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Critiques
Base de données regroupant les critiques.Une fois n'est pas coutume je vais commencer par ce qui m'a frappé en ouvrant cette bd : j'ai eu beaucoup beaucoup de mal avec la colorisation de cet album que j'ai trouvée sans nuances et massive des pages. Après vérifications, il s'agit pourtant du même couple dessinateur/coloriste depuis plus de 5 tomes mais cela m'avait moins marqué sur les épisodes précédents. Dommage ceci dit. J'en viens en effet à la seconde partie de notre propos : ce IR$ nous propose un scénario consistant, terriblement actuel, mettant en scène une conspiration face aux aspirations écologistes du monde. En nous présentant l'amérique face à ses démons, et l'écologie face à ses adversaire, cet IR$ m'a bien plus intéressé que les précédents. Larry y est certes un peu trop spectateur à mon goût mais la clôture de ce diptyque dans le prochain tome devrait le ramener à un rôle plus catif. Ce tome-ci se finit par un suspens bien pensé qui nous donne envie de lire la suite.
Le comportement de Sangwoo par rapport à Bum commence à changer, il l’emmène à un festival à la fac et une soirée avec ses potes. Tout cela semble cacher quelque chose…
On ne sait jamais vraiment ce que pense Sangwoo, il est le mal incarné mais par rapport à Bum, on ne sait pas à quoi s’en tenir. Ce dernier est toujours aussi partagé entre sa haine et son désir, les derniers événements de ce tome vont lui faire franchir un pas.
L’histoire est toujours aussi glauque et malsaine mais le plus dérangeant c’est de voir que ce sont des événements de leur passé qui a rendu les personnages comme ça. Comme s’il n’y avait pas d’échappatoire au mal, qu’il n’y avait pas d’issue de secours… Je ne sais pas si l’auteur a un message à faire passer mais pour le moment il arrive très bien à nous emmener dans les ténèbres. Une série dérangeante et attractive à ne pas mettre entre toutes les mains.
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Déjà le 3eme tome de la série (sur 5) et je n’arrive toujours pas à savoir ce que j’en pense vraiment… Certes le côté horrifique est bien présent, les combats entre familiers sont tranchants et la récupération des cœurs sanglants. Les vampires, si on peut les appeler comme ça, ne sont pas très actifs, l’histoire tourne surtout autour des 3 adolescents Osamu, Soichi et Chika.
C’est sans doute le point le plus intéressant de l’histoire : l’opposition entre Osamu et Soichi ; Osamu fait tout pour redevenir humain mais on voit qu’il s’enfonce de plus en plus dans la monstruosité, a contrario, Soichi recommence à développer des sentiments et peine à tuer.
Mais on a l’impression qu’il y a un manque dans le scenario, on ne comprend pas ce que cherche Miwako, ni ce que veut vraiment nous montrer l’auteur : est-ce que l’on s’arrête sur l’objectif d’Osamu ou est-ce que l’on se trouve dans un contexte plus vaste avec une guerre entre vampires ? Ou est-ce que l’histoire n’est qu’un prétexte pour dessiner des scènes d’horreur ? Quoi qu’il en soit, avec 2 tomes restant, on risque de finir sans être pleinement satisfait…
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De nombreux esprits maléfiques se sont échappés de la prison où ils étaient détenus, ils déboulent sur terre à la recherche d’un corps compatible pour le posséder et le contrôler. Chloé est une jeune actrice qui n’a pas beaucoup de succès sauf auprès de ces esprits prêts à tout, afin de pouvoir se défendre et chasser les opportuns, elle va s’allier avec Kai, un ghost reaper.
Ghost girl est un manga fantastique d’aventures surnaturelles qui se veut humoristique : d’abord parce que son héroïne est une actrice ratée plus attachée au nombre de vues de ses vidéos qu’au chaos qui commence à régner et ensuite parce que son plus grand admirateur Kai se transforme en faux légèrement lubrique. L’auteur Akissa Saiké est déjà connu en France pour son manga Rosario+vampire ; il a choisi un nouveau nom de plume pour la publication de sa nouvelle série et montre sa volonté de se rapprocher de l’occident en proposant un sens de lecture occidental avec des parties redessinées pour la version française.
On retrouve son trait dans le design de ses personnages, ses paysages urbains sont particulièrement bien travaillés et les illustrations couleur de début de tome apportent une dimension supplémentaire à l’œuvre. Ce tome étant clairement une mise en situation, il faudra attendre la suite pour se prononcer sur l’intérêt et l’originalité de la série.
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Dès la lecture du premier tome, on ne peut que faire la relation entre Copra et Suicide squad avec cette équipe de super-héros loser. Ils sont utilisés par une organisation gouvernementale pour des missions suicidaires. Il existe d'autres références aux autres super-héros classiques de chez DC et Marvel, que vous pourrez découvrir à la lecture. Par contre, Michel Fiffe écrit une intrigue très complexe avec des personnages très charismatiques avec beaucoup d'informations sur leur personnalité et leur psychologie. D'ailleurs par chance, l'auteur débute ce deuxième tome avec chapitre qui décrit les membres qui composent Copra. Ensuite l’aventure se poursuit l’aventure avec l’équipe séparée en deux, entre les agents sur Terre pour comprendre le complot qui s’est mis en place dans le premier épisode et le reste de l’équipe partie dans une autre dimension. Il est nécessaire de bien être concentrer sur la lecture pour ne rien perdre de l’histoire.
Les dessins de Fiffe sont surprenants à première vue mais aussi très impressionnants surtout avec la représentation des pouvoirs et l’exploration de l'autre dimension. Les dessins sont nerveux avec une construction des planches très bien pensé. Les scènes d'action sont riches avec souvent des doubles pages fourmillant de détails.
Avec ce second tome de Copra, l'auteur confirme son talent pour raconter une histoire intense et magnifiquement dessinée. Copra est devenu la référence en comics indés sur les super-héros. Je recommande fortement cette série aux lecteurs aimant les super-héros pour découvrir une autre vision du genre. Copra est mon coup de cœur de l'année.
Chronique du premier tome de Copra
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Enfin ! Enfin le cycle des problèmes de braguette de monsieur est fini ! Alléluia !
Ça aura quand même duré 6 tomes. 6 tomes de traversée du désert avec des tomes devenu pus inintéressants les uns que les autres.
Mais c'est surement fini avec le pas franchi entre Rudeus et Fitz.... bon ok ce tome parle uniquement de cela mais depuis le temps que l'on attends de passer à autre chose, c'est une super nouvelle. De plus c'est globalement bien amené et bien raconté. Un gros morceau de tendresse et rien de salace.
Un très bon tome après 4 mauvais, c'est l'espoir d'une série qui repart dans le bon sens avec le nouvel arc à venir !
Allez on y croit tous très fort !
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Attention que l'on ne me dise pas que cette série ne tire pas sur sa fin !
Là, on sent venir l'épilogue ! Ce tome est excellent, en partie pour cela : tout s'accélère. On avait un peu peur qu'une nouvelle phase de préparation ne se mette en place avec des tomes creux, mais il n'en est rien.
Sun Takeda décide de passer à la vitesse supérieure et nous livre en enchainement d'événement qui prend la forme d'un boulevard vers la fin de l'histoire. Entre évolution de la relation entre Shuchi et Claire, la vraie nature de leur ennemie et le retour de tous les protagonistes d'importance rencontrer depuis le début de la série, tout est en ordre de bataille pour nous livrer un final haletant… et ce dès les dernières pages de ce tome 10 !
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Je n'avais pas été gentil avec le premier tome du Bossu de Montfaucon. En effet, j'avais trouvé ce premier tome trop dense en information historique et donc difficile à digérer.
Et bien, une fois n'est pas coutume, ce tome est plutôt très bon. En effet, les lourdeurs explicatives du tome 1 ont permis de bien définir les protagonistes de la sorte que ce tome deux déroule bien plus fluidement la suite et la conclusion de cette "Guerre folle".
Ce tome deux est très agréable à suivre. Les rappels sur l'histoire de France ne sont plus nécessaires et peuvent laisser place à la Grande Histoire qui, en ces périodes troublées de France, valent toutes les fictions.
Retournement de situations, volte face et trahisons sont présentes comme on pouvait l'attendre. On aimerait même en savoir un plus sur le devenir d'Anne de Bretagne... ce que Wikipedia m'a aidé à faire !
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Les éditions Mosquito nous propose une réédition de l'intégrale de Snaergard de Vincent Wagner. Ce titre nous emmène dans la Scandinavie médiévale du XIIIème siècle. Les vikings vivent encore de leur mythologie mais la religion catholique est bien implantée dans les croyances des guerriers. L'histoire se centralise autour de Pelle le fils aîné du terrible messire Eiwind. Cet enfant subit les ordres, les brimades et l'humeur exécrable de son tortionnaire de père qui souhaite en faire un homme sans émotion. Le jeune homme est mandaté par son père pour traquer une bête afin de venir en aide aux villageois sous la protection de son père.
Vincent Wagner a beaucoup travaillé sur la réalisation de cette intégrale pour apporter une partie graphique proche de la réalité de l'époque tout en conservant la mythologie scandinave et les légendes de l'époque. Les planches sont maitrisées avec beaucoup d'encrage et très peu de couleur pour soutenir l'ambiance sombre de l'histoire mais aussi pour représenter la luminosité des pays nordique. L'auteur détaille la réalisation de Snaergard en début d’album avec ses recherches et voyages.
Snaergard nous emmène dans une quête mystérieuse et tragique pour combattre une malédiction à une époque violente. Ce récit est très prenant avec une réalisation soignée.
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Le retour de notre cuistot rebelle. Et une cuistot... qui ne cuisine pas.
Et oui dans ce tome 3 Yasmina se retrouve porte-parole de l'écologie et de la biodiversité plus que de la nourriture. On n'est donc pas dans la thématique attendue, mais dans une thématique non moins importante.
Et the thématique peut être traité un peu rapidement à mon avis. Les pages s'enchainent à une vitesse folle. Entre la présentation de la famille de la copine de Yasmina et la fin de l'album, on a à peine le temps d'effleurer les problématiques de biodiversité que c'est déjà fini.
Et une fin très simpliste qui, si on ne peut lui enlever une symbolique forte, n'est absolument pas crédible.
Un tome qui aura surement l'intérêt de faire soulever des questions aux plus jeunes lecteurs, mais un tome moins savoureux que les précédents pour leurs parents.
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La série des adaptations en bande dessinée Les futurs de Liu Cixin se poursuit à un rythme soutenu puisque l'on peut dès maintenant lire le quatrième tome. Sylvain Runberg se charge de l'adaptation de l'histoire la plus prenante depuis le début. On suit dès le départ un tueur à gage de renommé avec des sauts dans le temps en arrière pour revenir sur son enfance et ses choix. En parallèle, les extraterrestres arrivent sur Terre et annoncent avoir créé trois autres planètes identiques à la Terre avec des populations similaires. A ce moment, on suit une autre civilisation sur une autre planète terre. L'intrigue prend beaucoup de densité avec les nouveaux éléments. Une fois de plus la dimension science-fiction prend le dessus sur les actions du tueur.
Les dessins de Miki Montllò sont de qualité avec des passages dynamiques lors des scènes d'action. L'auteur réalise une planche sur trois pages à déplier comme pour les tomes précédents afin de donner une vision de paysage ou décor impressionnant.
Nourrir l'humanité est le titre le plus aboutie de la série en attendant le prochain tome intitulé La perfection du cercle.
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Deuxième volume des œuvres de jeunesse de Tatsuki Fujimoto, ce tome vous propose de découvrir 4 histoires courtes qu’il a écrit entre ses 22 et 26 ans.
S’il y a toujours une part de fantastique (sauf pour la dernière), on sent que l’auteur a progressé graphiquement mais aussi dans sa façon de construire ses scenarios : ils sont plus aboutis même si certaines nouvelles ont été dessinées juste pour contrer des rumeurs sur ses capacités !😆 (Selon l’auteur).
Vous découvrirez d’abord la rhapsodie des sirènes, une histoire assez poétique et légèrement romantique. Puis le syndrome de métamorphose de fille au réveil : une histoire de transformation et d’identité. La 3eme : la prophétie de Nayuta est plus fantastique et sombre et c’est peut-être celle-là qui se rapproche le plus de l’univers connu de Fujimoto. Enfin la grande sœur de la petite sœur, une tranche de vie articulée autour de la création artistique qui a servi de base à la création de look back.
Un deuxième tome plus captivant que le premier où chaque nouvelle est intéressante. Cette anthologie peut-être lue même si on ne connaît pas l’auteur.
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Et une réincarnation, une !
Mais, il faut le reconnaitre, une réincarnation assez innovante. Cette fois, notre héros se réincarne en prince régnant sur un royaume à la dérive, privé de tout.
Il va donc se servir de son pouvoir pour aider son peuple quitte à tricher. S'ajoute à cela les deux frères ainés dont on ne sait s'ils sont gentils ou méchants et vous aurez les bases d'un manga qui ne renouvelle pas le genre, mais essaye de se faire une place.
À suivre pour valider l'histoire dans les prochains tomes.
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Après les aventures de la Justice League Dark et de Death metall, on se demandait ce qu'il était advenu de la créature du marais.
Eh bien elle attendait d'avoir suffisamment de contenu pour nous montrer son reboot à elle et son futur possible. En effet, ce premier tome de Swamp Thing Infinite comprend aussi Swamp Thing Future state.
On se retrouve donc avec un gros premier tome qui est complètement autonome. Tant qu'à faire un reboot, Ram V a choisi de transformer le personnage en changeant l'avatar historique de la sève. Exit Alex Holland et bienvenu à Levi Kamei.
Cela permet vraiment à tout nouveau lecteur partir sans historique et de bien comprendre d'où vient cet avatar, car qui dit nouvel avatar dit explication sur le pourquoi de cette transformation tout comme l'acceptation de ce rôle.
Un bon premier tome pour un personnage un peu trop sous-estimé.
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Après un tome dans le passé plus que décevant, ce tome-ci redresse un peu la barre, mais va-lui.... dans l'autre sens.
En effet, le tome précédent était globalement vide. Celui-là est trop-plein. Roger Leloup nous inonde d'informations super verbeuses au détriment d'une fluidité dans la narration, ce qui provoque des sauts dans la lecture et donc des problèmes de concentration pour le lecteur.
L'histoire elle-même est quand même plus intéressante que le précédent, même si Roger Leloup se sert uniquement de ce qui existait déjà dans les premières aventures de Yoko Tsuno.
Bref, ce tome, s'il n'est pas complètement raté, reste une preuve de l'absence d'inspiration de monsieur Leloup.
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Après l'album consacré à Jesse James, on retrouve le scénariste Dobbs tout seul cette fois pour relater l'histoire de Wild Bill Hickok, une autre légende de l'ouest sauvage. Cet album commence quand Hickok perd son étoile de shérif suite à un malheureux accident. L'homme est déjà connu pour être une fine gâchette dans tout le pays et de nombreuses histoires reprennent ses faits d'armes en participant à sa légende. Le cowboy reprend sa vie de débauche entre alcool, femmes et duel au pistolet. Il participe également au spectacle de Buffalo Bill avec Texas Jack, deux autres légendes de cette époque et croise la route de Calamity Jane. Avec la troupe du spectacle, ils rejouent des moments forts de leur vie avec des batailles contre les indiens. Dobbs assure un récit prenant en se basant sur les cinq dernières années de la vie de Hickok.
Les dessins d'Ennio Bufi sont magnifiques pour dépeindre l'ouest sauvage américain et ces duels comme on peut le découvrir sur la couverture. Les scènes d'action sont dynamiques avec une construction des planches nerveuses pour maintenir le rythme.
L'album se termine sur une petite biographie de Hickok par Farid Ameur un historien spécialisé dans l'histoire contemporaine des Etats-Unis et de la guerre civile. Ses textes sont accompagnés de photos et de gravures. J'ai préféré la lecture de ce deuxième tome de la véritable histoire du Far west qui annonce une grande série à venir.
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Cette histoire de pirate est originale dans son traitement puisque l'on suit les aventures des héritiers d'un cruel et redoutable pirate. Au lendemain de sa mort, son avocat envoie les courriers à ses cousins et sa fille pour prendre connaissance des termes du testament. Les trois cousins et cousines sont des personnages haut en couleur entre une femme énorme endettée qui se fait porter sur un trône, un ancien soldat et un père de famille dépassé par sa femme et enfants. Puis la dernière héritière n'est autre que la fille directe du pirate. Les tensions sont palpables dès le rendez-vous chez le notaire et l'appât du gain peut vite transformer les personnes. L'humour est bien présent dans cette aventure de piraterie avec les personnages sans scrupules, mais aussi les dialogues ou les situations et même les dessins. La partie graphique est caricaturale avec une grosse partie d'encrage dans un style cartoon.
Effroyable Shermann est un récit complet avec des personnages amusants en quête d'un trésor pour s'offrir une nouvelle vie et ils sont prêt à tous pour obtenir de l'or.
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Tsuneo est un jeune étudiant qui rêve de partir au Mexique pour aller faire de la plongée, pour cela il doit mettre de l’argent de côté. Il rencontre un jour une vielle dame qui lui propose de s’occuper de sa petite-fille paraplégique Josée. Cette dernière est sauvage, un peu braquée contre le monde d’autant plus que sa grand-mère l’empêche de sortir. Un jour Tsuneo découvre que Josée partage son amour de la mer, leur relation va pouvoir alors évoluer.
A l’origine, Josée le tigre et les poissons est une nouvelle datant de 1984 qui a ensuite connue une adaptation live et un film d’animation, le manga, fini en 2 tomes, est donc le dernier média à être sorti. L’histoire est touchante et poétique, à cause de son handicap, Josée vit un peu dans sa bulle, comme elle en veut au monde entier, elle n’hésite pas à être capricieuse et n’est pas de compagnie facile. Si au départ Tsuneo prend sur lui car il a besoin d’argent, il va changer quand il va découvrir les aspirations cachées de la jeune fille, cette dernière va enfin s’ouvrir au monde. On parle de connaissance de l’autre, de rêves et surtout de liberté. Le dessin est beau et harmonieux, les personnages attachants, une œuvre à découvrir.
extrait
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Fiou en voilà une BD qui fait froid dans le dos.
J'ai été intrigué par la couverture qui pose déjà un certain malaise. On sent tout de suite l'ambiance Chucky et film d'horreur. Mais je ne pensais pas que l'histoire irait aussi loin. En effet, cette BD, cachée par un graphisme assez éblouissant, n'en reste pas moins un thriller horrifique qui a l('originalité de se servir d'une époque de guerre comme trame ds fond. Et nos auteurs nous montrent bien qu'il n'y a pas besoin que l'histoire se passe à notre époque pour que l'angoisse et le malaise soient prenants.
Porté par un graphisme de haute volée, on est révulsé autant que l'on espère une fin heureuse que l'on sait difficilement possible.
Une vraie réussite de BD d'angoisse qui ravira les amateurs du genre.
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Les deux scénaristes avaient initialement pensé cette série pour la télévision avant de l'adapter en bande dessinée. Le premier cycle sera une trilogie avec ce premier tome qui pose les bases de l'intrigue et du monde post-apocalyptique ainsi que le contexte particulier des survivants. Une femme est accusée de la situation catastrophique dans laquelle vit la population alors un système se développa sur le protectorat et une dictature masculiniste. Un territoire refuse cette loi, cette endroit se nomme Thing où vivent des femmes, les valkyries. Ces dernières combattent sans relâche la dictature en place et les hommes qui la mène. L'histoire n'est pas forcément très originale pour ce registre mais les deux scénaristes maitrisent bien leur sujet. Les dessins de Belén Ortega sont de qualité pour dépeindre cet univers. On retrouve une influence comics avec des planches bien détaillées.
Patriarchy démarre bien une série d'anticipation où l'homme est le véritable danger et sans monstre à combattre. L'aventure et l’action sont présentes dans cette introduction et second tome est déjà programmée pour le début d'année prochaine.
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Makoto un jeune lycéen un peu chétif et un peu à part, doit recevoir chez lui un correspondant Maasaï, Luca. Pensant déjà aux difficultés liées à leurs différences, les deux garçons font faire connaissance et se découvrir des points communs.
L’auteur parle évidemment de différences culturelles mais pas tant que ça, en effet, Luca a déjà beaucoup voyagé et parle même japonais. Il aurait été intéressant de détailler ces divergences et d’en jouer mais finalement, on arrive très vite aux relations sexuelles. Le point positif c’est que les deux garçons sont ouverts d’esprit et ne se posent pas vraiment de questions en matière de ce qui est normal ou pas, ils s’aiment et c’est tout. Le graphisme est bien réussi et l’ambiance africaine bien rendue.
Au final le manga est agréable mais aurait pu être plus intéressant si l’auteur avait développé le côté choc des cultures.
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Konosuke est complétement déboussolé, ses souvenirs ont été trafiqués et il ne se souvient ni de sa femme Tsuki ni de son fidèle domestique. Pendant ce temps, Tsuki est emmenée par ses ravisseurs dans un endroit où des forces surnaturelles semblent à l’œuvre.
Un tome particulièrement déroutant car il y a beaucoup d’éléments et pleins de nouveaux personnages, dont certains ont des pouvoirs, on est comme Konosuke, un peu perdu au milieu de tout ça, heureusement l’arrivée d’une jeune prêtresse va nous aider à éclaircir certains aspects. On plonge facilement dans le manga même si on ne comprend pas tout et on aimerait bien en savoir un peu plus car pour le moment, on ne sait qu’une chose, que Konosuke et Tsuki veulent se retrouver. A suivre.
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Comme souvent avec les séries "documentaires" historiques en bd, j'ai un à priori négatif. Le manque de romanesque du genre d'un côté ou la limite inhérente au support en terme d'exhaustivité font que je suis souvent peu emballé. Rajoutez à ça qu'on est souvent bien gâté ces derniers temps du côté des bd et comics sérieux d'aviation et vous comprendrez pourquoi la sortie de Top Gun n'a pas suffit à me faire saliver devant ce Warbirds.
Et bien j'ai eu tout faux. C'est super sympa à lire, enrichissant et instructif, et les dessins sont bien réussis. Ce warbirds est bien dosé et nous procure une lecture agréable, et instructive. Le choix de montrer un personnage principal plus que contestable donne un peu d'épaisseur et de relief à ce premier tome de cette nouvelle série. J'ai hâte d'en découvrir les prochains tomes
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Avant tout, sachez que le livre est composé de l’adaptation de Frankenstein suivi de dix nouvelles dont 6 autour du personnage d’Oshikiri, chronique de l’étrange. Une édition de qualité qui bénéficie d’une préface de Johann Sfar et d’une analyse de Morolian que je vous invite à lire revenant sur la création du manga mais aussi les origines du roman de Mary Shelley. Pour information le livre a obtenu en 2019 (il a été dessiné en 1994) le prix Eisner de la meilleure adaptation.
Concernant Frankenstein, Junji Ito a suivi le roman, s’accordant que peu de différences avec ce dernier. Je trouve qu’il aurait pu développer un peu plus, prendre le temps sur certains passages et surtout mettre un peu plus de ITO dedans (un peu plus d’horreur). Après quand on sait que l’éditeur a voulu surfer sur l’engouement dû au tournage du film de Kenneth Branagh, on se dit qu’il devait faire vite…
Le nouvelles d’Oshikiri sont particulièrement intéressantes, on y retrouve certains thèmes chers à l’auteur, dans cette édition les nouvelles ont été regroupées mais à l’origine elles n’ont pas été écrites à la suite, et ce n’est qu’à la fin que l’on comprend le lien qui les unit.
Un ouvrage intéressant pour découvrir ou redécouvrir l’œuvre de l’auteur mais un peu moins horrifique que ce à quoi on s’attendait.
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Un royaume menacé par des miasmes noirs provocant l’apparition de monstres se voit contraint d’invoquer une sainte d’un autre monde, deux jeunes filles font leur apparition Aira et Sei. Le prince du royaume se précipite vers Aira la traitant avec tous les honneurs qu’il faut et ne remarque absolument pas Sei. Cette dernière fâchée et mise de côté se retrouve dans un monde inconnu, dans un palais où elle est certes nourrie et logée mais où elle n’a rien à faire, heureusement sa passion pour la botanique lui fait rencontrer des herboristes et elle décide de les rejoindre. Elle va alors apprendre à préparer des potions et manipuler la magie.
Alors oui, c’est un isekai et oui, l’héroïne va avoir des pouvoirs. Mais la façon dont l’histoire est abordée est assez originale. Sei laissée de côté va faire son chemin petit à petit et trouver sa place. Son histoire est mignonne, elle va se faire des amis et une romance pointe à l’horizon. La présence de magie, monstres etc… a aussi une importance mais pour moi, cet isekai est avant tout une histoire d’amour digne d’un conte de fée. Et pour avoir visionner l’anime dans la foulée, je peux le dire franchement.
L’extraordinaire apothicaire est une romance rafraichissante avec une dose de fantastique et un dessin très agréable. 7 tomes en cours.
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Arf il fallait bien que cela arrive.... un premier tome de Saotome assez moyen. On est toujours content de retrouver nos personnages mais, à 2 tomes de la fin (10 tomes en tout), on espérait sincèrement une plus grande avancée dans les relations entre Saotome et Satoru.
En effet ce tome huit parle presque uniquement de boxe. Les relations entre nos deux amoureux ne sont malheureusement par le centre de ce tome. On les voit, bien entendu, mais leur relation d'avance pas. On enchaine plus les matchs de boxe... avec des matchs sans même Saotome ni Satoru.
Bref un tome frustant car on sait pertinemment que la série finie bientôt et que l'on aimerait plus se concentrer sur l'histoire de l'amour, quitte à ce que la boxe passe en second plan.
Esperons que le tome 9 change la donne pour nous offrir une belle fin de série !
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Suite et fin de l’adaptation en bande dessinée du best-seller de Gérard Noiriel paru aux éditions Agone en 2018. Ce second volume reprend donc l'histoire de France depuis l’extension de l'empire coloniale au 19ème siècle jusqu'à l'apparition du mouvement contestataire des gilets jaunes. Les deux scénaristes Clément Xavier et Lisa Lugrin se chargent de cette adaptation pour convenir au format bande dessinée avec huit chapitres pour nous apporter des informations de l'histoire de France, vu depuis le peuple, avec les luttes, le front populaire, la décolonisation et d'autres faits historiques bien connus. Cet épisode démarre avec le héros qui poursuit son exposé historique accompagné de Louise Michel avant de s'enfuir alors que les CRS chargent le public. Les dessins sont dans la continuité du premier tome avec un style semi-réaliste pour resituer l'action.
Une grande partie historique est passée au crible pour que l'album se termine sur des évènements plus récents de la France. C'est 240 planches de bande dessinée historiques qui vous attendent avec cette suite pour de nombreuses informations avec quelques touches d'humour.
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En voilà une série qui évolue bien
Notre éminence de l'ombre sort de sa région de prédilection et se retrouve de plus en plus mis en avant quoi qu'il fasse pour se cacher. Notre auteur doit faire preuve d'inventivité pour trouver des manières pour que notre héros reste dans l'ombre et s'en sort encore plutôt pas mal.
L'ouverture au monde de notre héros ajoute à sa surprise de voir ses sbires de plus en plus nombreux et présentes partout. Sa confusion est toujours aussi marrante et continue à porter une série qui se démarque des autres.
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Le manga est composé d’une histoire principale (environ 100 pages) et de petites histoires dont certaines sont des œuvres d’étude. Ce qui est surprenant c’est que l’on ne commence pas par l’histoire principale « l’arrache chair » et que l’on se demande au début dans quoi on est tombé. Il faut savoir que l’auteur est non binaire, iel a surement été confronté à des situations personnelles compliquées pour pouvoir se faire accepter et l’on retrouve comme point commun à ses histoires les thèmes de compréhension de l’autre, d’acceptation et de tolérance.
Concernant l’arrache chair, il s’agit d’une petite fille en admiration devant son père chasseur, qui s’est toujours sentie garçon, qui a fini par refouler ses sentiments pour ne pas le peiner et se fait rattraper par son mal-être. L’histoire est particulièrement bien menée, sans rentrer dans les clichés (à part celui que la chasse c’est pour les hommes !) et sans être non plus dramatique, elle nous propose une tranche de vie d’une personne transgenre comme il peut en avoir partout.
Le récit pastèque chaude est assez émouvant sur une relation entre un adolescent et sa mère. Et globalement, on ressent le message « ne pas juger les gens sur les apparences » dans la majorité du livre.
L’arrache chair est le premier livre d’Oto Toda et vu le résultat, que ce soit le côté narratif intelligent et sensible ou le côté graphique, on espère revoir l’auteur dans une série plus longue.
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Le passage intérieur est un magnifique roman graphique sur une expédition menée par quatre amis pour traverser l'Alaska en kayak. Le scénariste Maxime De Lisle fait partie de cette expédition et nous propose de retracer toute cette aventure. L'auteur commence avec toute la préparation qu'il faudra aux membres pour se former et maitriser leur kayak. Les provisions essentielles qu'il faudra prendre ainsi que le matériel sans trop se charger de choses inutiles. L'expédition peut alors débuter et nous emmène dans des paysages de toute beauté. L'auteur insère également quelques informations écologiques avec le dérèglement climatique dont les effets négatives sont déjà très visibles en Alaska. Les dessins de Mai Bach en couleurs directes apportent la touche finale, pour donner une dimension incroyable à l'histoire. Les paysages sont terribles, les animaux très bien représentés. Plusieurs planches ont les dessins en noir et blanc avec quelques éléments en couleur dans les cases pour leurs donner de l'importance au départ et à la fin de l'aventure.
Pour leur première bande dessinée, les deux auteurs du passage intérieur réussissent un tour de force pour nous passionner et suivre leur voyage. Les auteurs insèrent des conseils, des informations sur la nature pour mieux affronter les éléments. Les doubles planches nous permettent de nous perdre dans les paysages de l’Alaska. Je recommande la lecture de ce voyage incroyable.
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Le troisième tome de cette série jeunesse plutôt réussie et qui rencontre son petit succès déboule, et pour ma part je vous avoue que j'ai été un brin déçu. Le scénario bifurque tranquillement et logiquement mais la direction prise ne m'a pas plus emballé que cela. Ceci étant dit les personnages de cette aventure jeunesse sont bien pensés et sympathiques, le rythme est soutenu et bien dosé, et l'histoire avance bien, alors je crois que les amateurs de la série y trouveront largement leur compte.
Reste que pour ma part il me manque un petit quelque chose pour vraiment trépigner à l'idée de lire la suite, comme cela peut pourtant être le cas sur une série jeunesse comme La forêt du temps.
Renata Castellani maitrise elle bien tous ses personnages et son univers et nous livre des planches réussies, bien mises en couleur par Benoît Beckaert. C'est dynamique et vivant et donc réussi.
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Conclusion attendue de l'immense Spirou vu par Emile Bravo. Alors attention les grincheux, on est loin de la pagination des précédents. La conclusion est ici rapide. Et logique. Tout s'est mis en place, et la seconde guerre mondiale étant un genre bien rodé, surtout la partie occupation/libération on ne sera guère surpris de cette fin.
Il n'en reste pas moins que philosophiquement c'est toujours aussi riche, les choix des personnages sont humains avant tout et même le personnage de Fantasio, contrepoint permanent de la "sagesse" de Spirou gagne en épaisseur. Graphiquement c'est toujours aussi réussi.
Si globalement on peut se demander pourquoi la parution ne s'est pas faite sur 3 tomes vu la pagination et le contenu de cette conclusion, je ne peux que vous conseiller de lire ces 4 tomes de Spirou tant ils sont désormais devenus des classiques de la bd franco belge.
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Philippe Pelaez est des auteurs prolixes du moment. Pinard/Bagnard de guerre, Enfer pour Aube, Furioso, Maudit soit-tu, le bossu de montfaucon..... et j'en oublie surement.
Mais s'il réussit à maintenir ce niveau de qualité et à nous sortir quelques perles comme ce "Automne en baie de Somme", on ne s'en plaindra pas. Car cet album est aussi beau qui bien écrit. Le choix de la belle époque est supporté par une écriture en français "soutenu" dirait-on maintenant.
Il contient surtout une très belle enquête policière que madame Agatha Christie ou les plus grands écrivains d'enquêtes ne pourraient renier tellement on est baladé de gauche à droite par Philippe Pelaez. Une enquête qui, lorsque que toutes les pièces s'imbriquent, forme un puzzle bien pensé et logique.
Bien aidé par des sublimes dessins d'Alexis Chabert qui réussi à reproduire à merveille l'ambiance bohème de la Belle époque , cet Automne en baie de Somme est une des excellentes surprises de ce printemps qui ravira tous les amateurs d'enquêtes policières !
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Alors oui j'ai mis un cœur à ce tome 4 alors même qu'il n'a que 4.5/5.
Mais ce cœur récompense la série elle-même et surtout l'ambition et l'imagination de Rick Remender. Car si ce tome 4 est bon (graphiquement époustouflant comme les autres) avec une conclusion à notre histoire un poil trop rapide à mon gout (et encore) et un Adam Osidis plus torturé que jamais, c'est plutôt l'ensemble de la série qui mérite un coup de cœur. En effet, je ne pense pas avoir vu de création d'univers aussi complet et vaste depuis... aller lâchons les grands mots... Star wars.
Oui j'exagère forcément, mais on retrouve un peu l'effet découverte de l'univers de Georges Lucas dans ce Seven to Eternity. Rick Remender nous un monde qui ne ressemble à rien de ce que nous connaissons. Mais rien. Que se soit le bestiaire, l'univers, les Moska, les Rumeurs, le marais... tout est nouveau et tout est bien pensé. La tenue du journal par Adam lui-même apporte beaucoup de détails sur la psychologie de notre héros, mais aussi sur l'univers et le passé de la famille. Les flash backs nous explique petit à petit ce qu'il s'est passé dans ce monde et les discussions avec le maitre des Murmures nous permettent de mieux comprendre la psychologie des personnages… à condition que ceux-ci disent la vérité.
Et c'est ce qui est aussi excellent dans Seven to Eternity (titre qui prend un double sens dans ce tome 4 de façon magistral) : on ne sait jamais (surtout au vu de la fin du tome 4) si ce que dit le maitre des Murmures est vraie ou juste pile ce que veut entendre la personne avec qui il parle. Ce doute permanent oblige le lecteur à rester éveillé et surtout à réfléchir par lui-même sur les motivations d'Adam.
Et c'est le dernier point à mettre en avant : Adam Osidis est un héros des plus intéressants. Dès le début, on le sent plus à l'écoute du compromis que son père alors même que l'on sait que le compromis est l'arme du maitre des Murmures. Mais Adam ne tombe pas non plus dans le héros. Il est pus un héros humains avec ses doutes, ses questions et son égoïsme qu'il cherche à refouler. Égoïsme qu'il peut cacher derrière l'adage qui dit qu'un Osidis à la trahison dans le sang.
En bref une série dont le seul défaut aura été les 2 chapitre ou le dessinateur a changé (sans savoir pourquoi car c'est 2 chapitres sur 24...) et qui sera passé sous le radar de beaucoup.
Peut-être trop ambitieux à une époque où on a plus l'habitude de toujours lire les mêmes séries ou rester sur des thèmes que l'on connait.
Je ne sais pas si Urban prévoit une intégrale de seven to eternity mais si cela arrive je vous encourage à vous plonger dans le monde de Zhal. Vous en sortirez changé.
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Clevatess est l’un des 4 roi démon, il vit tranquillement sur ses terres quand un groupe de héros décide de venir l’éliminer. Ne comprenant pas pourquoi, il décide de se rendre auprès du roi du royaume de Hiden pour en connaître les raisons mais ce dernier dénigre Clevatess en lui disant qu’une bête démoniaque ne pouvait pas comprendre. En repartant après avoir détruit la ville, un enfant lui confie un bébé en lui disant qu’il apprendra à comprendre les humains en s’occupant de lui.
Les œuvres de Yuji IWAHARA (le roi des ronces, dimension W…) ont souvent plusieurs niveaux de lecture avec un côté assez sombre, Clevatess n’y déroge pas. Le premier aspect frappant c’est la cupidité sans fin des humains, toujours vouloir plus de terres, plus de richesses… ils envahissent le territoire de Clevatess sous prétexte qu’il est une bête démoniaque. Le deuxième aspect, c’est la malveillance des hommes, la façon de toujours profiter des faiblesses des autres et dès que l’un chute, au lieu de venir l’aider de l’écraser pour prendre sa place. Pour le moment l’humanité n’est pas à la fête ! C’est le périple de Clevatess qui va permettre une observation de ce que l’on est, de poser un regard extérieur et de potentiellement rendre un jugement. La présence du bébé va sans doute amener le côté positif et permettre de montrer qu’il y a aussi du bon dans l’humanité (enfin j’espère !!).
Mais le manga est aussi un manga d’aventures avec des combats et du fantastique, difficile cependant de le percevoir uniquement comme un divertissement tellement le discours est fort, impossible de fermer les yeux et de ne pas voir une certaine critique de la société. Un très bon début de série servi par un graphisme intéressant qui donne de la puissance au récit.
Extrait
Bande annonce
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Tout le monde connais Naruto non ? Enfin sauf les nouvelles générations de manga ?
Moi j'ai vu tous les animés (enfin ceux qui n'étaient pas des filler) mais je n'avais pas lu le manga donc quand j'ai appris la sortie de cette édition Hokage je me suis dit : chouette je vais pouvoir me faire une collection de Naruto à moindre prix.
Et la petite déception : en fait, il n'y a aucun intérêt financier à prendre ce Naruto édition Hokage. Le prix est exactement le double du prix du manga pour un double tome. On aurait aimé une petite réduction de prix comme sur les "star édition".
Si l'histoire est la même, le format est lui quand même très sympathique. J'avais peur que les grandes cases portent plus préjudice qu'autre chose aux dessins, mais en fait pas du tout. Le manga fourmille de petits détails auxquels je n'avais pas prêté attention dans l'animé. De plus, ce tome est agrémenté de planche en couleur, de croquis et de la nouvelle ayant permis de présenter le projet Naruto en 1997.
Finalement, on se retrouve avec un format agréable à lire pour une vraie version collector qui justifie presque que le prix ne baisse pas.
Vu comment mes enfants se sont rué dessus à l'arrivée du manga, je pense continuer cette édition dont la parution est prévue à 1 tome par moi et a 36 tomes en tout.
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Nouvelle série de vulgarisations scientifiques avec comme objectif de cibler les plus jeunes et de leur donner envie de s'intéresser aux sciences.
Première étape : l'espace et sa mécanique.
J'ai fait l'essai à la maison de le faire lire à ma fille de 8 ans et.... autant vous dire que je pense avoir plus apprécié qu'elle. Cet album est vraiment bien fait et nous livre des explications très intéressantes sur l'univers, l'espace temps, les théories d'Einstein, les trous de ver et autre planète gazeuses.
Des thèmes qui parleront à tous les amateurs de ciel et d'espace ou tout simplement de ce qui touche au domaine scientifique.
Mais des thématiques déjà complexes pour des adultes, aussi intéressantes soient-elles.
J'ai donc un peu peur que cette BD ne se trompe de public. J'encourage ainsi tous les amateurs d'espace à se pencher sur cette BD, et ce, malgré l'aspect enfantin des dessins.
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Un tome plus intéressant que le 1er, certainement parce que ce dernier faisait office d’introduction ! Tout en affrontant différents phantoms plus ou moins dangereux, Riku apprend à utiliser ses pouvoirs et Iori se rapproche de sa cible : un phantom à l’origine de la mort d’une personne qu’il s’était promis de protéger.
On ne peut pas ne pas associer phantom seer à des séries comme jujutsu kaisen, mêlant combats, exorcismes et monstres. Bien que l’histoire diffère, le genre et l’ambiance générale sont assez proches. C’est peut-être à cause de la concurrence que la série s’est finie en 4 tomes (d’autant plus qu’elle était pré-publiée dans le même magazine) car elle a tous les éléments qu’il faut pour attirer le public : des personnages au caractère bien trempé, des créatures monstrueuses, des pouvoirs à utiliser ou maitriser, un graphisme travaillé, des combats dynamiques, une pointe d’humour… Et comme je le disais précédemment, espérons que ces 4 tomes forment un ensemble cohérent qui se suffit à lui-même.
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Mettons les choses au clair d'emblée, je suis un immense fan de la série Le Scorpion tant elle a enchanté ma passion pour la bd.
La passation d'auteur entre Enrico Marini et Luigi Critone s'avérait donc périlleuse, et le tome 13, le précédent avait été plutôt rassurant finalement avec le démarrage d'un nouveau cycle. Las, je vous le dis sans cachotterie, quand j'ai reçu ce tome du Scorpion, c'est finalement la dernière bd que j'ai lue de ma commande. Et ce n'est pas vraiment bon signe tant je privilégie habituellement les séries plaisir, au rang duquel Le Scorpion fait habituellement figure de favori.
Oui en feuilletant au préalable ce tome je n'ai pas eu envie de le lire plus que ça. Une impression d'ennui, d'une forme de statique dans le dessin, et certaines colorisation manquant de nuances pour moi m'ont refroidi. Méjaï a perdu de son charme et ce n'est pas peu significatif.
C'était mes premières impression, et la lecture devait me dire si j'étais à côté de la plaque ou non. Le bilan est mitigé. Si globalement je ne me suis pas ennuyé, et que j'ai aimé les ramifications de l'enquêtes que Le Scorpion mène cette fois-ci, j'ai tout de même trouvé les scènes d'actions très plates, les scènes de séduction fades, et les couleurs parfois gênantes. Le soucis est que si l'idée de base de la série Le Scorpion avec ces "familles" imaginant la création d'une église catholique visant à préserver leurs intérêts était brillante, une fois ce cycle refermé la suite est compliquée. Alors même si Stephen Desberg nous livre un scénario intéressant, la baisse de l'ambiance film de Cape et d'épée d'époque que Marini avait su insuffler à sa série est désormais préjudiciable je trouve, et les passages narratifs ou les échanges un peu trop verbeux ne font que renforcer cette impression. Pourtant les dessins de Luigi Critone sont beaux, simplement les qualités de son dessin ne sont pas les mêmes que celles du dessin de son prédécesseur, et ce dynamisme bloque le souffle d'aventure épique qui devrait régner en maître sur cette série. Oui le tout manque de panache.
Ce tome 14 marque donc pour moi le changement de style de la série Le Scorpion, et son retour dans le plus relatif anonymat des séries BD de qualité mais qui ne sont pas marquantes pour autant.
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Forcément un Western en BD moi ça me fait toujours frétiller, alors l'arrivée du duo d'éditeurs Glénat / Fayard pour nous livrer des autobiographies des célébrités du Far West sérieuses mais sous forme dynamiques en BD ça m'intéresse. D'autant plus que Soleil avec un pitch quasi similaire m'avait laissé sur ma faim avec sa série des Western Legends.
Ce premier tome consacré à Jesse James sera suivi très rapidement par celui sur Wild Bill Hickok. La couverture de ce Jesse James est pour le moins très alléchante et en tous cas une franche réussite à l'oeil. Je ne connaissais pas le travail de Chris Regnault jusqu'ici mais j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir son trait, qui s'il convient fort bien à de la bd "sérieuse" semi historique, a à mon avis beaucoup de potentiel sur d'autres genres. Bref on est sur de la belle et bonne bd qui vous rappellera parfois notre cher Mike Steve Blueberry. Du très bon. Le scénario, qui reste très biographique évidemment est une belle réussite du genre également, arrivant à nous garder dynamique et captivé malgré de nécessaires passage descriptifs et narratifs un peu plus figés.
Vous l'aurez compris j'ai beaucoup aimé ce Jesse James.
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Décidément je ne dois pas avoir le même gout que les lecteurs japonais standard. Quand je vois des séries comme The rising of the shield hero qui n'en finissent plus de délayer l'histoire, et bien voir une série dynamique et encore assez fraiche comme the reincarnated swordmaster se terminer au bout de trois tomes, j'ai vraiment l'impression que je n'aime pas le même genre que le public standard.
Surtout que ce tome 3 est réellement très sympa. Il nous apprend tout l'historique qui nous manquait sur la princesse épéiste et nous montre que notre grand maitre réincarné en a encore beaucoup sous la pédale. Les combats sont intenses, l'histoire est intéressante et les dessins de bon niveau.
La fin nous laisse même une ouverture… sur une suite qui aurait été sympa, mais qui ne sera pas. Dommage.
Cette minisérie reste quand même un très bon cru et fera le cadeau parfait (limité à trois tomes donc) pour tout fan de manga.
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Ca y est ! Je viens de terminer les 16 tome de Dawn of X.
Je fais une petite pause avant d'attaquer les Swords of X et les Reign of X qui suivent. Pause qui me permet de faire un petit bilan sur Dawn of X. Un bilan que je vais commencer par le negatif :
Le premier point étant assez simple : Ce n'est pas parce qu'il y a monsieur Hickman en tant que superviseur que c'est un gage de qualité absolu de toutes les histoires. Il est plus un gage de cohérence qu'un gage de qualité. Cela nous donne des séries très inégales. Il y en a de très bonne comme Helions ou Marauders et de bien moins intéressantes comme les anges déchus. Et bien sur cela ne permet pas de vraiment conclure Dawn of X. car il y a trop d'histoires en parallèles. Ce qui est un peu frustrant parce qu'on se doute bien qu'elles vont se mettre en pause durant Sword of X. Ensuite graphiquement, c'est forcément très hétéroclite avec de l'excellent et du très moyen.
L'autre point que certain jugeront négatifs : ce Dawn of X n'est rien de moins qu'une très grande introduction et présentation de la très grande famille des mutants.
Ce qui me permet de glisser sur les points positifs, car cette dernière phrase est pour moi un bon point, mais ne peut ne pas l'être pour beaucoup de lecteur. Hickman lance un vrai renouveau dans les mutants et nous présente un nombre impressionnant de mutants. Des classiques aux nouveaux mutants en passant par les méchants repentis, on voit des mutants partout et de toutes les couleurs.
Moi, je dois vous avouez avoir retrouvé un parfum de Spécial Strange de quand j'étais petits. Tous ces héros qui vivent dans le même univers, ces histoires croisées, cet esprit de famille que dégage les X-Men et les mutants en général.... c'est tout ce qui fait que je préfère la famille mutante à l'univers Avengers. Si toutes les histoires ne sont pas aussi bonnes, la plupart sont intéressantes et permettent de découvrir des nouveaux visages. Ceux qui sont fan uniquement de l'équipe de bases seront déçus, car on ne les voit finalement pas beaucoup. Mais on apprend à connaitre les nouveaux mutants, mais surtout les anciens méchants omniprésents et qui n'ont pas forcément mit leurs méchancetés de côté.
Cet ensemble prend de l'ampleur et nous livre un vrai univers complexe et bien pensé ou le monde entier est un nouveau terrain de jeu pour Hickman et ses scénaristes.
Si la fin de l'aube des mutants est un poil décevante, la série nous aura quand même permis de nous remettre à jour niveau des X-Men et surtout nous aura permis de relancer une franchise globalement moribonde.
Ce Dawn of X aura été un gros volume de lecture, mais un volume nécessaire pour bien entrer dans la famille mutante.
A bientôt pour le retour sur la mini saga Sword of X.
EdIt : il est, je trouve, impératif de lire les pages blanches des descriptions de conversation ou de mémo tout comme il est impératif de lire l'analyse faite par l'expert de panini en fin de volume. En effet, ces analyses reprennent l'historique des personnages principaux et donne énormément d'éléments de contexte
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C'est trop mignonnnnnnnnnnnnn les petits chats 🙂
Voilà 70% du résumé de ce tome 1. Pour se démarquer de la concurrence des mangas avec des chats, notre auteur choisit de mettre notre "Chi" dans les bras d'un ancien Yakuza et de remplir ce premier tome de quiproquo sur les poncifs sur les méchants Yakuza.
Cela donne un tome tout mignon porté par les peurs de notre chaton quant au fait d'être gardé par un yakuza.
À voir sur le long terme.
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Attention. Cette critique s'adresse aux personnes qui ont moins de 17 ans et plus de 12, et majoritairement aux filles.....
Je préfère vous le dire tout de suite, car ce comics, tiré d'une série de romans connus pour avoir été écrit sur smartphone par Anna Todd en 2014, enchaine les clichés de l'histoire d'amour américaine pour jeune fille. Notre histoire parle d'une jeune fille de bonne famille de la campagne qui arrive dans la grande université et qui tombe amoureuse du bad guy pas si bad que ça, car mal dans sa peau, mais qu'elle ne doit pas approcher parce qu'elle a un petit ami frigide qui l'attend dans sa cambrousse. Et elle passe par tous les stades normaux de tourments amoureux...
Ce n'est pas mal fait, mais c'est juste super téléphoné…
À lire si vous n'aviez pas déjà lu de love story américaine depuis 6 mois
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L'histoire de ce dernier tome est assez chargée avec un résumé intense de la conquête de la Gaule par César avec ses armées organisées dont la fameuse légion X invaincue. Ce dernier envoie son espion à Rome en pleine guerre civile qui oppose les ennemis de César et ses fidèles. La ville est en feu avec des combats qui éclatent dans les rues. Cet épisode est mouvementé avec beaucoup d'action pour l'espion avec son ami qui vient d'être exécuté par la chienne d'Hadès. La partie graphique apporte beaucoup à cette trilogie avec des dessins dans un style réaliste et des scènes de combats très détaillées. L'atmosphère finale avec les couleurs est impeccable pour se perdre dans cette époque instable.
Jean-Pierre Pécau est un spécialiste des récits historiques, il sait comment passionner les lecteurs pour qu'ils suivent ses histoires. Fafner assure une partie graphique de qualité pour une trilogie intéressante.
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J’attendais cette suite avec impatience vu le coup de cœur sur le 1er tome. Concernant le scenario il n’y a rien à redire, c’est toujours aussi bien et aussi imprévisible, ce qui est un atout indéniable ! Le seul bémol est sur le graphique et c’est la raison pour laquelle je n’ai pas mis 5 étoiles, je le trouve un peu léger avec beaucoup de blanc en arrière-plan, par contre l'édition est de qualité avec un papier épais.
Dans le 1er tome, on avait vraiment l’impression que le manga allait s’orienter sur le harcèlement et sur l’enquête du frère mais au fur et à mesure de la lecture on se rend compte qu’il y a d’autres sujets et pour moi le thème principal serait : jusqu’où les humains sont-ils prêts à aller pour obtenir ce qu’ils veulent ?
On a d’abord le frère qui sacrifie son espérance de vie pour faire revivre sa sœur, la sœur prête à se suicider pour connaître la paix (ses motivations ne sont pas encore sûres), les camarades d’école prêts à sacrifier un élève pour ne pas qu’un malheur leur arrive et enfin le méchant de l’histoire qui semble ne reculer devant rien. En un seul tome, les auteurs nous montrent plein d’extrêmes et qui ne sont pas tous mus par de mauvais sentiments ! Une série palpitante, conclusion au prochain volume.
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Encore une fois j'ai attendu le bon moment pour lire ces deux tomes d'escale a Yokohama. Un moment ou j'avais l'impression d'être débordé de toute part par les lectures, les travaux, le boulot... la vie quoi.
Au milieu de cette vie à 100 à l'heure j'ai ouvert ces deux tomes d'escale a Yokohama et je me suis encore une fois déplacé mentalement dans le café d'Alpha et j'ai ralenti le rythme. J'ai pris le temps d'observer... d'observer les nouveautés proposées par ces deux tomes. Car il y a d'énormes changements dans ces deux tomes. En effet, suite à une mésaventure, Alpha décide... de partir explorer le monde.
Mais je vous rassure, elle le fait à son rythme bien à elle. Un rythme fait de belles rencontres et de longue pose pour apprécier le monde.
Encore une vraie belle bouffée de calme comme j'avais besoin.
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Ahhhh mince alors. Pourquoi ne pas avoir fait un tome en plus messieurs ? Car la, c'est vraiment frustrant.
La fin de ce tome 3 est beaucoup trop rapide. On effectue des sauts répétés dans le temps afin de faire entrer au chausse-pied une histoire trop longue dans un seul tome. Et c'est vraiment dommage parce que l'histoire avançait super bien et le scénario réussissait à nous intéresser à la finalisation de ce rêve et de ce développement industriel de cette fin du XIX ieme siècle. En plus le dessin de Florent Bossard st toujours au top sur ce tome trois.
Ce tome va juste trop vite. Entre la fin des travaux, l'histoire du petit mécanicien, son frère peintre et tous les membres de la famille Koechlin, il y avait beaucoup à raconter.
Trop en l'occurrence et c'est bien dommage, car il y avait de quoi faire une très belle saga familiale.
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Rick Remender est un des auteurs qui à le vent en poupe outre atlantique et cela lui permet de sortir des sentiers battus... pour nous proposer des histoires plus innovantes les unes que les autres.
Et The Scumbag est monté directement dans le trio de tête des comics étranges. En effet, on a ici tout ce qui fait la définition de l'antihéros et même pire. Ernie est tellement "dégueulasse" qu'il ne réussit même pas à être attachant. C'est looser qui s'assume comme tel. Et cela rend le comics vraiment drôle. Si j'ai trouvé les aspects scato un peu trop poussés dans le non-respect de soi, le reste des aventures de notre drogué sont globalement tant décalées qu'elles en sont très drôles.
Graphiquement très sympa malgré différents dessinateurs aux manettes des différents chapitres, ce Scumbag plaira aux amateurs de comics déjantés comme "The Loosers" mais laissera de côté les amateurs de comics plus sérieux.
À vous de voir
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Le grand combat du garde-manger prend fin non sans qu’Aiz apprenne un autre indice : elle doit se rendre au 59e sous-sol pour obtenir la réponse à ses questions. Les survivants quittent le donjon. C’est l’heure de faire une pause avant de redescendre. Bel demande à Aiz de l’aider à s’entrainer pour le plus grand plaisir de cette dernière, intriguée par l’évolution rapide du garçon.
La série de départ compte 10 tomes, l’épisode de Ryu 6 tomes et cette dernière est toujours en cours avec 21 tomes pour le moment… Tout ça pour dire que cela traine un peu en longueur et c’est ce que j’ai ressenti pendant ce dernier combat, pas forcément en nombre de tomes mais en terme de narration : la présence de nombreux personnages oblige l’auteur à prendre du temps sur chacun d’eux et se disperse un peu, on ne va pas à l’essentiel ! Bien sûr, les monstres sont bien imaginés et les combats dynamiques mais on aimerait avancer plus dans la trame principale, au lieu de cela, le scenario se complexifie encore en ajoutant de nouvelles familias, de nouveaux complots, de nouvelles interrogations… J’aimerai que la suite soit plus convaincante et ravive l’intérêt mais au vu du nombre de tomes déjà sortis je n’en suis pas certaine…
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Après nous avoir livré un ouvrage originale avec son "De la nécessité d'avoir un ours chez soi", Debuhme nous revient cette fois-ci avec un polar humoristique en one shot, ou les règlements de compte entre mafiosos à la ferme vont s'enchaîner sur un rythme effréné pour notre plus grand bonheur. Si le scénario de cet ovni est rafraichissant et sans prétention, j'avoue avoir été un peu déçu par la partie graphique un brin minimaliste et que j'ai trouvée moins inspirée que sur sa précédente comédie en bd. Attention ce n'est pas mal du tout, il y a du style, mais l'ensemble m'a globalement moins emballé. Reste que dans le genre humoristique c'est plus qu'honorable.
Le goût du sang est un polar drôle et sans prétention ou bêtise et meurtres font bon ménage chez les cochons 🙂
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Soleil nous sort à son tour une série sur la lutte anti terroriste en France, cette fois-ci du point de vue de l'un des "Permis de tuer" de la DGSE. Prévue comme une série de one shot sans forcément de liens entre les tomes, Au nom de la république ambitionne de se faire une place au côté d'Alpha et des séries du genre déjà bien installées. Difficile donc mais pas impossible tant cette BD surprend par son sérieux. On est assez loin du romantisme habituel des bd d'espionnage et bien plus dans les rouages techniques. Ceci dit le fractionnement en one shot risque de nuire à notre attachement aux personnages comme souvent. Le scénario imaginé par Jean-Claude Bartoll semble cohérent, réaliste et terriblement actuel même s'il ne brille guère par son originalité.
Le dessin de Guzman est très sérieux et appliqué, et s'il ne renouvelle clairement pas le genre, il en respecte les codes et nous livre une bd claire et lisible, même si certaines scènes semblent un brin statiques.
Au nom de la république devrait ravir les passionnés de lutte anti terroriste, de la DGSE et de géopolitique en BD.
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Ah je dois bien reconnaitre que ce tome 4 de gagner la guerre m'a fait saliver et qu'il fut l'un des premiers à être lu lors de mon dernier arrivage de belles bd. Pourquoi ? parce que cette série a de belles qualités. D'abord le roman dont elle est l'adaptation est diablement bon. Moins médiatisé que Game of Throne mais autrement plus cohérent. Ensuite parce que les personnages crèvent les pages tellement ils sont vivants et humains. Enfin parce que l'univers présenté est suffisamment fantasy pour autoriser les auteurs à laisser libre court à leur imagination. Et à ce jeu là, Frédéric Genêt est diablement efficace. Sobre et réaliste, son dessin se prête merveilleusement bien aux intrigues de Ciudalia.
Mais ne parlons pas plus de la série elle même et attardons nous sur ce tome 4. Qu'on soit bien clairs, il s'agit d'une respiration dans la série, après 3 tomes de forte densité. Ici notre Benvenuto préféré va pouvoir souffler un peu, mais aussi se dévoiler tout en plaçant les pions pour un prochain tome qui s'annonce explosif. Pour le dessin ? C'est de Monsieur Genêt et si vous avez aimé les 3 premiers bon, vous n'avez pas de raison raisonnable de douter 🙂
Gagner la guerre reste l'une de mes références en série en cours médiévale fantasy sérieuse et ce n'est pas prêt de changer je le crains même si ce tome ne sera pas dans les plus mémorables parus à ce jour.
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On ne va pas se le cacher, la sortie de ce The Plot - Tome 2 risque fort de faire bien moins de bruit que celle du préquel de Locke & Key la même semaine chez Hi Comics. S'ils ont en commun l'approche fantastique et Lovecraftienne du thème de la famille, on va tout de suite le dire : les ambiances sont radicalement différentes. Si l'intrigue de The Plot est beaucoup plus simple et classique que celle de Locke & Key, elle n'en reste pas moins très réussie pour un diptyque d'horreur en comics, genre Ô combien compliqué.
D'ailleurs les ambiances sont particulièrement réussies, notamment servies par le dessin anxiogène de Hicxson.
Il faut par ailleurs savoir que ce tome 2 n'aurait jamais du voir le jour en France car devant le faible nombre de vente du premier tome, celui-ci devait être abandonné. Cela aurait été à mon humble avis fort dommage tant cette conclusion est parfaite et nous livre un final haletant à un diptyque angoissant à souhait. The Plot est passé à tort relativement incognito dans le paysage du comics indé, mais ses qualités sauront séduire ses lecteurs. Ceux qui ont aimé le premier, jetez vous dessus, car il n'y en aura malheureusement probablement pas beaucoup en librairies.
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Tensiosn entre Yakuzas : Tomoya Nishina attaque le clan rival pour venger la mort d’un de ses hommes, il tombe sur Tôji Kurota son équivalent dans le clan adverse, pris au piège, il est sur le point de passer un mauvais quart d’heure quand le comportement de Kurota lui laisse une ouverture et lui permet de s’enfuir. Mais il compte bien régler ça directement avec son rival, quitte à payer de son corps.
Un peu plus complexe qu’il n’y paraît au début, le récit propose plus qu’une liaison entre deux chefs yakuzas, il y a des événements du passé et la folie d’un homme amoureux qui viennent donner du relief à l’histoire. Le graphisme est travaillé avec de beaux jeux de noir et blanc et une édition de qualité avec un papier assez épais. Le manga a un côté assez sombre intéressant, je trouve juste que les scènes osées sont un peu trop efféminées pour cet univers particulièrement masculin.
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Yori a fait sa déclaration à Himari, cette dernière reste perplexe, elle se demande si sa façon d’aimer Yori est la même que cette dernière, du coup, elle décide de réfléchir sérieusement à ce qu’est l’amour avant de donner sa réponse.
Nos deux héroïnes sont toujours gentilles et mignonnes et le manga est très agréable à lire surtout qu’elles se posent de vrais questions sur leur relation et prennent le temps d’y réfléchir pour ne pas blesser l’autre. Himari se rend compte qu’elle utilise le verbe aimer quelle que soit les circonstances et qu’elle doit y faire plus attention (en anglais Himari serait « like » et Yori « love »). Quant à Yori, elle se demande si sa déclaration précipitée ne risque pas de détruire leur amitié mais elle est aussi décidée à faire tout ce qu’il faut pour faire craquer Himari.
Whispering you a love song est un manga tout en douceur pour découvrir l’essence même de l’amour.
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En fantastique Joe Hill aura à travers Locke & Key définitivement marqué de son empreinte le monde de la bd et plus largement je pense celui de la littérature. Reprenant à son compte, sans travestir ni copier les inspirations Lovecraftiennes, il a su les utiliser au mieux pour servir magnifiquement ses récits, qui à travers le prisme du Fantastique nous parle avant tout de nous. Toujours imaginatif et créatif, nous embarquant avec poésie et terreur pour un voyage dans l'imaginaire finalement cohérent et diablement pensé, Joe Hill ne cesse de m'émerveiller. Les doubles sens philosophiques, un féminisme puissant et construit, des réflexions classiques mais éternelles ne cessent ainsi de venir enrichir nos lectures. Cette fois-ci ce sera donc à travers ce recueil de nouvelles sur les origines et donc l'âge d'or de la famille Locke que nous allons replonger dans cet univers.
Je le dis tout de suite, si le précédent one shot de nouvelles m'avait parfois laissé sur ma faim, celui-ci est simplement indispensable. J'en connais notamment parmi vous, que l'épisode crossover avec Sandman va titiller sévèrement. Seul bémol, l'une des nouvelles (assez courte) était déjà présente dans l'édition Hi Comics de Locke & Key : Ciel et Terre. Pourquoi donc l'avoir édité sur les deux volumes au lieu d'un seul ? A mon humble avis il y a deux raisons à cela : la première est que la thématique de cette nouvelle s'inscris éditorialement sur les 2 tomes naturellement. La seconde moins noble est pécuniaire, si on enlevait Open the Moon de Ciel et Terre, il ne restait plus assez de nouvelles pour faire une édition séparée, même enrichie du travail bibliographique et de reportage présent en fin d'album. Quand à sa présence dans ce recueil L'âge d'Or, elle est indispensable pour nous donner les clefs de la narration. Vous l'aurez compris, si Ciel et terre s'avère du coup complètement dispensable, sa meilleure nouvelle étant désormais aussi présente dans L'âge d'or, ce dernier se révèle lui juste complètement indispensable. Que vous soyez fan de Locke & Key ou de Sandman.
Le dessin de Gabriel Rodriguez ne cesse de m'impressionner car je vous l'avoue très très honnêtement, à l'ouverture du comics pour la première fois, il m'a clairement donné envie de le refermer. Sauf qu'une fois habitué, le niveau de détail, l'expressivité des personnages et des situations, la puissance de l'imaginaire et des mises en scènes fait que vous oublierez très vite vos goûts pour faire face à l'universalité d'une oeuvre majeure : on en reconnait la puissance évocatrice, que l'on aime ou non.
Je profite d'ailleurs de cette chronique pour remercier avec émotion mon dealer libraire de l'époque qui à ma question piège "si je dois ressortir avec une seule bd à lire absolument vous me conseillez quoi" m'avait simplement fait partir avec deux tomes de Locke and Key. Merci.
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La grand-mère de Kinuyo était une couturière de génie que tout le monde appréciait. A sa mort, sa petite fille décide de reprendre le flambeau contre l’avis de sa famille et de son professeur. La voilà qui va devoir confectionner des vêtements sortant de l’ordinaire, parfois haute couture, parfois magique, car l’aventure de Kinuyo se situe en plein monde de fantasy et la jeune couturière va être amenée à aller chercher les matériaux à la source, auprès de créatures mythiques.
Un peu dans le même esprit que l’imprimerie des sorcières ou Dahliya artisane magicienne, on suit l’histoire d’un métier au cœur d’un monde de fantasy celui de couturier : au fur et à mesure que Kinuyo apprend, elle a plus de clients, plus de quêtes à mener et en plus elle nous explique les différentes étapes pour traiter les matériaux. Vous apprendrez ainsi comment faire un tannage de peau de dragon, une teinture de licorne… et chaque chapitre est accompagné d’une fiche sur la créature fantastique en question.
Adapté pour de jeunes lecteurs, le manga ne présente pas de scènes violentes, Kinuyo ne combat pas pour récupérer les matériaux, elle leur rend service. Un peu de rivalité tout de même entre les couturiers, sinon tout le reste est plutôt joyeux et plein de bons sentiments. Une lecture agréable pour une série finie en 4 tomes.
Extrait ICI
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Des récits de guerre et d'occupation, on en a déjà lu pleins. Des récits de guerre vue par les enfants, on en a aussi lu beaucoup. À un tel point que l'on s'imagine que seuls les Français du maquis ont résisté et qu'ils sont les plus grands héros de l'histoire.
Cette grande balade de Petros nous montre que ce qui s'est passé chez nous, s'est aussi passé ailleurs. Il nous montre, au travers de la vision d'un petit garçon plein de vie et d'envie, que le peuple grec a subi les mêmes brimades que nous, a été occupé comme nous, a eu son lot de collabos comme nous et surtout... a eu son lot de résistants comme nous. L'écho de ce qu'il s'est passé en Grèce est impressionnant et montre bien, si besoin était, que les forces de l'axe se comportaient de la même façon partout en Europe.
L'histoire, si elle est vue au travers des yeux d'un enfant plein d'entrain et d'envie, n'en reste pas moins poignante et difficile. Rien n'est caché à Petros et notre auteur nous fait bien ressentir à quel point les drames sont encore plus marquants pour des enfants qui ne comprennent pas le principe de sacrifice pour le bien commun.
Un très beau récit de guerre qui montre que ou qu'elle ait lieux, la guerre produit son lot de désespoir et de haine.
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Quand j’ai reçu Game of familia et que j’ai vu que c’était un isekai, je me suis dit « encore ?! j’espère qu’il va être différent des autres » Après j’ai commencé la lecture et je l’ai trouvé bien hardcore : dès le début des agressions sexuelles, une invocatrice qui se sacrifie en se faisant bouffer, des pouvoirs à obtenir en échange d’une partie de son corps… Ben ils ne font pas semblant dans ce livre ! J’ai mieux compris quand j’ai vu que le manga faisait partie de la collection DAITAN. Ah ! Il n’y aura donc pas de retenue par rapport à la réalité de la situation, pas de chemin facile et tout tracé pour notre petite famille… et c’est tant mieux ! D’abord parce que cela va nous changer de l’isekai shonen (et pourtant j’aime les isekai) et deuxièmement parce que cela va permettre à l’auteur d’aller dans d’autres sphères : plus sombres et plus machiavéliques. Comme ça le jour où vous serez propulsé en plein Moyen-âge vous ne serez pas surpris !!
Donc voici notre petite famille : le fils Sasae, sa belle-mère et ses deux belles-sœurs projetés dans un autre monde, obligés de former une « familia » pour aller combattre. Pour se faire, chacun doit avoir un rôle bien déterminé dans l’équipe et celui qui va devoir passer un contrat avec un esprit pour récupérer des pouvoirs va devoir sacrifier une partie de lui-même. Les 3 dames étant aussi belles que talentueuses, Sasae décide de se sacrifier pour protéger la seule famille qui lui reste ; mais le jeune homme a bien des secrets que l’on découvrira au fur et à mesure.
Alors oui, il obtient une force non négligeable mais c’est la façon dont il va les utiliser qui va tout changer ; car dans un monde corrompu il faut savoir être plus vache que les autres et laisser la morale de côté par moment. Avec une pointe de goblin slayer, de JK Haru et d’Arifureta, cet isekai plaira à ceux qui veulent sortir des sentiers battus. Par contre attention, il est réservé à un public averti !!
Extrait
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Doucement mais, surement. C'est l'adage qui s'applique le mieux à ce In the land of Leadale.
Maintenant que nous connaissons un peu mieux la famille de Canya, l'aventure s'oriente un peu plus vers l'aventure avec le choix de notre héroïne de partir dans le nord, à la recherche des potentielles traces d'un autre héros de l'époque.
Ryô Suzukaze continue sa petite aventure en gardant le même rythme pour le plus grand plaisir des lecteurs. Il se dégage toujours la même impression de temps ralentit dans ce tome 3. L'impression que notre héroïne est si forte qu'elle regarde le monde avec une nostalgie presque maladive.
On arrive à ressentir l'attache toujours présente au passé dans le personnage de Canya et c'est ce petit plus de nostalgie qui démarque ce manga des Isekai actuels.
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Ce premier tome de Radiant black reprend les six premiers chapitres de cette série de super-héros comparable à la série Invincible. En effet, le scénario nous propose de suivre le quotidien d'un jeune écrivain endetté qui retourne vivre chez ses parents en attendant d'être édité un jour. Il retrouve un ami d'enfance de sa ville natale avant l'apparition de petites sphères noir qui donnent des pouvoirs à certains élus. L'histoire bascule alors dans les aventures de super-héros pure et dure avec des ennemis possédants des pouvoirs à combattre. Le récit n'est pas très original et n'apporte pas de nouveauté au genre mais reste efficace pour les lecteurs aimant les histoires de super-héros hors DC et Marvel. Pour la partie graphique, Marcelo Costa donne la touche de la série sur les quatre premiers chapitres avant de laisser la place à deux autres dessinateurs dans des styles différents. C'est une technique courante aux Etats-Unis pour permettre des sorties de comics rapprochés. Le costume de Radiant Black a un design très stylé.
Ce premier tome est une agréable lecture sans grande surprise dans son déroulement.
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Philippe Donadille signe sa première bande dessinée avec Djemnah, les ombres corses avec beaucoup de maitrise pour raconter une histoire. On va suivre l'aventure d'un jeune homme qui part à la chasse au trésor suite à la découverte du portrait crayonnée d'une femme dans un livre d'époque sur la Corse. De fil en aiguille, le jeune homme se rend en Corse lors un weekend pour découvrir l'île de beauté dont il est originaire mais sans y avoir vécu. Son enquête le mène dans un petit village où les rencontres le poussent à approfondir son étude du mystère. Ce roman graphique est séparé en deux parties avec l'enquête puis l'héritage. On se laisse prendre dans l'histoire comme le héros pour connaitre la finalité et où cela va nous mener.
La partie graphique de Patrice Reglat-Vizzavona est magnifique tout en aquarelle. L'auteur nous fait voyager avec des planches très détaillées où l'on se perd dans les décors de toute beauté. Les flashbacks sont en en noir et blanc ou les parties historiques sont comme des gravures de l'époque.
Djemnah, les ombres corses est une fiction qui prend des informations historiques pour mieux rendre crédible le récit. D'ailleurs les auteurs donnent quelques informations en fin d'album.
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Reine d’Egypte est un manga qui raconte la vie de Hatchepsout, la première grande Reine de l’Egypte ancienne et aussi la première à être devenue Pharaon.
Chez les égyptiens, la lignée se transmet par les femmes, celui qui épousera la jeune Hatchepsout deviendra le prochain pharaon, le rôle de la jeune femme étant très limité. Elle cherchera par tous les moyens à faire changer cela, à donner plus de pouvoir aux femmes et à modifier certains comportements. Le manga forcément en partie romancé, suit les événements historiques et l’on voit bien que l’autrice s’est donné beaucoup de mal pour coller au mieux à la réalité.
Avec ce titre, Ki-oon met en avant une femme hors du commun (comme dans bride stories ou Isabella Bird) qui n’hésite pas à aller à l’encontre des principes de son époque pour faire changer les mentalités et améliorer la condition féminine. Le manga est une réussite, il mélange habilement l’aventure et l’histoire et l’autrice a pris le parti intéressant de nous faire découvrir autre chose que Cléopâtre. A découvrir.
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Je dois avouer que pendant le combat précédent, j’ai été un peu perdue par moment, ce tome-ci est beaucoup plus clair. Ragna et les chevaliers persuadés que la princesse d’argent est toujours en vie décident d’aller la sauver et de tuer le roi des ailés. Crimson s’oppose à ce combat estimant qu’il n’y a aucune chance de gagner, il se dispute avec Ragna et chacun part de son côté. Tout le monde se prépare pour la revanche et il se peut qu’un imprévu leur donne la possibilité de gagner.
Comme je le disais au début, la lecture de ce tome est plus claire mais pas toujours très fluide, l’auteur a parfois tendance à mettre beaucoup d’éléments dans son livre mais ne prend pas toujours le temps de les expliquer, on se retrouve donc avec des clones, un équipement ultra moderne tout droit sorti de la science-fiction… bref, il n’est pas toujours simple de comprendre ce que ça vient faire là. Concernant la trame principale, on voit que Ragna évolue, non seulement il parvient mieux à manipuler ses pouvoirs mais aussi il s’intègre mieux dans la société. Le manga n’est pas inintéressant mais un peu fouillis parfois.
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Au final, je crois que je préfère ce spin-off à la série d'origine. John Layman est toujours au scénario avec des histoires déjantés et des personnes aux pouvoirs très particuliers. Safrane est une ciboparse, elle est capable de lire dans les pensées de tous ceux avec qui elle partage un repas. Elle est accompagnée de son compagnon, aux envies meurtrières et son grand-père en chaise roulante qui est le seul à se souvenir de l'emplacement d'ancien trésor. Au contraire de son frère, elle utilise son don pour parfaire son expertise dans les domaines illégaux comme le cambriolage, les arnaques et toutes autres méfaits pour gagner de l'argent. Dance cet épisode, John Layman nous propose même des voyages dans le temps après une croisière en bateau où le couple de voleurs dérobait tous les passagers. L'humour est bien présent, j'aime beaucoup cette touche particulière de cette série. Pour les dessins, Dan Boultwood assure des planches dans un style assez cartoon, très réussi.
Je pense que les auteurs ont encore pas mal d'idées pour la suite de cette série avec la nouvelle équipe de braqueurs.
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Avec Spague, le scénariste Rodolphe nous propose une aventure de science-fiction avec un récit complet en un seul volume. Il faut dire que l'auteur est ultra productif en terme de scénario de science-fiction avec la série TER ou de thriller un peu mythique avec son dernier titre Iruene. Rodolphe réussit à créer des univers captivants et très originaux dans ses récits. Pour l'histoire de Sprague, on découvre un monde asséché avec des villages perdus qui envoient des navires en expédition à la recherche de la mer disparue. Deux frères possédant des métiers essentiels dans cet univers vont partir sans prévenir, en quête de l'eau.
Olivier Roman se charge de la partie graphique avec beaucoup de maitrise pour nous dépeindre ce monde désertique. Les planches sont magnifiques et l'on peut se perdre dans les décors avec les vestiges d'anciennes civilisations.
Sprague nous propose une aventure en bateau roulant faute de mer avec des pirates à combattre et des insectes géants. J’aurais bien aimé un deuxième tome pour laisser le temps aux auteurs de développer plus ce monde.
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Sophie Ruffieux est connue pour publier ses chroniques humoristiques chez Femme actuelle avec cette famille dont elle nous croque les mésaventures du quotidien.
Les éditions Soleil publient donc un recueil de ces sketchs d'une page avec quelques inédits.
Pour ceux qui ne lisent pas Femme actuelle, et je soupçonne que cela en concerne certains d'entre vous, ce Une famille épatante est une BD/roman graphique humoristique et gentille décryptant la vie d'une famille parisienne du point de vue de la maman. On sourit souvent, les dessins sont très jolis, c'est bien fait et bien pensé.
Malheureusement j'ai aussi eu l'impression d'avoir déjà lu tout cela quelques fois, et le dessin renforce également cette sensation. Guère étonnant vu la génèse de cette bd mais dommage quand même, je me demande si un ton légèrement différent aurait pu nous éviter cela.
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Et voilà il fallait s'y attendre. Le premier tome de la série du convoyeur à laquelle je ne mets pas 5 étoiles... mais seulement 4.5...
Pourtant le dessin de Dimitri Armand est toujours aussi bon, et l'histoire concoctée par Tristan Roulot avance bien et nous déroule révélations et actions sur un rythme soutenu. Simplement, il est un cran légèrement dessous par rapport aux deux premiers tomes exceptionnels qui nous avaient immergés dans un monde complètement imaginaire et original avec une action omni présente et savoureuse et des révélations plus qu'ahurissantes. Le second tome notamment nous avait gratifié d'un effet table renversée époustouflant, même pour nous, lecteurs blasés ayant l'habitude de lire des bd de post apo.
Bref, ce Convoyeur reste une série de très grande qualité, servis par des dessins dynamiques et puissants. Un tome 3 se retrouvant légèrement en dessous en terme de densité de narration ne me refroidit pas vraiment puisque c'est finalement plutôt un gage de qualité quand à la trame et à la cohérence de l'histoire finale.
Merci messieurs, on a toujours hâte de lire la suite.
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Nous avions globalement eu un avis identique sur le premier tome, chez 1001bd : c'était très bien, mais il manquait un petit quelque chose pour en faire un excellent tome.
Et bien ce tome 2 gomme ces doutes pour nous proposer un tome tout bonnement excellent. Le rythme un peu trop calme et trop descriptif du premier tome est remplacé par un scenario à couper au couteau. Une course qui mêle admirablement survie et découverte d'un continent complètement nouveau. En tant que lecteur, cela nous donne une découverte très intéressante avec un côté post-apocalyptique plus prégnant par les ruines que notre héroïne traverse, un peu comme dans le tome 1, mais avec en plus le petit coup d'adrénaline en plus qui nous manquait.
On se retrouve avec un album proche de la perfection, avec un Didier Poli qui réussit à augmenter encore sa maitrise des personnages et notre offre un bestiaire particulièrement travaillé dans une ambiance qui ne déplaira pas aux amateurs du convoyeur.
Mention ++ à la colorisation de Burno Tatti qui est sublime. Les couleurs imposent une ambiance aussi angoissante la nuit et qu'intrigante au lever du soleil.
J'en veux encore !!
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The critique de TheOtaku :
Bon alors ce yaoi a beaucoup de points positifs, mais aussi quelques points négatifs, donc commençons par les points les plus négatifs.
Déjà il manque une chose très importante à ce manga… il manque des retournements de situation. Le vrai problème est que, si dans certains cas, c'est positif, ici on ne peut absolument RIEN prévoir, ni la réaction des gens, ni qui sera le '' méchant '' et même pas les problèmes qu'ils vont avoir. Parce qu'il n'y en a pas, aucune réaction chez leur entourage, pas de '' méchant '' et pas vraiment de vrai problème. RIEN ! Il ne se passe pas réellement grand-chose à part bien sûr le fait que bah entre un gentil délinquant, Seki, et un intello insociable, Iwashiro, c'est difficile de s'entendre au début mais ensuite ... le VIDE. Je m'attendais à plus de vraies réactions de la part des amis de Seki mais non, puis on nous laisse espérer en voyant le petit flashback de l'enfance de Seki mais rien de plus, on en entend plus parler, puis du côté de Iwashiro bah rien on n'entend pas parler des parents et puis le grand frère délinquant bah oui, mais non en faîte, on nous le présente pour rien. Donc oui j'ai été déçu avec CE point négatif. En point négatif, il y a aussi le fait que bah je trouve que tout va trop vite, c'est un one-shot, on pourrait me dire, mais ce n'est pas une excuse, mais bon ça va quand même. Sinon bah oui il y a des points positifs. J'ai beaucoup aimé les dessins, des traits fins et doux, des yeux et des cheveux, pour un style manga bien sûr, plutôt bien fait, et puis de jolis arrières plans, vraiment j'ai trouvé les dessins assez beaux et bien fait pour un manga. J'ai aussi bien aimé le côté gentil délinquant et intello insociable, ça change un peu. Et puis si l'histoire avait un vrai fond, si elle avait été plus recherchée et surtout si elle allait un peu moins vite, avec 1 ou 2 tomes de plus, je pense que cela aurait donné un manga réellement bien. Bon pour faire simple ce yaoi manque d'une réelle histoire, il va trop vite, mais les dessins sont vraiment beaux et l'intrigue choisie est vraiment bien, selon moi.
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Quatrième tome et fin de premier cycle pour notre "one room hero". Fin de cycle introductif on pourra dire.
En effet, ce tome marque la fin des combats entre notre ancienne équipe (pas de spoil, c'est globalement sur la couverture hein 😉 ). Il marque surtout le retour au premier plan de notre héros qui s'en serait bien passé.
Un bon tome de fin de cycle. Les combats sont balaises, les personnages nous expliquent bien tant leurs différences que les souvenirs qu'ils peuvent avoir de leurs vies passées et des pistes pour la suite sont ouvertes.
On rigole bien avec un Demon toujours aussi décalé et des héros qui se tapent dessus plus pour rigoler qu'autre chose.
Un bon manga de détente
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En voila un excellent tome !
Je pensais que cette série suivrait une ligne droite assez facile à suivre et je dois avouer que Jean Van Hamme m'a très agréablement surpris sur ce tome 2. En effet, la fin du tome 1 laissait penser que la fortune des WInczlav serait issue du pétrole et que le reste de la filiation enrichirait le magot.
Et bien pas du tout. Sans trop en dire, ce tome deux nous montre avec merveille que les Winczlav ont les affaires dans le sang et savent rebondir après des déconvenues, aussi grosses soient-elles.
La ou Van Hamme est très bon, c'est que ces retournements de situations ne se font pas au détriment de l'aventure. Aventure qui prend un tournant dramatique avec l'arrivée de la première guerre mondial.
Un deuxième tome passionnant et très bien illustré par monsieur "Pin Up" Berthet.
Vivement la conclusion et... l'arrivée du petit Largo !
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En introduction, j'aimerais passer un message : attention, n'en déplaise à la couverture, ce manga n'est PAS un manga pour jeune fille (shojo).
En effet, il demande une réflexion et une prise de recul et nécessite un point de vue adulte pour bien comprendre le sujet. Car le sujet de ce manga est difficile : Peut-on s'autoriser une histoire d'amour avec une lycéenne et comment répondre aux avances de celle-ci ?
C'est la tout le débat de ce manga : Une jeune fille lycéenne aguiche le père de sa copine et nous suivons le père dans son questionnement et ses réflexions. Veuf depuis 2 ans, il se force à être l'homme parfait, au détriment de sa fille qui sombre dans le mutisme. Alors quand il se rend compte qu'il peut encore plaire à une jeune lycéenne… il se pose des questions.
C'est typiquement le genre de sujet tabou en bande dessinée européenne qui rend certains mangas intéressants. Car si la réponse prude et bienpensante est : non mais ce n'est même pas envisageable, le manga nous montre bien qu'un homme adulte reste un homme avant tout et que quand une lycéenne qui fait plus que son âge le drague, tout devient compliqué. Et ce manga traite passe (enfin j'imagine), par tous les stades dont le premier est le rejet en pensant que cette jeune fille se moque de lui. Mais l'histoire évolue ensuite quand la possibilité d'un vrai sentiment entre en jeux et quand notre héros se rend compte que toute cette histoire lui permet de relativiser l'importance de son travaille et lui permet de faire un point sur ses priorités dans la vie.
Une lecture qui, je dois vous l'avouer, m'a dérangé au début par le thème et le fait d'avoir environ l'age de notre héros. Mais le traitement humain et sérieux des questions qu'il se pose et les réponses qui lui sont données par l'amie de sa fille ont transformé ma vision du manga.
À voir comment le manga va évoluer, car le tome deux laisse une ouverture à un changement de ton, plus humoristique, qui risque de ne pas forcément me plaire.
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Fin de notre diptyque traitant de l'art et de l'inspiration.
Et fin de diptyque en demi-teinte. En effet, si l'histoire est bien clôturée avec l'histoire des tableaux qui fini, la vie qui reprend son cours… le rôle du motel reste pour moi très abstrait. Tom Graffin nous laisse vraiment nous faire notre avis sur le sujet, mais un peu trop à mon gout.
On se retrouve donc avec l'histoire de la vie de notre artiste, ses recherches et ses errements, mais on ne voit pas trop en quoi le Jukebox Motel apporte quelque chose. J'ai un peu l'impression que cela aurait pu se passer n'importe où.
J'avoue que cela m'a un peu dérangé. D'autre que moi auront peut-être une interprétation différente…
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Cet album historique retrace les quatre semaines avant le 14 juillet 1789, afin de comprendre tous les événements qui ont poussé le peuple à la révolution. Pour ce faire, Herve Pauvert base son récit sur des faits historiques plus ou moins connus, en insérant huit personnages fictifs. Ces personnages font partis des différentes classes sociales de l'époque dont beaucoup appartenant à la classe populaire et leurs mécontentements. Le récit est divisé en plusieurs chapitres suivant les personnages principaux dans des petites histoires personnelles qui se croiseront pour former l'intrigue générale. Les faits sont connus mais habilement mise en scène dans ce récit historique qui marquera l'histoire de France. Les dessins sont dans un style classique. Les postures des personnages peuvent paraitre étranges ou figées dans des décors d'époques assez réussis.
14 juillet, Destins d'une révolution donne une vision de la révolution française par le petit peuple et devrait ravir les fans de récits historiques.
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On va être honnête. En première lecture, j'étais très loin d'avoir tout compris. J'ai même failli arrêter au tout début tellement je ne comprenais rien.
Rarement, je n'avais autant eu envie de relire un album dans l'unique but de vérifier que j'avais compris quelque chose. Le vrai pouvoir de Dave McKean est surement là : Réussir à faire quelque chose de vraiment différent, visuellement parlant que cela fait très peur en première lecture, mais de le faire tellement bien que l'on est envouté et qu'en terminant l'album, on les rouvre pour une deuxième lecture.
Alors cela ne plaira pas à tout le monde, c'est clair. Mais il sera impossible de nier le travail et la qualité graphique.
Je ne vous en dirais pas trop (en partie parce que j'ai toujours peur de ne pas avoir saisi toute la profondeur du récit) mais j'encourage toutes les âmes aventureuses et amatrices d'expérience graphique à foncer sur cet "album" de Dave McKean... et de venir me dire s'ils ont adoré... ou détesté.
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Kazuma passe à l’action, il compte bien se servir des chrétiens prêts à mourir pour leur foi pour envahir Yoshiwara et lancer une insurrection contre le shogunat. Mais Jin’emon semble avoir anticipé ses actions, l’affrontement est inévitable.
Un tome de combats et de règlements de compte (physiques et verbaux), on en apprend beaucoup sur les différents personnages et leur psychologie. Le graphisme est aussi précis que la lame d’un samouraï, chaque personnage semble prêt à aller au bout de ses convictions, il n’y a aucun temps mort. Une très bonne série finie en 5 tomes.
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On a découvert NEMU Yoko avec sa série first job, new life dont vous pouvez retrouver les critiques ici (tomes 1 et 2) et ici (tome4). L’histoire de New love new life se situe dans la même entreprise mais se déroule à l’arrivée de Momoko (une collègue de Tama). Il est dommage que les séries ne soient pas sorties dans l’ordre en France car si vous avez lu First job, new life vous aurez forcément des informations sur certaines relations. Pour information les 2 séries font parties d’une trilogie, la publication de la dernière n’est pas encore prévue en France.
La jeune Momoko veut devenir illustratrice, elle est embauchée dans une agence de design et se rend compte que celle-ci est spécialisée dans les affiches de pachinko. Entre sa déception de ne pas faire vraiment ce qu’elle veut et le rythme acharné du travail (les heures supplémentaires, la tension, dormir sur place parfois…) elle se demande si elle ne va pas démissionner. En plus, cette vie de dingue l’empêche de mener une relation amoureuse normale et elle ne voit plus son petit ami que pour se reposer…
Une nouvelle fois, on retrouve le monde très particulier des entreprises japonaises avec des employés qui n’ont quasiment plus de vie. Un point que l’on pourrait croire exagéré mais qui doit être assez juste vu le nombre de mangas qui en parle : même dans les isekai, nombreux sont les réincarnés qui sont morts d’épuisement au travail !! Si l’auteur se concentre plus sur la difficulté d’avoir une vie privée et une relation amoureuse lorsque l’on travaille dans une telle société, elle ne manque pas non plus de mettre en avant tous les points positifs : l’ambiance, la solidarité et l’humour. Une série agréable et sympathique finie en 3 tomes.
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Après l'excellent tome précédent intitulé La bière supérieure, c'est avec plaisir que je découvre ce nouvel épisode de la grande saga Donjons Monsters. Joann Sfar et Lewis Trondheim étoffent encore leur univers, avec un album autour de la magie. Les lecteurs fans de la série seront contents de retrouver le fameux sortilège Poupoutpapillon qui sera la clé de la réussite des aventures des jeunes apprentis sorciers. Les dialogues sont souvent bien trouvés et très amusants dans les répliques, surtout celle d’Horous le père d’un jeune apprenti. Juanungo rejoint les nombreux dessinateurs qui ont œuvré sur cette série ou un autre spin-off de Donjon. Son style reste dans la continuité, avec des animaux caricaturés.
Les amateurs de la série trouveront leur compte avec ce nouvel épisode qui réserve quelques bons moments de lecture et d’amusements. Les récits en one shot permettent aux nouveaux lecteurs de découvrir cette série qui a déjà fait ses preuves.
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1er volume de l’anthologie de Tatsuki Fujimoto, l’auteur de Fire Punch et Chainsaw man.
Opposé d’abord à la publication de ces œuvres de jeunesse qu’il a dessinées entre 17 et 21 ans (d’où le titre), Tatsuki Fujimoto a finalement changé d’avis après avoir publié Look back. Ce premier volume comporte 4 histoires courtes ; deux poules au fond du jardin relate une invasion extra-terrestre et la survie de 2 humains, elle a été écrite avant son entrée à l’université. Les 3 autre mélange amour, fantastique et action.
Il est intéressant de voir que depuis ses débuts, il avait déjà un sens du scenario, des idées originales avec toujours une pointe de fantastique. Les expressions des personnages étaient nettes, travaillées et l’on voit que dans l’agencement des images et l’arrière-plan il y a eu une évolution (en bien). Chaque histoire est complète avec une vraie chute, chaque histoire est réussie !
Quand on voit ses œuvres du début et leur qualité, on ne peut que confirmer le talent de Tatsuki Fujimoto et l’on comprend qu’il soit en train de devenir une star du manga.
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Cela faisait très longtemps que je n'avais pas ouvert un Yakari.
Il ne m'a pas fallut 2 minutes pour y replonger avec délice, en grand enfant que je suis. L'amateur de bd lui, n'a pu que constater avec plaisir ce qui différencie certaines productions jeunesse des autres tant le dessin de Derib est uné réussite à tous les niveaux, illustrant sans caricaturer, proposant des variétés de décors, de personnages, d'animaux et de situations allant du simple au détaillé avec plaisir.
Côté scénario, si Xavier Giacometti à pris la relève de Job depuis le tome 41, il est toutefois dans la continuité de ce qui a fait le succès de Yakari : des histoires simples mais cohérentes, délivrant un message positif et permettant de mettre en scène une grande variété de personnages.
J'en redemande, Yakari semble éternel.
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Suite et fin du deuxième tour du tournoi kengan avec les 8 finalistes qui sortent enfin du lot. ET pour ces derniers combats du second tour, on a encore droit a des combats impressionnants ou 'on se rend compte que les combats tiennent, pour beaucoup, à pas grand-chose.
On approfondit les derniers personnages, via leurs styles respectifs ou leur passés. Encore une fois les surprises sont au rendez-vous et les champions d'hier ne seront pas forcément ceux de demain.
Ah mon grand étonnement, notre patron d'entreprise débutant se montre être plus intéressant qu'un simple figurant et nous laisse imaginer une fin de partie aussi intéressante en coulisse que dans l'arène.
Plus que sept tomes pour terminer le tournoi. Et je ne pensais pas dire cela un jour mais... cela me semble peu !
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Ce qui est bien avec ce manga, c'est qu'il ne se renie en aucun cas.
Dans l'effervescence habituelle des mangas et particulièrement au milieu de l'étrange bataille loufoque qui se produit dans ce tome 5. Furio reste d'un zen absolu ce qui nous donne un manga reposant. Un manga ou les différents personnages sont plus tournés autour du développement personnel et de l'acceptation des autres plus que dans la recherche à l'exploit.
Les amateurs de shonen survitaminés n'y trouveront surement pas leurs compte, mais moi je dois avouer que plus le temps passe, plus ces oasis de détentes me plaisent.
Vivement la suite !
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Attention, spoiler à venir. Trop difficile sur un tome de conclusion de ne pas en dire un peu !
Bon, on ne va pas trop se le cacher, je suis un peu déçu par cette fin d'histoire.
Déçu pour plusieurs raisons : déjà par l'aspect un peu facile de ce qui arrive à Kordiwen. Je vous laisserai juge, je suis surement un peu trop 'adulte" de ce côté la. Mais en fait surtout déçu par l'arrêt de cette temporalité. En effet, nos héros réussissent finalement à trouver un équilibre et du bonheur ans cette horreur, tout cela pour que tous s'efface. Ça fait vraiment bizarre, d'autant plus que Denis Lapierre met bien en avant l'évolution des personnages dans ce tome 4 pour globalement tout jeter après. Il manque une ouverture. Une possibilité de se dire qu'en fait ils continuent leurs vies par ailleurs, dans un univers parallèle ou un truc dans le genre.
Il manque aussi des explications. À quoi ont donc servi les "pouvoirs" de Yannis ? Pourquoi ce comportement des adultes restants ? Comment expliquer qu'un médecin de ville ait trouvé le bon vaccin en testant des trucs et que l'état n'ait toujours pas trouvé ?
Pas de mal de points qui m'ont un peu gâcher la fin d'une histoire au demeurant très sympathique. À réserver à des jeunes qui se posent moins de questions surement.
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Ce récit de science-fiction reprend des thématiques fortes de notre génération comme la pollution, la politique, la vie, la mort ou bien les problèmes liés aux androïdes trop proches des humains. Cette vision nous est donnée à travers le regard des deux premiers modèles d'androïdes qui survivent sur plusieurs siècles et peuvent ainsi partager leur analyse de l'espèce humaine. Le récit se veut contemplatif à travers leurs yeux et l'auteur prend le temps de développer son intrigue avec très peu de scènes d'action. Carbone et Silicium développent des émotions humaines en opposition avec les hommes qui sont de plus en plus connectés aux machines ou avec des membres robotisés.
Cette version or noir est la première bande dessinée que je lis avec cette technique où les planches sont en noir et blanc avec des cases sur fond noir avec un trait de couleur or ou même parfois la couleur or prend le dessus avec les traits des contours en noir. L’effet est vraiment saisissant pour cette édition très soignée. Toutes les parties de l’histoire se déroulant dans le réseau sont en or et noir, ce sont les cases de couleurs cuivrées dans la version d’origine.
Carbone & Silicium est une œuvre de science-fiction forte et référente du genre. Cette version or noir en édition limitée, nous permet de découvrir ou de redécouvrir cette excellente bande dessinée et de profiter des dessins.
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Les trois scénaristes David Chauvel, Andoryss et Patrick Wong mettent en place plusieurs intrigues à suivre au royaume des singes, dans ce deuxième cycle de 5 Terres. Le tome précédent s’est terminé sur un cliffhanger qui va déclencher la mise en place d'un conflit entre deux clans d’Alysandra. Le clan Le Sistre passe à l'offensive avec une petite armée en alerte dans les rues de la citée. En parallèle, la jeune princesse Keona essaie de trouver sa place dans le gouvernement, alors qu'elle vient d'être libérée. D'autres intrigues moins signifiantes nous proposent de suivre Thori une ancienne combattante mais aussi deux jeunes singes perdues dans la jungle alors que leur guide s'est enfui et deux autres jeunes ramasseurs d'escargots. Les auteurs assurent un rythme efficace et l'on ne s'ennuie pas un seul instant avec toutes ses histoires à suivre. Les dessins de Jérôme Lereculey sont parfaits avec plus de scènes d'action dont des pages muettes assez intenses en fin d'album.
Ce deuxième tome du cycle de Lys a bien installé le contexte politique de la terre des singes et la guerre des clans. La série 5 Terres est une excellente série avec des tomes mouvementés. Deux autres tomes sont attendus cette année pour le mois d’aout et en décembre.
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L'iéde de parodier Goldorak, Albator et les personnages et intrigues des dessins animés de notre enfance était plutôt savoureuse sur le papier. Las, le dessin clairement ciblé humour jeunesse ne m'a pas emballé plus que ça, et la teneur des gags finalement assez limités n'a pas été compensé par la richesse des références, dont je le concède j'en ai probablement loupé une bonne moitié.
Ce Récré A3 est à réserver aux fans absolus de Golodrak et Albator ayant envie de rire un peu.
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Je ne crois pas qu'il y ai de genre plus difficile en bd que l'humour. On a tous en tête des génies de l'humour en bd, mais il faut bien reconnaitre que si ces rares élus accèdent à une immense reconnaissance c'est aussi parce que la tâche parait difficile.
Evidemment l'humour est subjectif, aussi ce qui est valable pour moi ne l'est pas pour tout le monde.
Pourquoi je vous raconte cela ? Parce qu'une fois n'est pas coutume, je n'ai pas réussi à finir cette bd. Ce qui explique sa note très basse.
Les dessins ne me font ni sourire ni rire, je ne les trouve pas spécialement mignons. Et les gags m'ont profondément blasé. Bref je n'ai pas ri, je n'ai pas accroché, je n'ai pas réussi. Et ce n'est pas le choix du sujet le problème, puisque étant moi même heureusement accompagné d'un chien j'étais tout disposé à rire sur ce sujet là.
Bref. Ce n'était pas pour moi.
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Ici aucun personnage n’est passé d’un monde à un autre, non, il s’agit juste d’un groupe d’aventuriers à la recherche du trésor absolu « la couronne de la sagesse » qui exaucerait n’importe quel souhait, qui se retrouve un jour en possession d’une mappe mystérieuse qui permet d’invoquer des aliments une fois par jour. Ce sont les aliments qui sont invoqués et qui viennent d’un autre monde !!
Les aventuriers doivent formuler un souhait, mais attention, car si leurs souhaits ne vont pas dans le même sens il peut y avoir des surprises !! Ce qui est intéressant, c’est la façon dont nos héros découvrent les aliments de notre monde car bien sûr, ce ne sont pas des produits naturels qu’ils reçoivent, mais des produits travaillés : un pot de glace, de la sauce en bouteille, des maquereaux en conserve… ils se retrouvent donc en présence d’emballages et de matériaux inconnus, ne savent pas comment les ouvrir, ni comment les manger et bien sûr ne peuvent pas lire les étiquettes !!
Après côté aventure, le manga est composé de courts chapitres avec une petite évolution sur leur recherche de la couronne mais ce n’est pas vraiment le sujet qui est mis en avant. Le manga est donc humoristique, et même si l’idée est sympathique je me disais en le lisant que cela pouvait vite devenir lassant, ce que les auteurs ont dû également penser car ils ont eu la bonne idée de finir la série en 3 tomes !! Une série divertissante sans prise de tête !
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Ce troisième clôture le premier cycle des enquêtes fantastiques de Malcolm Max et sa partenaire Charisma. Peter Menniger utilise dans cette fiction, des faits historiques ainsi que des personnages historiques ou leurs inventions. L’époque victorienne se prête bien au récit steampunk pour les décors et contexte historiques. Ce dernier tome reste toujours aussi verbeux avec peut-être trop de dialogues ou de phylactères narratifs qui perturbent un peu la fluidité de la lecture. Après ces nombreux dialogues sont souvent l'occasion pour l'auteur d'apporter des touches d'humour, surtout avec les dialogues de la reine Victoria. Sinon ce dernier tome vous réserve beaucoup d'action avec la résolution de l'enquête et des combats contre des humanoïdes, des fantômes et la force de Charisma la demi-vampire.
Ingo Römling assure une partie graphique très plaisante et qui se démarque des productions du même genre en bande dessinée. L'album se termine par quelques références sur les personnages et lieux qui apparaissent dans cet épisode.
Cette trilogie est un mélange des genres avec l’enquête policière proche de celle de Sherlock Holmes pendant la même époque et le fantastique apporte l’originalité au récit.
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Ça y est, cette fois, c'est la fin. Pas de surprise sortie du chapeau, Jeff Lemire et Dustin Nguyen ferme l'aventure de Tim-21 avec ce tome 4 d'Ascender.
Et c'est bien ce qui est marquant dans ce quatrième et dernier tome : le fait que ce dernier opus soit la conclusion non pas d'Ascender mais bien des deux séries. Et c'est ce qui est excellent, car on a enfin toutes les informations nécessaires à joindre les deux bouts, mais aussi ce qui va, si vous voulez l'apprécier à sa juste valeur, vous demander de tout relire 🙂 Ou faire travailler votre mémoire.
Reste que ce tome 4 est une vraie et belle conclusion. Jeff Lemire réussit à se sortir de son délire magico-technologique de belle façon, c'est-à-dire sans trop entrer dans des explications fumeuses, tout en conservant un niveau d'explication satisfaisant. Dustin Ngueyn est, quant à lui, toujours aussi bon dans son registre et nous propose des planches sublime avec le combat final en apothéose.
Une fin d'aventure comme on les aimes pour un space opéra sur 10 tomes qui restera hors norme.
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Bon alors comme d'habitude, je ne connais pas le roman de Anne-Laure Bondoux. Je ne pourrais donc juger ce qui est du domaine de l'adaptation ou du domaine du roman.
Je jugerai ainsi l'ensemble. Et un ensemble bien sympathique. Graphiquement déjà avec un album comme on en voit de moins en moins, tout au crayon. Ce style donne un aspect désuet qui convient très bien au conte que l'on est en train de lire.
Niveau scenario, cette histoire fait partie de ces trames ou l'auteur préfère laisser une part de la réflexion au lecteur, pour que chacun se fasse une idée. En effet, si notre auteur se consacre essentiellement sur les personnages principaux, sans nous éclairer sur le contexte, comme si celui-ci n'avait pas d'importance. Un choix délibéré et assumé de la part de l'autrice du roman, comme on le découvre en fin d'album. Un choix qui peut par contre être déconcertant quand on aime bien avoir toutes les cartes en mains.
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Nos candidats sont à présent au 2eme étage de la tour, ils sont répartis selon différentes positions : les pêcheurs, les lanceurs, les gardiens de phares, les éclaireurs et les manieurs de vagues. Tous doivent maintenant apprendre à maitriser le shinsu pour pouvoir répondre à ces fonctions sachant qu’il n’y aura que peu de sélectionnés.
Ce volume est moins dans l’action et plus dans l’explication : on en apprend plus sur le shinsu et les différentes classes ; c’est un point important car cela permettra de mieux comprendre les actions des différentes équipes dans la suite du manga. En même temps, on a aussi un peu de temps pour découvrir les différents candidats, on voit des amitiés apparaître et a contrario, des rivalités voir de la jalousie. Le graphisme n’est pas ce qu’il y a de mieux dans ce tome, il me semble que cela s’améliore par la suite… Il y a parfois certaines longueurs, surtout dans le début, le temps que l’on fasse connaissance avec les particularités de la tour, le shinsu et les personnages que l’on retrouvera pour certains tout le long de l’aventure. Tower of God a un univers très riche et il faut prendre le temps de l’apprivoiser mais c’est une super aventure à suivre.
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L'année zéro est un roman graphique sur la naissance d'un premier enfant pour un jeune couple avec la vision précédent l'évènement puis celle après la naissance avec le bouleversement dans la vie du couple. La scénariste Anna Roy raconte sa propre expérience dans cette bande dessinée, cette sage-femme pensait connaitre tous les secrets entourant la grossesse ainsi que l'accouchement et pourtant elle va vite changer d'avis. Les angoisses sur la bonne santé de l'enfant sont bien présentes ainsi que la fatigue pour une femme enceinte qui marche sans cesse d'une patience à une autre. Après la naissance du bébé, la vie du couple évolue pour former une petite famille. Il est intéressant de suivre l’évolution de la vie du couple même après la naissance avec les changements que cela occasionne. On se laisse porter par la lecture en suivant le fil rouge bien présent dans le dessin comme on peut le voir sur la couverture. Les dessins de Mademoiselle Caroline sont dans un style minimaliste et très dynamique.
Année zéro conviendra particulièrement à un public féminin et encore plus pour les jeunes femmes désirant un enfant.
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Mizuki est une jeune lycéenne qui subit les récriminations incessantes de sa mère, un matin au lieu d’aller au lycée, elle se rend au commissariat pour avouer le meurtre de sa meilleure amie. Qu’est-ce qui a pu la conduire à une telle extrémité ? Si la police ne semble pas vouloir en chercher plus, ce n’est pas le cas de son avocat commis d’office qui pense que Mizuki cache quelque chose ou protège quelqu’un. L’enquête commence…
Adabana est un thriller en 3 tomes, une série éditée en format A5 qui permet de mieux apprécier les différentes expressions des personnages, le graphisme et l’emploi des trames y sont particulièrement bien maitrisés et on ressent bien les différentes émotions qui se dégage des protagonistes. Si l’histoire semble simple au début, plus on avance dans l’intrigue, plus elle devient complexe nous laissant entrevoir plusieurs motifs possibles. Ce sentiment est d’autant plus renforcé que les policiers, journalistes, avocats… ne sont pas du même avis. Ce qui est sûr, c’est que l’histoire est prenante et que l’on veut connaître la suite !
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Aquarica est décidément une série à part dans l'univers de la BD actuelle. Elle marque d'abord la réunion de deux immenses références et talent de la bande dessinée. Sa génèse et tous les détours qu'elle a emprunté avant de devenir une bande dessinée est passionnante. Elle marque surtout leur indéfectible amitié. Et ce tome 2, dont le dessin est terminé par François Schuiten après le décès de son ami Benoît Sokal vient encore renforcer cette impression. Tout le cheminement dans la réalisation de ce projet, initialement destiné à au cinéma et au film d'animation est d'ailleurs expliqué en fin d'album.
Aquarica est une fable puissante, qui aimante l'imaginaire, la poésie et la réflexion autour de sujet toujours plus actuels. C'est un mini monde en mouvement qui oblige les personnages à faire leurs choix et en cela elle ne peut que nous parler.
Toutefois si le tome 1 vous a laissé insensible, ce tome 2 ne vous plaira guère plus. Pourtant il se niche au coeur de ces pages une mélancolie et une lenteur puissante qui renforcent l'atmosphère, les questionnements et l'imaginaire. Aquarica est définitivement hors du temps.
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Notre personnage principal vit dans un monde de fantasy où il a la classe de dresseur, classe bien plus puissante que les autres si on sait bien s’en servir. Un jour, il fait une bourde et se retrouve aspiré dans sa propre zone de stockage (un espace où l’on peut mettre ses affaires dans une autre dimension) ! Que se passe-t-il quand vous vous retrouvez dans un endroit où vous êtes le seul à pouvoir en extraire ce qui s’y trouve ? Vous mourrez et vous vous réincarné dans un autre monde… Sauf que cet autre monde où il arrive semble être un univers parallèle, une autre version de son monde à une différence près : les dresseurs sont considérés comme les plus faibles et nul ne semble savoir exploiter leurs compétences ! A présent, sous le nom de Valius, notre héros décide de redonner ses lettres de noblesse à la classe de dresseur en devenant le plus fort de tous !
Souvent dans les isekai, on a un changement radical de monde, ici, c’est le même mais avec une évolution en moins ; les animaux et les lieux sont identiques. Concernant l’histoire, elle est adaptée d’un light novel, la lecture est fluide mais j’ai des doutes sur l’originalité : car Varius arrive dans ce nouveau monde avec tout l’équipement qu’il avait dans son stockage et tous les sorts qu’il connaissait avant !! Autant dire qu’il devient puissant rapidement ! Il va donc falloir que l’auteur trouve autre chose pour développer son scenario. Le graphisme lui est plutôt intéressant : il y a des mises en pages et des encrages peu courants qui lui donne une dimension plus artistique. Un manga plutôt agréable et bien dessiné où la suite déterminera vraiment son niveau d’intérêt.
2 tomes en cours
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Un nouveau titre pour la collection coup de tête après l'album biographique sur George Best le mois précédent. Aujourd'hui, les auteurs Elsa Krim et Fred Campoy s'associent pour retracer le parcours singulier de Tony Estanguet, le premier sportif français a avoir gagné trois médailles d'or olympiques et être trois fois champion de France. Le père de la famille Estanguet était déjà champion de Kayak, il a su donner à ses trois fils la passion de ce sport. Tony est le cadet de la famille avec le sentiment de devoir se donner à fond pour égaler ses frères, avec un esprit de compétition très élevé. Cette première partie début avec les premières compétitions, l'entrainement de Tony et la médaille de bronze pour son frère aîné. L'album se termine avec un cahier souvenir de la famille Estanguet avec des photos commentées par les frères. La partie graphique est de qualité même si quelques visages sont étranges dans leur proportion.
Tony, l'enfant des rivières est un très bon album sportif, démontrant l'engagement et les efforts pour se dépasser et être le meilleur dans un sport.
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Les éditions Delcourt nous font le plaisir de sortir une édition spéciale pour les 30 de Spawn. Cette intégrale regroupe les quinze premiers chapitres de la série du super-héros de l’enfer. Au niveau des bonus pour cette édition, il y a le premier chapitre en version noir et blanc avec les planches originales commentées par Todd Mcfarlane. Des couvertures originales et les premières esquisses et croquis de Spawn alors que McFarlane était encore adolescent. Spanw fête ses 30 ans et on pourra retrouver prochainement trois autres séries spin-off, King Spawn, Gunsliger qui se déroule au temps des cow-boys et The Scorched. Pour les quinze premiers chapitres qui sont proposé on retrouve le talent de Mcfarlane pour sa création au niveau du scénario mais aussi d’autres auteurs de renommés comme Frank Miller, Neil Gaiman ou encore Alan Moore qui signent chacun un des premiers chapitres. La nostalgie s’installe à la lecture de cette série où l’on retrouve des personnages forts et charismatiques comme Sam & Twitch qui auront une série attitrée par la suite ou des ennemis marquants comme Violator et Billy Kincaid. Les dessins de Todd Mcfarlane vieillissent bien je trouve pour un comics et le director’s cut du premier chapitre en noir et blanc à la fin donne un bon aperçu de son travail.
La qualité d’écrire et des dessins sur Spawn n’est plus à démontrer depuis le temps et les nouveaux spin-off à venir assure le futur de la série pour longtemps.
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