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  1. Que c'est étonnant de retrouver Zidrou à la signature d'un album aussi noir ! On a plutôt l'habitude de le retrouver sur des sujets plus légers ou plus sociétaux, mais ses nouvelles aventures de ric hochet sont tout sauf de la lecture pour les plus jeunes. D'ailleurs Ric passe ici complètement au second voir au troisième rang derrière deux personnages féminins forts. Le mélange entre la dureté des propos et certains passages plus blagueurs ou détendus, et la relative impuissance, voir tolérance de Ric aux agissements de l'une des protagonistes interroge tout au long de l'album. Le dessin reste toujours assez fidèle à celui de la série d'origine, tout en s'étant un peu modernisé. Les nouvelles aventures de Ric Hochet sont destinées à un public adulte adepte de polars qui y trouvera son compte.
  2. Titre de l'album : Putain de chat tome 0 - Vie de chaton Scenariste de l'album : Lapuss' Dessinateur de l'album : Lapuss' Coloriste : Editeur de l'album : Marabulles Note : Résumé de l'album : Et si vous compreniez enfin les miaulements de votre chat ? C'est ce que vous propose Putain de chat, la série aux plus de 500 000 exemplaires vendus. Fraîchement débarqués chez leur maîtresse, Moustique et sa fratrie découvrent la cohabitation avec un humain. Canapé griffé, plantes mordillées, rideaux déchirés, vêtements... poilus et litière très mal utilisée, rien n'échappe à leurs humeurs explosives. Chacun impose sa personnalité, sous les yeux cernés, mais attendris, de leur humaine. Le résultat ? Une certitude, on ne vit pas avec son chat, on vit CHEZ son chat. Le quotidien universel de tous les colocataires de chats, enfin traduit. Là où tendresse et chaos s'entrelacent à chaque miaulement. Critique : La série Putain de chat rencontre un succès énorme avec déjà treize tomes et plus de 500 000 exemplaires vendues. Les histoires tournent autour des petites boules de poils, puisque cet album est consacrés aux chatons. Les histoires commencent avec les chatons encore dans le ventre de leur mère à réfléchir qu'il faudrait dormir. Comme dans les autre tomes de la série, l'humaine est toujours tournée en ridicule avec des chats se moquant des humains toujours aux petits soins pour eux et leurs apportant amour et pâté dès qu'ils le veulent. Les dessins sont dans un style minimaliste même pour les décors et en noir et blanc. Une fois de plus, toutes les situations parleront très bien aux propriétaires de chat et l'on passe un bon moment avec de l'humour léger alors que les chatons apprennent la vie ou comment faire ses besoins dans la litière. Malgré tous les accidents causés par les chatons, l'humaine est attendris par ses animaux de compagnie mais ne se laisse pas avoir quand un rat essaie de l'amadouer en miaulant. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/putain-de-chat-tome-0-vie-de-chaton/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. La série Putain de chat rencontre un succès énorme avec déjà treize tomes et plus de 500 000 exemplaires vendues. Les histoires tournent autour des petites boules de poils, puisque cet album est consacrés aux chatons. Les histoires commencent avec les chatons encore dans le ventre de leur mère à réfléchir qu'il faudrait dormir. Comme dans les autre tomes de la série, l'humaine est toujours tournée en ridicule avec des chats se moquant des humains toujours aux petits soins pour eux et leurs apportant amour et pâté dès qu'ils le veulent. Les dessins sont dans un style minimaliste même pour les décors et en noir et blanc. Une fois de plus, toutes les situations parleront très bien aux propriétaires de chat et l'on passe un bon moment avec de l'humour léger alors que les chatons apprennent la vie ou comment faire ses besoins dans la litière. Malgré tous les accidents causés par les chatons, l'humaine est attendris par ses animaux de compagnie mais ne se laisse pas avoir quand un rat essaie de l'amadouer en miaulant.
  4. Titre de l'album : Léonarde - Tome 2 - Les nains de la Gorge aux Leus Scenariste de l'album : Isabelle Bauthian Dessinateur de l'album : Anne-Catherine Ott Coloriste : Tanja Wenish Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Léonarde et ses compagnons sont de retour, mais leur mission de paix prend un tournant dangereux. Un an après avoir rétabli l'harmonie entre les Humains, les Leus et les Goupils, ils se rendent à Breitwihr, le pays voisin. Là, ils découvrent que les Goupils et les Leus vivent en harmonie... loin des Humains. Sous l'autorité d'un inquisiteur cruel, ces derniers persécutent les Bêtes, qu'ils rendent responsables de la disparition des Nains, autrefois source de richesse du pays. La guerre est proche mais nos héros ont plus d'un tour dans leur sac ! Critique : Avouons le d'emblée, j'étais passé complètement à côté du tome 1 de Léonarde, pourtant récompensé du prix des écoles à Angoulême en 2025. Bouh. Je découvre donc cette série avec ce tome 2 et d'emblée je suis surpris par la jolie qualité graphique. Le travail de Anne-Catherine Ott est très fin, proche de ce qui a pu se faire dans l'animation il y a quelques années, avec une colorisation vive et très réussie de Tanja Wenish. Il faut dire que sur la littérature jeunesse c'est important pour moi, car j'ai la désagréable impression que la qualité s'est détériorée au fil des années depuis notre jeunesse en terme de dessin. Là c'est fluide, c'est bien pensé, la construction des cases est intéressante. J'aime. Le propos lui est tout aussi finaud. Sous ces apparences d'aventure anthropomorphique dans un univers de fantasy médiévale, on se retrouve avec de vraies questionnements et réflexions où l'héroïne n'est pas forcément celle qu'on pense à la fin, où l'action ne résous pas toujours les choses, où les différences et l'exercice du pouvoir sont questionnés. Bref, je ne peux qu'en recommander la lecture à nos plus jeunes car en plus l'aventure suit un joli rythme et l'humour reste suffisamment présent. De jolis dosages pour une intrigue qui reste tout à fait à la portée des jeunes lecteurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/leonarde-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. poseidon2

    Helen de Wyndhorn

    Ahhh Tom King. L'un des scénaristes le plus en vie outre atlantique et à raison ! Il a pour lui un bon nombre de succès et de scenario mémorable, avec essentiellement des one shot marquants (Supergirl, Heros in crisis, human target, mister miracle...) mais aussi des scenarios trop compliqués (ou indigeste en fonction des gens) comme Jenny Parks. Un scenario qu'on attend donc mais avec une petite appréhension. Et bien cette fois, c'est pour moi une véritable réussite. Tom King nous livre une aventure entre l'hommage à Peter Pan et l'invitation à la réflexion sur le pouvoir des histoires et sur l'impact d'un compteur sur ce que l'on considère comme la réalité. Hommage à Peter Pan via l'histoire d'Helen qui nous montre l'histoire d'une famille droguée à l'aventure. Droguée à un point ou l'absence d'accès au pays imaginaire les oblige à noyer leurs chagrins dans l'alcool. Invitation à la réflexion via le contexte du temps qui passe mais aussi de l'histoire qui reste et qui marque des générations de rêveurs, passant de main en main, faisant rêver chaque personne qui met la main sur les cassettes. Mais ce récit onirique ne serait rien sans les sublimes illustration de Bilquis Evely. Que ce soit la partie "Autre Monde" ou la partie contemporaine, Bilquis Evely nous livre des dessins sublimes, colorés et très expressif. Bref si vous aimez le genre fantastique et onirique, je ne peux que vous recommander cette lecture qui n'est pas sans rappeler des œuvres comme Promethea de rien de moins qu'Alan Moore himself.
  6. The_PoP

    Eilin du fond de l'eau

    C'est rigolo car quand je me suis lancé dans ce roman graphique imposant, je ne savais pas de quoi il allait parler ni par qui il avait été écrit. Et petit à petit j'ai reconnu les influences et des bribes de mythes le rattachant à l'europe centrale voir de l'est. Ce Eilin est un grand conte pour enfants et adultes mis en image avec beaucoup de douceur et d'élégance. Ce qui m'a un petit peu embêté c'est qu'il prend un virage très très fantastique à un moment là où les débuts sont plutôt classiques et mêlent astucieusement imaginaire et monde des hommes. Reste qu'on a une très belle plongée dans un folklore et un imaginaire que l'on ne connait que peu en France.
  7. Titre de l'album : Eilin du fond de l'eau Scenariste de l'album : Maria Surducan Dessinateur de l'album : Anna Julia Benczédi Coloriste : Anna Julia Benczédi Editeur de l'album : Les aventuriers d’ailleurs Note : Résumé de l'album : Une plongée incroyable dans le folklore roumain ! Fille d'une sorcière de l'eau disparue il y a longtemps, Eilin vit désormais avec son père, un brillant inventeur. Lorsqu'il se laisse gagner par la soif de pouvoir et de richesse en pillant les ressources de la nature qui les entoure, Eilin n'a d'autres choix que de protéger la montagne de ses ancêtres. Tiraillée entre l'amour pour son père et le respect de la nature inculqué par sa mère, l'adolescente va être embarquée dans une aventure hors du commun, au milieu des croyances d'Europe de l'Est. Critique : C'est rigolo car quand je me suis lancé dans ce roman graphique imposant, je ne savais pas de quoi il allait parler ni par qui il avait été écrit. Et petit à petit j'ai reconnu les influences et des bribes de mythes le rattachant à l'europe centrale voir de l'est. Ce Eilin est un grand conte pour enfants et adultes mis en image avec beaucoup de douceur et d'élégance. Ce qui m'a un petit peu embêté c'est qu'il prend un virage très très fantastique à un moment là où les débuts sont plutôt classiques et mêlent astucieusement imaginaire et monde des hommes. Reste qu'on a une très belle plongée dans un folklore et un imaginaire que l'on ne connait que peu en France. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/eilin-du-fond-de-l-eau/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Titre de l'album : Les guerres de Lucas tome 2 Scenariste de l'album : Laurent Hopman Dessinateur de l'album : Renaud Roche Coloriste : Renaud Roche Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Au lendemain de la sortie du premier Star Wars, le jeune George Lucas n'est plus le rêveur farfelu que personne ne prend au sérieux. Propulsé champion du box-office, riche à millions, il a les cartes en main pour décider de son avenir. Déterminé à s'affranchir pour de bon de la dictature des studios, il fait le pari audacieux de mettre en jeu tout ce qu'il possède pour financer seul son prochain film. Une décision qui va s'avérer lourde de conséquences... Ce deuxième volet de la trilogie Les Guerres de Lucas relate l'histoire oubliée du véritable calvaire qu'a été la production de L'Empire Contre-Attaque. Drames, conflits et accidents improbables accablent le tournage, faisant presque oublier les déboires rencontrés sur le premier film... Une descente aux enfers qui manquera de détruire Lucas, mais finira par accoucher d'un film considéré aujourd'hui comme le chef-d'oeuvre de la saga. Un roman graphique haletant, truffé de révélations où s'invite, le temps d'une parenthèse enchantée, le récit de la création d'Indiana Jones. Critique : Alors la ! je ne sais ne pas vous mais moi je pensais sincèrement qu'après le succès du premier, le deuxième aurait été une longue ligne droite sans réels écueils. Je ne me doutais pas ... de tout ça ! Il y a sincèrement presque plus de choses choquantes que dans le premier. Rien que l'aspect financier du montage… on aurait imaginé que ça serait le point facile, mais en fait pas du tout. Les mésaventures de tournage passent presque en second plan devant le risque prit par Lucas sur la partie financière. Et pourtant il y en a eu des retournements de situations. Entre un accident de voiture pour Mark Hamil, le fait que Lucas ne veule pour être scénariste, les problèmes d'addiction aux médoc de Carrie Fisher et les problèmes de couples de Lucas.... il s'est passé un nombre de trucs impressionnant durant le tournage de ce tome 2. Et encore c'est sans parler des autres projets en cours de Lucas comme... Indiana Jones C'est passionnant ! Et on se demande comment nos auteurs ont mis la main sur tout ca ! Autres infos : Editions Deman Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/les-guerres-de-lucas-episode-2-9782493184047?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Titre de l'album : Spirou et Fantasio classique tome 2 - Le trésor de San Inferno Scenariste de l'album : Lewis Trondheim Dessinateur de l'album : Fabrice Tarrin Coloriste : Fabrice Tarrin Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Fantasio ayant encore flairé un nouveau scoop, voilà nos deux compères en route pour San Inferno, village isolé d'Amérique centrale. Et une fois n'est pas coutume, Seccotine ne tarde pas à pointer le bout de son nez... Mais dès leur arrivée, rien ne se passe comme prévu : un homme au sombrero sombre, Rodrigo, leur enjoint de partir, menaçant. Les voilà prévenus. Dans les catacombes, la femme du maire les conduit à sa découverte : un squelette qu'elle pense être celui d'un extraterrestre. Plus étrange encore, à son cou, est accroché un médaillon sur lequel figure un drôle de plan à décrypter... Auteur s'étant déjà attelé à de nombreux genres en bande dessinée, Lewis Trondheim joue une fois de plus à merveille avec les codes de la série mythique. À ses côtés, Fabrice Tarrin, qui avait déjà signé Spirou chez les Soviets avec Fred Neidhardt, continue de s'inscrire par son dessin dans la continuité de Franquin. Critique : MMmmhhhh alors j'aime bien Lewis Trondheim mais là je dois bien avouer que je demande ce qu'il est venu faire là. Et je me demande aussi s'il avait vraiment envie. Car si l'histoire est sympathique, et que nous sommes contents de retrouver nos personnages iconiques, on a plus l'impression d'être dans une nouvelle à paraitre dans le journal de Spirou plutôt qu'un album complet. L'histoire est étirée sur 48 pages et très orienté sur le côté humoristique de la franchise et malheureusement pas sur le côté aventureux. On se retrouve avec une histoire sympathique, mais absolument pas mémorable. Un énième épisode de Spirou sympathique destiné aux acheteurs ayant une collectionnite aiguë. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/spirou-et-fantasio-classique-tome-2-le-tresor-de-san-inferno?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. MMmmhhhh alors j'aime bien Lewis Trondheim mais là je dois bien avouer que je demande ce qu'il est venu faire là. Et je me demande aussi s'il avait vraiment envie. Car si l'histoire est sympathique, et que nous sommes contents de retrouver nos personnages iconiques, on a plus l'impression d'être dans une nouvelle à paraitre dans le journal de Spirou plutôt qu'un album complet. L'histoire est étirée sur 48 pages et très orienté sur le côté humoristique de la franchise et malheureusement pas sur le côté aventureux. On se retrouve avec une histoire sympathique, mais absolument pas mémorable. Un énième épisode de Spirou sympathique destiné aux acheteurs ayant une collectionnite aiguë.
  11. poseidon2

    Polygone

    Titre de l'album : Polygone Scenariste de l'album : Antoine Pédron Dessinateur de l'album : Antoine Pédron Coloriste : Antoine Pédron Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Quelques dizaines années dans le futur, à cause d'un climat de plus en plus rude, les habitants ont presque tous quitté les campagnes. Seul reste avec sa famille, Loé, enfant ingénieux, rêveur et bricoleur. Mais las de l'isolement, il n'arrive pas à se projeter dans l'avenir et préfère se réfugier dans ses récits de science-fiction et ses maquettes jusqu'à sa découverte fortuite d'un robot géant : Aristillus ! Fasciné, Loé voit en lui un ami qui le comprend et lui fait la promesse de le remettre sur pieds. Cependant son enthousiasme ne fait pas l'unanimité dans sa famille, provoquant défiance et jalousie auprès de son frère, sa soeur et sa mère, pourtant native de la grande époque des robots géants.. Critique : Une fois n'est pas coutume, surtout pour un album de 184 pages, j'ai trouvé que cet album... n'était pas assez ambitieux. Je reproche souvent aux BD de vouloirs trop en faire en peu de pages. Ici j'aurais aimé qu'Antoine Pédron en fasse plus ! En effet il avait, de mon point de vue, trouvé un bon truc. Un mix entre le Geant Sauvage et un récit post apocalyptique, nous montrant une habitation vivant de "reste de l'ancien monde" ou un robot vient tout changer, le tout porté par un dessin mangaisant dynamique, avec un jeu de couleurs intéressant. Mais là où Antoine Pédron aurait pu étendre son histoire en l'étendant à l'état de la terre ou de la lune, ou encore au pourquoi du bras de Loé, Antoine Pédron le referme assez brutalement en prenant comme excuse unique l'histoire des parents. Si le rapport des enfants à leurs parents, avec une préférence du cercle familiale à l'aventure, est réaliste, il ne sert par forcement le récit qui aurait plus être pu basculer dans le space opera. Cela n'enlève pas la bonne lecture que fut Polygone. J'aurais juste eu envie de plus. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/polygone?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. poseidon2

    Polygone

    Une fois n'est pas coutume, surtout pour un album de 184 pages, j'ai trouvé que cet album... n'était pas assez ambitieux. Je reproche souvent aux BD de vouloirs trop en faire en peu de pages. Ici j'aurais aimé qu'Antoine Pédron en fasse plus ! En effet il avait, de mon point de vue, trouvé un bon truc. Un mix entre le Geant Sauvage et un récit post apocalyptique, nous montrant une habitation vivant de "reste de l'ancien monde" ou un robot vient tout changer, le tout porté par un dessin mangaisant dynamique, avec un jeu de couleurs intéressant. Mais là où Antoine Pédron aurait pu étendre son histoire en l'étendant à l'état de la terre ou de la lune, ou encore au pourquoi du bras de Loé, Antoine Pédron le referme assez brutalement en prenant comme excuse unique l'histoire des parents. Si le rapport des enfants à leurs parents, avec une préférence du cercle familiale à l'aventure, est réaliste, il ne sert par forcement le récit qui aurait plus être pu basculer dans le space opera. Cela n'enlève pas la bonne lecture que fut Polygone. J'aurais juste eu envie de plus.
  13. Titre de l'album : Tête de chien - Tome 3 Scenariste de l'album : Vincent Brugeas Dessinateur de l'album : Ronan Toulhoat Coloriste : Yoann Guillo Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Le château du père de Jehan n'est plus qu'à quelques lieues. Pour nos héros, c'est l'heure de se dire au revoir. Lancelin et Maïeul doivent rentrer chez eux, le coeur lourd. Et, depuis des semaines, Gaucher et ses compagnons n'attendaient que cela : que leurs ennemis se séparent afin de les battre les uns après les autres. Ainsi, alors que Lancelin et Maïeul viennent de quitter nos héros, Gaucher et ses hommes passent à l'attaque. Le félon entend bien se venger du Noirci qui lui a fait tant de mal. Cependant, c'est sans compter sur le courage et la ruse de Lancelin. Bientôt, Josselin et Jehan, prévenus par Maïeul, récupèrent un Lancelin grièvement blessé. Gaucher, lui, n'a pas dit son dernier mot. Il s'est trouvé un nouvel allié de circonstance, un brigand qui se prétend chevalier, sous le nom de Renart. Avec son aide, il traque nos héros sans relâche. Le château de son père est encore trop loin. Jehan se résout à y envoyer Paulin et Maïeul, pour le prévenir. Pendant ce temps, elle et Josselin transportent un Lancelin moribond au Nid d'aigle : La demeure toute proche d'un oncle misanthrope qu'elle n'a jamais vu... Une rencontre qui va changer sa vie. Dans ce troisième volume, Vincent Brugeas tisse une intrigue toujours plus captivante, portée par le dessin épique de Ronan Toulhoat et les couleurs éclatantes de Yoann Guillo. Préparez-vous à une aventure médiévale où l'humour, les rebondissements et les secrets rythment chaque page ! Critique : Ah c'est un sacré coup de cœur dont on va parler ici. Les deux premiers tomes de Tête de chien nous avaient déjà passionné. Il faut dire que l'on est nombreux ici à aimer le travail que font ces 3 auteurs ensemble. Je trouve que ce tome 3 de Tête de chien monte encore en puissance, et nous livre la quintessence de ce que des auteurs modernes peuvent faire en bd franco belge tout en intégrant les influences du comics et du manga. Les mises en scènes sont juste brillantes, plus que cinématographiques, elle rendent la bd vraiment vivante. On entend presque les personnages se parler. Le scénario de Vincent Brugeas gagne encore en épaisseur, car si l'on était jusqu'à présent dans l'univers des Tournois, on sort sur ce tome de ce cadre là pour rentrer dans un monde plus réel et pourtant toujours à notre échelle. Oui dans ce tome 3 certains combat ne seront pas juste pour la gagne et nos personnages sont tellement bien pensés, premiers comme second rôles que l'on va frémir pour eux. L'art de Ronan Toulhoat s'exprime je trouve pleinement dans les gueules dures, parfois abîmés, affichant leurs vécus, de ses personnages. Certes comme dans le comics on pourra pinailler sur quelques arrières plans un peu légers, mais franchement je pense que cela nuirait vraiment à l'ensemble en le surchargeant. On retrouve dans ce Tête de Chien un peu la folie et la créativité visuelle de certains comics indépendants. Je ne vais pas en rajouter une couche sur les couleurs de Yoann Guillo qui s'impose pour moi comme l'un des meilleurs coloriste actuels, et je continue de trouver qu'il forme avec Ronan Toulhoat une paire qui se bonifie mutuellement. Bref, foncez, parce que ces personnages là, avec ce dessin là, on veut les suivre beaucoup plus loin. Vous pouvez y aller, les yeux fermés, que vous aimiez la chevalerie et le moyen âge ou non d'ailleurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tete-de-chien-tome-3/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    Les guerres de Lucas tome 2

    Alors la ! je ne sais ne pas vous mais moi je pensais sincèrement qu'après le succès du premier, le deuxième aurait été une longue ligne droite sans réels écueils. Je ne me doutais pas ... de tout ça ! Il y a sincèrement presque plus de choses choquantes que dans le premier. Rien que l'aspect financier du montage… on aurait imaginé que ça serait le point facile, mais en fait pas du tout. Les mésaventures de tournage passent presque en second plan devant le risque prit par Lucas sur la partie financière. Et pourtant il y en a eu des retournements de situations. Entre un accident de voiture pour Mark Hamil, le fait que Lucas ne veule pour être scénariste, les problèmes d'addiction aux médoc de Carrie Fisher et les problèmes de couples de Lucas.... il s'est passé un nombre de trucs impressionnant durant le tournage de ce tome 2. Et encore c'est sans parler des autres projets en cours de Lucas comme... Indiana Jones C'est passionnant ! Et on se demande comment nos auteurs ont mis la main sur tout ca !
  15. Kevin Nivek

    Tyrannic Park

    Un nouveau venu dans la collection parodies de l'éditeur jeunesse Jungle avec Tyrannic park et je peux vous dire que les références sont nombreuses !! Il est à peu près obligatoire d'avoir vu au moins les trois premiers films pour savourer les nombreux clins d'oeil et autres easter eggs disséminés dans ces pages ! Les trognes des personnages cultes sont aisément identifiables, les décors varient selon les lieux du parc visités, tout est prêt le voyage dans la connerie humaine et reptilienne peut débuter 🙂 Du directeur Amande jamais avare lorsqu'il faut "améliorer" les attractions même si cela se fait au détriment des pauvres ouvriers facilement amputés de membres sous les crocs des dinos, au personnage de Jeff Goldblum toujours aussi caustique et en passant par Ellie la compagne du professeur Grant qui a toujours les mains dans les tas de bouse des dinosaures, on ne s'ennuie pas une seconde ! Toujours sous le format de strips, une page pour un gag, les mésaventures s'enchaînent avec parfois des surprises lorsque l'on tourne la page, c'est assez savoureux. Alors oui, il est préférable d'aimer l'univers et ces dessins cartoonesques, mais entre nous, qui n'aime pas les dinosaures et les merveilleux films de Spielberg ??? Et si vraiment vous n'aimez pas, rassurez-vous, l'éditeur s'attaque à d'autres grands récits de la culture pop : https://editions-jungle.com/collections/parodies/ L'assurance de passer un bon moment de lecture avec le sourire aux lèvres 😉
  16. Kevin Nivek

    Tyrannic Park

    Titre de l'album : Tyrannic Park Scenariste de l'album : Sti Dessinateur de l'album : Baba Coloriste : Novy Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Une île des Caraïbes transformée en parc animalier d'un nouveau genre, des dinosaures ramenés à la vie par la puissance de la génétique... et des héros paumés qui tentent tant bien que mal de survivre. Un cocktail explosif, promesse de situations rocambolesques dans ce nouvel album gag de la collection parodie ! Critique : Un nouveau venu dans la collection parodies de l'éditeur jeunesse Jungle avec Tyrannic park et je peux vous dire que les références sont nombreuses !! Il est à peu près obligatoire d'avoir vu au moins les trois premiers films pour savourer les nombreux clins d'oeil et autres easter eggs disséminés dans ces pages ! Les trognes des personnages cultes sont aisément identifiables, les décors varient selon les lieux du parc visités, tout est prêt le voyage dans la connerie humaine et reptilienne peut débuter 🙂 Du directeur Amande jamais avare lorsqu'il faut "améliorer" les attractions même si cela se fait au détriment des pauvres ouvriers facilement amputés de membres sous les crocs des dinos, au personnage de Jeff Goldblum toujours aussi caustique et en passant par Ellie la compagne du professeur Grant qui a toujours les mains dans les tas de bouse des dinosaures, on ne s'ennuie pas une seconde ! Toujours sous le format de strips, une page pour un gag, les mésaventures s'enchaînent avec parfois des surprises lorsque l'on tourne la page, c'est assez savoureux. Alors oui, il est préférable d'aimer l'univers et ces dessins cartoonesques, mais entre nous, qui n'aime pas les dinosaures et les merveilleux films de Spielberg ??? Et si vraiment vous n'aimez pas, rassurez-vous, l'éditeur s'attaque à d'autres grands récits de la culture pop : https://editions-jungle.com/collections/parodies/ L'assurance de passer un bon moment de lecture avec le sourire aux lèvres 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/tyrannic-park/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Kevin Nivek

    Gerda Taro

    On connait le mythe Robert Capa, grand photographe de guerre entre autres, mais il était temps de rendre justice à une femme l'ayant mis sur orbite, la très avant-gardiste Gerda Taro ! De sa jeunesse dans une Allemagne en pleine montée du nazisme avec les chasses aux juifs, elle y sera même séquestrée et interrogée ; puis son départ pour Paris et sa rencontre avec de nombreux photographes dont le jeune Robert Capa (qui ne portait pas encore ce nom 😉 ), vous suivrez les grandes étapes de son destin hors du commun pour une femme de son époque ! Se sentant libre et affranchie de la toute puissance masculine des années 30, elle multiplie les conquêtes amoureuses, n'hésite pas à s'exhiber quitte à perturber ces messieurs, elle est définitivement à des années lumières de l'establishment en rigueur ! Le récit alterne flashbacks et présent, entrecoupé de pages présentées comme des interviews avec un protagoniste parlant de Gerda à différents moments de sa vie. La partie graphique propose aussi deux versions, une légèrement colorisée à l'aquarelle bleutée et encrages profonds de noir et une autre pour le passé dans un noir et blanc simple et anguleux. Deux ambiances différentes aidant à mieux situer le récit, en revanche la nature du trait de Sylvain Combrouze est telle qu'il est parfois difficile de reconnaître les nombreux personnages. Un dessin semi-réaliste centré sur les femmes et hommes en place au milieu de ces zones de guerre, presque prémonitoires à l'invasion de la Pologne en 1939 comme point d'entrée de la seconde guerre mondiale. Le destin incroyable de cette femme méritait cet hommage !
  18. Kevin Nivek

    Gerda Taro

    Titre de l'album : Gerda Taro Scenariste de l'album : Fabrice Garate Dessinateur de l'album : Sylvain Combrouze Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Le destin de Gerda Taro, pionnière du photojournalisme, figure de la lutte antifasciste, à l'origine du mythe Robert Capa et pourtant injustement méconnue. Si l'on se souvient aujourd'hui du légendaire reporter de guerre Robert Capa, c'est en partie grâce à Gerda Taro. Son nom, c'est elle. Le lancement de sa carrière, c'est elle. Certains de ses clichés les plus célèbres, c'est encore elle. Mais Gerda Taro ne fut pas seulement l'ombre de Capa. Elle fut d'abord et surtout l'une des premières femmes photoreporters. Avant Lee Miller, elle est l'une des premières à partir sur les zones de conflits, au cours des années 1930. Animée par la ferme conviction que l'information peut changer le monde, elle n'hésitera pas à se rendre sur le front espagnol dès 1936 pour couvrir la guerre civile et combattre, à sa manière, le fascisme grandissant en Europe. Injustement oubliée à la faveur de son compagnon de route et compagnon de vie, Robert Capa, la figure de cette pionnière du photojournalisme, farouche défenseuse de la liberté et de la condition féminine, est enfin réhabilitée par Fabrice Garate Delgado et Sylvain Combrouze. Critique : On connait le mythe Robert Capa, grand photographe de guerre entre autres, mais il était temps de rendre justice à une femme l'ayant mis sur orbite, la très avant-gardiste Gerda Taro ! De sa jeunesse dans une Allemagne en pleine montée du nazisme avec les chasses aux juifs, elle y sera même séquestrée et interrogée ; puis son départ pour Paris et sa rencontre avec de nombreux photographes dont le jeune Robert Capa (qui ne portait pas encore ce nom 😉 ), vous suivrez les grandes étapes de son destin hors du commun pour une femme de son époque ! Se sentant libre et affranchie de la toute puissance masculine des années 30, elle multiplie les conquêtes amoureuses, n'hésite pas à s'exhiber quitte à perturber ces messieurs, elle est définitivement à des années lumières de l'establishment en rigueur ! Le récit alterne flashbacks et présent, entrecoupé de pages présentées comme des interviews avec un protagoniste parlant de Gerda à différents moments de sa vie. La partie graphique propose aussi deux versions, une légèrement colorisée à l'aquarelle bleutée et encrages profonds de noir et une autre pour le passé dans un noir et blanc simple et anguleux. Deux ambiances différentes aidant à mieux situer le récit, en revanche la nature du trait de Sylvain Combrouze est telle qu'il est parfois difficile de reconnaître les nombreux personnages. Un dessin semi-réaliste centré sur les femmes et hommes en place au milieu de ces zones de guerre, presque prémonitoires à l'invasion de la Pologne en 1939 comme point d'entrée de la seconde guerre mondiale. Le destin incroyable de cette femme méritait cet hommage ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/gerda-taro/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Kevin Nivek

    Yiyun

    Après plus de 40 ans passés en compagnie de la saga Jonathan au fil de 17 albums et une saga clôturée en 2021, Cosey retrouve ses univers de montagnes, de mystères et d'Asie ! Il était déjà venu dans les Alpes suisses avec le formidable A la recherche de Peter Pan (Le Lombard), nous voici de retour dans ces contées enneigées pour une magnifique romance sino-suisse ! Il ajoute un peu de folklore local avec cet art particulier du papier découpé très présent en Suisse. Urs notre héros pratique cet art avec passion mais il dévale aussi les pistes de ski et c'est lors d'une session de sport d'hiver qu'il fait la rencontre de Meï ! Cette dernière lui rappelle étrangement Miss Wu une héroïne de BD aviatrice durant la seconde guerre mondiale avec la particularité d'avoir un cache-oeil. Des circonstances (opportunes) vont les rapprocher, mais cette étudiante chinoise semble sujette à de lbien ourds secrets et se montre distante avec lui sans qu'il ne comprenne pourquoi ! De fil en aiguilles, de découpages en expositions, les années passants, il va finir par la retrouver et percer ce secret si bien gardé. Cosey distille le suspens savamment dans cette romance passionnante et historique. Rien n'est simple dans cette histoire d'amour entre un suisse et une chinoise que les distances opposent, mais pas que ! Sans vous divulguer les raisons qui ont fait murir dans l'esprit de Cosey cette histoire, sachez qu'elles tiennent une place prépondérante dans cette aventure et vous saisirez parfaitement la finalité et cette "inspiration" en fin d'album. C'est en effet l'impact de la grande histoire qui aura des effets sur le commun des pauvres gens, mais quelques fois, des miracles arrivent avec une magnifique histoire à raconter 😉 . Jouant sur les ombres en rappel aux fameux découpages sur papier, il livre une partition graphique saisissante et toujours empreinte de poésie et d'inspiration. Une lecture méditative, plaisante et captivante, tout ce qui fait le sel des aventures contées par un auteur rare d'un grand talent.
  20. Titre de l'album : Le secret de Présentine Ramondore Scenariste de l'album : Harold Charre Dessinateur de l'album : Florent Desanthèmes Coloriste : Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Présentine Ramondore est une femme à l'âme solitaire, qui a depuis longtemps mis ses sentiments de coté. En abîmant légèrement un immense barrage de bois à l'équilibre à la fois parfait et précaire, elle pense que celui-ci va inexorablement s'écrouler, tôt ou tard, et détruire le village dans lequel elle vit. Ainsi, lorsqu'elle entend parler d'un morceau d'étoile bleue qui serait tombé dans les montagnes et qui permettrait d'exaucer le voeu de celui qui le toucherait, Présentine se lance, entre culpabilité et tristesse, dans cette quête... Mais la réparation, de toute nature, est-elle encore possible ?... Critique : Oh que voilà une jolie histoire de transmission et d'aventure aux côtés de la très expérimentée Présentine Ramondore ! Un prénom évocateur au sein d'une société qui en a oublié la saveur, bien à l'abri de ce barrage à la confection presque magique tant il semble impensable qu'il tienne encore debout ! Le village de Présentine semble outre temps et dans une région reculée de type scandinave, mais sa particularité est d'être au pied d'un barrage de bois assemblés selon un ordre précis et presque magique. La moindre brindille a son utilité et son simple retrait serait aussi préjudiciable qu'un autre morceau bien plus gros. De cette symbiose dépend la solidité du barrage ! Présentine entretient cette légende et le respect immuable que les habitants doivent observer à l'édifice. Mais comme toute légende, le temps balaye tout sur son passage et les croyances d'hier ne sont plus aussi tenaces aujourd'hui, surtout quand elles sont incarnées par une vieille dame reclus dans sa cabane à l'écart des autres. Quand on ne croit plus en rien, ce mur de branches peut-il encore tenir ? Très belle histoire que nous conte Harold Charre, au sein d'un univers splendide fait d'étendues vertes et de montagnes ! Le dessin se met au diapason d'un scénario bien plus riche qu'il n'y paraît ! De planches à l'économie de détails selon le contexte, on peut passer à d'autres extrêmement précises et dotées d'une belle profondeur de champ. Cela tombe bien avec ces paysages divers tels que les forêts, les lacs prisonniers des reliefs de ces montagnes vertigineuses aux sommets enneigés. Une très belle leçon de vie qui se relira avec plaisir ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/le-secret-de-presentine-ramondore/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Oh que voilà une jolie histoire de transmission et d'aventure aux côtés de la très expérimentée Présentine Ramondore ! Un prénom évocateur au sein d'une société qui en a oublié la saveur, bien à l'abri de ce barrage à la confection presque magique tant il semble impensable qu'il tienne encore debout ! Le village de Présentine semble outre temps et dans une région reculée de type scandinave, mais sa particularité est d'être au pied d'un barrage de bois assemblés selon un ordre précis et presque magique. La moindre brindille a son utilité et son simple retrait serait aussi préjudiciable qu'un autre morceau bien plus gros. De cette symbiose dépend la solidité du barrage ! Présentine entretient cette légende et le respect immuable que les habitants doivent observer à l'édifice. Mais comme toute légende, le temps balaye tout sur son passage et les croyances d'hier ne sont plus aussi tenaces aujourd'hui, surtout quand elles sont incarnées par une vieille dame reclus dans sa cabane à l'écart des autres. Quand on ne croit plus en rien, ce mur de branches peut-il encore tenir ? Très belle histoire que nous conte Harold Charre, au sein d'un univers splendide fait d'étendues vertes et de montagnes ! Le dessin se met au diapason d'un scénario bien plus riche qu'il n'y paraît ! De planches à l'économie de détails selon le contexte, on peut passer à d'autres extrêmement précises et dotées d'une belle profondeur de champ. Cela tombe bien avec ces paysages divers tels que les forêts, les lacs prisonniers des reliefs de ces montagnes vertigineuses aux sommets enneigés. Une très belle leçon de vie qui se relira avec plaisir !
  22. Titre de l'album : Les cheveux d'Édith Scenariste de l'album : Fabienne Blanchut | Catherine Locandro Dessinateur de l'album : Dawid Coloriste : Dawid Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Printemps 1945. Juché sur sa bicyclette, Louis, jeune lycéen prometteur, parcourt Paris libéré depuis peu, passant de ses révisions pour le baccalauréat à son travail au cinéma Pax. Jusqu'à ce jour du 22 mai, où il aperçoit le visage d'une jeune fille, assise dans un des nombreux bus qui se rendent à l'hôtel Lutetia où transitent les rescapés des camps de concentration nazis. Les douze jours qui suivront changeront sa vie. Louis s'engage comme bénévole et s'occupe des « revenants ». Il fait la connaissance de Sylvette et d'Édith, la jeune fille du bus, pour qui chaque moment de solitude, chaque bruit, renvoie inévitablement à l'enfer traversé. Comment les aider ? Comment concevoir l'ampleur de cette horreur ? Alors Louis lit, relit et conserve les articles de presse sur le sujet, interroge son ancien professeur de français, M. Couty, résistant, pour que rien ne soit oublié. Peut-être est-ce aussi pour défier son père qui, lui, a fait d'autres choix... Le charme et la douceur des dessins de Dawid (SuperS, Monsieur Apothéoz) associés à la plume élégante de Fabienne Blanchut et Catherine Locandro reflètent parfaitement la délicatesse de la relation qui se noue entre Édith et Louis. Une histoire dans la grande Histoire, celle de la France au printemps 1945, entre la joie retrouvée à la Libération et la confrontation de chacun aux rescapés de l'indicible. Fabienne Blanchut, Catherine Locandro et Dawid leur livrent, avec ce magnifique roman graphique, le plus beau des hommages. Critique : C'est dingue ça. Si le sujet de la deuxième guerre mondial est un sujet qui a déjà été traité, re-traité et re re traité, je ne me souviens pas d'avoir une BD sur l'après-guerre. Enfin le "juste" après-guerre. Celui des retours des déportés en 45. Et pourtant cette bd est la preuve que c'est un sujet super intéressant : qu'est-ce qui a été fait pour les personnes revenant des camps de concentration ? Eh bien, je ne savais pas du tout. Et cela a fait de cette BD une véritable belle découverte tant historique qu'humaine. Historique pour le côté accueil des déportés au Lutetia à paris, l'argent et les papiers donnés aux nouveaux arrivants, mais aussi humaine avec une belle romance d'adolescents qui nous montrent que malgré la douleur et l'horreur, la chaleur humaine et l'amour permet de dépasser le malheur. Une bien belle lecture. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/les-cheveux-d-edith?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Titre de l'album : Les maîtres de guerre - Lawrence d'Arabie Scenariste de l'album : Jean-Pierre Pécau Dessinateur de l'album : Vladimir Davidenko Coloriste : Andrea Meloni Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Thomas Edward Lawrence (1888-1935), connu sous le nom de Lawrenced'Arabie, était un officier, archéologue et écrivain britannique. Il a joué unrôle clé dans la révolte arabe contre l'Empire Ottoman (1916-1918) en collaborant avec les tribus arabes. Cet album retrace son incroyable histoire. Critique : Troisième épisode de la série les maîtres de guerre après des albums consacrés à Patton et Attila. Pour l'écriture du scénario, on retrouve Jean-Pierre Pécau comme souvent sur les séries historiques, au moins l'auteur est habitué au genre. L'album commence avec Lawrence au milieu du désert alors qu'il rejoint les bédouins. C'est en passant du temps avec les hommes du désert que cet archéologue redéfinit les attaques de soldats bien organisés en se basant sur les bédouins traversant le désert pour attaquer par surprises. Ses premiers faits d'armes confirmés sont quand il prend la ville d'Aqaba, il gagne alors les faveurs de ses supérieurs trouvant en Lawrence un homme capable de jouer un rôle important durant la révolte arabe. Vladimir Davidenko réussit bien à retranscrire les paysages désertique avec les dunes de sables sans fin. Les scènes d'action nombreuses sont bien réalisées. Le format one shot permet de survoler rapidement sans que l'on ne s'ennuie à aucun moment les passages importants de la vie des maîtres de guerre. Un cahier historique en fin d'album apporte davantage d'information sur Lawrence. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/les-maitres-de-guerre-lawrence-d-arabie/les-maitres-de-guerre-lawrence-d-arabie/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Troisième épisode de la série les maîtres de guerre après des albums consacrés à Patton et Attila. Pour l'écriture du scénario, on retrouve Jean-Pierre Pécau comme souvent sur les séries historiques, au moins l'auteur est habitué au genre. L'album commence avec Lawrence au milieu du désert alors qu'il rejoint les bédouins. C'est en passant du temps avec les hommes du désert que cet archéologue redéfinit les attaques de soldats bien organisés en se basant sur les bédouins traversant le désert pour attaquer par surprises. Ses premiers faits d'armes confirmés sont quand il prend la ville d'Aqaba, il gagne alors les faveurs de ses supérieurs trouvant en Lawrence un homme capable de jouer un rôle important durant la révolte arabe. Vladimir Davidenko réussit bien à retranscrire les paysages désertique avec les dunes de sables sans fin. Les scènes d'action nombreuses sont bien réalisées. Le format one shot permet de survoler rapidement sans que l'on ne s'ennuie à aucun moment les passages importants de la vie des maîtres de guerre. Un cahier historique en fin d'album apporte davantage d'information sur Lawrence.
  25. Titre de l'album : Quiproquos tome 1 - L'existence ridicule Scenariste de l'album : Constance Lagrange Dessinateur de l'album : Constance Lagrange Coloriste : Constance Lagrange Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Comprendre de travers, n'entendre que ce qu'on a envie d'entendre, nul n'y échappe. Quiproquos est un livre qui s'amuse à nous tendre un miroir. De malcomprenants en malentendus, l'absurde s'invite soudain dans la réalité en quelques mots. D'une mécanique classique de comédie, Constance Lagrange parvient à décliner plus de cent gags et à nous surprendre à chaque fois dans un grand éclat de rire. Critique : Quiproquos rejoint la collection Pataquès autour de l'humour en bd. Constance Lagrange réalise intégralement cet album d'une centaine de pages avec des histoires courtes allant de seulement deux cases pour les plus courtes et six cases pour les plus longues. Le titre annonce bien la couleur et la thématique des histoires qui nous attendent dans ce premier volume. Des personnes essaient de communiquer ensemble sans jamais se comprendre et provoquent des situations amusantes. Plusieurs situations reviennent avec le docteur a l'humour particulier, les entretiens d'embauche ou de futurs couples... La couverture résume très bien les histoires de l'album. Les dessins sont dans un style réaliste pour dépeindre les personnages des différentes scènes. Les décors sont inexistants ou minimalistes. Quiproquos l'existence ridicule commence bien une nouvelle série de l'autrice de On peut rire de tout sauf de sa mère. L'humour passe bien avec toutes les incompréhensions dans les dialogues. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/quiproquos-tome-1-l-existence-ridicule/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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