Nouveau gros coup pour les éditions Meian. Elle vient de mettre la main sur Kengan ashura, un manga de 27 tomes (terminé) paru entre 2012 et 2019 au Japon. Un manga devenu populaire en france garce à l'adaptation en animé proposée par Netflix.
Kengan ashura c'est... un manga de combat. Un manga de combat pure et assez simple. Sous couvert de résolution de conflit via des combats, nos auteurs nous montre une grosses série de combats, en tout cas sur ces deux premiers tomes.
Les deux points qui démarquent Kengan ashura des autres manga de combats, sont la violence assumée des combats en mode fight club mais aussi et surtout les differents styles de combats des combattants et comment notre héros y répond. Sur rien que deux tomes il rencontre des comnbattants allant du gros bourrin de base au vicieux tricheur de service.
Sur ces deux tomes c'est super vivant et très divertissant. Le fait de faire du grouillot, mal dans sa peau, le narrateur apporte aussi un regard très "Wahouuu" sur le manga qui renforce notre propre impression de combat "de malade".
Deux mangas très rafraîchissant dont j'espère que la suite sera tout aussi sympa.
PS: je trouve les couvertures vraiment ratées mais au moins ca fait fuire les ados !
Encore un isekai ? D’habitude, je n’aime pas trop avoir ce genre de propos sur les livres, d’accord il y a beaucoup d’isekai et c’est un genre que j’affectionne. Pourtant là… encore un ? Oui je dirais que c’est le cas. Réincarné dans un autre monde n’a rien d’original : un gars se retrouve dans un monde de fantasy, au bout de 20 pages, il a déjà apprivoisé 80 slimes grâce auxquels il a pu acquérir toutes les magies qui existent ou presque parce que le hasard a voulu que la première habitation qu’il croise soit remplie de grimoires !! Je pense que vous vous doutez de la suite, quel que soit les monstres ou ennemis qu’il va rencontrer, tout va bien se passer pour lui.
Alors, qu’est-ce que ce manga a de plus ? Le personnage principal croit qu’il est dans un jeu dans un rêve, il trouve même que ce jeu est cheaté tellement c’est facile ! Au moins il y a un peu d’humour… Ensuite, il n’y a pas qu’un slime (le slime est aussi à la mode !!), il en a 80 et au travers du lien de dressage, il peut partager avec eux sa vision, sa magie… Les dessins des personnages secondaires qui n’en reviennent pas et tirent des têtes pas possibles sont assez drôles. Ensuite… et bien non, il n’y a pas d’ensuite.
Si vous n’avez jamais lu d’isekai, le livre est honorable et sympathique : le dessin est agréable, la lecture est fluide mais le personnage principal manque de caractère. Si vous en avez déjà lu, ce livre est dispensable. Au bout d’une dizaine de pages, je me suis rendue compte que je l’avais déjà lu, le manga est toujours en cours, mais pour le moment et sans vouloir spoiler, la suite est à l’image du 1er tome : sans grande originalité !
Bon il y a définitivement deux mondes, et si je ne peux décemment pas prétendre être un fan des Tortues Ninja façon comics, je suis bien obligé d'essayer de faire la passerelle entre les fans et ceux qui n'imaginent même pas essayer un jour.
Le monde développé par les auteurs au fil de ces 14 tomes finit par être aussi complexe, fouillé et tortueux que certains Marvel ou DC. Oui on reste dans le super héros, non on est aussi proche du dessin animé que les Batman en dessins animés de notre enfance le sont des comics de Miller. Oui c'est de l'action, du fantastique, quelques vannes, et des héros un peu particuliers. Mais ça fonctionne bien, et le cocktail est en plus servi depuis 14 tomes par des dessinateurs de talent. Ici Dave Wachter et Cory Smith nous livrent une nouvelle fois une partition inspirée sur les scènes d'actions, bien que bien plus classique que le fantasque Matteus Santolouco.
Pour les non initiés, inutile d'espérer vous plonger dans l'univers via ce tome, cela n'aurait probablement que peu de sens. Pour les autres, ce tome continue d'ouvrir de nouveaux horizons qu'on imagine fournis.
Dur de ne pas évoquer l'aspect graphique quand on va parler de ce Comics indé. C'est époustouflant. Clairement oui, et cela doit autant au travail du dessinateur Simone Di Meo qu'à la coloriste Mariasara Miotti. A couper le souffle donc. Mais cela ne plaira clairement pas à tout le monde, je pense notamment aux amateurs de ligne claire ou au aficionados du trait de crayon. Reste que le boulot fait sur les effets de lumière est dantesque et remarquable, personnellement j'ai adoré, même s'il m'a fallut un sacré temps d'adaptation, notamment sur les scènes "d'action".
Oui, "We only find them when they are dead" se mérite. Il va vous prendre du temps de lecture et de contemplation. Il va vous demander un peu de compréhension aussi, car les choix narratifs forts rendent parfois certains passages un peu nébuleux de prime abord. Reste le meilleur : un grand space opéra intimiste mais aux enjeux grandioses, dans un univers original et à priori maîtrisé qui donne envie avec son final de lire la suite très très vite.
Alors pourquoi ce 4,5 au lieu d'un 5 à priori mérité ? Simplement car certaines scènes auraient tout de même gagné en lisibilité je trouve, sans dénaturer pour autant l'oeuvre. Et puis c'est aussi juste un premier tome, et il faudra voir si la suite tiendra ses riches promesses.
Mais si vous aimez la SF, et que le graphisme vous donne envie, foncez, peu de chances d'être déçus.
Je me suis laissée un peu de temps avant de faire cette chronique car je ne savais vraiment pas par quel bout la prendre, difficile de dire si j’ai aimé le livre ou non : il est bourré de défauts et en même temps il y a un certain intérêt.
L’histoire se déroule dans un monde de fantasy où cohabitent toutes les espèces possibles. Il y a des aventuriers et des quêtes à réaliser mais ici, l’argent gagné sert principalement à aller assouvir ses envies dans des lupanars (maisons closes). Il y en a autant de différents que d’espèces. Suite à une dispute entre deux amis (un humain et un elfe) qui n’arrivent pas à se mettre d’accord sur l’intérêt d’avoir une relation avec une femme elfe, ils décident d’écrire des articles sur les lupanars qu’ils auront expérimentés. Pour cela, ils se font accompagné de deux autres espèces (entre un ange, un bestian, un liliputien et un démon pour ce 1er tome) ; chacun décrit alors son expérience et attribue une note sur 10.
Le livre est clairement une porte ouverte aux fantasmes, l’auteur a vraiment bien réfléchit aux caractéristiques des espèces si elles existaient réellement et il s’est aussi creusé la tête pour que le manga reste dans l’érotique et ne tombe pas dans le hentai. Après ça parle de sexe, c’est cru, plus que suggestif et destiné à un public masculin !
Donc oui, le manga est une accumulation d’expériences sexuelles et vu l’imagination de l’auteur, il peut encore écrire un certain nombre de tomes, la série en est d’ailleurs au tome 6. Quant à l’intérêt il se situe à deux niveaux : d’abord, le manga est très ouvert, il ne juge aucune race, il montre clairement que le regard que l’on porte sur les autres vient de notre culture, de la société dans laquelle on a grandi ; je trouve qu’il a un message de tolérance. Et puis, si vivre des fantasmes par procuration peut entrainer une baisse d’agressions sexuelles, ce sera toujours ça de gagné. Par contre, il est dommage que les expériences ne soient que du point de vue masculin, il aurait été intéressant d’avoir aussi l’avis de femmes qui iraient dans des lupanars et qu’on voit aussi l’homme en tant qu’objet ! Un peu d’égalité bon sang !!
Et voici la nouvelle mouture de l'une des séries phares de Hi Comics : Rick & Morty.
Ce tome est un peu particulier car il reprend à travers des histoires courtes certains des personnages secondaires emblématiques de la série.
Rien de bien neuf cependant puisque l'on retrouve toujours l'humour acerbe, cynique et trash de la série mère, malgré la succession de scénaristes différents pour chaque nouvelle.
J'ai été un peu déçu par le manque d'ampleur de ce tome là où les précédents, malgré un humour pas fait pour moi finissaient toujours par m'intéresser. Les fans ne passeront pas à côté, pour les autres, c'est trop ingrat pour démarrer la découverte de la série par ce tome
Voici un tout petit comics indépendant, ne contenant que 3 nouvelles inédites autour de l'univers de Locke & Key que les amateurs de la série mère ne pourront ignorer.
Oui c'est tout à fait dispensable. Et pourtant, on retrouve bien la magie de la série mère dans ces 3 courtes nouvelles. La première est juste magistrale, même si on la voit venir, la seconde semble à priori plus insignifiante, et la dernière est un très bel hommage à certains... classiques du genre.
Autant vous dire que je me suis régalé. Hi Comics nous complète la pagination de cette première édition française avec des photos des auteurs sur les lieux les ayant inspirés. Plutôt sympa également.
Le prix est à l'image de la pagination, relativement faible.
Pour les fans uniquement. Mais il y en a. Et eux y trouveront sans nul doute leur compte, en tout cas moi j'ai été ravi.
En voilà un ouvrage étonnant... Ce GunblastGirls tome 2 clôture un diptyque de sf hyper ambitieux démarré en... 2017.
Crisse est donc totalement aux commandes de cet ouvrage d'action survitaminé nous présentant des héroïnes mercenaires combattant pour accomplir une mission qui les a emmené beaucoup plus loin que prévu. Ce qui est étonnant c'est que l'univers, l'intrigue et ses implications sont hyper riches, et qu'on ne fait finalement qu'effleurer le tout, sans avoir toutes les réponses. Cela m'a donné l'impression d'une série qu'on finit en catastrophe car elle n'a pas rencontré son public. Sympa pour les acheteurs du premier tome puisqu'une série non terminée est la terreur de tout lecteur de BD. Cependant cela ne suffit pas en faire une BD de science fiction qui sort du lot.
L'action avance très vite, bien servie par les illustrations de Crisse dans son style habituel. Gunblast Girls 2 est donc pour vous si vous avez aimé le premier tome, si vous aimez la sf qui défouraille à tout va, et si vous n'aimez pas les series à rallonge.
Pour les purs amateurs de SF par contre cela risque d'être un peu juste.
Et voici encore une nouvelle adaptation plus que réussie d'un super livre par les éditions Rue de Sèvres.
Je n'avais pas lu le roman dont est tiré cette adaptation mais on est d'emblée saisi par la finesse et la douceur des illustrations de Dominique Mermoux qui tranche parfois avec le monde rude de cette europe du début du vingtième siècle.
L'histoire elle est belle et nous invite à revoir la grande Histoire à travers les petits destins parfois tragiques des personnages. C'est beau, c'est humain, c'est parfois merveilleux et dur en même temps. Une belle histoire, magnifiquement mise en image par le talent de Dominique Mermoux.
La construction de l'intrigue sur les deux époques est également très réussie et rythme très bien l'avancée du scénario.
Je ne peux que vous conseiller de lire "Entre les lignes".