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Si vous lisez régulièrement mes chroniques ici, vous savez que je regrette un peu que la série mère de thorgal n'ai pas connue une belle fin quand les auteurs en ont eu l'occasion, ou sur un épisode de thorgal saga. Parce que oui 42 tomes cela commence à peser sur les épaules de notre "viking" préféré, et même si F. Vignaux et Yann sont des auteurs talentueux, que raconter qui n'ai pas déjà été un peu fait sur l'un des 41 tomes précédents ? Bon une fois ceci dit, intéressons nous de plus près à cet album-ci. F. Vignaux signe encore de bien belles planches et des ambiances réussies avec une mise en couleur fine de Gaétan Georges. Seul petit bémol, parfois le dessin semble un peu trop flou sur certains personnages de second plan mais c'est assez mineur. En vrai je trouve que depuis le Thorgal saga, son travail s'est bonifié. On est sur du haut niveau en fantasy, et un héritage du maître Rosinski qui me semble respecté dans l'esprit. Le scénario de Yann est lui plus convenu, et on retrouve un gros air de déjà lu à ce tome-ci qui ressemble davantage à un tome de transition pour amorcer un nouveau cycle.
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Titre de l'album : Thorgal - Tome 42 - Ozurr le varègue Scenariste de l'album : Yann Dessinateur de l'album : F. Vignaux Coloriste : Gaétan Georges Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : De retour au village, Thorgal a retrouvé Aaricia, Louve et la sérénité ; Il aide désormais Jolan à construire son propre foyer. Un matin, un vaisseau inconnu mouille au large du port : Özurr, un belliqueux mercenaire Varègue est de retour au village après en avoir été banni pendant trente ans. Il revient la tête haute, riche et prêt à payer le weirgild, le prix du sang. Thorgal va être amené à affronter le terrible Özurr au cours d'un duel sans merci, face à un adversaire pour lequel tous les coups bas sont permis. Critique : Si vous lisez régulièrement mes chroniques ici, vous savez que je regrette un peu que la série mère de thorgal n'ai pas connue une belle fin quand les auteurs en ont eu l'occasion, ou sur un épisode de thorgal saga. Parce que oui 42 tomes cela commence à peser sur les épaules de notre "viking" préféré, et même si F. Vignaux et Yann sont des auteurs talentueux, que raconter qui n'ai pas déjà été un peu fait sur l'un des 41 tomes précédents ? Bon une fois ceci dit, intéressons nous de plus près à cet album-ci. F. Vignaux signe encore de bien belles planches et des ambiances réussies avec une mise en couleur fine de Gaétan Georges. Seul petit bémol, parfois le dessin semble un peu trop flou sur certains personnages de second plan mais c'est assez mineur. En vrai je trouve que depuis le Thorgal saga, son travail s'est bonifié. On est sur du haut niveau en fantasy, et un héritage du maître Rosinski qui me semble respecté dans l'esprit. Le scénario de Yann est lui plus convenu, et on retrouve un gros air de déjà lu à ce tome-ci qui ressemble davantage à un tome de transition pour amorcer un nouveau cycle. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thorgal-tome-42-ozurr-le-varegue?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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La saga vikings de Vincent Wagner se termine ici avec ce Nordlys , divisée en deux parties distinctes . Dans la première on y suit Njal et sa quête de vengeance afin de trouver ce fameux sorcier pouvant lever le sortilège touchant Pelle . Puis, une seconde partie où l'affrontement final avec Kjartan va prendre fin . C'est une lecture assez complexe que nous livre l'auteur , avec une importante galerie de personnages et de multiples histoires sous-jacentes liants les protagonistes . Le contexte historique est riche , avec Norvège et Suède en pleine évolution vers le christianisme naissant .Ajoutez enfin à cela une pointe de fantastique avec les Ases , ces fameux dieux nordiques , intervenant quand bon leur semble et jouant avec les humains telle une enfant avec ses poupées ! Un récit complet mais auquel il manque du liant , on passe de flashbacks au présent sans aucun point de repère , d'un contexte à un autre sans explication ! Le rythme du fil scénaristique semble sinusoïdal . Il délivre pour autant de superbes planches , avec un dessin précis , pouvant se montrer avare en détails parfois , mais l'ambiance froide et nordique est bien retranscrite . Peu de couleurs , le blanc et le bleu dominent dans les grands espaces . Les couleurs chaudes seront réservées aux intérieurs et à la présence d'un feu de camp . Pour les amateurs d'histoires vikings plus verbeuses que sanglantes 😉
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Titre de l'album : Nordlys Scenariste de l'album : Vincent Wagner Dessinateur de l'album : Vincent Wagner Coloriste : Vincent Wagner Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Norvège, 13ème siècle, Njál Moensen parcourt les fjords à la recherche du sorcier Adriel pour le tuer. Les dieux Åses réclament sa tête pour sortir Pelle Eiwindsen du coma dans lequel il est plongé. Le garçon pense convaincre le père de Pelle de l'aider. Mais le seigneur des hauts fjords ne veut pas l'écouter, et le sorcier a plus d'un mauvais tour dans son sac. Les Åses sont-ils aussi loyaux qu'ils le prétendent ? Et que va faire Kjartan, le terrible prince suédois qui tient enfermé dans sa forteresse Pelle et Solveig, la soeur de Njál ? Suite et fin de Saergard, Nordlys clôt la saga de Pelle dans le bruit et la fureur... Critique : La saga vikings de Vincent Wagner se termine ici avec ce Nordlys , divisée en deux parties distinctes . Dans la première on y suit Njal et sa quête de vengeance afin de trouver ce fameux sorcier pouvant lever le sortilège touchant Pelle . Puis, une seconde partie où l'affrontement final avec Kjartan va prendre fin . C'est une lecture assez complexe que nous livre l'auteur , avec une importante galerie de personnages et de multiples histoires sous-jacentes liants les protagonistes . Le contexte historique est riche , avec Norvège et Suède en pleine évolution vers le christianisme naissant .Ajoutez enfin à cela une pointe de fantastique avec les Ases , ces fameux dieux nordiques , intervenant quand bon leur semble et jouant avec les humains telle une enfant avec ses poupées ! Un récit complet mais auquel il manque du liant , on passe de flashbacks au présent sans aucun point de repère , d'un contexte à un autre sans explication ! Le rythme du fil scénaristique semble sinusoïdal . Il délivre pour autant de superbes planches , avec un dessin précis , pouvant se montrer avare en détails parfois , mais l'ambiance froide et nordique est bien retranscrite . Peu de couleurs , le blanc et le bleu dominent dans les grands espaces . Les couleurs chaudes seront réservées aux intérieurs et à la présence d'un feu de camp . Pour les amateurs d'histoires vikings plus verbeuses que sanglantes 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nordlys/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ce Thorgal est un évènement. Ni plus ni moins, il me rappelle le Goldorak qui nous a estomaqué l'année dernière ou le Lucky Luke de Mathieu Bonhomme dans sa façon de jouer avec nos souvenirs et nos émotions de lecteurs d'une icône de la bd. Je ne pense pas que les éditeurs peuvent se contenter de simplement faire revoir leurs principales saga par des auteurs différents et talentueux, mais cela n'empêche pas cet exercice, quand il est réussi et rare, d'avoir une saveur toute particulière. C'est ici bien évidemment le cas. Ce premier opus de Thorgal Saga (soit la nouvelle série de Thorgal vus par un auteur différent) frappe très fort et je crois que la amateurs de la série seront bluffés par le résultat. Ceux qui ne la connaissent pas également, mais il y aura une différence de taille entre ces deux lecteurs aux souvenirs de lectures différents. L'appréhension du récit et de sa finalité sera je crois radicalement modifiée selon ce qu'on a lu des aventures de Thorgal. Pour ma part, en tant que fidèle et assez assidu lecteur de Thorgal, je vous avoue que cet opus m'a fait mal. J'ai eu mal à mon Thorgal, j'ai eu mal à mon héros, j'ai eu mal à mes souvenirs de jeunesse tant Robin Recht s'est échiné à le mettre dans une position où nous ressentons sa souffrance. Mais c'est ainsi que sont parfois faites les grandes bd, elles nous communiquent des émotions à travers leurs personnages, leurs drames et l'empathie qu'elle nous suscite, nous prennent aux tripes, et nous tordent nos certitudes dans tous les sens. A ce titre, cet Adieu Aaricia est, à l'image de sa couverture, sublime. Tout au long de cet opus, Robin Recht s'attelle à rapprocher un peu le héros de l'homme, ne lui ménageant rien de nos faiblesses et dilemmes sans jamais le salir. Graphiquement, Robin Recht livre en plus une véritable partition de maître, même si je suis plutôt content du travail effectué par Fred Vignaux sur les derniers tomes de la série mère Thorgal. Ici il prend juste ce qu'il faut de distance avec l'héritage de Rosinski pour nous en livrer une belle interprétation, fidèle sans chercher à copier. Pour les lecteurs connaisseurs, on n'est pas non plus sur son époustouflant Conan, qui livrait la part belle aux planches coups de poings. Ici l'héritage de la série n'est donc pas renié. J'ai souffert, notamment sur cette fin qui m'a scié les jambes à la lecture de ce Thorgal. Mais je remercie Robin Recht de nous avoir offert cela, car une chose est sûre, Adieu Aaricia marquera l'esprit de ses lecteurs. Et je souhaite un très bon courage aux auteurs qui bossent sur le prochain Thorgal Saga. Adieu Aaricia est un coup de maître, un hommage vibrant et intelligent, questionnant le héros et son humanité dans une aventure nordique prenante pour tout lecteur, et simplement passionnante et émouvante pour les habitués de la série. P.S : pour ceux qui ont lu mes chroniques sur les derniers Thorgal, vous connaissiez mon désir de voir cette série trouver une belle conclusion. Adieu Aaricia en est une magnifique.
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Titre de l'album : Thorgal Saga - Adieu Aaricia Scenariste de l'album : Robin Recht Dessinateur de l'album : Robin Recht Coloriste : Gaétan Georges Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Le temps est le plus cruel des dieux… Couronnée de cheveux blancs, Aaricia a rendu son dernier souffle. Au crépuscule de sa vie, écrasé par la douleur, Thorgal se voit proposer l'anneau d'Ouroboros par le perfide Nidhogg. Qu'il le mette à son doigt, et il pourra retourner dans son propre passé, et revoir sa bien-aimée. Qu'importe le prix à payer, il est des tentations auxquelles même le héros le plus pur ne peut résister… Critique : Ce Thorgal est un évènement. Ni plus ni moins, il me rappelle le Goldorak qui nous a estomaqué l'année dernière ou le Lucky Luke de Mathieu Bonhomme dans sa façon de jouer avec nos souvenirs et nos émotions de lecteurs d'une icône de la bd. Je ne pense pas que les éditeurs peuvent se contenter de simplement faire revoir leurs principales saga par des auteurs différents et talentueux, mais cela n'empêche pas cet exercice, quand il est réussi et rare, d'avoir une saveur toute particulière. C'est ici bien évidemment le cas. Ce premier opus de Thorgal Saga (soit la nouvelle série de Thorgal vus par un auteur différent) frappe très fort et je crois que la amateurs de la série seront bluffés par le résultat. Ceux qui ne la connaissent pas également, mais il y aura une différence de taille entre ces deux lecteurs aux souvenirs de lectures différents. L'appréhension du récit et de sa finalité sera je crois radicalement modifiée selon ce qu'on a lu des aventures de Thorgal. Pour ma part, en tant que fidèle et assez assidu lecteur de Thorgal, je vous avoue que cet opus m'a fait mal. J'ai eu mal à mon Thorgal, j'ai eu mal à mon héros, j'ai eu mal à mes souvenirs de jeunesse tant Robin Recht s'est échiné à le mettre dans une position où nous ressentons sa souffrance. Mais c'est ainsi que sont parfois faites les grandes bd, elles nous communiquent des émotions à travers leurs personnages, leurs drames et l'empathie qu'elle nous suscite, nous prennent aux tripes, et nous tordent nos certitudes dans tous les sens. A ce titre, cet Adieu Aaricia est, à l'image de sa couverture, sublime. Tout au long de cet opus, Robin Recht s'attelle à rapprocher un peu le héros de l'homme, ne lui ménageant rien de nos faiblesses et dilemmes sans jamais le salir. Graphiquement, Robin Recht livre en plus une véritable partition de maître, même si je suis plutôt content du travail effectué par Fred Vignaux sur les derniers tomes de la série mère Thorgal. Ici il prend juste ce qu'il faut de distance avec l'héritage de Rosinski pour nous en livrer une belle interprétation, fidèle sans chercher à copier. Pour les lecteurs connaisseurs, on n'est pas non plus sur son époustouflant Conan, qui livrait la part belle aux planches coups de poings. Ici l'héritage de la série n'est donc pas renié. J'ai souffert, notamment sur cette fin qui m'a scié les jambes à la lecture de ce Thorgal. Mais je remercie Robin Recht de nous avoir offert cela, car une chose est sûre, Adieu Aaricia marquera l'esprit de ses lecteurs. Et je souhaite un très bon courage aux auteurs qui bossent sur le prochain Thorgal Saga. Adieu Aaricia est un coup de maître, un hommage vibrant et intelligent, questionnant le héros et son humanité dans une aventure nordique prenante pour tout lecteur, et simplement passionnante et émouvante pour les habitués de la série. P.S : pour ceux qui ont lu mes chroniques sur les derniers Thorgal, vous connaissiez mon désir de voir cette série trouver une belle conclusion. Adieu Aaricia en est une magnifique. Autres infos : A ne manquer sous aucun prétexte. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thorgal-saga-tome-1-adieu-aaricia?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Oh que j'ai bien aimé ce petit opus. Bon forcément mon statut de jeune papa joue un peu. mais qu'est ce que c'est fin, bien amené, pas mélo, souvent drôle et toujours touchant. La partie dessin y est pour beaucoup, mais les dialogues sont bien envoyés et sonnent juste. Ce petit voyage initiatique de deux frangins dans ce grand nord qu'on ne connait que si peu est une belle réussite, et si je ne suis pas certain de son potentiel de relecture il offrira tout de même à ses lecteurs un beau moment de réflexion et de découverte et de belles émotions. C'est déjà très très bien. Ce vague de froid ne fera pas trop de vague, mais c'est un vrai bon roman graphique qui saura parler à chacun d'entre nous je pense.
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Titre de l'album : Vague de froid Scenariste de l'album : Jean Cremers Dessinateur de l'album : Jean Cremers Coloriste : Jean Cremers Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Officiellement, Jules et Martin sont partis en Norvège avec l'objectif de gravir le Preikestolen. Mais le benjamin veut avant tout remplir son carnet de croquis. Et puis, peut-être, parler enfin avec ce grand frère qui semble s'enfermer de plus en plus dans ses obsessions. Car pour Martin, il ne s'agit pas d'un simple voyage touristique : il espère une communion avec les dieux nordiques. Mais pour pousser les portes du Valhalla, les Vikings doivent d'abord vaincre leurs démons. Critique : Oh que j'ai bien aimé ce petit opus. Bon forcément mon statut de jeune papa joue un peu. mais qu'est ce que c'est fin, bien amené, pas mélo, souvent drôle et toujours touchant. La partie dessin y est pour beaucoup, mais les dialogues sont bien envoyés et sonnent juste. Ce petit voyage initiatique de deux frangins dans ce grand nord qu'on ne connait que si peu est une belle réussite, et si je ne suis pas certain de son potentiel de relecture il offrira tout de même à ses lecteurs un beau moment de réflexion et de découverte et de belles émotions. C'est déjà très très bien. Ce vague de froid ne fera pas trop de vague, mais c'est un vrai bon roman graphique qui saura parler à chacun d'entre nous je pense. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vague-de-froid?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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David Chauvel poursuit l'aventure et l'exploration avec les vikings en terre inconnue face à des indiens de l'actuel Canada. On retrouve Sigrid en compagnie de ses sauveurs qui tente de se faire accepter de ce peuple vivant en harmonie avec la nature. Cependant, son ennemi juré à réussi à rejoindre la colonie viking avec pour mission de mener des guerriers pour récupérer par tous les moyens le mystérieux objet que Sigrid garde toujours sur elle. Le récit se base sur les dernières découvertes archéologiques montrant que les vikings ont découvert l’Amérique du nord, cinq siècles avant Christophe Colomb. Le scénariste imagine comment les deux civilisations différentes ont pu se rencontrer et échanger avec leur différence. La religion catholique n’est pas en reste avec l’histoire de la relique qui impacta les vikings et plus tard les indiens. La dessinatrice Maria Riccio succède à Patrick Pion dans un style relativement similaire mais on perd quand même en finesse de trait. Les couleurs de Lou assurent une cohérence entre les deux dessins. Sigrid est un dytique de qualité sur les aventures d’une viking voulant vivre avec les indiens. Avec cette suite on perd un peu du rythme du premier tome.
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Titre de l'album : Sigrid tome 2 - Les maîtres de ce pays Scenariste de l'album : David Chauvel Dessinateur de l'album : Maria Riccio Coloriste : Lou Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Sigrid, la jeune rescapée viking, a dû affronter les siens et fuir en compagnie de Gotheyet. Tandis que du côté des colons, une expédition punitive se prépare, la jeune femme découvre le mode de vie de son nouveau peuple d'adoption... Prise en étau, Sigrid va non seulement devoir choisir entre deux mondes, mais aussi éviter un conflit qui pourrait signifier leur disparition à tous... Critique : David Chauvel poursuit l'aventure et l'exploration avec les vikings en terre inconnue face à des indiens de l'actuel Canada. On retrouve Sigrid en compagnie de ses sauveurs qui tente de se faire accepter de ce peuple vivant en harmonie avec la nature. Cependant, son ennemi juré à réussi à rejoindre la colonie viking avec pour mission de mener des guerriers pour récupérer par tous les moyens le mystérieux objet que Sigrid garde toujours sur elle. Le récit se base sur les dernières découvertes archéologiques montrant que les vikings ont découvert l’Amérique du nord, cinq siècles avant Christophe Colomb. Le scénariste imagine comment les deux civilisations différentes ont pu se rencontrer et échanger avec leur différence. La religion catholique n’est pas en reste avec l’histoire de la relique qui impacta les vikings et plus tard les indiens. La dessinatrice Maria Riccio succède à Patrick Pion dans un style relativement similaire mais on perd quand même en finesse de trait. Les couleurs de Lou assurent une cohérence entre les deux dessins. Sigrid est un dytique de qualité sur les aventures d’une viking voulant vivre avec les indiens. Avec cette suite on perd un peu du rythme du premier tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sigrid-tome-2-les-maitres-de-ce-pays?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Les éditions Mosquito nous propose une réédition de l'intégrale de Snaergard de Vincent Wagner. Ce titre nous emmène dans la Scandinavie médiévale du XIIIème siècle. Les vikings vivent encore de leur mythologie mais la religion catholique est bien implantée dans les croyances des guerriers. L'histoire se centralise autour de Pelle le fils aîné du terrible messire Eiwind. Cet enfant subit les ordres, les brimades et l'humeur exécrable de son tortionnaire de père qui souhaite en faire un homme sans émotion. Le jeune homme est mandaté par son père pour traquer une bête afin de venir en aide aux villageois sous la protection de son père. Vincent Wagner a beaucoup travaillé sur la réalisation de cette intégrale pour apporter une partie graphique proche de la réalité de l'époque tout en conservant la mythologie scandinave et les légendes de l'époque. Les planches sont maitrisées avec beaucoup d'encrage et très peu de couleur pour soutenir l'ambiance sombre de l'histoire mais aussi pour représenter la luminosité des pays nordique. L'auteur détaille la réalisation de Snaergard en début d’album avec ses recherches et voyages. Snaergard nous emmène dans une quête mystérieuse et tragique pour combattre une malédiction à une époque violente. Ce récit est très prenant avec une réalisation soignée.
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Titre de l'album : Snaergard Scenariste de l'album : Vincent Wagner Dessinateur de l'album : Vincent Wagner Coloriste : Vincent Wagner Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Un jeune seigneur viking renonce à sa fortune et à son rang. La traque d'un loup blanc solitaire lui apprendra bien des choses sur sa destinée. Critique : Les éditions Mosquito nous propose une réédition de l'intégrale de Snaergard de Vincent Wagner. Ce titre nous emmène dans la Scandinavie médiévale du XIIIème siècle. Les vikings vivent encore de leur mythologie mais la religion catholique est bien implantée dans les croyances des guerriers. L'histoire se centralise autour de Pelle le fils aîné du terrible messire Eiwind. Cet enfant subit les ordres, les brimades et l'humeur exécrable de son tortionnaire de père qui souhaite en faire un homme sans émotion. Le jeune homme est mandaté par son père pour traquer une bête afin de venir en aide aux villageois sous la protection de son père. Vincent Wagner a beaucoup travaillé sur la réalisation de cette intégrale pour apporter une partie graphique proche de la réalité de l'époque tout en conservant la mythologie scandinave et les légendes de l'époque. Les planches sont maitrisées avec beaucoup d'encrage et très peu de couleur pour soutenir l'ambiance sombre de l'histoire mais aussi pour représenter la luminosité des pays nordique. L'auteur détaille la réalisation de Snaergard en début d’album avec ses recherches et voyages. Snaergard nous emmène dans une quête mystérieuse et tragique pour combattre une malédiction à une époque violente. Ce récit est très prenant avec une réalisation soignée. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/snaergard-231111?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Et nous voici avec un nouveau Thorgal, le 38ème, excusez du peu !!! Bon donc forcément au niveau de l'originalité ça commence à se ressentir depuis quelques tomes hein. Il faut reconnaitre que Thorgal avec son passé, ses aventures et sa famille devient un Héros un peu encombrant pour Yann qui a repris les scénarios de la série accompagné de Vignaux au dessin. Mais qu'à cela ne tienne, ce duo talentueux relève le défi à sa façon. Thorgal poursuit donc sa mue, moins impulsif, moins orienté sur l'action, moins décisif aussi, il continue pourtant d'explorer mythes et légendes des contrées nordiques au fil de ses aventures. Et de ce point de vue cet album est une réussite. Les îles Féroë sont un beau terrain de jeux, et les légendes abordées sont plutôt sympas. Les personnages sont réussis, et la morale façon Thorgal est toujours intéressante et fidèle au héros depuis ses débuts. Côté dessin, l'ambiance est chouette, les visages sont vraiment profonds, très travaillés et expressifs. Certes les décors ne sont pas forcément le point fort de ce Thorgal, mais Thorgal s'est toujours plus intéressé aux hommes qu'aux décors. Quoiqu'il en soit j'aime beaucoup. Certes c'est moins épique que ce que l'on pouvait connaitre, c'est assez passif même comparé aux BD actuelles, mais cela n'empêche l'aventure d'en être une, même si Thorgal n'affronte guère d'ennemis à la pointe de son épée. Alors oui ce n'est plus révolutionnaire, mais ça reste un Thorgal sympa, proche des débuts.
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Titre de l'album : Thorgal - Tome 38 - La selkie Scenariste de l'album : Yann Dessinateur de l'album : Fred Vignaux Coloriste : Gaetan Georges Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Louve a disparu ! Thorgal et Jolan s'empressent de prendre la mer pour retrouver la jeune fille, enlevée et emportée sur la mystérieuse île de Kalsoy. Mais l'île est jalousement gardée par la statue de Kopakonan, une femme-phoque qui a jeté une malédiction sur tout le village. Aux prises avec des habitants revanchards, nos héros seront malgré eux confrontés à une légende ancienne mais redoutable. Critique : Et nous voici avec un nouveau Thorgal, le 38ème, excusez du peu !!! Bon donc forcément au niveau de l'originalité ça commence à se ressentir depuis quelques tomes hein. Il faut reconnaitre que Thorgal avec son passé, ses aventures et sa famille devient un Héros un peu encombrant pour Yann qui a repris les scénarios de la série accompagné de Vignaux au dessin. Mais qu'à cela ne tienne, ce duo talentueux relève le défi à sa façon. Thorgal poursuit donc sa mue, moins impulsif, moins orienté sur l'action, moins décisif aussi, il continue pourtant d'explorer mythes et légendes des contrées nordiques au fil de ses aventures. Et de ce point de vue cet album est une réussite. Les îles Féroë sont un beau terrain de jeux, et les légendes abordées sont plutôt sympas. Les personnages sont réussis, et la morale façon Thorgal est toujours intéressante et fidèle au héros depuis ses débuts. Côté dessin, l'ambiance est chouette, les visages sont vraiment profonds, très travaillés et expressifs. Certes les décors ne sont pas forcément le point fort de ce Thorgal, mais Thorgal s'est toujours plus intéressé aux hommes qu'aux décors. Quoiqu'il en soit j'aime beaucoup. Certes c'est moins épique que ce que l'on pouvait connaitre, c'est assez passif même comparé aux BD actuelles, mais cela n'empêche l'aventure d'en être une, même si Thorgal n'affronte guère d'ennemis à la pointe de son épée. Alors oui ce n'est plus révolutionnaire, mais ça reste un Thorgal sympa, proche des débuts. Autres infos : L'immortel Thorgal Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thorgal-tome-38-la-selkie?ref=44 Voir la totalité de enregistrement