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Titre de l'album : L'appel des bouts du monde - Une vie d'humanitaire Scenariste de l'album : Catherine Monnot-Berranger Dessinateur de l'album : Paolo Vincenzo Castaldi Coloriste : Paolo Vincenzo Castaldi Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Jeune infirmière à Cherboug au milieu des années 70, Joëlle découvre par hasard les coordonnées de Médecins sans Frontières dans un magazine au salon de coiffure. Trois semaines plus tard, la voilà sous le feu de Beyrouth en guerre. C'est l'électrochoc, il lui est désormais impossible de reprendre une vie « normale ». En quarante ans, Joëlle a connu toutes les grandes crises de la fin du XXe siècle : Congo, Haïti, Afghanistan et bien d'autres... Une vie de tarmacs et de grandes organisations internationales d'aide comme la Croix-Rouge ou Aide Médicale Internationale. Au fil de ses voyages, elle voit son activité bénévole se structurer, et naître des carrières d'humanitaire, comme la sienne, qu'elle regarde rétrospectivement avec émotion mais sans ménagement. Critique : Après avoir refermé cet imposant roman graphique, on se dit que cette femme incroyable (et discrète, Joëlle étant un prénom d'emprunt) mérite amplement cette oeuvre hommage pour son dévouement à une cause aussi noble. 40 ans de sa vie dans l'humanitaire au milieu des pires zones de conflits au monde jalonnant ces années. Tout commence par le Liban en pleine guerre civile au milieu des années 70, elle va découvrir les bombes, les snipers, le total manque de moyens, la médecine de guerre etc... Viennent ensuite le Congo et le génocide du Rwanda, Haïti en pleine succession de la "dynastie" Duvalier, l'Afghanistan véritable poudrière de conflits territoriaux et religieux, bref, tous les coins chauds de la planète, elle les a vus au plus près ! Elle a traversé ces zones avec toujours le but de soigner sans aucun jugement, s'adapter aux populations locales, apprendre la langue ou des rudiments pour faciliter la communication, respecter des cultures , le tout sans jamais se plaindre ! Avec les horreurs qu'elle a vues tout au long de sa carrière, elle doit posséder de sacrés mécanismes de défense pour ne pas sombrer dans la dépression ou un état de stress post-traumatique ! Au cours de son récit, elle se livre sans ménagement faisant preuve notamment d'une grande franchise sur ses motivations personnelles. L'aquarelle de Paolo Vincenzo Castaldi retranscris à merveille cette vie d'aventures. Il adapte ses couleurs selon le climat, le contexte du pays, la luminosité et joue énormément sur les ambiances. On passera d'un quasi noir et blanc au Liban pour survoler la verdure du Congo ensuite ! La chevelure rousse en symbole du feu ardent animant Joëlle, traverse le récit de sa jeunesse au beau milieu de ce patchwork convainquant et saisissant. Un réalisme bouleversant, vous serez littéralement à ses côtés dans le froid des montagnes afghanes ou encore dans la fournaise haïtienne. 40 années d'aventures humanitaires livrées sans concessions à travers le regard de cette femme pas comme les autres ! Elle incarne véritablement cette cause qui doit perdurer telle une lueur dans l'obscurité. Vibrant ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-appel-des-bouts-du-monde-une-vie-d-humanitaire/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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L'appel des bouts du monde - Une vie d'humanitaire
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
Après avoir refermé cet imposant roman graphique, on se dit que cette femme incroyable (et discrète, Joëlle étant un prénom d'emprunt) mérite amplement cette oeuvre hommage pour son dévouement à une cause aussi noble. 40 ans de sa vie dans l'humanitaire au milieu des pires zones de conflits au monde jalonnant ces années. Tout commence par le Liban en pleine guerre civile au milieu des années 70, elle va découvrir les bombes, les snipers, le total manque de moyens, la médecine de guerre etc... Viennent ensuite le Congo et le génocide du Rwanda, Haïti en pleine succession de la "dynastie" Duvalier, l'Afghanistan véritable poudrière de conflits territoriaux et religieux, bref, tous les coins chauds de la planète, elle les a vus au plus près ! Elle a traversé ces zones avec toujours le but de soigner sans aucun jugement, s'adapter aux populations locales, apprendre la langue ou des rudiments pour faciliter la communication, respecter des cultures , le tout sans jamais se plaindre ! Avec les horreurs qu'elle a vues tout au long de sa carrière, elle doit posséder de sacrés mécanismes de défense pour ne pas sombrer dans la dépression ou un état de stress post-traumatique ! Au cours de son récit, elle se livre sans ménagement faisant preuve notamment d'une grande franchise sur ses motivations personnelles. L'aquarelle de Paolo Vincenzo Castaldi retranscris à merveille cette vie d'aventures. Il adapte ses couleurs selon le climat, le contexte du pays, la luminosité et joue énormément sur les ambiances. On passera d'un quasi noir et blanc au Liban pour survoler la verdure du Congo ensuite ! La chevelure rousse en symbole du feu ardent animant Joëlle, traverse le récit de sa jeunesse au beau milieu de ce patchwork convainquant et saisissant. Un réalisme bouleversant, vous serez littéralement à ses côtés dans le froid des montagnes afghanes ou encore dans la fournaise haïtienne. 40 années d'aventures humanitaires livrées sans concessions à travers le regard de cette femme pas comme les autres ! Elle incarne véritablement cette cause qui doit perdurer telle une lueur dans l'obscurité. Vibrant !-
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Titre de l'album : Le maître de California Hill Scenariste de l'album : Laurent-Frédéric Bollée Dessinateur de l'album : Georges Van Linthout Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Afin de découvrir si un cheval au galop garde, ou non, toujours un sabot en contact avec le sol, Muybridge et Stanford vont révolutionner la photographie... Au milieu des années 1860, la construction de la première ligne de chemin de fer transcontinentale arrive à son terme. Derrière ce projet colossal, côté Ouest, le magnat et ancien gouverneur de Californie, Leland Stanford, un homme connu pour sa voracité et qui ne vit que par et pour ses chevaux - qu'il garde près de lui dans son manoir de California Hill. Ainsi, le jour où son partenaire et rival, Mr Durant, lui fait part de la question qui agite les milieux hippiques de l'époque, ils se lancent un pari : celui qui parviendra à prouver si un cheval au galop garde, ou non, toujours un sabot en contact avec le sol gagnera 10 % de l'entreprise de l'autre. Pour battre son rival, Stanford offre des moyens quasi illimités à Eadweard Muybridge, un photographe talentueux mais psychologiquement instable. Muybridge entreprend donc de photographier, un à un, les mouvements d'un cheval au galop, qu'importe que la technologie ne le permette pas encore... Débute ainsi une collaboration funeste où se rencontrent avidité et démesure, mais qui révolutionnera la photographie et posera les bases du cinéma. Critique : Terra Australis, La bombe et tant d'autres oeuvres marquantes de LF Bollée, qui délaisse son éditeur Glénat pour un semblant de biographie sentant bon le farwest et le bruit des clous sur les traverses de chemin de fer ! Il aime s'inspirer de la grande histoire et y insérer un brin de romance et c'est le cas ici avec Leland Stanford le gouverneur de Californie, un personnage sombre et torturé. Membre éminent dans l'achèvement de la jonction du réseau ferré est-ouest traversant l'immensité américaine, il représente un certain idéal américain, le self made man comprenant aussi ses zones d'ombres. Dur en affaire, voire très dur, il semble aussi plus proche des chevaux que des hommes et délaisse femme et enfant au profit de sa passion équine. Un homme torturé qui va se lancer dans un bien curieux pari avec son rival, un homme d'affaires situé à l'est du pays. Tous les moyens sont bons pour gagner et il va dépenser une fortune pour parvenir à ses fins ! Le photographe Muybridge, un curieux personnage au talent prodigieux dans son domaine, va réaliser après moult essais la fameuse photographie du cheval et son jockey "lévitant" au dessus du sol, preuve parfaite que durant son galop, à un moment précis le cheval ne touche plus la terre ferme. Encore une mine d'informations pour enrichir sa culture générale avec LF Bollée, avec un récit aux allures de thriller car si le pari représente le fil rouge, d'autres histoires se mêlent et viennent perturber le quotidien des protagonistes jusqu'à cette fin dramaturge. Un scénario solide et bien construit, illustré en noir et blanc par le belge Georges Van Linthout. Il réalise des planches d'un trait réaliste tirant plus sur le gris et donne à l'histoire un sincère accent de véracité. Certaines cases semblent sortir de ces vieux appareils photo de la fin du 19ème siècle. Un travail sérieux et appliqué qui vous plongera dans ce fait historique posant les fondations du fameux cinémascope ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-maitre-de-california-hill/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Terra Australis, La bombe et tant d'autres oeuvres marquantes de LF Bollée, qui délaisse son éditeur Glénat pour un semblant de biographie sentant bon le farwest et le bruit des clous sur les traverses de chemin de fer ! Il aime s'inspirer de la grande histoire et y insérer un brin de romance et c'est le cas ici avec Leland Stanford le gouverneur de Californie, un personnage sombre et torturé. Membre éminent dans l'achèvement de la jonction du réseau ferré est-ouest traversant l'immensité américaine, il représente un certain idéal américain, le self made man comprenant aussi ses zones d'ombres. Dur en affaire, voire très dur, il semble aussi plus proche des chevaux que des hommes et délaisse femme et enfant au profit de sa passion équine. Un homme torturé qui va se lancer dans un bien curieux pari avec son rival, un homme d'affaires situé à l'est du pays. Tous les moyens sont bons pour gagner et il va dépenser une fortune pour parvenir à ses fins ! Le photographe Muybridge, un curieux personnage au talent prodigieux dans son domaine, va réaliser après moult essais la fameuse photographie du cheval et son jockey "lévitant" au dessus du sol, preuve parfaite que durant son galop, à un moment précis le cheval ne touche plus la terre ferme. Encore une mine d'informations pour enrichir sa culture générale avec LF Bollée, avec un récit aux allures de thriller car si le pari représente le fil rouge, d'autres histoires se mêlent et viennent perturber le quotidien des protagonistes jusqu'à cette fin dramaturge. Un scénario solide et bien construit, illustré en noir et blanc par le belge Georges Van Linthout. Il réalise des planches d'un trait réaliste tirant plus sur le gris et donne à l'histoire un sincère accent de véracité. Certaines cases semblent sortir de ces vieux appareils photo de la fin du 19ème siècle. Un travail sérieux et appliqué qui vous plongera dans ce fait historique posant les fondations du fameux cinémascope !
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Titre de l'album : Les nébuleuses Scenariste de l'album : Anaïs Félix Dessinateur de l'album : Camille Pagni Coloriste : Camille Pagni Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Nébuleuse. Objet céleste, composé de gaz et de poussières interstellaires, impliqué dans la naissance des étoiles. Ensemble dont les relations sont imprécises. Camélia et Tom vivent à Bruxelles. Elle est doctorante en astrophysique, et lui est passionné par la littérature. Ils se rencontrent, tombent amoureux et là commence leur histoire. Ils se découvrent dans cette relation et lorsque la question de l'asexualité apparaît dans leur couple, ils se retrouvent confrontés à leurs désirs respectifs. Ils vont chercher alors, dans les nébuleuses des relations amoureuses, ce qu'aimer signifie. Critique : La récente collection RamDam de l'éditeur Jungle s'enrichit d'un nouvel opus sur les aléas amoureux de la génération Z. On y suit Camélia et Tom, deux étudiants en plein marasme sentimental. Elle, sort d'une rupture et lui vit dans ses rêves et autres lectures en éprouvant une profonde mélancolie. Camélia est plutôt d'un tempérament vif, elle exploite pleinement son potentiel que ce soit dans le domaine du travail ou dans sa vie privée riche d'amitiés et d'activités. Tom vit encore chez ses parents, il passe du temps avec sa jeune soeur et semble en difficulté avec son père, ingénieur de son état et donc plus scientifique que rêveur. Il trouve une oreille attentive auprès de sa mère et de deux amis avec qui il fait de l'escalade. Sa rencontre avec Camélia va bouleverser sa vie, le temps passant sur leur nouvelle vie de couple, il va se découvrir une asexualité le poussant à retarder leurs ébats voire à les éviter. Commence donc un jeu de séparations, puis reprise du couple, avec de nombreuses discussions pour comprendre et tenter de trouver une solution, les deux protagonistes étant dans une volonté d'acceptation et d'adaptation. Comment tout cela peut bien finir ?? Je découvre cette génération Z avec toujours un grand étonnement, ils rompent avec une facilité déconcertante les codes de cette société patriarcale établie depuis des siècles, avec raison mais en y ajoutant de nouvelles sources d'explorations ! La déconstruction/reconstruction est ici pleinement à l'oeuvre et formidablement mis en lumière par des dialogues clairvoyants, et un scénario équilibré. Les thématiques du consentement, du sexisme, la diversité des orientations sexuelles, sont abordées et s'insèrent parfaitement dans le récit. La partie graphique de Camille Pagni me fait penser au travail de Timothé Le Boucher, un trait simple et rond, suffisant pour exprimer son lot d'émotions à travers le jeu des corps et/ou des regards. Elle alterne les couleurs chaudes et ternes selon les ambiances du moment, c'est une bonne première oeuvre pour ses débuts. De la romance moderne, explorant d'autres modèles de relations amoureuses, la révolution est en marche, d'autant que la génération Alpha leur succède 🙂 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-nebuleuses/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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La récente collection RamDam de l'éditeur Jungle s'enrichit d'un nouvel opus sur les aléas amoureux de la génération Z. On y suit Camélia et Tom, deux étudiants en plein marasme sentimental. Elle, sort d'une rupture et lui vit dans ses rêves et autres lectures en éprouvant une profonde mélancolie. Camélia est plutôt d'un tempérament vif, elle exploite pleinement son potentiel que ce soit dans le domaine du travail ou dans sa vie privée riche d'amitiés et d'activités. Tom vit encore chez ses parents, il passe du temps avec sa jeune soeur et semble en difficulté avec son père, ingénieur de son état et donc plus scientifique que rêveur. Il trouve une oreille attentive auprès de sa mère et de deux amis avec qui il fait de l'escalade. Sa rencontre avec Camélia va bouleverser sa vie, le temps passant sur leur nouvelle vie de couple, il va se découvrir une asexualité le poussant à retarder leurs ébats voire à les éviter. Commence donc un jeu de séparations, puis reprise du couple, avec de nombreuses discussions pour comprendre et tenter de trouver une solution, les deux protagonistes étant dans une volonté d'acceptation et d'adaptation. Comment tout cela peut bien finir ?? Je découvre cette génération Z avec toujours un grand étonnement, ils rompent avec une facilité déconcertante les codes de cette société patriarcale établie depuis des siècles, avec raison mais en y ajoutant de nouvelles sources d'explorations ! La déconstruction/reconstruction est ici pleinement à l'oeuvre et formidablement mis en lumière par des dialogues clairvoyants, et un scénario équilibré. Les thématiques du consentement, du sexisme, la diversité des orientations sexuelles, sont abordées et s'insèrent parfaitement dans le récit. La partie graphique de Camille Pagni me fait penser au travail de Timothé Le Boucher, un trait simple et rond, suffisant pour exprimer son lot d'émotions à travers le jeu des corps et/ou des regards. Elle alterne les couleurs chaudes et ternes selon les ambiances du moment, c'est une bonne première oeuvre pour ses débuts. De la romance moderne, explorant d'autres modèles de relations amoureuses, la révolution est en marche, d'autant que la génération Alpha leur succède 🙂
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Titre de l'album : Boutonné en jalousie Scenariste de l'album : Jul Maroh Dessinateur de l'album : Jul Maroh Coloriste : Jul Maroh Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Depuis son coming out, Khalil cherche un équilibre entre les cours, le skatepark et sa passion pour les décors de théâtre. Bien qu'il soit entouré par une bande d'amis bienveillants, la vie au lycée reste agitée, et le voyage scolaire du club théâtre s'annonce intense en émotions et en rebondissements. Il faut dire que Khalil pense un peu beaucoup à Isaël, ce Terminale de la troupe aussi mélancolique que provocateur, dont les intimidations cachent d'autres secrets... Critique : Le thème de l'homosexualité et de son acceptation ne me fascine guère, il faut bien le reconnaître. Mais je dois dire aussi que quand même, les romans graphiques traitant de la différence son quand même souvent de belles lectures, alors j'ai essayé ce "Boutonné en jalousie" par l'auteur du désormais célèbre "le bleu est une couleur chaude" mais aussi plus récemment de "Hacker la peau" qui nous avait laissé bien plus mitigé... Alors que vaut ce "Boutonné en jalousie" ? Et bien pour ma part j'ai passé un beau moment de lecture, car même s'il n'y a rien de très extraordinaire dans cette intrigue amoureuse de lycéen qui vous laissera un air de déjà vu mille fois, il faut reconnaitre que l'humanité des divers personnages, l'absence de caricatures et la justesse des dialogues le rende agréable. Le côté bisounours finit peut être un peu par agacer, surtout pour les lecteurs un peu plus âgés comme moi, mais globalement je pense que ce "Boutonné en jalousie" a tout pour devenir assez culte chez nos plus jeunes, et pas uniquement ceux qui se tracassent de ces sujets là. Je continue de trouver le traitement graphique un peu inégal, mais il faut reconnaitre qu'il y a de vraies belles compositions, et que certains visages sont super bien rendus. Certes cela met d'autant plus en valeur ceux moins réussi, mais l'ensemble reste agréable, et très lisible. J'ai passé un vrai bon moment de lecture. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/boutonne-en-jalousie/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Le thème de l'homosexualité et de son acceptation ne me fascine guère, il faut bien le reconnaître. Mais je dois dire aussi que quand même, les romans graphiques traitant de la différence son quand même souvent de belles lectures, alors j'ai essayé ce "Boutonné en jalousie" par l'auteur du désormais célèbre "le bleu est une couleur chaude" mais aussi plus récemment de "Hacker la peau" qui nous avait laissé bien plus mitigé... Alors que vaut ce "Boutonné en jalousie" ? Et bien pour ma part j'ai passé un beau moment de lecture, car même s'il n'y a rien de très extraordinaire dans cette intrigue amoureuse de lycéen qui vous laissera un air de déjà vu mille fois, il faut reconnaitre que l'humanité des divers personnages, l'absence de caricatures et la justesse des dialogues le rende agréable. Le côté bisounours finit peut être un peu par agacer, surtout pour les lecteurs un peu plus âgés comme moi, mais globalement je pense que ce "Boutonné en jalousie" a tout pour devenir assez culte chez nos plus jeunes, et pas uniquement ceux qui se tracassent de ces sujets là. Je continue de trouver le traitement graphique un peu inégal, mais il faut reconnaitre qu'il y a de vraies belles compositions, et que certains visages sont super bien rendus. Certes cela met d'autant plus en valeur ceux moins réussi, mais l'ensemble reste agréable, et très lisible. J'ai passé un vrai bon moment de lecture.
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Oh qu'elle est marquante cette histoire ! Voici le genre de roman graphique que j'aime lire. Passionnant, enrichissant et en plus on y apprend beaucoup d'une période de l'histoire des états unis qu'on ne connait que trop peu. Je me suis régalé à la lecture de cette histoire, tournant les pages malgré le peu de sympathie que nous inspire à priori l'héroïne au départ. C'est un destin hors du commun, au milieu de problématiques que l'on a du mal à imaginer aujourd'hui, et pourtant. Seul bémol j'ai trouvé le dessin de Nina Jacqmin un brin en dessous de ce que font les ténors du genre sur du roman graphique. Cela manquait un petit peu d'âme pour moi dans le traitement du dessin des personnages. Mais c'est probablement plus une question de sensibilité qu'autre chose, tant l'ensemble est plus que correct.
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Titre de l'album : Le secret de Miss Greene Scenariste de l'album : Nicolas Antona Dessinateur de l'album : Nina Jacqmin Coloriste : Nina Jacqmin Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Jusqu'en 1967, aux États-Unis, toute personne ayant une ascendance africaine, même lointaine, était considérée comme noire, avec toutes les conséquences que cela pouvait avoir. C'est pourquoi, à l'orée du 20e siècle, Belle Greener devint Belle Greene da Costa et, cachant ses racines africaines, gravit les échelons de la haute société new-yorkaise. Mais peut-on conserver un tel secret une vie durant, même si cette dernière vous donne l'occasion de fleurir dans la lumière des blancs les plus puissants d'Amérique... ? Critique : Oh qu'elle est marquante cette histoire ! Voici le genre de roman graphique que j'aime lire. Passionnant, enrichissant et en plus on y apprend beaucoup d'une période de l'histoire des états unis qu'on ne connait que trop peu. Je me suis régalé à la lecture de cette histoire, tournant les pages malgré le peu de sympathie que nous inspire à priori l'héroïne au départ. C'est un destin hors du commun, au milieu de problématiques que l'on a du mal à imaginer aujourd'hui, et pourtant. Seul bémol j'ai trouvé le dessin de Nina Jacqmin un brin en dessous de ce que font les ténors du genre sur du roman graphique. Cela manquait un petit peu d'âme pour moi dans le traitement du dessin des personnages. Mais c'est probablement plus une question de sensibilité qu'autre chose, tant l'ensemble est plus que correct. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-secret-de-miss-greene/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Anzuelo Scenariste de l'album : Emma Ríos Dessinateur de l'album : Emma Ríos Coloriste : Emma Ríos Editeur de l'album : 404 Graphics Note : Résumé de l'album : La violence n'est pas l'unique réponse à une vie sans espoir. La Mer était plus vivante qu'on ne l'imaginait, elle s'est levée un jour, submergeant le monde. Voici l'histoire de trois enfants survivants, perdus, mais réunis autour de changements physiques et mentaux provoqués par la terrible marée. Trois enfants désireux de ne plus jamais nuire à aucune créature vivante. Critique : J'avais découvert l'autrice Emma Ríos avec ses magnifiques dessins sur le premier tome de Pretty Deadly, un western fantastique étrange. Aujourd'hui, nous retrouvons Emma Ríos avec un roman graphique quelle réalise intégralement avec une histoire qui ne laissera pas indifférent les lecteurs. En effet, après uns courte introduction dans un monde proche de celui où l'on vit, trois adolescents se retrouvent en bord de mer avec peu de souvenir. Un monstre géant sort de la mer pour apporter des poissons aux jeunes en détresse. Par ce biais, Emma Ríos nous emporte dans un monde post-apocalyptique où l'océan et le littoral jouent un rôle primordiale. Les trois jeunes apprennent à survivre et s'organisent alors qu'ils sont dotés de pouvoirs étranges et déroutant. L'un d'entre eux à des branchies sur les côtes, un autre se transforme en cormoran. La seule règle régissant leur nouvelle condition, est de ne pas nuire à aucune créature vivante. La partie graphique est absolument magnifique mais déroutante par moment, il faut bien se focaliser sur l'histoire et prendre le temps de comprendre. La couverture est un bon exemple des planches intérieures surtout avec les teintes de couleur rose. Le trait d'Emma Ríos est nerveux avec beaucoup de mouvement dans les dessins. Les couleurs en aquarelle sont parfaites et laissent les lecteurs contemplatifs des planches. L'édition de l'album est soignée avec un format grand pour plus de 300 planches de lectures. Anzuelo est une oeuvre très originale aussi bien pour l'histoire et son traitement que pour les dessins. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/anzuelo/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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J'avais découvert l'autrice Emma Ríos avec ses magnifiques dessins sur le premier tome de Pretty Deadly, un western fantastique étrange. Aujourd'hui, nous retrouvons Emma Ríos avec un roman graphique quelle réalise intégralement avec une histoire qui ne laissera pas indifférent les lecteurs. En effet, après uns courte introduction dans un monde proche de celui où l'on vit, trois adolescents se retrouvent en bord de mer avec peu de souvenir. Un monstre géant sort de la mer pour apporter des poissons aux jeunes en détresse. Par ce biais, Emma Ríos nous emporte dans un monde post-apocalyptique où l'océan et le littoral jouent un rôle primordiale. Les trois jeunes apprennent à survivre et s'organisent alors qu'ils sont dotés de pouvoirs étranges et déroutant. L'un d'entre eux à des branchies sur les côtes, un autre se transforme en cormoran. La seule règle régissant leur nouvelle condition, est de ne pas nuire à aucune créature vivante. La partie graphique est absolument magnifique mais déroutante par moment, il faut bien se focaliser sur l'histoire et prendre le temps de comprendre. La couverture est un bon exemple des planches intérieures surtout avec les teintes de couleur rose. Le trait d'Emma Ríos est nerveux avec beaucoup de mouvement dans les dessins. Les couleurs en aquarelle sont parfaites et laissent les lecteurs contemplatifs des planches. L'édition de l'album est soignée avec un format grand pour plus de 300 planches de lectures. Anzuelo est une oeuvre très originale aussi bien pour l'histoire et son traitement que pour les dessins.
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Titre de l'album : Beneath the trees where nobody sees Scenariste de l'album : Patrick Horvath Dessinateur de l'album : Patrick Horvath Coloriste : Patrick Horvath Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Dans la paisible petite ville de Woodbrook, tout le monde se connaît. Mais connaît-on vraiment ses voisins ? Que font-ils quand ils pensent que personne ne les voit ? C'est ce que va tenter de découvrir Samantha Strong, avant que le tueur qui sévit en ville ne mette en péril sa parfaite petite vie... Critique : Une surprise de taille que cet ovni graphique et scénaristique du californien Patrick Horvath ! En effet, tout commence dans une petite ville américaine du début des années 80, tout le monde se connait et il y fait bon vivre. Sauf que, cette ville possède dans sa communauté une tueuse sanguinaire en la personne de Samantha Strong. Sous ses apparences de femme sympathique à la vie simple et rangée, elle se livre parfois à ses pulsions meurtrières et massacre des quidams rencontrés dans la grande ville voisine. car elle ne commet jamais ses crimes à Woodbrook son lieu de villegiature si paisible. Tout va donc pour le mieux jusqu'au jour où un crime atroce est commis lors de la célébration du bicentenaire de la ville ! Un psychopathe de trop à Woodbrook ? On sait bien évidemment que Sam n'est pas la tueuse, mais qui ? La lecture prend des airs de Cluedo où les fausses pistes se mêlent aux véritables indices, car vous l'aurez compris Sam est bien décidée à enquêter et trouver qui commet ces affreux crimes. Le style anthropomorphe est tout simplement splendide (Blacksad n'a qu'à bien se tenir ) , les visages sont expressifs à souhait, les cases fourmillent de détails, la justesse du trait est remarquable. Quand Winnie l'ourson côtoie Dexter, un joli monde animalier tâché de sang et de membres découpés. Bien-sûr, vous allez vous dire qu'une fois le ou les coupables trouvés, la lecture aura perdu tout intérêt; et bien pas tout à fait 🙂 . Une ou des relectures seront autant savoureuses que la première car vous chercherez les détails manqués, des attitudes étranges ou pas des si gentils habitants de Woodbrook. Un bémol qui n'en est presque pas un, on aimerait bien savoir pourquoi Sam a ces pulsions meurtrières ! Alors Patrick Horvath, un second tome en prévision ??? Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/beneath-the-trees-where-nobody-sees/ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Une surprise de taille que cet ovni graphique et scénaristique du californien Patrick Horvath ! En effet, tout commence dans une petite ville américaine du début des années 80, tout le monde se connait et il y fait bon vivre. Sauf que, cette ville possède dans sa communauté une tueuse sanguinaire en la personne de Samantha Strong. Sous ses apparences de femme sympathique à la vie simple et rangée, elle se livre parfois à ses pulsions meurtrières et massacre des quidams rencontrés dans la grande ville voisine. car elle ne commet jamais ses crimes à Woodbrook son lieu de villegiature si paisible. Tout va donc pour le mieux jusqu'au jour où un crime atroce est commis lors de la célébration du bicentenaire de la ville ! Un psychopathe de trop à Woodbrook ? On sait bien évidemment que Sam n'est pas la tueuse, mais qui ? La lecture prend des airs de Cluedo où les fausses pistes se mêlent aux véritables indices, car vous l'aurez compris Sam est bien décidée à enquêter et trouver qui commet ces affreux crimes. Le style anthropomorphe est tout simplement splendide (Blacksad n'a qu'à bien se tenir ) , les visages sont expressifs à souhait, les cases fourmillent de détails, la justesse du trait est remarquable. Quand Winnie l'ourson côtoie Dexter, un joli monde animalier tâché de sang et de membres découpés. Bien-sûr, vous allez vous dire qu'une fois le ou les coupables trouvés, la lecture aura perdu tout intérêt; et bien pas tout à fait 🙂 . Une ou des relectures seront autant savoureuses que la première car vous chercherez les détails manqués, des attitudes étranges ou pas des si gentils habitants de Woodbrook. Un bémol qui n'en est presque pas un, on aimerait bien savoir pourquoi Sam a ces pulsions meurtrières ! Alors Patrick Horvath, un second tome en prévision ???
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L'éditeur Mosquito poursuit sa collaboration avec le (très) talentueux auteur chinois Xiaoyu, après La vengeance de Masheng et Le temple flottant, voici sa dernière production : Lotus jumeaux. Il s'agit d'un imposant roman graphique de plus de 300 pages dans un subtil noir et blanc teinté de notes grises avec un trait aussi fin que de la soie chinoise ! Tout commence en 1937 avec le bombardement d'un bateau rempli de réfugiés chinois fuyant l'oppression japonaise. On ne sait pas encore qui est mêlé à cette tragédie que très vite l'auteur nous fait rencontrer une troupe d'enfants perdus, vivant dans la rue pour la plupart et tentant de survivre dans une ville dévastée. Trafics en tous genres, art de la débrouille et de nombreuses rixes sont au menu de ces jeunes déboussolés. Au cours d'une des nombreuses représentations théâtrales locales, ils vont faire la rencontre de Fan un des survivants du bombardement du bateau, et son automate qui passionne les foules. Militaires japonais, résistants chinois, civils, mafia locale, américains et bien-sûr nos enfants de la rue, tout ce petit monde va se retrouver lié par cette pièce de théâtre si intrigante. D'autant que le folklore chinois et ses croyances magiques vient se mêler à ce bouillon de culture ! C'est assez brillant car l'histoire est vraiment prenante et distille les révélations au fil des pages en ménageant le suspens. Le mythe de la création, les avancées scientifiques, le racisme et la domination de l'homme par l'homme, Xiaoyu aborde de nombreuses thématiques dans ce récit, mais la principale reste l'amour avec un grand A et jusqu'où nous pousse t'il ! De nombreuses surprises vous attendent dans cette formidable aventure teintée de magie, au dessin remarquable, à l'image de cette magnifique couverture. Une très belle édition qui aura une place de choix dans votre bibliothèque 🙂
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Titre de l'album : Lotus jumeaux Scenariste de l'album : Xiaoyu Dessinateur de l'album : Xiaoyu Coloriste : Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Fan un jeune Chinois a perdu sa femme tuée dans un bombardement japonais en 1937, il a construit un extraordinaire automate qui remplace sa femme à l'opéra. La Chine est en guerre, les enfants orphelins tentent de survivre dans la délinquance... Leur chemin croise celui de ce génial inventeur amoureux. Critique : L'éditeur Mosquito poursuit sa collaboration avec le (très) talentueux auteur chinois Xiaoyu, après La vengeance de Masheng et Le temple flottant, voici sa dernière production : Lotus jumeaux. Il s'agit d'un imposant roman graphique de plus de 300 pages dans un subtil noir et blanc teinté de notes grises avec un trait aussi fin que de la soie chinoise ! Tout commence en 1937 avec le bombardement d'un bateau rempli de réfugiés chinois fuyant l'oppression japonaise. On ne sait pas encore qui est mêlé à cette tragédie que très vite l'auteur nous fait rencontrer une troupe d'enfants perdus, vivant dans la rue pour la plupart et tentant de survivre dans une ville dévastée. Trafics en tous genres, art de la débrouille et de nombreuses rixes sont au menu de ces jeunes déboussolés. Au cours d'une des nombreuses représentations théâtrales locales, ils vont faire la rencontre de Fan un des survivants du bombardement du bateau, et son automate qui passionne les foules. Militaires japonais, résistants chinois, civils, mafia locale, américains et bien-sûr nos enfants de la rue, tout ce petit monde va se retrouver lié par cette pièce de théâtre si intrigante. D'autant que le folklore chinois et ses croyances magiques vient se mêler à ce bouillon de culture ! C'est assez brillant car l'histoire est vraiment prenante et distille les révélations au fil des pages en ménageant le suspens. Le mythe de la création, les avancées scientifiques, le racisme et la domination de l'homme par l'homme, Xiaoyu aborde de nombreuses thématiques dans ce récit, mais la principale reste l'amour avec un grand A et jusqu'où nous pousse t'il ! De nombreuses surprises vous attendent dans cette formidable aventure teintée de magie, au dessin remarquable, à l'image de cette magnifique couverture. Une très belle édition qui aura une place de choix dans votre bibliothèque 🙂 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lotus-jumeaux/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Première oeuvre choc pour l'auteure Adeline Casier racontant le passé de son grand-père portugais ! Ces "voyages" sont en vogue en ce moment dans le monde du 9ème art et celui-ci ne déroge pas à la règle, tout est compliqué ! Tout commence par le Portugal des années 60 en proie à la pauvreté et la dictature, usant du peuple pour tenter de maintenir à flot l'empire colonial. Joao décide de quitter le pays, laissant femme et enfants et entreprend la longue remontée jusqu'à Paris, terre promise ou vendue comme telle. Passeurs, argent, peur, compagnons d'infortune, frontières, poursuites, un menu dantesque pour Joao ! Mais surtout le maître mot reste le silence pour ne pas se faire prendre, et parfois d'interminables attentes dans des granges ou autres lieux malfamés où les migrants patientent dans l'obscurité, la promiscuité et bien souvent sans eau ni nourriture. Un véritable chemin de croix tenaillé par la peur. Pour illustrer ce clair-obscur, elle réalise des planches au crayon-papier en jouant énormément sur les variations d'ambiances. Des ciels gris voire noirs pour mettre en lumière les versants montagneux et leurs forêts ou encore des personnages évoluant telles des ombres grisâtres. Dans ce périple aux notes sombres, la lueur viendra de l'espoir maintenant Joao en vie, lui donnant le courage d'avancer, toujours, vers des horizons plus clairs ? Une première oeuvre pertinente, se lisant comme un thriller et enrichie d'annexes situant mieux le contexte historique.
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Titre de l'album : Em silêncio Scenariste de l'album : Adeline Casier Dessinateur de l'album : Adeline Casier Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Nord du Portugal, octobre 1962. Depuis la prise du pouvoir par Salazar, les arrestations arbitraires s'enchaînent et la population ouvrière s'enfonce dans la misère. Lorsque João perd son emploi, il n'ose pas tout de suite en parler à sa famille et sombre dans le désespoir... jusqu'à ce qu'un ami lui parle de la France. Là-bas, dit-on, il y a du travail, il pourra y offrir une belle maison à sa famille et y vivre heureux. Quelques semaines plus tard, un passeur vient chercher João chez lui et le guide jusqu'à la frontière espagnole. Comme des milliers de portugais avant lui, il s'élance sur les chemins sinueux de l'espoir, où la Guardia Civil espagnole guette et le silence est roi. Adeline Casier revient au crayon graphite sur l'histoire de son grand-père, témoin de la grande vague de migration portugaise d'Après-guerre. Un hommage solidement documenté, empreint d'une poésie et d'une mélancolie rêveuses. Critique : Première oeuvre choc pour l'auteure Adeline Casier racontant le passé de son grand-père portugais ! Ces "voyages" sont en vogue en ce moment dans le monde du 9ème art et celui-ci ne déroge pas à la règle, tout est compliqué ! Tout commence par le Portugal des années 60 en proie à la pauvreté et la dictature, usant du peuple pour tenter de maintenir à flot l'empire colonial. Joao décide de quitter le pays, laissant femme et enfants et entreprend la longue remontée jusqu'à Paris, terre promise ou vendue comme telle. Passeurs, argent, peur, compagnons d'infortune, frontières, poursuites, un menu dantesque pour Joao ! Mais surtout le maître mot reste le silence pour ne pas se faire prendre, et parfois d'interminables attentes dans des granges ou autres lieux malfamés où les migrants patientent dans l'obscurité, la promiscuité et bien souvent sans eau ni nourriture. Un véritable chemin de croix tenaillé par la peur. Pour illustrer ce clair-obscur, elle réalise des planches au crayon-papier en jouant énormément sur les variations d'ambiances. Des ciels gris voire noirs pour mettre en lumière les versants montagneux et leurs forêts ou encore des personnages évoluant telles des ombres grisâtres. Dans ce périple aux notes sombres, la lueur viendra de l'espoir maintenant Joao en vie, lui donnant le courage d'avancer, toujours, vers des horizons plus clairs ? Une première oeuvre pertinente, se lisant comme un thriller et enrichie d'annexes situant mieux le contexte historique. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/em-silencio/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : La dernière nuit d'Anne Bonny Scenariste de l'album : Claire Richard Dessinateur de l'album : Alvaro/Alvi Ramirez Coloriste : Alvaro/Alvi Ramirez Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Depuis la maison close qu'elle gère d'une main de fer, Anne Bonny, ancienne pirate des mers du Sud, revient sur sa vie aventureuse... avant que la Mort ne la rattrape. Née bâtarde et pauvre en Irlande, la petite Anne était destinée à garder les vaches. C'était sans compter son courage, et un petit coup de pouce du destin. De l'Irlande au Nouveau Monde, des champs aux bateaux pirates, Anne Bonny défiera toutes les conventions et les autorités, à la poursuite de la liberté... et de l'amour, avec le pirate Jack Rackham. Une épopée pirate au féminin portée par un puissant souffle romanesque ! Critique : Ce joli roman graphique par son format est très proche de la bd. Une fois ceci dit on est sur un ouvrage sur la pirate Anne Bonny presque documentaire, par la rigueur de son approche historique. Basé sur un podcast d'Arte, les auteurs vont nous dérouler l'histoire d'Anne Bonny, d'après les témoignages et traces historiques que l'on a retrouvé d'elle, mais aussi en remplissant les vides par une partie romancée, mais plausible. Les dessins d'Alvaro/Alvi Ramirez sont très fluide, et laissent beaucoup de place au propos, et si je regrette certains visages un peu légers, l'ensemble se lit avec un véritable plaisir. Je recommande cet ouvrage à tous les amoureux de la véritable histoire de la piraterie... Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-derniere-nuit-d-anne-bonny?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : La ballade d'un homme violent Scenariste de l'album : Denis Van P Dessinateur de l'album : Denis Van P Coloriste : Denis Van P Editeur de l'album : Kamiti Note : Résumé de l'album : 1977. Du pénitencier de Kairnes, perdu au beau milieu du désert brûlant, s'évade le très dangereux condamné à mort Floyd Thorne. Sa cavale effrénée, dont le seul but, mystérieux, se trouve au coeur de la ville de Camooda, s'étalera sur dix heures, et se déroulera au rythme des souvenirs sombres de son passé, à la cadence des corps qui tomberont sous ses balles... Critique : Et ben voilà un coup de coeur de fin d'année que je n'ai pas vu venir. Kamiti est un solide éditeur indépendant nous gratifiant régulièrement de sorties bd intéressantes, mais là on passe un cap. Ne vous laissez pas rebuter par son aspect graphique brutal, parfois confus et très particulier, on s'y adapte très vite, on tourne les pages, happés par cette cavale fatale sans issue et sans pitié. Mais qu'est ce qui m'a intéressé moi là dedans ? D'abord le but mystérieux de cet homme qui n'a plus rien à perdre ? Ensuite sa personnalité et le tableau brossé des états unis et d'un exemple de génèse d'une des formes de violence. Les quinze premières pages nous laissent dubitatifs, puis on ne peut s'empêcher de le finir. C'est redoutable. Le dessin nous devient de plus en plus familier et Floyd Thorne fascinant. Bref, si vous souhaitez voir ce que la bd indépendante à la frontière du comics peut faire de meilleur, foncez. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-ballade-d-un-homme-violent/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Et ben voilà un coup de coeur de fin d'année que je n'ai pas vu venir. Kamiti est un solide éditeur indépendant nous gratifiant régulièrement de sorties bd intéressantes, mais là on passe un cap. Ne vous laissez pas rebuter par son aspect graphique brutal, parfois confus et très particulier, on s'y adapte très vite, on tourne les pages, happés par cette cavale fatale sans issue et sans pitié. Mais qu'est ce qui m'a intéressé moi là dedans ? D'abord le but mystérieux de cet homme qui n'a plus rien à perdre ? Ensuite sa personnalité et le tableau brossé des états unis et d'un exemple de génèse d'une des formes de violence. Les quinze premières pages nous laissent dubitatifs, puis on ne peut s'empêcher de le finir. C'est redoutable. Le dessin nous devient de plus en plus familier et Floyd Thorne fascinant. Bref, si vous souhaitez voir ce que la bd indépendante à la frontière du comics peut faire de meilleur, foncez.
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Ouh que ce livre est délicat. Si je mets les pieds dans le plat directement, on va dire que parler médecines alternatives, drogues, et inceste/viols sur enfants, c'est particulièrement délicat. En effet Stéphane Allix est un ancien reporter de guerre ayant effectué une plongée dans les médecines et psychologies alternatives, avec une passion pour les expériences de mort imminente et les interrogations spirituelles qui en découlent. Gregory Panaccione adapte ce livre avec brio, le rendant digeste et facilement lisible en dehors des thématiques parfois un peu lourdes à aborder. On est quand même loin de son dessin tout en douceur qu'on a vu sur Un océan d'amour.
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Titre de l'album : Nos âmes oubliées Scenariste de l'album : Gregory Panaccione Dessinateur de l'album : Gregory Panaccione Coloriste : Gregory Panaccione Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : brement inspirée du roman éponyme autobiographique de Stéphane Allix, Grégory Panaccione nous plonge dans la vie d'un homme qui n'a aucun souvenir de son enfance. Quand se développe une maladie auto-immune, il se rend vite compte que la médecine classique ne peut rien pour lui et il se tourne vers les neurosciences, libérant peu à peu son esprit jusqu'à une découverte fatidique : un traumatisme profond lors de son enfance, entraînant une amnésie traumatique. La confrontation avec son agresseur et la remise en question de ses propres souvenirs l'amènent à un voyage intérieur poignant en quête de l'apaisement émotionnel, offrant une leçon sur la résilience et la reconstruction de soi après des traumatismes profonds. Critique : Ouh que ce livre est délicat. Si je mets les pieds dans le plat directement, on va dire que parler médecines alternatives, drogues, et inceste/viols sur enfants, c'est particulièrement délicat. En effet Stéphane Allix est un ancien reporter de guerre ayant effectué une plongée dans les médecines et psychologies alternatives, avec une passion pour les expériences de mort imminente et les interrogations spirituelles qui en découlent. Gregory Panaccione adapte ce livre avec brio, le rendant digeste et facilement lisible en dehors des thématiques parfois un peu lourdes à aborder. On est quand même loin de son dessin tout en douceur qu'on a vu sur Un océan d'amour. Autres infos : Adaptation du roman autobiographique de Stéphane Allix Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nos-ames-oubliees?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Norm Konyu a travaillé d'abord dans l'animation avant de se pencher sur la bande dessinée dont les éditions Black River sortent son deuxième roman graphique. Norm Konyu présente un recueil de plusieurs illustrations avec quelques paragraphes de dialogues humoristiques pour représenter les principales histoires de Lovecraft. L'histoire commence alors que Cthulhu répond au téléphone à un humain se plaignant de lui et des grands anciens. Par cette méthode, on retrouve de nombreuses histoires représentées par des illustrations numériques magnifiques. L'exercice de style est assez complexe pour définir une histoire par une seule illustration mais Konyu s'en sort à merveille et avec humour. On retrouve une quinzaine d'illustrations sur des double page dont Dagon, la cité sans nom, la couleur tombée du ciel. L'album se termine sur une interview de l'auteur nous expliquant son inspiration. Ensuite, une légère biographie de Lovecraft par l'auteur nous rappelle les parts sombres de l'écrivain. Plusieurs pages reviennent sur la réalisation et processus graphique d'une illustrations numérique. Plusieurs recherches graphiques et les histoires de Lovecraft détaillées par Norm Konyu. Les lecteurs aimant les œuvres de Lovecraft seront comblés par cet album atypique et les magnifiques illustrations ainsi que l'humour très original pour s'attaquer à ces œuvres fantastiques sombres.
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Titre de l'album : L'appel à Cthulhu Scenariste de l'album : Norm Konyu Dessinateur de l'album : Norm Konyu Coloriste : Norm Konyu Editeur de l'album : Black River Note : Résumé de l'album : Même les dieux cosmiques craignent un appel masqué ! Lorsque Cthulhu, le plus célèbre des Grands Anciens, reçoit un appel téléphonique au milieu de la nuit, même LUI n'est pas préparé pour la conversation surréaliste qui est sur le point d'avoir lieu. L'horreur Eldritch d'au-delà des étoiles et la peur de l'inconnu sont passées au crible tour à tour alors que A Call To Cthulhu emmène le lecteur dans un voyage amusant et irrévérencieux à travers les histoires classiques du Mythe de Cthulhu conçu par le plus influent écrivain d'horreur américain : Howard Phillips Lovecraft. Critique : Norm Konyu a travaillé d'abord dans l'animation avant de se pencher sur la bande dessinée dont les éditions Black River sortent son deuxième roman graphique. Norm Konyu présente un recueil de plusieurs illustrations avec quelques paragraphes de dialogues humoristiques pour représenter les principales histoires de Lovecraft. L'histoire commence alors que Cthulhu répond au téléphone à un humain se plaignant de lui et des grands anciens. Par cette méthode, on retrouve de nombreuses histoires représentées par des illustrations numériques magnifiques. L'exercice de style est assez complexe pour définir une histoire par une seule illustration mais Konyu s'en sort à merveille et avec humour. On retrouve une quinzaine d'illustrations sur des double page dont Dagon, la cité sans nom, la couleur tombée du ciel. L'album se termine sur une interview de l'auteur nous expliquant son inspiration. Ensuite, une légère biographie de Lovecraft par l'auteur nous rappelle les parts sombres de l'écrivain. Plusieurs pages reviennent sur la réalisation et processus graphique d'une illustrations numérique. Plusieurs recherches graphiques et les histoires de Lovecraft détaillées par Norm Konyu. Les lecteurs aimant les œuvres de Lovecraft seront comblés par cet album atypique et les magnifiques illustrations ainsi que l'humour très original pour s'attaquer à ces œuvres fantastiques sombres. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-appel-a-cthulhu/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement