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Affichage du contenu avec la meilleure réputation depuis le 01/12/2021 dans Enregistrements

  1. Pfff grosse claque et grosse sortie pour urban Comics. Amis amateurs de comics indépendant et de visuels puissant, arrêtez tout ! Jeff Lemire nous sort un album qui détonnant ! Porté par un Jock au sommet de ce qu'il peut faire. Si ses run sur Batman (sombre reflet, le Batman qui rit) était très bon, la gestion de "design" polaire est juste ouf ! Les points de vue des patineurs, la gestion de l'importance du son, du brouillard et des grands espaces blancs est impressionnante. Mais cela est possible car le scenario survivaliste de Jeff Lemire est tout bonnement excellent ! Des le début on à l'impression de se retrouver des années après le transperceneige. On a froid rien qu'à regarder nos survivants. On angoisse quand un crissement imprévu survient et on s'interroge autant qu'eux sur le pourquoi de leur situation. C'est prenant, c'est sublime, c'est un one shot... et c'est amplement suffisant.
    2 points
  2. Les premières pages tout en tons sombres et la couverture ne trompe pas : Cette histoire va être dure. Non pas dure à lire, mais dure émotionnellement. Dure comme peut l'être un monde ou chacun cherche avant tout à tirer sa propre épingle du jeu, sans trop se soucier de l'impact sur les autres. Ou plutôt pensant comprendre les autres, souvent à tort. Et c'est le principal sujet de ce dieu-fauve : la fausse idée que nous nous faisons de comprendre notre prochain. Et la façon dont Vehlmann choisit de présenter ces différences de points de vue est tout simplement magnifique. Il nous livre une seule histoire qui évolue au travers des yeux de 4 des différents protagonistes de son histoire, sans jamais nous raconter deux fois la même chose. Et à chaque personnage son interprétation de la situation actuelle et à chaque personnage son impression de faire au mieux. Mais faire au mieux dans une situation cataclysmique, c'est très souvent faire au mieux uniquement pour soi. C'est le deuxième excellent choix de Vehlmann : dérouler son histoire sur fond de catastrophe naturelle avec toutes les conséquences que cela peut avoir dans un monde féodal inspiré de l'asie du premier millénaire. C'est glaçant autant qu'hypnotique. On dévore cette BD d'autant plus qu'il est tout bonnement impossible de savoir comment cela va finir. La seule chose qui nous fait ralentir et la contemplation des dessins d'un Roger qui n'a rien perdu de son talent et adopte très bien son trait à une ambiance de fin du monde très sombre. L'une des BDs de l'année, sans aucun doute !
    2 points
  3. Bon ben, chapeau Le Lombard. Aux éditeurs : Prenez des notes. Sur une série comme Thorgal, arriver encore à nous intéresser voir à nous passionner avec une série dérivée de la série mère... c'est un petit exploit. Surtout sur un genre aussi courru que celui de la Fantasy en bd, et après déjà 3 séries dérivées. Sauf que voilà. Le lombard laisse un peu de libertés à des auteurs exceptionnels pour venir s'insérer dans la première chronologie de Thorgal. Point de personnages secondaires, juste nos héros habituels mais vu par d'autres auteurs invités. Sans dénaturer les héros, on les développe dans d'autres directions, sans renier leur héritage ils lui rendent hommage tout en nous passionnant. La tâche va être lourde pour Christophe Bec sur le prochain. Mais après un Adieu Aaricia magistral, ce Wendigo devient lui aussi l'un des meilleurs Thorgal et fait de cette série Thorgal Saga un indispensable. Les dessins de Corentin Rouge sont un régal pour les yeux, les couleurs et l'univers ici nord américain des aventures de Thorgal est sublime, et le scénario de Fred Duval, bon... je n'en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher mais c'est très bien. Seul bémol, j'aurais aimé qu'on évite l'habituel : Thorgal doit sauver Aaricia, mais bon. Peut être pour le prochain ? M. Bec si vous nous lisez.... Si vous aimez la bd d'aventure ou de fantasy, ou si vous aimez Thorgal, ou en fait juste si vous aimez la bd, FONCEZ. C'est une réussite (de plus).
    2 points
  4. Et voilà , clap de fin pour cette aventure débutée en 2018 par Gaet's et Julien Monier 😞 . Je suis partagé entre la tristesse de la voir s'arrêter et la joie de visualiser enfin l'ensemble du scénario à tiroirs avec toutes les révélations scénaristiques . On imagine Gaet's devant un tableau noir avec les visages des protagonistes liés entre eux par un fil conducteur , tous interconnectés ! Avant d'aborder cet ultime tome, j'ai pris soin de relire les 5 précédents et bien m'en a pris . Tous les détails vus auparavant , comme : Qui est sous cette capuche ? Qui voit-on au fond de la rue ? A qui est cette main ? etc .... Tout ceci prend forme et se révèle au fil des tomes pour notre plus grand plaisir . Et qui de mieux pour conclure notre saga avec chaque titre lié à un personnage , que Eugène ? Ce grand gaillard gorgé de défauts (raciste , maltraitant les plus faibles , violent , alcoolique etc ...) n'en reste pas moins attachant avec ses colères et autres prises de décisions grotesques . Un vrai personnage des frères Cohen . D'ailleurs si vous prêtez bien attention , de nombreuses références à la culture pop jalonnent cette histoire , notamment une sur ce grand film , The big Lebowski .Les dialogues , toujours incisifs et fleuris se complaisent dans l'humour noir . Je ne peux rien vous divulguer , mais sachez que l'on est dans la même ligne que les opus précédents avec une intensité dramatique s'intensifiant ainsi que de nombreuses révélations . Chaque destin a trouvé son chemin et tout a une fin , comme cette saga en 6 tomes hautement recommandable .Un grand coup de coeur pour cet ultime tome et pour l'ensemble de la saga ! Messieurs , votre association de bienfaiteurs est attendue au tournant pour de nouvelles aventures ! Vous pouvez prolonger le plaisir avec un jeu de société sorti à cette occasion et reprenant le principe de cette histoire pas comme les autres . PS : Je me dois de les contredire sur un fait : Oasis est un des plus grands groupes de rock au monde 😉
    2 points
  5. Deux purs produits de l'école Emile-Cohl à Lyon , ces jeunes auteurs amènent un sacré vent de fraîcheur dans le monde du neuvième art . Les éditions Sarbacane ne s'y sont pas trompés en leur laissant carte blanche . Un cocktail détonnant dans le pur esprit "tarantinesque" compose ce formidable Speedball aux 238 pages . Définitions de speedball : _ mélange de cocaïne et héroïne (John Belushi en est mort par exemple) _ technique de lancer de balle au base-ball Très cinéphiles , les deux auteurs proposent le pitch suivant : dans les années 70 , un raté , ancienne star de base-ball , se retrouve à faire des films pornos pour joindre les deux bouts . En plus de son soucis d'érection , il tombe dans sa loge sur un semblant de spectre lui proposant un marché étonnant : 4 assassinats pour qu'il retrouve sa vie d'avant et notamment sa famille qui a disparu dans les méandres de son passé . Entourés de deux acteurs X ayant perdu leur intelligence dans les salles de bodybuilding , il va sillonner l'Amérique pour tuer tant bien que mal ces 4 personnes .Mais un flic limier se lance à sa poursuite ! Dialogues fleuris , gueules de l'emploi , violence teintée d'humour , un soupçon de magie et un dessin sublimant les ingrédients : une recette réussie avec les honneurs du jury . Etienne Gerin signe des planches remarquables , dans un style proche de Brüno . Les jeux de lumières sont superbes et ils utilisent les couleurs selon le thème imposé par le récit . On passe du chair au rouge sang , puis un bleu crépusculaire , c'est très bien réalisé . Dans cette course à 100 à l'heure , le lecteur est happé . On passe de situations ubuesques à un déchainement de violence , toutes les émotions y passent . Un véritable premier coup de coeur , ce Speedball , dont l'édition est magnifique avec un papier épais et une couverture très parlante . Foncez et attrapez la balle en plein vol 😉
    2 points
  6. Alors la, c'est fort. Réussir à faire un one shot intéressant, intelligent et rigollot sur... les problèmes anal de Louis XIV. Oui oui rien que ca. Ce qui est fou, c'est que cette histoire est documentée historiquement parlant et en est même choquante sur les "débuts" de la chirurgie. Bien rythmé avec un personnage principal plein de répartie et un roi qui ne se laisse pas mener en bateau, ce one shot fut une vraie bonne lecture et un vrai moment de détente. Les premières pages sont à découvrir ici :
    2 points
  7. Ce Thorgal est un évènement. Ni plus ni moins, il me rappelle le Goldorak qui nous a estomaqué l'année dernière ou le Lucky Luke de Mathieu Bonhomme dans sa façon de jouer avec nos souvenirs et nos émotions de lecteurs d'une icône de la bd. Je ne pense pas que les éditeurs peuvent se contenter de simplement faire revoir leurs principales saga par des auteurs différents et talentueux, mais cela n'empêche pas cet exercice, quand il est réussi et rare, d'avoir une saveur toute particulière. C'est ici bien évidemment le cas. Ce premier opus de Thorgal Saga (soit la nouvelle série de Thorgal vus par un auteur différent) frappe très fort et je crois que la amateurs de la série seront bluffés par le résultat. Ceux qui ne la connaissent pas également, mais il y aura une différence de taille entre ces deux lecteurs aux souvenirs de lectures différents. L'appréhension du récit et de sa finalité sera je crois radicalement modifiée selon ce qu'on a lu des aventures de Thorgal. Pour ma part, en tant que fidèle et assez assidu lecteur de Thorgal, je vous avoue que cet opus m'a fait mal. J'ai eu mal à mon Thorgal, j'ai eu mal à mon héros, j'ai eu mal à mes souvenirs de jeunesse tant Robin Recht s'est échiné à le mettre dans une position où nous ressentons sa souffrance. Mais c'est ainsi que sont parfois faites les grandes bd, elles nous communiquent des émotions à travers leurs personnages, leurs drames et l'empathie qu'elle nous suscite, nous prennent aux tripes, et nous tordent nos certitudes dans tous les sens. A ce titre, cet Adieu Aaricia est, à l'image de sa couverture, sublime. Tout au long de cet opus, Robin Recht s'attelle à rapprocher un peu le héros de l'homme, ne lui ménageant rien de nos faiblesses et dilemmes sans jamais le salir. Graphiquement, Robin Recht livre en plus une véritable partition de maître, même si je suis plutôt content du travail effectué par Fred Vignaux sur les derniers tomes de la série mère Thorgal. Ici il prend juste ce qu'il faut de distance avec l'héritage de Rosinski pour nous en livrer une belle interprétation, fidèle sans chercher à copier. Pour les lecteurs connaisseurs, on n'est pas non plus sur son époustouflant Conan, qui livrait la part belle aux planches coups de poings. Ici l'héritage de la série n'est donc pas renié. J'ai souffert, notamment sur cette fin qui m'a scié les jambes à la lecture de ce Thorgal. Mais je remercie Robin Recht de nous avoir offert cela, car une chose est sûre, Adieu Aaricia marquera l'esprit de ses lecteurs. Et je souhaite un très bon courage aux auteurs qui bossent sur le prochain Thorgal Saga. Adieu Aaricia est un coup de maître, un hommage vibrant et intelligent, questionnant le héros et son humanité dans une aventure nordique prenante pour tout lecteur, et simplement passionnante et émouvante pour les habitués de la série. P.S : pour ceux qui ont lu mes chroniques sur les derniers Thorgal, vous connaissiez mon désir de voir cette série trouver une belle conclusion. Adieu Aaricia en est une magnifique.
    2 points
  8. Vous avez aimé Horcaio d'Alba ? Foncez sur ce Lord Gravestone Vous ne connaissez pas Horacio d'Alba ? Bonne nouvelle, vous avez donc 4 excellents tomes à acheter et lire devant vous : les 3 Horacio d'alba et ce tome de Lord Gravestone. Bon je caricature un peu mais chez 1001bd, il est peu dire qu'on est nombreux à avoir beaucoup beaucoup apprécié la masterclass délivrée par Jérôme Le Gris et Nicolas Sinner sur Horacio d'Alba. Alors les voir se remettre ensemble pour nous livre un nouveau triptyque cela ne pouvait que nous exciter. Personnellement ce que je trouve le moins réussi sur ce Lord Gravestone c'est la couverture et pourtant vous serez nombreux à l'aimer je n'en doute pas. Cela en dit long sur la qualité de l'ouvrage. Tout y est réussi : de la densité de la narration, qui transforme un tome d'introduction en aventure partant tambour battant en passant par les personnages, les enjeux, l'intensité dramatique déjà présente et surtout le dessin tout en finesse, en expressivité et en vivacité de Nicolas Sinner c'est une nouvelle fois un coup de maître. J'y ai retrouvé les mêmes ingrédients que sur Horacio d'Alba, et le format de la série prévu en 3 tomes n'y est probablement pas pour rien. Messieurs prenez votre temps, on vous fait confiance, on sera là pour les deux prochains tomes. Pour l'anecdote, Enrico Marini avait un peu râlé sur Facebook en découvrant l'allure du personnage principal et en mettant en avant la ressemblance avec son Scorpion. Je l'invite à ouvrir cette BD pour y découvrir toutes les subtiles différences qui transforment un personnage légèrement ressemblant au départ en un individu tout à fait distinct et dont le personnage n'a finalement rien à envier à son inspiration.
    2 points
  9. Réédition d'un ovni sorti en 1998 au Japon , ce manga n'est pas à mettre en toutes mains . Ne vous fiez pas à la couleur rose inondant la couverture du tome 1 , car le rose est surtout la couleur du calibre de Bambi , et elle va s'en servir sans ménagement aucun ! Obsédé par le cinéma , , Atsushi Kaneko a probablement puisé ses influences chez Tarantino et Kubrick pour son film Orange mécanique . Du kidnapping banal par Bambi d'un enfant ayant la fâcheuse tendance à manger tout ce qu'il trouve , on va se retrouver confronté à une armée de tueurs et autres chasseurs de prime à leur poursuite . Fusillades , armes de poing , explosions , ça défouraille en un florilège d'injures et giclures de sang . Aucun temps mort , les chapitres s'enchaînent aussi vite que le nombre de victimes grandissant de Bambi . Qui sont les commanditaires , quelle importance a cet enfant , et surtout LA grande question : qui est Bambi et pourquoi est-elle si détachée du genre humain ?? J'imagine que l'auteur va abattre ses cartes au fil (du rasoir) des 6 tomes (comptez 7 avec un tome 0) . Derrière un graphisme qui peut paraître de prime abord "léger" , ne fourmillant pas de détails ; on devine quand même un sacré talent dans sa capacité à donner des expressions aux visages . Cela ressemblerait presque aux comics pulps de Corben , voire , toute proportion gardée à Charles Burns . A découvrir , mais un conseil , évitez de croiser Bambi 😉
    2 points
  10. Ne nous cachons pas, ce Elle avait été une véritable claque pour nous l'année dernière. Autant vous dire que ce tome 2 était attendu, et chose rarissime chez moi, mon épouse l'a pris et dévoré avant que j'ai pu y mettre la main dessus. La pagination de ce tome 2 est identique à celle du premier tome, à savoir un petit format de 90 pages. Côté dessin, je tire un très grand coup de chapeau à Aveline Stokart qui nous livre un truc hallucinant. C'est bluffant. Les pages s'animent toutes seules. On en vient donc à ma petite déception perso : j'ai trouvé ce tome un peu "plat" ou plutôt convenu... Peut être est-ce nos attentes qui étaient trop élevées après ce premier tome magistrale, mais que ce soit dans le déroulement ou dans les "révélations" de fin, j'ai trouvé l'ensemble finalement un peu convenu. Alors ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : cela reste très bien. Mais l'expérience du premier tome n'est pas tout à faire renouvelée pour moi. Ceci étant dit on reste sur de la bd jeunesse de très très haut niveau que je ne peux toujours que vous recommander.
    2 points
  11. Eh eh eh, qu'est-ce que ça fait plaisir d'être surpris par une BD. Parce qu'en dehors de la jolie couverture, il faut reconnaitre que je n'attendais comme d'habitude rien d'une bd orientée "enfants". Oui je suis parfois un vieux con. Et là, et bien, pages après pages, je me fais happer, j'essaye de comprendre, je m'attache, bref, je suis immergé dans cette aventure. Je referme la bd. Et je reregarde plus attentivement le nom des auteurs. On a donc Tristan Roulot, scénariste de beaucoup de belles découvertes bd récentes à commencer par Le Convoyeur mais aussi, Psykoparis, ou les Chroniques Diplomatiques. Et à ses côtés on retrouve Mateo Guerrero, dessinateur récent entre autre de la série Jacob Kayne que j'ai tant apprécié. Bon effectivement quand des auteurs confirmés en bande dessinée adultes se lancent dans la bd jeunesse, à priori c'est pas pour nous sortir Un petit Spirou. Paris réussi donc avec cette forêt du temps qui mêle habilement enfants, adolescents, magie, adultes, mystères et aventure pour nous offrir un tome des plus réjouissant, que les parents liront aussi avidement que leurs enfants à chaque nouveau tome, j'en fais le paris. Ce n'est peut être pas le nouvel Harry Potter, mais c'est fichtrement bien foutu quand même.
    2 points
  12. Bruce J. Hawker est l'une des séries emblématiques de M. Vance. Le Lombard poursuit sa volonté de redonner un coup de neuf à ses vieilles séries pour les amoureux de la bd franco belge avec cette fois-ci M. Bec au scénario et M. Puerta au dessin et à la colorisation. Inutile de dire qu'il est plus que difficile de succéder au génie de Vance au dessin. J'étais amateur de la série lorsque j'ai découvert la bd plus jeune, et j'en ai une intégrale dans ma bibliothèque, pourtant il faut reconnaitre que si cette série m'a toujours emballée par son ambiance et ses dessins, elle ne m'a pas laissé de souvenirs impérissable par son héros ou ses scénarios. Je pense très sincèrement que le dessin de Carlos Puerta va emballer une grande partie des lecteurs. C'est assez bluffant même si je ne saurais dire ce qui me retient de tomber dans l'enthousiasme fou. Il y a comme une impression de mélange des techniques de dessins à l'ancienne avec une colorisation peut être plus moderne avec laquelle mon oeil a du mal à trouver ses repères. Difficile d'expliquer pourquoi car le rendu est comme la couverture, vraiment magnifique. Bon côté scénario, Bec nous livre une aventure assez originale, un peu historique, matinée d'une recherche de trésors, et finalement plutôt fraîche, après un début heureusement très naval. Clairement je lis Bruce J. Hawker surtout pour la partie navale que je trouve passionnante, alors j'en ressors un peu frustré n'ayant pas eu assez mon compte de vie à bord, de combats navals dantesques, de mutinerie ou autres actes de pirateries. Notre héros y est presque un peu discret et pas si influent que nous pourrions l'espérer pour le moment, mais de ce côté c'est finalement assez fidèle à mon souvenir de cette série.
    1 point
  13. Voici la série Ki-oon tant attendue de ce début d’année, une revisite du mythe de Dracula ! Bien sûr le sujet a été vu et revu et on peut s’inquiéter d’une énième variante. Rassurez-vous cette version est réussie et elle est même très intrigante ! On a d’abord une rencontre visuelle, un premier chapitre fort qui nous met dans l’ambiance, le graphisme est détaillé, fin et précis mais surtout sait nous plonger directement dans une ambiance inquiétante, légèrement horrifique. Puis vient la seconde rencontre, celle des « héros » de l’histoire, des étudiants en médecine qui naviguent entre réalité de leur époque (notamment la place des femmes dans les sciences), blagues morbides, mystère et poésie. On reconnait tout de suite la pâte graphique de Shin’ichi Sakamoto, qui avait déjà fait sensation en France avec ses titres Nés pour cogner, Ascension ou encore Innocent / Innocent Rouge. Encore une fois, on retrouve son goût pour des personnages atypiques allant de Mina, la jeune fille forte décidée à dépasser les limites de son époque à Luke en proie à une double personnalité. Les dessins sont envoutants, oniriques et il nous appartient d’y trouver notre propre signification. L’œuvre se veut innovante, elle s’inspire de Dracula pour nous emmener ailleurs. Un premier tome qui ne nous laisse pas de marbre sans savoir vraiment où il nous conduira. Extrait
    1 point
  14. Un nouveau one shot dans l'univers de Solo vient d'arriver seulement un mois après le dernier tome du deuxième cycle de la série principale. Oscar Martin gère uniquement le scénario de ce spin-off autour d'un frère et d'une sœur rat vivant dans ce monde dévasté et apocalyptique de Solo. L'auteur aime dissimuler quelques informations sur les autres spin-offs, comme pour exemple un chat de passage qui cartographie le monde. Lyra est un personnage important dans la série puisqu’elle apparait dès le deuxième tome de la série principale et devient la compagne de Solo. Avec ce tome Quand je ne savais pas que tu existais, d’ailleurs le titre en dit long on remonte dans le temps, Lyra et son frère doivent prendre la route pour trouver de la nourriture tout en affrontant les dangers et venir en aide même aux humains. La partie graphique est confiée à Leonel Castellani, l'auteur est vite à l'aise et offre des planches magnifiques. Cet album nous emmène dans les terres enneigées où vivent d'étranges parasites qui prennent le contrôle des hôtes pour les dévorer de l'intérieur. L'univers de Solo n'en finit pas de s'étendre pour notre plus grand plaisir avec des dessinateurs apportant leurs visions et styles différents. Les ramifications ou clin d’œil étoffent l’ensemble de la série principale avec les les spin-offs.
    1 point
  15. Attention , chef d'oeuvre en vue ! Si ce n'est déjà fait , courez acheter ce roman graphique de toute urgence ! Vous serez en possession d'une réalisation marquante et tout simplement incroyable . Au cours de cette odyssée , vous passerez par toutes les émotions ! La curiosité , la peur , la tristesse , la joie (un peu) , la surprise ; et je ne parle là que de sensations éprouvées par le fil conducteur , le scénario . Si j'ajoute le dessin , c'est la contemplation qui vous saisira lorsque vous tournerez les pages les yeux écarquillés par tant de beauté . Le 9ème art dans ce qu'il peut proposer de mieux , tout simplement . Passé ce déluge de compliments , attardons-nous sur Nivek (le héros , pas votre serviteur 😉 ) et son destin tracé dans les méandres d'une Afrique violente , oppressante et habitée par des croyances maraboutées . Les auteurs le font "naître" des entrailles de la terre , ou plutôt la mine de Coltan (minerai destiné à la fabrication des condensateurs entre autres) suite à un accident d'éboulement . Les tensions montent avec une révolte des mineurs , les milices interviennent . Très vite , les évènements s'enchainent à toute vitesse et les libertés graphiques de Sergio Garcia Sanchez vont prendre la mesure du récit .La violence transparait sur ces protagonistes aux allures monstrueuses . Tels des rhizomes , les corps s'étalent sur la planche au point d'occuper les différentes cases et donnent un découpage énergique et totalement innovateur . Comment qualifier autrement ces recruteurs d'enfants soldats et leurs actes de guerre génocidaires ? Nivek et son acolyte aux allures de Candide , prennent la fuite et commencent un voyage de la Centre-Afrique vers le nord , direction l'Europe . La forêt luxuriante et ses dangers , la rencontre d'un curieux marabout en quête de rédemption , le désert , l'enfer des passeurs ; tout se déroule sous vos yeux dans une tempête graphique d'une beauté animale . 144 pages que vous tournerez, hypnotisé par la grâce de contempler une oeuvre majeure qui, je l'espère sincèrement laissera des traces dans le paysage de la BD . Ce n'est pas un coup de coeur , c'est LE coup de coeur de l'année en ce qui me concerne !
    1 point
  16. Après Deep me, un album assez expérimental, Marc-Antoine Mathieu apporte la suite de ce diptyque commencé avec Deep it, avec un album plus accès sur la philosophie cette fois. D'abord avant tout, on remarque le soin apporté à l'édition l’album avec cette couverture toute blanche comme le titre, le nom de l'auteur de la maison d'édition, en opposition à l'album précédent tout en noir Deep me. Pour l'histoire, nous sommes avec Adam, une intelligence artificielle à l'intérieur d'une capsule dans un voyage qui semble infini. Adam est la dernière IA qui analyse l'humanité, la planète Terre, la nature et toutes les choses qui caractérisent tant l'humain. Les phases de veille s'alternent avec les phases où Adam s'interroge et philosophe. La partie graphique est plus travaillé ou apporte davantage de personne en vision à l'aide de petits points pour former des visages, des éléments ou des lieux. Les planches toute blanche ou toute noire apportent une ambiance à cet album. Marc-Antoine Mathieu est connu pour créer des albums étranges, originaux, expérimentaux dans le monde de la dessinée et c'est toujours avec plaisir que l'on découvre sa dernière création.
    1 point
  17. Et voilà la première belle surprise de la rentrée pour moi. Eigyr n'est pas qu'un énième récit autour de la légende de Merlin, même si l'évocation de celui-ci hante le récit du début à la fin. C'est d'abord la découverte d'un dessin audacieux, il ne séduira peut être pas tout le monde, mais il y a un vrai parti pris graphique qui en ravira plus d'un. C'est la première bd que je lis dessinée par Damien Colboc et nul doute que nous le reverrons bientôt. Ensuite Jérome Hamon nous bichonne un scénario classique mais réussi grâce à ses personnages plus vivants que nature. Comme sur Green Class au demeurant, c'est vraiment ce qui m'a marqué. On ressent leurs émotions, on les comprends, c'est simple et limpide, tout en étant très empathique. Une réussite. Mention spéciale au personnage d'Eigyr qui fait une très juste héroïne de cette histoire. Je ne peux que vous recommander ce one shot très réussi.
    1 point
  18. Bon le tome 40 aurait pu être une conclusion à cette série que j'aime tant. Mais ce n'est pas le cas et cette série va désormais de plus en plus lorgner sur l'Odyssée dans le destin qu'elle réserve à Thorgal. Nouveau naufrage, nouveaux dangers, nouvelles croyances et divinités à combattre. et nouveau chef viking tyrannique. Il n'en faut guère plus pour voir notre Thorgal préféré venir défendre une nouvelle fois la veuve et l'orphelin tout en secouant au passage sa famille. Il est désormais plus à cheval que jamais sur ses principes, toujours aussi courageux et inventif, même s'il semble avoir lui aussi vieilli.... Toutefois il faut bien reconnaitre que l'ensemble s'essouffle franchement et donne une grosse impression de déjà lu mille fois dans les épisodes précédents. La fin laisse présager un nouveau cycle peut être prometteur, mais je vous avoue que j'ai un doute sur le fait que ce tome 41 reste bien longtemps dans nos mémoires. Graphiquement, F. Vignaux maitrise pleinement son sujet et l'héritage de Rosinski et il sera difficile de lui faire des reproches honnêtes. L'ensemble est je crois aussi réussi graphiquement qu'il peut l'être sans dénaturer ses origines. Ce tome 41 n'est pas un mauvais cru, mais il trahi tout de même un sérieux manque de fraicheur je trouve. La série aurait probablement gagnée à enclencher un dernier cycle épique pour finir en apothéose, préservant ainsi le mythe d'une édulcoration palpable et libérant la place aux Thorgal Saga pour venir nous conter d'autres de ses aventures. Mais ce n'est que mon simple ami d'amoureux de Thorgal.
    1 point
  19. On a tout entendu sur ce Conan. Il faut bien reconnaitre que ce que nous a proposé Jean-Luc Masbou est assez étonnant dans le cadre d'une adaptation de Conan. Ok qu'on se le dise, le style graphique de Jean-Luc Masbou n'est pas dans les canons habituels de la Fantasy. Pas de tonnes d'hémoglobines ou de dessin semi réaliste, pas de filles pulpeuses et dénudées, un conan pas vraiment sous stéroïdes... Pour les amateurs de Masbou on retrouve son trait vu dans De Cape et de Crocs, mais sans les scènes d'humour en second plan. Moi, en grand amateur de son travail, j'aime son interprétation graphique du mythe, sans se dénaturer. Côté histoire, pareil, c'est probablement l'une des plus intéressante de Conan depuis un bail. D'abord parce que son déroulé n'est pas classique par rapport aux nouvelles de Howard. Ensuite parce que les interactions entre les personnages secondaires et les enjeux sont ici importants et intéressants. Bref, je crois que ce Conan est victime des attentes des fans purs et durs et conservateurs de l'héroic fantasy. Sauf que sorti de ce carcan on a une belle bd d'aventure de Conan.
    1 point
  20. Ahhh Yojimbot ! Ou comment un jeune auteur français réussit à marier les influences japonaises au style européen pour nous livrer une des aventures les plus réussit de ces dernières années. Et Sylvain Repos ne nous trompe pas avec ce tome 3 : on attendait un tome compliqué pour nos héros et on attendait de voir si Sylvain repos irait jusqu'au bout de la méchanceté des gens du centre.... et bien autant vous rassurer, l'histoire est aussi choquante, par moment, que dynamique. Toujours graphiquement impressionnant, il nous livre un tome 3 ou tout est possible avec un climax final MAGNIFIQUE. Une gestion de la double histoire magique qui nous amène à croire à .... non je ne dis rien. C'est juste parfait ! On ne peut que regretter de devoir attendre un an de plus pour avoir le tome suivant 😞
    1 point
  21. Qui dit nouvelle année dit bonnes résolutions, et moi je m'étais engagé a réparer cette immense injustice. Oui nous n'avions pas fait de chronique de l'immense tome 2 de Talion sorti à l'automne 2022. Nous en avions parlé ça oui. Mais pas officiellement. Alors je me suis engagé à rattraper cela car Talion reste l'une de séries majeure de ces dernières années pour moi. Le tome 2 gagne un peu en simplicité et sobriété et nous fait avancer à très grandes enjambées vers le dénouement à venir de cette trilogie difficile à catégoriser tant on est proche de l'anticipation, et de la science fiction avec pourtant de beaux éléments de fantastique. Quoiqu'il en soit Talion c'est toujours aussi créatif et original, les thèmes abordés sont ö combien d'actualité et on en prend plein les mirettes. Ce tome 2 vient pour moi confirmer l'immense espoir contenu dans le tome 1 et si le tome 3 est tout aussi maitrisé, on aura là alors une nouvelle preuve qu'on peut livrer de grandes histoires ambitieuses dans des univers inconnus en seulement 3 tomes. La construction des planches est toujours aussi savoureuse. Bref, foncez lire Talion.
    1 point
  22. Une critique de @TheOtaku : Ne vous faites pas avoir par le titre, ce manga ne parle pas de 4 frères amoureux d'une fille, mais d'une fille qui atterrit, un jour comme ça, en tant que grande sœur dans une famille de 4 garçons ! Ce manga est une romance plutôt mignonne… une romance ? pas sûr ! plutôt la construction d'une famille. En tout cas, ce tome 1 parle d'une jeune fille qui se retrouve à vivre avec 4 gars après le remariage de sa mère, des difficultés qu'elle rencontre à se faire accepter comme grande sœur, surtout auprès de l'ainé. On a le point de vue de cette jeune fille qui ne savait pas avoir des frères, qui pensait être enfin libre (car elle s'occupait de tout avant), avoir enfin une vraie famille, un père, qui rentre dans un nouveau lycée et en plus qui pense que l'ainé de ses petits frères ne l'aime pas... en conclusion, c'est compliqué pour elle. Moi, mais aussi toutes les personnes qui ont lu ce tome 1 doivent ce demander comment elle arrivera à finir avec son frère ... car c'est quand même une romance et qu'on nous dit qu'il a peut-être des sentiments pour elle. Mais le souci est que ça pourrait être considéré comme de l'inceste, la seule façon serait que le père des garçons n'adopte pas Ito ... dans ce cas là (corrigez-moi si je me trompe), selon mes recherches, la loi ne dirait rien. En tout cas le coté bien compliqué de ce premier tome se trouve là pour moi ... j'ai hâte de découvrir comment notre auteur va faire ! PS : s'il faut, il va rien se passer entre eux mais on ne peut pas savoir sans avoir lu
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  23. Second tome de l'opération Star wars de Panini avec le méchant le plus connu de la galaxie : Dark Vador . Ces épisodes 1 à 6 centrés sur les aventures de Vador sont bluffants . L'histoire se déroule entre les films Un nouvel espoir et L'empire contre-attaque , on y découvre un Vador rancunier après la défaite de Yavin et la chute de l'étoile de la mort . L'empereur lui fait les gros yeux et le menace clairement avec de possibles diminutions de son influence militaire . Ainsi , c'est un Sith calculateur et opérant dans l'ombre , n'hésitant pas à s'allier avec des mercenaires (certains bien connus des fans de la saga) qui prépare son retour au premier plan . Il cherche aussi à découvrir qui est ce mystérieux jeune homme manipulant un sabre laser et qui est à l'origine de la destruction de la station spatiale impériale . Tout un programme bien scénarisé par Kieron Gillen qui inscrit sa narration sur le long terme et profite des événements "officiels" des films pour y intégrer le côté "canon" avec la création de personnages , dont Docteur Aphra . Il est bien aidé par un dessinateur saisissant de réalisme en la personne de Salvador Larroca . Son trait , il est vrai numérique mais fin et empreint de reflets brillants , est parfait pour l'univers dépeint . Son découpage centré parfois sur les yeux de Vador laisse deviner toute la puissance et la rage qui l'anime . On est saisi et l'impression d'être dans un des films de la saga , est réel ! Ces sorties comics de 2015 sont vraiment de qualité , je ne peux que vous inviter à y plonger et tenter de découvrir la suite 😉
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  24. Après deux tomes excellents, il aurait été étonnant d'avoir deux tomes aussi intenses... et pourtant, c'est presque le cas. Le tome 15 est juste fou avec des révélations impressionnantes sur ... tout. Tout ce que l'on pensait ne pas avoir besoin de savoir qui remettent en question tout ce que l'on savait. Des révélations majeures, mais un rythme toujours rapide avec le passé du grand-père de Masaru aussi tendu qu'intéressant. De Francine à Angelina en passant par Eleonore ou Guy, tous nos personnages principaux se retrouvent à une époque et un endroit où l'on ne les attendait pas pour combler les brides d'ombres qu'il reste encore dans une tapisserie d'une densité jamais vu. Des épisodes inédits en France qui raviront tous les fans, que ce soit de la nouvelle édition ou de l'ancienne. 0 12.95 les 324 pages d'histoire aussi bien écrite, c'est sans aucun doute le meilleur rapport qualité/prix du 9 ieme art à l'heure actuelle.
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  25. Allez hop voici déjà la conclusion de cette très réussie trilogie dessinée par Aveline Stockart et scénarisée par Kid Toussaint. L'histoire arrive à sa conclusion de manière très fluide, entre quotidien du lycée, questionnements sur l'identité d'Elle, et échanges entre les différentes personnalité d'Elles. C'est toujours aussi facile et lumineux, le scénario étant servi à merveille par le dessin tellement proche de l'animation que les pages sont presque en mouvement. On se régale, l'aventure se dévore, et si on aurait aimé peut être un peu plus de contenu, je trouve que ce tome 3 termine très bien cette trilogie que j'attends de pouvoir faire lire à ma fille. Intelligent dans le propos, nuancé, apportant son lot de réflexion Elles est à mettre dans les mains de la jeunesse !!! Seul bémol donc, il manque je trouve quelques pages à ce petit format.
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  26. Une critique de @TheOtaku : Enfin ! Enfin il se passe quelque chose d'intéressant. Ce manga est plutôt cool à lire mais ... il ne vaut pas un Kingdom. C'est ce que je pensais, mais, avec ce tome 7, on peut commencer à ne plus les comparer. J'aime plutôt bien ce tome car... on revoit le "grand méchant" et que nos "héros" ou plutôt samouraï commencent à vraiment réfléchir à la manière reprendre le trône. Entre la rencontre avec un "comme notre héros", un as de la fuite, la tentative d'assassinat de la part de notre héros et le début d'une grande bataille qui à l'air plutôt important, ce tome 7 s'en sort bien, on a vraiment l'impression que l'histoire avance pour de vrai.
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  27. Mais qu'est-ce que c'est encore très bon. Émotionnellement, c'est juste magique avec des "presque" retrouvailles en mode montagne russe. Scenaristiquement c'est un des tournants de notre histoire avec une explication de la vie du concepteur de l'aqua Vitae et du pourquoi de cette guerre entre Shirogame et Automates. Seul point qui pourra paraitre negatif à certains : on ne voit que très peu nos amis du cirque Nagamuchi. L'histoire de Bai Jin et son frère est si dense et interessante, tout comme les combats avec des automates d'un autre calibre, que l'on en oublie presque l'existence de notre petit cirque. Un vrai bon et long moment de lecture. On dirait presque un bouquin illustré. Et si le contenu est super interessant en terme d'histoire, le cliffhanger de fin de cu tome 10 est juste insoutenable et une vrai rampe de lancement ppour de sacré combat à venir ! Un conseil, ne finissez pas sur le 10.... ayez le 11 sous le coude!
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  28. De temps en temps , vous tombez sur un ovni graphique ! Ce Forgotten blade en est un assurément . Il se permet le luxe d'avoir aussi une histoire incroyable et parfaitement menée . Scénariste de talent , travaillant aussi bien pour les séries tv que les comics , Tze Chun propose un récit aux multiples inspirations . Des enfers de Dante , au pouvoir ecclésiastique inquisiteur , une épée légendaire , un soupçon de SF avec des êtres venus d'ailleurs ... Un maelström savamment orchestré ! Nous débutons avec un guerrier ayant pour unique but d'être le plus fort , il terrasse tous ses adversaires et obtient lors d'un combat l'épée oubliée . Il devient légende , mais , il possède ses démons intérieurs , comme la boisson et un orgueil démesuré . Un jour , vient à lui une jeune femme, Noa, lui soumettant une quête "presque" impossible . L'aventure commence ! L'auteur insère des fragments du passé des protagonistes au fil du récit , nous permettant de comprendre les enjeux ainsi que les buts personnels . On surnage un peu en début de lecture , avec un monde nouveau et un vocabulaire inédit . Mais il faut se laisser porter par les événements et tout finit par s'éclaircir , avec de nombreux rebondissements et une émotion franche ressentie avec le parcours de Noa . Pour illustrer cette aventure homérique , un artiste , ni plus ni moins . Le barcelonais Toni Fejzula innove et bouscule les codes du 9ème art . Son trait organique et crayonné dépeint un monde empreint de vie , toujours en mouvement . Il mêle couleurs chaudes et ombrages puissants donnant une énergie palpable au dessin . De prime abord , on peut trouver cela brouillon, mais les cases fourmillent de détails et ce trait hachuré résonne en écho à la violence de ce monde . Du grand art ! Ajoutez à cela une qualité d'édition irréprochable , un grand format , 176 pages d'un papier de qualité , et un cahier graphique en annexe avec les différentes couvertures des chapitres . La fin est touchante au possible , on l'attend , on l'espère ! BRAVO messieurs !
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  29. Ah ah ah celui là, je l'avais repéré et puis dans la multitude de sorties de l'automne je suis passé finalement à côté. Seulement un comics alléchant finit toujours pas rentrer dans notre bibliothèque qu'on l'ai raté initialement ou non. Je viens donc de lire King of Spies et je me suis régalé. Entendons nous tout de suite, King of Spies est jouissif et corrosif et il m'a fait tout de suite penser à du Sean Murphy ce qui est plutôt flatteur pour moi. Ce one shot est ultra condensé, ultra dense, ultra dynamique. Aucun temps morts, aucune pause, et peu de compromis. Le dessin de Matteo Scalera est parfait, dynamique, nerveux, expressif et clair. Et si en plus vous avez été bercé aux James Bond, pffff, ce one-shot est fait pour vous. Par contre attention, ça ne va pas être juste un hommage, ce serait trop simple. James Bond... heu Roland King il va ramasser, et ça va pas être beau à voir.
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  30. Décédé depuis plus de 10 ans , Sergio Toppi laisse derrière lui une immense carrière . Les éditions Mosquito ne se sont pas trompées en rééditant cette oeuvre sortie en 1978 : L'homme du Nil . En optant pour le noir et blanc , c'est une toute autre vision de l'histoire qui s'offre à nous et un hommage au trait reconnaissable du génie italien .Les visages sont en gros plans avec des traits secs et durs . Il faut souligner aussi son découpage très avant-gardiste et dynamique . Il parvient à retranscrire un déluge d'action et ne ménage en aucun cas le lecteur dans ce siège de Khartoum . La tension est à son comble , on comprend très vite qu'il n'y aura pas de bonne fin dans cette tragédie africaine . Il faut comprendre que le Soudan est sous domination égyptienne , elle même sous protectorat britannique . Le Nil blanc permet les échanges entre Khartoum et Le Caire . Mais toute occupation a une fin , et l'insurrection mahdiste gronde dans le désert . Le général Gordon est sommé de maîtriser la situation et garder la ville fortifiée en sécurité . Il se retrouve assiégé par 30000 hommes à ses remparts , ayant coupé le trafic sur le Nil et tout lien télégraphique . Les auteurs utilisent un journaliste anglais dépêché dans cet enfer , comme fil conducteur . Ayant réussi à pénétrer dans la ville , il va être missionné par Gordon lui même afin de chercher de l'aide . Son échappée , sa route dans le désert hostile , ses doutes , mais en même temps son admiration indéfectible pour Gordon le grand héros britannique , vont le mener au delà de la raison . Une véritable course contre la montre s'engage pour sauver Khartoum et ses habitants . Il faut noter l'intensité folle qui se dégage à la lecture de ces pages . Un grand dessin , pour un fait historique ayant marqué la Grande-Bretagne de son empreinte .
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  31. J'avais lu que cette série montait en puissance et qu'il fallait perseverer. Ayant bien aimé les premiers tomes, je n'ai pas eu besoin de me forcer pour lire la suite mais je suis d'accord sur le fait que l'histoire monte en puissance. Mais pas que l'histoire. Ce Karakuri Circus nous montre ici une mise en scène jamais vu dans le manga (voir plus). Via une marionnette narratrice, cette histoire est gérée comme une pièce de théâtre, avec des entractes, des levées de rideaux et des sauts d'une scène à l'autre. Autant visuellement qu'en termes de scenario, cette narration théâtrale ajoute à la dramaturgie de notre histoire. Histoire qui prend de plus en plus d'ampleur avec une explication du pourquoi du combat des shiroganes mais aussi du but des automates. La gestion de deux groupes de héros qui se cherchent sans le savoir est aussi une sacrée trouvaille, car cela renforce notre soutien aux héros ! Encore merci à Meian pour cette superbe édition pour un manga qui mérite vraiment qu'on s'y attarde.
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  32. En voilà une belle surprise. Coincé entre tous les Isekai de Meian, ce 7th time loop pour passer pour un "autre" titre du même genre. Et bien, il ne faut surtout pas. En effet, notre héroïne ne se réincarne pas, elle revit la même période de sa vie. Et à chaque vie, elle a vécu une vie différente jusqu'à cette septième boucle. Ces boucles font de notre héroïne une personne aussi bien de son époque que sage comme peu de fille de la cour le sont. Ces deux premiers tomes sont aussi l'occasion de mieux cerner le deuxième personnage principal : le futur empereur. Celui qui provoquera directement ou indirectement toutes les morts de Rishe. Celui qu'elle veut infléchir. Le lien entre les deux personnages est aussi bien géré, avec un réchauffement lent, mais perceptible, et une question qui reste toujours en suspens : rien ne semble amener ce jeune homme à devenir un empereur tyrannique. Que va-t-il se passer dans 5 ans ? Qu'est-ce qui va le faire changer ? Tant de questions qui intéressent notre princesse et nous tout autant. En gros le seul souci de ce manga est que nous n'avons qu'un seul tome de retard sur le Japon.... il va falloir s'armer de patience.
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  33. Le tome ou tout bascule. Le premier pas vers la partie Shippuden de Naruto avec la fin de l'innocence et l'attaque d'Orochimaru sur le village de Konoha. Voilà ce qu'est ce tome 7 de l'édition Hokage. Sans oubli le combat tant attendu entre Gaara et Sasuke. Bref l'un des tournants les plus importants de la saga. Je profite de cette critique pour saluer le sens du business de Kana. Il allie un sens des affaires aiguisé avec l'utilisation assez exceptionnelle d'une licence finie avec une compréhension de son lectorat qui est assez exemplaire. En effet la série Naurto est à part dans le panel manga. Elle est finie depuis 2016 mais reste une des plus grosses ventes manga et rivalise avec la série One piece qui est, elle, toujours en cours. Et cette édition Hokage est l'exemple de cette réussite. Kana a bien compris qu'une partie des fans de Naruto avaient lu cette histoire lorsqu'ils étaient plus jeunes, prêtés par des copains ou en bibliothèque. Un lectorat qui a évolué et est maintenant salarié et qui peut se permettre d'acheter des mangas. Mais acheter des mangas ne veut pas dire mettre 500 euro d'un coup dans un rachat de l'intégrale en occase... et la arrive la possibilité d'acheter sa série fétiche .... à 15 euro par mois. Moins que deux paquets de clopes... dans une belle édition en plus... Et hop, ils ont ferré toute une génération. Une génération qui achète pour "relire" et qui peut donc attendre, car connait deja la fin. Une génération qui a un peu d'argent. Une génération qui va perpétuer le mythe en faisant lire Naruto à ses enfants. Je le sais, cette génération, c'est la mienne ! Donc chapeau messieurs et dames de chez Kana, belle leçon de marketing qui met tout le monde d'accord.
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  34. Je tiens M. Tiburce Oger pour l'un des plus grands conteurs de la bande dessinée que ce soit pour ses talents de scénariste ou de dessinateur. En fan inconditionnel de son travail, je ne pouvais qu'attendre L'enfer pour Aube avec impatience. Ce n'est pas lui faire injure je crois que de reconnaître qu'il a trouvé avec Philippe Pelaez sur cet album un challenger redoutable. Je suis resté scotché littéralement par la qualité de la narration sur ce premier tome. Cela fait longtemps, peut être depuis De Cape et de Crocs, que je n'avais lu un ouvrage aussi complet. Complet car littéraire, documenté, passionnant et envoûtant, dont le dessin complète l'âme de l'Oeuvre pour en faire un tout qui du roman n'a rien à envier. L'aventure y est présente, l'ombre de Victor Hugo ne cesse de planer sur cet album, sans jamais se révéler lourde ou pesante, mais plutôt comme un bienfaiteur discret et généreux qui fait bénéficier de son aura à l'atmosphère de cette bd. Quel choix judicieux de la part des auteurs, tant cette oeuvre vient finalement bénéficier du témoignage d'un siècle et d'une époque par l'un de ses plus marquants observateurs. On nage ainsi en pleine immersion par la puissance de cette inspiration. Si Long John Silver nous filait nécessairement les frissons bien connus de l'île au trésor avant même la première page, ici vous ne quitterez guère Gavroche que pour mieux rejoindre le Comte de Monte Cristo. Si Philippe Pelaez m'a emballé par sa narration, il faut reconnaitre que le talent de Tiburce Oger au dessin n'a pu qu'en magnifier le travail. Si son trait divise habituellement par son aspect très marqué et stylisé, il mettra ici je pense tout le monde d'accord. Personnages, plans larges, décors, scènes d'actions, il y en a pour tous et toutes, et le choix du noir et blanc réhaussé de couleurs, s'il ressemble sur le principe à ce que Marini a pu faire dans Noir Burlesque cette année, donne ici un rendu tout autre et tout aussi réussi. L'enfer pour Aube c'est sublime, c'est à lire, c'est diablement actuel dans ses thématiques, et comme c'est un diptyque, je ne peux qu'imaginer que le prochain tome qui clôturera l'histoire ne soit pas une réussite tout aussi marquante qui risque de nous faire ressentir de terribles émotions. Messieurs, merci et chapeau bas. Soleil : mea culpa.
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  35. Nous l'évoquions hier avec l'ami @Kevin Nivek, M. Dorison est en train de passer un cap sérieux cette année. Il est désormais pour moi l'un des scénaristes les plus intéressants de la bd franco belge car il n'y a pas de hasard, on ne peut être derrière Le troisième Testament, Long John Silver, Aristophania, Undertaker, Goldorak, 1629 et Le château des animaux sans être un génie de la BD. Oui il s'agit parfois d'adaptation, mais quand bien même ! Je tenais ici à lui rendre hommage, car par rapport à l'ensemble de son oeuvre il me semble qu'on ne lui tire pas assez notre chapeau. Le château des animaux est d'ailleurs un bon exemple pour montrer toute l'étendue de son talent puisqu'à partir d'une nouvelle, assez forte philosophiquement et politiquement parlant, mais assez pauvre en romanesque, il arrive à nous livrer une fresque aussi passionnante qu'enrichissante. Et si certains lecteurs semblent râler après ce tome 3 plus philosophique, c'est à mon sens oublier un peu vite toutes les pistes de réflexion proposées dans cet album. La fin approchera par ailleurs bien assez vite puisque le tome 4 est annoncé comme le dernier. Passons maintenant à l'éloge du talent de Félix Delep. Que c'est beau, parfois simple pour mettre en avant ses protagonistes, parfois plus détaillé pour nous parler de la vie du château, ses animaux sont expressifs et fabuleux, on s'attache à nos personnages, on leur prête des caractères, on en oublie qu'ils sont des animaux. Parfait. Sa mise en couleur toute en finesse et en respect des saisons est lumineuse. Bref, l'une de mes séries coup de coeur assurément. On réfléchit, on se révolte, on s'attache à nos personnages, et on a hâte d'en lire le dénouement, que demander de plus ?
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  36. Quelle bonne idée a eu Mathieu Bablet de s'entourer de nombreuses dessinatrices pour illustrer les aventures des sorcières de Midnight Tales ! Claire Fauvet et sa précision , Daphnée Collignon et ses élégantes rondeurs de traits , composent entre autres ,les fers de lance de l'équipe d'illustratrices et illustrateurs réalisant ces histoires courtes . En chef d'orchestre , Bablet réalise des planches transitoires et compose le scénario de ce qui pourrait s'apparenter à une conclusion des histoires déjà parues de Midnight tales . Ceci dit , il n'est absolument pas nécessaire de les avoir lues au préalable . On va donc suivre le parcours de Johnson et Sheridan à travers ces nouvelles imprimées par la patte de chacun des dessinateurs . C'est ici que réside le petit défaut de cette oeuvre (selon moi) : en effet la grande diversité d'artistes avec chacun leur style m'a perdu parfois . J'avais du mal à reconnaître les personnages , et à me repérer dans la chronologie . Car il s'agit d'un scénario à tiroirs , bien distillé et entrecoupé de textes relatant l'histoire des sorcières à travers les âges . On y apprend que ces chasses aux sorcières n'étaient ni plus ni moins qu'une façon détournée d'empêcher l'émancipation de la femme . Elle devait rester dans l'ombre du mari , du mâle dominant . Il est intéressant de faire le parallèle avec nos sorcières qui n'auront de cesse de combattre , le " mal " 😉 . Mes points positifs : un scénario maîtrisé , une indépendance vis à vis des Midnight tales déjà parues , une qualité éditoriale (couverture superbe reliée et dorée ) , une pagination importante , un enrichissement culturel car les textes portent sur des faits réels , la découverte de Daphnée Collignon et son dessin très élégant . Mon point négatif : Trop de styles artistiques différents qui m'ont fait perdre parfois le fil de l'histoire
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  37. Le premier tome de Diamond in the Rough était bon, mais pouvait laisser penser que la série serait un énieme shonen à rallonge et laisser présager un aspect "Prince Alchimiste" (ie en fait, c'est de la magie, mais on se cherche des excuses). Ces tomes 2 et 3 nous montrent bien que cela ne sera pas forcément le cas (6 tomes au Japon donc on ne peut encore être sur). Ou en tout cas qu'a minima la série avancera vite. Très vite même tellement ces deux tomes vont à un rythme effréné. Dans ces deux tomes, chaque combat est espacé d'une avancée de notre groupe. Mais une avancée pas centrée autour de la surpuissance d'un tel ou d'un autre. C'est vraiment autour des mystères qui entourent Akeboshi et de la découverte du monde. On voit bien que Nao Sasaki a bien pensé son univers car il dissémine des petites informations et des fils rouges dans tous les sens, chaque personnage importants ayant son rôle et ayant son intérêt à aider notre petit groupe. Au final, un shonen plus complexe qu'il n'y parait et une histoire qui donne envie de continuer. Tout bon pour le moment quoi.
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  38. Marc-Antoine Mathieu nous surprend toujours d’album en album, l’auteur se joue des codes de la bande dessinée mais aussi de sa forme. L'édition de Deep me est très soignée comme vous pouvez déjà le constater avec la couverture tout en noir avec le titre de la même couleur qui apparait à peine, même la tranche des planches est en noir. Avant la lecture, on s'attend déjà à une histoire spéciale et étrange comme souvent avec Marc-Antoine Mathieu. L'album s'ouvre sur des cases en noir avec plusieurs dialogues de méddecins dont on ne comprend pas le sens au début. Par-dessus, nous avons les réflexions et surtout les questionnements du narrateur en tant que patient qui est l'objet de toutes les conversations. Les personnes autour de lui ne semblent pas l'entendre. En partant de ce constat, l'auteur va nous livrer une sorte de thriller avec cette conscience seule. Bien évidement les rebondissements sont importants jusqu'à la fin de l'album. On pourra un peu décrocher lors de la lecture avec tous ces dialogues dont les formes varient de tailles ou de transparence. Les dessins sont quand même présents à un moment donné de l'histoire en noir et blanc. Ce nouvel album de Marc-Antoine Mathieu est un objet d'art dans le monde de la bande dessinée, dans une édition luxueuse et très conceptuel et l'histoire passe en second temps. Les lecteurs appréciant le travail de Marc-Antoine Mathieu peuvent foncer sur ce nouvel ovni. Deep me est la nouvelle expérience de Marc-Antoine Mathieu.
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  39. Depuis quelques années maintenant, Patrick Prugne réalise des albums de toute beauté sur les débuts de la colonisation aux États-Unis, avec les amérindiens en premier plan. Cette fois ci, Patrick Prugne s'attaque à la légende de Pocahontas, fille du chef de la tribu des Powhatans. Il existe très peu d'écrit sur la véritable histoire de Pocahontas mais elle rencontra le capitaine John Smith qui faisait partie des premiers colons anglais à venir s'installer sur le territoire des États-Unis pour fonder la ville de Jamestown. Cet album relate cette rencontre et la relation naissante entre deux personnes de deux mondes et cultures différentes. La colonisation se fait dans un climat tendu avec les natifs chassés de leur territoire par les colons. Les aquarelles en couleur directes de Patrick Prugne sont magnifiques pour mettre en avant des ambiances réalistes. L'édition est soignée avec plusieurs recherches graphiques en fin d'albums ainsi que des illustrations. J'adore vraiment le travail de Patrick Prugne, chaque tome est une pure merveille pour les yeux même si l'histoire est moins originale avec Pocahontas, elle n'en reste pas moins très intéressante.
    1 point
  40. Shim Deokchul un presque septuagénaire décide de réaliser un rêve de jeunesse : devenir danseur de ballet. Sa famille ne le comprend pas du tout et mis à part son second fils, tous les autres se moquent lui disant qu’il a passé l’âge et surtout ayant peur que sa passion apporte la honte sur la famille. Malgré tout, il va rencontrer un professeur de danse qui n’est pas non plus convaincu, il lui propose quand même de venir observer les cours, c’est là qu’il va rencontrer Lee Chaerok, un jeune danseur prometteur qui semble avoir une vie compliquée. Il y a un certain nombre de thèmes abordés dans ce 1er tome : la vieillesse, la réalisation des rêves, le deuil, le sport… Mais ce qui marque le plus c’est les préjugés qui existent envers les personnes âgées, les modes de vie que la société quelque part leur impose pour rentrer dans les normes de la bienséance. Avant même de penser au bien-être de leur père qui n’a pas toujours eu la vie facile, sa famille se soucie en premier du regard des autres et c’est assez choquant de voir ça. Mais le manga promet de belles choses, la rencontre de ces deux personnages mus par une même passion, le changement qui va s’opérer parmi l’entourage de Shim Deokchul et l’opinion publique en général. Ajouté à cela, un beau rendu des mouvements de danse, on comprend pourquoi le titre a été adapté en drama (visible sur netflix). A découvrir. Extrait
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  41. Alors déjà, je peux vous le dire, les dessins sont tels que sur les couvertures. C'est un style un peu vieillot, qui pourrait vraiment ne pas plaire à beaucoup de personnes. Mais... (comme dans les mangas, il y a toujours un mais) l'histoire elle n'est pas vieille et ennuyeuse, je dis pas que les vieux mangas sont ennuyeux, mais plutôt que, au vu de la couverture,... on peut avoir des doutes. L'histoire est plutôt rafraîchissante, douce et même des fois drôles. Bah oui, il faut dire qu'une jeune fille qui n'y connait rien au mannequinat et qui du jour au lendemain décide d'essayer d'être mannequin, ça ne peut qu'être marrant. Et puis le duo des deux frères jumeaux tout les deux aussi bizarre l'un que l'autre ... hilarant ! Sinon l'histoire est innovante, pas trop de romance mais un peu quand même, marrante mais pas trop, triste ... trois pages, et puis des personnes qui font des gaffes puis n'importent quoi puis des gaffes ... , normal quoi ! Mais le scénario change un peu du shojo de base donne vraiment un côté rafraichissant à The One, et c'est ce qui m'a essentiellement plus. Après, les dessins vous me direz, les dessins ! Bah oui les dessins sont ... bah ça donne un peu de style on va dire ... (soupire) nan c'est vraie ils laissent pas mal à désirer. Mais bon à côté des gros yeux et des têtes toutes pareilles de beaucoup de shojo de en ce moment ce ne sont pas des dessins ,avec un style un peu vieillot mais travaillé, qui vont ... vous TUER non !? En conclusion l'histoire est très bien et rafraîchissante, il ne faut donc pas associer ou même rejeter The One pour les dessins. Il y a beaucoup plus derrière ! Une critique de @TheOtaku
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  42. C'est marrant, j'ai toujours rêver de vivre ça. Pas forcément l'apocalypse, mais se balader dans des rues déserte, le nez en l'air en se demandant ce que les gens faisaient la avant... C'est que ce que nous propose Sakae Saito avec les promeneuses de l'apocalypse : une ballade dans un monde détruit, mais aussi très vivant. Un monde ou la nature reprend ses droits et où deux jeunes filles se sont auto-proclamée observatrices de ce changement. Ce qui est vraiment dans ce tome 1, c'est que Sakae Saito n'oublie qu'une bonne série de manga nécessite un fil rouge et donc, tout en conservant le côté innocent et candide de notre héroïne, qu'elle dissémine des éléments de réponses sur la question que tout le monde se pose : "Mais que font elles là ?" Un tome de détente avec des belles promesses pour plus tard. Reste à tenir ses promesses, mais c'est une autre histoire.
    1 point
  43. Je ne cachais pas l'ennuie que commençait à me procurer Moriarty. Après des premiers tomes flamboyants, la routine et l'impunité des crimes était devenue un poil longuettes tout comme le côté "sauveur" du peuple trop mis en avant. Je dois bien reconnaitre que ce tome 13 est lui particulièrement bon. On retrouve un Sherlock Holmes au centre de l'histoire (c'est finalement LE personnage qui apporte de la diversité !) et des Moriarty qui se voient pressés de finir leur plan. Fin qui nécessite l'intervention de Sherlock. Ce que nos auteurs font bien, c'est de bien montrer que Sherlock commence à comprendre les tenants et aboutissants et qu'il n'a pas l'intention de se laisser manipuler plus longtemps. Un bon tome d'introduction qui devrait nous lancer dans le face à face que l'on attend depuis le début de série et nous mener.. Aux chutes du Reichenbach !
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  44. Il est quand même fort ce James Tyrion IV. Il réussit à nous faire croire à quelque chose de complètement aberrant : et si le monde était régi par une force qui le transformait en fonction de la croyance des foules ? Vous connaissez l'adage qui dit que ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoires. Et si c'était le plus grand nombre et se croyance qui réécrivait l'histoire ? N'avez-vous jamais eu l'impression que, à force de regarder des histoires glauques de tueur en série à la maison, vous aviez l'impression d'an croiser à chaque coin de rue ? Idem pour les agents du gouvernement ? ET bien James Tyrion IV nous montre un département qui est dédié à la lutte contre les fausses informations qui, si elles prennent trop d'ampleur, pourrait prendre la place de la réalité, sans que personne ne s'en aperçoive. Mais la question qui s'amène à notre héros : c'est quoi la vérité alors ? Malgré ma répulsion envers les complotistes et le refus de la réalité, j'ai été marqué par cette histoire. Cette histoire est dure et sans pitié. Sans pitié pour les optimistes qui croient que l'homme a forcément du bon en lui. Le dessin de ce premier tome est parfaitement en phase avec le scénario : sombre et torturé. Clairement cette série a pour moi tout pour être un must. Mais il mêle la complexité d'un Black Monday murders et le graphisme d'un arkham asylum. A 10 euros c'est une bonne affaire mais vous êtes prévenus. Et n'oubliez pas : le drapeau sur la lune, il flotte ou il ne flotte pas ?
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  45. Là on touche au sublime comme dirait l'autre. On avait déjà vu avec le Curse of the White Knight l'effet Urban Limited. Mais avec ce chef d'œuvre qu'est le premier tome de la série White Knight, c'est encore mieux. Graphiquement les dessins de Murphy prennent une autre dimension. Les grandes pages laissent voir énormément de détails que l'on ne voit pas forcement sur les versions plus petites. Les planches en pleine page sont tellement belles qu'on a envie de découper l'album pour les afficher. Surtout les couvertures alternatives en fin d'album. Le tout sublimé par un scenario qui, après relecture et deux ans plus tard, se trouve être vraiment génial. Je vais me faire insulter car cette édition n'est plus disponible nul par, à peine une semaine après sa sortie. Mais c'est plus pour vous encourager à guetter les occasions et surtout à guetter les éditions Urban Limited de l'année prochaine. Et à m'aider à faire du lobbysme pour avec une version Urban Limited de Punk Rock Jesus......
    1 point
  46. Le monde a changé, les zombies sont devenus la population principale de notre monde, mais comme il n’y a plus d’humains, ils sont affamés. L’un d’eux, Wataru, est un peu particulier : bien que mort-vivant, il a gardé son intelligence et une partie de ses sentiments. Il a un plan pour lutter contre cette situation : faire un élevage d’humains mais pour cela, il faut déjà en trouver ! Le manga aborde le thème du zombie de façon inhabituelle, on découvre les petits tracas de Wataru mais aussi ce que son état de zombie lui apporte (nourriture, sommeil, santé…). Mais son problème majeur va d’être d’appliquer son plan, peut-il vraiment considérer les humains comme du bétail quand il a encore des sentiments ? Et s’il tombait sur une de ses connaissances, que ferait-il ? D’un autre côté, comment les survivants vont-ils le voir : comme un monstre ou comme un allié potentiel ? En dehors de ce côté innovant d’histoire de zombies, l’auteur en profite pour passer au crible les comportements de notre société et se demander ce qu’est vraiment l’humanité. Le graphisme est également intéressant, on est dans du seinen sans compromis, limite réaliste les personnages sont parfois repoussants, il y a des scène gores. Un vrai bon manga d’horreur qui ne vient pas que des zombies… 3 tomes en cours
    1 point
  47. Delcourt/Tonkam sort une nouvelle édition de dragon quest : the adventure of Daï, ce manga avait été publié sous le titre Fly entre 1996 et 1999 chez j’ai lu puis été ressorti en version simple chez Tonkam entre 2007 et 2013 avec une nouvelle traduction. La version simple compte 37 tomes et cette nouvelle édition en comptera 25, elle bénéficie d’un papier de qualité et de plusieurs pages en couleur en milieu de livre. Le manga est un classique, voir un incontournable du genre. Nous avons des apprentis héros qui vont s’allier pour lutter contre le retour du roi du mal dans un monde d’heroic fantasy. Pas de super pouvoirs comme l’on peut voir dans les isekai, mais un travail acharné pour s’améliorer et même si certains ont des prédispositions pour l’épée ou la magie, ils n’arrivent à gagner qu’au prix de nombreux efforts. J’ai lu la version fly, il y a donc plus de 20 ans, je trouve que le manga a bien vieilli, le graphisme a peut-être un coté vintage mais les scènes d’actions sont efficaces. Ce n’est pas qu’un manga de combats, il y a des passages plus drôles ou plus touchants et les personnages vont avoir une véritable évolution. Bien sûr comme il y a eu une nouvelle traduction, le nom des personnages a changé et même si j’ai oublié certains détails, j’ai bien la trame de l’histoire en tête. Il m’est même arrivé d’y penser de temps en temps, à certaines scènes ou déroulements que je n’ai jamais revus dans d’autres mangas. Il se peut que comme c’est l’une de mes premières séries et qu’il n’y en n’avait pas autant à l’époque, j’ai une affection particulière pour ce manga mais celui-là je l’ai gardé contrairement à d’autres et ça m’a fait plaisir de le relire.
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  48. Juste avant les fêtes, l'excellent éditeur de mangas Ki-oon (adaptations de Lovecraft en cuir relié entre autres) a commencé à teaser cette couverture intrigante et ce titre : Léviathan, créature monstrueuse des profondeurs utilisée maintes et maintes fois dans des adaptations à toutes les sauces. Sauf qu'il ne s'agit pas d'océan ici, mais bien du vide spatial, et j'ai une petite idée de qui est réellement ce monstre enfoui. D’emblée, nous suivons ces trois pillards de l'espace sentant le bon filon à la découverte de cette immense épave de vaisseau spatial. Les coursives sont explorées au fil de la lecture d'un carnet trouvé sur place par l'un des « explorateurs ». Ce récit d'un des anciens passagers (adolescents en voyage scolaire) doit nous en apprendre plus sur les événements passés. Deux temporalités s'offrent donc à nous. On va suivre plus précisément la vie de cette classe vue par un enfant en particulier. La tension va monter crescendo suite à l'explosion de plusieurs parties du navire. Les portes étanches se ferment, le huis clos peut commencer ! Les réserves d'oxygène en berne avec un compte à rebours fatal, une possible voie de survie avec un seul et unique caisson de cryogénisation. Comment réagir, qui peut survivre et pourquoi ? Une véritable mis en abyme des comportements sociaux du groupe se déroule sous nos yeux. C'est bien ici que (pour moi) le monstre des profondeurs sort et pousse les acteurs à effectuer des actions qu'ils n'auraient jamais entreprises en temps normal. L'auteur s'amuse à dépeindre un effondrement total de cette micro-société . Tout ceci sous les yeux horrifiés des trois pillards se demandant bien dans quelle galère ils sont tombés ! Le dessin se veut plutôt réaliste. On peut observer d'ailleurs des similitudes avec Junji Itô dans la manière de présenter le récit : le fantastique étant un prétexte pour critiquer le comportement humain dans ses pires retranchements. Shiro Kuroi propose un trait élégant "encré », évitant les écueils de mangas type (humour, grosses larmes, caricatures dans les bulles etc.…) dont j'avoue ne pas être trop client. Son découpage est impressionnant avec des jeux d'ombres et de regards assez réalistes et vivants. Le tout dans un format plus grand, afin d'apprécier encore plus son trait. Je grille la politesse à @nickad , une fois n'est pas coutume , car je dois bien avouer avoir dévoré cette lecture et surtout, l'avoir appréciée. Critique réalisée par Kevin Pas grand-chose de plus à ajouter à la critique de Kevin à part que je suis sortie de la lecture en me disant que c’était un excellent tome !! Un manga qui a tout : un style graphique réaliste assez inhabituel (pour un manga) qui donne toutes leurs forces aux expressions des personnages, un récit bien mené qui navigue entre science-fiction, suspens et horreur. Une tension qui monte petit à petit jusqu’à nous laisser affamés : on veut la suite !! L’auteur Shiro KUROI signe ici une création originale, directement publiée en France sans passer par le Japon. S’il travaille dans ce secteur depuis une dizaine d’années, il reconnaît avoir été aussi influencé par la bande dessinée européenne et avoir essayé de faire un rendu proche des cités obscures de Schuiten. La série est prévue en 3 tomes.
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  49. Mais où est donc planquée cette caméra ??? OÙ ??? C'est la réaction que j'ai eu à un moment donné de la lecture de ce Amalia de Aude Picot. Car c'est tellement vrai. C'est tellement la vraie vie que ça en est rigolo. Enfin non pas rigolo triste plutôt. Triste et encourageant. En effet Aude Picot, au travers d'Amalia, parles aux millions de Français qui passent le plus clair de leur temps à sur-vivre. Attention ce n'est pas une faute. On ne parle pas de survie. On parle bien d'essayer de TROP vivre quitte à s'en rendre malade. Essayer de toujours en faire trop et trop bien. Essayer de satisfaire tout et tout le monde au dépend de la vie de famille et au dépend de notre santé. Et ce qui est bien dans cette BD, c'est que Aude Picot ne parle pas de Burnout. Non non. Elle parle de presque Burn Out. Elle parle des gens qui sentent qu'ils en font trop et qui ne veulent pas se l'avouer. Elle parle des gens qu'un rien peut faire basculer dans le vrai et long burn out mais surtout qu'un petit rien peu très bien remettre sur le droit chemin et par la même remettre leurs vies, et leurs entourages, dans une direction plus saine. Aude Picot nous montre bien que prendre du temps pour soi est une nécessité. Attention ne confondez pas. On ne parle pas de se laisser vivre au crochet des autres. Non non on parle bien d'une prise de conscience de l'importance de son propre bien être pour pouvoir être là pour les autres. Et ce si ce rappel est nécessaire, c'est encore bien quand c'est bien mis en image. A lire par tous les parents.
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  50. Kenshiro est de retour à Shanghai et compte bien assouvir sa vengeance. Il doit arriver à se rapprocher des chefs de l’union du pavot s’en se faire remarquer d’autant plus que ces derniers bénéficient de la protection de la police de la concession française. En même temps, il foit obtenir des informations et ne peut compter que sur Yé et son fils pour le moment. Sôten no Ken mêle habilement le côté historique (l’occupation de Shanghai, l’existence des concessions, l’influence des mafias…) et les arts martiaux. Le 2eme n’étant qu’un outil utilisé dans les affrontements qui ont lieu, le Hokuto n’est donc pas au centre du récit mais sert le héros, il y a quand même quelques apartés de temps en temps autour de ses origines. On n’est pas dans un manga de combat, ni de sport mais bien dans une sorte de thriller où l’on voit les sombres dessous du pouvoir : les manipulations de l’ombre, la mafia impitoyable plongée dans la violence et le meurtre, les conflits d’intérêt et les victimes collatérales. Le graphisme est très travaillé et permet une bonne immersion dans l’ambiance du livre. Le scenario est bien ficelé, sans temps mort et offre de nombreux développements possibles. Mais attention, il est à réserver aux adultes car il y a des scènes vraiment violentes.
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