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Titre de l'album : Zia Zinzin - Retour en Corse Scenariste de l'album : Caroline Nasica Dessinateur de l'album : Caroline Nasica Coloriste : Caroline Nasica Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Après une rupture, Caroline retourne en Corse pour retrouver son île, sa famille, sa mamie, ses zie (ses tantes) et son village. Mais, à son arrivée, le choc est rude. Le village est désert, la famille a vieilli, et ceux qui restent regrettent l'avant. Les octogénaires qui demeurent portent les souvenirs d'une jeunesse passée, de villages vivants, d'une langue qui se perd mais aussi des histoires comiques, des récits folkloriques et pittoresques, incarnés par des personnages réels totalement zinzins. "Zia Zinzin", c'est une bande dessinée qui parle de retour aux sources, d'un été au village, d'identité et de légendes familiales. Critique : Pour commencer, je dois vous avouer que je n'ai jamais mis les pieds en Corse. trop de monde y va l'été et ca a tendance à me faire fuir. Je ne pourrais donc absolument pas vous dire si le récit de Caroline Nasica reflète la vie Corse. Je ne peux que lui faire confiance. Mais ce qui est sur c'est que cette tranche de vie reflète un retour aux origines qui est transposable dans toutes les régions. Un retour aux origines qui peu s'avérer salutaire et que l'on a tous fait. Un retour le temps d'un été. Propice aux bons souvenirs des temps insouciants de la jeunesse. Un retour aux sources qui prend ici un petit coté dépaysant avec le franc-parler Corse mais qui nous rappelle que faire un break pour se ressourcer est toujours une bonne chose. Cela permet de dédramatiser mais aussi de se vider la tête. Un album qui prend son temps et réussi à nous embarquer dans sa décompression, nous rappelant, nous aussi, à nos aventures de jeunesses. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/zia-zinzin-retour-en-corse?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Pour commencer, je dois vous avouer que je n'ai jamais mis les pieds en Corse. trop de monde y va l'été et ca a tendance à me faire fuir. Je ne pourrais donc absolument pas vous dire si le récit de Caroline Nasica reflète la vie Corse. Je ne peux que lui faire confiance. Mais ce qui est sur c'est que cette tranche de vie reflète un retour aux origines qui est transposable dans toutes les régions. Un retour aux origines qui peu s'avérer salutaire et que l'on a tous fait. Un retour le temps d'un été. Propice aux bons souvenirs des temps insouciants de la jeunesse. Un retour aux sources qui prend ici un petit coté dépaysant avec le franc-parler Corse mais qui nous rappelle que faire un break pour se ressourcer est toujours une bonne chose. Cela permet de dédramatiser mais aussi de se vider la tête. Un album qui prend son temps et réussi à nous embarquer dans sa décompression, nous rappelant, nous aussi, à nos aventures de jeunesses.
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Titre de l'album : Zoé Carrington - Tome 2 Scenariste de l'album : Jim Dessinateur de l'album : Jim & Rémi Torregrossa Coloriste : Delphine Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : C'étaient vos années d'études à Londres. Vous rêviez tous de devenir des rois de la finance. Et puis, tu as rencontré Zoé... Tu te souviens des rues bondées, des pubs bruyants de Covent Garden, des rires qui claquaient au rythme des shooters, et des nuits qui duraient quarante-huit heures. Aujourd'hui, les visages familiers ont changé, et certains ne reviendront plus. Aujourd'hui, c'est une fête insensée dans un manoir, c'est le bruit des retrouvailles, et l'ombre du deuil qui plane sur ceux qui s'imaginaient invincibles. C'est l'histoire de trois amis. C'est l'histoire d'une seule personne. Elle.Zoé Carrington.Après le succès d'Une nuit à Rome, Zoé Carrington est le nouveau récit-phare de Jim. Une histoire bouleversante, traversée de personnages forts et inoubliables. Critique : Ce tome 2 est la conclusion du nouveau diptyque de Jim sur le modèle de son best seller "Une nuit à Rome". Si les lecteurs ne se retrouveront pas trop dépaysés, il faut bien reconnaitre qu'il y a pourtant de nombreuses divergences, et qu'il réussit à nous livrer un récit vraiment différent. La fin est parfois un peu abracadabrantesque mais elle reste très réussie, ne cédant pas à la facilité et respectant ses personnages. Jim nous livre d'ailleurs comment son récit a su évoluer au fil du temps. Comme à son habitude les thèmes de l'amour, de la mort, de la jeunesse et de nos illusions perdues sont omniprésents. Les personnages restent très réussis, et l'ambiance est globalement bien rendue. Côté dessin, Jim se fait aider de Rémi Torregrossa pour les décors et de Delphine pour les couleurs, et le résultat est réussi, dans la lignée d'Une nuit à Rome. Pas de révolution de ce côté là. A noter quelques cases aux colorisations très marquées pour dépeindre un univers onirique et qui rendent vraiment bien. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/zoe-carrington-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ce tome 2 est la conclusion du nouveau diptyque de Jim sur le modèle de son best seller "Une nuit à Rome". Si les lecteurs ne se retrouveront pas trop dépaysés, il faut bien reconnaitre qu'il y a pourtant de nombreuses divergences, et qu'il réussit à nous livrer un récit vraiment différent. La fin est parfois un peu abracadabrantesque mais elle reste très réussie, ne cédant pas à la facilité et respectant ses personnages. Jim nous livre d'ailleurs comment son récit a su évoluer au fil du temps. Comme à son habitude les thèmes de l'amour, de la mort, de la jeunesse et de nos illusions perdues sont omniprésents. Les personnages restent très réussis, et l'ambiance est globalement bien rendue. Côté dessin, Jim se fait aider de Rémi Torregrossa pour les décors et de Delphine pour les couleurs, et le résultat est réussi, dans la lignée d'Une nuit à Rome. Pas de révolution de ce côté là. A noter quelques cases aux colorisations très marquées pour dépeindre un univers onirique et qui rendent vraiment bien.
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Titre de l'album : The song about green tome 1 & 2 Scenariste de l'album : Yan Gao Dessinateur de l'album : Yan Gao Coloriste : Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : À Taïwan, Lu et Nanjun se rencontrent au sortir de l’adolescence autour de leur passion commune pour la culture japonaise, de Haruki Murakami aux grandes figures de la pop. Subtile chronique douce-amère d’un premier amour qui vibre entre Taïwan et Tokyo, The Song about Green séduit par sa maturité graphique et sa justesse. Critique : Qu'est-ce que c'est beau. Dans tous les sens du terme. Graphiquement, et n'en déplaise à l'auteure, à en croire ces dires en fin d'histoire, c'est superbe. Les émotions sont d'un naturel rare dans les mangas courant et les paysages subliment. Mais il n'y a pas que graphiquement que c'est beau. L'histoire elle-même l'est tout aussi. Elle respire la vérité. Pas de surenchère de sentiment, pas d'étalage de sentiment... rien de plus que les premiers émois d'une jeune fille timide et sa découverte d'un musicien , part sa musique, l'aide à sortir de sa coquille et à s'assumer. Rien de grandiloquent. Rien d'extravagant. Juste la vie d'une jeune fille à un âge compliqué. Rien de plus. Mais ce n'était pas nécessaire. Une très belle histoire qui se s'apprécie et se lisant ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/song-about-green-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Qu'est-ce que c'est beau. Dans tous les sens du terme. Graphiquement, et n'en déplaise à l'auteure, à en croire ces dires en fin d'histoire, c'est superbe. Les émotions sont d'un naturel rare dans les mangas courant et les paysages subliment. Mais il n'y a pas que graphiquement que c'est beau. L'histoire elle-même l'est tout aussi. Elle respire la vérité. Pas de surenchère de sentiment, pas d'étalage de sentiment... rien de plus que les premiers émois d'une jeune fille timide et sa découverte d'un musicien , part sa musique, l'aide à sortir de sa coquille et à s'assumer. Rien de grandiloquent. Rien d'extravagant. Juste la vie d'une jeune fille à un âge compliqué. Rien de plus. Mais ce n'était pas nécessaire. Une très belle histoire qui se s'apprécie et se lisant !
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Titre de l'album : L'histoire de papa, papa et moi tome 1 Scenariste de l'album : Roji Dessinateur de l'album : Roji Coloriste : Editeur de l'album : Taifu Note : Résumé de l'album : Maintenant que le mariage homosexuel a été légalisé, Nao et Ai, qui sortent ensemble depuis l'université, décident de sceller leur union et d'adopter un petit garçon nommé Hiro. Nao est un jeune homme sensible qui pleure facilement, tandis qu'Ai est plus du genre à tout prendre à la légère. Leurs différences les aideront-elles dans cette grande aventure qu'est la parentalité ? Comment vont-ils gérer les premiers grands moments de la vie de leur fils ? Critique : Après leur mariage, Nao et Ai, un couple homosexuel décide de franchir un nouveau cap en adoptant un enfant. S’ils apprennent à devenir parent au fur et à mesure en découvrant les petits bonheurs et inconvénients de leur nouvelle responsabilité, ils doivent aussi faire face au regard des autres plus aiguisé pour eux dans un pays qui n’est pas encore habitué à une parentalité homosexuelle. Quand on devient parent, on se pose beaucoup de questions, il y a une grosse responsabilité à élever un enfant. Est-ce que je fais bien les choses ? Comment faire pour protéger mon enfant ? Le rendre heureux ? Suis-je à la hauteur ?... En même temps, chacun doit trouver sa place dans la famille et il y a forcément des contraintes à prendre en compte même si on le fait avec plaisir et sans compter !! Mais cette introspection renvoie également à notre propre enfance, aux relations que nous avons eues avec nos parents. C’est ainsi que Nao doit affronter les fantômes de son passé notamment l’absence de sa mère. Si cette histoire est parfois mignonne, elle est aussi très terre-à-terre. Elle nous met en face de réalités concrètes auxquelles tout parent doit faire face. Même si c’est nécessaire pour la compréhension, c’est un peu trop verbal à mon goût et le tout manque un peu d’entrain. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-histoire-de-papa-papa-et-moi?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après leur mariage, Nao et Ai, un couple homosexuel décide de franchir un nouveau cap en adoptant un enfant. S’ils apprennent à devenir parent au fur et à mesure en découvrant les petits bonheurs et inconvénients de leur nouvelle responsabilité, ils doivent aussi faire face au regard des autres plus aiguisé pour eux dans un pays qui n’est pas encore habitué à une parentalité homosexuelle. Quand on devient parent, on se pose beaucoup de questions, il y a une grosse responsabilité à élever un enfant. Est-ce que je fais bien les choses ? Comment faire pour protéger mon enfant ? Le rendre heureux ? Suis-je à la hauteur ?... En même temps, chacun doit trouver sa place dans la famille et il y a forcément des contraintes à prendre en compte même si on le fait avec plaisir et sans compter !! Mais cette introspection renvoie également à notre propre enfance, aux relations que nous avons eues avec nos parents. C’est ainsi que Nao doit affronter les fantômes de son passé notamment l’absence de sa mère. Si cette histoire est parfois mignonne, elle est aussi très terre-à-terre. Elle nous met en face de réalités concrètes auxquelles tout parent doit faire face. Même si c’est nécessaire pour la compréhension, c’est un peu trop verbal à mon goût et le tout manque un peu d’entrain.
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Chaque tome de Barakamon est un petit plaisir, c’est une bouffée d’oxygène, un bol d’air frais et de bonne humeur ! Ce n’est pas un manga qui va faire la révolution ni qui va vous laisser perplexe ou extasié, c’est juste une histoire feel good, une pause agréable dans votre quotidien, un pur moment de détente et de bonheur. Ce tome 19 est dans la lignée des précédents, on retrouve les différents personnages dans leur vie de tous les jours. Handa est pris au piège d’achats compulsifs en ligne, le Bolet continue à se moquer de lui, Hiroshi travaille dans un restaurant en poursuivant son apprentissage, il croise souvent Kawafuji et Kôsuke, et la jeune Naru doit rendre un devoir pour l’école portant sur son futur métier et à part devenir maitre Handa, elle n’a pas d’autre idée !! A lire sans modération !
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Titre de l'album : Barakamon tome 19 Scenariste de l'album : Satsuki Yoshino Dessinateur de l'album : Satsuki Yoshino Coloriste : Editeur de l'album : Ki-oon Note : Résumé de l'album : Un manga rayon de soleil ! À Nanatsutake, une petite idée trotte dans la tête de Naru : offrir à maître Handa une occasion d'exercer son art, au-delà de son rôle de professeur. Tout le village s'organise pour qu'il puisse réaliser une calligraphie géante, afin de lui rappeler l'émotion de tracer sa vision sur le papier... Le hameau, tout comme Seishû, connaît quelques changements : après le départ de Hiroshi, le père de Miwa décide de fermer sa boutique pour aller pêcher au long cours, l'école du calligraphe accueille deux nouveaux élèves... Le jeune homme s'ancre de plus en plus dans le quotidien de l'île, entre la culture de son potager et l'achat de nouveaux meubles ! Et évidemment, Naru n'est jamais très loin... Critique : Chaque tome de Barakamon est un petit plaisir, c’est une bouffée d’oxygène, un bol d’air frais et de bonne humeur ! Ce n’est pas un manga qui va faire la révolution ni qui va vous laisser perplexe ou extasié, c’est juste une histoire feel good, une pause agréable dans votre quotidien, un pur moment de détente et de bonheur. Ce tome 19 est dans la lignée des précédents, on retrouve les différents personnages dans leur vie de tous les jours. Handa est pris au piège d’achats compulsifs en ligne, le Bolet continue à se moquer de lui, Hiroshi travaille dans un restaurant en poursuivant son apprentissage, il croise souvent Kawafuji et Kôsuke, et la jeune Naru doit rendre un devoir pour l’école portant sur son futur métier et à part devenir maitre Handa, elle n’a pas d’autre idée !! A lire sans modération ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/barakamon-tome-19?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : L'âge de déraison Scenariste de l'album : Dounia Georgeon Dessinateur de l'album : Pascal M Coloriste : Pascal M Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Lors de sa promenade rituelle, Corinne tombe sur Marthe, une amie perdue de vue depuis longtemps. Ces retrouvailles signent un commencement pour Corinne. La manière de vivre de son amie, libre et émancipée, va l'amener à reconsidérer les années qui lui restent... Critique : La vieillesse et comment vieillir ? Voilà un thème assez rare dans la BD et notre duo d'auteurs tente d'y répondre avec la retraite paisible de Corinne, secouée par des retrouvailles. En effet, au cours d'une de ses balades qu'elle a l'habitude faire, elle rencontre une amie d'un lointain passé qui va faire ressurgir les souvenirs et un nouvel élan. Sa petite vie tranquille aux côtés de son mari pantouflard "mais presque" va intégrer peu à peu ce groupe d'anciens camarades et va même finir par bouleverser cet équilibre. Certes on peut reprocher cette vision féministe avec un mari en totale déliquescence, n'ayant envie de rien et vivant des jours bien trop paisibles. Il ne s'adapte absolument pas aux nouveautés que Corinne tente de proposer pour redonner un peu de piquant à une vie plutôt morne. Un tel écart de vision et de perceptions dans un vieux couple me semble un peu étrange, mais cela permet de souligner l'écoute importante du conjoint qui est en droit d'innover et chercher à se recréer. De jolies couleurs chaudes viennent agrémenter le récit comme pour insuffler un élan vital. Le dessin s'épargne les détails et se focalise sur les personnages, en les affublant de traits caractéristiques, long nez, bedaine, corpulence, etc.... Un trait minimaliste faisant aussi la part belles aux expressions et émotions perçues sur les visages. Un joli message d'espoir pour les futurs retraités, non ce n'est pas une fin en soi, à condition de savoir s'occuper, partager et préserver un lien social, chacun à son rythme 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-age-de-deraison-9782368467565/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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La vieillesse et comment vieillir ? Voilà un thème assez rare dans la BD et notre duo d'auteurs tente d'y répondre avec la retraite paisible de Corinne, secouée par des retrouvailles. En effet, au cours d'une de ses balades qu'elle a l'habitude faire, elle rencontre une amie d'un lointain passé qui va faire ressurgir les souvenirs et un nouvel élan. Sa petite vie tranquille aux côtés de son mari pantouflard "mais presque" va intégrer peu à peu ce groupe d'anciens camarades et va même finir par bouleverser cet équilibre. Certes on peut reprocher cette vision féministe avec un mari en totale déliquescence, n'ayant envie de rien et vivant des jours bien trop paisibles. Il ne s'adapte absolument pas aux nouveautés que Corinne tente de proposer pour redonner un peu de piquant à une vie plutôt morne. Un tel écart de vision et de perceptions dans un vieux couple me semble un peu étrange, mais cela permet de souligner l'écoute importante du conjoint qui est en droit d'innover et chercher à se recréer. De jolies couleurs chaudes viennent agrémenter le récit comme pour insuffler un élan vital. Le dessin s'épargne les détails et se focalise sur les personnages, en les affublant de traits caractéristiques, long nez, bedaine, corpulence, etc.... Un trait minimaliste faisant aussi la part belles aux expressions et émotions perçues sur les visages. Un joli message d'espoir pour les futurs retraités, non ce n'est pas une fin en soi, à condition de savoir s'occuper, partager et préserver un lien social, chacun à son rythme 😉 .
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Titre de l'album : Mon meilleur terrain Scenariste de l'album : Stéphane Piatzczek Dessinateur de l'album : Emilie Beaud Coloriste : Emilie Beaud Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Une forêt dense et mystérieuse qui cache un trésor d'ingéniosité. En plein confinement, Simon décide de braver la loi et de pénétrer, avec ses nombreux animaux, dans la forêt interdite au public qui jouxte sa propriété. Après s'être perdu dans la végétation, il découvre un vaste trou qui débouche sur une étrange construction ressemblant aux vestiges d'une ancienne piste de VTT. Avec l'aide de Guillaume, un jeune policier, il décide de défricher la forêt pour restaurer ce terrain oublié. Mais une question l'obsède : quel est l'esprit génial qui a pu concevoir cet étonnant bike park ? Critique : Rarement un scénario m'aura autant déboussolé que celui-ci. Non pas car il serait torturé ou tortueux non mais plutôt pour son côté improbable et étonnant. Il est peu probable que vous ayez l'impression d'avoir déjà lu cette histoire. Ceci étant dit, Stéphane Piatzczek nous livre une galerie de personnages originaux mais crédibles et humains et déroule son chemin tranquillement. On s'interroge, puis on s'étonne puis on profite simplement du dépaysement et du calme que cette lecture nous apporte. C'est un bol d'air bien servi par les dessins chaleureux mais détaillés d'Emilie Beaud dont on avait pu apercevoir un peu du talent avec ses collaborations sur les séries Catamount et Wiloucha. On sent bien les inspirations du cinéma d'animation dans son trait mais il faut bien reconnaitre que ses couleurs hyper lumineuses font merveille sur les décors de forêts et font du bien aux yeux et au moral. Bravo et on a hâte de vous revoir aux crayons ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mon-meilleur-terrain-9791041100989/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Rarement un scénario m'aura autant déboussolé que celui-ci. Non pas car il serait torturé ou tortueux non mais plutôt pour son côté improbable et étonnant. Il est peu probable que vous ayez l'impression d'avoir déjà lu cette histoire. Ceci étant dit, Stéphane Piatzczek nous livre une galerie de personnages originaux mais crédibles et humains et déroule son chemin tranquillement. On s'interroge, puis on s'étonne puis on profite simplement du dépaysement et du calme que cette lecture nous apporte. C'est un bol d'air bien servi par les dessins chaleureux mais détaillés d'Emilie Beaud dont on avait pu apercevoir un peu du talent avec ses collaborations sur les séries Catamount et Wiloucha. On sent bien les inspirations du cinéma d'animation dans son trait mais il faut bien reconnaitre que ses couleurs hyper lumineuses font merveille sur les décors de forêts et font du bien aux yeux et au moral. Bravo et on a hâte de vous revoir aux crayons !
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La tête dans les nuages - quand le TDA(H) s'invite à la maison
The_PoP a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : La tête dans les nuages - quand le TDA(H) s'invite à la maison Scenariste de l'album : Emmanuelle Friedmann Dessinateur de l'album : Céline Bailleux Coloriste : Céline Bailleux Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : La rentrée en CP s'avère compliquée pour Anaïs, 6 ans : elle a du mal à se concentrer, est très lente dans les apprentissages, les devoirs prennent des heures, distraite, elle oublie constamment ses affaires. Commence alors pour Céline, sa maman, et Anaïs, un long parcours de spécialistes. Des tests effectués pour comprendre d'où viennent ses difficultés révèlent qu'elle a TDAH, à prédominance inattentive. Critique : Il faut savoir tout d'abord que cette bd est un petit peu une auto biographie, mais c'est celle de la dessinatrice, Céline Bailleux, et non pas de la scénariste comme on aurait pu le penser. L'exercice est difficile et on le sait car parler d'éducation et de trouble de déficit de l'attention est complexe en tant que parent, cela se ressent forcément suivant notre propre biais de lecteur sur le regard que l'on va porter sur cette histoire et sur le propos. La tête dans les nuages est un roman graphique qui se présente comme des tranches du parcours de vie d'Anaïs et de ses parents. On y suit le quotidien et comment la famille tente de s'adapter face à ce trouble. C'est un bon moment de lecture car on sent que le propos n'est pas trop à charge sur l'éducation nationale ou le médico social comme c'est parfois le cas, il ne présente pas non plus de "solution" miracle, et ne culpabilise personne. Cela le rend facile à lire et agréable. Et mine de rien cela ne parlera pas seulement aux parents d'enfants atteints de ce trouble car beaucoup d'autres sujets de la vie quotidienne s'y trouvent mêlés. Le dessin de Céline Bailleux s'inscrit dans les codes du genre avec des décors minimalistes, et des personnages en ligne claire avec des visages expressifs. Peu de surprise donc, ni dans un sens, ni dans l'autre, ce qui est peut être dommage car j'aurais apprécié un supplément d'âme ou un peu plus de prise de risque pour que cela me marque ou me permette de ressentir plus d'empathie pour les personnages... Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-tete-dans-les-nuages-quand-le-tda-h-s-invite-a-la-maison/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement-
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Il faut savoir tout d'abord que cette bd est un petit peu une auto biographie, mais c'est celle de la dessinatrice, Céline Bailleux, et non pas de la scénariste comme on aurait pu le penser. L'exercice est difficile et on le sait car parler d'éducation et de trouble de déficit de l'attention est complexe en tant que parent, cela se ressent forcément suivant notre propre biais de lecteur sur le regard que l'on va porter sur cette histoire et sur le propos. La tête dans les nuages est un roman graphique qui se présente comme des tranches du parcours de vie d'Anaïs et de ses parents. On y suit le quotidien et comment la famille tente de s'adapter face à ce trouble. C'est un bon moment de lecture car on sent que le propos n'est pas trop à charge sur l'éducation nationale ou le médico social comme c'est parfois le cas, il ne présente pas non plus de "solution" miracle, et ne culpabilise personne. Cela le rend facile à lire et agréable. Et mine de rien cela ne parlera pas seulement aux parents d'enfants atteints de ce trouble car beaucoup d'autres sujets de la vie quotidienne s'y trouvent mêlés. Le dessin de Céline Bailleux s'inscrit dans les codes du genre avec des décors minimalistes, et des personnages en ligne claire avec des visages expressifs. Peu de surprise donc, ni dans un sens, ni dans l'autre, ce qui est peut être dommage car j'aurais apprécié un supplément d'âme ou un peu plus de prise de risque pour que cela me marque ou me permette de ressentir plus d'empathie pour les personnages...
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Titre de l'album : Jimbôchô sisters tome 2 Scenariste de l'album : TOUME Kei Dessinateur de l'album : TOUME Kei Coloriste : Editeur de l'album : Mangetsu Note : Résumé de l'album : Au cœur de Jimbocho, trois jeunes sœurs ont repris les rênes de la librairie familiale. La cadette, Tsugumi, se voit confier une mission de taille par un de ses clients : trouver un livre illustré ultra rare. Pourrait-il s'agir de l'ouvrage que l'étrange Azusawa désire tant ? Et qui est réellement Hisatsugu Fuse, l'artiste qui fait l'objet de toutes les convoitises ? Critique : Je pense sincèrement que cette série aura du mal à trouver une audience auprès des jeunes. Les livres de Kei Toume (Sing yesterday for me, Les lamentations de l’agneau, déviances…) ont toujours eu une place à part sur le marché du manga, ce n’est pas à cause du dessin qui a d’ailleurs une patte graphique facilement reconnaissable mais surtout à cause des scenarii, ce sont des histoires qui ne surfent sur aucune vague et qui sont toujours empreintes d’originalité. Mais surtout il y a une narration et des sujets qui s’adressent principalement à un public mature. Jimbôchô sisters en ait une nouvelle preuve : l’histoire parle du quotidien de 3 sœurs, l’aimée travaillant en entreprise, la seconde ayant repris la librairie de leur grand-père et la cadette étant encore étudiante. Le récit s’articule grandement autour de la librairie ou plutôt du bouquiniste car ici on ne parle pas d’ouvrages neufs qui viennent de sortir mais de livres à chiner, de la perle rare ou de l’ouvrage oublié. Un sujet qui aurait pu intéresser les plus jeunes si le rythme était plus soutenu, si les évènements s’enchainaient or ce n’est pas le cas. La narration prend son temps. Certes il y a une intrigue avec un vague suspens autour d’un livre, il y a un voisin mystérieux qui est intéressé, il y a la vie de la librairie et de ses clients mais il y a surtout le quotidien des trois sœurs avec leurs petits tracas, une vie simple et sans fioriture que l’on découvre au jour le jour. C’est un livre que l’on peut poser sur sa table de nuit et reprendre quelques jours après sans problème, sans avoir l’absolu nécessité de le dévorer jusqu’à la dernière page mais en même temps, on est intrigué par la trame du récit et on aimerait bien avoir le fin mot de l’histoire. Un manga difficile à mettre dans une case mais qui laisse quand même son empreinte. PS : Sing « Yesterday » for me reviendra dans une nouvelle édition au mois de janvier. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jimbocho-sisters-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Je pense sincèrement que cette série aura du mal à trouver une audience auprès des jeunes. Les livres de Kei Toume (Sing yesterday for me, Les lamentations de l’agneau, déviances…) ont toujours eu une place à part sur le marché du manga, ce n’est pas à cause du dessin qui a d’ailleurs une patte graphique facilement reconnaissable mais surtout à cause des scenarii, ce sont des histoires qui ne surfent sur aucune vague et qui sont toujours empreintes d’originalité. Mais surtout il y a une narration et des sujets qui s’adressent principalement à un public mature. Jimbôchô sisters en ait une nouvelle preuve : l’histoire parle du quotidien de 3 sœurs, l’aimée travaillant en entreprise, la seconde ayant repris la librairie de leur grand-père et la cadette étant encore étudiante. Le récit s’articule grandement autour de la librairie ou plutôt du bouquiniste car ici on ne parle pas d’ouvrages neufs qui viennent de sortir mais de livres à chiner, de la perle rare ou de l’ouvrage oublié. Un sujet qui aurait pu intéresser les plus jeunes si le rythme était plus soutenu, si les évènements s’enchainaient or ce n’est pas le cas. La narration prend son temps. Certes il y a une intrigue avec un vague suspens autour d’un livre, il y a un voisin mystérieux qui est intéressé, il y a la vie de la librairie et de ses clients mais il y a surtout le quotidien des trois sœurs avec leurs petits tracas, une vie simple et sans fioriture que l’on découvre au jour le jour. C’est un livre que l’on peut poser sur sa table de nuit et reprendre quelques jours après sans problème, sans avoir l’absolu nécessité de le dévorer jusqu’à la dernière page mais en même temps, on est intrigué par la trame du récit et on aimerait bien avoir le fin mot de l’histoire. Un manga difficile à mettre dans une case mais qui laisse quand même son empreinte. PS : Sing « Yesterday » for me reviendra dans une nouvelle édition au mois de janvier.
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C’est étrange comment cette histoire est tournée. Hira, le personnage principal souffre de bégaiement depuis sa naissance ; à cause de cela il a toujours été mis à l’écart à l’école au point de passer pour un idiot et de devenir le larbin des « populaires ». Pendant de nombreuses années, son seul monde a été la photographie, qui lui sert plus de passe-temps que de passion. Mais le jour où il rencontre Kiyoi, il est ébloui par sa beauté et ce dernier devient alors son dieu pour qui il serait prêt à tout sacrifier. Ce qui est étrange, c’est que l’on ne compatit pas avec Hira. Certes on voit bien qu’il subit du harcèlement et que sa situation est anormale mais son obsession pour Kiyoi provoque une sensation dérangeante voir malsaine. A contrario, quand la situation de Kiyoi change en passant du mec cool et populaire à celui de raté qui a trop frimé, on ressent une certaine empathie. Si les deux personnages vont alors basculer dans une relation étrange où certainement (la série n’est pas finie) chacun y trouvera son compte ; le lecteur ne sait pas trop où il doit se situer. Faut-il prendre le récit comme une histoire d’amour atypique entre deux êtres esseulés ou bien faut-il se concentrer sur la critique évidente de la société et de ses travers ? De ce côté-là le discours est conséquent : harcèlement, maladie, différence, communication, jugement sur les apparences, moutons de panurge… C’est triste à voir d’autant que c’est très actuel… L’objectif du manga est encore flou, il a cependant le mérite de nous interpeller et susciter le débat. A suivre.
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Titre de l'album : My beautiful boy tomes 1 et 2 Scenariste de l'album : NAGIRA Yuu Dessinateur de l'album : KITANO Megumi Coloriste : Editeur de l'album : Hana Note : Résumé de l'album : Du haut de la hiérarchie, le beau et indépendant Kiyoi règne sur la classe. Il était né pour être roi. Quant à Hira, il ne parlait presque pas, n'avait pas d'amis et était tout en bas de l'échelle. Hira ne se sentait pas à sa place dans cette nouvelle classe, pourtant, son cœur fut envoûté instantanément à la vue de Kiyoi. En temps normal, ces deux-là ne se seraient jamais fréquentés, mais Hira devint le larbin de la bande et se retrouva avec le numéro de Kiyoi !! Chaque mot qu'il prononçait, chaque centime qu'il donnait était un trésor. Ce sentiment douloureux et asphyxiant ne serait-il pas de l'amour ? Critique : C’est étrange comment cette histoire est tournée. Hira, le personnage principal souffre de bégaiement depuis sa naissance ; à cause de cela il a toujours été mis à l’écart à l’école au point de passer pour un idiot et de devenir le larbin des « populaires ». Pendant de nombreuses années, son seul monde a été la photographie, qui lui sert plus de passe-temps que de passion. Mais le jour où il rencontre Kiyoi, il est ébloui par sa beauté et ce dernier devient alors son dieu pour qui il serait prêt à tout sacrifier. Ce qui est étrange, c’est que l’on ne compatit pas avec Hira. Certes on voit bien qu’il subit du harcèlement et que sa situation est anormale mais son obsession pour Kiyoi provoque une sensation dérangeante voir malsaine. A contrario, quand la situation de Kiyoi change en passant du mec cool et populaire à celui de raté qui a trop frimé, on ressent une certaine empathie. Si les deux personnages vont alors basculer dans une relation étrange où certainement (la série n’est pas finie) chacun y trouvera son compte ; le lecteur ne sait pas trop où il doit se situer. Faut-il prendre le récit comme une histoire d’amour atypique entre deux êtres esseulés ou bien faut-il se concentrer sur la critique évidente de la société et de ses travers ? De ce côté-là le discours est conséquent : harcèlement, maladie, différence, communication, jugement sur les apparences, moutons de panurge… C’est triste à voir d’autant que c’est très actuel… L’objectif du manga est encore flou, il a cependant le mérite de nous interpeller et susciter le débat. A suivre. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/my-beautiful-boy-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Impénétrable Scenariste de l'album : Alix Garin Dessinateur de l'album : Alix Garin Coloriste : Alix Garin Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Dans un récit profondément intime et émouvant, Alix Garin nous raconte son voyage libérateur à travers les méandres des troubles de la sexualité. Comment le combat pour reprendre possession de son corps, de son désir et sauver son couple se transforme en une quête émouvante de guérison, d'émancipation et d'amour. À travers des hauts et des bas, des échecs et des victoires, elle explore les profondeurs de sa psyché, les liens entre le physique et le mental et la complexité de la sexualité. Avec courage et honnêteté, Alix livre un témoignage sincère, beau et bouleversant sur les difficultés liées à la sexualité, encore trop méconnues et souvent taboues. Critique : Impénétrable est le genre de bd dont je ne doutais pas de la qualité. Pourtant, c'est toujours aussi difficile d'avoir envie de la lire. Parce que l'on sait d'avance que les sujets abordés vont être lourds, poignants, et que l'ensemble ne sera probablement pas vraiment fun ou léger. A raison d'ailleurs. C'est donc un roman graphique qui trainait sous ma pile de lecture en retard. Et puis en tant qu'homme évidemment, on ne sait pas si on sera pertinent sur cette lecture. Et puis, un jour vous trouvez, le temps, l'énergie, la paresse intellectuelle s'éloigne un temps et vous vous plongez dedans. Vous n'en ressortirez qu'une fois les 304 pages dévorées. Ce thème vous parle peut être ou pas, mais la force de ce roman graphique se situe bien au delà car c'est toute notre façon de surmonter nos épreuves qui est ici étalée. A travers ce récit autobiographique, poignant, honnête et d'un rare courage, Alix Garin nous emporte avec elle sur le chemin de son propre salut. Ce livre vous mettra probablement plus d'une fois mal à l'aise. Vous demanderez ce qu'il y a à en tirer, et jusqu'à la dernière page, vos réserves seront fondées et justifiées, peut être même au delà. Mais qu'importe, l'essentiel n'est pas là pour moi, c'est avant tout la mise à nu, de quelqu'un qui vient nous livrer ici ses combats, ses erreurs, ses failles, ses vulnérabilités, qui ne demande pas pardon, mais qui se dévoile, prenant le risque du jugement inévitable et pourtant futile. Impénétrable porte mal son nom car c'est plutôt une pénétration dans la psychée de l'auteure qui nous est proposée ici. Gardez votre esprit critique, vous en aurez bien besoin. Il faut de la maturité pour lire cet ouvrage, car non ce n'est pas un traité sur une maladie, ce n'est pas un traité sur la sexualité, ce n'est ni militant, ni révolté, c'est un témoignage sur un parcours, imparfait forcément puisqu'il ne reflète que la pensée et le vécu d'Alix Garin. Des zones d'ombres larges subsistent pour moi et vous interrogeront probablement, et c'est tant mieux, je crois personnellement en la sincérité de l'auteure. Un dernier petit mot, si vous avez lu aussi "Ne m'oublie pas" de la même Alix Garin, cette lecture prendra encore plus de sens, pour ma part, j'attends désormais de la voir sur des sujets peut être moins "autobiographiques". Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/impenetrable?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Impénétrable est le genre de bd dont je ne doutais pas de la qualité. Pourtant, c'est toujours aussi difficile d'avoir envie de la lire. Parce que l'on sait d'avance que les sujets abordés vont être lourds, poignants, et que l'ensemble ne sera probablement pas vraiment fun ou léger. A raison d'ailleurs. C'est donc un roman graphique qui trainait sous ma pile de lecture en retard. Et puis en tant qu'homme évidemment, on ne sait pas si on sera pertinent sur cette lecture. Et puis, un jour vous trouvez, le temps, l'énergie, la paresse intellectuelle s'éloigne un temps et vous vous plongez dedans. Vous n'en ressortirez qu'une fois les 304 pages dévorées. Ce thème vous parle peut être ou pas, mais la force de ce roman graphique se situe bien au delà car c'est toute notre façon de surmonter nos épreuves qui est ici étalée. A travers ce récit autobiographique, poignant, honnête et d'un rare courage, Alix Garin nous emporte avec elle sur le chemin de son propre salut. Ce livre vous mettra probablement plus d'une fois mal à l'aise. Vous demanderez ce qu'il y a à en tirer, et jusqu'à la dernière page, vos réserves seront fondées et justifiées, peut être même au delà. Mais qu'importe, l'essentiel n'est pas là pour moi, c'est avant tout la mise à nu, de quelqu'un qui vient nous livrer ici ses combats, ses erreurs, ses failles, ses vulnérabilités, qui ne demande pas pardon, mais qui se dévoile, prenant le risque du jugement inévitable et pourtant futile. Impénétrable porte mal son nom car c'est plutôt une pénétration dans la psychée de l'auteure qui nous est proposée ici. Gardez votre esprit critique, vous en aurez bien besoin. Il faut de la maturité pour lire cet ouvrage, car non ce n'est pas un traité sur une maladie, ce n'est pas un traité sur la sexualité, ce n'est ni militant, ni révolté, c'est un témoignage sur un parcours, imparfait forcément puisqu'il ne reflète que la pensée et le vécu d'Alix Garin. Des zones d'ombres larges subsistent pour moi et vous interrogeront probablement, et c'est tant mieux, je crois personnellement en la sincérité de l'auteure. Un dernier petit mot, si vous avez lu aussi "Ne m'oublie pas" de la même Alix Garin, cette lecture prendra encore plus de sens, pour ma part, j'attends désormais de la voir sur des sujets peut être moins "autobiographiques".
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Titre de l'album : Maman solo Scenariste de l'album : Emmanuelle Friedmann Dessinateur de l'album : Sophie Ruffieux Coloriste : Sophie Ruffieux Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Louis qui ne supporte plus les contraintes de la vie de famille quitte le domicile et laisse Julie, seule avec leurs deux enfants en bas âge. Face aux épreuves qui se succèdent, horaires de travail, problème de garde, confinement et l'abandon total de Louis, Julie décide de reprendre sa vie en main. Elle déménage, change de métier et commence à imaginer qu'elle pourrait rencontrer quelqu'un... Critique : Depuis "ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une", j'aime beaucoup ce que fait Sophie Ruffieux. Mais pour ceux qui ne l'ont jamais lue, à première vue, son trait un peu girly pourrait vous faire tourner la tête en mode déjà vu/lu cent fois. A seconde vue, le thème pourrait vous faire fuir, vous les gros ronchons de la bd au fond en mode, encore une bd "ouin ouin" et victime... Oui ça c'est ce qu'on pourrait penser avant de l'ouvrir. D'abord le trait de Sophie Ruffieux est plus doux, plus détaillé, et ses compositions de planches révèlent une belle maitrise de son sujet. On sent qu'elle aime ses personnages, même ceux qu'elle adorerait détester. Ensuite le scénario d'Emmanuelle Friedmann est bon, évitant souvent les clichés, ses personnages restent fins, crédibles et humains. Les gros lourds, les pas aimables, les détestables, nous surprennent par de petits détails révélant quand même leur humanité, tel son premier boss ou certains autres personnages. Evidemment le personnage ici du père reste difficile mais le point de vue de la maman solo sur lui reste touchant et pas si souvent que ça dans le jugement ou le mépris. Il y a de la colère certes, mais surtout et avant tout un combat, pour ses enfants et pour elle. Malheureusement cette bd fait écho à ce que l'on peut observer autour de nous, mais elle le fait avec un brin d'humour et beaucoup de tendresse pour ses personnages et leurs combats. Je vous encourage à la découvrir, c'est un beau moment de lecture qui ne tombe pas dans la facilité de chercher à trop nous émouvoir. Bravo Mesdames et merci pour ce moment de lecture. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/maman-solo/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Depuis "ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une", j'aime beaucoup ce que fait Sophie Ruffieux. Mais pour ceux qui ne l'ont jamais lue, à première vue, son trait un peu girly pourrait vous faire tourner la tête en mode déjà vu/lu cent fois. A seconde vue, le thème pourrait vous faire fuir, vous les gros ronchons de la bd au fond en mode, encore une bd "ouin ouin" et victime... Oui ça c'est ce qu'on pourrait penser avant de l'ouvrir. D'abord le trait de Sophie Ruffieux est plus doux, plus détaillé, et ses compositions de planches révèlent une belle maitrise de son sujet. On sent qu'elle aime ses personnages, même ceux qu'elle adorerait détester. Ensuite le scénario d'Emmanuelle Friedmann est bon, évitant souvent les clichés, ses personnages restent fins, crédibles et humains. Les gros lourds, les pas aimables, les détestables, nous surprennent par de petits détails révélant quand même leur humanité, tel son premier boss ou certains autres personnages. Evidemment le personnage ici du père reste difficile mais le point de vue de la maman solo sur lui reste touchant et pas si souvent que ça dans le jugement ou le mépris. Il y a de la colère certes, mais surtout et avant tout un combat, pour ses enfants et pour elle. Malheureusement cette bd fait écho à ce que l'on peut observer autour de nous, mais elle le fait avec un brin d'humour et beaucoup de tendresse pour ses personnages et leurs combats. Je vous encourage à la découvrir, c'est un beau moment de lecture qui ne tombe pas dans la facilité de chercher à trop nous émouvoir. Bravo Mesdames et merci pour ce moment de lecture.
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Titre de l'album : Loin Scenariste de l'album : Alicia Jaraba Abellán Dessinateur de l'album : Alicia Jaraba Abellán Coloriste : Alicia Jaraba Abellán Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Peut-on vivre à deux quand on ne sait pas vivre avec soi ? Ulysse et Aimée, un couple dans la trentaine, voyagent vers le sud de l'Espagne dans leur van aménagé, pour faire de la plongée au Cabo de Gata. Plan idéal pour l'été ? Pas vraiment... car le couple traverse une mauvaise passe. Après une année difficile, Ulysse a besoin de vivre de nouvelles aventures, mais aussi de se redécouvrir lui-même, notamment à travers la plongée qu'il voit comme une thérapie. De son côté, Aimée, qui a travaillé d'arrache-pied sur sa thèse toute l'année, culpabilise de ne pas avoir été assez présente pour son compagnon. Elle accepte alors ce voyage en van, taisant ses phobies et appréhensions. Mais plus le couple se rapproche de Cabo de Gata, plus les tensions et les angoisses l'emportent. Un road-movie intimiste qui parle de la peur de sortir de sa zone de confort et de l'inertie d'une longue relation de couple qui ne sait plus où elle va... Critique : Ha la vie à 2.....si jouissive au début mais si compliquée quand elle dure. Non pas désagréable mais compliquée. Et c'est le cas de nos deux personnages qui ont évolué chacun de leurs côtés et qui cherchent à faire évoluer leur coupl.... en prenant "le risque" de faire des vacances qui ne satisfont qu'une seule des deux parties. Celui qui semble le plus triste... en oubliant les besoins de celui qui se sent "chanceux". Vous l'aurez compris, vous avez déjà lu ça. Vous l'avez déjà vu. Et c'est le seul problème de ce "Loin". C'est son manque d'originalité. Si le parallèle "plongée/vie" est intéressant, l'histoire en elle-même est vraiment déjà vue et manque d'un trait d'originalité. Et donc si vous avez l'impression de l'avoir déjà vu... ben c'est surement vrai et vous pouvez passer votre chemin. Si par contre vous n'avez pas lu ce genre d'histoire ou si vous êtes dans ce genre de situation, cette histoire est faite pour vous. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/loin-9782818998434?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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