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En voila une bien belle suite. J'avais globalement reproché au premier tome d'être un peu trop basé sur le dessin et d'avoir un scenario pas assez dense. Et bien ce deuxième tome résout ce souci avec une aventure résolument plus complexe que ce que nous pouvions imaginer. Plus complexe avec l'apparition d'un contexte fouillé sur les sorcières et sur la magie et son origine. Mais aussi par le nouveau rôle que se voit confier Melody dans une lutte qui la dépasse. Un scenario bien plus ambitieux, mais maitrisé toujours porté par un graphisme léché et coloré. Un super deuxième tome qui rehausse largement mon avis sur l'ensemble. Vivement le troisième et dernier tome.
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Titre de l'album : Melody tome 2 - La sorcière musicale Scenariste de l'album : Rosalía Armenteros Dessinateur de l'album : Rosalía Armenteros Coloriste : Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Melody se retrouve au chevet de Shanala, plongée dans le coma depuis plusieurs années. Son père, Arturo, lui révèle alors la sombre vérité sur le passé de sa fille. Son véritable nom est Ariane. Le viel homme explique alors pourquoi sa fille est dans le coma : elle a rencontré et combattu une créature énigmatique et redoutable, Zyla. Alliée de la mort, Zyla possède un don terrifiant : envoûter et manipuler les êtres humains grâce à la musique. Elle utilise ensuite leurs corps comme des enveloppes, lui permettant de se dissimuler sous une apparence humaine. Après le décès de sa mère Carmen, Ariane devint sorcière à son tour et consacra sa vie à traquer Zyla. Mais lorsqu'elle retrouva la créature, elle tomba à son tour sous son emprise. Arturo confie alors à Melody une mission capitale : affronter Zyla et l'anéantir une fois pour toutes. Pourtant, cette révélation plonge Melody dans le doute. Elle ne peut s'empêcher de réfléchir à sa propre connexion étrange avec la musique, qui semble la lier, d'une manière ou d'une autre, au pouvoir de Zyla... Critique : En voila une bien belle suite. J'avais globalement reproché au premier tome d'être un peu trop basé sur le dessin et d'avoir un scenario pas assez dense. Et bien ce deuxième tome résout ce souci avec une aventure résolument plus complexe que ce que nous pouvions imaginer. Plus complexe avec l'apparition d'un contexte fouillé sur les sorcières et sur la magie et son origine. Mais aussi par le nouveau rôle que se voit confier Melody dans une lutte qui la dépasse. Un scenario bien plus ambitieux, mais maitrisé toujours porté par un graphisme léché et coloré. Un super deuxième tome qui rehausse largement mon avis sur l'ensemble. Vivement le troisième et dernier tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/melody-tome-2-la-sorciere-musicale?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Le magicien d'Oz tome 2 - La méchante sorcière de l'ouest
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
La troupe de Dorothée arrive enfin aux portes de la fabuleuse cité d'émeraude et espère rencontrer le grand magicien d'Oz ! Dorothée souhaite en effet retourner chez elle au Kansas et seul cet être mystérieux serait capable d'exaucer ce voeu. Un à un ils pénètrent dans l'antre du magicien et font leur demande. Une dernière requête d'Oz semble être l'unique solution pour accéder à leurs désirs, aussi ils se lancent dans cette entreprise au mépris des dangers ! Une fois de plus l'aventure vient à eux, mais ils font face en groupe par une grande solidarité et un peu d'aide extérieure 😉 . Les voici de retour en cité verte, le grand magicien tiendra t'il ses promesses ? Les apparences sont parfois trompeuses, même en pays d'Oz ! Une très jolie suite, fidèle au roman qui vient conclure ce diptyque riche en révélations. La lecture va de surprises en surprises et l'aventure prend des airs de chemin initiatique pour les membres du groupe. Chacun exprimera son talent et parviendra à se recréer grâce à un soupçon de magie mais pas que 😉 ! Ce monde magique est d'une grande diversité et fait toujours preuve d'un imaginaire débordant, plus de 120 ans après sa première édition aux Etats-Unis. Riche en symboles, il permet une double lecture, enfants et adultes y trouveront leur compte 🙂 . Le trait rond et doux de Hélène Canac est particulièrement réussi, idem pour ses couleurs donnant de la vivacité au récit. On parcourt ses pages avec le sourire et l'impression d'être cerné par la magie environnante, un beau voyage ! Des annexes avec des petits jeux et questions sur l'histoire complètent cette sympathique BD, pour ceux qui ne connaissent pas encore cette histoire presque éternelle ! -
Le magicien d'Oz tome 2 - La méchante sorcière de l'ouest
Kevin Nivek a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Le magicien d'Oz tome 2 - La méchante sorcière de l'ouest Scenariste de l'album : Maxe L'Hermenier Dessinateur de l'album : Hélène Canac Coloriste : Hélène Canac Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Dorothée et ses amis rencontrent enfin le magicien d'Oz pour lui exposer leurs souhaits. Cependant, le sorcier, intraitable, leur impose d'éliminer la méchante sorcière de l'Ouest avant d'accéder à leurs désirs. De nouveau sur la route, Dorothée, le lion peureux, l'épouvantail sans cervelle et le bûcheron en fer blanc devront affronter de nombreux dangers et vivront des aventures qui changeront leur destin. Toutefois, pour Dorothée, le chemin est encore long avant de pouvoir retourner au Kansas... Un carnet rédigé et validé par des enseignants complète cet album. Critique : La troupe de Dorothée arrive enfin aux portes de la fabuleuse cité d'émeraude et espère rencontrer le grand magicien d'Oz ! Dorothée souhaite en effet retourner chez elle au Kansas et seul cet être mystérieux serait capable d'exaucer ce voeu. Un à un ils pénètrent dans l'antre du magicien et font leur demande. Une dernière requête d'Oz semble être l'unique solution pour accéder à leurs désirs, aussi ils se lancent dans cette entreprise au mépris des dangers ! Une fois de plus l'aventure vient à eux, mais ils font face en groupe par une grande solidarité et un peu d'aide extérieure 😉 . Les voici de retour en cité verte, le grand magicien tiendra t'il ses promesses ? Les apparences sont parfois trompeuses, même en pays d'Oz ! Une très jolie suite, fidèle au roman qui vient conclure ce diptyque riche en révélations. La lecture va de surprises en surprises et l'aventure prend des airs de chemin initiatique pour les membres du groupe. Chacun exprimera son talent et parviendra à se recréer grâce à un soupçon de magie mais pas que 😉 ! Ce monde magique est d'une grande diversité et fait toujours preuve d'un imaginaire débordant, plus de 120 ans après sa première édition aux Etats-Unis. Riche en symboles, il permet une double lecture, enfants et adultes y trouveront leur compte 🙂 . Le trait rond et doux de Hélène Canac est particulièrement réussi, idem pour ses couleurs donnant de la vivacité au récit. On parcourt ses pages avec le sourire et l'impression d'être cerné par la magie environnante, un beau voyage ! Des annexes avec des petits jeux et questions sur l'histoire complètent cette sympathique BD, pour ceux qui ne connaissent pas encore cette histoire presque éternelle ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-magicien-d-oz-tome-2-la-mechante-sorciere-de-l-ouest/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Décidément ce shonen n'est pas comme les autres. Il réussit encore et toujours à conserver son côté frais et décaler tout en devenant de plus en plus sérieux. En effet plus cela va, plus on connait nos personnages, plus les tomes avancent, plus on se dit que quelque chose de gros et de dangereux arrive. Quelque chose de bien pire que tout ce que l'on a vu jusqu'à présent. Et cette montée d'une tension en tache de fond se sent tout au long de la lecture de cet excellent 4ieme tome. En plus de la montée en puissance de Magilumière Ltd, nos auteurs réussissent à nous faire ressentir une urgence à venir. C'est très bon, très prenant et pourtant toujours aussi frais et divertissant !
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Titre de l'album : Magilumière Co. Ltd. tome 4 Scenariste de l'album : Sekka Iwata Dessinateur de l'album : Yû Aoki Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Kana rend visite à Ginji, une jeune ingénieure de génie, afin que cette dernière opère les réglages d'usage sur son balai. Percevant les qualités de Kana, Ginji décide de lui confectionner un nouveau balai multifonctionnel, qui est mis à profit par son utilisatrice dès la première occasion ! La technologie innovante de Magilumière, centre de toutes les attentions dans la profession, occasionne la venue d'une stagiaire, et c'est Kana qui est chargée de la former ! Critique : Décidément ce shonen n'est pas comme les autres. Il réussit encore et toujours à conserver son côté frais et décaler tout en devenant de plus en plus sérieux. En effet plus cela va, plus on connait nos personnages, plus les tomes avancent, plus on se dit que quelque chose de gros et de dangereux arrive. Quelque chose de bien pire que tout ce que l'on a vu jusqu'à présent. Et cette montée d'une tension en tache de fond se sent tout au long de la lecture de cet excellent 4ieme tome. En plus de la montée en puissance de Magilumière Ltd, nos auteurs réussissent à nous faire ressentir une urgence à venir. C'est très bon, très prenant et pourtant toujours aussi frais et divertissant ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/magilumiere-co-ltd-tome-4?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : The irregular of the royal academy of magic tome 1 Scenariste de l'album : Yusura Kankitsu Dessinateur de l'album : Fumi Nagatsuki Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt - Tonkam Note : Résumé de l'album : La magie - un art réservé uniquement à ceux nés dans la noblesse, et dont seuls les membres peuvent utiliser. Un jour, Ars, un jeune garçon contraint de vivre une vie d'opprimé à cause de ses origines modestes, découvre ses origines de "sang maudit" et son don pour la magie. Recueilli par un assassin et formé comme un magicien de la pègre, Ars se voit offrir son entrée à l'Académie royale de magie l'année de ses 15 ans. Critique : La première chose qui interpelle, c’est le titre : impossible de ne pas penser à The irregular at magic high school et bien, cela n’a rien à voir ! Enfin dans le sens où les deux séries ne sont pas liées et qu’il ne s’agit pas des mêmes auteurs. Car, sinon, il y a bien quelques points communs dans la mesure où cela va se passer dans un monde de fantasy et dans une école de magie : on peut aussi dire que le héros est un jeune homme aux cheveux noirs qui a des capacités non négligeables et dont le parcours sort de l’ordinaire. Orphelin, survivant tant bien que mal dans la rue, Ars est recueilli un jour par un homme qui va faire de lui son fils mais surtout un assassin hors pair, car malgré ses origines modestes, Ars est capable d’utiliser la magie normalement réservée aux aristocrates. Il serait en effet un descendant de « la lignée maudite ». Après dix ans, son père décide de l’envoyer à l’école afin qu’il obtienne une qualification officielle de sorcier, mais il se fait remarquer dès le premier jour ! Ars est l’outsider qui va apporter un souffle nouveau à l’académie. Entre magie, lutte de classes, monde souterrain, assassins, aventures et romance, ce manga a tous les éléments pour réussir ! Le scénario est fluide et bien construit, le personnage principal est captivant et les méchants sont bien énervants, comme on les aime ! Un seinen rythmé à lire. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-irregular-of-the-royal-academy-of-magic-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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La première chose qui interpelle, c’est le titre : impossible de ne pas penser à The irregular at magic high school et bien, cela n’a rien à voir ! Enfin dans le sens où les deux séries ne sont pas liées et qu’il ne s’agit pas des mêmes auteurs. Car, sinon, il y a bien quelques points communs dans la mesure où cela va se passer dans un monde de fantasy et dans une école de magie : on peut aussi dire que le héros est un jeune homme aux cheveux noirs qui a des capacités non négligeables et dont le parcours sort de l’ordinaire. Orphelin, survivant tant bien que mal dans la rue, Ars est recueilli un jour par un homme qui va faire de lui son fils mais surtout un assassin hors pair, car malgré ses origines modestes, Ars est capable d’utiliser la magie normalement réservée aux aristocrates. Il serait en effet un descendant de « la lignée maudite ». Après dix ans, son père décide de l’envoyer à l’école afin qu’il obtienne une qualification officielle de sorcier, mais il se fait remarquer dès le premier jour ! Ars est l’outsider qui va apporter un souffle nouveau à l’académie. Entre magie, lutte de classes, monde souterrain, assassins, aventures et romance, ce manga a tous les éléments pour réussir ! Le scénario est fluide et bien construit, le personnage principal est captivant et les méchants sont bien énervants, comme on les aime ! Un seinen rythmé à lire.
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Titre de l'album : Birdking tome 3 Scenariste de l'album : Daniel Freedman Dessinateur de l'album : Crom Coloriste : Crom Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Arrivée en Atlas, Bianca, la jeune sintaréenne, est séparée du Birdking et est faite prisonnière. Forcée de prêter allégeance au Père de tout elle devient sa forgeronne attitrée. Mais en explorant la bibliothèque du palais, Bianca fera de sombres découvertes, l'amenant à remettre en question le bien fondé du Royaume d'Atlas... Elle devra rejoindre le Birdking, avant que l'armée du roi nécromancien Aghul frappe au porte de la ville ! Critique : Nous voici enfin arrivés en terre promise du sud, l'Atlas que Bianca désirait tant rejoindre ! Nos héros sont usés après un tel périple et le repos bien mérité donné par le régent local, le Père, est salvateur. Les hauts murs protecteurs semblent inexpugnables et le Père si gentil. Mais Bianca va gratter le vernis au fil du récit et découvrir que les apparences sont trompeuses. Son compère Bridking mal en point en fin de tome 2 est sujet à de curieuses expériences au détriment de soins et Bianca est vite cantonnée à son rôle de forgeronne, missionnée par le Père sur un curieux projet d'arme liée à une lointaine prophétie. Pendant ce temps, le nécromant Aghul marche vers la ville forteresse ! Un début calme puis tout s'enchaîne très vite avec l'arrivée de l'armée "ennemie" et les différents choix que vont faire Bianca et Birdking. On retrouve alors le dynamisme des tomes précédents ainsi que la signature de Crom au dessin avec ces onomatopées et ce graphisme "sonore". Ces descriptions insérées permettent parfois de mieux saisir l'action des protagonistes. L'édition française est enrichie de pages annexes avec croquis et storyboards en noir et blanc. Tout est prêt pour le grand final dans le tome 4 à paraître dans 6 mois 😉 Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/birdking-tome-3/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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- bd
- dark fantasy
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(et 2 en plus)
Étiqueté avec :
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Nous voici enfin arrivés en terre promise du sud, l'Atlas que Bianca désirait tant rejoindre ! Nos héros sont usés après un tel périple et le repos bien mérité donné par le régent local, le Père, est salvateur. Les hauts murs protecteurs semblent inexpugnables et le Père si gentil. Mais Bianca va gratter le vernis au fil du récit et découvrir que les apparences sont trompeuses. Son compère Bridking mal en point en fin de tome 2 est sujet à de curieuses expériences au détriment de soins et Bianca est vite cantonnée à son rôle de forgeronne, missionnée par le Père sur un curieux projet d'arme liée à une lointaine prophétie. Pendant ce temps, le nécromant Aghul marche vers la ville forteresse ! Un début calme puis tout s'enchaîne très vite avec l'arrivée de l'armée "ennemie" et les différents choix que vont faire Bianca et Birdking. On retrouve alors le dynamisme des tomes précédents ainsi que la signature de Crom au dessin avec ces onomatopées et ce graphisme "sonore". Ces descriptions insérées permettent parfois de mieux saisir l'action des protagonistes. L'édition française est enrichie de pages annexes avec croquis et storyboards en noir et blanc. Tout est prêt pour le grand final dans le tome 4 à paraître dans 6 mois 😉
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(et 2 en plus)
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Titre de l'album : Le Royaume d'après - Tome 2 - Le bois des maudits Scenariste de l'album : Marc Dubuisson Dessinateur de l'album : Margaux Saltel Coloriste : Margaux Saltel Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Toujours en quête de sa petite soeur Mary dans le Royaume d'Après, Christopher doit traverser le Bois des Maudits, une forêt mystérieuse et très dangereuse. Heureusement, il n'est pas seul dans ce périple ! Murphy, le petit spectre de malchance qui sait comment piéger ses ennemis, Cassie qui a plus d'un tour dans son sac, mais surtout l'étrange et fantasque Morrigan qui semble connaître les secrets de la magie interdite, l'accompagnent pour une aventure semée d'embûches. Vont-ils pouvoir éviter les dangers de cette forêt maudite ? Critique : Elle est bien cette histoire. Le sujet du deuil et de la perte des êtres qui nous sont chers est toujours délicat, et c'est l'un de ceux qui, je trouve, se prête le mieux au fantastique et à l'onirique. Cette mini série du Lombard est toute en finesse, en douceur et en intelligence, et j'aime beaucoup ça. Héros et personnages secondaires sont touchants, l'aventure a beau rester gentillette, on est embarqué en douceur avec. C'est vraiment une lecture que j e recommande les yeux fermés aux plus jeunes, douce mais avec du rythme et un fond intéressant. Les dessins de Margaux Saltel font merveille sur les visages et expression, mais j'avoue que j'aurais aimé un peu plus de décors, de détails et de paysages, car le fantastique c'est aussi cela. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-royaume-d-apres-tome-2-le-bois-des-maudits/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Elle est bien cette histoire. Le sujet du deuil et de la perte des êtres qui nous sont chers est toujours délicat, et c'est l'un de ceux qui, je trouve, se prête le mieux au fantastique et à l'onirique. Cette mini série du Lombard est toute en finesse, en douceur et en intelligence, et j'aime beaucoup ça. Héros et personnages secondaires sont touchants, l'aventure a beau rester gentillette, on est embarqué en douceur avec. C'est vraiment une lecture que j e recommande les yeux fermés aux plus jeunes, douce mais avec du rythme et un fond intéressant. Les dessins de Margaux Saltel font merveille sur les visages et expression, mais j'avoue que j'aurais aimé un peu plus de décors, de détails et de paysages, car le fantastique c'est aussi cela.
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Titre de l'album : Hard bargain Scenariste de l'album : Steven S. DeKnight Dessinateur de l'album : Leno Carvalho Coloriste : Bruno Hang Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Franck Harding, détective privé spécialisé dans l'occulte, enquête sur des mystérieuses disparitions qui le mènent très vite à constat : il connaît toutes les victimes et semblent être le prochain sur la liste... Critique : Ah les ambiances de films noirs des années 40, ce parfum de Dahlia noir ou de Mickey Cohen, quel plaisir de s'immerger une nouvelle fois dans cet univers aux côtés du détective privé Franck Harding ! La différence dans ce très bel album est qu'un soupçon de fantastique vient s'immiscer dans une enquête où passé et présent sont mêlés dans une danse macabre. On ajoute donc une dose de Constantine l'anti-héros de DC aux traits de Franck qui aura bien besoin de surnaturel pour mener à bien cette mission touchant ses amis proches. Le pitch parle de "disparitions" mais il minimise bien le trait, ici on parle plutôt de mutilations affreuses commises par les victimes elles-mêmes ! Comment peut-on s'infliger pareilles souffrances ?? Un démon serait à l'oeuvre ? Le suspens est bien ménagé, l'investigation aux côtés du privé est immersive, on souffre avec lui de cette avancée vers une vérité que l'on redoute. Steven S. DeKnight est un showrunner ayant travaillé sur la série Spartacus, mais aussi la première saison de Daredevil sur Netflix, il sait donc jouer avec le lecteur et placer des fausses pistes. Que dire ensuite du talent de Leno Carvalho qui insuffle un réalisme incroyable aux planches ! Un trait minutieux, détaillé et magnifié par les couleurs chatoyantes de Bruno Hang. Les effets lumineux/spectraux sont du pus bel effet, la magie transpire des pages à chacune des apparitions démoniaques. Le découpage cinématographique raconte l'action crochets du droit après crochets du gauche, les femmes fatales aux longues robes fendues dégagent une élégance rare voire un soupçon d'érotisme, on est bel et bien dans une virtuosité graphique à la colorisation parfaite. Le seul hic vient du dénouement, pas que l'on s'y attende, mais il représente le "défaut" des polars, une fois que l'on connait la fin.... Ceci dit, se replonger dans ces dessins pour contempler !!!! Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hard-bargain/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ah les ambiances de films noirs des années 40, ce parfum de Dahlia noir ou de Mickey Cohen, quel plaisir de s'immerger une nouvelle fois dans cet univers aux côtés du détective privé Franck Harding ! La différence dans ce très bel album est qu'un soupçon de fantastique vient s'immiscer dans une enquête où passé et présent sont mêlés dans une danse macabre. On ajoute donc une dose de Constantine l'anti-héros de DC aux traits de Franck qui aura bien besoin de surnaturel pour mener à bien cette mission touchant ses amis proches. Le pitch parle de "disparitions" mais il minimise bien le trait, ici on parle plutôt de mutilations affreuses commises par les victimes elles-mêmes ! Comment peut-on s'infliger pareilles souffrances ?? Un démon serait à l'oeuvre ? Le suspens est bien ménagé, l'investigation aux côtés du privé est immersive, on souffre avec lui de cette avancée vers une vérité que l'on redoute. Steven S. DeKnight est un showrunner ayant travaillé sur la série Spartacus, mais aussi la première saison de Daredevil sur Netflix, il sait donc jouer avec le lecteur et placer des fausses pistes. Que dire ensuite du talent de Leno Carvalho qui insuffle un réalisme incroyable aux planches ! Un trait minutieux, détaillé et magnifié par les couleurs chatoyantes de Bruno Hang. Les effets lumineux/spectraux sont du pus bel effet, la magie transpire des pages à chacune des apparitions démoniaques. Le découpage cinématographique raconte l'action crochets du droit après crochets du gauche, les femmes fatales aux longues robes fendues dégagent une élégance rare voire un soupçon d'érotisme, on est bel et bien dans une virtuosité graphique à la colorisation parfaite. Le seul hic vient du dénouement, pas que l'on s'y attende, mais il représente le "défaut" des polars, une fois que l'on connait la fin.... Ceci dit, se replonger dans ces dessins pour contempler !!!!
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Nouvelle série jeunesse sur de jeunes sorcières avec Tristan Roulot (Le Convoyeur, La forêt du temps) au scénario et un dessin d'une auteure danoise non moins talentueuse : Sarah Conradsen. On entre ici dans une version largement féminisée d'Harry Potter, avec toutefois suffisamment de différence pour ne pas nous embêter. Le scénario déroule pour le moment facilement sa trame, mais prudence, depuis La forêt du temps et Le convoyeur, je fais confiance à Tristan Roulot pour nous amener sur des terrains que l'on imaginait pas au départ. Nul doute qu'une fois encore, il nous réserve des surprises. Bon le ton global de l'ouvrage est clairement orienté jeunesse, et se veut largement accessible même si les jeunes filles s'y immergeront probablement plus rapidement que nos jeunes garçons, question d'identification avec les premiers rôles féminins évidemment. Les dessins de Sarah Conradsen sont très propres et parfaitement adaptés au ton et au public de cette nouvelle série, pour ma part je trouve qu'il leur manque un petit quelque chose qui les distinguerait des autres productions actuelle du genre, mais je fais globalement la fine bouche car on est déjà sur quelque chose de très soigné et joli. Côté format on garde celui de "Elles" la précédente belle série à succès du Lombard sur la même cible, et c'est bien vu.
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Titre de l'album : Elsbeth et la malédiction du beau silence - Tome 1 Scenariste de l'album : Tristan Roulot Dessinateur de l'album : Sarah Conradsen Coloriste : Sarah Conradsen Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Tous les êtres sensibles à la magie sont les bienvenus à l'université de Refuge, qui qu'ils soient, d'où qu'ils viennent. Il n'y a qu'une seule condition : se soumettre à la loi du Beau Silence, qui empêche aux garçons de pratiquer la magie. La plupart des sorcières s'accommodent fort bien de cet état de fait, mais Elsbeth n'entend pas les choses de cette oreille. Elle n'est pas du genre à se laisser dicter ses lois ! Déterminée à combattre cette injustice, elle se lance dans une enquête qui la mènera à lever le voile sur les origines mystérieuses de ce sortilège... Critique : Nouvelle série jeunesse sur de jeunes sorcières avec Tristan Roulot (Le Convoyeur, La forêt du temps) au scénario et un dessin d'une auteure danoise non moins talentueuse : Sarah Conradsen. On entre ici dans une version largement féminisée d'Harry Potter, avec toutefois suffisamment de différence pour ne pas nous embêter. Le scénario déroule pour le moment facilement sa trame, mais prudence, depuis La forêt du temps et Le convoyeur, je fais confiance à Tristan Roulot pour nous amener sur des terrains que l'on imaginait pas au départ. Nul doute qu'une fois encore, il nous réserve des surprises. Bon le ton global de l'ouvrage est clairement orienté jeunesse, et se veut largement accessible même si les jeunes filles s'y immergeront probablement plus rapidement que nos jeunes garçons, question d'identification avec les premiers rôles féminins évidemment. Les dessins de Sarah Conradsen sont très propres et parfaitement adaptés au ton et au public de cette nouvelle série, pour ma part je trouve qu'il leur manque un petit quelque chose qui les distinguerait des autres productions actuelle du genre, mais je fais globalement la fine bouche car on est déjà sur quelque chose de très soigné et joli. Côté format on garde celui de "Elles" la précédente belle série à succès du Lombard sur la même cible, et c'est bien vu. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/elsbeth-tome-1-la-malediction-du-beau-silence/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Le fruit le plus doux tome 1 Scenariste de l'album : Gabriele Di Caro Dessinateur de l'album : Gabriele Di Caro Coloriste : Gabriele Di Caro Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Dans l'Amérique d'après-guerre, la petite ville de Sweetville se prépare aux célébrations de son évènement annuel : le concours du fruit le plus doux. Ronald et Larry, deux fermiers, sont en course. S'engage alors une guerre sans merci entre les deux hommes les obligeant à se confronter à leur passé. Critique : Je n'ai pas eu le plaisir de découvrir les univers de Gabriele Di Caro dans Les arcanes de la maison Fleury (édition Tabou) mais je commence à le regretter après avoir lu ce génialissime Le fruit le plus doux ! Que de mystères et un scénario d'une richesse telle que la classification "érotique" semble réductrice pour cette oeuvre aux multiples facettes ! Années 50, après seconde guerre donc, l'Amérique rurale et ses petites villes comme Sweetville où tout le monde se connaît, les cancans se multiplient comme la floraison dans les arbres au printemps, les couples s'interrogent, se font et se défont, bref une galerie de personnages truculents se découvre sous nos yeux. Un concours du fruit le plus doux vient comme chaque année mettre la ville en émois, faisant venir à l'occasion un journaliste en mal de scoops qui va gratter la couche de vernis de la bourgade et venir déterrer des secrets bien enfouis. Mais les apparences sont trompeuses et vous suivrez cette grande galerie de personnages, exposant leur vie et leurs secrets dans un déluge de révélations et de mystères. Plus on avance dans la lecture et plus on a l'impression de comprendre, alors que Gabriele Di Caro s'amuse avec nous et distille de nouvelles pistes scénaristiques complexifiant un peu plus l'histoire. Sachez qu'un soupçon de magie s'invite aussi ! Certains passés ont aussi une grande importance, vous le verrez dans des flashbacks disséminés à la manière d'une série tv. Pour tout vous dire, j'ai vraiment hâte de lire la suite tant la fin vous laisse pantois et avide de connaître le fin mot de l'histoire (ou des histoires 😉 ) . Quelques scènes érotiques ponctuent le récit mais sans gratuité ni exposition grandiloquente, elles servent, voire embellissent l'histoire. Il faut dire que le trait de l'artiste italien est somptueux. De la finesse, de l'élégance, une bonne proportion des corps, des couleurs sobres et représentatives du franco-belge dans ce qu'il produit de mieux. Un dessin frisant la perfection pour une histoire complexe aux multiples ramifications saupoudrée d'humour. En attendant la suite, bravo ! Un pdf ci-dessous pour les plus de 18 ans 😉 pdf_387_4.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-fruit-le-plus-doux-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Je n'ai pas eu le plaisir de découvrir les univers de Gabriele Di Caro dans Les arcanes de la maison Fleury (édition Tabou) mais je commence à le regretter après avoir lu ce génialissime Le fruit le plus doux ! Que de mystères et un scénario d'une richesse telle que la classification "érotique" semble réductrice pour cette oeuvre aux multiples facettes ! Années 50, après seconde guerre donc, l'Amérique rurale et ses petites villes comme Sweetville où tout le monde se connaît, les cancans se multiplient comme la floraison dans les arbres au printemps, les couples s'interrogent, se font et se défont, bref une galerie de personnages truculents se découvre sous nos yeux. Un concours du fruit le plus doux vient comme chaque année mettre la ville en émois, faisant venir à l'occasion un journaliste en mal de scoops qui va gratter la couche de vernis de la bourgade et venir déterrer des secrets bien enfouis. Mais les apparences sont trompeuses et vous suivrez cette grande galerie de personnages, exposant leur vie et leurs secrets dans un déluge de révélations et de mystères. Plus on avance dans la lecture et plus on a l'impression de comprendre, alors que Gabriele Di Caro s'amuse avec nous et distille de nouvelles pistes scénaristiques complexifiant un peu plus l'histoire. Sachez qu'un soupçon de magie s'invite aussi ! Certains passés ont aussi une grande importance, vous le verrez dans des flashbacks disséminés à la manière d'une série tv. Pour tout vous dire, j'ai vraiment hâte de lire la suite tant la fin vous laisse pantois et avide de connaître le fin mot de l'histoire (ou des histoires 😉 ) . Quelques scènes érotiques ponctuent le récit mais sans gratuité ni exposition grandiloquente, elles servent, voire embellissent l'histoire. Il faut dire que le trait de l'artiste italien est somptueux. De la finesse, de l'élégance, une bonne proportion des corps, des couleurs sobres et représentatives du franco-belge dans ce qu'il produit de mieux. Un dessin frisant la perfection pour une histoire complexe aux multiples ramifications saupoudrée d'humour. En attendant la suite, bravo ! Un pdf ci-dessous pour les plus de 18 ans 😉 pdf_387_4.pdf
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La sino-canadienne Vivian Zhou réalise sa première BD sur fond de magie dans un univers que n'aurait pas renié le grand Miyazaki. Tout commence par une course poursuite entre deux femmes, l'une prend son envol avec une élégance rare et sa poursuivante stoppe sa course au pied de la falaise, voyant s'éloigner cette femme ailée avec colère et tristesse. Qui sont-elles ? Car la suite du récit nous fait découvrir Atana, une jeune sirène vivant seule sur une île déserte. Elle fait la rencontre de Ren, une enfant du peuple des oiseaux de feu, qui met fin à son vol non loin de l'île d'Atana. Ensemble, elle partent à la découverte du monde avec chacune un objectif bien précis, Atana désire connaître les raisons de son exil forcé et Ren voulant savoir pourquoi son peuple parcourant l'immensité de l'espace, s'est perdu sur cette planète. Elles vont faire la rencontre de la Reine Sorcière, omnipotente et curieuse de leur venue ainsi que leurs motivations. Sous son apparence douce et accueillante, la Reine semble dissimuler un lourd secret, que nos deux intrépides héroïnes ne vont pas tarder à découvrir. C'est une histoire consistante que nous livre Vivan Zhou, elle prend le temps de bien présenter les personnages, s'attarde sur des dialogues riches en révélations, mais surtout, elle propose un monde emplit de mystères ! En effet, il semble peuplé uniquement de femmes, avec trois "castes" représentées par les mages, les sirènes et les oiseaux de feu. Ils tirent leur essence magique de cette planète, mais de quelle planète s'agit-il d'ailleurs ?? Tant d'énigmes auxquelles elle répondra dans le second tome, du moins je l'espère. Un mot sur le style graphique de l'artiste, elle use d'un trait doux et rond, aux fortes influences manga, avec de jolies couleurs chaudes. De la simplicité sur les protagonistes mais un imaginaire détaillé sur les arrières plans et l'architecture déployée. Elle a fait ses premières armes dans l'animation et cela se ressent à travers son découpage dynamique, faisant la part belle au mouvement. Une belle découverte, à partir de 11 ans.
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Titre de l'album : Atana et l'oiseau de feu tome 1 Scenariste de l'album : Vivian Zhou Dessinateur de l'album : Vivian Zhou Coloriste : Vivian Zhou Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Jeune sirène isolée sur une île déserte, Atana voit tomber du ciel Ren, une jeune oiseau de feu. Les deux filles deviennent rapidement amies, mais Atana n'est pas la seule à avoir remarqué l'arrivée de Ren - bien vite, les deux filles sont poursuivies par des chasseurs de magie, puis invitées à se cacher au palais de l'ancestrale et omnipotente Reine Sorcière. Celle-ci offre sécurité et confort à Ren et Atana, et leur propose même de les aider à éclaircir certains mystères de leur passé. Mais la protection de la Reine Sorcière n'est peut-être pas aussi bienveillante qu'elle n'y parait, et le mystère qui plane entre les murs de son château devient de plus en plus oppressant. Critique : La sino-canadienne Vivian Zhou réalise sa première BD sur fond de magie dans un univers que n'aurait pas renié le grand Miyazaki. Tout commence par une course poursuite entre deux femmes, l'une prend son envol avec une élégance rare et sa poursuivante stoppe sa course au pied de la falaise, voyant s'éloigner cette femme ailée avec colère et tristesse. Qui sont-elles ? Car la suite du récit nous fait découvrir Atana, une jeune sirène vivant seule sur une île déserte. Elle fait la rencontre de Ren, une enfant du peuple des oiseaux de feu, qui met fin à son vol non loin de l'île d'Atana. Ensemble, elle partent à la découverte du monde avec chacune un objectif bien précis, Atana désire connaître les raisons de son exil forcé et Ren voulant savoir pourquoi son peuple parcourant l'immensité de l'espace, s'est perdu sur cette planète. Elles vont faire la rencontre de la Reine Sorcière, omnipotente et curieuse de leur venue ainsi que leurs motivations. Sous son apparence douce et accueillante, la Reine semble dissimuler un lourd secret, que nos deux intrépides héroïnes ne vont pas tarder à découvrir. C'est une histoire consistante que nous livre Vivan Zhou, elle prend le temps de bien présenter les personnages, s'attarde sur des dialogues riches en révélations, mais surtout, elle propose un monde emplit de mystères ! En effet, il semble peuplé uniquement de femmes, avec trois "castes" représentées par les mages, les sirènes et les oiseaux de feu. Ils tirent leur essence magique de cette planète, mais de quelle planète s'agit-il d'ailleurs ?? Tant d'énigmes auxquelles elle répondra dans le second tome, du moins je l'espère. Un mot sur le style graphique de l'artiste, elle use d'un trait doux et rond, aux fortes influences manga, avec de jolies couleurs chaudes. De la simplicité sur les protagonistes mais un imaginaire détaillé sur les arrières plans et l'architecture déployée. Elle a fait ses premières armes dans l'animation et cela se ressent à travers son découpage dynamique, faisant la part belle au mouvement. Une belle découverte, à partir de 11 ans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/atana-et-l-oiseau-de-feu-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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L'éditeur Mosquito poursuit sa collaboration avec le (très) talentueux auteur chinois Xiaoyu, après La vengeance de Masheng et Le temple flottant, voici sa dernière production : Lotus jumeaux. Il s'agit d'un imposant roman graphique de plus de 300 pages dans un subtil noir et blanc teinté de notes grises avec un trait aussi fin que de la soie chinoise ! Tout commence en 1937 avec le bombardement d'un bateau rempli de réfugiés chinois fuyant l'oppression japonaise. On ne sait pas encore qui est mêlé à cette tragédie que très vite l'auteur nous fait rencontrer une troupe d'enfants perdus, vivant dans la rue pour la plupart et tentant de survivre dans une ville dévastée. Trafics en tous genres, art de la débrouille et de nombreuses rixes sont au menu de ces jeunes déboussolés. Au cours d'une des nombreuses représentations théâtrales locales, ils vont faire la rencontre de Fan un des survivants du bombardement du bateau, et son automate qui passionne les foules. Militaires japonais, résistants chinois, civils, mafia locale, américains et bien-sûr nos enfants de la rue, tout ce petit monde va se retrouver lié par cette pièce de théâtre si intrigante. D'autant que le folklore chinois et ses croyances magiques vient se mêler à ce bouillon de culture ! C'est assez brillant car l'histoire est vraiment prenante et distille les révélations au fil des pages en ménageant le suspens. Le mythe de la création, les avancées scientifiques, le racisme et la domination de l'homme par l'homme, Xiaoyu aborde de nombreuses thématiques dans ce récit, mais la principale reste l'amour avec un grand A et jusqu'où nous pousse t'il ! De nombreuses surprises vous attendent dans cette formidable aventure teintée de magie, au dessin remarquable, à l'image de cette magnifique couverture. Une très belle édition qui aura une place de choix dans votre bibliothèque 🙂
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Titre de l'album : Lotus jumeaux Scenariste de l'album : Xiaoyu Dessinateur de l'album : Xiaoyu Coloriste : Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Fan un jeune Chinois a perdu sa femme tuée dans un bombardement japonais en 1937, il a construit un extraordinaire automate qui remplace sa femme à l'opéra. La Chine est en guerre, les enfants orphelins tentent de survivre dans la délinquance... Leur chemin croise celui de ce génial inventeur amoureux. Critique : L'éditeur Mosquito poursuit sa collaboration avec le (très) talentueux auteur chinois Xiaoyu, après La vengeance de Masheng et Le temple flottant, voici sa dernière production : Lotus jumeaux. Il s'agit d'un imposant roman graphique de plus de 300 pages dans un subtil noir et blanc teinté de notes grises avec un trait aussi fin que de la soie chinoise ! Tout commence en 1937 avec le bombardement d'un bateau rempli de réfugiés chinois fuyant l'oppression japonaise. On ne sait pas encore qui est mêlé à cette tragédie que très vite l'auteur nous fait rencontrer une troupe d'enfants perdus, vivant dans la rue pour la plupart et tentant de survivre dans une ville dévastée. Trafics en tous genres, art de la débrouille et de nombreuses rixes sont au menu de ces jeunes déboussolés. Au cours d'une des nombreuses représentations théâtrales locales, ils vont faire la rencontre de Fan un des survivants du bombardement du bateau, et son automate qui passionne les foules. Militaires japonais, résistants chinois, civils, mafia locale, américains et bien-sûr nos enfants de la rue, tout ce petit monde va se retrouver lié par cette pièce de théâtre si intrigante. D'autant que le folklore chinois et ses croyances magiques vient se mêler à ce bouillon de culture ! C'est assez brillant car l'histoire est vraiment prenante et distille les révélations au fil des pages en ménageant le suspens. Le mythe de la création, les avancées scientifiques, le racisme et la domination de l'homme par l'homme, Xiaoyu aborde de nombreuses thématiques dans ce récit, mais la principale reste l'amour avec un grand A et jusqu'où nous pousse t'il ! De nombreuses surprises vous attendent dans cette formidable aventure teintée de magie, au dessin remarquable, à l'image de cette magnifique couverture. Une très belle édition qui aura une place de choix dans votre bibliothèque 🙂 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lotus-jumeaux/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : La reine des neiges Scenariste de l'album : Cécile Chicault Dessinateur de l'album : Cécile Chicault Coloriste : Cécile Chicault Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Gerda et Kay sont deux amis inséparables. Un jour, Kay reçoit une poussière dans l’oeil. C’est un minuscule morceau de miroir maléfique. Le garçon commence à délaisser Gerda. Puis, enlevé par la Reine des Neiges, il est emporté dans la nuit froide de l’hiver. Tout le monde le croit mort. Au printemps, avec une détermination sans faille, Gerda se lance à sa recherche. Son voyage à travers de nombreuses contrées lui fait braver mille dangers et rencontrer des alliés inattendus. De forêts enchantées en aurores boréales, elle fera tout pour retrouver Kay et briser le maléfice qui le retient prisonnier. Critique : En voici une curieuse adaptation du conte d'Andersen, elle est tellement plus fidèle que la vision de Disney ! Les amateurs du film vu et revu au doux refrain de la fameuse chanson dont je tairai les mots, seront un peu perdus en débutant cette lecture ! L'aquarelle de Cécile Chicault s'est emparée du récit de Hans Christian Andersen en lui donnant une vision un peu plus sombre et complexe. Deux chouettes échangent sur un arbre et l'une d'elles raconte une histoire incroyable d'enfants et d'une reine des glaces. Leur discussion servira de fil rouge à l'histoire de Gerda et Kay, deux amis très proches qui n'hésitent pas à braver le froid des hivers rudes nordiques pour se retrouver autour d'un feu et d'une pâtisserie. Leur profonde amitié va se voir brisée par une poussière de miroir magique ayant la particularité de vous faire voir le pire autour de vous. Tout devient négatif et empreint de mélancolie. D'une humeur massacrante, Kay se retrouve isolé et bientôt enlevé par une mystérieuse reine des neiges. Gerda va ainsi débuter un étrange voyage, jalonné de magie et teinté d'onirisme, afin de retrouver son ami perdu. Une très belle histoire, marquée du sceau de l'enfance et des découvertes, finissant bien 😉 Je mentionnais l'aquarelle de l'artiste qui tranche avec cet univers glacé du film Disney; ici vous verrez de la verdure, et même les séquences enneigées paraissent moins froides car elle use de couleurs chaudes et douces. Son trait est vraiment apaisant, à l'image des visages des protagonistes et des paysages calmes et posés. Une belle balade de l'enfance à découvrir, pour avoir un aperçu plus fidèle de l'histoire originelle du conteur danois 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-reine-des-neiges-9782822239332/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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En voici une curieuse adaptation du conte d'Andersen, elle est tellement plus fidèle que la vision de Disney ! Les amateurs du film vu et revu au doux refrain de la fameuse chanson dont je tairai les mots, seront un peu perdus en débutant cette lecture ! L'aquarelle de Cécile Chicault s'est emparée du récit de Hans Christian Andersen en lui donnant une vision un peu plus sombre et complexe. Deux chouettes échangent sur un arbre et l'une d'elles raconte une histoire incroyable d'enfants et d'une reine des glaces. Leur discussion servira de fil rouge à l'histoire de Gerda et Kay, deux amis très proches qui n'hésitent pas à braver le froid des hivers rudes nordiques pour se retrouver autour d'un feu et d'une pâtisserie. Leur profonde amitié va se voir brisée par une poussière de miroir magique ayant la particularité de vous faire voir le pire autour de vous. Tout devient négatif et empreint de mélancolie. D'une humeur massacrante, Kay se retrouve isolé et bientôt enlevé par une mystérieuse reine des neiges. Gerda va ainsi débuter un étrange voyage, jalonné de magie et teinté d'onirisme, afin de retrouver son ami perdu. Une très belle histoire, marquée du sceau de l'enfance et des découvertes, finissant bien 😉 Je mentionnais l'aquarelle de l'artiste qui tranche avec cet univers glacé du film Disney; ici vous verrez de la verdure, et même les séquences enneigées paraissent moins froides car elle use de couleurs chaudes et douces. Son trait est vraiment apaisant, à l'image des visages des protagonistes et des paysages calmes et posés. Une belle balade de l'enfance à découvrir, pour avoir un aperçu plus fidèle de l'histoire originelle du conteur danois 😉
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Titre de l'album : Au chant des grenouilles tome 2 - Le concours Scenariste de l'album : Barbara Canepa , Anaïs Halard Dessinateur de l'album : Jérémie Almanza Coloriste : Jérémie Almanza Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Dans l’espoir de gagner la prestigieuse coupe du gâteau d’or, le club « Samedi » a décidé de participer au grand concours de pâtisserie organisé par le village. Leur gâteau devra être composé de légumes et d’un fruit issu d’un arbre. Le compte à rebours est lancé, ils ont 48 heures pour imaginer une recette et en réunir les ingrédients ! Leur principal concurrent : Moss, la grenouille fripouille… Vanille a alors un coup de génie et partage avec le reste du club « Samedi » son idée de recette. Avec un tel gâteau, ils pourraient gagner !… mais la route vers la victoire s’annonce semée d’embûches… Critique : Second tome pour cette sympathique saga animalière et végétale orchestrée par Barbara Canepa, avec Le concours ! En effet, il était dans les têtes de nos participants en culottes courtes lors du premier tome, un concours de pâtisserie avec certains ingrédients imposés ! Notre jeune équipe se met donc à l'ouvrage et pense avoir trouvé une recette leur garantissant la victoire finale. Nous suivons leurs recherches dans la majestueuse forêt et comme eux, nous apprenons. La lecture est enrichie comme lors du premier tome, de fiches explicatives sur les arbres et d'autres composantes végétales. Très bonne idée que de lier plaisir de lecture et pédagogie 🙂 D'autant que le dessin de Jérémie Almanza est superbe, il prend le relais de Florent Sacré avec brio. L'aspect global est un peu moins féérique, mais plus orienté "animé" japonais, source inévitable pour lui d'inspirations. Les planches fourmillent de détails, on sent un travail poussé sur chacune des cases. Quand à l'histoire, elle nous réserve quelques surprises et prend des airs d'enquête policière suite aux événements se produisant durant la dégustation finale des gâteaux. Comme lors du premier tome, des pistes narratives sont lancées, mais peu de réponses pour le moment. Il faudra attendre la sortie du troisième album au printemps prochain avec un nouveau dessinateur pour en savoir un peu plus. Qui donc mâche des chewing-gums ???? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-chant-des-grenouilles-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement