens déjà à l'oeuvre sur une histoire centrée sur Primo Levi . Le duo fonctionne bien et la pagination importante est assez fluide . Le dessin semi-réaliste aux couleurs vives , colle bien aux personnages et aux lieux . La chevelure rousse de Anne semble sortir des cases parfois , idem pour les phases maritimes très bien décrites .Je préfère mentionner un trait semi-réaliste , car les visages se déforment aisément selon les expressions et il n'est pas rare de croiser de grands yeux et autres bouches béantes , une influence "manga" possible de la part de l'artiste . Le scénario quand à lui, nous fait voyager de sa cellule pénitentiaire en guise d'introduction , puis son enfance , et sa rencontre avec de vrais pirates tels que Jack Rackham . Cette chronologie "éclatée" ménage le suspens et nous tient en haleine tout du long . Comment s'est-elle retrouvée emprisonnée et va t'elle s'en sortir ? Et yo , ho ,ho , embarquez avec Anne Bonny sur des flots incertains , et laissez vous chatouiller les narines par les embruns et ce goût rare de l'interdit 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/anne-bonny/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Allez on va dire que ce "Damnés du grand large" profite de l'effet "rentrée" de vacances sans BD. Mais la date de sortie fait partie du jeu et du pari de chaque éditeur. Pourquoi est-ce que je commence ma critique par cela ? Eh bien tout simplement parce que j'ai été subjugué par cette BD. Dès les premières pages, le dessin et la coloration accrocheuse de Beatrice Penco Sechi m'ont transporté dans le bar mal famé avec les marins. Les premiers somptueux croquis m'ont automatiquement déplacé derrière le rêveur, au cœur d'un bateau en proie à une malédiction. Et ensuite le scenario a pris le relais : Kristof Mishel réussi à nous livrer un récit ou le fantastique, aussi bien que l'explication finale, paraissent tous deux trames crédibles. L'ambiance est telle que l'on accepterait quasiment n'importe quelle fin tant qu'elle ne nous sort pas de notre taverne de marin et ne nous ramène pas au XXIieme siècle. En gros, une superbe histoire de pirate, à laquelle on pourra, en cherchant la petite bête, reprocher des visages parfois un peu trop expressifs.
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Titre de l'album : Les damnés du grand large Scenariste de l'album : Kristof Mishel Dessinateur de l'album : Beatrice Penco Sechi Coloriste : Beatrice Penco Sechi Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : « Je colporte la plus étrange histoire qu'il vous ait e te donne d'entendre, je vous l'échange contre un repas ». Il y a deux cents ans, un curieux voyageur fit résonner une taverne d'un inquiétant récit.Celui d'un navire pris dans la tourmente de meurtres inexplicables. Celui de cadavres de marins marqués d'un signe obscur, et d'un équipage terrorisé. Celui d'un jeune mousse au carnet rempli de monstres, qui semblait tout connaître des forces effroyables qui régissaient les eaux où le vaisseau s'était aventuré.Mais l'auditoire ne pouvait prévoir que derrière le récit fascinant du conteur se cachait quelque chose de plus sinistre que la mort elle-même... Critique : Allez on va dire que ce "Damnés du grand large" profite de l'effet "rentrée" de vacances sans BD. Mais la date de sortie fait partie du jeu et du pari de chaque éditeur. Pourquoi est-ce que je commence ma critique par cela ? Eh bien tout simplement parce que j'ai été subjugué par cette BD. Dès les premières pages, le dessin et la coloration accrocheuse de Beatrice Penco Sechi m'ont transporté dans le bar mal famé avec les marins. Les premiers somptueux croquis m'ont automatiquement déplacé derrière le rêveur, au cœur d'un bateau en proie à une malédiction. Et ensuite le scenario a pris le relais : Kristof Mishel réussi à nous livrer un récit ou le fantastique, aussi bien que l'explication finale, paraissent tous deux trames crédibles. L'ambiance est telle que l'on accepterait quasiment n'importe quelle fin tant qu'elle ne nous sort pas de notre taverne de marin et ne nous ramène pas au XXIieme siècle. En gros, une superbe histoire de pirate, à laquelle on pourra, en cherchant la petite bête, reprocher des visages parfois un peu trop expressifs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-damnes-du-grand-large?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est peu dire que l'on a eu la dent dure sur le premier tome de Raven. Moi le premier j'attendais M. Lauffray au tournant après son fabuleux Long John Silver. Evidemment quand on a réalisé une telle BD qui a marqué une génération complète de lecteurs et qui fait partie des classiques de la BD pour beaucoup d'entre nous, revenir sur le même thème et seul à la réalisation était tout sauf évident. L'accueil fut d'ailleurs relativement frais, et si à peu près tout le monde à loué la qualité de cette BD, il faut bien reconnaitre qu'on fut nombreux à être un peu déçus. Au point que cette sortie phare de chez Dargaud ne soit chroniquée chez nous que début Novembre alors qu'elle est parut il y a plus d'un mois. Oui nous avions des attentes énormes, et ce Raven ne les a pas comblées. Mais le pouvait-il seulement ? Le tome 2 était donc l'occasion pour M. Lauffray de me donner tord et de me montrer que oui, il fait bien partie de ces génies de la BD capable d'écrire, de dessiner, de mettre en scène et en image une histoire. Indubitablement il faut reconnaitre que ce tome 2 est très bon. Le rythme est soutenu, et parfaitement géré, l'aventure est chouette, et l'on se sent revivre finalement une autre Ile au trésor. Ce qui à propos de beaucoup de BD se révèlerait être un compliment (après tout, n'a-t-on pas ici aussi encensé à juste titre Jim Hawkins ?) devient ici un fardeau. Oui ce tome 2 nous laisse encore un petit goût amer à la fin. Par goût de trop peu ? par envie de plus ? par manque d'originalité ? Ou simplement parce qu'on attendait de l'auteur qu'il nous livre une nouvelle fois un classique ? Je ne sais pas trop vous le dire. Ce que je sais par contre c'est que ce tome 2 m'a semblé intrinsèquement meilleur que le premier. Il est tout d'abord presque aussi sublime, certaines planches étant de vraies merveilles. Mais d'un point de vue du scénario et des personnages, les intrigues qui se dessinent semblent plus prometteuses que celles esquissées dans le premier tome. Le rythme est bon, certaines scènes sont du cinéma sur papier et je ne peux que saluer le travail. Je ne sais pas encore si ce Raven peut prétendre à devenir mieux qu'une simple très bonne histoire de Pirates, mais il faut reconnaitre qu'il se bonifie singulièrement avec ce second tome épique. Restera à Matthieu Lauffray le défi peut être le plus complexe : réinventer une nouvelle fois un mythe, pour que ce Raven trouve son identité propre, hors des pas de ses glorieuses inspirations.
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Titre de l'album : Raven - Tome 2 - Les contrées infernales Scenariste de l'album : Mathieu Lauffray Dessinateur de l'album : Mathieu Lauffray Coloriste : Mathieu Lauffray Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Malgré la moiteur de l'île du Morne-au-Diable, les retrouvailles entre Raven et Lady Darksee sont glaciales. En brûlant la carte du trésor de Chichen Itza, le hardi pirate a joué un bien vilain tour à sa Némésis. Désormais, seul Raven sait où se cache le magot. Une expédition, commandée par Darksee, s'organise pour récupérer le butin, caché sur les terres de terribles cannibales. Sur le camp, les rescapés du naufrage préparent leur départ. Mais le comte et sa famille n'en mènent pas large et ils savent qu'ils ne peuvent pas faire confiance à Darksee pour les ramener sains et sauf à Tortuga... Tout est en place pour que le spectacle commence ! Critique : C'est peu dire que l'on a eu la dent dure sur le premier tome de Raven. Moi le premier j'attendais M. Lauffray au tournant après son fabuleux Long John Silver. Evidemment quand on a réalisé une telle BD qui a marqué une génération complète de lecteurs et qui fait partie des classiques de la BD pour beaucoup d'entre nous, revenir sur le même thème et seul à la réalisation était tout sauf évident. L'accueil fut d'ailleurs relativement frais, et si à peu près tout le monde à loué la qualité de cette BD, il faut bien reconnaitre qu'on fut nombreux à être un peu déçus. Au point que cette sortie phare de chez Dargaud ne soit chroniquée chez nous que début Novembre alors qu'elle est parut il y a plus d'un mois. Oui nous avions des attentes énormes, et ce Raven ne les a pas comblées. Mais le pouvait-il seulement ? Le tome 2 était donc l'occasion pour M. Lauffray de me donner tord et de me montrer que oui, il fait bien partie de ces génies de la BD capable d'écrire, de dessiner, de mettre en scène et en image une histoire. Indubitablement il faut reconnaitre que ce tome 2 est très bon. Le rythme est soutenu, et parfaitement géré, l'aventure est chouette, et l'on se sent revivre finalement une autre Ile au trésor. Ce qui à propos de beaucoup de BD se révèlerait être un compliment (après tout, n'a-t-on pas ici aussi encensé à juste titre Jim Hawkins ?) devient ici un fardeau. Oui ce tome 2 nous laisse encore un petit goût amer à la fin. Par goût de trop peu ? par envie de plus ? par manque d'originalité ? Ou simplement parce qu'on attendait de l'auteur qu'il nous livre une nouvelle fois un classique ? Je ne sais pas trop vous le dire. Ce que je sais par contre c'est que ce tome 2 m'a semblé intrinsèquement meilleur que le premier. Il est tout d'abord presque aussi sublime, certaines planches étant de vraies merveilles. Mais d'un point de vue du scénario et des personnages, les intrigues qui se dessinent semblent plus prometteuses que celles esquissées dans le premier tome. Le rythme est bon, certaines scènes sont du cinéma sur papier et je ne peux que saluer le travail. Je ne sais pas encore si ce Raven peut prétendre à devenir mieux qu'une simple très bonne histoire de Pirates, mais il faut reconnaitre qu'il se bonifie singulièrement avec ce second tome épique. Restera à Matthieu Lauffray le défi peut être le plus complexe : réinventer une nouvelle fois un mythe, pour que ce Raven trouve son identité propre, hors des pas de ses glorieuses inspirations. Autres infos : Pirates ! Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/raven-tome-2-les-contrees-infernales?ref=44 Voir la totalité de enregistrement