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Titre de l'album : Lawmen of the west Scenariste de l'album : Tiburce Oger Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Le parcours implacable et violent des hommes de loi de la conquête de l'Ouest. Un western à l'ombre des potences. En quatorze histoires, Lawmen of the West retrace les destins authentiques, célèbres ou méconnus, de représentants de l'ordre dans l'Ouest américain de 1813 à 1902. Minutemen, chasseurs de primes, shérifs et marshals, juges et bourreaux imposent peu à peu les lois de l'Homme blanc dans les contrées sauvages à l'ouest du Mississipi Au dessin dans le collectif on retrouve : Dimitri ARMAND, Jef, Paul GASTINE, Ronan TOULHOAT, Chris Regnault, Laurent ASTIER, Laurent HIRN, Corentin ROUGE, Dominique BERTAIL, Richard GUERINEAU, Mario MILANO, Alain, MOUNIER, CARAMALI SRL Ralph MEYER, Xavier BES Critique : Grand Angle et Tiburce Oger ne lésine pas sur cette série de one shot des "Of the West". Après Go West young man, Indians, et Gunmen, voici désormais Lawmen. La recette est toujours la même, Tiburce Oger nous livre une série d'histoires courtes sur des évènements historiques de la conquête de l'Ouest Américaine à l'aide d'une pléthore de dessinateurs tous plus talentueux les uns que les autres. J'ai été d'ailleurs très surpris par le style et les planches de Jef qu'on avait vu dans un style bien différent sur ses propres one shots ces dernières années. Le problème de ce genre d'albums, c'est que le format d'histoires courtes est très frustrant, surtout que le niveau d'intérêt des anecdotes choisies par Tiburce Oger reste assez variable. On sait que Tiburce Oger est plus que passionné par le sujet et que c'est un formidable conteur, mais honnêtement mon intérêt s'amenuise désormais à chaque tome de cette série, que l'on oublie finalement un peu vite. Pour les passionnés de Western comme moi cela reste une belle lecture, mais qui ne va plus titiller les ténors du genre. Graphiquement par contre, il y a encore une fois du très très beau. Certaines planches sont juste magnifiques. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lawmen-of-the-west?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Le premier tome de Moplly Wind était une très belle lecture pour enfant. Une rafraîchissante ode à la lecture et au féminisme dans un genre Western qui est essentiellement masculin. Et bien ce tome fait quasiment mieux. En effet, on dépasse cet aspect féministe pour ne garder plus que l'humain et lutter contre les préjugés. L'idée lumineuse de ce tome 2, c'est que les préjugés en question ne sont pas les classiques préjugés physiques sur les femmes ou autres. Ici on parle de préjugés sociétaux qui peuvent faire que l'on ne juge pas les personnes sur leurs actes mais sur ce qu'il laisse paraitre de leur situation sociale. Ajoutez à cela une intrigue bien menée avec une aventure différente de la première, mais surtout un cliffhanger imprévisible et tellement humain. Une des très belles séries jeunesses (et pas que) des dernières années !
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Molly Wind, bibliothécaire du Far West tome 2 - Le mystère des collines
poseidon2 a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Molly Wind, bibliothécaire du Far West tome 2 - Le mystère des collines Scenariste de l'album : Catalina Gonzalez Vilar Dessinateur de l'album : Toni Galmes Coloriste : Toni Galmes Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Molly doit faire ses preuves et prouver qu'elle a l'étoffe d'une véritable bibliothécaire ambulante. Elle accepte donc de porter des livres au camp Matheson, réputé hanté. Mais loin d'effrayer la fillette, cette rumeur étonnante offre à Molly une raison supplémentaire pour mener à bien sa mission : découvrir ce qui se cache vraiment dans ce mystérieux campement. Même si pour cela, elle doit faire équipe avec Beth, sa pire ennemie... Critique : Le premier tome de Moplly Wind était une très belle lecture pour enfant. Une rafraîchissante ode à la lecture et au féminisme dans un genre Western qui est essentiellement masculin. Et bien ce tome fait quasiment mieux. En effet, on dépasse cet aspect féministe pour ne garder plus que l'humain et lutter contre les préjugés. L'idée lumineuse de ce tome 2, c'est que les préjugés en question ne sont pas les classiques préjugés physiques sur les femmes ou autres. Ici on parle de préjugés sociétaux qui peuvent faire que l'on ne juge pas les personnes sur leurs actes mais sur ce qu'il laisse paraitre de leur situation sociale. Ajoutez à cela une intrigue bien menée avec une aventure différente de la première, mais surtout un cliffhanger imprévisible et tellement humain. Une des très belles séries jeunesses (et pas que) des dernières années ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/molly-wind-tome-2-le-mystere-des-collines?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Titre de l'album : West fantasy tome 4 - L'orc, le banquier & l'assassin Scenariste de l'album : Olivier Peru Dessinateur de l'album : Simone Buonfantino Coloriste : Nanjan Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : DANS L’OUEST, L’HABIT NE FAIT PAS TOUJOURS LA BONNE SŒUR. CERTAINES CACHENT DES FLINGUES SOUS LEUR ROBE...Sœur M. ne quitte jamais ses habits religieux... et pour cause, sa robe aux tissus doublés de plaques de fer est une véritable armure sous laquelle elle cache des revolvers. Sœur M. n’est pas l’une de ces gâchettes de saloon, c’est une tueuse, une vraie, un archange que l’Église envoie descendre le gros gibier pour défendre les intérêts du Christ jusque dans l’Ouest sauvage. Des chefs de guerre orcs aux puissants chasseurs elfes, elle a refroidi toutes ses cibles sans jamais faillir. Mais sa prochaine mission sacrée risque d’être la dernière. Elle doit tuer le Banquier : l’homme le plus riche et le mieux protégé des États-Unis. Un homme qui ne quitte jamais le train dans lequel il vit et où on n’a jamais fait entrer le Christ. Alors une bonne sœur... Critique : Déjà le quatrième tome de cette palpitante saga mêlant fantasy et western pour notre plus grand bonheur ! Je pense sincèrement qu'on a affaire à la meilleure nouvelle série de ce genre, lancée par Oxymore. Le lien entre les tomes et palpable, on sent un fil conducteur global avec entre autres ces fameux portails ou totems répartis sur l'immensité du territoire. Le principe ne change pas, on récupère un personnage de l'histoire précédente, ici la sculpturale Yaretsi, puis on intègre deux autres protagonistes complétant ce trio au coeur de l'intrigue. Tout d'abord Soeur M. une religieuse aux multiples talents de tueuse, puis ce fameux Banquier dont on a déjà entendu parler dans les tomes précédents. On le découvre ici en véritable parrain local, sa carrure immense lui donne des airs du fameux Caïd l'adversaire de Daredevil. Il vit reclus dans son train et avance progressivement sur la ligne de chemin de fer traversant le pays. Protégé par les sorts d'un puissant mage et toute une armada d'hommes de main, il semble inattaquable ! Comment Soeur M. en s'associant avec Yaretsi va t'elle pouvoir accomplir sa mission ? D'autant qu'une surprise va venir s'intercaler dans les plans respectifs de chacun des trois protagonistes ! De l'action, des découvertes encore un peu plus approfondies de cet univers, des personnages attachants, tout fonctionne dans ce quatrième opus, nous réservant un final explosif. Le dessin réaliste est à la mesure des précédents, Nanjan proposant encore une palette de couleurs et d'effets lumineux de premier ordre ! Si vous voulez sortir un peu du contexte "médiéval" des différentes "races" de Tolkien, je ne peux que vous recommander chaudement cette saga prometteuse sentant bon le Smith et Wesson, ainsi que la bonne vieille dynamite 😉 La suite pour le printemps prochain ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-4-l-orc-le-banquier-l-assassin/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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West fantasy tome 4 - L'orc, le banquier & l'assassin
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
Déjà le quatrième tome de cette palpitante saga mêlant fantasy et western pour notre plus grand bonheur ! Je pense sincèrement qu'on a affaire à la meilleure nouvelle série de ce genre, lancée par Oxymore. Le lien entre les tomes et palpable, on sent un fil conducteur global avec entre autres ces fameux portails ou totems répartis sur l'immensité du territoire. Le principe ne change pas, on récupère un personnage de l'histoire précédente, ici la sculpturale Yaretsi, puis on intègre deux autres protagonistes complétant ce trio au coeur de l'intrigue. Tout d'abord Soeur M. une religieuse aux multiples talents de tueuse, puis ce fameux Banquier dont on a déjà entendu parler dans les tomes précédents. On le découvre ici en véritable parrain local, sa carrure immense lui donne des airs du fameux Caïd l'adversaire de Daredevil. Il vit reclus dans son train et avance progressivement sur la ligne de chemin de fer traversant le pays. Protégé par les sorts d'un puissant mage et toute une armada d'hommes de main, il semble inattaquable ! Comment Soeur M. en s'associant avec Yaretsi va t'elle pouvoir accomplir sa mission ? D'autant qu'une surprise va venir s'intercaler dans les plans respectifs de chacun des trois protagonistes ! De l'action, des découvertes encore un peu plus approfondies de cet univers, des personnages attachants, tout fonctionne dans ce quatrième opus, nous réservant un final explosif. Le dessin réaliste est à la mesure des précédents, Nanjan proposant encore une palette de couleurs et d'effets lumineux de premier ordre ! Si vous voulez sortir un peu du contexte "médiéval" des différentes "races" de Tolkien, je ne peux que vous recommander chaudement cette saga prometteuse sentant bon le Smith et Wesson, ainsi que la bonne vieille dynamite 😉 La suite pour le printemps prochain ! -
Grand Angle et Tiburce Oger ne lésine pas sur cette série de one shot des "Of the West". Après Go West young man, Indians, et Gunmen, voici désormais Lawmen. La recette est toujours la même, Tiburce Oger nous livre une série d'histoires courtes sur des évènements historiques de la conquête de l'Ouest Américaine à l'aide d'une pléthore de dessinateurs tous plus talentueux les uns que les autres. J'ai été d'ailleurs très surpris par le style et les planches de Jef qu'on avait vu dans un style bien différent sur ses propres one shots ces dernières années. Le problème de ce genre d'albums, c'est que le format d'histoires courtes est très frustrant, surtout que le niveau d'intérêt des anecdotes choisies par Tiburce Oger reste assez variable. On sait que Tiburce Oger est plus que passionné par le sujet et que c'est un formidable conteur, mais honnêtement mon intérêt s'amenuise désormais à chaque tome de cette série, que l'on oublie finalement un peu vite. Pour les passionnés de Western comme moi cela reste une belle lecture, mais qui ne va plus titiller les ténors du genre. Graphiquement par contre, il y a encore une fois du très très beau. Certaines planches sont juste magnifiques.
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Titre de l'album : Revoir Comanche Scenariste de l'album : Romain Renard Dessinateur de l'album : Romain Renard Coloriste : Romain Renard Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Quelque part au fin fond de la Californie, au début du XXe siècle, Cole Hupp vit à l'écart du monde, en attendant la fin. Mais en fait de Faucheuse, c'est Vivienne, une bibliothécaire curieuse de connaître la réalité du Far-West qui frappe à sa porte. Elle connaît son véritable nom : Red Dust, une légende inscrite dans la poussière et le sang du Wyoming. Vivienne est porteuse de nouvelles inquiétantes. Le ranch Triple 6, haut lieu des faits d'armes de Red, ne répond plus. Le vieux cow-boy n'a d'autre choix que de reprendre la route vers son passé. Un voyage à rebours parsemé de fantômes et de regrets au bout duquel il espère revoir celle qu'il n'a jamais pu oublier, Comanche. Critique : J'ai grandi avec Comanche, Mike Steve B., et Durango. Le cinéma pour moi a longtemps été synonyme de Sergio Leone, de bons et de truands, et d'histoire de l'Ouest, mes palymobils étaient des cow boys. Alors lire Revoir Comanche était une évidence. Pour ne rien vous cacher, rien qu'à la lecture du pitch j'étais déjà foutu. Trop d'émotions. Tellement envie de lire la fin de cette histoire tellement frustrante entre Comanche et Red Dust. Les amateurs d'Hermann le savent bien, il n'a jamais vraiment mis en scène de romance dans ses séries ou ses bd. Ce n'est pas son sujet... Et pourtant celle qui se dessine en filigrane de sa série est parlante, pleine de pudeur, de tendresse, de non-dits et de rendez-vous manqués. Rarement une romance m'a autant marqué dans un Western sans n'être pourtant jamais vraiment mentionnée. C'est central et pourtant toujours en arrière plan. Même dans ce Revoir Comanche finalement, le ton est le même. Alors oui quand vous lisez Comanche pour la première fois, surtout encore enfant, vous n'y voyez d'abord que le flamboyant Red Dust et ses colts. Puis au fur et à mesure des lectures vous y voyez autre chose, d'abord le témoignage de la fin d'un monde inexorable, puis vous y apercevez un semblant d'utopie, comme un autre chemin pour l'humanité, un plaidoyer en sourdine et une ode imperceptible à l'humanité. Et venant d'Hermann, c'est plutôt rare. C'est dans les creux de cette histoire que vient se nicher Revoir Comanche. Dans son style graphique si particulier et hors du commun, Romain Renard vient nous apporter une conclusion à cette fresque magistrale. Alors non ce n'est plus vraiment Comanche. Mais c'est aussi ce que je voulais lire sans le savoir depuis si longtemps. Si j'essaye d'être un peu objectif, cette histoire pêche parfois un brin par facilité, il y a des choses que l'on voit venir, et des surprises qui n'en sont pas vraiment. Certaines scènes sont un peu convenues et classiques. Mais ce serait vraiment faire la fine bouche que de passer à côté pour si peu. Car Revoir Comanche nous prouve une fois de plus, qu'au grand dam de nos amis éditeur, il faut savoir terminer une série bd, même légendaire. C'est le plus beau cadeau que vous pouvez faire à une génération de lecteurs qui a grandit et vieillit avec elle. Voilà, si Comanche a fait partie de votre vie comme moi, Revoir Comanche vous tirera de belles émotions, et un grand plaisir de lecture, même si le changement de style graphique vous marquera forcément. Si vous n'avez jamais lu Comanche par contre, je vous envie, car vous pouvez découvrir cette merveilleuse série pour la première fois. Merci M. Hermann, Merci Le Lombard, Merci M. Renard, moi je retourne les emprunter à mon papa, pour revoir le "triple 6" Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/revoir-comanche?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Allez on s'y met, on balance son top 10 , on se mouille en toute objectivité , par saga ou one-shot : 1 Hoka Hey 2 Golden West 3 Jusqu'au dernier 4 Bouncer 5 Comanche 6 Go west young man 7 Blueberry 8 Undertaker 9 Durango 10 Chinaman
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J'ai grandi avec Comanche, Mike Steve B., et Durango. Le cinéma pour moi a longtemps été synonyme de Sergio Leone, de bons et de truands, et d'histoire de l'Ouest, mes palymobils étaient des cow boys. Alors lire Revoir Comanche était une évidence. Pour ne rien vous cacher, rien qu'à la lecture du pitch j'étais déjà foutu. Trop d'émotions. Tellement envie de lire la fin de cette histoire tellement frustrante entre Comanche et Red Dust. Les amateurs d'Hermann le savent bien, il n'a jamais vraiment mis en scène de romance dans ses séries ou ses bd. Ce n'est pas son sujet... Et pourtant celle qui se dessine en filigrane de sa série est parlante, pleine de pudeur, de tendresse, de non-dits et de rendez-vous manqués. Rarement une romance m'a autant marqué dans un Western sans n'être pourtant jamais vraiment mentionnée. C'est central et pourtant toujours en arrière plan. Même dans ce Revoir Comanche finalement, le ton est le même. Alors oui quand vous lisez Comanche pour la première fois, surtout encore enfant, vous n'y voyez d'abord que le flamboyant Red Dust et ses colts. Puis au fur et à mesure des lectures vous y voyez autre chose, d'abord le témoignage de la fin d'un monde inexorable, puis vous y apercevez un semblant d'utopie, comme un autre chemin pour l'humanité, un plaidoyer en sourdine et une ode imperceptible à l'humanité. Et venant d'Hermann, c'est plutôt rare. C'est dans les creux de cette histoire que vient se nicher Revoir Comanche. Dans son style graphique si particulier et hors du commun, Romain Renard vient nous apporter une conclusion à cette fresque magistrale. Alors non ce n'est plus vraiment Comanche. Mais c'est aussi ce que je voulais lire sans le savoir depuis si longtemps. Si j'essaye d'être un peu objectif, cette histoire pêche parfois un brin par facilité, il y a des choses que l'on voit venir, et des surprises qui n'en sont pas vraiment. Certaines scènes sont un peu convenues et classiques. Mais ce serait vraiment faire la fine bouche que de passer à côté pour si peu. Car Revoir Comanche nous prouve une fois de plus, qu'au grand dam de nos amis éditeur, il faut savoir terminer une série bd, même légendaire. C'est le plus beau cadeau que vous pouvez faire à une génération de lecteurs qui a grandit et vieillit avec elle. Voilà, si Comanche a fait partie de votre vie comme moi, Revoir Comanche vous tirera de belles émotions, et un grand plaisir de lecture, même si le changement de style graphique vous marquera forcément. Si vous n'avez jamais lu Comanche par contre, je vous envie, car vous pouvez découvrir cette merveilleuse série pour la première fois. Merci M. Hermann, Merci Le Lombard, Merci M. Renard, moi je retourne les emprunter à mon papa, pour revoir le "triple 6"
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Titre de l'album : Wyoming 1863 - Tome 1 - Cinq jours pour mourir Scenariste de l'album : Jean-François Di Giorgio Dessinateur de l'album : Fabrizio Des Dorides Coloriste : Garluk Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Un récit, trois destins : Celui d'Emma Bridges qui voit sa vie bouleversée lorsqu'une bande de dangereux individus enlèvent ses deux filles. Celui de Bill, un jeune homme avec pour seul bagage un vieux fusil et un lourd secret. Celui de Diego, qui décide de s'attaquer au Creek ranch pour y voler le bétail. Mais rien ne se passera comme prévu... Critique : Décidément Soleil relance fortement ses parutions Western ! Wyoming 1863 est une nouvelle série, prévue en trois tomes sur un cycle court donc. Et effectivement le rythme est infernal du début à la fin de ce premier tome qui va nous laisser avec beaucoup de questions et bien peu de réponses. Par contre les colts ont parlé, les brutes ont sévit, les vengeances vont se mettre en place. Dur et cruel évidemment, certaines scènes pourront choquer même si elles sont malheureusement monnaie courante dans les Western. Le trait de Fabrizio Des Dorides est assez réussi, sans pour autant prétendre aller titiller les ténors du genre, il se démarque en tous cas de la production de western plus lambda. Seul regret, la colorisation donne parfois un peu l'impression d'avoir été faite à la hache, et manque de nuances, écrasant je pense une partie du travail du dessinateur, notamment sur certains visages. Je grossis un peu le trait, mais en gros la colorisation numérique ici manque un peu de nuances car l'on voit bien que le trait de Fabrizio Des Dorides peut être assez fin finalement sur certaines cases. Bon rien de grave en soi. Le scénario reste assez frais avec ces destins croisés, même si bon, Western, Vengeance, ça rime pas avec surprise... Dans tous les cas, c'est sauvage et ça défouraille sec, les amateurs ne seront pas déçus. Personnellement j'ai très envie de lire la suite. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Décidément Soleil relance fortement ses parutions Western ! Wyoming 1863 est une nouvelle série, prévue en trois tomes sur un cycle court donc. Et effectivement le rythme est infernal du début à la fin de ce premier tome qui va nous laisser avec beaucoup de questions et bien peu de réponses. Par contre les colts ont parlé, les brutes ont sévit, les vengeances vont se mettre en place. Dur et cruel évidemment, certaines scènes pourront choquer même si elles sont malheureusement monnaie courante dans les Western. Le trait de Fabrizio Des Dorides est assez réussi, sans pour autant prétendre aller titiller les ténors du genre, il se démarque en tous cas de la production de western plus lambda. Seul regret, la colorisation donne parfois un peu l'impression d'avoir été faite à la hache, et manque de nuances, écrasant je pense une partie du travail du dessinateur, notamment sur certains visages. Je grossis un peu le trait, mais en gros la colorisation numérique ici manque un peu de nuances car l'on voit bien que le trait de Fabrizio Des Dorides peut être assez fin finalement sur certaines cases. Bon rien de grave en soi. Le scénario reste assez frais avec ces destins croisés, même si bon, Western, Vengeance, ça rime pas avec surprise... Dans tous les cas, c'est sauvage et ça défouraille sec, les amateurs ne seront pas déçus. Personnellement j'ai très envie de lire la suite.
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Titre de l'album : West fantasy tome 3 - L'orc, le juge & le marshal Scenariste de l'album : Sylvain Cordurié Dessinateur de l'album : Jean-Paul Bordier Coloriste : Nanjan Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Stupide est celui qui ose traiter un orc de cul-vert, surtout au Nouveau-Mexique, c'est la garantie de se manger une balle ! Yaretsi est une voleuse indocile. Avec une bande de pistoleros, elle braque aussi bien les banques que les trains. Hélas, ayant désobéi une fois de trop au mage qui l'emploie, ses acolytes tentent de l'abattre. Elle ne doit sa survie qu'à l'intervention de Douglas Reeves, le marshal déchu. Blessée, elle va devoir répondre de ses crimes devant Robert Anderson, surnommé le Juge Silence parce qu'il est muet. Par chance, Yaretsi sait ce que l'intraitable homme de loi ignore : pourquoi et comment il a été privé de l'usage de la parole quand il était enfant. Pour échapper à la potence et se venger de ceux qui l'ont trahi, elle passe un accord avec lui. Un accord qui les conduira à affronter un ennemi commun dans l'une des villes les plus dangereuses de l'Ouest : Deadhill ! Critique : La très sympathique saga de fantasy au farwest se poursuit avec un troisième tome truffé d'action et de plombs ^^. Sur le même principe que les opus précédents , on retrouve un trio comme protagonistes principaux dont un issu du tome précédent , avec cette fois-ci le marshall Reeves qui poursuit sa route dans cette histoire . Voici donc les orcs ou plutôt mexicorcs , avec Yaretsi la plantureuse voleuse et ses compatriotes en quête de butin . Le braquage du train ne se passant pas idéalement pour elle , la voici remise aux bras de la justice par le marshall déchu , dans la juridiction d'un juge intraitable au très lourd passé . Une orc , un marshall et un juge , voici le tiercé gagnant de cette aventure sentant la vengeance à plein nez ! Sylvain Cordurié réalise un scénario nerveux et réservant son lot de surprises . Par ailleurs , vous découvrirez un lien avec le premier tome , donnant un peu plus d'épaisseur à ce monde et des intrigues sous-jacentes à venir . On commence à découvrir au fil des histoires les différentes races et leurs motivations , cette association fantasy - univers western , est vraiment une belle trouvaille et permet une création folle dans ce bac à sable immense . D'autant que les équipes choisies se surpassent pour nous régaler les rétines . Jean-Paul Bordier , que l'on connait sur les séries Elfes/Nains (éditeur Soleil) réalise des planches superbes , magnifiées par les couleurs de Nanjan , lui aussi un habitué . Les détails fourmillent , l'univers est immersif au possible , je vous recommande chaudement les scènes d'explosions à la dynamite qui sont d'un réalisme saisissant . La suite est prévue fin novembre ,on y retrouvera Yaretsi , aux prises avec un banquier et une assassin pas comme les autres . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-3-l-orc-le-juge-le-marshal/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Gunthrie - Tome 1 - Little Anny Scenariste de l'album : Christophe Cazenove Dessinateur de l'album : Serge Carrère Coloriste : Jérôme Maffre Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Theodore Oldhabit possédait un fusil avec dessus son portrait gravé par Annie Oakley, future gâchette légendaire. Son fils Gunthrie part le déposer dans le cercueil de ce salaud de père, scalpé à Little Big Horn. Or, le fusil est la cible de mercenaires, le portrait étant le seul moyen d'identifier Theodore, escroc moins mort qu'annoncé. Porter le même nom ne fait pas une famille, c'est dans le sang que les liens se créent. Critique : Décidément Soleil décide de tenter l'originalité avec son développement de Western originaux. Après les deux tomes plutôt réussis de Western Love, ce Gunthrie est finalement assez atypique et accrocheur, comme sa couverture. Ne nous cachons point : le trait de Serge Carrère va surprendre et ne plaira pas à tout le monde, alternant belles planches et visages trop vite esquissés, assez loin des standards élevés du Western et tout aussi éloigné des décors faisant la part belle aux lumières et paysages immenses du grand ouest. Ceci dit si vous faites l'effort de passer outre, ou que vous vous sentez attiré par ce style assez original, le scénario de Christophe Cazenove est assez redoutable et remarquable. Anti héros, personnages à contre emploi, poursuites sanglantes et révélations se multiplient, se rapprochant finalement pas mal d'une idée d'un grand ouest réaliste, sale et sans pitié, tel qu'on peut se le représenter parfois. Le rythme est super soutenu sur 48 pages, sans pour autant nous laisser avec des transitions brutales, c'est fluide et on a assez vite envie d'en savoir plus et de lire la suite des aventures de cet attelage bien foireux. Bref, si vous avez envie de lire une histoire de western qui change pas mal des codes habituels, n'hésitez pas. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gunthrie/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Décidément Soleil décide de tenter l'originalité avec son développement de Western originaux. Après les deux tomes plutôt réussis de Western Love, ce Gunthrie est finalement assez atypique et accrocheur, comme sa couverture. Ne nous cachons point : le trait de Serge Carrère va surprendre et ne plaira pas à tout le monde, alternant belles planches et visages trop vite esquissés, assez loin des standards élevés du Western et tout aussi éloigné des décors faisant la part belle aux lumières et paysages immenses du grand ouest. Ceci dit si vous faites l'effort de passer outre, ou que vous vous sentez attiré par ce style assez original, le scénario de Christophe Cazenove est assez redoutable et remarquable. Anti héros, personnages à contre emploi, poursuites sanglantes et révélations se multiplient, se rapprochant finalement pas mal d'une idée d'un grand ouest réaliste, sale et sans pitié, tel qu'on peut se le représenter parfois. Le rythme est super soutenu sur 48 pages, sans pour autant nous laisser avec des transitions brutales, c'est fluide et on a assez vite envie d'en savoir plus et de lire la suite des aventures de cet attelage bien foireux. Bref, si vous avez envie de lire une histoire de western qui change pas mal des codes habituels, n'hésitez pas.
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West fantasy tome 3 - L'orc, le juge & le marshal
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
La très sympathique saga de fantasy au farwest se poursuit avec un troisième tome truffé d'action et de plombs ^^. Sur le même principe que les opus précédents , on retrouve un trio comme protagonistes principaux dont un issu du tome précédent , avec cette fois-ci le marshall Reeves qui poursuit sa route dans cette histoire . Voici donc les orcs ou plutôt mexicorcs , avec Yaretsi la plantureuse voleuse et ses compatriotes en quête de butin . Le braquage du train ne se passant pas idéalement pour elle , la voici remise aux bras de la justice par le marshall déchu , dans la juridiction d'un juge intraitable au très lourd passé . Une orc , un marshall et un juge , voici le tiercé gagnant de cette aventure sentant la vengeance à plein nez ! Sylvain Cordurié réalise un scénario nerveux et réservant son lot de surprises . Par ailleurs , vous découvrirez un lien avec le premier tome , donnant un peu plus d'épaisseur à ce monde et des intrigues sous-jacentes à venir . On commence à découvrir au fil des histoires les différentes races et leurs motivations , cette association fantasy - univers western , est vraiment une belle trouvaille et permet une création folle dans ce bac à sable immense . D'autant que les équipes choisies se surpassent pour nous régaler les rétines . Jean-Paul Bordier , que l'on connait sur les séries Elfes/Nains (éditeur Soleil) réalise des planches superbes , magnifiées par les couleurs de Nanjan , lui aussi un habitué . Les détails fourmillent , l'univers est immersif au possible , je vous recommande chaudement les scènes d'explosions à la dynamite qui sont d'un réalisme saisissant . La suite est prévue fin novembre ,on y retrouvera Yaretsi , aux prises avec un banquier et une assassin pas comme les autres . -
Titre de l'album : Nephilims - Tome 2 - Hurlements Scenariste de l'album : David Dusa & Sylvain Runberg Dessinateur de l'album : Stéphane Créty Coloriste : Elvire De Cock Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Au Smithsonian Institute, on n'a plus aucune nouvelle de l'expédition scientifique partie dans les Monts Ozarks, sur les traces d'une race de géants qui aurait existé en Amérique du Nord. Et l'armée a d'autres sudistes à fouetter, car la guerre de sécession fait rage... Seul à présent, Kennicott décide de se rendre sur place pour retrouver ses amis et collègues. Il ignore que ces derniers sont coincés au beau milieu d'une poudrière où les humains se déchirent au gré d'alliances de fortune. Entre régiment Confédéré, troupe afro-américaine nordistes et Amérindiens, la violence fait rage alors que les « grands anciens » entendent bien prendre part au conflit. Critique : Nephilims est une série que j'apprécie pas mal même si j'ai l'impression qu'elle passe relativement inaperçue. C'est dommage car le croisement entre l'univers fantastique à tendance Lovecraftienne et le Western est plus qu'intéressant. Un parfum d'horreur et de violence permanente habite ces pages, et on se rend bien compte que parmis tous les personnages présentés, tous n'arriveront pas au bout du troisième tome. Ce joyeux jeux de massacre où personne ne semble susceptible d'être épargné ou d'être le héros est plutôt rafraichissant, dans un décor et à une période historique habituellement usée jusqu'à la corde par le genre Western. Bon ça finit par ressembler un peu à un joyeux foutoir ou on s'y perd parfois un petit peu, sans la moindre chance d'avoir un temps de repos ou de calme pour développer plus le propos, mais ce n'est pas le sujet ici. Il faut reconnaitre que les jolis dessins aident beaucoup, car oui Stéphane Créty n'en est pas à son coup d'essai sur les bd d'aventures punchy et rythmées dans des univers riches puisqu'il est bien connu des amateurs pour ses incursions dans l'univers des terres d'arran, et plus récemment pour son travail sur Hurlevent. En bref, on ne s'ennuie pas, la colorisation est réussie, l'ambiance aussi, et finalement pour une série en 3 tomes c'est très bien pour les amateurs qui y trouveront largement leur compte. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nephilims-tome-2-hurlements?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Nephilims est une série que j'apprécie pas mal même si j'ai l'impression qu'elle passe relativement inaperçue. C'est dommage car le croisement entre l'univers fantastique à tendance Lovecraftienne et le Western est plus qu'intéressant. Un parfum d'horreur et de violence permanente habite ces pages, et on se rend bien compte que parmis tous les personnages présentés, tous n'arriveront pas au bout du troisième tome. Ce joyeux jeux de massacre où personne ne semble susceptible d'être épargné ou d'être le héros est plutôt rafraichissant, dans un décor et à une période historique habituellement usée jusqu'à la corde par le genre Western. Bon ça finit par ressembler un peu à un joyeux foutoir ou on s'y perd parfois un petit peu, sans la moindre chance d'avoir un temps de repos ou de calme pour développer plus le propos, mais ce n'est pas le sujet ici. Il faut reconnaitre que les jolis dessins aident beaucoup, car oui Stéphane Créty n'en est pas à son coup d'essai sur les bd d'aventures punchy et rythmées dans des univers riches puisqu'il est bien connu des amateurs pour ses incursions dans l'univers des terres d'arran, et plus récemment pour son travail sur Hurlevent. En bref, on ne s'ennuie pas, la colorisation est réussie, l'ambiance aussi, et finalement pour une série en 3 tomes c'est très bien pour les amateurs qui y trouveront largement leur compte.
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J'ai décidément un faible pour cette série. Une sorte de Lanfeust Western romantique. ça pourrait presque être du manga tiens, mais en vrai, on rigole, on tremble un peu pour nos deux idiots, et on se laisse porter par l'aventure et le souffle de ce western différent. Ca a du punch, nos héros sont attachants, et si le cocktail est loin d'être aussi exceptionnel que sur Lanfeust, on prend vraiment du plaisir à lire cette série. ça défouraille évidemment dans tous les sens, et la seule victime de ces choix narratifs c'est peut être les décors habituels du Western qui passent ici au second plan. M'enfin, c'est pas là l'essentiel et j'ai hâte des les retrouver au prochain tome, bravo M. Augustin Lebon ! Chapeau bas.
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Titre de l'album : Western Love - Tome 2 - Noël en famille Scenariste de l'album : Augustin Lebon Dessinateur de l'album : Augustin Lebon Coloriste : Augustin Lebon Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Gentil et Molly vivent leurs premiers pas en tant que couple. Ils sont jeunes et rêvent de richesse et de Californie. Jusqu'au jour où ils découvrent le cadavre d'une inconnue dans la neige. Dans ses bras, un bébé hurle de froid et de faim. Critique : J'ai décidément un faible pour cette série. Une sorte de Lanfeust Western romantique. ça pourrait presque être du manga tiens, mais en vrai, on rigole, on tremble un peu pour nos deux idiots, et on se laisse porter par l'aventure et le souffle de ce western différent. Ca a du punch, nos héros sont attachants, et si le cocktail est loin d'être aussi exceptionnel que sur Lanfeust, on prend vraiment du plaisir à lire cette série. ça défouraille évidemment dans tous les sens, et la seule victime de ces choix narratifs c'est peut être les décors habituels du Western qui passent ici au second plan. M'enfin, c'est pas là l'essentiel et j'ai hâte des les retrouver au prochain tome, bravo M. Augustin Lebon ! Chapeau bas. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/western-love-tome-2-noel-en-famille?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : West fantasy - Tome 2 Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Marco Itri Coloriste : Olivier Héban Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : L'elfe Ishaa découvre le cadavre de sa fille parmi les ruines de son village. En invoquant le totem, elle revit l'horreur du massacre infligé à sa tribu par ceux que l'on appelle le borgne, Deadface, et le manchot. Ishaa doit retrouver le Wendigo, seule créature apte à l'aider. De son côté, le gobelin Shiinkel Ac'nite suit désormais le marshal Douglas Reeves. Un être dénué de conscience, qui nourrit la bête intérieure qui le hante depuis des lustres. Son mantra de vie est un équilibre entre les besoins de la bête et une façade de « mec bien ». Lorsque Ishaa implore son aide, Reeves la rejette avec mépris. Tuer trois militaires dont un foutu gradé, c'est de la folie. Mais la bête en lui, ce fichu Wendigo, se met à lui causer. Pas le choix ! Il va falloir les tuer, ces trois enfoirés... Critique : Après un premier tome introductif de ce nouvel univers créé par JL Istin , nous commençons à y entrer un peu plus en découvrant de nouvelles races . Les indiens/elfes représentent le peuple vivant depuis la nuit des temps sur ce "Nouveau monde" , et à la manière de notre histoire bien à nous , ils souffrent aussi de la colonisation humaine ! Ishaa la shaman de son village voit sa famille massacrée par une troupe de militaires dirigée par celui que l'on nomme le borgne et ses deux acolytes . L'heure de la vengeance a sonné pour l'elfe , qui se met à traquer sa proie . Elle usera de toute l'aide possible , y compris surnaturelle avec le fameux Wendigo . Vous commencez à connaître l'épine dorsale de cette collection West fantasy , 3 personnages principaux , dont un du tome précédent 😉 . Ainsi , c'est le gobelin croque-mort Shiinkel que l'on retrouve pour notre plus grand plaisir , aux côté d'un marshall semblant cacher de lourds secrets sur son passé . La réunion des trois est inévitable , pour quelle finalité ? Voilà un scénario manquant un peu d'ambition , un arc principal centré sur la vengeance , avec les monologues omniprésents du marshall . Certes , ce format de lecture avec chaque tome conclusif impose une histoire courte tenant sur 64 pages , mais je reste persuadé que ce scénariste de talent est capable de faire un peu mieux . Les personnages restent néanmoins bien charismatiques ,aussi bien gentils que méchants . Une nouvelle écrite s'insère dans le récit et met en lumière le passé du fameux "borgne" , donnant un peu plus d'épaisseur au vilain de service . L'artiste aux multiples facettes Marco Itri délivre un travail graphique de premier ordre ! Des paysages enneigés de grande beauté , avec de belles perspectives , et un travail sur les couleurs de Olivier Héban au diapason du premier tome : excellent ! Ce trait réaliste convient à merveille à l'univers et aux personnages . Il me tarde de découvrir dans le tome suivant des étendues désertiques du sud du pays , à la rencontre des "mexicorcs" Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-2-le-croque-mort-l-elfe-le-marshal/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après un premier tome introductif de ce nouvel univers créé par JL Istin , nous commençons à y entrer un peu plus en découvrant de nouvelles races . Les indiens/elfes représentent le peuple vivant depuis la nuit des temps sur ce "Nouveau monde" , et à la manière de notre histoire bien à nous , ils souffrent aussi de la colonisation humaine ! Ishaa la shaman de son village voit sa famille massacrée par une troupe de militaires dirigée par celui que l'on nomme le borgne et ses deux acolytes . L'heure de la vengeance a sonné pour l'elfe , qui se met à traquer sa proie . Elle usera de toute l'aide possible , y compris surnaturelle avec le fameux Wendigo . Vous commencez à connaître l'épine dorsale de cette collection West fantasy , 3 personnages principaux , dont un du tome précédent 😉 . Ainsi , c'est le gobelin croque-mort Shiinkel que l'on retrouve pour notre plus grand plaisir , aux côté d'un marshall semblant cacher de lourds secrets sur son passé . La réunion des trois est inévitable , pour quelle finalité ? Voilà un scénario manquant un peu d'ambition , un arc principal centré sur la vengeance , avec les monologues omniprésents du marshall . Certes , ce format de lecture avec chaque tome conclusif impose une histoire courte tenant sur 64 pages , mais je reste persuadé que ce scénariste de talent est capable de faire un peu mieux . Les personnages restent néanmoins bien charismatiques ,aussi bien gentils que méchants . Une nouvelle écrite s'insère dans le récit et met en lumière le passé du fameux "borgne" , donnant un peu plus d'épaisseur au vilain de service . L'artiste aux multiples facettes Marco Itri délivre un travail graphique de premier ordre ! Des paysages enneigés de grande beauté , avec de belles perspectives , et un travail sur les couleurs de Olivier Héban au diapason du premier tome : excellent ! Ce trait réaliste convient à merveille à l'univers et aux personnages . Il me tarde de découvrir dans le tome suivant des étendues désertiques du sud du pays , à la rencontre des "mexicorcs"
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Titre de l'album : La vengeance Scenariste de l'album : David Wautier Dessinateur de l'album : David Wautier Coloriste : David Wautier Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Wyoming, XIXe siècle. Richard Hatton avait tout pour être heureux : un lopin de bonne terre où il avait construit sa ferme, ainsi qu'une magnifique épouse qui lui avait donné deux beaux enfants. C'était sans compter sur Jim Pickford et ses deux acolytes. Tombant par hasard sur la ferme des Hatton et sur Mary restée seule, ces trois salopards en profitent pour la violer et la tuer. À son retour chez lui, Hatton voit sa raison chanceler. Son amour est parti à jamais, souillé pour l'éternité. Seul pour administrer tout le comté, le shérif ne peut pas l'aider et lui conseille d'oublier... Oublier ! Impossible, alors tout lui rappelle ce crime resté impuni. N'y tenant plus, Hatton vend sa ferme et part à la recherche des assassins de sa femme. Et ses enfants ? Il doit se résoudre à les emmener avec lui, quitte à leur montrer la face sombre de l'homme qu'il est devenu. Malgré le froid, la faim et les dangers qui menacent sa fille et son jeune fils, Hatton suit sa piste comme un loup qui a reniflé l'odeur du sang. Jusqu'où peut-on se couper de soi-même et de l'amour de ses enfants, pour assouvir son désir de vengeance ? Qu'est-ce qui différencie le vengeur des criminels? Hatton n'a pas de réponse à ces questions, mais il est trop tard pour reculer. Critique : La très belle couverture de ce western donne bien le ton de l'histoire ! On y aperçoit un père et ses enfants , chevauchant dans la neige , puis le titre du livre sans équivoque : La vengeance . Elle est ici l'originalité de cette traque dans les splendides paysages des rocheuses et du Wyoming . Un père de famille , pionnier vivant de sa terre dans un ranch perdu au milieu de l'immensité américaine décide de se venger des hommes qui ont tué sa femme . Mais il engage cette quête avec ses enfants ! L'auteur alterne les flashbacks et le présent en changeant les couleurs de fond . Il use d'un jaune chaud presque rassurant pour le passé et d'un bleu "enneigé" pour le présent .Cela permet une lecture fluide et de ménager le suspens , car très vite on sait que la mère a été assassinée , mais on ne connait pas les circonstances et le suivi immédiat de ce drame . Ajoutez à cela les éléments naturels venant perturber cette poursuite des tueurs et vous découvrirez en prime tout le talent de l'artiste belge à l'aquarelle . Les paysages sont somptueux , la montagne et ses forêts enneigées occupent parfois des pages entières pour le plaisir des yeux ! J'aurais un reproche sur le traitement des visages des personnages , assez lisses et manquant de détails . L'auteur est assurément plus à l'aise avec les décors et les animaux . Des phases contemplatives alternant avec de l'action et des hommes durs se livrant à leurs bas instincts . Clint Eastwood et son approche humaine des westerns , n'est pas loin dans la construction de ce récit , on sent une influence marquante . Un beau one-shot à l'aquarelle d'un réalisme saisissant . Amateurs de l'ouest sauvage , foncez 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-vengeance/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Six tome 2 - Une montagne d'or Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Casado Coloriste : Casado Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Six. Six personnages mal assortis forment à présent une étrange troupe – que l'on pourrait qualifier avec bienveillance de « belle bande de bras cassés ». Chacun d'entre eux est le dépositaire de sombres secrets. À l'instar des aventuriers de westerns, nos protagonistes sont mus par une motivation bien ordinaire, celle de survivre – si possible en s'enrichissant au passage. Leur objectif est donc d'atteindre la mine dont a hérité Kid, le gamin borgne : un lieu à la réputation glaciale, une ancienne sépulture pour les guerriers arapahos malades ou trop âgés ; un endroit qui a rendu fous les miniers qui s'y sont aventurés. Mais encore faut-il y arriver... À travers un récit bien ficelé composé d'habiles flash-backs, ce tome 2 de Six surprend le lecteur à chaque page et continue de le tenir en haleine : qui est donc cet individu mystérieux qui tient absolument à faire coucher sur le papier l'histoire de ces antihéros ? Critique : J'ai relu ma critique du tome un et, malgré le 4/5, je me suis trouvé.. sévère. Je viens de le relire et ce tome 1 était excellent avec des dessins sublimes et une intrigue, bien qu'introductive, pleine de rebondissements et de caractère. Et ce tome deux est tout aussi bon. Il remet au centre de l'histoire notre Kid et nous dévoile un complot vraiment important mais nous montre surtout que chacun des personnages à sa propre histoire et que quand ces histoires se percutent, cela donne des étincelles. Étincelles qui allument, dans ce tome deux, un feu d'artifice de tension et de suspens, porté par un dessin toujours aussi beau. Le cliffhanger final ne peut que nous donner envie de découvrir le plus vite possible les deux prochains tomes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/six-tome-2-une-montagne-d-or?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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J'ai relu ma critique du tome un et, malgré le 4/5, je me suis trouvé.. sévère. Je viens de le relire et ce tome 1 était excellent avec des dessins sublimes et une intrigue, bien qu'introductive, pleine de rebondissements et de caractère. Et ce tome deux est tout aussi bon. Il remet au centre de l'histoire notre Kid et nous dévoile un complot vraiment important mais nous montre surtout que chacun des personnages à sa propre histoire et que quand ces histoires se percutent, cela donne des étincelles. Étincelles qui allument, dans ce tome deux, un feu d'artifice de tension et de suspens, porté par un dessin toujours aussi beau. Le cliffhanger final ne peut que nous donner envie de découvrir le plus vite possible les deux prochains tomes.
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Titre de l'album : West fantasy - Tome 1 Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Bertrand Benoit Coloriste : Nanjan Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Quand l'esprit de Tarantino rencontre la magie de Tolkien. Un voyage à couper le souffle où la brutalité du western rencontre la magie de la fantasy ! Okaar Albericht, un nain chercheur d'or, sa mélancolie comme seule compagne, tombe sur un monolithe gigantesque, un artefact imprégné de magie au fond de sa mine. Lorsque sa main touche malencontreusement l'objet, il déclenche un événement à des milliers de lieues de là : l'homme en noir, nécromant maudit, sort de sa tombe, attiré comme un aimant par le totem et par les ténèbres qui rongent Okaar. Sur son passage, les morts se lèvent, formant une armée avide. Mais ce n'est pas tout ! Un chasseur de primes impitoyable, Kendal Jones, porté par une vengeance viscérale, en compagnie d'un gobelin croque-mort, se mettent en route vers cette fameuse mine d'or. Une symphonie de sang, de flingues et de sorcellerie est sur le point de s'abattre ! Critique : Voilà , les éditions Oxymore rentrent de plein fouet dans le paysage du 9ème art avec un premier opus marquant ! Ce concurrent direct (encore que) de la saga Elfes , Nains etc... parue chez Soleil , risque fort de faire tourner les têtes . On reprend un univers "Tolkien" avec les différentes races vivant sur un territoire , en ajoutant une époque far-west où les colts et règlements de compte sont courants . Ajoutez à cela les mines d'or et qui dit mine en langage "tolkien" dit nains 😉 Un univers fantasy particulièrement bien intégré à un autre , il faut saluer le travail de Istin sur ce point , même si ses qualités de scénariste sur des projets à grande échelle comme celui-ci , ne sont plus à débattre . Des divergences (bienvenues) avec la série Elfes : Il emprunte les canons des séries tv avec des saisons de 5 tomes uniquement , chaque tome comprenant trois héros , dont l'un ou l'une se retrouvera dans le tome suivant , perpétuant l'idée de trio . C'est malin car on garde cet esprit "crossover" plaisant et trop peu utilisé chez la concurrence "Soleil" , et cela donne envie aux lecteurs d'en savoir plus sans avoir les craintes d'une saga fleuve ! Intéressons-nous à l'histoire avec des trois personnages hauts en couleurs , un nain mineur en proie avec ses démons , un gobelin croque-mort , et un homme chasseur de primes . Le nain libère une malédiction menaçant d'embraser (façon goules ) la région . Le trio devra agir de concert et malgré eux , pour anéantir ce mal absolu . C'est relativement convenu , je vous l'accorde , mais on prend un plaisir fou à lire ces pages . Istin garde son style avec de nombreux dialogues et voix off . Vient ensuite le dessin , magistral en détails , avec un découpage cinématographique , Bertrand Benoit réalise un travail remarquable . Il avait signé le tome 2 des Terres d'Ogon , comme un clin d'oeil 😉 La cerise sur la gâteau étant la partie couleurs , Nanjan le coloriste indien embellit les planches de façon époustouflante ! Les reflets , les effets magiques , les dégradés de ciel sont incroyables . Certains pourront lui reprocher ce style "informatique" , mais force est de constater que sur un support de ce genre ( il a travaillé sur les séries Elfes ,Conquêtes , Androïdes entre autres) , son travail fait des merveilles . Un très bon premier tome introductif et si vous voulez découvrir des elfes indiens et des mexicorcs , vous savez où regarder pour la suite 😉 Le tome 2 sortira en juin ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-1-le-nain-le-chasseur-de-prime-le-croque-mort/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement