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  1. Titre de l'album : Le maître de California Hill Scenariste de l'album : Laurent-Frédéric Bollée Dessinateur de l'album : Georges Van Linthout Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Afin de découvrir si un cheval au galop garde, ou non, toujours un sabot en contact avec le sol, Muybridge et Stanford vont révolutionner la photographie... Au milieu des années 1860, la construction de la première ligne de chemin de fer transcontinentale arrive à son terme. Derrière ce projet colossal, côté Ouest, le magnat et ancien gouverneur de Californie, Leland Stanford, un homme connu pour sa voracité et qui ne vit que par et pour ses chevaux - qu'il garde près de lui dans son manoir de California Hill. Ainsi, le jour où son partenaire et rival, Mr Durant, lui fait part de la question qui agite les milieux hippiques de l'époque, ils se lancent un pari : celui qui parviendra à prouver si un cheval au galop garde, ou non, toujours un sabot en contact avec le sol gagnera 10 % de l'entreprise de l'autre. Pour battre son rival, Stanford offre des moyens quasi illimités à Eadweard Muybridge, un photographe talentueux mais psychologiquement instable. Muybridge entreprend donc de photographier, un à un, les mouvements d'un cheval au galop, qu'importe que la technologie ne le permette pas encore... Débute ainsi une collaboration funeste où se rencontrent avidité et démesure, mais qui révolutionnera la photographie et posera les bases du cinéma. Critique : Terra Australis, La bombe et tant d'autres oeuvres marquantes de LF Bollée, qui délaisse son éditeur Glénat pour un semblant de biographie sentant bon le farwest et le bruit des clous sur les traverses de chemin de fer ! Il aime s'inspirer de la grande histoire et y insérer un brin de romance et c'est le cas ici avec Leland Stanford le gouverneur de Californie, un personnage sombre et torturé. Membre éminent dans l'achèvement de la jonction du réseau ferré est-ouest traversant l'immensité américaine, il représente un certain idéal américain, le self made man comprenant aussi ses zones d'ombres. Dur en affaire, voire très dur, il semble aussi plus proche des chevaux que des hommes et délaisse femme et enfant au profit de sa passion équine. Un homme torturé qui va se lancer dans un bien curieux pari avec son rival, un homme d'affaires situé à l'est du pays. Tous les moyens sont bons pour gagner et il va dépenser une fortune pour parvenir à ses fins ! Le photographe Muybridge, un curieux personnage au talent prodigieux dans son domaine, va réaliser après moult essais la fameuse photographie du cheval et son jockey "lévitant" au dessus du sol, preuve parfaite que durant son galop, à un moment précis le cheval ne touche plus la terre ferme. Encore une mine d'informations pour enrichir sa culture générale avec LF Bollée, avec un récit aux allures de thriller car si le pari représente le fil rouge, d'autres histoires se mêlent et viennent perturber le quotidien des protagonistes jusqu'à cette fin dramaturge. Un scénario solide et bien construit, illustré en noir et blanc par le belge Georges Van Linthout. Il réalise des planches d'un trait réaliste tirant plus sur le gris et donne à l'histoire un sincère accent de véracité. Certaines cases semblent sortir de ces vieux appareils photo de la fin du 19ème siècle. Un travail sérieux et appliqué qui vous plongera dans ce fait historique posant les fondations du fameux cinémascope ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-maitre-de-california-hill/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Nouvelle bd jeunesse chez Le Lombard qui va cette fois-ci revisiter la mythologie nordique avec humour et aventures... Sur un ton décalé et assez contemporain, les gags et l'aventure s'enchainent au fil des 88 pages pour une lecture plaisante même pour les moins jeunes. Bon cela ne va pas forcément chercher bien loin, et les dessins sont vraiment orientés jeunesse et dessins animés, mais cela reste plaisant, surtout pour peu que vous vous soyez plonges dans les derniers épisodes de la saga de jeux video God of War 🙂 Kid Toussaint n'en est cependant pas à son coup d'essai, et on l'ensemble tiens bien la route, nous proposant quand même une aventure intéressante parsemée de gags. Les dessins eux sont dans un style dessins animés pour la jeunesse, très orientés manga mais avec une vraie influence BD au niveau de la technique, et une colorisation parfois assez fine alors on apprécie. Cette nouvelle série devrait plaire aux plus jeunes tout en leur permettant avec humour de se plonger dans la mythologie nordique. A noter que le choix d'un petit format et d'une couverture souple permet de se positionner en prix avec 88 pages pour 10.95€, et si l'on ajoute à ça un graphisme pas mal inspiré du manga, on sait à qui cela s'adresse et c'est plutôt malin je trouve.
  3. Titre de l'album : Fils du tonnerre - Tome 1 - Thor, enfant terrible Scenariste de l'album : Kid Toussaint Dessinateur de l'album : Kenny Ruiz Coloriste : Noiry Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Rien ne va plus à Asgard ! Frigg a déserté, et ne reviendra que quand Odin aura prouvé qu'il est capable de s'occuper de ses nombreux enfants. A commencer par le jeune Thor, qui vient de récupérer un marteau magique chez les nains, et a hâte de s'en servir. Alors, histoire d'occuper un peu la marmaille, le divin paternel les envoie en mission diplomatique chez les géants, à Jotunheim. Tout devrait bien se passer… tant que Frigg l'ignore. Enfin, sauf si « Tonton Loki » s'en mêle… Critique : Nouvelle bd jeunesse chez Le Lombard qui va cette fois-ci revisiter la mythologie nordique avec humour et aventures... Sur un ton décalé et assez contemporain, les gags et l'aventure s'enchainent au fil des 88 pages pour une lecture plaisante même pour les moins jeunes. Bon cela ne va pas forcément chercher bien loin, et les dessins sont vraiment orientés jeunesse et dessins animés, mais cela reste plaisant, surtout pour peu que vous vous soyez plonges dans les derniers épisodes de la saga de jeux video God of War 🙂 Kid Toussaint n'en est cependant pas à son coup d'essai, et on l'ensemble tiens bien la route, nous proposant quand même une aventure intéressante parsemée de gags. Les dessins eux sont dans un style dessins animés pour la jeunesse, très orientés manga mais avec une vraie influence BD au niveau de la technique, et une colorisation parfois assez fine alors on apprécie. Cette nouvelle série devrait plaire aux plus jeunes tout en leur permettant avec humour de se plonger dans la mythologie nordique. A noter que le choix d'un petit format et d'une couverture souple permet de se positionner en prix avec 88 pages pour 10.95€, et si l'on ajoute à ça un graphisme pas mal inspiré du manga, on sait à qui cela s'adresse et c'est plutôt malin je trouve. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/fils-du-tonnerre-tome-1-thor-enfant-terrible/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Nouvelle série jeunesse sur de jeunes sorcières avec Tristan Roulot (Le Convoyeur, La forêt du temps) au scénario et un dessin d'une auteure danoise non moins talentueuse : Sarah Conradsen. On entre ici dans une version largement féminisée d'Harry Potter, avec toutefois suffisamment de différence pour ne pas nous embêter. Le scénario déroule pour le moment facilement sa trame, mais prudence, depuis La forêt du temps et Le convoyeur, je fais confiance à Tristan Roulot pour nous amener sur des terrains que l'on imaginait pas au départ. Nul doute qu'une fois encore, il nous réserve des surprises. Bon le ton global de l'ouvrage est clairement orienté jeunesse, et se veut largement accessible même si les jeunes filles s'y immergeront probablement plus rapidement que nos jeunes garçons, question d'identification avec les premiers rôles féminins évidemment. Les dessins de Sarah Conradsen sont très propres et parfaitement adaptés au ton et au public de cette nouvelle série, pour ma part je trouve qu'il leur manque un petit quelque chose qui les distinguerait des autres productions actuelle du genre, mais je fais globalement la fine bouche car on est déjà sur quelque chose de très soigné et joli. Côté format on garde celui de "Elles" la précédente belle série à succès du Lombard sur la même cible, et c'est bien vu.
  5. Titre de l'album : Elsbeth et la malédiction du beau silence - Tome 1 Scenariste de l'album : Tristan Roulot Dessinateur de l'album : Sarah Conradsen Coloriste : Sarah Conradsen Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Tous les êtres sensibles à la magie sont les bienvenus à l'université de Refuge, qui qu'ils soient, d'où qu'ils viennent. Il n'y a qu'une seule condition : se soumettre à la loi du Beau Silence, qui empêche aux garçons de pratiquer la magie. La plupart des sorcières s'accommodent fort bien de cet état de fait, mais Elsbeth n'entend pas les choses de cette oreille. Elle n'est pas du genre à se laisser dicter ses lois ! Déterminée à combattre cette injustice, elle se lance dans une enquête qui la mènera à lever le voile sur les origines mystérieuses de ce sortilège... Critique : Nouvelle série jeunesse sur de jeunes sorcières avec Tristan Roulot (Le Convoyeur, La forêt du temps) au scénario et un dessin d'une auteure danoise non moins talentueuse : Sarah Conradsen. On entre ici dans une version largement féminisée d'Harry Potter, avec toutefois suffisamment de différence pour ne pas nous embêter. Le scénario déroule pour le moment facilement sa trame, mais prudence, depuis La forêt du temps et Le convoyeur, je fais confiance à Tristan Roulot pour nous amener sur des terrains que l'on imaginait pas au départ. Nul doute qu'une fois encore, il nous réserve des surprises. Bon le ton global de l'ouvrage est clairement orienté jeunesse, et se veut largement accessible même si les jeunes filles s'y immergeront probablement plus rapidement que nos jeunes garçons, question d'identification avec les premiers rôles féminins évidemment. Les dessins de Sarah Conradsen sont très propres et parfaitement adaptés au ton et au public de cette nouvelle série, pour ma part je trouve qu'il leur manque un petit quelque chose qui les distinguerait des autres productions actuelle du genre, mais je fais globalement la fine bouche car on est déjà sur quelque chose de très soigné et joli. Côté format on garde celui de "Elles" la précédente belle série à succès du Lombard sur la même cible, et c'est bien vu. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/elsbeth-tome-1-la-malediction-du-beau-silence/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Kevin Nivek

    Oni - Plaisirs intimes

    Après Sans un mot et Les mots pour le dire, nous retrouvons avec plaisir le trait doux et élégant de l'artiste italienne Elena Ominetti dans cette histoire où l'amour charnel défie le temps qui passe. Avec un scénario à quatre mains des auteurs Chaytan et Cyril Corti, ce trio nous offre l'histoire d'une jeune femme nommée Oni, dans le sud de la France lors d'un été en route vers un festival. Elle y fait la rencontre de Cyril qui va lui ouvrir les portes d'une variété de plaisirs luxurieux ! L'originalité ici viendra du fait que ces expériences sensorielles se feront tous les 10 ans jusqu'à l'âge de raison : la quarantaine 🙂 Ainsi, après un premier "jet" à leurs 20 ans déjà chaud à l'arrière d'une voiture, Oni va faire sa vie et prendre de l'expérience sexuelle jusqu'à leur nouvelle rencontre 10 ans plus tard et encore une dizaine d'années après. A chacune de ces rencontres, les deux protagonistes vont expérimenter avec leur vécu et toujours ce but d'atteindre le plaisir ultime. A 2, voire à 3, ces ébats passionnés vont les mener vers un choix final que vous découvrirez en lisant cette chronologie des sens. Le trait fin à l'aquarelle de Elena Ominetti est d'une élégance rare et dépeint les scènes torrides avec précision et des proportions "humaines" des corps. Pas de seins ou verges disproportionnés, mais un réalisme sincère au son de dialogues chauds comme la braise, chaleur d'un amour naissant ! Un fichier pdf des premières pages ci-dessous, pour les plus de 18 ans 🙂 ONI.pdf
  7. Titre de l'album : Oni - Plaisirs intimes Scenariste de l'album : Cyril Corti, Chaytan Dessinateur de l'album : Elena Ominetti Coloriste : Elena Ominetti Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Jeune femme avide d'expériences, Oni trouve en Cyril celui qui la guidera sur les chemins du plaisir. Au fil des années, les attentes de la jeune femme s'adaptent au gré de sa maturité, l'entraînant vers une féérie de jouissances. Les deux amants jouent pourtant à un jeu d'apprentissage qui finira par les dépasser tous les deux. Que deviennent en effet leurs sentiments dans tout cela ? Vécues par intervalles de dix années, ces trois histoires livrent une réponse hédoniste... Critique : Après Sans un mot et Les mots pour le dire, nous retrouvons avec plaisir le trait doux et élégant de l'artiste italienne Elena Ominetti dans cette histoire où l'amour charnel défie le temps qui passe. Avec un scénario à quatre mains des auteurs Chaytan et Cyril Corti, ce trio nous offre l'histoire d'une jeune femme nommée Oni, dans le sud de la France lors d'un été en route vers un festival. Elle y fait la rencontre de Cyril qui va lui ouvrir les portes d'une variété de plaisirs luxurieux ! L'originalité ici viendra du fait que ces expériences sensorielles se feront tous les 10 ans jusqu'à l'âge de raison : la quarantaine 🙂 Ainsi, après un premier "jet" à leurs 20 ans déjà chaud à l'arrière d'une voiture, Oni va faire sa vie et prendre de l'expérience sexuelle jusqu'à leur nouvelle rencontre 10 ans plus tard et encore une dizaine d'années après. A chacune de ces rencontres, les deux protagonistes vont expérimenter avec leur vécu et toujours ce but d'atteindre le plaisir ultime. A 2, voire à 3, ces ébats passionnés vont les mener vers un choix final que vous découvrirez en lisant cette chronologie des sens. Le trait fin à l'aquarelle de Elena Ominetti est d'une élégance rare et dépeint les scènes torrides avec précision et des proportions "humaines" des corps. Pas de seins ou verges disproportionnés, mais un réalisme sincère au son de dialogues chauds comme la braise, chaleur d'un amour naissant ! Un fichier pdf des premières pages ci-dessous, pour les plus de 18 ans 🙂 ONI.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/oni-plaisirs-intimes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Et hop ni vu ni connu, voici le second tome de cette fable arthurienne ramené dans une époque contemporaine. Il y a du fable et du don quichotte dans cette aventure fantastique ancrée dans notre réel qui explore pourtant les façons de le ré-enchanter. Certes l'ensemble est moins poussé et est rendu plus accessible à un lectorat plus jeune, mais l'ensemble fonctionne bien. Les dessins de Wauter Mannaert ne sont peut être pas dans le style que je préfère, mais ils sont efficaces et rendent l'aventure agréable à lire. Je ne sais pas encore où le scénario de Frédéric Maupommé nous emmènera, mais il en profite pour explorer des thèmes qui nous sont communs, entre destins, actualité, et liens parents/enfants. Le premier tome avait été plutôt très bien reçu, et je ne doute pas que ce second tome le sera aussi, tant il s'inscrit dans la continuité directe. La quête est une jolie lecture à proposer à nos jeunes ados en quête parfois d'un peu de merveilleux dans le quotidien.
  9. Titre de l'album : La quête - Tome 2 - La zad du roi pêcheur Scenariste de l'album : Frederic Maupome Dessinateur de l'album : Wauter Mannaert Coloriste : Wauter Mannaert Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Nimué, la dame du lac, a de quoi désespérer : pour trouver la Bête et accomplir un destin millénaire, le jeune Pelli en est réduit à renifler les crottes dans les forêts du coin. Pas très chevaleresque tout ça... Alors elle se console en découvrant les merveilles du monde moderne : croissants, pizza et autre chantilly. Il demeure pourtant un motif d'espoir, même en ce monde désenchanté : s'ils étaient si loin de leur objectif que cela, pourquoi seraient-ils traqués par les sinistres sbires de la société LaFey... ? Critique : Et hop ni vu ni connu, voici le second tome de cette fable arthurienne ramené dans une époque contemporaine. Il y a du fable et du don quichotte dans cette aventure fantastique ancrée dans notre réel qui explore pourtant les façons de le ré-enchanter. Certes l'ensemble est moins poussé et est rendu plus accessible à un lectorat plus jeune, mais l'ensemble fonctionne bien. Les dessins de Wauter Mannaert ne sont peut être pas dans le style que je préfère, mais ils sont efficaces et rendent l'aventure agréable à lire. Je ne sais pas encore où le scénario de Frédéric Maupommé nous emmènera, mais il en profite pour explorer des thèmes qui nous sont communs, entre destins, actualité, et liens parents/enfants. Le premier tome avait été plutôt très bien reçu, et je ne doute pas que ce second tome le sera aussi, tant il s'inscrit dans la continuité directe. La quête est une jolie lecture à proposer à nos jeunes ados en quête parfois d'un peu de merveilleux dans le quotidien. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-quete-tome-2-la-zad-du-roi-pecheur?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. The_PoP

    La chandelle du bon roy Henri

    Eh eh eh que j'aime bien cette bd et cet angle de vue, qui laisse la part belle au côté ripailleur et franchouillard de nos Français préférés. La chandelle du bon roy henry est une bd qui avec beaucoup d'humour revient sur une petite histoire de France, qui eu pourtant son importance. Au delà de la plongé rafraichissante dans ce Paris de la fin du XVIème siècle, on s'attache rapidement aux personnages et aux péripéties. Certes cet ouvrage ne restera probablement pas tant dans nos mémoires que comme un vrai bon moment de lecture plein de détente et de bonne humeur. L'humour y est en effet plutôt présent, et les drames, plutôt rares. On est sur de la galéjade facile et pleine de gouaille, et tant mieux. Le dessin d'Eric Hubsch s'y prête justement à merveille avec ces personnages tout en bonhommie. On aurait probablement aimé un peu plus de décors d'époques plus détaillés, mais sincèrement ce n'est pas tant le sujet ici.
  11. The_PoP

    La crevette

    Titre de l'album : La crevette Scenariste de l'album : Zidrou Dessinateur de l'album : Salomone Coloriste : Salomone Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Ah, si les mannequins du magasin pouvaient parler... Leurs yeux de plastique en ont vu défiler, des employés. Ils en connaissent tous les petits secrets... sauf un ! Un secret minuscule qui se niche chez Séraphin, l'acariâtre patron des lieux. Un secret qu'Aline, la nouvelle dactylo, va découvrir par inadvertance. Et qui pourrait faire du magasin Divine une bien triste comédie, s'il venait à être révélé... Critique : Ah que j'aime ce genre de bd. Zidrou y est tellement à l'aise que c'est indécent. Il n'est plus à présenter bien sûr, et son travail sur La bête nous l'avait encore confirmé, mais il excelle vraiment sur ses histoires de vies, dans la dentelle des sentiments, des joies, et des pudeurs. La crevette ne fera pas tâche dans son immense carrière, surtout qu'au dessin, Paul Salomone a trouvé la finesse parfaite pour ce genre d'histoires. Les personnages sont bien campés, les situations claires, les décors splendides tout comme les visages, cela respire la belle humanité et cela fait du bien au moral. Ce duo d'auteurs prend visiblement beaucoup de plaisir à travailler ensemble, eux qui s'étaient déjà retrouvés le temps de nous faire Celle qui fit le bonheur des insectes. On se régale, du début à la fin, car même avec un scénario tout convenu, voir même parfois évident du début à la fin, on prend du plaisir à lire et à tourner les pages, à se plonger dans ce monde là, à profiter de cette poésie de sentiments et de jolis mots. Je vous dis un grand merci, et chapeau aux éditions du Lombard car c'est décidément une très belle bd, même si elle manquera peut être un peu d'originalité pour nous marquer encore plus fort et recevoir des prix, les lecteurs la refermeront avec plaisir, et s'y replongeront de temps en temps avec délectation. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-crevette/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. The_PoP

    Islander - Tome 1 - L'exil

    Il était difficile de ne pas en redemander après le brillant Sangoma. Alors voir ce duo se reformer le temps d'une nouvelle mini série, cela ne pouvait que nous faire saliver. D'autant qu'entre les deux, Corentin Rouge nous a gratifié du sublime Thorgal Wendigo... Alors quand en plus on tombe sur une si belle couverture et un pitch qu'on n'a pas l'impression d'avoir déjà lu cent fois... et bien... Dur de résister. Je vais lever le suspens très vite, cela n'a beau être qu'un tome 1, je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus. D'abord parce qu'avec 160 pages, on rentre vraiment dans le vif du sujet et on est très loin d'une simple introduction. Ensuite parce que Corentin Rouge continue d'affiner sa maitrise, les planches sont belles, certains découpages renforcent le côté spectaculaire de l'action, et une vraie attention est portée aux personnages et à leurs visages. Si en plus vous aimez les décors nordiques ou l'Islande bon, vous allez être servis. Je ne vous en dirais guère plus sur l'histoire de Caryl Ferey, mais excepté si vous faites parti des climatosceptiques, et là je ne peux pas y faire grand chose, vous allez plonger en frissonnant dans ce presque futur qui vous semblera beaucoup trop possible et proche pour ne pas vous donner de sueurs froides. Cependant il ne s'agit là que de la partie immédiatement visible de l'histoire, le reste c'est des destins et des choix humains, pour vivre, pour survivre, dans toute leur âpreté. Je me suis régalé, et je n'ai qu'une hâte : lire la suite. Merci messieurs !
  13. The_PoP

    La crevette

    Ah que j'aime ce genre de bd. Zidrou y est tellement à l'aise que c'est indécent. Il n'est plus à présenter bien sûr, et son travail sur La bête nous l'avait encore confirmé, mais il excelle vraiment sur ses histoires de vies, dans la dentelle des sentiments, des joies, et des pudeurs. La crevette ne fera pas tâche dans son immense carrière, surtout qu'au dessin, Paul Salomone a trouvé la finesse parfaite pour ce genre d'histoires. Les personnages sont bien campés, les situations claires, les décors splendides tout comme les visages, cela respire la belle humanité et cela fait du bien au moral. Ce duo d'auteurs prend visiblement beaucoup de plaisir à travailler ensemble, eux qui s'étaient déjà retrouvés le temps de nous faire Celle qui fit le bonheur des insectes. On se régale, du début à la fin, car même avec un scénario tout convenu, voir même parfois évident du début à la fin, on prend du plaisir à lire et à tourner les pages, à se plonger dans ce monde là, à profiter de cette poésie de sentiments et de jolis mots. Je vous dis un grand merci, et chapeau aux éditions du Lombard car c'est décidément une très belle bd, même si elle manquera peut être un peu d'originalité pour nous marquer encore plus fort et recevoir des prix, les lecteurs la refermeront avec plaisir, et s'y replongeront de temps en temps avec délectation.
  14. poseidon2

    Papy Boulet

    Le monde a tellement changé en 25 ans que les BD intergénérationnelles sont assez nombreuses et un sujet peut être un peu trop facile. Attention "facile" ne veut pas dire non efficace et mal fait. Si vous n'avez pas ce genre de BD, celle-ci cochera toutes les cases : Grand Père bourru campagnard avec petite fille hyper connectée au fort caractère. Découverte de la "vie de la campagne" / vie hyper connectée Découverte de mac Do / cuisine maison Découverte du fait que les personnes âgées sont des humains comme les autres / les jeunes ne sont pas si bêtes Le tout porté par une vraie et belle performance graphique, pleine de couleur et de bonne humeur. Bref une bd qui remonte le moral et incite à se tourner vers les autres et à les comprendre. Mais une bd que j'ai l'impression d'avoir déjà lu. Même si c'est vrai que je lit beaucoup de BD....
  15. poseidon2

    Papy Boulet

    Titre de l'album : Papy Boulet Scenariste de l'album : Jean Leroy Dessinateur de l'album : Lorena Calderon Coloriste : Lorena Calderon Editeur de l'album : Kennes Note : Résumé de l'album : Salma, 12 ans, est obligée d'aller passer une semaine de vacances chez son grand-père. Pour elle, aller chez Papy Boulet, c'est comme aller en prison ; ou plutôt, non, c'est pire, car en prison, au moins, il y a la télé ! Sentiments, sens de l'humour inattendu (Papy va se révéler plutôt doué en la matière), baptême en tracteur, battle autour d'une fable de La Fontaine, passage épique au fast-food... tels sont les principaux ingrédients du cocktail Le Papy Boulet ! Critique : Le monde a tellement changé en 25 ans que les BD intergénérationnelles sont assez nombreuses et un sujet peut être un peu trop facile. Attention "facile" ne veut pas dire non efficace et mal fait. Si vous n'avez pas ce genre de BD, celle-ci cochera toutes les cases : Grand Père bourru campagnard avec petite fille hyper connectée au fort caractère. Découverte de la "vie de la campagne" / vie hyper connectée Découverte de mac Do / cuisine maison Découverte du fait que les personnes âgées sont des humains comme les autres / les jeunes ne sont pas si bêtes Le tout porté par une vraie et belle performance graphique, pleine de couleur et de bonne humeur. Bref une bd qui remonte le moral et incite à se tourner vers les autres et à les comprendre. Mais une bd que j'ai l'impression d'avoir déjà lu. Même si c'est vrai que je lit beaucoup de BD.... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/papy-boulet?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Kevin Nivek

    Le passeur d'âmes

    Pour une première oeuvre dans le monde du 9ème art, Johanna Taylor réussit plutôt bien son entrée ! Ce roman graphique pour adolescents mais aussi pour adultes, à la pagination conséquente, comporte de nombreux atouts. Elle prend le temps d'installer le lecteur dans ce monde à l'ambiance fin 19ème siècle, style Victorien ou similaire dans une petite ville où les revenants semblent hanter les résidences. Dorian Leith a un don lui permettant de les voir et de communiquer avec eux, voire même de les guérir de ce terrible mildiou (qui délaisse les vignes 🙂 ) ! Cette maladie se caractérise par des champignons poussant sur leur corps et si rien est fait pour les ôter ils se transforment en "banshee" et non, ce n'est pas uniquement réservé aux dames 🙂 LA question porterait donc sur l'étrange raison de leur omniprésence en ces lieux ! Pourquoi ne peuvent-ils pas rejoindre leur destination finale ?? Entre une population très méfiante à son égard, sa grand-mère spectrale condamnée à le suivre et l'aider, la rencontre d'une petite fille porteuse d'une clé bien mystérieuse au pouvoir immense, et un possible flirt, Dorian aura fort à faire pour démêler cette affaire et trouver lui aussi un semblant de paix ! Un copieux menu pour une lecture dense mais paradoxalement aux pages aérées et aux dialogues courts. Son dessin numérique s'économise les détails mais joue énormément sur les ambiances et les tons de couleurs. Ainsi les spectres passent d'un bleu transparent à un vert pâle plus inquiétant selon les moments, le tout baigné dans une obscurité profonde avec parfois de maigres lueurs. Elle réalise un très joli travail sur les lumières car il faut le dire, le fond est souvent sombre et/ou nocturne. Elle aborde des thématiques lourdes avec le deuil et la façon de le traverser, et imagine même ce monde où la mort n'est pas une fin et un repos en soi, les "fantômes" ont aussi un travail à effectuer sur eux et leurs proches pour aspirer à la paix éternelle. C'est malin, bien réalisé, un peu long parfois mais le tout est cohérent avec une fin en feux d'artifices. Car de nombreux secrets seront dévoilés sur la belle galerie de personnages composant cette jolie histoire.
  17. Titre de l'album : Le passeur d'âmes Scenariste de l'album : Johanna Taylor Dessinateur de l'album : Johanna Taylor Coloriste : Johanna Taylor Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Dorian Leith peut voir les fantômes. Non seulement cela, mais il est à l'écoute de leurs problèmes et essaie de les aider à passer dans l'au-delà. Un don qui a fait de lui un paria pour tous les habitants de la ville. Un jour, la clé de la Porte de la Mort est volée, emprisonnant tous les fantômes dans le monde des vivants. Si cette dernière n'est pas retrouvée rapidement, le pire est à craindre... Dorian est bien décidé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour apporter la paix aux morts agités - mais attention, cette paix pourrait bien se faire au prix de la sienne... Critique : Pour une première oeuvre dans le monde du 9ème art, Johanna Taylor réussit plutôt bien son entrée ! Ce roman graphique pour adolescents mais aussi pour adultes, à la pagination conséquente, comporte de nombreux atouts. Elle prend le temps d'installer le lecteur dans ce monde à l'ambiance fin 19ème siècle, style Victorien ou similaire dans une petite ville où les revenants semblent hanter les résidences. Dorian Leith a un don lui permettant de les voir et de communiquer avec eux, voire même de les guérir de ce terrible mildiou (qui délaisse les vignes 🙂 ) ! Cette maladie se caractérise par des champignons poussant sur leur corps et si rien est fait pour les ôter ils se transforment en "banshee" et non, ce n'est pas uniquement réservé aux dames 🙂 LA question porterait donc sur l'étrange raison de leur omniprésence en ces lieux ! Pourquoi ne peuvent-ils pas rejoindre leur destination finale ?? Entre une population très méfiante à son égard, sa grand-mère spectrale condamnée à le suivre et l'aider, la rencontre d'une petite fille porteuse d'une clé bien mystérieuse au pouvoir immense, et un possible flirt, Dorian aura fort à faire pour démêler cette affaire et trouver lui aussi un semblant de paix ! Un copieux menu pour une lecture dense mais paradoxalement aux pages aérées et aux dialogues courts. Son dessin numérique s'économise les détails mais joue énormément sur les ambiances et les tons de couleurs. Ainsi les spectres passent d'un bleu transparent à un vert pâle plus inquiétant selon les moments, le tout baigné dans une obscurité profonde avec parfois de maigres lueurs. Elle réalise un très joli travail sur les lumières car il faut le dire, le fond est souvent sombre et/ou nocturne. Elle aborde des thématiques lourdes avec le deuil et la façon de le traverser, et imagine même ce monde où la mort n'est pas une fin et un repos en soi, les "fantômes" ont aussi un travail à effectuer sur eux et leurs proches pour aspirer à la paix éternelle. C'est malin, bien réalisé, un peu long parfois mais le tout est cohérent avec une fin en feux d'artifices. Car de nombreux secrets seront dévoilés sur la belle galerie de personnages composant cette jolie histoire. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-passeur-d-ames-9782822245753/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. J'aime la BD quand elle nous permet de nous pencher sur des sujets qui sortent de l'ordinaire pour le petit européen que je suis. Car je dois bien vous avouer que je ne connaissais pas grand-chose de Beyrouth avant la lecture de ce premier tome. Ni du Liban d'ailleurs. SI ce n'est la de vagues news aux infos, se concentrant sur les drames et les guerres plus que sur les habitants eux-mêmes. J'ai donc énormément appris sur la Beyrouth des années 70. La Beyrouth symbolisant ce que les extrémistes de tout bord vendent comme impossible : Une entente entre des communautés d'origines et de religion diverses. Une entente fragile, mais une véritable vie en commun quand même. Qui montre qu'en prenant le meilleur de tous, on arrive à faire une ville dynamique et ou il fait bon vivre. Mais ce reportage nous montre aussi que fermer les yeux sur les signes extérieurs revient à se voiler la face et que cela peut aller très loin. Une descente en enfer d'autant plus dure que le dessin léger et enfantin minimise l'impact visuel de cette tragédie.
  19. Titre de l'album : Le génie de Beyrouth tome 1 - Rue de la fortune de dieu Scenariste de l'album : Selim Nassib Dessinateur de l'album : Lena Merhej Coloriste : Lena Merhej Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : « On dit qu'il existe à Beyrouth un génie qui est l'esprit même de la ville... On dit aussi qu'on ne peut avoir sa peau qu'en détruisant la ville ? mais ça, ce n'est pas prouvé... » Dans les années 1970 à Beyrouth, la rue Rizkallah est une mosaïque des différentes communautés du Liban, et ses habitants vivaient dans une relative concorde avant que la guerre ne vienne bouleverser ce fragile équilibre... Témoignage fictionné et sensible de cette lente catastrophe, "Le Génie de Beyrouth" déploiera jusqu'à nos jours et sur trois tomes son récit choral porté par la verve grave et légère de l'écrivain et journaliste Sélim Nassib ('Libération'), et le dessin aérien et lumineux de Léna Merhej. Critique : J'aime la BD quand elle nous permet de nous pencher sur des sujets qui sortent de l'ordinaire pour le petit européen que je suis. Car je dois bien vous avouer que je ne connaissais pas grand-chose de Beyrouth avant la lecture de ce premier tome. Ni du Liban d'ailleurs. SI ce n'est la de vagues news aux infos, se concentrant sur les drames et les guerres plus que sur les habitants eux-mêmes. J'ai donc énormément appris sur la Beyrouth des années 70. La Beyrouth symbolisant ce que les extrémistes de tout bord vendent comme impossible : Une entente entre des communautés d'origines et de religion diverses. Une entente fragile, mais une véritable vie en commun quand même. Qui montre qu'en prenant le meilleur de tous, on arrive à faire une ville dynamique et ou il fait bon vivre. Mais ce reportage nous montre aussi que fermer les yeux sur les signes extérieurs revient à se voiler la face et que cela peut aller très loin. Une descente en enfer d'autant plus dure que le dessin léger et enfantin minimise l'impact visuel de cette tragédie. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-genie-de-beyrouth-tome-1-rue-de-la-fortune-de-dieu?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. alx23

    Le chant de la femme parfaite

    Après un excellent premier tome du western le sacrifice des aigles, le scénariste Makyo nous propose un récit entre science-fiction dramatique. Une tragédie lors d'une opération militaire, pousse le héros à démissionner pour poursuivre des expériences scientifiques dans la sous-sol de sa maison. Il souffre d'un paludisme très rare et incurable et tente de survivre alors que sa compagne le quitte. A cet instant précis le scénario bascule dans une intrigue de science-fiction / fantastique surprenante par rapport au début de l'histoire. L'auteur nous emmène dans son récit assez original mais reste très évasif sur l'apparition de la femme. La lecture laisse une impression de survole de l'intrigue. Bruno Cannucciari dessine des planches dans un style très classique et réaliste. L'ensemble est de bonne qualité sur la totalité avec une belle couverture. Par contre, les traits des personnes sont trop déformés par les expressions de visages sur certain passage. Ce one shot imposant avec ces 100 pages de bande dessinée trouvera son public avec une réflexion sur les relations amoureuses et la maladie au-delà de la partie fantastique autour de l’apparition d’une femme.
  21. Titre de l'album : Le chant de la femme parfaite Scenariste de l'album : Makyo Dessinateur de l'album : Bruno Cannucciari Coloriste : Bruno Cannucciari Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Un ancien cryptologue de l'armée déconsidéré après une erreur ayant coûté la vie à des soldats en Afghanistan continue seul ses recherches scientifiques sur le spectre électromagnétique. Lorsque sa femme le quitte, une période difficile débute pour lui, entre crises et hallucinations. Jusqu'au jour où il rencontre une femme, sosie de son ex-compagne, possédant un pouvoir de guérison… Critique : Après un excellent premier tome du western le sacrifice des aigles, le scénariste Makyo nous propose un récit entre science-fiction dramatique. Une tragédie lors d'une opération militaire, pousse le héros à démissionner pour poursuivre des expériences scientifiques dans la sous-sol de sa maison. Il souffre d'un paludisme très rare et incurable et tente de survivre alors que sa compagne le quitte. A cet instant précis le scénario bascule dans une intrigue de science-fiction / fantastique surprenante par rapport au début de l'histoire. L'auteur nous emmène dans son récit assez original mais reste très évasif sur l'apparition de la femme. La lecture laisse une impression de survole de l'intrigue. Bruno Cannucciari dessine des planches dans un style très classique et réaliste. L'ensemble est de bonne qualité sur la totalité avec une belle couverture. Par contre, les traits des personnes sont trop déformés par les expressions de visages sur certain passage. Ce one shot imposant avec ces 100 pages de bande dessinée trouvera son public avec une réflexion sur les relations amoureuses et la maladie au-delà de la partie fantastique autour de l’apparition d’une femme. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-chant-de-la-femme-parfaite/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Titre de l'album : Le fruit le plus doux tome 1 Scenariste de l'album : Gabriele Di Caro Dessinateur de l'album : Gabriele Di Caro Coloriste : Gabriele Di Caro Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Dans l'Amérique d'après-guerre, la petite ville de Sweetville se prépare aux célébrations de son évènement annuel : le concours du fruit le plus doux. Ronald et Larry, deux fermiers, sont en course. S'engage alors une guerre sans merci entre les deux hommes les obligeant à se confronter à leur passé. Critique : Je n'ai pas eu le plaisir de découvrir les univers de Gabriele Di Caro dans Les arcanes de la maison Fleury (édition Tabou) mais je commence à le regretter après avoir lu ce génialissime Le fruit le plus doux ! Que de mystères et un scénario d'une richesse telle que la classification "érotique" semble réductrice pour cette oeuvre aux multiples facettes ! Années 50, après seconde guerre donc, l'Amérique rurale et ses petites villes comme Sweetville où tout le monde se connaît, les cancans se multiplient comme la floraison dans les arbres au printemps, les couples s'interrogent, se font et se défont, bref une galerie de personnages truculents se découvre sous nos yeux. Un concours du fruit le plus doux vient comme chaque année mettre la ville en émois, faisant venir à l'occasion un journaliste en mal de scoops qui va gratter la couche de vernis de la bourgade et venir déterrer des secrets bien enfouis. Mais les apparences sont trompeuses et vous suivrez cette grande galerie de personnages, exposant leur vie et leurs secrets dans un déluge de révélations et de mystères. Plus on avance dans la lecture et plus on a l'impression de comprendre, alors que Gabriele Di Caro s'amuse avec nous et distille de nouvelles pistes scénaristiques complexifiant un peu plus l'histoire. Sachez qu'un soupçon de magie s'invite aussi ! Certains passés ont aussi une grande importance, vous le verrez dans des flashbacks disséminés à la manière d'une série tv. Pour tout vous dire, j'ai vraiment hâte de lire la suite tant la fin vous laisse pantois et avide de connaître le fin mot de l'histoire (ou des histoires 😉 ) . Quelques scènes érotiques ponctuent le récit mais sans gratuité ni exposition grandiloquente, elles servent, voire embellissent l'histoire. Il faut dire que le trait de l'artiste italien est somptueux. De la finesse, de l'élégance, une bonne proportion des corps, des couleurs sobres et représentatives du franco-belge dans ce qu'il produit de mieux. Un dessin frisant la perfection pour une histoire complexe aux multiples ramifications saupoudrée d'humour. En attendant la suite, bravo ! Un pdf ci-dessous pour les plus de 18 ans 😉 pdf_387_4.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-fruit-le-plus-doux-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Kevin Nivek

    Le fruit le plus doux tome 1

    Je n'ai pas eu le plaisir de découvrir les univers de Gabriele Di Caro dans Les arcanes de la maison Fleury (édition Tabou) mais je commence à le regretter après avoir lu ce génialissime Le fruit le plus doux ! Que de mystères et un scénario d'une richesse telle que la classification "érotique" semble réductrice pour cette oeuvre aux multiples facettes ! Années 50, après seconde guerre donc, l'Amérique rurale et ses petites villes comme Sweetville où tout le monde se connaît, les cancans se multiplient comme la floraison dans les arbres au printemps, les couples s'interrogent, se font et se défont, bref une galerie de personnages truculents se découvre sous nos yeux. Un concours du fruit le plus doux vient comme chaque année mettre la ville en émois, faisant venir à l'occasion un journaliste en mal de scoops qui va gratter la couche de vernis de la bourgade et venir déterrer des secrets bien enfouis. Mais les apparences sont trompeuses et vous suivrez cette grande galerie de personnages, exposant leur vie et leurs secrets dans un déluge de révélations et de mystères. Plus on avance dans la lecture et plus on a l'impression de comprendre, alors que Gabriele Di Caro s'amuse avec nous et distille de nouvelles pistes scénaristiques complexifiant un peu plus l'histoire. Sachez qu'un soupçon de magie s'invite aussi ! Certains passés ont aussi une grande importance, vous le verrez dans des flashbacks disséminés à la manière d'une série tv. Pour tout vous dire, j'ai vraiment hâte de lire la suite tant la fin vous laisse pantois et avide de connaître le fin mot de l'histoire (ou des histoires 😉 ) . Quelques scènes érotiques ponctuent le récit mais sans gratuité ni exposition grandiloquente, elles servent, voire embellissent l'histoire. Il faut dire que le trait de l'artiste italien est somptueux. De la finesse, de l'élégance, une bonne proportion des corps, des couleurs sobres et représentatives du franco-belge dans ce qu'il produit de mieux. Un dessin frisant la perfection pour une histoire complexe aux multiples ramifications saupoudrée d'humour. En attendant la suite, bravo ! Un pdf ci-dessous pour les plus de 18 ans 😉 pdf_387_4.pdf
  24. Titre de l'album : Histoires Extraordinaires Scenariste de l'album : Manolo Carot Dessinateur de l'album : Manolo Carot Coloriste : Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Histoires extraordinaires est un recueil de dix histoires mettant en scène les fantasmes sexuels d’un groupe d’amis. Vous l’aurez deviné, on y retrouve des filles chaudasses, des mecs bien membrés et du sexe pur et dur, signature de la production de l’auteur des années 1990/2000 (sous le nom de Man). Critique : Après un très joli Alice au pays du chaos, l'artiste espagnol Manolo Carot revient aux manettes pour une bd format fanzine en noir et blanc nommée HistoireSEXtraordinaires 🙂 DIx histoires mettant aux prises (multiples) bien souvent un homme et une pléiade de femmes à l'appétit sexuel vorace. De prime abord, on lit ces scènettes, qui n'ont parfois ni queue ni tête, sans jeu de mot aucun, en se demandant où l'auteur veut bien nous mener, et puis, tout s'éclaire dans un final rocambolesque mais plutôt réjouissant ! Car en effet, ces histoires ont un lien qui apparaît au fil des pages dans une case ou un dialogue qui n'a rien à faire là et peu à peu le puzzle se complète pour une imbrication parfaite d'un scénario plus complexe qu'il n'y parait 😉 Certes les membres sont disproportionnés et la part belle est réservé au point de vue masculin qui bien souvent se retrouve seul à "subir" les assauts sexuels d'une meute de filles enragées, mais les rapports de force s'inversent parfois et la victime devient vraiment "victime" ! Sans trop vous dévoiler l'histoire, sachez que vous allez bien vous amuser en parcourant ces pages dans un petit format à couverture souple. Le dessin de Carot est sobre, tout en rondeur, il peine parfois à nous faire bien dissocier les visages et la galerie de personnages est importante, mais cela ne peut qu'inviter à une seconde lecture pour mieux approfondir les détails cachés ça et là. Un style manga "hentai" qui plaira aux aficionados ! A découvrir 😉 Un petit PDF ci-dessous, interdit aux moins de 18 ans ! pdf_384_4.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.tabou-editions.com/bandes-dessinees/71013-histoires-extraordinaires-9782359542127.html/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Kevin Nivek

    Histoires Extraordinaires

    Après un très joli Alice au pays du chaos, l'artiste espagnol Manolo Carot revient aux manettes pour une bd format fanzine en noir et blanc nommée HistoireSEXtraordinaires 🙂 DIx histoires mettant aux prises (multiples) bien souvent un homme et une pléiade de femmes à l'appétit sexuel vorace. De prime abord, on lit ces scènettes, qui n'ont parfois ni queue ni tête, sans jeu de mot aucun, en se demandant où l'auteur veut bien nous mener, et puis, tout s'éclaire dans un final rocambolesque mais plutôt réjouissant ! Car en effet, ces histoires ont un lien qui apparaît au fil des pages dans une case ou un dialogue qui n'a rien à faire là et peu à peu le puzzle se complète pour une imbrication parfaite d'un scénario plus complexe qu'il n'y parait 😉 Certes les membres sont disproportionnés et la part belle est réservé au point de vue masculin qui bien souvent se retrouve seul à "subir" les assauts sexuels d'une meute de filles enragées, mais les rapports de force s'inversent parfois et la victime devient vraiment "victime" ! Sans trop vous dévoiler l'histoire, sachez que vous allez bien vous amuser en parcourant ces pages dans un petit format à couverture souple. Le dessin de Carot est sobre, tout en rondeur, il peine parfois à nous faire bien dissocier les visages et la galerie de personnages est importante, mais cela ne peut qu'inviter à une seconde lecture pour mieux approfondir les détails cachés ça et là. Un style manga "hentai" qui plaira aux aficionados ! A découvrir 😉 Un petit PDF ci-dessous, interdit aux moins de 18 ans ! pdf_384_4.pdf
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