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  1. Décidément Soleil relance fortement ses parutions Western ! Wyoming 1863 est une nouvelle série, prévue en trois tomes sur un cycle court donc. Et effectivement le rythme est infernal du début à la fin de ce premier tome qui va nous laisser avec beaucoup de questions et bien peu de réponses. Par contre les colts ont parlé, les brutes ont sévit, les vengeances vont se mettre en place. Dur et cruel évidemment, certaines scènes pourront choquer même si elles sont malheureusement monnaie courante dans les Western. Le trait de Fabrizio Des Dorides est assez réussi, sans pour autant prétendre aller titiller les ténors du genre, il se démarque en tous cas de la production de western plus lambda. Seul regret, la colorisation donne parfois un peu l'impression d'avoir été faite à la hache, et manque de nuances, écrasant je pense une partie du travail du dessinateur, notamment sur certains visages. Je grossis un peu le trait, mais en gros la colorisation numérique ici manque un peu de nuances car l'on voit bien que le trait de Fabrizio Des Dorides peut être assez fin finalement sur certaines cases. Bon rien de grave en soi. Le scénario reste assez frais avec ces destins croisés, même si bon, Western, Vengeance, ça rime pas avec surprise... Dans tous les cas, c'est sauvage et ça défouraille sec, les amateurs ne seront pas déçus. Personnellement j'ai très envie de lire la suite.
  2. Titre de l'album : Wyoming 1863 - Tome 1 - Cinq jours pour mourir Scenariste de l'album : Jean-François Di Giorgio Dessinateur de l'album : Fabrizio Des Dorides Coloriste : Garluk Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Un récit, trois destins : Celui d'Emma Bridges qui voit sa vie bouleversée lorsqu'une bande de dangereux individus enlèvent ses deux filles. Celui de Bill, un jeune homme avec pour seul bagage un vieux fusil et un lourd secret. Celui de Diego, qui décide de s'attaquer au Creek ranch pour y voler le bétail. Mais rien ne se passera comme prévu... Critique : Décidément Soleil relance fortement ses parutions Western ! Wyoming 1863 est une nouvelle série, prévue en trois tomes sur un cycle court donc. Et effectivement le rythme est infernal du début à la fin de ce premier tome qui va nous laisser avec beaucoup de questions et bien peu de réponses. Par contre les colts ont parlé, les brutes ont sévit, les vengeances vont se mettre en place. Dur et cruel évidemment, certaines scènes pourront choquer même si elles sont malheureusement monnaie courante dans les Western. Le trait de Fabrizio Des Dorides est assez réussi, sans pour autant prétendre aller titiller les ténors du genre, il se démarque en tous cas de la production de western plus lambda. Seul regret, la colorisation donne parfois un peu l'impression d'avoir été faite à la hache, et manque de nuances, écrasant je pense une partie du travail du dessinateur, notamment sur certains visages. Je grossis un peu le trait, mais en gros la colorisation numérique ici manque un peu de nuances car l'on voit bien que le trait de Fabrizio Des Dorides peut être assez fin finalement sur certaines cases. Bon rien de grave en soi. Le scénario reste assez frais avec ces destins croisés, même si bon, Western, Vengeance, ça rime pas avec surprise... Dans tous les cas, c'est sauvage et ça défouraille sec, les amateurs ne seront pas déçus. Personnellement j'ai très envie de lire la suite. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Titre de l'album : West fantasy tome 3 - L'orc, le juge & le marshal Scenariste de l'album : Sylvain Cordurié Dessinateur de l'album : Jean-Paul Bordier Coloriste : Nanjan Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Stupide est celui qui ose traiter un orc de cul-vert, surtout au Nouveau-Mexique, c'est la garantie de se manger une balle ! Yaretsi est une voleuse indocile. Avec une bande de pistoleros, elle braque aussi bien les banques que les trains. Hélas, ayant désobéi une fois de trop au mage qui l'emploie, ses acolytes tentent de l'abattre. Elle ne doit sa survie qu'à l'intervention de Douglas Reeves, le marshal déchu. Blessée, elle va devoir répondre de ses crimes devant Robert Anderson, surnommé le Juge Silence parce qu'il est muet. Par chance, Yaretsi sait ce que l'intraitable homme de loi ignore : pourquoi et comment il a été privé de l'usage de la parole quand il était enfant. Pour échapper à la potence et se venger de ceux qui l'ont trahi, elle passe un accord avec lui. Un accord qui les conduira à affronter un ennemi commun dans l'une des villes les plus dangereuses de l'Ouest : Deadhill ! Critique : La très sympathique saga de fantasy au farwest se poursuit avec un troisième tome truffé d'action et de plombs ^^. Sur le même principe que les opus précédents , on retrouve un trio comme protagonistes principaux dont un issu du tome précédent , avec cette fois-ci le marshall Reeves qui poursuit sa route dans cette histoire . Voici donc les orcs ou plutôt mexicorcs , avec Yaretsi la plantureuse voleuse et ses compatriotes en quête de butin . Le braquage du train ne se passant pas idéalement pour elle , la voici remise aux bras de la justice par le marshall déchu , dans la juridiction d'un juge intraitable au très lourd passé . Une orc , un marshall et un juge , voici le tiercé gagnant de cette aventure sentant la vengeance à plein nez ! Sylvain Cordurié réalise un scénario nerveux et réservant son lot de surprises . Par ailleurs , vous découvrirez un lien avec le premier tome , donnant un peu plus d'épaisseur à ce monde et des intrigues sous-jacentes à venir . On commence à découvrir au fil des histoires les différentes races et leurs motivations , cette association fantasy - univers western , est vraiment une belle trouvaille et permet une création folle dans ce bac à sable immense . D'autant que les équipes choisies se surpassent pour nous régaler les rétines . Jean-Paul Bordier , que l'on connait sur les séries Elfes/Nains (éditeur Soleil) réalise des planches superbes , magnifiées par les couleurs de Nanjan , lui aussi un habitué . Les détails fourmillent , l'univers est immersif au possible , je vous recommande chaudement les scènes d'explosions à la dynamite qui sont d'un réalisme saisissant . La suite est prévue fin novembre ,on y retrouvera Yaretsi , aux prises avec un banquier et une assassin pas comme les autres . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-3-l-orc-le-juge-le-marshal/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. The_PoP

    Gunthrie - Tome 1 - Little Anny

    Décidément Soleil décide de tenter l'originalité avec son développement de Western originaux. Après les deux tomes plutôt réussis de Western Love, ce Gunthrie est finalement assez atypique et accrocheur, comme sa couverture. Ne nous cachons point : le trait de Serge Carrère va surprendre et ne plaira pas à tout le monde, alternant belles planches et visages trop vite esquissés, assez loin des standards élevés du Western et tout aussi éloigné des décors faisant la part belle aux lumières et paysages immenses du grand ouest. Ceci dit si vous faites l'effort de passer outre, ou que vous vous sentez attiré par ce style assez original, le scénario de Christophe Cazenove est assez redoutable et remarquable. Anti héros, personnages à contre emploi, poursuites sanglantes et révélations se multiplient, se rapprochant finalement pas mal d'une idée d'un grand ouest réaliste, sale et sans pitié, tel qu'on peut se le représenter parfois. Le rythme est super soutenu sur 48 pages, sans pour autant nous laisser avec des transitions brutales, c'est fluide et on a assez vite envie d'en savoir plus et de lire la suite des aventures de cet attelage bien foireux. Bref, si vous avez envie de lire une histoire de western qui change pas mal des codes habituels, n'hésitez pas.
  5. Titre de l'album : Gunthrie - Tome 1 - Little Anny Scenariste de l'album : Christophe Cazenove Dessinateur de l'album : Serge Carrère Coloriste : Jérôme Maffre Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Theodore Oldhabit possédait un fusil avec dessus son portrait gravé par Annie Oakley, future gâchette légendaire. Son fils Gunthrie part le déposer dans le cercueil de ce salaud de père, scalpé à Little Big Horn. Or, le fusil est la cible de mercenaires, le portrait étant le seul moyen d'identifier Theodore, escroc moins mort qu'annoncé. Porter le même nom ne fait pas une famille, c'est dans le sang que les liens se créent. Critique : Décidément Soleil décide de tenter l'originalité avec son développement de Western originaux. Après les deux tomes plutôt réussis de Western Love, ce Gunthrie est finalement assez atypique et accrocheur, comme sa couverture. Ne nous cachons point : le trait de Serge Carrère va surprendre et ne plaira pas à tout le monde, alternant belles planches et visages trop vite esquissés, assez loin des standards élevés du Western et tout aussi éloigné des décors faisant la part belle aux lumières et paysages immenses du grand ouest. Ceci dit si vous faites l'effort de passer outre, ou que vous vous sentez attiré par ce style assez original, le scénario de Christophe Cazenove est assez redoutable et remarquable. Anti héros, personnages à contre emploi, poursuites sanglantes et révélations se multiplient, se rapprochant finalement pas mal d'une idée d'un grand ouest réaliste, sale et sans pitié, tel qu'on peut se le représenter parfois. Le rythme est super soutenu sur 48 pages, sans pour autant nous laisser avec des transitions brutales, c'est fluide et on a assez vite envie d'en savoir plus et de lire la suite des aventures de cet attelage bien foireux. Bref, si vous avez envie de lire une histoire de western qui change pas mal des codes habituels, n'hésitez pas. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gunthrie/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. La très sympathique saga de fantasy au farwest se poursuit avec un troisième tome truffé d'action et de plombs ^^. Sur le même principe que les opus précédents , on retrouve un trio comme protagonistes principaux dont un issu du tome précédent , avec cette fois-ci le marshall Reeves qui poursuit sa route dans cette histoire . Voici donc les orcs ou plutôt mexicorcs , avec Yaretsi la plantureuse voleuse et ses compatriotes en quête de butin . Le braquage du train ne se passant pas idéalement pour elle , la voici remise aux bras de la justice par le marshall déchu , dans la juridiction d'un juge intraitable au très lourd passé . Une orc , un marshall et un juge , voici le tiercé gagnant de cette aventure sentant la vengeance à plein nez ! Sylvain Cordurié réalise un scénario nerveux et réservant son lot de surprises . Par ailleurs , vous découvrirez un lien avec le premier tome , donnant un peu plus d'épaisseur à ce monde et des intrigues sous-jacentes à venir . On commence à découvrir au fil des histoires les différentes races et leurs motivations , cette association fantasy - univers western , est vraiment une belle trouvaille et permet une création folle dans ce bac à sable immense . D'autant que les équipes choisies se surpassent pour nous régaler les rétines . Jean-Paul Bordier , que l'on connait sur les séries Elfes/Nains (éditeur Soleil) réalise des planches superbes , magnifiées par les couleurs de Nanjan , lui aussi un habitué . Les détails fourmillent , l'univers est immersif au possible , je vous recommande chaudement les scènes d'explosions à la dynamite qui sont d'un réalisme saisissant . La suite est prévue fin novembre ,on y retrouvera Yaretsi , aux prises avec un banquier et une assassin pas comme les autres .
  7. Titre de l'album : Nephilims - Tome 2 - Hurlements Scenariste de l'album : David Dusa & Sylvain Runberg Dessinateur de l'album : Stéphane Créty Coloriste : Elvire De Cock Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Au Smithsonian Institute, on n'a plus aucune nouvelle de l'expédition scientifique partie dans les Monts Ozarks, sur les traces d'une race de géants qui aurait existé en Amérique du Nord. Et l'armée a d'autres sudistes à fouetter, car la guerre de sécession fait rage... Seul à présent, Kennicott décide de se rendre sur place pour retrouver ses amis et collègues. Il ignore que ces derniers sont coincés au beau milieu d'une poudrière où les humains se déchirent au gré d'alliances de fortune. Entre régiment Confédéré, troupe afro-américaine nordistes et Amérindiens, la violence fait rage alors que les « grands anciens » entendent bien prendre part au conflit. Critique : Nephilims est une série que j'apprécie pas mal même si j'ai l'impression qu'elle passe relativement inaperçue. C'est dommage car le croisement entre l'univers fantastique à tendance Lovecraftienne et le Western est plus qu'intéressant. Un parfum d'horreur et de violence permanente habite ces pages, et on se rend bien compte que parmis tous les personnages présentés, tous n'arriveront pas au bout du troisième tome. Ce joyeux jeux de massacre où personne ne semble susceptible d'être épargné ou d'être le héros est plutôt rafraichissant, dans un décor et à une période historique habituellement usée jusqu'à la corde par le genre Western. Bon ça finit par ressembler un peu à un joyeux foutoir ou on s'y perd parfois un petit peu, sans la moindre chance d'avoir un temps de repos ou de calme pour développer plus le propos, mais ce n'est pas le sujet ici. Il faut reconnaitre que les jolis dessins aident beaucoup, car oui Stéphane Créty n'en est pas à son coup d'essai sur les bd d'aventures punchy et rythmées dans des univers riches puisqu'il est bien connu des amateurs pour ses incursions dans l'univers des terres d'arran, et plus récemment pour son travail sur Hurlevent. En bref, on ne s'ennuie pas, la colorisation est réussie, l'ambiance aussi, et finalement pour une série en 3 tomes c'est très bien pour les amateurs qui y trouveront largement leur compte. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nephilims-tome-2-hurlements?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. The_PoP

    Nephilims - Tome 2 - Hurlements

    Nephilims est une série que j'apprécie pas mal même si j'ai l'impression qu'elle passe relativement inaperçue. C'est dommage car le croisement entre l'univers fantastique à tendance Lovecraftienne et le Western est plus qu'intéressant. Un parfum d'horreur et de violence permanente habite ces pages, et on se rend bien compte que parmis tous les personnages présentés, tous n'arriveront pas au bout du troisième tome. Ce joyeux jeux de massacre où personne ne semble susceptible d'être épargné ou d'être le héros est plutôt rafraichissant, dans un décor et à une période historique habituellement usée jusqu'à la corde par le genre Western. Bon ça finit par ressembler un peu à un joyeux foutoir ou on s'y perd parfois un petit peu, sans la moindre chance d'avoir un temps de repos ou de calme pour développer plus le propos, mais ce n'est pas le sujet ici. Il faut reconnaitre que les jolis dessins aident beaucoup, car oui Stéphane Créty n'en est pas à son coup d'essai sur les bd d'aventures punchy et rythmées dans des univers riches puisqu'il est bien connu des amateurs pour ses incursions dans l'univers des terres d'arran, et plus récemment pour son travail sur Hurlevent. En bref, on ne s'ennuie pas, la colorisation est réussie, l'ambiance aussi, et finalement pour une série en 3 tomes c'est très bien pour les amateurs qui y trouveront largement leur compte.
  9. J'ai décidément un faible pour cette série. Une sorte de Lanfeust Western romantique. ça pourrait presque être du manga tiens, mais en vrai, on rigole, on tremble un peu pour nos deux idiots, et on se laisse porter par l'aventure et le souffle de ce western différent. Ca a du punch, nos héros sont attachants, et si le cocktail est loin d'être aussi exceptionnel que sur Lanfeust, on prend vraiment du plaisir à lire cette série. ça défouraille évidemment dans tous les sens, et la seule victime de ces choix narratifs c'est peut être les décors habituels du Western qui passent ici au second plan. M'enfin, c'est pas là l'essentiel et j'ai hâte des les retrouver au prochain tome, bravo M. Augustin Lebon ! Chapeau bas.
  10. Titre de l'album : Western Love - Tome 2 - Noël en famille Scenariste de l'album : Augustin Lebon Dessinateur de l'album : Augustin Lebon Coloriste : Augustin Lebon Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Gentil et Molly vivent leurs premiers pas en tant que couple. Ils sont jeunes et rêvent de richesse et de Californie. Jusqu'au jour où ils découvrent le cadavre d'une inconnue dans la neige. Dans ses bras, un bébé hurle de froid et de faim. Critique : J'ai décidément un faible pour cette série. Une sorte de Lanfeust Western romantique. ça pourrait presque être du manga tiens, mais en vrai, on rigole, on tremble un peu pour nos deux idiots, et on se laisse porter par l'aventure et le souffle de ce western différent. Ca a du punch, nos héros sont attachants, et si le cocktail est loin d'être aussi exceptionnel que sur Lanfeust, on prend vraiment du plaisir à lire cette série. ça défouraille évidemment dans tous les sens, et la seule victime de ces choix narratifs c'est peut être les décors habituels du Western qui passent ici au second plan. M'enfin, c'est pas là l'essentiel et j'ai hâte des les retrouver au prochain tome, bravo M. Augustin Lebon ! Chapeau bas. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/western-love-tome-2-noel-en-famille?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Titre de l'album : West fantasy - Tome 2 Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Marco Itri Coloriste : Olivier Héban Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : L'elfe Ishaa découvre le cadavre de sa fille parmi les ruines de son village. En invoquant le totem, elle revit l'horreur du massacre infligé à sa tribu par ceux que l'on appelle le borgne, Deadface, et le manchot. Ishaa doit retrouver le Wendigo, seule créature apte à l'aider. De son côté, le gobelin Shiinkel Ac'nite suit désormais le marshal Douglas Reeves. Un être dénué de conscience, qui nourrit la bête intérieure qui le hante depuis des lustres. Son mantra de vie est un équilibre entre les besoins de la bête et une façade de « mec bien ». Lorsque Ishaa implore son aide, Reeves la rejette avec mépris. Tuer trois militaires dont un foutu gradé, c'est de la folie. Mais la bête en lui, ce fichu Wendigo, se met à lui causer. Pas le choix ! Il va falloir les tuer, ces trois enfoirés... Critique : Après un premier tome introductif de ce nouvel univers créé par JL Istin , nous commençons à y entrer un peu plus en découvrant de nouvelles races . Les indiens/elfes représentent le peuple vivant depuis la nuit des temps sur ce "Nouveau monde" , et à la manière de notre histoire bien à nous , ils souffrent aussi de la colonisation humaine ! Ishaa la shaman de son village voit sa famille massacrée par une troupe de militaires dirigée par celui que l'on nomme le borgne et ses deux acolytes . L'heure de la vengeance a sonné pour l'elfe , qui se met à traquer sa proie . Elle usera de toute l'aide possible , y compris surnaturelle avec le fameux Wendigo . Vous commencez à connaître l'épine dorsale de cette collection West fantasy , 3 personnages principaux , dont un du tome précédent 😉 . Ainsi , c'est le gobelin croque-mort Shiinkel que l'on retrouve pour notre plus grand plaisir , aux côté d'un marshall semblant cacher de lourds secrets sur son passé . La réunion des trois est inévitable , pour quelle finalité ? Voilà un scénario manquant un peu d'ambition , un arc principal centré sur la vengeance , avec les monologues omniprésents du marshall . Certes , ce format de lecture avec chaque tome conclusif impose une histoire courte tenant sur 64 pages , mais je reste persuadé que ce scénariste de talent est capable de faire un peu mieux . Les personnages restent néanmoins bien charismatiques ,aussi bien gentils que méchants . Une nouvelle écrite s'insère dans le récit et met en lumière le passé du fameux "borgne" , donnant un peu plus d'épaisseur au vilain de service . L'artiste aux multiples facettes Marco Itri délivre un travail graphique de premier ordre ! Des paysages enneigés de grande beauté , avec de belles perspectives , et un travail sur les couleurs de Olivier Héban au diapason du premier tome : excellent ! Ce trait réaliste convient à merveille à l'univers et aux personnages . Il me tarde de découvrir dans le tome suivant des étendues désertiques du sud du pays , à la rencontre des "mexicorcs" Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-2-le-croque-mort-l-elfe-le-marshal/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Kevin Nivek

    West fantasy - Tome 2

    Après un premier tome introductif de ce nouvel univers créé par JL Istin , nous commençons à y entrer un peu plus en découvrant de nouvelles races . Les indiens/elfes représentent le peuple vivant depuis la nuit des temps sur ce "Nouveau monde" , et à la manière de notre histoire bien à nous , ils souffrent aussi de la colonisation humaine ! Ishaa la shaman de son village voit sa famille massacrée par une troupe de militaires dirigée par celui que l'on nomme le borgne et ses deux acolytes . L'heure de la vengeance a sonné pour l'elfe , qui se met à traquer sa proie . Elle usera de toute l'aide possible , y compris surnaturelle avec le fameux Wendigo . Vous commencez à connaître l'épine dorsale de cette collection West fantasy , 3 personnages principaux , dont un du tome précédent 😉 . Ainsi , c'est le gobelin croque-mort Shiinkel que l'on retrouve pour notre plus grand plaisir , aux côté d'un marshall semblant cacher de lourds secrets sur son passé . La réunion des trois est inévitable , pour quelle finalité ? Voilà un scénario manquant un peu d'ambition , un arc principal centré sur la vengeance , avec les monologues omniprésents du marshall . Certes , ce format de lecture avec chaque tome conclusif impose une histoire courte tenant sur 64 pages , mais je reste persuadé que ce scénariste de talent est capable de faire un peu mieux . Les personnages restent néanmoins bien charismatiques ,aussi bien gentils que méchants . Une nouvelle écrite s'insère dans le récit et met en lumière le passé du fameux "borgne" , donnant un peu plus d'épaisseur au vilain de service . L'artiste aux multiples facettes Marco Itri délivre un travail graphique de premier ordre ! Des paysages enneigés de grande beauté , avec de belles perspectives , et un travail sur les couleurs de Olivier Héban au diapason du premier tome : excellent ! Ce trait réaliste convient à merveille à l'univers et aux personnages . Il me tarde de découvrir dans le tome suivant des étendues désertiques du sud du pays , à la rencontre des "mexicorcs"
  13. Kevin Nivek

    La vengeance

    Titre de l'album : La vengeance Scenariste de l'album : David Wautier Dessinateur de l'album : David Wautier Coloriste : David Wautier Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Wyoming, XIXe siècle. Richard Hatton avait tout pour être heureux : un lopin de bonne terre où il avait construit sa ferme, ainsi qu'une magnifique épouse qui lui avait donné deux beaux enfants. C'était sans compter sur Jim Pickford et ses deux acolytes. Tombant par hasard sur la ferme des Hatton et sur Mary restée seule, ces trois salopards en profitent pour la violer et la tuer. À son retour chez lui, Hatton voit sa raison chanceler. Son amour est parti à jamais, souillé pour l'éternité. Seul pour administrer tout le comté, le shérif ne peut pas l'aider et lui conseille d'oublier... Oublier ! Impossible, alors tout lui rappelle ce crime resté impuni. N'y tenant plus, Hatton vend sa ferme et part à la recherche des assassins de sa femme. Et ses enfants ? Il doit se résoudre à les emmener avec lui, quitte à leur montrer la face sombre de l'homme qu'il est devenu. Malgré le froid, la faim et les dangers qui menacent sa fille et son jeune fils, Hatton suit sa piste comme un loup qui a reniflé l'odeur du sang. Jusqu'où peut-on se couper de soi-même et de l'amour de ses enfants, pour assouvir son désir de vengeance ? Qu'est-ce qui différencie le vengeur des criminels? Hatton n'a pas de réponse à ces questions, mais il est trop tard pour reculer. Critique : La très belle couverture de ce western donne bien le ton de l'histoire ! On y aperçoit un père et ses enfants , chevauchant dans la neige , puis le titre du livre sans équivoque : La vengeance . Elle est ici l'originalité de cette traque dans les splendides paysages des rocheuses et du Wyoming . Un père de famille , pionnier vivant de sa terre dans un ranch perdu au milieu de l'immensité américaine décide de se venger des hommes qui ont tué sa femme . Mais il engage cette quête avec ses enfants ! L'auteur alterne les flashbacks et le présent en changeant les couleurs de fond . Il use d'un jaune chaud presque rassurant pour le passé et d'un bleu "enneigé" pour le présent .Cela permet une lecture fluide et de ménager le suspens , car très vite on sait que la mère a été assassinée , mais on ne connait pas les circonstances et le suivi immédiat de ce drame . Ajoutez à cela les éléments naturels venant perturber cette poursuite des tueurs et vous découvrirez en prime tout le talent de l'artiste belge à l'aquarelle . Les paysages sont somptueux , la montagne et ses forêts enneigées occupent parfois des pages entières pour le plaisir des yeux ! J'aurais un reproche sur le traitement des visages des personnages , assez lisses et manquant de détails . L'auteur est assurément plus à l'aise avec les décors et les animaux . Des phases contemplatives alternant avec de l'action et des hommes durs se livrant à leurs bas instincts . Clint Eastwood et son approche humaine des westerns , n'est pas loin dans la construction de ce récit , on sent une influence marquante . Un beau one-shot à l'aquarelle d'un réalisme saisissant . Amateurs de l'ouest sauvage , foncez 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-vengeance/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Titre de l'album : Six tome 2 - Une montagne d'or Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Casado Coloriste : Casado Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Six. Six personnages mal assortis forment à présent une étrange troupe – que l'on pourrait qualifier avec bienveillance de « belle bande de bras cassés ». Chacun d'entre eux est le dépositaire de sombres secrets. À l'instar des aventuriers de westerns, nos protagonistes sont mus par une motivation bien ordinaire, celle de survivre – si possible en s'enrichissant au passage. Leur objectif est donc d'atteindre la mine dont a hérité Kid, le gamin borgne : un lieu à la réputation glaciale, une ancienne sépulture pour les guerriers arapahos malades ou trop âgés ; un endroit qui a rendu fous les miniers qui s'y sont aventurés. Mais encore faut-il y arriver... À travers un récit bien ficelé composé d'habiles flash-backs, ce tome 2 de Six surprend le lecteur à chaque page et continue de le tenir en haleine : qui est donc cet individu mystérieux qui tient absolument à faire coucher sur le papier l'histoire de ces antihéros ? Critique : J'ai relu ma critique du tome un et, malgré le 4/5, je me suis trouvé.. sévère. Je viens de le relire et ce tome 1 était excellent avec des dessins sublimes et une intrigue, bien qu'introductive, pleine de rebondissements et de caractère. Et ce tome deux est tout aussi bon. Il remet au centre de l'histoire notre Kid et nous dévoile un complot vraiment important mais nous montre surtout que chacun des personnages à sa propre histoire et que quand ces histoires se percutent, cela donne des étincelles. Étincelles qui allument, dans ce tome deux, un feu d'artifice de tension et de suspens, porté par un dessin toujours aussi beau. Le cliffhanger final ne peut que nous donner envie de découvrir le plus vite possible les deux prochains tomes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/six-tome-2-une-montagne-d-or?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. poseidon2

    Six tome 2 - Une montagne d'or

    J'ai relu ma critique du tome un et, malgré le 4/5, je me suis trouvé.. sévère. Je viens de le relire et ce tome 1 était excellent avec des dessins sublimes et une intrigue, bien qu'introductive, pleine de rebondissements et de caractère. Et ce tome deux est tout aussi bon. Il remet au centre de l'histoire notre Kid et nous dévoile un complot vraiment important mais nous montre surtout que chacun des personnages à sa propre histoire et que quand ces histoires se percutent, cela donne des étincelles. Étincelles qui allument, dans ce tome deux, un feu d'artifice de tension et de suspens, porté par un dessin toujours aussi beau. Le cliffhanger final ne peut que nous donner envie de découvrir le plus vite possible les deux prochains tomes.
  16. Titre de l'album : West fantasy - Tome 1 Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Bertrand Benoit Coloriste : Nanjan Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Quand l'esprit de Tarantino rencontre la magie de Tolkien. Un voyage à couper le souffle où la brutalité du western rencontre la magie de la fantasy ! Okaar Albericht, un nain chercheur d'or, sa mélancolie comme seule compagne, tombe sur un monolithe gigantesque, un artefact imprégné de magie au fond de sa mine. Lorsque sa main touche malencontreusement l'objet, il déclenche un événement à des milliers de lieues de là : l'homme en noir, nécromant maudit, sort de sa tombe, attiré comme un aimant par le totem et par les ténèbres qui rongent Okaar. Sur son passage, les morts se lèvent, formant une armée avide. Mais ce n'est pas tout ! Un chasseur de primes impitoyable, Kendal Jones, porté par une vengeance viscérale, en compagnie d'un gobelin croque-mort, se mettent en route vers cette fameuse mine d'or. Une symphonie de sang, de flingues et de sorcellerie est sur le point de s'abattre ! Critique : Voilà , les éditions Oxymore rentrent de plein fouet dans le paysage du 9ème art avec un premier opus marquant ! Ce concurrent direct (encore que) de la saga Elfes , Nains etc... parue chez Soleil , risque fort de faire tourner les têtes . On reprend un univers "Tolkien" avec les différentes races vivant sur un territoire , en ajoutant une époque far-west où les colts et règlements de compte sont courants . Ajoutez à cela les mines d'or et qui dit mine en langage "tolkien" dit nains 😉 Un univers fantasy particulièrement bien intégré à un autre , il faut saluer le travail de Istin sur ce point , même si ses qualités de scénariste sur des projets à grande échelle comme celui-ci , ne sont plus à débattre . Des divergences (bienvenues) avec la série Elfes : Il emprunte les canons des séries tv avec des saisons de 5 tomes uniquement , chaque tome comprenant trois héros , dont l'un ou l'une se retrouvera dans le tome suivant , perpétuant l'idée de trio . C'est malin car on garde cet esprit "crossover" plaisant et trop peu utilisé chez la concurrence "Soleil" , et cela donne envie aux lecteurs d'en savoir plus sans avoir les craintes d'une saga fleuve ! Intéressons-nous à l'histoire avec des trois personnages hauts en couleurs , un nain mineur en proie avec ses démons , un gobelin croque-mort , et un homme chasseur de primes . Le nain libère une malédiction menaçant d'embraser (façon goules ) la région . Le trio devra agir de concert et malgré eux , pour anéantir ce mal absolu . C'est relativement convenu , je vous l'accorde , mais on prend un plaisir fou à lire ces pages . Istin garde son style avec de nombreux dialogues et voix off . Vient ensuite le dessin , magistral en détails , avec un découpage cinématographique , Bertrand Benoit réalise un travail remarquable . Il avait signé le tome 2 des Terres d'Ogon , comme un clin d'oeil 😉 La cerise sur la gâteau étant la partie couleurs , Nanjan le coloriste indien embellit les planches de façon époustouflante ! Les reflets , les effets magiques , les dégradés de ciel sont incroyables . Certains pourront lui reprocher ce style "informatique" , mais force est de constater que sur un support de ce genre ( il a travaillé sur les séries Elfes ,Conquêtes , Androïdes entre autres) , son travail fait des merveilles . Un très bon premier tome introductif et si vous voulez découvrir des elfes indiens et des mexicorcs , vous savez où regarder pour la suite 😉 Le tome 2 sortira en juin ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-1-le-nain-le-chasseur-de-prime-le-croque-mort/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Kevin Nivek

    West fantasy - Tome 1

    Voilà , les éditions Oxymore rentrent de plein fouet dans le paysage du 9ème art avec un premier opus marquant ! Ce concurrent direct (encore que) de la saga Elfes , Nains etc... parue chez Soleil , risque fort de faire tourner les têtes . On reprend un univers "Tolkien" avec les différentes races vivant sur un territoire , en ajoutant une époque far-west où les colts et règlements de compte sont courants . Ajoutez à cela les mines d'or et qui dit mine en langage "tolkien" dit nains 😉 Un univers fantasy particulièrement bien intégré à un autre , il faut saluer le travail de Istin sur ce point , même si ses qualités de scénariste sur des projets à grande échelle comme celui-ci , ne sont plus à débattre . Des divergences (bienvenues) avec la série Elfes : Il emprunte les canons des séries tv avec des saisons de 5 tomes uniquement , chaque tome comprenant trois héros , dont l'un ou l'une se retrouvera dans le tome suivant , perpétuant l'idée de trio . C'est malin car on garde cet esprit "crossover" plaisant et trop peu utilisé chez la concurrence "Soleil" , et cela donne envie aux lecteurs d'en savoir plus sans avoir les craintes d'une saga fleuve ! Intéressons-nous à l'histoire avec des trois personnages hauts en couleurs , un nain mineur en proie avec ses démons , un gobelin croque-mort , et un homme chasseur de primes . Le nain libère une malédiction menaçant d'embraser (façon goules ) la région . Le trio devra agir de concert et malgré eux , pour anéantir ce mal absolu . C'est relativement convenu , je vous l'accorde , mais on prend un plaisir fou à lire ces pages . Istin garde son style avec de nombreux dialogues et voix off . Vient ensuite le dessin , magistral en détails , avec un découpage cinématographique , Bertrand Benoit réalise un travail remarquable . Il avait signé le tome 2 des Terres d'Ogon , comme un clin d'oeil 😉 La cerise sur la gâteau étant la partie couleurs , Nanjan le coloriste indien embellit les planches de façon époustouflante ! Les reflets , les effets magiques , les dégradés de ciel sont incroyables . Certains pourront lui reprocher ce style "informatique" , mais force est de constater que sur un support de ce genre ( il a travaillé sur les séries Elfes ,Conquêtes , Androïdes entre autres) , son travail fait des merveilles . Un très bon premier tome introductif et si vous voulez découvrir des elfes indiens et des mexicorcs , vous savez où regarder pour la suite 😉 Le tome 2 sortira en juin !
  18. Kevin Nivek

    La vengeance

    La très belle couverture de ce western donne bien le ton de l'histoire ! On y aperçoit un père et ses enfants , chevauchant dans la neige , puis le titre du livre sans équivoque : La vengeance . Elle est ici l'originalité de cette traque dans les splendides paysages des rocheuses et du Wyoming . Un père de famille , pionnier vivant de sa terre dans un ranch perdu au milieu de l'immensité américaine décide de se venger des hommes qui ont tué sa femme . Mais il engage cette quête avec ses enfants ! L'auteur alterne les flashbacks et le présent en changeant les couleurs de fond . Il use d'un jaune chaud presque rassurant pour le passé et d'un bleu "enneigé" pour le présent .Cela permet une lecture fluide et de ménager le suspens , car très vite on sait que la mère a été assassinée , mais on ne connait pas les circonstances et le suivi immédiat de ce drame . Ajoutez à cela les éléments naturels venant perturber cette poursuite des tueurs et vous découvrirez en prime tout le talent de l'artiste belge à l'aquarelle . Les paysages sont somptueux , la montagne et ses forêts enneigées occupent parfois des pages entières pour le plaisir des yeux ! J'aurais un reproche sur le traitement des visages des personnages , assez lisses et manquant de détails . L'auteur est assurément plus à l'aise avec les décors et les animaux . Des phases contemplatives alternant avec de l'action et des hommes durs se livrant à leurs bas instincts . Clint Eastwood et son approche humaine des westerns , n'est pas loin dans la construction de ce récit , on sent une influence marquante . Un beau one-shot à l'aquarelle d'un réalisme saisissant . Amateurs de l'ouest sauvage , foncez 🙂
  19. Red Gun est une nouvelle série de Western parue chez Soleil, avec un format assez sympathique nous proposant une histoire complète à chaque fois, mais où l'on reconstitue petit à petit le passé du héros, ainsi que la construction du transcontinental. Ce tome 1 est plus qu'un Western, puisqu'on se retrouve devant une véritable enquête criminelle sur un chantier de la transcontinental avec un mystérieux tueur en série. Le héros est assez charismatique et les Colts parlent régulièrement, le ton est plus qu'adulte avec une vraie angoisse qui monte au fil de la fin du tome. C'est plutôt réussi même si le dessin est je trouve un cran en dessous des standards du Western, avec un trait un peu trop informatisé à mon goût et des couleurs manquant peut être de nuance par rapport au genre. Red Gun reste une nouvelle série plutôt prometteuse, mélangeant agréablement les genre et plongeant dans le chantier de la transcontinental et l'héritage de la guerre de sécession américaine.
  20. Titre de l'album : Red Gun - Tome 1 - La voie du sang Scenariste de l'album : Jean-Charles Gaudin Dessinateur de l'album : Giulia Francesca Massaglia Coloriste : Facio Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : 1866, sur le chantier du Transcontinental, plus grand tracé ferroviaire des États-Unis, est à nouveau découvert le corps d'une prostituée. Décision est prise de faire appel à Terence Nichols, surnommé Red Gun, pour la couleur de son colt, persuadé que ces meurtres sont liés à la guerre de Sécession. Il va mener l'enquête et se confronter aux fantômes de son passé. Critique : Red Gun est une nouvelle série de Western parue chez Soleil, avec un format assez sympathique nous proposant une histoire complète à chaque fois, mais où l'on reconstitue petit à petit le passé du héros, ainsi que la construction du transcontinental. Ce tome 1 est plus qu'un Western, puisqu'on se retrouve devant une véritable enquête criminelle sur un chantier de la transcontinental avec un mystérieux tueur en série. Le héros est assez charismatique et les Colts parlent régulièrement, le ton est plus qu'adulte avec une vraie angoisse qui monte au fil de la fin du tome. C'est plutôt réussi même si le dessin est je trouve un cran en dessous des standards du Western, avec un trait un peu trop informatisé à mon goût et des couleurs manquant peut être de nuance par rapport au genre. Red Gun reste une nouvelle série plutôt prometteuse, mélangeant agréablement les genre et plongeant dans le chantier de la transcontinental et l'héritage de la guerre de sécession américaine. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/red-gun-tome-1-la-voie-du-sang?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Dernier tome du premier cycle de Lonesome, la série réalisée par Yves Swolfs qui mêle quelques maigres éléments de fantastique à un scénario de Western plus classique. Comme il l'avait fait sur Légende, on sent la fascination de l'auteur pour les rites satanistes, sans que pour autant on n'ait l'impression que cela ajoute beaucoup à notre histoire principale finalement assez classique. L'un des points forts de Lonesome est de nous présenter sur presque chaque tomes des paysages et lieux bien distincts car si le tome 3 se passait pas mal en ville, ici ce sont les grandes étendues du nord américain, flirtant avec la frontière canadienne que nos héros vont parcourir. L'autre attrait est évidemment le trait de Yves Swolfs, très ancré dans les représentations de la mythologie du Western spaghetti avec son héros Eastwoodien finalement assez interchangeable entre toutes ces séries depuis Durango en passant par Légende. Soit, les gueules des personnages nous sembleront toutes déjà vues pour ses fidèles lecteurs, mais qu'importe puisque décors et mises en scènes cinématographiques font toujours de ces lectures un beau moment de bd. Si vous arrivez à passer au dessus de cette impression de déjà lu, ou si vous découvrez avec cette série l'univers de Swolfs, alors vous allez passer un bon moment de lecture. Les plus vieux lecteurs se demanderont toutefois pourquoi quitte à marcher autant dans ses traces, ne pas avoir poursuivi simplement Durango...
  22. Titre de l'album : Lonesome - Tome 4 - Le territoire du sorcier Scenariste de l'album : Yves Swolfs Dessinateur de l'album : Yves Swolfs Coloriste : Jackie de Gennaro Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Elijah était venu à New York pour régler ses comptes, il en est reparti avec une famille exhumée des sables du temps et de la mémoire. Mais ni lui ni sa soeur, Miss Lyle, agente des Pinkerton, n'ont pu confronter le responsable de toutes leurs infortunes : leur père, le sénateur Dawson. Et ce dernier a trouvé refuge au beau milieu des bois sur les terres de Cromley, un cultiste redouté. Pour avoir enfin droit à leur réunion de famille, il leur faudra défier le diable en personne ! Critique : Dernier tome du premier cycle de Lonesome, la série réalisée par Yves Swolfs qui mêle quelques maigres éléments de fantastique à un scénario de Western plus classique. Comme il l'avait fait sur Légende, on sent la fascination de l'auteur pour les rites satanistes, sans que pour autant on n'ait l'impression que cela ajoute beaucoup à notre histoire principale finalement assez classique. L'un des points forts de Lonesome est de nous présenter sur presque chaque tomes des paysages et lieux bien distincts car si le tome 3 se passait pas mal en ville, ici ce sont les grandes étendues du nord américain, flirtant avec la frontière canadienne que nos héros vont parcourir. L'autre attrait est évidemment le trait de Yves Swolfs, très ancré dans les représentations de la mythologie du Western spaghetti avec son héros Eastwoodien finalement assez interchangeable entre toutes ces séries depuis Durango en passant par Légende. Soit, les gueules des personnages nous sembleront toutes déjà vues pour ses fidèles lecteurs, mais qu'importe puisque décors et mises en scènes cinématographiques font toujours de ces lectures un beau moment de bd. Si vous arrivez à passer au dessus de cette impression de déjà lu, ou si vous découvrez avec cette série l'univers de Swolfs, alors vous allez passer un bon moment de lecture. Les plus vieux lecteurs se demanderont toutefois pourquoi quitte à marcher autant dans ses traces, ne pas avoir poursuivi simplement Durango... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lonesome-tome-4-le-territoire-du-sorcier-9782808210256?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. poseidon2

    Ladies with guns tome 3

    Petite déception que ce Lady with guns tome 3. Petite déception car j'ai trouvé que graphiquement ce tome était plus irrégulier que les précédents avec des pages étrangements brouillonnes alors que d'autres sont très belles. Et puis coté scenario, c'est une évasion un peu "trop facile". Si le traitement des filles au bagne est plutôt bien fait et "violent", l'ensemble de l'évasion est un peu trop facile et nos "héroïnes" s'en sorte encore une fois un peu trop bien. Un premier cycle intéressant, mais surtout porté par un premier tome inégalé par la suite
  24. Titre de l'album : Ladies with guns tome 3 Scenariste de l'album : Olivier Bocquet Dessinateur de l'album : Anlor Coloriste : Anlor Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Mises au fer comme des criminelles sanguinaires, Kathleen, Daisy, Chumani et Cassie sont envoyées au pénitencier. Mais dans cet enfer de travaux de force et d'humiliations, l'hostilité des gardiens et la convoitise des détenus sont bousculées par l'arrivée de ces détenues d'un autre genre. A priori, pas le lieu idéal pour faire d'heureuses rencontres. Mais ça, c'est sans compter leur petit caractère et aussi qu'une lady manque à l'appel Critique : Petite déception que ce Lady with guns tome 3. Petite déception car j'ai trouvé que graphiquement ce tome était plus irrégulier que les précédents avec des pages étrangements brouillonnes alors que d'autres sont très belles. Et puis coté scenario, c'est une évasion un peu "trop facile". Si le traitement des filles au bagne est plutôt bien fait et "violent", l'ensemble de l'évasion est un peu trop facile et nos "héroïnes" s'en sorte encore une fois un peu trop bien. Un premier cycle intéressant, mais surtout porté par un premier tome inégalé par la suite Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ladies-with-guns-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Kevin Nivek

    Golden west

    Bercé par les westerns vus dans son enfance , notamment ceux de John Ford , Christian Rossi a été marqué par cette époque , ces gueules , cette société et ces paysages hors du temps . Les indiens y tenaient bien souvent les mauvais rôles , aussi il a décidé de leur donner leurs lettres de noblesse à travers cette histoire magnifiquement illustrée . Sur les vastes étendues désertiques , aux canyons et autres formations rocheuses monolithiques du Colorado et du Nouveau-Mexique , il nous offre les ultimes soubresauts des apaches et du contingent indien en général . Son trait lumineux aux couleurs chaudes , sublime cette ambiance crépusculaire . Car oui , Geronimo incarne le résistant en chef d'une "nation" indienne bousculée sur ses propres terres et invitée à aller voir ailleurs , dans des réserves dépourvues de sols fertiles . Il dépeint une société indienne en phase avec la nature , et respectueuse de son environnement . On y découvre des apaches pris en tenaille entre mexicains au sud et tuniques bleues au nord-est . Il alterne avec brio les phases d'action et celles plus intimistes où les indiens se livrent pleinement entre eux ou à leur dieu Ussen . La notion de dialogue est omniprésente , ils seraient presque les parents d'une forme de psychanalyse ! Le parcours de Woan qui est le héros de cette histoire est un formidable écho à cette civilisation . Banni de son peuple , il se recrée dans la solitude en communiant avec l'environnement sauvage et naturel . Ses monologues impriment cette notion de dialogue tellement culturelle chez les indiens . Cela permet aussi à Christian Rossi de nous offrir sa palette graphique somptueuse . Chaque page tournée est une ode aux grand espaces et à l'art du dessin . A ce niveau , c'est de l'Art , incontestablement . Si vous désirez chevaucher aux côtés de Woan et Geronimo au beau milieu de Monument Valley , cette remarquable aventure est faite pour vous ! Mais il serait réducteur de la conseiller uniquement aux amateurs de western tant l'histoire est belle , au diapason avec ce dessin subtil et lumineux . Bravo Monsieur Rossi !
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