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  1. The_PoP

    Pillard de guerre

    Oh quel plaisir que cette lecture... Un plaisir peut être un brin coupable tant l'ombre de l'immense "Il était une fois la révolution" plane sur cette lecture... Mais un plaisir tout de même. Il faut dire que le sujet n'a pas été essoré en bd franco belge. Et puis nos deux auteurs ont du talent, on avait déjà pu apprécier la qualité du duo sur la série AIR. Bon, pour Philippe Pelaez, prolifique et quasi incontournable ces dernières années cela devient une évidence de le dire tant ses qualités de scénariste ont été saluées sur ses multiples parutions ces dernières années. D'autant que sur des histoires de fripouilles en période révolutionnaire il a déjà montré qu'il était particulièrement à l'aise. Le dessin de Francis Porcel est juste, dans la pure tradition franco belge que nous affectionnons tant. Ses couleurs sont belles et rendent bien les ambiances. Ses personnages sont travaillés et les scènes sont lisibles et bien découpées, on a juste à se laisser porter par la lecture. A noter qu'il s'agit déjà du troisième tome de cette série après Pinard de guerre et Bagnard de guerre. Et si les tomes peuvent se lire en one shot sans soucis, cela reste un vrai plaisir de retrouver ce personnage de Ferdinand Tirencourt, certes peu recommandable mais parfois sympathique, au gré de ses aventures sur le théâtre des guerres du début du 20ème siècle.
  2. The_PoP

    Pillard de guerre

    Titre de l'album : Pillard de guerre Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Francis Porcel Coloriste : Francis Porcel Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : La rencontre entre le révolutionnaire Pancho Villa et le pillard Ferdinand Tirancourt en pleine révolution mexicaine. Début xxe siècle. La vie n'est pas un long fleuve tranquille pour Pancho Villa. Le révolutionnaire est pourchassé par les Américains d'un côté, et de l'autre, il mène une guérilla contre son adversaire le président du Mexique qui a envoyé à ses trousses le général Murguia, surnommé « le boucher ». Heureusement, il peut compter sur ses troupes qui viennent de capturer un groupe de pillards menés par le Français Ferdinand Tirancourt. Évadé du bagne, ce dernier avoue sans aucun scrupule avoir été payé par le gouvernement américain pour le tuer. Les deux hommes concluent alors un marché : Ferdinand guide Pancho vers la mine de Las Palmilla où est caché un important stock d'armes, en échange, le révolutionnaire mexicain doit donner un sauf-conduit au Français pour qu'il quitte le continent. Mais il faut faire vite, car le boucher est sur leurs talons... Les deux hors-la-loi réussiront-ils à échapper aux Américains ? Critique : Oh quel plaisir que cette lecture... Un plaisir peut être un brin coupable tant l'ombre de l'immense "Il était une fois la révolution" plane sur cette lecture... Mais un plaisir tout de même. Il faut dire que le sujet n'a pas été essoré en bd franco belge. Et puis nos deux auteurs ont du talent, on avait déjà pu apprécier la qualité du duo sur la série AIR. Bon, pour Philippe Pelaez, prolifique et quasi incontournable ces dernières années cela devient une évidence de le dire tant ses qualités de scénariste ont été saluées sur ses multiples parutions ces dernières années. D'autant que sur des histoires de fripouilles en période révolutionnaire il a déjà montré qu'il était particulièrement à l'aise. Le dessin de Francis Porcel est juste, dans la pure tradition franco belge que nous affectionnons tant. Ses couleurs sont belles et rendent bien les ambiances. Ses personnages sont travaillés et les scènes sont lisibles et bien découpées, on a juste à se laisser porter par la lecture. A noter qu'il s'agit déjà du troisième tome de cette série après Pinard de guerre et Bagnard de guerre. Et si les tomes peuvent se lire en one shot sans soucis, cela reste un vrai plaisir de retrouver ce personnage de Ferdinand Tirencourt, certes peu recommandable mais parfois sympathique, au gré de ses aventures sur le théâtre des guerres du début du 20ème siècle. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pillard-de-guerre-9791041103560/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Titre de l'album : West fantasy tome 5 - L'assassin, le rônin et la catin Scenariste de l'album : J. L. Istin Dessinateur de l'album : Nicolas Demare Coloriste : Amélie Picou et Vincent Powell Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : LA MORT D'UN CLIENT RÉVÈLE L'EXISTENCE D'UN TOTEM ANCESTRAL. TROIS CHASSEURS, UN SEUL TRÉSOR, AUCUNE PITIÉ. Au saloon de Deadhill, ville où la loi brille par son absence, Séréna y exerce ses talents de fille de joie. Un soir, l'un de ses clients rend l'âme en pleine affaire. Ennuyeux, sauf que dans ses poches, elle déniche une carte au trésor menant au légendaire totem d'Anumak. Ni une, ni deux, elle file avec la carte. Pendant ce temps, Otsuka, un ronin métissé elfe-japonais trouve enfin son maître : un adorable petit orc d'un an ! Le bambin ne parle pas encore, mais ses intentions sont claires : il veut le totem d'Anumak. Entre en scène Soeur M, une tueuse impitoyable, déterminée à détruire le totem pour préserver la suprématie de son dieu. Ces trois personnages fort singuliers vont se retrouver dans une danse endiablée mêlant vengeance et rédemption. Critique : Voici déjà venir le cinquième tome de cette saga à succès West fantasy où je le rappelle, les influences "tolkiennes" rencontrent la dure vie du far-west américain. On reprend les mêmes, ou plutôt la même avec la présence de Soeur M au casting avec deux nouveaux compères, une catin rêvant à de meilleurs lendemains ainsi qu'un mystérieux ronin, fruit de l'amour d'une elfe et d'un homme. Un des principes de cette saga étant le retour obligatoire d'un acteur principal du tome précédent mais aussi la mort d'une personnalité du trio héroïque. JL Istin a le chic pour créer des protagonistes truculents avec toujours les voix off en fil conducteur, mais aussi semer des mystères ça et là au fil du récit. Nous retrouvons donc un de ces fameux totems ou artefacts et vous en découvrirez un peu plus à leur sujet. L'originalité de cet opus étant que notre trio va composer avec un quatrième acteur, un mignon petit orc héritier du trône du Japon aux faux airs de Grogu le petit "Yoda" de la saga Star wars. Traque, combats au sabre avec effusions de sang; révélations sur des événements passés, bref aucun temps mort dans cette nouvelle aventure sentant bon le langage fleuri et la poudre. Nicolas Demare réalise des planches dans un style réaliste de premier choix et fait honneur aux magnifiques paysages de l'ouest sauvage américain. Une fois de plus le travail de colorisation est sublime avec des effets de lumière saisissants qui embellissent d'avantage le travail du dessinateur. Oxymore a vraiment une équipe de coloristes talentueux ! Un nouveau tome qui s'inscrit dans la continuité des précédents avec le même talent, JL Istin prend son temps pour dévoiler les contours de cet univers sans limites ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-5-l-assassin-le-ronin-et-la-catin/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Titre de l'album : Ray Ringo - Tome 1 - La porte du diable Scenariste de l'album : Éric Corbeyran Dessinateur de l'album : Roman Surzhenko Coloriste : Roman Surzhenko Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Ray Ringo, le courageux convoyeur de la Wells Fargo, doit sauver Lean, sa fiancée, traquée par sa famille mormone prête à tout pour la récupérer. Entre courses poursuites endiablées et plaines arides de l'Ouest, Ringo s'engage dans une aventure riche en action et en rebondissements, où chaque décision peut tout changer. Le grand retour de Ringo, le héros de western créé par William Vance. Critique : Et hop encore un Western old school pour Bibi ! Merci les éditions du Lombard qui ont décidé de nous relancer le personnage de Ringo. Certes ce n'est pas le plus célèbre de nos aventuriers du grand ouest, mais il a eu sa propre série de 3 albums qui a couru sur presque une décennie à l'époque. Et quand votre papa n'est rien de moins que William Vance, il y a de pires héritages. C'était finalement assez logique d'aller chercher Roman Surzhenko pour reprendre le style de William Vance car après tout quand on a déjà repris l'héritage de Swolfs (Durango) et de Rosinksi ( Thorgal saga - shaigan) on peut bien s'attaquer au papa de XIII. Ceci étant dit il fallait un peu dépoussiérer le mythe, car la série originale fait ses 50 ans et en terme de narration, la bd franco belge nous a délivré des séries de Western plus vivantes. C'est chose faite avec ce tome 1 qui va nous placer notre Ringo dans la quête habituelle du héros : aller secourir sa fiancée prisonnière 🙂. Bref, j'ai passé un joli moment de lecture, et si Roman Surzhenko ne réitère pas tout à fait l'excellence graphique de son adaptation de Thorgal, je le trouve un petit peu plus à l'aise sur le style de Ringo que sur ses débuts sur Durango. Mais ne nous leurrons pas, la tâche d'Eric Corbeyran au scénario est d'ampleur : comment nous livrer une histoire moderne ou intemporelle tout en respectant les codes de Ringo (série de Cowboy finalement assez tranquille) ? Attention car aujourd'hui comme hier la concurrence est féroce, et il faudra peut être que Ringo sorte de son costume de Boy Scout ou que l'intrigue se fasse plus dure ou sombre pour nous surprendre et nous prendre au jeu. La suite nous le dira... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ray-ringo-tome-1-la-porte-du-diable/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Et hop encore un Western old school pour Bibi ! Merci les éditions du Lombard qui ont décidé de nous relancer le personnage de Ringo. Certes ce n'est pas le plus célèbre de nos aventuriers du grand ouest, mais il a eu sa propre série de 3 albums qui a couru sur presque une décennie à l'époque. Et quand votre papa n'est rien de moins que William Vance, il y a de pires héritages. C'était finalement assez logique d'aller chercher Roman Surzhenko pour reprendre le style de William Vance car après tout quand on a déjà repris l'héritage de Swolfs (Durango) et de Rosinksi ( Thorgal saga - shaigan) on peut bien s'attaquer au papa de XIII. Ceci étant dit il fallait un peu dépoussiérer le mythe, car la série originale fait ses 50 ans et en terme de narration, la bd franco belge nous a délivré des séries de Western plus vivantes. C'est chose faite avec ce tome 1 qui va nous placer notre Ringo dans la quête habituelle du héros : aller secourir sa fiancée prisonnière 🙂. Bref, j'ai passé un joli moment de lecture, et si Roman Surzhenko ne réitère pas tout à fait l'excellence graphique de son adaptation de Thorgal, je le trouve un petit peu plus à l'aise sur le style de Ringo que sur ses débuts sur Durango. Mais ne nous leurrons pas, la tâche d'Eric Corbeyran au scénario est d'ampleur : comment nous livrer une histoire moderne ou intemporelle tout en respectant les codes de Ringo (série de Cowboy finalement assez tranquille) ? Attention car aujourd'hui comme hier la concurrence est féroce, et il faudra peut être que Ringo sorte de son costume de Boy Scout ou que l'intrigue se fasse plus dure ou sombre pour nous surprendre et nous prendre au jeu. La suite nous le dira...
  6. The_PoP

    L'or du spectre

    Titre de l'album : L'or du spectre Scenariste de l'album : Matz Dessinateur de l'album : Philippe Xavier Coloriste : Jérôme Maffre Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Nouveau-Mexique, 1970. Chuck sort de taule, retrouve Kat, sa partenaire, qui l'a gentiment attendu. Ensemble, ils vont récupérer le magot que Chuck a planqué dans une bourgade abandonnée au milieu de nulle part, et à eux la grande vie ! Mais rien ne se passe comme prévu. Beaucoup trop de gens s'intéressent à cet argent, sans parler du spectre d'un vieux cow-boy à la gâchette facile qui hante la ville fantôme... Un polar sans concession par le duo qui vous a donné LE SERPENT ET LE COYOTE. Critique : Alors d'abord rétablissons les choses, ce n'est plus vraiment un duo mais plutôt un trio tant les couleurs de Jérôme Maffre font partie de l'univers de Philippe Xavier et son compère Matz, aussi bien sur Le Serpent et le coyote que sur leur série Tango. Bon si je cite la série Tango, et le one shot Le serpent et le Coyote c'est que L'or du spectre est exactement dans la même veine. Mi polar, mi western, des personnages charismatiques, de l'argent, des femmes et des flingues, le tout mélangé dans de chouettes décors. Voilà les ingrédients que ces trois compères nous offrent sur leurs dernières collaboration et sur cet opus. Il peut se lire indépendamment du Serpent et du coyote, mais entre nous, pour mieux l'apprécier, autant l'avoir lu avant. Surtout que si vous aimez l'un vous aimerez probablement l'autre. L'inverse étant tout aussi vrai. C'est le point fort et la faiblesse de cet opus, qui ne prend finalement pas trop de risques, et qui reproduit une recette qui a trouvé largement son public. Moi j'en suis, et cela me va très bien, mais on est obligé de reconnaitre que la recette semble parfois bien familière cette fois-ci. Pour les habitués, on notera pourtant que Matz nous a concocté un scénario à rebondissements, sans vraiment de héros, et accordant au passage un très bel hommage à La mine de l'Allemand perdu. Vous me connaissez, c'est le genre d'hommage dont je ne peux que me délecter tant cet album a été marquant. Ajoutons en plus un découpage par chapitre, façon Tarantino au cinéma qui rajoute un petit peu de piquant à la lecture. Philippe Xavier et Jérôme Maffre eux, répètent la maestria à laquelle on s'habitue presque désormais, dans la pure tradition franco belge, et dans l'héritage direct du Serpent et du Coyote, voir même de Tango. On sent que l'affaire est rodée, les ambiances réussies au gré du découpage en chapitres, et les personnages parfaitement réalisés. Allez messieurs, merci pour ce nouveau tour de piste, et j'ai un, vœu pieu, peut-être un poil plus d'originalité et/ou de prise de risque sur les prochains tomes (Tango ?) ? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-or-du-spectre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. poseidon2

    Remington 1885

    Titre de l'album : Remington 1885 Scenariste de l'album : Josep Maria Polls Dessinateur de l'album : Sagar Coloriste : Sagar Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Arizona, mai 1885. Frederic Remington, alors jeune illustrateur inconnu, rejoint Fort Grant, non loin de la frontière mexicaine. Il rêve de montrer au monde cet « Ouest sauvage » et de placer ses illustrations dans la très prestigieuse revue Harper's Weekly. Avide de capturer des moments authentiques et privilégiés avec ses crayons, il saisit l'occasion d'accompagner un détachement de cavalerie sur les traces de Geronimo, l'insaisissable chef indien. Mais, pris dans une tempête de sable, le dessinateur est capturé par un groupe d'Apaches conduit par Geronimo lui-même. Par l'intermédiaire de Maria, une jeune Indienne qui parle anglais, Remington apprend que sa vie ne tient qu'à un fil : Geronimo veut que Remington peigne son portrait... S'appuyant sur des faits historiques, Josep Maria Polls et Sagar imaginent une rencontre légendaire qui aurait mis Remington, l'un des illustrateurs les plus populaires de l'Ouest américain, dont les images iconiques ont inspiré des générations de dessinateurs - y compris Jean Giraud pour Blueberry -, en présence du mythique Geronimo, qui fut le dernier grand chef apache à se battre contre les États-Unis et le Mexique. Critique : Les westerns sont à la mode. On en voit beaucoup en BD comme dans le comics. Alors quand ce "Remington 1885" est sorti je me suis dit : un de plus. Mais en fait pas temps que cela. Car ce Remington n'a rien à voir avec la carabine du même nom. C'est le nom du dessinateur qui a parcouru le Far West pour essayer d'immortaliser la fin du Far West et l'arrivée de la modernité. On se retrouve donc avec un western qui nous parle... de la fin des westerns. Un western qui parle autant de la capture de Geronimo que du traitement des indiens, parqués dans des camps indignes et sans la moindre ressource. Le découpage du récit est très bien pensé. Entre une voix off issue du carnet de notes de Remington qui nous livre son réel ressenti et la traque de Geronimo par les Tuniques bleues autant que les Mexicains, on alterne intelligemment les scènes d'actions et les réflexions sur un monde en plein changement irréversible. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/remington-1885/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. The_PoP

    L'or du spectre

    Alors d'abord rétablissons les choses, ce n'est plus vraiment un duo mais plutôt un trio tant les couleurs de Jérôme Maffre font partie de l'univers de Philippe Xavier et son compère Matz, aussi bien sur Le Serpent et le coyote que sur leur série Tango. Bon si je cite la série Tango, et le one shot Le serpent et le Coyote c'est que L'or du spectre est exactement dans la même veine. Mi polar, mi western, des personnages charismatiques, de l'argent, des femmes et des flingues, le tout mélangé dans de chouettes décors. Voilà les ingrédients que ces trois compères nous offrent sur leurs dernières collaboration et sur cet opus. Il peut se lire indépendamment du Serpent et du coyote, mais entre nous, pour mieux l'apprécier, autant l'avoir lu avant. Surtout que si vous aimez l'un vous aimerez probablement l'autre. L'inverse étant tout aussi vrai. C'est le point fort et la faiblesse de cet opus, qui ne prend finalement pas trop de risques, et qui reproduit une recette qui a trouvé largement son public. Moi j'en suis, et cela me va très bien, mais on est obligé de reconnaitre que la recette semble parfois bien familière cette fois-ci. Pour les habitués, on notera pourtant que Matz nous a concocté un scénario à rebondissements, sans vraiment de héros, et accordant au passage un très bel hommage à La mine de l'Allemand perdu. Vous me connaissez, c'est le genre d'hommage dont je ne peux que me délecter tant cet album a été marquant. Ajoutons en plus un découpage par chapitre, façon Tarantino au cinéma qui rajoute un petit peu de piquant à la lecture. Philippe Xavier et Jérôme Maffre eux, répètent la maestria à laquelle on s'habitue presque désormais, dans la pure tradition franco belge, et dans l'héritage direct du Serpent et du Coyote, voir même de Tango. On sent que l'affaire est rodée, les ambiances réussies au gré du découpage en chapitres, et les personnages parfaitement réalisés. Allez messieurs, merci pour ce nouveau tour de piste, et j'ai un, vœu pieu, peut-être un poil plus d'originalité et/ou de prise de risque sur les prochains tomes (Tango ?) ?
  9. poseidon2

    Remington 1885

    Les westerns sont à la mode. On en voit beaucoup en BD comme dans le comics. Alors quand ce "Remington 1885" est sorti je me suis dit : un de plus. Mais en fait pas temps que cela. Car ce Remington n'a rien à voir avec la carabine du même nom. C'est le nom du dessinateur qui a parcouru le Far West pour essayer d'immortaliser la fin du Far West et l'arrivée de la modernité. On se retrouve donc avec un western qui nous parle... de la fin des westerns. Un western qui parle autant de la capture de Geronimo que du traitement des indiens, parqués dans des camps indignes et sans la moindre ressource. Le découpage du récit est très bien pensé. Entre une voix off issue du carnet de notes de Remington qui nous livre son réel ressenti et la traque de Geronimo par les Tuniques bleues autant que les Mexicains, on alterne intelligemment les scènes d'actions et les réflexions sur un monde en plein changement irréversible.
  10. Voici déjà venir le cinquième tome de cette saga à succès West fantasy où je le rappelle, les influences "tolkiennes" rencontrent la dure vie du far-west américain. On reprend les mêmes, ou plutôt la même avec la présence de Soeur M au casting avec deux nouveaux compères, une catin rêvant à de meilleurs lendemains ainsi qu'un mystérieux ronin, fruit de l'amour d'une elfe et d'un homme. Un des principes de cette saga étant le retour obligatoire d'un acteur principal du tome précédent mais aussi la mort d'une personnalité du trio héroïque. JL Istin a le chic pour créer des protagonistes truculents avec toujours les voix off en fil conducteur, mais aussi semer des mystères ça et là au fil du récit. Nous retrouvons donc un de ces fameux totems ou artefacts et vous en découvrirez un peu plus à leur sujet. L'originalité de cet opus étant que notre trio va composer avec un quatrième acteur, un mignon petit orc héritier du trône du Japon aux faux airs de Grogu le petit "Yoda" de la saga Star wars. Traque, combats au sabre avec effusions de sang; révélations sur des événements passés, bref aucun temps mort dans cette nouvelle aventure sentant bon le langage fleuri et la poudre. Nicolas Demare réalise des planches dans un style réaliste de premier choix et fait honneur aux magnifiques paysages de l'ouest sauvage américain. Une fois de plus le travail de colorisation est sublime avec des effets de lumière saisissants qui embellissent d'avantage le travail du dessinateur. Oxymore a vraiment une équipe de coloristes talentueux ! Un nouveau tome qui s'inscrit dans la continuité des précédents avec le même talent, JL Istin prend son temps pour dévoiler les contours de cet univers sans limites !
  11. Titre de l'album : Au coeur du désert Scenariste de l'album : Maryse Charles Dessinateur de l'album : Jean-François Charles Coloriste : Jean-François Charles Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : À peine nommé officier, le lieutenant Norman Pyle, est chargé d'une mission particulièrement périlleuse. Il doit retrouver et ramener un ancien colonel de l'armée, héros de guerre et tacticien redoutable. Il a pris la tête d'une bande d'Apaches rebelles et se terre dans une mesa au coeur de Monument Valley. Le roman culte, Au coeur des ténèbres, de Joseph Conrad, adapté en western. Critique : J'aime vraiment la collection "Signé" du Lombard par son approche éditoriale. On retrouve toujours une lecture marquante et des auteurs qui, on le ressent, prenne beaucoup de plaisir à élaborer des créations plus personnelles. Au coeur du désert est l'adaptation d'un roman culte, certes, mais que je n'avais pas lu pour autant. Je ne vous parlerai donc pas des différences avec l'oeuvre d'origine. Par contre on est sur un Western, même s'il n'est pas forcément des plus classiques, et là j'ai bien les références. N'en déplaise aux malheureux et vicieux admirateurs de videurs manchots qui trainent leur guêtres sur ce forum. Ici on est sur deux choses particulières qui viennent se croiser : le rapport à la civilisation et donc à la guerre, mais aussi le rapport à cet Ouest encore sauvage et donc à la nature. Le points central étant pour moi la sauvagerie naturelle de l'homme autour de laquelle va s'articuler ces deux réflexions. Un certain détachement s'empare du récit, le narrateur semblant lui même spectateur de sa propre histoire, cela nous place de facto assez souvent dans une position d'observateur médusé de ces tranches de violences inouïes et souvent gratuites. Le dessin est également à l'image du récit, semblant parfois prendre un peu de distance avec ses personnages, mais nous ramenant sans cesse à ces paysages et à cette violence. J'ai aimé le traitement de cette histoire, surprenante à plus d'un titre, dont la fin est remarquable de justesse et qui nous entraine sur des réflexions justes et douloureuses sur notre monde et le fonctionnement des hommes. Autres infos : Adapté du roman culte de Joseph Conrad Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. The_PoP

    Au coeur du désert

    J'aime vraiment la collection "Signé" du Lombard par son approche éditoriale. On retrouve toujours une lecture marquante et des auteurs qui, on le ressent, prenne beaucoup de plaisir à élaborer des créations plus personnelles. Au coeur du désert est l'adaptation d'un roman culte, certes, mais que je n'avais pas lu pour autant. Je ne vous parlerai donc pas des différences avec l'oeuvre d'origine. Par contre on est sur un Western, même s'il n'est pas forcément des plus classiques, et là j'ai bien les références. N'en déplaise aux malheureux et vicieux admirateurs de videurs manchots qui trainent leur guêtres sur ce forum. Ici on est sur deux choses particulières qui viennent se croiser : le rapport à la civilisation et donc à la guerre, mais aussi le rapport à cet Ouest encore sauvage et donc à la nature. Le points central étant pour moi la sauvagerie naturelle de l'homme autour de laquelle va s'articuler ces deux réflexions. Un certain détachement s'empare du récit, le narrateur semblant lui même spectateur de sa propre histoire, cela nous place de facto assez souvent dans une position d'observateur médusé de ces tranches de violences inouïes et souvent gratuites. Le dessin est également à l'image du récit, semblant parfois prendre un peu de distance avec ses personnages, mais nous ramenant sans cesse à ces paysages et à cette violence. J'ai aimé le traitement de cette histoire, surprenante à plus d'un titre, dont la fin est remarquable de justesse et qui nous entraine sur des réflexions justes et douloureuses sur notre monde et le fonctionnement des hommes.
  13. Titre de l'album : Aucune tombe assez profonde Scenariste de l'album : Skottie Young Dessinateur de l'album : Jorge Corona Coloriste : Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Après une vie de crime et de violence, Ryder est tombée amoureuse et a choisi de se ranger pour se concentrer sur son rôle de mère. Mais lorsqu'elle apprend que tout ce pour quoi elle s'est battue risque de lui être enlevé, elle reprend ses revolvers et se met en route, car le temps lui est compté. Direction : Cypress, la ville à l'autre bout du monde. Son objectif : tuer celle qui tente de lui prendre la vie... la Mort elle-même. Contenu vo : Ain't No Grave #1-5 Critique : Les grands formats Urban se multiplient et c'est souvent pour faire la part belle à une patte graphique. Ce Aucune tombe assez profonde ne fera pas mentir les précédents. Si le western fantastique imaginé par Skottie Young est fidèle à ses précédents récits, c'est-à-dire délirant, ambitieux (Vouloir tuer la mort, c'est quand même balaise) et trash, le point remarquable ici est la patte graphique de Jorge Corona. Si vous n'aimez pas le comics new génération, plein d'emphases graphiques et d'exagération, le tout très coloré, passé votre chemin, peu importe e scenario. Par contre, si c'est un style qui vous parle, penchez-vous sur ce one shot. Il n'est comme nul autre. Aussi émouvant et triste que dynamique et violent. On se sait vraiment si on doit aimer notre héroïne. Si elle à le droit de réclamer un supplément de vie, au regard de toutes celles qu'elle a prises. Une finesse de scénario qui récompensera ceux qui ont pris à bras-le-corps le coté graphique. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/aucune-tombe-assez-profonde?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    Aucune tombe assez profonde

    Les grands formats Urban se multiplient et c'est souvent pour faire la part belle à une patte graphique. Ce Aucune tombe assez profonde ne fera pas mentir les précédents. Si le western fantastique imaginé par Skottie Young est fidèle à ses précédents récits, c'est-à-dire délirant, ambitieux (Vouloir tuer la mort, c'est quand même balaise) et trash, le point remarquable ici est la patte graphique de Jorge Corona. Si vous n'aimez pas le comics new génération, plein d'emphases graphiques et d'exagération, le tout très coloré, passé votre chemin, peu importe e scenario. Par contre, si c'est un style qui vous parle, penchez-vous sur ce one shot. Il n'est comme nul autre. Aussi émouvant et triste que dynamique et violent. On se sait vraiment si on doit aimer notre héroïne. Si elle à le droit de réclamer un supplément de vie, au regard de toutes celles qu'elle a prises. Une finesse de scénario qui récompensera ceux qui ont pris à bras-le-corps le coté graphique.
  15. Titre de l'album : Le maître de California Hill Scenariste de l'album : Laurent-Frédéric Bollée Dessinateur de l'album : Georges Van Linthout Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Afin de découvrir si un cheval au galop garde, ou non, toujours un sabot en contact avec le sol, Muybridge et Stanford vont révolutionner la photographie... Au milieu des années 1860, la construction de la première ligne de chemin de fer transcontinentale arrive à son terme. Derrière ce projet colossal, côté Ouest, le magnat et ancien gouverneur de Californie, Leland Stanford, un homme connu pour sa voracité et qui ne vit que par et pour ses chevaux - qu'il garde près de lui dans son manoir de California Hill. Ainsi, le jour où son partenaire et rival, Mr Durant, lui fait part de la question qui agite les milieux hippiques de l'époque, ils se lancent un pari : celui qui parviendra à prouver si un cheval au galop garde, ou non, toujours un sabot en contact avec le sol gagnera 10 % de l'entreprise de l'autre. Pour battre son rival, Stanford offre des moyens quasi illimités à Eadweard Muybridge, un photographe talentueux mais psychologiquement instable. Muybridge entreprend donc de photographier, un à un, les mouvements d'un cheval au galop, qu'importe que la technologie ne le permette pas encore... Débute ainsi une collaboration funeste où se rencontrent avidité et démesure, mais qui révolutionnera la photographie et posera les bases du cinéma. Critique : Terra Australis, La bombe et tant d'autres oeuvres marquantes de LF Bollée, qui délaisse son éditeur Glénat pour un semblant de biographie sentant bon le farwest et le bruit des clous sur les traverses de chemin de fer ! Il aime s'inspirer de la grande histoire et y insérer un brin de romance et c'est le cas ici avec Leland Stanford le gouverneur de Californie, un personnage sombre et torturé. Membre éminent dans l'achèvement de la jonction du réseau ferré est-ouest traversant l'immensité américaine, il représente un certain idéal américain, le self made man comprenant aussi ses zones d'ombres. Dur en affaire, voire très dur, il semble aussi plus proche des chevaux que des hommes et délaisse femme et enfant au profit de sa passion équine. Un homme torturé qui va se lancer dans un bien curieux pari avec son rival, un homme d'affaires situé à l'est du pays. Tous les moyens sont bons pour gagner et il va dépenser une fortune pour parvenir à ses fins ! Le photographe Muybridge, un curieux personnage au talent prodigieux dans son domaine, va réaliser après moult essais la fameuse photographie du cheval et son jockey "lévitant" au dessus du sol, preuve parfaite que durant son galop, à un moment précis le cheval ne touche plus la terre ferme. Encore une mine d'informations pour enrichir sa culture générale avec LF Bollée, avec un récit aux allures de thriller car si le pari représente le fil rouge, d'autres histoires se mêlent et viennent perturber le quotidien des protagonistes jusqu'à cette fin dramaturge. Un scénario solide et bien construit, illustré en noir et blanc par le belge Georges Van Linthout. Il réalise des planches d'un trait réaliste tirant plus sur le gris et donne à l'histoire un sincère accent de véracité. Certaines cases semblent sortir de ces vieux appareils photo de la fin du 19ème siècle. Un travail sérieux et appliqué qui vous plongera dans ce fait historique posant les fondations du fameux cinémascope ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-maitre-de-california-hill/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Kevin Nivek

    Le maître de California Hill

    Terra Australis, La bombe et tant d'autres oeuvres marquantes de LF Bollée, qui délaisse son éditeur Glénat pour un semblant de biographie sentant bon le farwest et le bruit des clous sur les traverses de chemin de fer ! Il aime s'inspirer de la grande histoire et y insérer un brin de romance et c'est le cas ici avec Leland Stanford le gouverneur de Californie, un personnage sombre et torturé. Membre éminent dans l'achèvement de la jonction du réseau ferré est-ouest traversant l'immensité américaine, il représente un certain idéal américain, le self made man comprenant aussi ses zones d'ombres. Dur en affaire, voire très dur, il semble aussi plus proche des chevaux que des hommes et délaisse femme et enfant au profit de sa passion équine. Un homme torturé qui va se lancer dans un bien curieux pari avec son rival, un homme d'affaires situé à l'est du pays. Tous les moyens sont bons pour gagner et il va dépenser une fortune pour parvenir à ses fins ! Le photographe Muybridge, un curieux personnage au talent prodigieux dans son domaine, va réaliser après moult essais la fameuse photographie du cheval et son jockey "lévitant" au dessus du sol, preuve parfaite que durant son galop, à un moment précis le cheval ne touche plus la terre ferme. Encore une mine d'informations pour enrichir sa culture générale avec LF Bollée, avec un récit aux allures de thriller car si le pari représente le fil rouge, d'autres histoires se mêlent et viennent perturber le quotidien des protagonistes jusqu'à cette fin dramaturge. Un scénario solide et bien construit, illustré en noir et blanc par le belge Georges Van Linthout. Il réalise des planches d'un trait réaliste tirant plus sur le gris et donne à l'histoire un sincère accent de véracité. Certaines cases semblent sortir de ces vieux appareils photo de la fin du 19ème siècle. Un travail sérieux et appliqué qui vous plongera dans ce fait historique posant les fondations du fameux cinémascope !
  17. Titre de l'album : Lawmen of the west Scenariste de l'album : Tiburce Oger Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Le parcours implacable et violent des hommes de loi de la conquête de l'Ouest. Un western à l'ombre des potences. En quatorze histoires, Lawmen of the West retrace les destins authentiques, célèbres ou méconnus, de représentants de l'ordre dans l'Ouest américain de 1813 à 1902. Minutemen, chasseurs de primes, shérifs et marshals, juges et bourreaux imposent peu à peu les lois de l'Homme blanc dans les contrées sauvages à l'ouest du Mississipi Au dessin dans le collectif on retrouve : Dimitri ARMAND, Jef, Paul GASTINE, Ronan TOULHOAT, Chris Regnault, Laurent ASTIER, Laurent HIRN, Corentin ROUGE, Dominique BERTAIL, Richard GUERINEAU, Mario MILANO, Alain, MOUNIER, CARAMALI SRL Ralph MEYER, Xavier BES Critique : Grand Angle et Tiburce Oger ne lésine pas sur cette série de one shot des "Of the West". Après Go West young man, Indians, et Gunmen, voici désormais Lawmen. La recette est toujours la même, Tiburce Oger nous livre une série d'histoires courtes sur des évènements historiques de la conquête de l'Ouest Américaine à l'aide d'une pléthore de dessinateurs tous plus talentueux les uns que les autres. J'ai été d'ailleurs très surpris par le style et les planches de Jef qu'on avait vu dans un style bien différent sur ses propres one shots ces dernières années. Le problème de ce genre d'albums, c'est que le format d'histoires courtes est très frustrant, surtout que le niveau d'intérêt des anecdotes choisies par Tiburce Oger reste assez variable. On sait que Tiburce Oger est plus que passionné par le sujet et que c'est un formidable conteur, mais honnêtement mon intérêt s'amenuise désormais à chaque tome de cette série, que l'on oublie finalement un peu vite. Pour les passionnés de Western comme moi cela reste une belle lecture, mais qui ne va plus titiller les ténors du genre. Graphiquement par contre, il y a encore une fois du très très beau. Certaines planches sont juste magnifiques. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lawmen-of-the-west?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Le premier tome de Moplly Wind était une très belle lecture pour enfant. Une rafraîchissante ode à la lecture et au féminisme dans un genre Western qui est essentiellement masculin. Et bien ce tome fait quasiment mieux. En effet, on dépasse cet aspect féministe pour ne garder plus que l'humain et lutter contre les préjugés. L'idée lumineuse de ce tome 2, c'est que les préjugés en question ne sont pas les classiques préjugés physiques sur les femmes ou autres. Ici on parle de préjugés sociétaux qui peuvent faire que l'on ne juge pas les personnes sur leurs actes mais sur ce qu'il laisse paraitre de leur situation sociale. Ajoutez à cela une intrigue bien menée avec une aventure différente de la première, mais surtout un cliffhanger imprévisible et tellement humain. Une des très belles séries jeunesses (et pas que) des dernières années !
  19. Titre de l'album : Molly Wind, bibliothécaire du Far West tome 2 - Le mystère des collines Scenariste de l'album : Catalina Gonzalez Vilar Dessinateur de l'album : Toni Galmes Coloriste : Toni Galmes Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Molly doit faire ses preuves et prouver qu'elle a l'étoffe d'une véritable bibliothécaire ambulante. Elle accepte donc de porter des livres au camp Matheson, réputé hanté. Mais loin d'effrayer la fillette, cette rumeur étonnante offre à Molly une raison supplémentaire pour mener à bien sa mission : découvrir ce qui se cache vraiment dans ce mystérieux campement. Même si pour cela, elle doit faire équipe avec Beth, sa pire ennemie... Critique : Le premier tome de Moplly Wind était une très belle lecture pour enfant. Une rafraîchissante ode à la lecture et au féminisme dans un genre Western qui est essentiellement masculin. Et bien ce tome fait quasiment mieux. En effet, on dépasse cet aspect féministe pour ne garder plus que l'humain et lutter contre les préjugés. L'idée lumineuse de ce tome 2, c'est que les préjugés en question ne sont pas les classiques préjugés physiques sur les femmes ou autres. Ici on parle de préjugés sociétaux qui peuvent faire que l'on ne juge pas les personnes sur leurs actes mais sur ce qu'il laisse paraitre de leur situation sociale. Ajoutez à cela une intrigue bien menée avec une aventure différente de la première, mais surtout un cliffhanger imprévisible et tellement humain. Une des très belles séries jeunesses (et pas que) des dernières années ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/molly-wind-tome-2-le-mystere-des-collines?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Titre de l'album : West fantasy tome 4 - L'orc, le banquier & l'assassin Scenariste de l'album : Olivier Peru Dessinateur de l'album : Simone Buonfantino Coloriste : Nanjan Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : DANS L’OUEST, L’HABIT NE FAIT PAS TOUJOURS LA BONNE SŒUR. CERTAINES CACHENT DES FLINGUES SOUS LEUR ROBE...Sœur M. ne quitte jamais ses habits religieux... et pour cause, sa robe aux tissus doublés de plaques de fer est une véritable armure sous laquelle elle cache des revolvers. Sœur M. n’est pas l’une de ces gâchettes de saloon, c’est une tueuse, une vraie, un archange que l’Église envoie descendre le gros gibier pour défendre les intérêts du Christ jusque dans l’Ouest sauvage. Des chefs de guerre orcs aux puissants chasseurs elfes, elle a refroidi toutes ses cibles sans jamais faillir. Mais sa prochaine mission sacrée risque d’être la dernière. Elle doit tuer le Banquier : l’homme le plus riche et le mieux protégé des États-Unis. Un homme qui ne quitte jamais le train dans lequel il vit et où on n’a jamais fait entrer le Christ. Alors une bonne sœur... Critique : Déjà le quatrième tome de cette palpitante saga mêlant fantasy et western pour notre plus grand bonheur ! Je pense sincèrement qu'on a affaire à la meilleure nouvelle série de ce genre, lancée par Oxymore. Le lien entre les tomes et palpable, on sent un fil conducteur global avec entre autres ces fameux portails ou totems répartis sur l'immensité du territoire. Le principe ne change pas, on récupère un personnage de l'histoire précédente, ici la sculpturale Yaretsi, puis on intègre deux autres protagonistes complétant ce trio au coeur de l'intrigue. Tout d'abord Soeur M. une religieuse aux multiples talents de tueuse, puis ce fameux Banquier dont on a déjà entendu parler dans les tomes précédents. On le découvre ici en véritable parrain local, sa carrure immense lui donne des airs du fameux Caïd l'adversaire de Daredevil. Il vit reclus dans son train et avance progressivement sur la ligne de chemin de fer traversant le pays. Protégé par les sorts d'un puissant mage et toute une armada d'hommes de main, il semble inattaquable ! Comment Soeur M. en s'associant avec Yaretsi va t'elle pouvoir accomplir sa mission ? D'autant qu'une surprise va venir s'intercaler dans les plans respectifs de chacun des trois protagonistes ! De l'action, des découvertes encore un peu plus approfondies de cet univers, des personnages attachants, tout fonctionne dans ce quatrième opus, nous réservant un final explosif. Le dessin réaliste est à la mesure des précédents, Nanjan proposant encore une palette de couleurs et d'effets lumineux de premier ordre ! Si vous voulez sortir un peu du contexte "médiéval" des différentes "races" de Tolkien, je ne peux que vous recommander chaudement cette saga prometteuse sentant bon le Smith et Wesson, ainsi que la bonne vieille dynamite 😉 La suite pour le printemps prochain ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-4-l-orc-le-banquier-l-assassin/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Déjà le quatrième tome de cette palpitante saga mêlant fantasy et western pour notre plus grand bonheur ! Je pense sincèrement qu'on a affaire à la meilleure nouvelle série de ce genre, lancée par Oxymore. Le lien entre les tomes et palpable, on sent un fil conducteur global avec entre autres ces fameux portails ou totems répartis sur l'immensité du territoire. Le principe ne change pas, on récupère un personnage de l'histoire précédente, ici la sculpturale Yaretsi, puis on intègre deux autres protagonistes complétant ce trio au coeur de l'intrigue. Tout d'abord Soeur M. une religieuse aux multiples talents de tueuse, puis ce fameux Banquier dont on a déjà entendu parler dans les tomes précédents. On le découvre ici en véritable parrain local, sa carrure immense lui donne des airs du fameux Caïd l'adversaire de Daredevil. Il vit reclus dans son train et avance progressivement sur la ligne de chemin de fer traversant le pays. Protégé par les sorts d'un puissant mage et toute une armada d'hommes de main, il semble inattaquable ! Comment Soeur M. en s'associant avec Yaretsi va t'elle pouvoir accomplir sa mission ? D'autant qu'une surprise va venir s'intercaler dans les plans respectifs de chacun des trois protagonistes ! De l'action, des découvertes encore un peu plus approfondies de cet univers, des personnages attachants, tout fonctionne dans ce quatrième opus, nous réservant un final explosif. Le dessin réaliste est à la mesure des précédents, Nanjan proposant encore une palette de couleurs et d'effets lumineux de premier ordre ! Si vous voulez sortir un peu du contexte "médiéval" des différentes "races" de Tolkien, je ne peux que vous recommander chaudement cette saga prometteuse sentant bon le Smith et Wesson, ainsi que la bonne vieille dynamite 😉 La suite pour le printemps prochain !
  22. The_PoP

    Lawmen of the west

    Grand Angle et Tiburce Oger ne lésine pas sur cette série de one shot des "Of the West". Après Go West young man, Indians, et Gunmen, voici désormais Lawmen. La recette est toujours la même, Tiburce Oger nous livre une série d'histoires courtes sur des évènements historiques de la conquête de l'Ouest Américaine à l'aide d'une pléthore de dessinateurs tous plus talentueux les uns que les autres. J'ai été d'ailleurs très surpris par le style et les planches de Jef qu'on avait vu dans un style bien différent sur ses propres one shots ces dernières années. Le problème de ce genre d'albums, c'est que le format d'histoires courtes est très frustrant, surtout que le niveau d'intérêt des anecdotes choisies par Tiburce Oger reste assez variable. On sait que Tiburce Oger est plus que passionné par le sujet et que c'est un formidable conteur, mais honnêtement mon intérêt s'amenuise désormais à chaque tome de cette série, que l'on oublie finalement un peu vite. Pour les passionnés de Western comme moi cela reste une belle lecture, mais qui ne va plus titiller les ténors du genre. Graphiquement par contre, il y a encore une fois du très très beau. Certaines planches sont juste magnifiques.
  23. The_PoP

    Revoir Comanche

    Titre de l'album : Revoir Comanche Scenariste de l'album : Romain Renard Dessinateur de l'album : Romain Renard Coloriste : Romain Renard Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Quelque part au fin fond de la Californie, au début du XXe siècle, Cole Hupp vit à l'écart du monde, en attendant la fin. Mais en fait de Faucheuse, c'est Vivienne, une bibliothécaire curieuse de connaître la réalité du Far-West qui frappe à sa porte. Elle connaît son véritable nom : Red Dust, une légende inscrite dans la poussière et le sang du Wyoming. Vivienne est porteuse de nouvelles inquiétantes. Le ranch Triple 6, haut lieu des faits d'armes de Red, ne répond plus. Le vieux cow-boy n'a d'autre choix que de reprendre la route vers son passé. Un voyage à rebours parsemé de fantômes et de regrets au bout duquel il espère revoir celle qu'il n'a jamais pu oublier, Comanche. Critique : J'ai grandi avec Comanche, Mike Steve B., et Durango. Le cinéma pour moi a longtemps été synonyme de Sergio Leone, de bons et de truands, et d'histoire de l'Ouest, mes palymobils étaient des cow boys. Alors lire Revoir Comanche était une évidence. Pour ne rien vous cacher, rien qu'à la lecture du pitch j'étais déjà foutu. Trop d'émotions. Tellement envie de lire la fin de cette histoire tellement frustrante entre Comanche et Red Dust. Les amateurs d'Hermann le savent bien, il n'a jamais vraiment mis en scène de romance dans ses séries ou ses bd. Ce n'est pas son sujet... Et pourtant celle qui se dessine en filigrane de sa série est parlante, pleine de pudeur, de tendresse, de non-dits et de rendez-vous manqués. Rarement une romance m'a autant marqué dans un Western sans n'être pourtant jamais vraiment mentionnée. C'est central et pourtant toujours en arrière plan. Même dans ce Revoir Comanche finalement, le ton est le même. Alors oui quand vous lisez Comanche pour la première fois, surtout encore enfant, vous n'y voyez d'abord que le flamboyant Red Dust et ses colts. Puis au fur et à mesure des lectures vous y voyez autre chose, d'abord le témoignage de la fin d'un monde inexorable, puis vous y apercevez un semblant d'utopie, comme un autre chemin pour l'humanité, un plaidoyer en sourdine et une ode imperceptible à l'humanité. Et venant d'Hermann, c'est plutôt rare. C'est dans les creux de cette histoire que vient se nicher Revoir Comanche. Dans son style graphique si particulier et hors du commun, Romain Renard vient nous apporter une conclusion à cette fresque magistrale. Alors non ce n'est plus vraiment Comanche. Mais c'est aussi ce que je voulais lire sans le savoir depuis si longtemps. Si j'essaye d'être un peu objectif, cette histoire pêche parfois un brin par facilité, il y a des choses que l'on voit venir, et des surprises qui n'en sont pas vraiment. Certaines scènes sont un peu convenues et classiques. Mais ce serait vraiment faire la fine bouche que de passer à côté pour si peu. Car Revoir Comanche nous prouve une fois de plus, qu'au grand dam de nos amis éditeur, il faut savoir terminer une série bd, même légendaire. C'est le plus beau cadeau que vous pouvez faire à une génération de lecteurs qui a grandit et vieillit avec elle. Voilà, si Comanche a fait partie de votre vie comme moi, Revoir Comanche vous tirera de belles émotions, et un grand plaisir de lecture, même si le changement de style graphique vous marquera forcément. Si vous n'avez jamais lu Comanche par contre, je vous envie, car vous pouvez découvrir cette merveilleuse série pour la première fois. Merci M. Hermann, Merci Le Lombard, Merci M. Renard, moi je retourne les emprunter à mon papa, pour revoir le "triple 6" Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/revoir-comanche?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Allez on s'y met, on balance son top 10 , on se mouille en toute objectivité , par saga ou one-shot : 1 Hoka Hey 2 Golden West 3 Jusqu'au dernier 4 Bouncer 5 Comanche 6 Go west young man 7 Blueberry 8 Undertaker 9 Durango 10 Chinaman
  25. The_PoP

    Revoir Comanche

    J'ai grandi avec Comanche, Mike Steve B., et Durango. Le cinéma pour moi a longtemps été synonyme de Sergio Leone, de bons et de truands, et d'histoire de l'Ouest, mes palymobils étaient des cow boys. Alors lire Revoir Comanche était une évidence. Pour ne rien vous cacher, rien qu'à la lecture du pitch j'étais déjà foutu. Trop d'émotions. Tellement envie de lire la fin de cette histoire tellement frustrante entre Comanche et Red Dust. Les amateurs d'Hermann le savent bien, il n'a jamais vraiment mis en scène de romance dans ses séries ou ses bd. Ce n'est pas son sujet... Et pourtant celle qui se dessine en filigrane de sa série est parlante, pleine de pudeur, de tendresse, de non-dits et de rendez-vous manqués. Rarement une romance m'a autant marqué dans un Western sans n'être pourtant jamais vraiment mentionnée. C'est central et pourtant toujours en arrière plan. Même dans ce Revoir Comanche finalement, le ton est le même. Alors oui quand vous lisez Comanche pour la première fois, surtout encore enfant, vous n'y voyez d'abord que le flamboyant Red Dust et ses colts. Puis au fur et à mesure des lectures vous y voyez autre chose, d'abord le témoignage de la fin d'un monde inexorable, puis vous y apercevez un semblant d'utopie, comme un autre chemin pour l'humanité, un plaidoyer en sourdine et une ode imperceptible à l'humanité. Et venant d'Hermann, c'est plutôt rare. C'est dans les creux de cette histoire que vient se nicher Revoir Comanche. Dans son style graphique si particulier et hors du commun, Romain Renard vient nous apporter une conclusion à cette fresque magistrale. Alors non ce n'est plus vraiment Comanche. Mais c'est aussi ce que je voulais lire sans le savoir depuis si longtemps. Si j'essaye d'être un peu objectif, cette histoire pêche parfois un brin par facilité, il y a des choses que l'on voit venir, et des surprises qui n'en sont pas vraiment. Certaines scènes sont un peu convenues et classiques. Mais ce serait vraiment faire la fine bouche que de passer à côté pour si peu. Car Revoir Comanche nous prouve une fois de plus, qu'au grand dam de nos amis éditeur, il faut savoir terminer une série bd, même légendaire. C'est le plus beau cadeau que vous pouvez faire à une génération de lecteurs qui a grandit et vieillit avec elle. Voilà, si Comanche a fait partie de votre vie comme moi, Revoir Comanche vous tirera de belles émotions, et un grand plaisir de lecture, même si le changement de style graphique vous marquera forcément. Si vous n'avez jamais lu Comanche par contre, je vous envie, car vous pouvez découvrir cette merveilleuse série pour la première fois. Merci M. Hermann, Merci Le Lombard, Merci M. Renard, moi je retourne les emprunter à mon papa, pour revoir le "triple 6"
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