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  1. Titre de l'album : Six mois et un autre Scenariste de l'album : Blaise Pruvost Dessinateur de l'album : Blaise Pruvost Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Un hiver et un printemps à marcher sur le chemin de Compostelle. À 19 ans, Blaise tourne le dos à son histoire d'amour, à son conflit avec ses parents, à son adolescence confuse et enfumée... et part avec son sac et 400 euros en poche. Cette expérience de la marche le confronte à des rencontres, des émotions et des réflexions qui le changeront peu à peu. Un hiver et un printemps à marcher sur le chemin de Compostelle... Six mois et un autre pour voir le monde et se trouver soi. Critique : On découvre en Blaise Pruvost et ses 19 ans un peu de chacun de nous . Dans cette première oeuvre très personnelle , il expose sa vie à livre ouvert : ses échecs , ses vices , ses colères , ses envies ( il y en a peu, comme ses joies) , ses doutes et pour finir son talent de dessinateur ET de conteur . Car au delà d'un graphisme élégant et soigné il faut noter le remarquable travail d'écriture de ce jeune talent écorché vif . Prenez le titre par exemple , si énigmatique : Six mois et un autre (mois) , atteste de la durée nécessaire à son projet de marche vers l'Espagne , en empruntant le chemin de Compostelle (812 km) qui débute dans les environs du Lot en France . Six mois d'efforts physiques et un plus axé sur la réflexion et un certain bilan de cette aventure . Phonétiquement maintenant : "si moi et un autre" ! Ici , ce serait plus ses rapports à l'autre qui serait mis en exergue , et l'on découvre tout au long du récit et au grès de ses rencontres sa facilité à se rapprocher de l'autre , mais ses difficultés à garder le lien , notamment avec ses proches qu'il quitte en tout début d'aventure . Enfin , un aspect plus psychanalytique avec "six mois et un autre" où le "moi" est freudien et représente la partie de personnalité assurant les fonctions conscientes . Car il effectue un véritable éveil à sa conscience lors de ce pèlerinage , plus spirituel que religieux . Pour ne rien vous cacher , ces 312 pages sont passées comme une lettre à la poste . Le choix du noir et blanc sans cases délimitant les pages est des plus judicieux . On ne veut pas de "gaufrier" lors d'une telle aventure ancrée dans un désir profond de liberté et de grands espaces . L'absence de couleurs nous permet d'imaginer et ressentir comme l'auteur , les paysages ainsi que les fragrances l'entourant . Ses questionnements , ses rêves très bien illustrés à travers des pages oniriques , résonnent encore en moi . On ne sort pas indemne d'une telle lecture ! Maintenant que nous découvrons ce diamant brut , qui a réalisé une première oeuvre , attendons et surtout , espérons qu'il confirme avec un second ouvrage . Le plus dur arrive pour ce jeune artiste 🙂 . Mais quel coup d'éclat ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/six-mois-et-un-autre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Kevin Nivek

    Six mois et un autre

    On découvre en Blaise Pruvost et ses 19 ans un peu de chacun de nous . Dans cette première oeuvre très personnelle , il expose sa vie à livre ouvert : ses échecs , ses vices , ses colères , ses envies ( il y en a peu, comme ses joies) , ses doutes et pour finir son talent de dessinateur ET de conteur . Car au delà d'un graphisme élégant et soigné il faut noter le remarquable travail d'écriture de ce jeune talent écorché vif . Prenez le titre par exemple , si énigmatique : Six mois et un autre (mois) , atteste de la durée nécessaire à son projet de marche vers l'Espagne , en empruntant le chemin de Compostelle (812 km) qui débute dans les environs du Lot en France . Six mois d'efforts physiques et un plus axé sur la réflexion et un certain bilan de cette aventure . Phonétiquement maintenant : "si moi et un autre" ! Ici , ce serait plus ses rapports à l'autre qui serait mis en exergue , et l'on découvre tout au long du récit et au grès de ses rencontres sa facilité à se rapprocher de l'autre , mais ses difficultés à garder le lien , notamment avec ses proches qu'il quitte en tout début d'aventure . Enfin , un aspect plus psychanalytique avec "six mois et un autre" où le "moi" est freudien et représente la partie de personnalité assurant les fonctions conscientes . Car il effectue un véritable éveil à sa conscience lors de ce pèlerinage , plus spirituel que religieux . Pour ne rien vous cacher , ces 312 pages sont passées comme une lettre à la poste . Le choix du noir et blanc sans cases délimitant les pages est des plus judicieux . On ne veut pas de "gaufrier" lors d'une telle aventure ancrée dans un désir profond de liberté et de grands espaces . L'absence de couleurs nous permet d'imaginer et ressentir comme l'auteur , les paysages ainsi que les fragrances l'entourant . Ses questionnements , ses rêves très bien illustrés à travers des pages oniriques , résonnent encore en moi . On ne sort pas indemne d'une telle lecture ! Maintenant que nous découvrons ce diamant brut , qui a réalisé une première oeuvre , attendons et surtout , espérons qu'il confirme avec un second ouvrage . Le plus dur arrive pour ce jeune artiste 🙂 . Mais quel coup d'éclat !
  3. Kevin Nivek

    Plein ciel

    Ce livre est un voyage au sein des années 60 , époque de constructions massives de barres d'immeubles , toutes aussi répugnantes les unes que les autres d'un point de vue architectural ; néanmoins hôtes de vies aux destins croisés . Face à l'afflux migratoire ainsi que le déplacement des "ruraux" vers le travail proposé en ville , l'Etat s'était engagé dans cette voie de constructions pratiques et proches des villes . Plus tard , de nos jours , nous découvrons donc dès la première page ce monolithe de ciment et de briques , puis , Emile et son suicide organisé qui servira de fil conducteur à toute l'histoire . Ce geste irréversible va toucher l'ensemble des habitants du gaufrier , cette microsociété jalonnée de rituels et d'événements (grands ou petits) qui alimentent le quotidien . Dans un découpage subtil , le dessinateur varois (de chez moi 🙂 ) nous propose une immersion profonde dans l'ensemble des familles peuplant cet immeuble . Il empile les cases tels des appartements et saute d'étages en étages , sans forcément passer par la cage d'escalier , car on le sait , l'ascenseur est souvent en panne ! On discerne de vraies "gueules" chez les protagonistes , malgré leur abondance chacun est reconnaissable , il y a du François Boucq chez cet artiste ! Journaliste engagé , Pierre-Roland Saint-Dizier explore toutes les sphères sociales et les expose dans ce huis clos . A travers la petite enquête des résidents sur le suicide d'Emile , c'est l'inexorable fuite du temps et l'évolution humaine vers une modernité (voulue ou pas) qui se déroule sous nos yeux . Le champ du cygne pour ces constructions ainsi que le mode de vie qu'elles ont engendré ! Mais dans la tempête , les liens se resserrent et l'entraide persiste . On passera volontiers sur cette vision édulcorée des relations intra-muros des résidents , qui a déjà assisté à une réunion de "copros" avec le syndic sait de quoi je parle 😉 ! On préfèrera se laisser porter par les questions que se posent les voisins de feu Emile , et observer tout ce petit monde s'agiter dans un déluge d'émotions brillamment orchestré par nos deux auteurs .
  4. Kevin Nivek

    Plein ciel

    Titre de l'album : Plein ciel Scenariste de l'album : Pierre-Roland Saint-Dizier Dessinateur de l'album : Michaël Crosa Coloriste : Michaël Crosa Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Les habitants de la résidence Plein Ciel, une tour de 22 étages, menaient une vie paisible jusqu'à ce qu'Émile tombe du 17e étage. Dans l'immeuble, c'est la stupéfaction et l'incompréhension. Quel lourd secret Émile, 78 ans, portait-il donc ? Pourquoi n'en a-t-il jamais parlé à sa voisine de palier, Martine, pourtant si proche ? Autant de questions douloureuses qui ne laissent pas indifférents ses amis. Chacun tente de comprendre ce qui a bien pu se produire. Alors que la vie reprend lentement son cours, l'arrivée de Loïc et de Mickaël, qui s'installent dans l'appartement d'Émile, va soulever de nouvelles questions, au moment où le quartier est sur le point de tourner une page sur son passé... Critique : Ce livre est un voyage au sein des années 60 , époque de constructions massives de barres d'immeubles , toutes aussi répugnantes les unes que les autres d'un point de vue architectural ; néanmoins hôtes de vies aux destins croisés . Face à l'afflux migratoire ainsi que le déplacement des "ruraux" vers le travail proposé en ville , l'Etat s'était engagé dans cette voie de constructions pratiques et proches des villes . Plus tard , de nos jours , nous découvrons donc dès la première page ce monolithe de ciment et de briques , puis , Emile et son suicide organisé qui servira de fil conducteur à toute l'histoire . Ce geste irréversible va toucher l'ensemble des habitants du gaufrier , cette microsociété jalonnée de rituels et d'événements (grands ou petits) qui alimentent le quotidien . Dans un découpage subtil , le dessinateur varois (de chez moi 🙂 ) nous propose une immersion profonde dans l'ensemble des familles peuplant cet immeuble . Il empile les cases tels des appartements et saute d'étages en étages , sans forcément passer par la cage d'escalier , car on le sait , l'ascenseur est souvent en panne ! On discerne de vraies "gueules" chez les protagonistes , malgré leur abondance chacun est reconnaissable , il y a du François Boucq chez cet artiste ! Journaliste engagé , Pierre-Roland Saint-Dizier explore toutes les sphères sociales et les expose dans ce huis clos . A travers la petite enquête des résidents sur le suicide d'Emile , c'est l'inexorable fuite du temps et l'évolution humaine vers une modernité (voulue ou pas) qui se déroule sous nos yeux . Le champ du cygne pour ces constructions ainsi que le mode de vie qu'elles ont engendré ! Mais dans la tempête , les liens se resserrent et l'entraide persiste . On passera volontiers sur cette vision édulcorée des relations intra-muros des résidents , qui a déjà assisté à une réunion de "copros" avec le syndic sait de quoi je parle 😉 ! On préfèrera se laisser porter par les questions que se posent les voisins de feu Emile , et observer tout ce petit monde s'agiter dans un déluge d'émotions brillamment orchestré par nos deux auteurs . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/plein-ciel/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. alx23

    Un homme normal

    Le titre de cet album m'a interpellé car je me suis demandé si une histoire sur une personne normale pouvait me passionner. Bien évidemment, Mayko s'amuse avec ce titre justement pour se poser la question de la normalité avec un récit psychologique à plusieurs niveaux. Le regard des personnes et les jugements formeront une histoire prenante. Le groupe de jeunes étudiants va se retrouver dans ce questionnement de la normalité avec en trame de fond avec un jeune autiste qui semble avoir des visions de l'avenir pour les personnes qui lui sont proches. Les conséquences sont dures à vivre pour lui avec comme refuge d'éviter tous les contacts sociaux et interaction avec des proches et sa famille. Après avoir travaillé sur les couleurs du tome 15 de Corto Malteses, Sonia "Sasa" Pellejero dessine un homme normal avec beaucoup de maitrise. Son trait donne beaucoup de mouvements et dynamisme dans la représentation des personnes. Un homme normal est mélange de genres entre le thriller et les tranches de vie pour nous interroger sur la façon de notre société nous conditionne à juger les personnes.
  6. alx23

    Un homme normal

    Titre de l'album : Un homme normal Scenariste de l'album : Mayko Dessinateur de l'album : Sasa Coloriste : Sasa Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Nathan, jeune développeur informatique, est autiste Asperger. Hypersensible, il s'interdit toute relation amoureuse car un tel lien le rend trop empathique et lui fait ressentir le moindre trouble de l'être aimé comme une souffrance qui lui est insupportable. Mais l'intérêt que lui porte Mathilda semble bien sur le point de faire fléchir des convictions qu'il tenait jusqu'ici pour inébranlables... Critique : Le titre de cet album m'a interpellé car je me suis demandé si une histoire sur une personne normale pouvait me passionner. Bien évidemment, Mayko s'amuse avec ce titre justement pour se poser la question de la normalité avec un récit psychologique à plusieurs niveaux. Le regard des personnes et les jugements formeront une histoire prenante. Le groupe de jeunes étudiants va se retrouver dans ce questionnement de la normalité avec en trame de fond avec un jeune autiste qui semble avoir des visions de l'avenir pour les personnes qui lui sont proches. Les conséquences sont dures à vivre pour lui avec comme refuge d'éviter tous les contacts sociaux et interaction avec des proches et sa famille. Après avoir travaillé sur les couleurs du tome 15 de Corto Malteses, Sonia "Sasa" Pellejero dessine un homme normal avec beaucoup de maitrise. Son trait donne beaucoup de mouvements et dynamisme dans la représentation des personnes. Un homme normal est mélange de genres entre le thriller et les tranches de vie pour nous interroger sur la façon de notre société nous conditionne à juger les personnes. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-homme-normal/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Les éditions Delcourt nous offrent une réédition des romans graphiques de Daniel Clowes à travers la série La bibliothèque de Daniel Clowes. Ghost World et Comme un gant de velours pris dans la fonte sont les deux premiers titres à rejoindre la collection Outsider, avec une nouvelle traduction et une nouvelle numérisation spécialement pour cette réédition. D'autres rééditions de l'auteur devraient suivre dans les mois à venir dont l'excellent Patience. Pour revenir à Ghost world, cet album nous présente deux jeunes adolescentes dans leur quotidien. On retrouvera leurs différentes interrogations sur leur vie avant de devenir adulte. Plusieurs thématiques sont abordés par ces deux jeunes femmes dont leur première relation sexuelle. Daniel Clowes nous livre une chronique sociale des états-unis avec ces deux jeunes femmes qui observent leur quotidien dans une petite ville et s'ennuient donc critiques tout. Les dessins de l'auteur sont de qualité tout en bichromie avec du vert pour donner du relief à l'ensemble. Le résultat est intéressant dans un style comics indé comme on est en droit de s'attendre avec Ghost World. Les questionnements de ces deux adolescentes sont au cœur de cet album et Daniel Clowes illustre très bien leur quotidien.
  8. Titre de l'album : La bibliotheque de Daniel Clowes - Ghost world Scenariste de l'album : Daniel Clowes Dessinateur de l'album : Daniel Clowes Coloriste : Daniel Clowes Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Ghost World dresse le portrait de deux adolescentes américaines dans les années 1990. Enid et Rebecca sont fusionnelles, cyniques, sensibles, intelligentes et désabusées. Leurs nombreux doutes à propos de leur avenir, du passage à l'âge adulte ou bien de leur orientation sexuelle tisse un récit naturaliste qui révolutionna la bande dessinée américaine indépendante. Critique : Les éditions Delcourt nous offrent une réédition des romans graphiques de Daniel Clowes à travers la série La bibliothèque de Daniel Clowes. Ghost World et Comme un gant de velours pris dans la fonte sont les deux premiers titres à rejoindre la collection Outsider, avec une nouvelle traduction et une nouvelle numérisation spécialement pour cette réédition. D'autres rééditions de l'auteur devraient suivre dans les mois à venir dont l'excellent Patience. Pour revenir à Ghost world, cet album nous présente deux jeunes adolescentes dans leur quotidien. On retrouvera leurs différentes interrogations sur leur vie avant de devenir adulte. Plusieurs thématiques sont abordés par ces deux jeunes femmes dont leur première relation sexuelle. Daniel Clowes nous livre une chronique sociale des états-unis avec ces deux jeunes femmes qui observent leur quotidien dans une petite ville et s'ennuient donc critiques tout. Les dessins de l'auteur sont de qualité tout en bichromie avec du vert pour donner du relief à l'ensemble. Le résultat est intéressant dans un style comics indé comme on est en droit de s'attendre avec Ghost World. Les questionnements de ces deux adolescentes sont au cœur de cet album et Daniel Clowes illustre très bien leur quotidien. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ghost-world-one-shot-ghost-world?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. The_PoP

    L'espace d'un instant

    Ce roman graphique est étonnant car s'il est centré sur le traumatisme vécu par un adolescent et sa façon de rebondir derrière, il raconte pourtant en creux beaucoup beaucoup d'autres choses, qui se révèlent finalement pour moi plus intéressantes. NOn pas que cet aspect soit mal traité, mais plutôt que le sujet ayant déjà été abordé, surtout en roman graphique, le côté adolescence dans la campagne américaine m'a beaucoup plus intrigué. L'auteure confirme s'être fortement inspirée de sa propre enfance pour nous livrer ce chouette récit, et il faut reconnaitre que j'ai effectivement eu le sentiment diffus que l'histoire qui nous était racontée ici ne parlait pas des adolescents actuels mais plutôt d'une adolescence vécue il y a déjà quelques années. Entre nos générations donc. Quelques éléments dans la conclusion de l'histoire m'ont paru un peu décalés, mais c'est je crois avant tout une question de sensibilité personnelle car cela ne manque pas de cohérence. Le dessin de Niki Smith est tout en douceur pour ses personnages, et si à titre de comparaison futile je préfère par exemple celui de Cyril Pomes sur Moon, il n'en reste pas moins agréable à lire et chaleureux. L'espace d'un instant est un beau roman graphique qui sait prendre le temps qu'il faut pour dérouler son histoire et mettre en place son ambiance douce.
  10. Titre de l'album : L'espace d'un instant Scenariste de l'album : Niki Smith Dessinateur de l'album : Niki Smith Coloriste : Niki Smith Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Après avoir sauvé sa professeure d'art d'un assaillant armé à l'école, Manuel Soto doit faire face au Syndrome Post Traumatique. Pour lutter contre son anxiété, il utilise l'appareil photo de son téléphone portable pour trouver les points d'ancrage qui lui permettent de garder les pieds sur terre. Ses journées sont monotones et solitaires, jusqu'à ce que dans le cadre d'un projet scolaire, il fasse équipe avec ses camarades de classe, Sebastian et Caysha. À leur contact, le jeune collégien qui découvre la campagne, s'ouvre à la beauté de la nature et finit par y trouver le réconfort dont il a besoin... Un album délicat et généreux dans lequel l'autrice dépeint avec finesse les sentiments adolescents dans cette vie isolée que leur impose la ruralité. Critique : Ce roman graphique est étonnant car s'il est centré sur le traumatisme vécu par un adolescent et sa façon de rebondir derrière, il raconte pourtant en creux beaucoup beaucoup d'autres choses, qui se révèlent finalement pour moi plus intéressantes. NOn pas que cet aspect soit mal traité, mais plutôt que le sujet ayant déjà été abordé, surtout en roman graphique, le côté adolescence dans la campagne américaine m'a beaucoup plus intrigué. L'auteure confirme s'être fortement inspirée de sa propre enfance pour nous livrer ce chouette récit, et il faut reconnaitre que j'ai effectivement eu le sentiment diffus que l'histoire qui nous était racontée ici ne parlait pas des adolescents actuels mais plutôt d'une adolescence vécue il y a déjà quelques années. Entre nos générations donc. Quelques éléments dans la conclusion de l'histoire m'ont paru un peu décalés, mais c'est je crois avant tout une question de sensibilité personnelle car cela ne manque pas de cohérence. Le dessin de Niki Smith est tout en douceur pour ses personnages, et si à titre de comparaison futile je préfère par exemple celui de Cyril Pomes sur Moon, il n'en reste pas moins agréable à lire et chaleureux. L'espace d'un instant est un beau roman graphique qui sait prendre le temps qu'il faut pour dérouler son histoire et mettre en place son ambiance douce. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-espace-d-un-instant?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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