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Titre de l'album : Sur les traces des archéologues Scenariste de l'album : Séverine laliberté Dessinateur de l'album : Nicolas Gobbi Coloriste : Nicolas Gobbi Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Une enquête archéologique steppes by steppes. De l'Arabie saoudite au Kazakhstan, une équipe internationale d'archéologues explore le coeur des déserts et des steppes pour en apprendre plus sur les énigmatiques " desert kites ". Ces gigantesques constructions oubliées pendant des siècles s'étendent sur des kilomètres et leur usage reste mystérieux. Nos archéologues, tous spécialistes dans des domaines plus étranges les uns que les autres, vivent des aventures étonnantes à la découverte de ces mégastructures et vous invitent à plonger dans le monde de l'archéologie contemporaine. Critique : A la lecture de cette enquête archéologique, Indiana Jones vous semblera bien loin ! Ici, point de héros seul contre tous avec un X marquant l'emplacement d'un trésor. Séverine Laliberté nous entraîne au milieu d'une équipe pluridisciplinaire afin de percer le mystère de ces "desert kites" dans ces régions du monde si riches en symboles. En effet l'équipe de chercheurs visite les contreforts du mont Ararat, là où Noé trouva terre jadis; puis le désert jordanien non loin de Petra, les terres arides du Kazakhstan, et tant de régions reculées en "zones blanches" ! Le talent de la scénariste est justement de nous immerger dans cette équipe avec chacun sa spécialité et voir ce brainstorming à l'oeuvre sur le terrain. Chacun apporte son savoir lors d'une découverte quelconque et cette cohésion permet d'avancer sur cette énigme de constructions anciennes (voire très très anciennes) aux proportions dantesques. En imaginant plusieurs pistes, en prenant de la hauteur pour une vision globale des architectures encore visibles et en état, en creusant; faute de budgets immenses, le système D est parfois d'usage pour arriver à ses fins, l'auteure nous expose ainsi le fonctionnement de cet équipage passionné. Les difficultés du terrain sont abordées, comme la cohabitation parfois avec des pays frontaliers en guerre (Syrie), mais aussi l'aridité du désert avec l'approvisionnement en eau, les bivouacs et leur confort aléatoire, voire les repas frugaux servis. Le dessin de l'italien Nicolas Gobbi est assez détaillé, il mélange parfois scènes passés au milieu du présent pour mieux illustrer les hypothèses émises par l'équipe, cela aide grandement le lecteur dans ses représentations historiques. L'humour ponctue le récit à de nombreuses reprises et amène de la gaité, l'humeur "bon enfant" surplombe l'équipe de chercheurs, le positivisme est de rigueur. Les voir s'extasier lors de la découverte d'ossements ou fientes fossilisés, apporte un vent de fraîcheur et incorpore le lecteur dans cette quête. Un ouvrage sympathique qui permettra aux intéressés de mieux comprendre le travail des archéologues et les conditions dans lesquelles ils sont plongés. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sur-les-traces-des-archeologues/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Que j'aimerais qu'un historien français se penche sur les manuels scolaires français comme l'a fait James W. Loewen ! De Christophe Colomb, en passant par les fameux "pères fondateurs", la guerre de sécession, jusqu'à la guerre froide et de nos jours, il décortique 500 ans d'un oeil acéré empreint de véracité. En prenant un à un les différents ouvrages scolaires abordant l'histoire américaine, il aborde chapitre par chapitre les moments clés du pays. Le vocabulaire employé au détriment d'un autre, l'orientation "choisie" des rédacteurs de ces livres sur le choix des docs et autres photos ou même déclarations de personnalités illustres, tout ceci est balayé d'un revers de main avec de nombreuses sources par l'historien. Le problème étant l'interprétation donnée, qui va se diffuser dans l'esprit des écoliers et façonner leur vision du monde, l'auteur pique là où ça fait mal, vous n'êtes pas au bout de vos surprises en parcourant cet épais volume ! Mieux comprendre le passé et sa retranscription présente pour expliquer les choix d'aujourd'hui ! Il aborde le lourd poids du nationalisme américain, avec ses têtes de proues, ses héros historiques soigneusement choisis par des élites. Abraham Lincoln dont la statue fière et gigantesque dominant le national mall de Washington, ne sera pas épargné, tout comme Christophe Colomb qui n'est pas vraiment célébré au Mexique et tant d'autres figures du monde occidental ! Car au delà des Etats-unis, c'est aussi la vieille Europe qu'il vise, elle qui s'est abrogée toutes les découvertes géographiques en imposant ses héros au monde. Comment un amérindien déjà présent avant l'arrivée des espagnols, peut-il se construire et garder sa culture en lisant les manuels d'histoire états-uniennes ? Il manque indéniablement un pan de sa propre histoire bien avant les envahisseurs, présentés comme des explorateurs et/ou fondateurs. Tant de questions et de sujets passionnants vous attendent dans cet ouvrage saisissant ! Un mot sur les illustrations en noir et blanc qui s'implantent au milieu des nombreux textes, tels des docs de cours d'histoire, mais avec une sonorité bien différente 😉 .Elles aident à mieux cerner les explications, d'autant que le "scénariste" en bon prof d'histoire, souligne les passages clés de ses démonstrations pour mieux accrocher le lecteur. REMARQUABLE !
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Titre de l'album : Une histoire critique des États-Unis Scenariste de l'album : James W. Loewen Dessinateur de l'album : Nate Powell Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Le récit de notre histoire participe-t-il à la reproduction des injustices et des inégalités ? Adaptation graphique du best-seller de James W. Loewen, cet essai analyse avec finesse les discours sur l'histoire étasunienne et en tire une lecture révélatrice. Par de multiples clefs de compréhension, il nous aide à construire un regard critique sur la manière dont les récits peuvent être interprétés et transmis, et comment notre vision de l'histoire dessine le monde actuel. Critique : Que j'aimerais qu'un historien français se penche sur les manuels scolaires français comme l'a fait James W. Loewen ! De Christophe Colomb, en passant par les fameux "pères fondateurs", la guerre de sécession, jusqu'à la guerre froide et de nos jours, il décortique 500 ans d'un oeil acéré empreint de véracité. En prenant un à un les différents ouvrages scolaires abordant l'histoire américaine, il aborde chapitre par chapitre les moments clés du pays. Le vocabulaire employé au détriment d'un autre, l'orientation "choisie" des rédacteurs de ces livres sur le choix des docs et autres photos ou même déclarations de personnalités illustres, tout ceci est balayé d'un revers de main avec de nombreuses sources par l'historien. Le problème étant l'interprétation donnée, qui va se diffuser dans l'esprit des écoliers et façonner leur vision du monde, l'auteur pique là où ça fait mal, vous n'êtes pas au bout de vos surprises en parcourant cet épais volume ! Mieux comprendre le passé et sa retranscription présente pour expliquer les choix d'aujourd'hui ! Il aborde le lourd poids du nationalisme américain, avec ses têtes de proues, ses héros historiques soigneusement choisis par des élites. Abraham Lincoln dont la statue fière et gigantesque dominant le national mall de Washington, ne sera pas épargné, tout comme Christophe Colomb qui n'est pas vraiment célébré au Mexique et tant d'autres figures du monde occidental ! Car au delà des Etats-unis, c'est aussi la vieille Europe qu'il vise, elle qui s'est abrogée toutes les découvertes géographiques en imposant ses héros au monde. Comment un amérindien déjà présent avant l'arrivée des espagnols, peut-il se construire et garder sa culture en lisant les manuels d'histoire états-uniennes ? Il manque indéniablement un pan de sa propre histoire bien avant les envahisseurs, présentés comme des explorateurs et/ou fondateurs. Tant de questions et de sujets passionnants vous attendent dans cet ouvrage saisissant ! Un mot sur les illustrations en noir et blanc qui s'implantent au milieu des nombreux textes, tels des docs de cours d'histoire, mais avec une sonorité bien différente 😉 .Elles aident à mieux cerner les explications, d'autant que le "scénariste" en bon prof d'histoire, souligne les passages clés de ses démonstrations pour mieux accrocher le lecteur. REMARQUABLE ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/une-histoire-critique-des-etats-unis/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Le scénariste Makyo nous propose un western original de par son approche et par le déroulement de l'intrigue. Cette histoire prévue au format dytique commence très fort avec le massacre d'une tribu Hopi en pleine cérémonie. L'histoire va se focaliser sur des jumeaux nés d'une prêtresse Hopi et séparés dès la naissance. Makyo s'inspire de croyance et mysticisme liés au folklore indien pour proposer une histoire intéressante. Un des nourrissons est confié à une femme vivant isolée avec sa fille et l'autre est confié à une tribu indienne. Ce premier tome retrace la vie de l'enfant laissé à la femme obligé de l'élevé. Elle le surnomme Dead smile à cause de son attirance pour la violence au plus profond de lui. La partie graphique est somptueuse réalisée par Eugenio Sicomoro, un dessinateur italien spécialiste des western. Son trait est très réaliste nous emmène dès les premières planches à cette époque violente dans l'ouest sauvage. Ce premier tome m'a beaucoup rappelé la série Tv À l'aube de l'Amérique diffusée dernièrement avec une histoire très violente. Ce tome du sacrifice des aigles met en place le drame tout en apportant beaucoup de révélations et de questionnements en attendant la suite.
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Titre de l'album : Le sacrifice des aigles tome 1 - Dead Smile Scenariste de l'album : Makyo Dessinateur de l'album : Eugenio Sicomoro Coloriste : Marco Ferraccioni Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Poussé par la vengeance suite au meurtre de son frère, le commandant Lewis ordonne l'attaque d'un village Hopi durant une cérémonie traditionnelle. Un an plus tard, Kate, une veuve que la misère a réduite à la prostitution, se voit confier un bébé indien abandonné devant les portes du fort. S'il meure, elle sera pendue. Un soir, une bande d'indiens Hopis vient avec respect rendre hommage à l'enfant… Critique : Le scénariste Makyo nous propose un western original de par son approche et par le déroulement de l'intrigue. Cette histoire prévue au format dytique commence très fort avec le massacre d'une tribu Hopi en pleine cérémonie. L'histoire va se focaliser sur des jumeaux nés d'une prêtresse Hopi et séparés dès la naissance. Makyo s'inspire de croyance et mysticisme liés au folklore indien pour proposer une histoire intéressante. Un des nourrissons est confié à une femme vivant isolée avec sa fille et l'autre est confié à une tribu indienne. Ce premier tome retrace la vie de l'enfant laissé à la femme obligé de l'élevé. Elle le surnomme Dead smile à cause de son attirance pour la violence au plus profond de lui. La partie graphique est somptueuse réalisée par Eugenio Sicomoro, un dessinateur italien spécialiste des western. Son trait est très réaliste nous emmène dès les premières planches à cette époque violente dans l'ouest sauvage. Ce premier tome m'a beaucoup rappelé la série Tv À l'aube de l'Amérique diffusée dernièrement avec une histoire très violente. Ce tome du sacrifice des aigles met en place le drame tout en apportant beaucoup de révélations et de questionnements en attendant la suite. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-sacrifice-des-aigles-tome-1-dead-smile/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Le secret de Miss Greene Scenariste de l'album : Nicolas Antona Dessinateur de l'album : Nina Jacqmin Coloriste : Nina Jacqmin Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Jusqu'en 1967, aux États-Unis, toute personne ayant une ascendance africaine, même lointaine, était considérée comme noire, avec toutes les conséquences que cela pouvait avoir. C'est pourquoi, à l'orée du 20e siècle, Belle Greener devint Belle Greene da Costa et, cachant ses racines africaines, gravit les échelons de la haute société new-yorkaise. Mais peut-on conserver un tel secret une vie durant, même si cette dernière vous donne l'occasion de fleurir dans la lumière des blancs les plus puissants d'Amérique... ? Critique : Oh qu'elle est marquante cette histoire ! Voici le genre de roman graphique que j'aime lire. Passionnant, enrichissant et en plus on y apprend beaucoup d'une période de l'histoire des états unis qu'on ne connait que trop peu. Je me suis régalé à la lecture de cette histoire, tournant les pages malgré le peu de sympathie que nous inspire à priori l'héroïne au départ. C'est un destin hors du commun, au milieu de problématiques que l'on a du mal à imaginer aujourd'hui, et pourtant. Seul bémol j'ai trouvé le dessin de Nina Jacqmin un brin en dessous de ce que font les ténors du genre sur du roman graphique. Cela manquait un petit peu d'âme pour moi dans le traitement du dessin des personnages. Mais c'est probablement plus une question de sensibilité qu'autre chose, tant l'ensemble est plus que correct. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-secret-de-miss-greene/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Oh qu'elle est marquante cette histoire ! Voici le genre de roman graphique que j'aime lire. Passionnant, enrichissant et en plus on y apprend beaucoup d'une période de l'histoire des états unis qu'on ne connait que trop peu. Je me suis régalé à la lecture de cette histoire, tournant les pages malgré le peu de sympathie que nous inspire à priori l'héroïne au départ. C'est un destin hors du commun, au milieu de problématiques que l'on a du mal à imaginer aujourd'hui, et pourtant. Seul bémol j'ai trouvé le dessin de Nina Jacqmin un brin en dessous de ce que font les ténors du genre sur du roman graphique. Cela manquait un petit peu d'âme pour moi dans le traitement du dessin des personnages. Mais c'est probablement plus une question de sensibilité qu'autre chose, tant l'ensemble est plus que correct.
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Les reines de sang - Elisabeth Bathory, la comtesse sanglante
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Titre de l'album : Les reines de sang - Elisabeth Bathory, la comtesse sanglante Scenariste de l'album : Jean-Pierre Pecau Dessinateur de l'album : Leo Pilipovic Coloriste : Silvia Fabris Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Malheur aux jeunes filles qui entraient au service de la belle comtesse hongroise. Obsédée par la jeunesse éternelle, celle-ci fut accusée en 1610 de crimes défiant l'imagination. À la frontière des états hongrois, dans les Carpates chères au comte Dracula, les Bathory, en lutte contre les Turcs, mirent à leur tête cette terrifiante jeune femme dont on disait qu'elle prenait des bains de sang ! Critique : Nouvel épisode dans la série des reines de sang et cette fois c'est en one shot sur Elisabeth Báthory surnommée la comtesse de sang. Le spécialiste du genre Jean-Pierre Pecau se charge du scénario en se basant les quelques éléments historiques mais surtout sur les légendes autour de Bathory. Elle utilisait tous les moyens possibles pour torturer et effrayer son entourage, son personnel. Cette reine est connue comme la tueuse en série se baignant dans le sang de ses victimes et souvent des vierges. Nous ne sommes pas loin de l'histoire de Dracula où alors le récit de Bathory a inspiré Bram Stoker. On se laisse vite prendre dans l'histoire plus légère historiquement que d'habitude mais toujours aussi intéressante. Les dessins de Leo Pilipovic sont de grande qualité et très soignés. Ce tome sur Elisabeth Báthory ressemble davantage à un récit fantastique qu'à un épisode de la série des reines de sang. Les auteurs mettent bien en avant le côté démoniaque de Bathory assoiffée du sang de ses victimes, avec de nombreuses scènes de nudité. Sa vie fut écourtée suite à toutes les plaintes et récits autour ses pratiques. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-reines-de-sang-elisabeth-bathory-la-comtesse-sanglante/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Nouvel épisode dans la série des reines de sang et cette fois c'est en one shot sur Elisabeth Báthory surnommée la comtesse de sang. Le spécialiste du genre Jean-Pierre Pecau se charge du scénario en se basant les quelques éléments historiques mais surtout sur les légendes autour de Bathory. Elle utilisait tous les moyens possibles pour torturer et effrayer son entourage, son personnel. Cette reine est connue comme la tueuse en série se baignant dans le sang de ses victimes et souvent des vierges. Nous ne sommes pas loin de l'histoire de Dracula où alors le récit de Bathory a inspiré Bram Stoker. On se laisse vite prendre dans l'histoire plus légère historiquement que d'habitude mais toujours aussi intéressante. Les dessins de Leo Pilipovic sont de grande qualité et très soignés. Ce tome sur Elisabeth Báthory ressemble davantage à un récit fantastique qu'à un épisode de la série des reines de sang. Les auteurs mettent bien en avant le côté démoniaque de Bathory assoiffée du sang de ses victimes, avec de nombreuses scènes de nudité. Sa vie fut écourtée suite à toutes les plaintes et récits autour ses pratiques.
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Titre de l'album : Tanis tome 1 - Les tombeaux d'Atlantis Scenariste de l'album : Valerie Mangin | Denis Bajram Dessinateur de l'album : Stephane Perger Coloriste : Stephane Perger Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : 10 000 ans avant notre ère, vallée du Nil. La jeune Tanis, intouchable à cause de ses cheveux blancs, vit avec l'Ancien, son père adoptif et le chaman du village. Une nuit, avec son seul ami, Sepi, elle se découvre le pouvoir d'ouvrir la pyramide d'Osiris, le dernier roi des Atlantes. Mais en y volant le masque du géant, ils commettent un terrible sacrilège : des rochers de feu s'abattent sur le village. Par miracle, Sepi, revêtu du masque, parvient à arrêter leur chute d'un simple geste. On exulte : Osiris est ressuscité ! Une ère de prospérité et de bonheur semble dès lors s'ouvrir pour la vallée. C'était compter sans les Aryanas, un peuple guerrier venu de la mer. Attirés par le jeune royaume divin, ils y apporteront la peur, la violence, l'esclavage et... l'amour. Critique : Nouvelle série au casting plutot impressionnant : Le couple Bajram/Mangin et Stephane Perger au dessin. Franchement de quoi saliver. Surtout avec une histoire dans un thème pas forcément à la mode : les mythes sur l'Égypte ancienne et ses origines. Des origines qui ont déjà inspiré de grandes sagas comme Stargate (dont j'ai revu le film récemment, hasard du calendrier comme on dit). Et si cette BD répond globalement aux attentes, avec une histoire mi-sf mi-mythologique globalement survitaminé, je ne peux m'empêcher d'avoir un gout de trop peu dans la bouche. Cette BD va trop vite pour dépasser le statut de très bon divertissement. La où il y avait de quoi faire une série dense, avec une héroïne au passé trouble, le retour de dieux qui semblent plus extra terrestre que d'orientation divine et la présence de vikings qui pillent ces cotes reculées. En effet, le personnage de Tanis n'a pas la place "grandir" comme il faut et donc ne réussit pas à émouvoir le lecteur la où il y avait de quoi faire une dramaturgie plus importante... C'est dommage, découper ce tome en deux n'aurait choqué personne tellement il se passe des choses et aurait donné beaucoup plus de profondeur à un scenario dont on a l'impression de n'explorer que le résumé. D'autant plus que les dessins de Stephane Perger sont magnifiques. Sauf si ce tome un n'est qu'une introduction à un scénario bien plus important que ce que j'imagine. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tanis-tome-1-les-tombeaux-d-atlantis?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Nouvelle série au casting plutot impressionnant : Le couple Bajram/Mangin et Stephane Perger au dessin. Franchement de quoi saliver. Surtout avec une histoire dans un thème pas forcément à la mode : les mythes sur l'Égypte ancienne et ses origines. Des origines qui ont déjà inspiré de grandes sagas comme Stargate (dont j'ai revu le film récemment, hasard du calendrier comme on dit). Et si cette BD répond globalement aux attentes, avec une histoire mi-sf mi-mythologique globalement survitaminé, je ne peux m'empêcher d'avoir un gout de trop peu dans la bouche. Cette BD va trop vite pour dépasser le statut de très bon divertissement. La où il y avait de quoi faire une série dense, avec une héroïne au passé trouble, le retour de dieux qui semblent plus extra terrestre que d'orientation divine et la présence de vikings qui pillent ces cotes reculées. En effet, le personnage de Tanis n'a pas la place "grandir" comme il faut et donc ne réussit pas à émouvoir le lecteur la où il y avait de quoi faire une dramaturgie plus importante... C'est dommage, découper ce tome en deux n'aurait choqué personne tellement il se passe des choses et aurait donné beaucoup plus de profondeur à un scenario dont on a l'impression de n'explorer que le résumé. D'autant plus que les dessins de Stephane Perger sont magnifiques. Sauf si ce tome un n'est qu'une introduction à un scénario bien plus important que ce que j'imagine.
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Nonolulu c’est un peu Robinson Crusoé version enfant et avec plus d’humour ou plutôt Deux ans de vacances, une aventure sur une ile perdue où des enfants se retrouvent seuls sans les parents. Il ne faut surtout pas chercher la vraisemblance de l’histoire surtout quand on voit un enfant bâtir une cabane en bois ou quand la communication avec les parents se déroulent via des bouteilles jetées à la mer ! Il faut aborder ce livre avec ses yeux d’enfants comme lorsque l’on joue aux super héros, aux pirates, à l’aventurier. C’est vraiment dans cet état d’esprit que les auteurs ont créé cette histoire, un divertissement avant tout ! La construction du livre est assez simple : on a le contexte général, celui d’enfants échoués sur une île déserte où ils doivent se débrouiller pour survivre. Et puis, il y a les saynètes, les petites anecdotes de leur quotidien : des petites histoires allant de 1 à 3 pages ayant chacune une chute humoristique. Si le livre est évidemment fait pour les enfants en mettant en avant leurs préoccupations et leur niveau culturel, il n’est pas déplaisant pour les adultes et il est souvent amusant. Ils n’apprécieront peut-être pas toutes les histoires mais le livre ne leur ai pas vraiment destiné ! Quant à Nonolulu, c’est la petite rebelle du groupe, celle qui n’en fait qu’à sa tête, qui n’est pas vraiment fiable et à travers laquelle on peut imaginer toutes les bêtises. Ainsi, elle ne mangera que des bananes, se fera passer pour un requin, adoptera un putois et surtout aura toujours le bon mot pour plaisanter et faire rire son auditoire. Au final, on a une sympathique BD jeunesse plaine d’aventures qui plaira assurément aux enfants.
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Titre de l'album : Nonolulu tome 1 - L'île super perdue Scenariste de l'album : Paule BATTAULT Dessinateur de l'album : Loïc MEHEE Coloriste : Loïc MEHEE Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Après le naufrage de leur bateau, Nonolulu et ses amis ont trouvé refuge sur une île paradisiaque et complètement déserte. Leurs parents leur envoient régulièrement des bouteilles avec des messages : ils arrivent les chercher, qu’ils ne fassent pas de bêtises en attendant ! C’est mal connaître Nonolulu qui, bien trop contente d’avoir une nouvelle vie sans parents, compte bien profiter des plaisirs de cette île fabuleuse, en entraînant ses copains dans toutes ses idées farfelues. Au programme : manger des kilos de bananes bien sucrées, faire une collection de coquillages bizarres et percer le mystère de la grotte qui parle. Critique : Nonolulu c’est un peu Robinson Crusoé version enfant et avec plus d’humour ou plutôt Deux ans de vacances, une aventure sur une ile perdue où des enfants se retrouvent seuls sans les parents. Il ne faut surtout pas chercher la vraisemblance de l’histoire surtout quand on voit un enfant bâtir une cabane en bois ou quand la communication avec les parents se déroulent via des bouteilles jetées à la mer ! Il faut aborder ce livre avec ses yeux d’enfants comme lorsque l’on joue aux super héros, aux pirates, à l’aventurier. C’est vraiment dans cet état d’esprit que les auteurs ont créé cette histoire, un divertissement avant tout ! La construction du livre est assez simple : on a le contexte général, celui d’enfants échoués sur une île déserte où ils doivent se débrouiller pour survivre. Et puis, il y a les saynètes, les petites anecdotes de leur quotidien : des petites histoires allant de 1 à 3 pages ayant chacune une chute humoristique. Si le livre est évidemment fait pour les enfants en mettant en avant leurs préoccupations et leur niveau culturel, il n’est pas déplaisant pour les adultes et il est souvent amusant. Ils n’apprécieront peut-être pas toutes les histoires mais le livre ne leur ai pas vraiment destiné ! Quant à Nonolulu, c’est la petite rebelle du groupe, celle qui n’en fait qu’à sa tête, qui n’est pas vraiment fiable et à travers laquelle on peut imaginer toutes les bêtises. Ainsi, elle ne mangera que des bananes, se fera passer pour un requin, adoptera un putois et surtout aura toujours le bon mot pour plaisanter et faire rire son auditoire. Au final, on a une sympathique BD jeunesse plaine d’aventures qui plaira assurément aux enfants. Autres infos : Editions AUZOU Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Voici la suite et la fin de ce diptyque de polar sur fond de fantastique. Le tome 1 m'avait bien plût mais encore fallait-il pouvoir terminer cette intrigue comme il faut... Et bien pas trop de suspens, c'est réussi, l'ambiance entre le petit village de montagne inquiétant et le mystère autour de ce qui s'est passé au refuge à l'époque est réussi. Serge Carrère maitrise son sujet, et après le joli Gunthrie de cette année il confirme son talent de scénariste chez Soleil. Seule ombre au tableau, je ne suis toujours pas hyper convaincu par les dessins d'Elisa Ferrari. Je trouve que les visages ne sont pas tous réussis et certains ont des pose ou des angles un peu étonnants, mais ceci dit les personnages de couverture sont assez représentatifs du style global, donc si cela ne vous embête pas, et que vous avez envie de lire un petit polar sur fond de croyances occultes, n'hésitez pas. A noter que la mise en couleur d'Alex Gonzalbo est plutôt réussie et apporte je trouve un peu de nuance à l'ensemble.
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Titre de l'album : Le regard invisible - Tome 2 - Le gardien de la montagne Scenariste de l'album : Gwenaël & Serge Carrère Dessinateur de l'album : Elisa Ferrari Coloriste : Alex Gonzalbo Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Arrivés aux Oussards, Livia, Yanis, Emma, Océane et Alessio remontent la piste du corbeau. D'un salon de tatouage abandonné à une boutique remplie d'étranges curiosités, le voile de mystère se lève à peine sur l'inconnu derrière les lettres. Le village, les personnes croisées, tout participe d'une ambiance particulière, insolite... Critique : Voici la suite et la fin de ce diptyque de polar sur fond de fantastique. Le tome 1 m'avait bien plût mais encore fallait-il pouvoir terminer cette intrigue comme il faut... Et bien pas trop de suspens, c'est réussi, l'ambiance entre le petit village de montagne inquiétant et le mystère autour de ce qui s'est passé au refuge à l'époque est réussi. Serge Carrère maitrise son sujet, et après le joli Gunthrie de cette année il confirme son talent de scénariste chez Soleil. Seule ombre au tableau, je ne suis toujours pas hyper convaincu par les dessins d'Elisa Ferrari. Je trouve que les visages ne sont pas tous réussis et certains ont des pose ou des angles un peu étonnants, mais ceci dit les personnages de couverture sont assez représentatifs du style global, donc si cela ne vous embête pas, et que vous avez envie de lire un petit polar sur fond de croyances occultes, n'hésitez pas. A noter que la mise en couleur d'Alex Gonzalbo est plutôt réussie et apporte je trouve un peu de nuance à l'ensemble. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : La main du diable Scenariste de l'album : Rodolphe Dessinateur de l'album : Griffo Coloriste : Griffo Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : 1892, à bord du Caldonia, l'écrivain Robert-Louis Stevenson rencontre un certain Charles Dawson, un admirateur très fortuné qui lui raconte son étrange histoire. Dawson doit sa fortune à une main momifiée qui passe pour être celle du Diable, lui-même. Celui qui la possède voit réaliser le moindre de ses souhaits. Mais, s'il meurt sans avoir réussi à s'en défaire, il est envoyé brûler dans les flammes de l'enfer. Il doit donc la vendre avant son décès, mais à un prix inférieur à celui payé par le précédent propriétaire. Dawson précise que son histoire n'est pas encore finie, mais qu'il ne manquera pas de venir en narrer l'épilogue à Stevenson. Arrivera-t-il à céder la main avant de rendre son dernier souffle ? Les deux hommes se reverront-ils pour découvrir la fin de l'histoire ? Seul le Diable le sait... Critique : L'éditeur belge s'impose vraiment en fer de lance du style "franco-belge" avec une nouvelle fois le duo Griffo/Rodolphe en figures emblématiques de ce format BD. L'un français, Rodolphe au scénario et Griffo le belge avec sa patte graphique délicate et précise. Leur association avait déjà sorti chez le même éditeur Marie et les esprits ( un nouveau projet dans la même veine est en cours 😉 ), en attendant ils adaptent une nouvelle de l'écrivain Stevenson sur fond de malédiction ! Exit donc les pirates et Long John Silver, pour cette curieuse main du diable qui exauce tous vos voeux, à la seule condition d'être en mesure de la revendre à un prix inférieur à celui d'achat ! Symbolique étonnante quand on sait qu'un des premiers voeux souhaités est le plus souvent l'accession à la richesse ! Charles Dawson endosse le rôle de l'infortuné héros de cette histoire et va apprendre à ses dépends comment vivre avec cette malédiction "opportune". Car vous vous doutez bien qu'avec un nom pareil, cette "main du diable" ne va pas se contenter de réaliser tous vos souhaits sans contreparties ! Comment tout ceci peut bien finir ?? Vous le découvrirez au fil d'une lecture plaisante, imagée par un trait doux à l'aquarelle subtile. Rodolphe fait des merveilles une nouvelle fois et nous gratifie de son talent avec une grande diversité de lieux et d'ambiances exotiques ou marquées par l'élégance des boudoirs anglais. Alors, prendrez-vous cette main pour parvenir à la réussite totale ? Quelle réussite d'ailleurs ? 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-main-du-diable/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Jean-Christophe Deveney nous propose une fable inspirée des écrits Jean de La Fontaine mais également d’Alexandre Dumas avec les fameux mousquetaires. Dans cette histoire, ils sont au nombre de deux mais sont très compétents dans plusieurs disciplines avec une touche de fantastique. Les deux experts sont arquebusier d'élite et comédien pouvant jouer tous les rôles au service du roy et doivent enquêter sur les étranges révoltes des animaux qui touchent le pays depuis quelques temps. Pour se faire ils vont demander de l'aide à une personne emblématique. Devenay nous entraine dans une aventure intéressante avec des dialogues bien inspirés. Aux dessins, on retrouve Dante qui maitrise très bien l'univers se divisant en deux parties comme vous pourrez le découvrir à la lecture de cet album. Les animaux sont également dotés de la parole mais conservent leur partie animale dans leur comportement. L'album se termine sur plusieurs illustrations et crayonnés de l'auteur. Ce premier album clôture l’histoire avec une dernière annonçant une suite prochainement. Les auteurs souhaitent inviter un guest dans chaque album pour aider le duo de mousquetaires pour protéger Louis XIV.
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Mousquetaires fantastiques tome 1 - La fontaine du fabuliste
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Titre de l'album : Mousquetaires fantastiques tome 1 - La fontaine du fabuliste Scenariste de l'album : Jean-Christophe Deveney Dessinateur de l'album : Dante Coloriste : Elise Follin Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : En ce siècle classique, Versailles connaît son apogée. Et pourtant... Nul ne sait comment tout commença, mais de bois en vallées, dans les villages et les campagnes, les bêtes grognent, l'émeute gagne, rappelant à l'humain qu'il peut devenir gibier. Désormais le roy en son château craint la révolte des animaux et fait appel au corps d'élites le plus mystérieux qui soit : celui des Mousquetaires fantastiques. Critique : Jean-Christophe Deveney nous propose une fable inspirée des écrits Jean de La Fontaine mais également d’Alexandre Dumas avec les fameux mousquetaires. Dans cette histoire, ils sont au nombre de deux mais sont très compétents dans plusieurs disciplines avec une touche de fantastique. Les deux experts sont arquebusier d'élite et comédien pouvant jouer tous les rôles au service du roy et doivent enquêter sur les étranges révoltes des animaux qui touchent le pays depuis quelques temps. Pour se faire ils vont demander de l'aide à une personne emblématique. Devenay nous entraine dans une aventure intéressante avec des dialogues bien inspirés. Aux dessins, on retrouve Dante qui maitrise très bien l'univers se divisant en deux parties comme vous pourrez le découvrir à la lecture de cet album. Les animaux sont également dotés de la parole mais conservent leur partie animale dans leur comportement. L'album se termine sur plusieurs illustrations et crayonnés de l'auteur. Ce premier album clôture l’histoire avec une dernière annonçant une suite prochainement. Les auteurs souhaitent inviter un guest dans chaque album pour aider le duo de mousquetaires pour protéger Louis XIV. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mousquetaires-fantastiques-tome-1-la-fontaine-du-fabuliste/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Titre de l'album : La Mécanique - Tome 1 - En moi le chaos Scenariste de l'album : Kevan Stevens Dessinateur de l'album : Jef Coloriste : Jef Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Dans une mégalopole au bord de la guerre civile, rongée par le crime, la technocratie et la dictature des écrans, le Blast, une drogue musicale de synthèse ultra puissante, provoque une hécatombe d'overdoses. La mafia se déchire, les technos lâchent leurs commandos, la population se soulève. Tous les rouages sont en place pour que s'enclenche une implacable mécanique. Critique : AH il nous fait parler ce duo Jef/ ! J'ai eu du mal avec son Mezcal que j'avais trouvé bordélique, son Convoi m'avait pas mal plu bizarrement, et voici cette fois-ci un premier tome de série. Il faut dire que Jef a le talent incontestable de diviser ses lecteurs, on adore ou on déteste. Il faut cependant lui reconnaitre que depuis son Une histoire de France il fait tout de même bien évoluer son trait, l'adoucissant et le nuancant désormais un peu plus pour mon plus grand plaisir, vous pouvez d'ailleurs le constater par vous même avec cette couverture très réussie. Mais au milieu de tout ça on pense quoi de La mécanique ? Et bien ... c'est encore une fois difficile, car Kevan Stevens nous met encore une fois beaucoup beaucoup de choses dans ce premier tome. Cela part littéralement dans tous les sens et une seconde lecture est presque obligatoire pour ne pas se sentir trop paumé à la fin. Mais il y a tout de même un joli parfum de Jeremiah ou du Convoi dans cette nouvelle série, qui donne inévitablement envie d'en lire la suite. ATtention tout de même, c'est noir, très violent, sexuel et adulte. Je rajouterai qu'il faut avoir l'esprit bien ouvert suivant vos sensibilités car même si je trouve ce début moins ouvertement corrosif que le convoi, on reste quand même sur une lecture incisive. J'espère simplement que la narration restera lisible et aboutie car le risque de s'éparpiller, un peu comme sur Mezcal est grand ici. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-mecanique-tome-1-en-moi-le-chaos/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : La forêt du temps - tome 5 - La larme de solitude Scenariste de l'album : Tristan Roulot Dessinateur de l'album : Matteo Guerrero Coloriste : Amparo Crespo Cardenete Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : L'âge des dieux tire à sa fin. Tandis que les enfants de la pierre triomphent du titan Bahamuth, c'est Léviathan qui se réveille et menace d'engloutir le monde. Du déluge à l'Atlantide, les mythes dessinent une toile oubliée, comme autant de fragments de notre mémoire. Mais une histoire ne vaut que par sa conclusion, qui s'écrit, au même moment, ailleurs. Quand la larme de solitude unira le crépuscule à l'aurore, l'histoire de l'Homme pourra commencer. Critique : Oh que j'aime cette série. Et Ah que je vais devoir tout relire. Chapeau au Lombard pour avoir tenté ce paris : dissimuler l'un des scénarios les plus fous depuis UW1 derrière une bd jeunesse de pseudo fantasy. Il fallait oser. Pour moi c'est un pari clairement réussi tant Tristan Roulot tient l'ambition de son scénario tout du long, quand à Mattéo Guerrero il est depuis longtemps un dessinateur dont j'affectionne particulièrement le travail car c'est assez fin, c'est beau et détaillé même pour du dessin enfant. Bref, vous l'avez compris je ne peux que vous recommander cette série, ne vous fiez pas au dessin très gentil, le scénario va vous triturer les méninges salement et ça fait du bien ! Chapeau bas ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-foret-du-temps-tome-5-la-larme-de-solitude/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Impact Scenariste de l'album : Olivier Norek Dessinateur de l'album : Fred Pontarolo Coloriste : Fred Pontarolo Editeur de l'album : Michel Lafon Note : Résumé de l'album : Le manifeste écologique radical d’Olivier Norek illustré en BD. Virgil, ancien soldat des forces spéciales, perd sa fille dès sa naissance, d’une maladie respiratoire liée à la pollution… Profondément marqué par cette mort prématurée, il décide de se venger et de faire payer ceux qu’il tient pour responsables : les grands patrons, les financiers et les hommes politiques. Pour assouvir sa vengeance, Virgil rejoint un groupe d’écoterroristes : Greenwar. Critique : Olivier Norek est l'auteur de plusieurs romans policier à succès, avec Impact l'auteur adapte son roman au format bande dessinée. Norek change de registre en proposant un thriller écologique avec les mécaniques des histoires policières. En effet, dès le début nous sommes confrontés à la situation catastrophique en Afrique polluée par les grandes entreprises pétrolière. Un commandant de l'armée abandonne sa carrière et se lance dans une quête écologique avec des méthodes proche de celle des terroristes en prenant à parti des représentants d'entreprises polluantes. Norek énumère toutes les problématiques écologiques actuelles avec son soldat qui utilise des actions musclées pour faire évoluer la situation. L’histoire est entrecoupée par des scènes aux quatre coins du monde où les habitants souffrent des problématiques écologiques. On sent que l’auteur est documenté et l’on rentre très vite dans l’histoire en compagnie de l’enquêteur de la psychiatre appelée en renfort pour négocier. Au niveau graphique, Fred Pontarolo dessine des planches somptueuses avec des cases souvent déformées pour mettre en évidence un climat soutenu face aux dérèglements climatiques notamment. Impact est un roman graphique très intense avec une histoire très prenante. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/impact-9782749957456/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Aude Picault nous revient avec un album sur son passage à la quarantaine. Quarantaine qui veut que l'on essaye encore de tout faire partout sans vraiment prendre son temps. Elle nous décrit son quotidien de maman surbookée. Maman qui essaye toujours de tout gérer et qui finit au bord du burn out. Si le point de vue très féminin de l'album pourrait rebuter certaines personnes, j'ai trouvé, personnellement, cela facilement transposable. Je me suis retrouvé dans cette vie pleine d'engagement que ce soit vis-à-vis des enfants, des activités extra travail ou du travail lui-même. Je suis juste content d'avoir des enfants plus jeune et donc de plus profiter de cette période avec des échanges plus constructifs avec mes grands enfants 🙂 Une vie à 200 à l'heure dont on ne profite pas vraiment si on ne prend pas le temps de lever le pied. Graphiquement, on est dans du pur Aude Picault : des strips très expressif pour une artiste qui se met à nu.
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Titre de l'album : Moi je, quarantaine Scenariste de l'album : Aude Picault Dessinateur de l'album : Aude Picault Coloriste : Aude Picault Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Vivre la quarantaine pour Aude Picault, c'est se rebeller contre l'inexorable routine quotidienne, l'usure du couple, les inévitables contraintes familiales et donc professionnelles, sans compter l'éco-politico-anxiété galopante... Mais la quarantaine, c'est aussi cet âge où l'on apprend à s'accepter tel que l'on est et à trouver son chemin ! Critique : Aude Picault nous revient avec un album sur son passage à la quarantaine. Quarantaine qui veut que l'on essaye encore de tout faire partout sans vraiment prendre son temps. Elle nous décrit son quotidien de maman surbookée. Maman qui essaye toujours de tout gérer et qui finit au bord du burn out. Si le point de vue très féminin de l'album pourrait rebuter certaines personnes, j'ai trouvé, personnellement, cela facilement transposable. Je me suis retrouvé dans cette vie pleine d'engagement que ce soit vis-à-vis des enfants, des activités extra travail ou du travail lui-même. Je suis juste content d'avoir des enfants plus jeune et donc de plus profiter de cette période avec des échanges plus constructifs avec mes grands enfants 🙂 Une vie à 200 à l'heure dont on ne profite pas vraiment si on ne prend pas le temps de lever le pied. Graphiquement, on est dans du pur Aude Picault : des strips très expressif pour une artiste qui se met à nu. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/moi-je-quarantaine?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Olivier Norek est l'auteur de plusieurs romans policier à succès, avec Impact l'auteur adapte son roman au format bande dessinée. Norek change de registre en proposant un thriller écologique avec les mécaniques des histoires policières. En effet, dès le début nous sommes confrontés à la situation catastrophique en Afrique polluée par les grandes entreprises pétrolière. Un commandant de l'armée abandonne sa carrière et se lance dans une quête écologique avec des méthodes proche de celle des terroristes en prenant à parti des représentants d'entreprises polluantes. Norek énumère toutes les problématiques écologiques actuelles avec son soldat qui utilise des actions musclées pour faire évoluer la situation. L’histoire est entrecoupée par des scènes aux quatre coins du monde où les habitants souffrent des problématiques écologiques. On sent que l’auteur est documenté et l’on rentre très vite dans l’histoire en compagnie de l’enquêteur de la psychiatre appelée en renfort pour négocier. Au niveau graphique, Fred Pontarolo dessine des planches somptueuses avec des cases souvent déformées pour mettre en évidence un climat soutenu face aux dérèglements climatiques notamment. Impact est un roman graphique très intense avec une histoire très prenante.
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Titre de l'album : Castelwitch - Tome 3 - Le Nécromalificum Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : François Gomes Coloriste : Sandrine Cordurié Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Un mois s'est écoulé depuis que les cinq compagnons ont affronté les Maléfics. Irina et Vraga ont disparu, Léa et les autres enfants se sont réveillés de leur coma, sans aucun souvenir. Farah a déménagé tandis que Sam a été placé dans un « centre de redressement pour jeunes ». La chaleur de l'été semble marquer une trêve, mais Malo le sait... Ils n'ont remporté qu'une bataille, la guerre continue ! Critique : Et bien voici la conclusion de cette série fantastique jeunesse dont le scénario est mené par rien moins que Nicolas Jarry. Et cela se sent que le monsieur est rodé, et qu'il maitrise son sujet sur les histoires fantastiques en cycles court car on obtient là une série assez complète, qui répond aux questions qu'elle soulève et ce malgré un univers super original. En plus on se paye même le luxe d'avoir des tomes qui ne nous laissent pas en plan à chaque fois. Les héros étant des enfants on est bien sur une série jeunesse et la violence y est maitrisée. L'univers du rêve est mêlé à celui des rêves pour nous créer un univers original et crédible et la présence inquiétante de l'univers de Lovecraft en arrière plan de ce dernier tome le rend même savoureux pour les adultes. Côté dessin, dans la lignée de ce que propose le Lombard depuis quelques années, on est sur quelque chose de grande qualité pour une série jeunesse qui ne cède pas à la facilité et présente des personnages soignés et des décors fournis. Tant mieux ! C'est un grand oui. Pour conclure je dirais que Castelwitch est une série plus qu'agréable qui vous emmène à son rythme dans son univers et qui se conclue très bien, à recommander donc pour nos têtes blondes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/castlewitch-tome-3-necromalificum/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement