Après mon coup de coeur documentaire de l'année, voici l'un de mes coups de coeur en roman graphique "feel good" de l'année.
Il faut dire que l'idée de départ m'a tout de suite emballé. Et fait percuter. Mais c'est beau, c'est intelligent, humain et bien réalisé. Que demander de plus ? Une réflexion ? Elle vous est fournie avec en prime j'imagine quelques séquences nostalgie, de la projection facile, et des émotions fortes inévitables dans le destin de Samuel nous parlera nécessairement à un moment ou à un autre.
Je me suis régalé, et c'est une très belle adaptation même si je n'en connaissais pas le livre de base de Cyril Massarotto.
C'est avec joie que j'ai découvert que Soleil lançait un reboot de Bob Morane cette année, faisant ainsi involontairement écho au décès récent d'Henry Vernes, le créateur du personnage.
Les noms aux manettes étant prestigieux dans le petit monde de la BD, cela s'annonçait plutôt bien.
Pourtant j'ai été super déçu. D'abord par le boulot des scénaristes. Sincèrement c'est tellement bourré de raccourcis, d'incohérences, d'absences d'explications, de personnages secondaires foutraques et inutiles que venant de cadors comme Bec et Corbeyran, on frise la faute professionnelle ou l'absence de respect de l'intelligence du lecteur. Je n'irais pas plus loin dans cette charge inhabituellement virulente contre des auteurs car je ne souhaite pas spolier, mais la BD n'étant toujours pas le cinéma actuel, non on ne peut pas se permettre les mêmes inepties scénaristiques. Si c'est pour faire ça, faites le au cinoche !
Une fois ce coup de gueule passé, je reconnaitrais bien volontiers que j'ai pris du plaisir à lire cet opus, une fois le cerveau éteint, et bien aidé par le trait dePaolo Grella et les couleurs de Sébastien Gérard. Et surtout, surtout une vraie tendresse pour les aventures de Bob Morane et la redécouverte d'une époque trop peu lue pour moi de l'histoire française.
Mais bordel pourquoi être allé chercher Bec et Corbeyran pour pondre un scénar de série Z moyennasse qui ne tient pas debout 3 secondes ?
Kyosato est amoureux de Kanade depuis longtemps, arrivé au lycée il aimerait rejoindre le club de seikodo pour pouvoir être le partenaire de Kanade et ainsi se rapprocher d’elle. Mais attention le seikodo est vraiment sportif, a des règles strictes et il va falloir faire ses preuves car la concurrence est rude.
Mais qu’est-ce que le seikodo ? Et bien c’est une discipline sportive signifiant « la voie des rapports sexuels ». Pour être plus claire, il s’agit d’enchainer des positions sexuelles pendant un temps plus ou moins long (selon le programme où vous êtes inscrits, cela peut être de 10 à 20 minutes), et de ne pas « venir » avant la fin de la prestation (sauf pour le programme libre). Les positions, la technique, les expressions des visages sont autant de critères importants pour gagner les compétitions
Love contest est l’un des 2 titres que les éditions Taifu / Ototo ont choisi pour lancer leur collection hentai (label Niho Niba), bien que la couverture soit soft, le contenu est réservé aux plus de 18 ans. Plus qu’un amoncellement de courtes histoires portées uniquement sur l’acte comme il existe beaucoup dans le hentai, Love contest nous propose une histoire complète originale où le rapport sexuel est considéré comme un sport avec des compétitions et des figures imposées, un peu comme le patinage artistique. Concernant les personnages, ils vont devoir apprendre à faire la part des choses et à ne pas mélanger la pratique du seikodo et le coït. Il y a une évolution des personnages tout au long de l’histoire et son déroulement tient la route. Concernant le graphisme, il n’y a pas exagération des formes (même les petites poitrines y ont leur place) et le rendu de l’acte n’est pas trash.
Pour ceux qui sont amateurs du genre, love contest est indéniablement un bon titre avec un bon scenario et des personnages complets.
Kanematsu est une petite ville au pied d’une montagne, il ne s’y passe pas grand-chose et la population décroit. Mais un jour, leur montagne se met à cracher de la fumée, les habitants découvrent qu’il s’agit d’un volcan, l’éruption est bénigne et le volcan ne rejette que des cendres. Sakurajima et Toyama, deux amis lycéens, rentrent chez eux, Toyama découvre qu’une source d’eau chaude est apparue dans son salon. Deux ans plus tard, la ville s’est transformée, elle est devenue une station thermale pleine de touristes. Toyama est blasé, regrette le calme de la bourgade et Sakurajima, lui, y voit l’occasion de s’éclater, de se faire remarquer, de devenir cool ! Les deux amis vont s’éloigner petit à petit, vivre des aventures, parfois loufoques, puis se retrouver.
Summer of lave est le nom qui va être donné au premier festival de Kanematsu, fêtant l’éruption du volcan et l’arrivée des sources thermales.
Le manga parle d’amitié mais surtout de deux attitudes de cette jeunesse, celui qui souhaite vivre à fond mais qui galère malgré tous ses efforts et celui, pour qui tout va bien en apparence mais qui ne trouve pas sa place. Une jeunesse désabusée qui ne se satisfait pas de ce qu’ils ont et cherchent leur place dans la société. Et puis il y a toute l’effervescence autour de la transformation de la ville qui est originale et sympathique. Un bon one shot.
C’est la 1ere œuvre de l’auteur qui jusqu’à présent officiait en tant qu’assistant mangaka à Tokyo. Les éditions H2T lui ont donné l’opportunité de publier directement son manga en France.
Dans la petite ville, à 1h de Tokyo, 4 garçons ont formé la brigade d’outre-tombe, ils veillent sur la ville en chassant les fantômes. En effet, suite à un grave accident, l’un d’eux Adam a développé des pouvoirs parapsychiques. Seulement ses pouvoirs ne semblent pas assez puissants, la troupe décide alors de recruter Rei, une jeune medium dont les pouvoirs sont connus de tous. Ils vont alors essayer d’aider les fantômes mais aussi les humains qui sont hantés.
Nos jeunes héros sont sympathiques, les histoires bien construites et font appel par moment au folklore japonais. C’est un bon début de série qui comptera 3 tomes au final.
Au Quebec en 1922, l’histoire commence avec un accident de voiture à cheval en plein hiver sur un lac gelé, Daniel est sauvé de justesse et se réveille au manoir Sheridan, un étrange manoir perdu au milieu de la forêt avec peu d’habitants. Mais lui comme les habitants ont tous des secrets et il va profiter de sa convalescence pour fouiner un peu.
Les dessins sont somptueux, l’histoire est mystérieuse à souhait. Concernant le scenario, il part dans le fantastique mais vu le sous-titre ce n’est pas une surprise car pour ceux qui l’ignore, la Géhenne est le nom donné à l’enfer dans la bible.
Annoncé comme un diptyque, cette bande dessinée est une réussite.
Dans la ville de Fukuneko, il y a des chats porte bonheur, ils seraient là pour aider ceux à qui il manque quelque chose. Les élus les verraient alors sous une forme humanoïde : des enfants avec des oreilles et une queue de chat. Pour les autres, ce sont juste des chats normaux. Ako, dont les parents ont disparu et la grand-mère vient de décéder, emménage dans la maison de cette dernière avec sa grand-sœur et son petit frère. Elle a beaucoup de mal à s’adapter, c’est ainsi que le chat de sa grand-mère, Fuku, va décider de s’occuper d’elle.
Fukuneko est le nom donné à ces chats particuliers, ils ont donné leur nom à la ville. Comme ils descendraient du dieu du bonheur, ils ont certains pouvoirs et vivent très longtemps.
C’est un manga jeunesse qui est rempli de bons sentiments, les Fukuneko sont trop mignons et ont une danse du bonheur absolument adorable. Il n’y a pas une grande intrique mais plutôt tout un tas de petites histoires autour d’Ako et sa famille et surtout sur le quotidien des Fukuneko. Un manga plein de tendresse à lire par toute la famille !
Guide est le 1er manga de Thomas Bouveret où il se lance en tant que scénariste (il a déjà été dessinateur sur la version manga des mystérieuses cités d'or). C’est un manga français qui a bénéficié d’une campagne Ulule pour son lancement en mai 2021.
Au niveau de l’histoire, il existe une certaine application pour smartphone « guide » qui te permettrait de faire effectuer une tache à l’un de tes contacts sans que celui puisse s’y opposer et ne s’en souvienne après, de la manipulation pure et simple ! Mais certaines options de cette appli permettent également d’acquérir des capacités : apprendre le français en un instant par exemple !
Si l’histoire semble plutôt pas mal, je n’ai pas pu m’empêcher de penser au manga « la cité des esclaves » où au travers d’une nouvelle technologie, celui qui perd peut être manipulé, la similitude va même jusqu’à ce qu’un enfant soit l’un des utilisateurs principaux. L’originalité ici vient que la personne ne s’en souvient pas, mais certaines exceptions semblent arriver.
Côté dessin, on est dans un style très occidental et le scénario a quelques passages confus.
Rachel se réveille dans un endroit inconnu en ayant perdu une partie de ses souvenirs. Après un questionnaire, il est décrété qu’elle sera un sacrifice. Elle apprend qu’elle est dans un bâtiment dont elle doit trouver la sortie. Sauf qu’à chaque niveau, il y a un psychopathe qui va chercher à la tuer.
Il s’agit là de l’adaptation en manga d’un jeu video et c’est un peu le problème. Car si l’histoire est un survival un peu à la doubt, il y a un manque d’informations par moment. De plus, dans le jeu, Rachel est censé trouvé des clefs et des passages pour pouvoir passer d’un niveau à l’autre et ici, l’action est tellement rapide, qu’on n’a pas vraiment le temps d’y réfléchir avec elle.
En dehors de ça, le manga est bien dessiné, les méchants sont tous bien flippants avec des caractéristiques plutôt originales. Le personnage de Rachel change très vite d’attitude : au départ, elle a un côté humain avec ses envies et ses peurs et très vite, elle perd toute motivation, elle est limite apathique/amorphe, comme une coquille vide. On ne ressent donc aucune empathie pour elle. Mais cela reste un bon manga d’action, on espère avec quelques explications au fur et à mesure. Série finie en 12 tomes.
Héloïse part en vacances au camping avec ses cousins, elle n’a pas vraiment le moral car elle va devoir déménager à cause de la mutation de sa mère. Heureusement, son cousin est plutôt sympathique et elle a croisé un garçon qui lui plait. Mais ce dernier se la pète un peu et les met au défi de se rendre dans une maison abandonnée en pleine nuit. Il semblerait cependant que cette maison soit occupée, est-ce qu’il s’agit de fantômes, de créatures fantastiques que l’on appelle des bonhommes de nuit ou encore des malfaiteurs ? Car le bruit court qu’il y aurait des voleurs au camping…
Difficile de faire une critique sans dévoiler l’intrigue. Il y a tout un aspect sur les relations familiales, Héloïse prend conscience de ce qui est le plus important pour elle. Et il y a toute une partie sur un sujet d’actualité sensible, et cette BD permet d’en faire une 1ere approche auprès des plus jeunes. Bien sûr, comme il s’agit d’un livre « jeunesse » et même s’il y a une certaine gravité dans le thème, il est abordé avec une certaine retenue, de façon à pouvoir en discuter en famille ensuite.
Une bd intelligente, avec de beaux dessins pour permettre de discuter de certains sujets en famille.
C’est un peu par hasard que j’ai acheté cette BD et quand je l’ai reçue, j’ai été assez rebutée par le dessin ! Malgré ça, je m’y suis plongée et l’ai lue d’une traite.
Dans une France post-apocalyptique et un Paris entièrement reconstruit comme la plus grande station balnéaire du monde, Big G, un ancien agent des forces spéciales aux gros bras, mène une vie de débrouille, il se retrouve malgré lui impliqué dans des histoires diverses où il va croiser le président (qui est un peu spécial) et un gros vilain bien moche.
Les auteurs ont très bien pensé leur nouveau monde, ils ont d’ailleurs la gentillesse de nous mettre une frise chronologique avec les grands événements pour mieux nous situer et poussent le souci du détail à nous mettre des publicités de leur univers entre les chapitres !. La nouvelle Paris est très originale et très bien pensée. L’histoire et les personnages ont tous un côté déjanté, un peu WTF.
Apparemment, ce serait un 1er tome.
Pika a fait une grosse campagne de promotion sur la sortie de ce manga, un peu comme si c’était leur manga de l’année ! Force est de constater que c’est plutôt un bon manga !
Dans bon nombre de mangas se passant dans des écoles japonaises, il y a les mystères de l’école : des phénomènes surnaturels qui se produiraient à certains endroits et selon certaines circonstances et il est courant que les élèves partent à leur recherche ou se mettent au défi de les affronter.
Dans le lycée de Nene Yashiro, une rumeur dit que le fantôme d’Hanako, situé dans les toilettes du 3eme étage du plus ancien bâtiment exaucerait les vœux. Elle décide donc de s’y rendre, rencontre bel et bien Hanako mais la situation va échapper à son contrôle et va devenir son assistante. Tous deux vont ensuite aller régler les affaires liées aux six autres mystères du lycée, tout en se battant également contre des exorcistes qui aimerait bien envoyer Hanako dans l’au-delà.
L’histoire mêle action et fantastique, on découvre un peu le folklore japonais, leurs croyances et créatures fantastiques. Il y a aussi de l’humour et de la romance, Nene a tendance à s’éprendre facilement de tous les beaux gosses et Hanako ne manque pas la charrier. On a donc une série dynamique, un scénario et un dessin assez fournis et on ne s’ennuie pas un seul instant.
J’avais choisi cette BD car je ne connaissais pas le drame de Cestas qui s’est déroulé en 1969, où un père a mis fin à ses jours après avoir tué ses enfants. J’étais vraiment intriguée de connaitre si cette « enquête » allait mettre en évidence les motivations qui l’ont poussé à un tel geste.
Hélas, au lieu de se cantonner au drame en question, l’auteur le fait à travers un homme qui vit une situation compliquée quant à la garde de sa fille. Les deux histoires s’entremêlent et la lecture n’est pas toujours très fluide.
L’enquête et le déroulé sont plutôt bien faits, on se rend compte à quel point les enfants peuvent être influencés par leurs parents, surtout les jeunes ! Le graphisme est plutôt agréable. Seulement voilà, que ce soit pour l’affaire de 1969 ou pour celle de 2016, l’orientation des histoires est contestable car à aucun moment, nous avons le point de vue de la femme ! A peine, a-t-on l’information comme quoi le mari de Cestas était jaloux et violent, aucune information sur la vie du couple, ni sur la vie de cette femme pendant la douzaine de jours qu’a duré l’affaire. Quant à celle de 2016, la narration étant du point de vue du mari, c’est elle qui semble avoir tous les torts !
Un récit impartial, avec le ressenti et le vécu des deux partis aurait été plus intéressant. Car ici, on a juste une accusation à sens unique.
Dans le village de Naoko, il est coutume, pour ceux qui ont le don, d’accueillir une ombre (une âme errante d’un mort) et de l’aider à passer de l’autre côté. Ces âmes ne savent plus vraiment qui elles sont et ce qu’elles ont vécu, seul le « passeur » peut voir à quoi ressemble l’ombre, il est donc le seul à pouvoir l’aider à se rappeler, mais le temps pour le faire n’est que de 1 an.
Naoko est une jeune fille qui a échoué à aider sa première ombre, elle en accueille une autre, celle d’un homme mais n’ayant aucun signe particulier, la tâche s’annonce difficile.
La fête des ombres propose un récit fantastique, fondé sur le folklore et les traditions. Naoko est devenue guide, comme sa mère avant elle, d’une certaine façon, elle subit le poids de cette tradition. Une vie difficile où l’on cohabite pendant un an avec un inconnu que l’on perd forcément le moment venu. Est-il possible de mener une vie normale et comment faire pour ne pas s’attacher ?
Le graphisme est intéressant, les paysages sont travaillés et le rendu des ombres nous met bien dans l’ambiance. Les personnages sont un peu disproportionnés mais on oublie vite car l’histoire est entrainante, émouvante et emprunte d’une certaine mélancolie.
Fin dans le second tome.
C’est les vacances d’été dans la petite ville de Tsurumaki, une ville toute simple, à la campagne où il fait bon vivre. Mitsuru est un garçon un peu tête en l’air, il se laisse vite distraire et oubli ses affaires. Au gré des premiers chapitres, on suit ses occupations : prendre soin d’une plante, aller à la recherche de l’oiseau le pic-calebasse, apporter le déjeuner de son père au jardin botanique où il travaille… Mais Mitsuru est vite aux prises avec des éléments inhabituels. On ne sait pas vraiment si c’est la réalité ou s’il se laisse porter au gré de ses rêveries. Et puis ensuite, le rêve et la réalité vont se rejoindre.
Un été à Tsurumaki est un manga qui sent les vacances, l’univers graphique nous emmène dans un environnement un peu féérique, comme quand on découvre une petite rue oubliée remplies de fleurs avec des chats somnolents. Mitsuru c’est l’incarnation de l’enfance, rappelez-vous quand un rien vous permettait d’inventer des histoires incroyables, et que vous partiez à l’aventure avec vos copains ! c’est exactement cette ambiance que l’on ressent !
Les dessins sont très riches, il y a à la fois beaucoup de rondeur qui apporte une véritable douceur au récit et un certain bien-être, et il y a beaucoup de détails notamment sur l’imbrication de la nature et de la ville. On navigue sans cesse entre rêve et réalité, c’est une aventure fantastique et en même temps une fable écologique ! Un livre très agréable.
Alors oui on est d'accord, le pitch de cette BD est vraiment suprenant et on a tout la pour faire un hentai. Mais... mais. Deja cette campagne, comme toutes les éditions Komics Initiative, est passée par un financement participatif qui nous a permis d'en savoir un peu plus avant de se lancer. De savoir, déjà, que graphiquement ca tenait la route. Dynamique, coloré et porté par un trait très propre.
Restait à savoir si le scénario allait tenir la route.....et je dois dire que j'ai été agréablement surpris. Tout d'abord ce Money Shot n'est PAS une bd érotique. Une BD pour adulte c'est sur. Mais une BD plus coquine par moment qu'érotique. Mais le plus intéressant dans tout cela c'est que nos personnages sont et restent, tout au long de leur aventure, des scietifiques. Cette analyse permanente et leurs connaissances amènent quelques échanges et discours très sympas et font planner sur ce comics un sentiment de sérieux derrière le coté sexy de l'histoire.
Au final entre le coté sexy et l'histoire d'exploration spatial, de découverte d'espèces extra terrestre et de critique du tout Youtube/Vidéos, ce Money shot se trouve être une vraie belle lecture détente.
Une belle surprise dont on attend la suite, si elle existe, avec une certaine impatience, petits coquins fan de SF que nous sommes.
Birdy melody est une bande dessinée pour les jeunes, il n’est pas nécessaire de savoir lire car il n’y a pas de textes mais ce n’est pas pour ça que c’est une histoire qui n’a rien à dire ou juste un conte avant d’aller se coucher.
C’est d’abord une histoire d’amour toute mignonne entre deux oiseaux, pleine de poésie et de musique ; puis c’est la séparation, la violence, l’intolérance, c’est la lutte pour la liberté et pour le droit de jouer de la musique.
Les traits des gentils, la tenue des méchants ne sont pas sans rappeler l’intolérance sudiste américaine. Birdy melody est un hymne à la liberté sous toutes ses formes ! Le dessin tout en finesse dans les tons pastels est à l’opposé de ‘histoire, le drame quand l’oiseau tombe dans l’eau avec son découpage graphique est de toute beauté.
Les mots auraient été inutiles car le dessin se suffit à lui-même. Un très beau livre !
Je fais partie de ces gens qui ne traînent pas beaucoup sur internet et je ne connaissais donc pas du tout le blog war and pea. Ni sa version anglaise ni celle française.
J'ai donc été vraiment surpris par cette lecture. Surpris par le coté absurde assumé. Surpris surtout par me retrouver en train de sourire presque à chaque page par ce côté absurde. On le dit souvent ; quand on veut faire dans l'absurde, il ne faut pas le faire à moitié.
Et bien là nos auteurs y vont à fond. Entre la sorcière coquine ayant un rapport certaine avec son balais, la mort qui s'ennuie ou joue avec les gens, ou tout bonnement les réflexions stupides que l'on peut tous avoir de temps en temps, ce "Des sorcières et des hommes" offre un vrai et sympathique moment de détente.
Et ça tombe bien ... c'est les vacances !
Je vous encourage donc à débrancher votre cerveau et à vous plonger dans ces petits moments hors du temps. Cela vous fera du bien !
Plus construite comme un documentaire avec un exemple concret, cette bande dessinée permet d’aborder le sujet douloureux de la tumeur au cerveau chez l’enfant. Elle revient rapidement sur les signes de la maladie et le traitement mais s’attarde sur les conséquences, sur les séquelles qui peuvent arriver, celles qui ne sont pas forcément visibles à l’œil nu (fatigue, problème de concentration, de mémorisation…)
Cet ouvrage est comme un guide à destination des familles qui seraient touchées, qui permet de mieux comprendre la maladie et qui permet de faire découvrir les organismes et solutions pour aider l’enfant dans sa vie courante. Ce livre apporte surtout de l’espoir, la famille est soutenue, l’enfant grandit et arrive à mener une vie normale.
L’histoire est vraiment concrète, on est vraiment dans des faits mais c’est abordé avec une certaine douceur, rendue en partie par des colorisations monochromes et des aquarelles.