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  1. Titre de l'album : Les guerres d'Arran - Tome 4 - La bataille des cités-états Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Alex Sierra & Livia Pastore Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Les monarques de Lombardie, de Tarascon et du Léhon livrent une traque sans merci aux races anciennes. Pour échapper au génocide, les elfes Sylvains de la forêt de Daëdenn s'allient aux criminels détenus dans la prison d'Armuhr, tandis que le nain Torunn de la forge, dévoré par la rage noire, porte sa vengeance à travers le pays. Critique : Qu'il est difficile de parler de ces tomes. En effet il est impossible de ne pas voir la réussite qu'ils constituent, tant la communauté de fan des terres d'arran attends cette mini série cross over. Et effectivement on est plus que ravi de retrouver toutes nos stars, ces personnages qu'on a appris à aimer et connaître venir se mettre sur le paletot juste pour nos beaux yeux. Une histoire d'une telle ampleur c'est extrêmement rare, même en fantasy. Hors là, on retrouve le souffle épique de la guerre des goules, et c'est plutôt bienvenue dans l'univers ronronnait. Mais une fois que l'on a dit cela, une fois qu'on a salué l'aboutissement de cette immense fresque il nous reste quoi. Cette bd est elle vraiment remarquable a elle seule ? Et là je vais me faire taper dessus par l'ensemble de la communauté mais pour moi non. Elle est trop figée, elle manque de dynamisme, la faute à l'omniprésence de narrateur externe, et la faible part de dialogues vivants. On finit par être plus proche d'un livre mis en image que d'une bd. Et cela se ressent aussi sur le dessin, qui est plus une succession de plan, qu'un récit qui s'écoule. Ce n'est que mon avis, et c'est un défaut que je trouve de plus en plus présent sur cet univers, car pour moi il était bien moins marqué sur les premiers tomes. Certes cela a toujours été un peu le concept du narrateur personnage principal en voix off, mais là, c'est particulièrement marquant puisqu'on se retrouve avec une palanquée d'anciens personnages principaux... Qui finalement n'interagisse pas beaucoup entre eux. Ajoutez à cela des grands méchants un peu monolithique et binaires et le tout manque un brin de subtilité et d'élégance pour moi. Certes on prend du plaisir, mais c'est probablement plus du à cet univers qu'on a appris à aimer qu'à l'histoire elle même. Un peu comme House of the Dragon quoi... A noter que j'avais dit qu'il serait bon de casser cette impression des personnages importants quasi immortels et.... là il faut reconnaitre que ça calanche un peu. Cela remet de l'enjeu. Tant mieux (enfin.... pour ceux qui restent et les lecteurs) Bon voilà j'ai dit un peu les limites que je trouve à cette série, mais reconnaissons que le dessin est superbe, la colorisation toujours aussi pertinentes et collant à merveille à cet univers Fantasy, que les personnages et leurs caractères sont top surtout qu'ils disposent désormais d'une sacrée galerie de caractères, et que les possibilités que leur offre cet univers détaillé et fouillé est exceptionnel. Les amateurs de la série ne passeront certainement pas à côté de cette confrontation. Autres infos : Storyboard par Alex Sierra Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/guerres-d-arran-tome-4-la-bataille-des-cites-etats?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Qu'il est difficile de parler de ces tomes. En effet il est impossible de ne pas voir la réussite qu'ils constituent, tant la communauté de fan des terres d'arran attends cette mini série cross over. Et effectivement on est plus que ravi de retrouver toutes nos stars, ces personnages qu'on a appris à aimer et connaître venir se mettre sur le paletot juste pour nos beaux yeux. Une histoire d'une telle ampleur c'est extrêmement rare, même en fantasy. Hors là, on retrouve le souffle épique de la guerre des goules, et c'est plutôt bienvenue dans l'univers ronronnait. Mais une fois que l'on a dit cela, une fois qu'on a salué l'aboutissement de cette immense fresque il nous reste quoi. Cette bd est elle vraiment remarquable a elle seule ? Et là je vais me faire taper dessus par l'ensemble de la communauté mais pour moi non. Elle est trop figée, elle manque de dynamisme, la faute à l'omniprésence de narrateur externe, et la faible part de dialogues vivants. On finit par être plus proche d'un livre mis en image que d'une bd. Et cela se ressent aussi sur le dessin, qui est plus une succession de plan, qu'un récit qui s'écoule. Ce n'est que mon avis, et c'est un défaut que je trouve de plus en plus présent sur cet univers, car pour moi il était bien moins marqué sur les premiers tomes. Certes cela a toujours été un peu le concept du narrateur personnage principal en voix off, mais là, c'est particulièrement marquant puisqu'on se retrouve avec une palanquée d'anciens personnages principaux... Qui finalement n'interagisse pas beaucoup entre eux. Ajoutez à cela des grands méchants un peu monolithique et binaires et le tout manque un brin de subtilité et d'élégance pour moi. Certes on prend du plaisir, mais c'est probablement plus du à cet univers qu'on a appris à aimer qu'à l'histoire elle même. Un peu comme House of the Dragon quoi... A noter que j'avais dit qu'il serait bon de casser cette impression des personnages importants quasi immortels et.... là il faut reconnaitre que ça calanche un peu. Cela remet de l'enjeu. Tant mieux (enfin.... pour ceux qui restent et les lecteurs) Bon voilà j'ai dit un peu les limites que je trouve à cette série, mais reconnaissons que le dessin est superbe, la colorisation toujours aussi pertinentes et collant à merveille à cet univers Fantasy, que les personnages et leurs caractères sont top surtout qu'ils disposent désormais d'une sacrée galerie de caractères, et que les possibilités que leur offre cet univers détaillé et fouillé est exceptionnel. Les amateurs de la série ne passeront certainement pas à côté de cette confrontation.
  3. Titre de l'album : La forêt du temps - Tome 3 - Le voyage vers le sud Scenariste de l'album : Tristan Roulot Dessinateur de l'album : Mateo Guerrero Coloriste : Amparo Crespo Cardenete Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Au coeur de la Forêt du temps, les enfants du village pensaient passer l'éternité à étudier sous la houlette du Vénérable. Mais l'impensable s'est produit : une voleuse s'est introduite au village, le cristal a été brisé et... Pour Théo, cette histoire a comme un goût de déjà-vu ! S'il parvenait à se souvenir de ce qu'il a déjà vécu, il pourrait changer le cours des choses. Un accident. Un détail. Cette fois, c'est Max qui reste au village et Miléva qui prend la tête de la troupe. Et tout redevient possible... Critique : Allez, pour une fois je vais dire un peu de mal de cette série que j'adore : je n'aime pas trop la couverture, trop enfantine et gentillette pour une série qui contient l'une des meilleure histoire de boucle temporelle que j'ai lue depuis.... probablement UW one... Oui Oui, c'est dit. Servie par les dessins toujours aussi propres et à mon goût de Matteo Guerrero, cette série est toujours aussi savoureuse. On aurait presque aimé que les auteurs nous offrent un peu plus de pages par tomes pour s'attacher un peu plus aux personnages. Pour ceux qui n'ont pas encore eu la chance de découvrir cette série, qui ne devrait je pense pas dépasser les 5-6 tomes max, je ne peux que vous conseiller de ne pas passer à côté, vos enfants se régaleront et vous aussi. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-foret-du-temps-tome-3-le-voyage-vers-le-sud?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Titre de l'album : West fantasy - Tome 2 Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Marco Itri Coloriste : Olivier Héban Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : L'elfe Ishaa découvre le cadavre de sa fille parmi les ruines de son village. En invoquant le totem, elle revit l'horreur du massacre infligé à sa tribu par ceux que l'on appelle le borgne, Deadface, et le manchot. Ishaa doit retrouver le Wendigo, seule créature apte à l'aider. De son côté, le gobelin Shiinkel Ac'nite suit désormais le marshal Douglas Reeves. Un être dénué de conscience, qui nourrit la bête intérieure qui le hante depuis des lustres. Son mantra de vie est un équilibre entre les besoins de la bête et une façade de « mec bien ». Lorsque Ishaa implore son aide, Reeves la rejette avec mépris. Tuer trois militaires dont un foutu gradé, c'est de la folie. Mais la bête en lui, ce fichu Wendigo, se met à lui causer. Pas le choix ! Il va falloir les tuer, ces trois enfoirés... Critique : Après un premier tome introductif de ce nouvel univers créé par JL Istin , nous commençons à y entrer un peu plus en découvrant de nouvelles races . Les indiens/elfes représentent le peuple vivant depuis la nuit des temps sur ce "Nouveau monde" , et à la manière de notre histoire bien à nous , ils souffrent aussi de la colonisation humaine ! Ishaa la shaman de son village voit sa famille massacrée par une troupe de militaires dirigée par celui que l'on nomme le borgne et ses deux acolytes . L'heure de la vengeance a sonné pour l'elfe , qui se met à traquer sa proie . Elle usera de toute l'aide possible , y compris surnaturelle avec le fameux Wendigo . Vous commencez à connaître l'épine dorsale de cette collection West fantasy , 3 personnages principaux , dont un du tome précédent 😉 . Ainsi , c'est le gobelin croque-mort Shiinkel que l'on retrouve pour notre plus grand plaisir , aux côté d'un marshall semblant cacher de lourds secrets sur son passé . La réunion des trois est inévitable , pour quelle finalité ? Voilà un scénario manquant un peu d'ambition , un arc principal centré sur la vengeance , avec les monologues omniprésents du marshall . Certes , ce format de lecture avec chaque tome conclusif impose une histoire courte tenant sur 64 pages , mais je reste persuadé que ce scénariste de talent est capable de faire un peu mieux . Les personnages restent néanmoins bien charismatiques ,aussi bien gentils que méchants . Une nouvelle écrite s'insère dans le récit et met en lumière le passé du fameux "borgne" , donnant un peu plus d'épaisseur au vilain de service . L'artiste aux multiples facettes Marco Itri délivre un travail graphique de premier ordre ! Des paysages enneigés de grande beauté , avec de belles perspectives , et un travail sur les couleurs de Olivier Héban au diapason du premier tome : excellent ! Ce trait réaliste convient à merveille à l'univers et aux personnages . Il me tarde de découvrir dans le tome suivant des étendues désertiques du sud du pays , à la rencontre des "mexicorcs" Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-2-le-croque-mort-l-elfe-le-marshal/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Kevin Nivek

    West fantasy - Tome 2

    Après un premier tome introductif de ce nouvel univers créé par JL Istin , nous commençons à y entrer un peu plus en découvrant de nouvelles races . Les indiens/elfes représentent le peuple vivant depuis la nuit des temps sur ce "Nouveau monde" , et à la manière de notre histoire bien à nous , ils souffrent aussi de la colonisation humaine ! Ishaa la shaman de son village voit sa famille massacrée par une troupe de militaires dirigée par celui que l'on nomme le borgne et ses deux acolytes . L'heure de la vengeance a sonné pour l'elfe , qui se met à traquer sa proie . Elle usera de toute l'aide possible , y compris surnaturelle avec le fameux Wendigo . Vous commencez à connaître l'épine dorsale de cette collection West fantasy , 3 personnages principaux , dont un du tome précédent 😉 . Ainsi , c'est le gobelin croque-mort Shiinkel que l'on retrouve pour notre plus grand plaisir , aux côté d'un marshall semblant cacher de lourds secrets sur son passé . La réunion des trois est inévitable , pour quelle finalité ? Voilà un scénario manquant un peu d'ambition , un arc principal centré sur la vengeance , avec les monologues omniprésents du marshall . Certes , ce format de lecture avec chaque tome conclusif impose une histoire courte tenant sur 64 pages , mais je reste persuadé que ce scénariste de talent est capable de faire un peu mieux . Les personnages restent néanmoins bien charismatiques ,aussi bien gentils que méchants . Une nouvelle écrite s'insère dans le récit et met en lumière le passé du fameux "borgne" , donnant un peu plus d'épaisseur au vilain de service . L'artiste aux multiples facettes Marco Itri délivre un travail graphique de premier ordre ! Des paysages enneigés de grande beauté , avec de belles perspectives , et un travail sur les couleurs de Olivier Héban au diapason du premier tome : excellent ! Ce trait réaliste convient à merveille à l'univers et aux personnages . Il me tarde de découvrir dans le tome suivant des étendues désertiques du sud du pays , à la rencontre des "mexicorcs"
  6. Kevin Nivek

    Nimué

    L’illustratrice espagnole Aldara Prado revisite le mythe arthurien d’un point de vue féminin avec perspicacité et un grand talent graphique ! Elle dépeint un univers moyenâgeux crépusculaire au sein d’une campagne verte et désolée . Une jeune fille aux cheveux blancs flottant au milieu d’un lac , telle un phare lumineux dans la nuit noire , est recueillie par une famille portant le deuil . Elle semble totalement amnésique , ne sachant absolument pas d’où elle vient et son passé . Peu à peu , elle va se découvrir des pouvoirs et faire de bien étranges rencontres , lui révélant ses origines . Ici , point de Arthur et Lancelot , mais plutôt Morgane et Merlin ! La magie opère en ces lieux reculés et la quête initiatique d’Anna va la mener bien plus loin que la simple recherche de son passé ! On sent la patte de l’illustratrice espagnole à travers ces pages , un mélange de représentations dans les livres de contes pour enfants , avec une pointe d’art pictural . La relative simplicité des visages , tranche avec les effets lumineux et autres effets d’ondes à la surface de l’eau . Un univers fantastique envoutant et particulièrement bien illustré . Jeux d’ombres , regards perçants , lueurs d’une bougie dans les ténèbres , les couleurs sont au diapason d’effets visuels réussis . Le suspens est omniprésent et il faudra attendre les derniers instants de la lecture pour découvrir le sort réservé aux protagonistes principaux . Une première réussie pour la jeune diplômée des beaux-Arts qui donne une version de la légende d’Excalibur assez innovante et maîtrisée .
  7. Kevin Nivek

    Nimué

    Titre de l'album : Nimué Scenariste de l'album : Aldara Prado Dessinateur de l'album : Aldara Prado Coloriste : Aldara Prado Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Une relecture féminime du mythe arthurien de la Dame du Lac. Découverte inconsciente, flottant dans un étang, Anna est recueillie dans une famille meurtrie par la disparition de leur fille, qui voit dans son arrivée comme un don du ciel. Rapidement, un étrange corbeau vient la visiter la nuit et l'entraîne dans des virées nocturnes dont Anna ne sait si elles relèvent de l'enchantement ou du somnambulisme. Ce corbeau essayerait-il de lui révéler son passé oublié ? Au fil de ses sorties sous la lune, Nimué découvre, grâce à la sorcière Morgane, que son histoire la promet à une illustre déstinée. Et si son entrée dans cette famille ne devait rien au hasard ? Une histoire dans la grande tradition du récit fantastique, qui revisite la légende arthurienne de la Dame du Lac. Critique : L’illustratrice espagnole Aldara Prado revisite le mythe arthurien d’un point de vue féminin avec perspicacité et un grand talent graphique ! Elle dépeint un univers moyenâgeux crépusculaire au sein d’une campagne verte et désolée . Une jeune fille aux cheveux blancs flottant au milieu d’un lac , telle un phare lumineux dans la nuit noire , est recueillie par une famille portant le deuil . Elle semble totalement amnésique , ne sachant absolument pas d’où elle vient et son passé . Peu à peu , elle va se découvrir des pouvoirs et faire de bien étranges rencontres , lui révélant ses origines . Ici , point de Arthur et Lancelot , mais plutôt Morgane et Merlin ! La magie opère en ces lieux reculés et la quête initiatique d’Anna va la mener bien plus loin que la simple recherche de son passé ! On sent la patte de l’illustratrice espagnole à travers ces pages , un mélange de représentations dans les livres de contes pour enfants , avec une pointe d’art pictural . La relative simplicité des visages , tranche avec les effets lumineux et autres effets d’ondes à la surface de l’eau . Un univers fantastique envoutant et particulièrement bien illustré . Jeux d’ombres , regards perçants , lueurs d’une bougie dans les ténèbres , les couleurs sont au diapason d’effets visuels réussis . Le suspens est omniprésent et il faudra attendre les derniers instants de la lecture pour découvrir le sort réservé aux protagonistes principaux . Une première réussie pour la jeune diplômée des beaux-Arts qui donne une version de la légende d’Excalibur assez innovante et maîtrisée . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nimue-9782203088351/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Titre de l'album : Pax Elfica - Tome 1 - L'auberge de l'épée Scenariste de l'album : Cédric Mayen Dessinateur de l'album : Pietrantonio Bruno Coloriste : Axel Gonzalbo Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Depuis qu'ils ont délivré le monde de la menace d'un Nécromancien, les Elfes ont instauré la Pax Elfica, un régime autoritaire qui interdit toute utilisation de la magie aux autres races. Mais le jeune Tano a grandi dans le petit monde multiculturel de l'auberge de son père Klaus, où se côtoient nains, halfelins, barbares et réfugiés. Alors pour lui, pas question d'obéir docilement aux maitres auto-proclamés de la ville : chaque nuit, sous la capuche de « La Flèche », il sabote leurs patrouilles et défie leur autorité. Jusqu'au soir où il se retrouve contaminé par une mystérieuse graine elfique. Critique : J'avais un assez mauvais pressentiment pour cette bd. Ce qui est étrange car, j'adore l'héroique fantasy, le lombard fait de belles choses, et à priori les elfes ne vont pas être les gentils, et je n'aime pas trop trop les elfes en héroique fantasy. Alors pourquoi ce sentiment ? Difficile à dire, puisque la couverture est plutôt chouette et que les dessins semblent donner envie. Mais je ne la sentais pas vraiment. Peur d'être déçu ? Finalement il n'en fut rien, on se fait happer assez vite par l'histoire, même si celle-ci met peut être un poil trop de temps à se mettre en place. Les personnages sont biens vus, et l'intrigue n'a clairement pas été déjà lue cent fois. On échappe à certaines stéréotype quand d'autres sont inversés, et quelques traits d'humour font mouche. On est bien dans de l'héroic fantasy même si celle ci bouscule quelques codes. Les amateurs du côté jeux de rôles de l'héroic Fantasy risquent cependant fort d'apprécier cette nouvelle aventure. Les dessins de Pietrantonio Bruno sont réussis même s'il manque sur quelques cases quelques détails sur les visages qui auraient pu permettre à Pax Elfica de passer un cran au dessus. C'est au final un bon premier tome de Fantasy, pour le lecteur qui acceptera de voir certains de ses codes un peu bousculés. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pax-elfica-tome-1-l-auberge-de-l-epee?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. J'avais un assez mauvais pressentiment pour cette bd. Ce qui est étrange car, j'adore l'héroique fantasy, le lombard fait de belles choses, et à priori les elfes ne vont pas être les gentils, et je n'aime pas trop trop les elfes en héroique fantasy. Alors pourquoi ce sentiment ? Difficile à dire, puisque la couverture est plutôt chouette et que les dessins semblent donner envie. Mais je ne la sentais pas vraiment. Peur d'être déçu ? Finalement il n'en fut rien, on se fait happer assez vite par l'histoire, même si celle-ci met peut être un poil trop de temps à se mettre en place. Les personnages sont biens vus, et l'intrigue n'a clairement pas été déjà lue cent fois. On échappe à certaines stéréotype quand d'autres sont inversés, et quelques traits d'humour font mouche. On est bien dans de l'héroic fantasy même si celle ci bouscule quelques codes. Les amateurs du côté jeux de rôles de l'héroic Fantasy risquent cependant fort d'apprécier cette nouvelle aventure. Les dessins de Pietrantonio Bruno sont réussis même s'il manque sur quelques cases quelques détails sur les visages qui auraient pu permettre à Pax Elfica de passer un cran au dessus. C'est au final un bon premier tome de Fantasy, pour le lecteur qui acceptera de voir certains de ses codes un peu bousculés.
  10. Titre de l'album : West fantasy - Tome 1 Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Bertrand Benoit Coloriste : Nanjan Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Quand l'esprit de Tarantino rencontre la magie de Tolkien. Un voyage à couper le souffle où la brutalité du western rencontre la magie de la fantasy ! Okaar Albericht, un nain chercheur d'or, sa mélancolie comme seule compagne, tombe sur un monolithe gigantesque, un artefact imprégné de magie au fond de sa mine. Lorsque sa main touche malencontreusement l'objet, il déclenche un événement à des milliers de lieues de là : l'homme en noir, nécromant maudit, sort de sa tombe, attiré comme un aimant par le totem et par les ténèbres qui rongent Okaar. Sur son passage, les morts se lèvent, formant une armée avide. Mais ce n'est pas tout ! Un chasseur de primes impitoyable, Kendal Jones, porté par une vengeance viscérale, en compagnie d'un gobelin croque-mort, se mettent en route vers cette fameuse mine d'or. Une symphonie de sang, de flingues et de sorcellerie est sur le point de s'abattre ! Critique : Voilà , les éditions Oxymore rentrent de plein fouet dans le paysage du 9ème art avec un premier opus marquant ! Ce concurrent direct (encore que) de la saga Elfes , Nains etc... parue chez Soleil , risque fort de faire tourner les têtes . On reprend un univers "Tolkien" avec les différentes races vivant sur un territoire , en ajoutant une époque far-west où les colts et règlements de compte sont courants . Ajoutez à cela les mines d'or et qui dit mine en langage "tolkien" dit nains 😉 Un univers fantasy particulièrement bien intégré à un autre , il faut saluer le travail de Istin sur ce point , même si ses qualités de scénariste sur des projets à grande échelle comme celui-ci , ne sont plus à débattre . Des divergences (bienvenues) avec la série Elfes : Il emprunte les canons des séries tv avec des saisons de 5 tomes uniquement , chaque tome comprenant trois héros , dont l'un ou l'une se retrouvera dans le tome suivant , perpétuant l'idée de trio . C'est malin car on garde cet esprit "crossover" plaisant et trop peu utilisé chez la concurrence "Soleil" , et cela donne envie aux lecteurs d'en savoir plus sans avoir les craintes d'une saga fleuve ! Intéressons-nous à l'histoire avec des trois personnages hauts en couleurs , un nain mineur en proie avec ses démons , un gobelin croque-mort , et un homme chasseur de primes . Le nain libère une malédiction menaçant d'embraser (façon goules ) la région . Le trio devra agir de concert et malgré eux , pour anéantir ce mal absolu . C'est relativement convenu , je vous l'accorde , mais on prend un plaisir fou à lire ces pages . Istin garde son style avec de nombreux dialogues et voix off . Vient ensuite le dessin , magistral en détails , avec un découpage cinématographique , Bertrand Benoit réalise un travail remarquable . Il avait signé le tome 2 des Terres d'Ogon , comme un clin d'oeil 😉 La cerise sur la gâteau étant la partie couleurs , Nanjan le coloriste indien embellit les planches de façon époustouflante ! Les reflets , les effets magiques , les dégradés de ciel sont incroyables . Certains pourront lui reprocher ce style "informatique" , mais force est de constater que sur un support de ce genre ( il a travaillé sur les séries Elfes ,Conquêtes , Androïdes entre autres) , son travail fait des merveilles . Un très bon premier tome introductif et si vous voulez découvrir des elfes indiens et des mexicorcs , vous savez où regarder pour la suite 😉 Le tome 2 sortira en juin ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-1-le-nain-le-chasseur-de-prime-le-croque-mort/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Kevin Nivek

    West fantasy - Tome 1

    Voilà , les éditions Oxymore rentrent de plein fouet dans le paysage du 9ème art avec un premier opus marquant ! Ce concurrent direct (encore que) de la saga Elfes , Nains etc... parue chez Soleil , risque fort de faire tourner les têtes . On reprend un univers "Tolkien" avec les différentes races vivant sur un territoire , en ajoutant une époque far-west où les colts et règlements de compte sont courants . Ajoutez à cela les mines d'or et qui dit mine en langage "tolkien" dit nains 😉 Un univers fantasy particulièrement bien intégré à un autre , il faut saluer le travail de Istin sur ce point , même si ses qualités de scénariste sur des projets à grande échelle comme celui-ci , ne sont plus à débattre . Des divergences (bienvenues) avec la série Elfes : Il emprunte les canons des séries tv avec des saisons de 5 tomes uniquement , chaque tome comprenant trois héros , dont l'un ou l'une se retrouvera dans le tome suivant , perpétuant l'idée de trio . C'est malin car on garde cet esprit "crossover" plaisant et trop peu utilisé chez la concurrence "Soleil" , et cela donne envie aux lecteurs d'en savoir plus sans avoir les craintes d'une saga fleuve ! Intéressons-nous à l'histoire avec des trois personnages hauts en couleurs , un nain mineur en proie avec ses démons , un gobelin croque-mort , et un homme chasseur de primes . Le nain libère une malédiction menaçant d'embraser (façon goules ) la région . Le trio devra agir de concert et malgré eux , pour anéantir ce mal absolu . C'est relativement convenu , je vous l'accorde , mais on prend un plaisir fou à lire ces pages . Istin garde son style avec de nombreux dialogues et voix off . Vient ensuite le dessin , magistral en détails , avec un découpage cinématographique , Bertrand Benoit réalise un travail remarquable . Il avait signé le tome 2 des Terres d'Ogon , comme un clin d'oeil 😉 La cerise sur la gâteau étant la partie couleurs , Nanjan le coloriste indien embellit les planches de façon époustouflante ! Les reflets , les effets magiques , les dégradés de ciel sont incroyables . Certains pourront lui reprocher ce style "informatique" , mais force est de constater que sur un support de ce genre ( il a travaillé sur les séries Elfes ,Conquêtes , Androïdes entre autres) , son travail fait des merveilles . Un très bon premier tome introductif et si vous voulez découvrir des elfes indiens et des mexicorcs , vous savez où regarder pour la suite 😉 Le tome 2 sortira en juin !
  12. Titre de l'album : Thorgal Saga - Wendigo Scenariste de l'album : Fred Duval Dessinateur de l'album : Corentin Rouge Coloriste : Walter & Corentin Rouge Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Naviguant vers leurs terres depuis le pays Qâ, Thorgal, Aaricia et Jolan se retrouvent pris au beau milieu du conflit qui oppose le Peuple de l'Eau et celui de la Forêt. Leurs divinités respectives sont maintenant déchaînées, et rien ne pourra plus entraver le chaos de la guerre. Sauf, peut-être, une flèche taillée dans l'Arbre de Vie, tirée sur le redoutable Wendigo. Pour sauver Aaricia, enceinte et blessée, Thorgal n'a d'autre choix que de prendre parti et de se compromettre une nouvelle fois dans la folie des hommes. Critique : Bon ben, chapeau Le Lombard. Aux éditeurs : Prenez des notes. Sur une série comme Thorgal, arriver encore à nous intéresser voir à nous passionner avec une série dérivée de la série mère... c'est un petit exploit. Surtout sur un genre aussi courru que celui de la Fantasy en bd, et après déjà 3 séries dérivées. Sauf que voilà. Le lombard laisse un peu de libertés à des auteurs exceptionnels pour venir s'insérer dans la première chronologie de Thorgal. Point de personnages secondaires, juste nos héros habituels mais vu par d'autres auteurs invités. Sans dénaturer les héros, on les développe dans d'autres directions, sans renier leur héritage ils lui rendent hommage tout en nous passionnant. La tâche va être lourde pour Christophe Bec sur le prochain. Mais après un Adieu Aaricia magistral, ce Wendigo devient lui aussi l'un des meilleurs Thorgal et fait de cette série Thorgal Saga un indispensable. Les dessins de Corentin Rouge sont un régal pour les yeux, les couleurs et l'univers ici nord américain des aventures de Thorgal est sublime, et le scénario de Fred Duval, bon... je n'en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher mais c'est très bien. Seul bémol, j'aurais aimé qu'on évite l'habituel : Thorgal doit sauver Aaricia, mais bon. Peut être pour le prochain ? M. Bec si vous nous lisez.... Si vous aimez la bd d'aventure ou de fantasy, ou si vous aimez Thorgal, ou en fait juste si vous aimez la bd, FONCEZ. C'est une réussite (de plus). Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thorgal-saga-tome-2-wendigo?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Les guerres d'arran c'est le règlement de compte que tout le monde attendait dans les terres d'Arran depuis la fin du cycle sur Lah'saa. Autant vous dire que les fans ne passent pas à côté. Pour ma part, j'y prends beaucoup de plaisir, même s'il faut reconnaître qu'on aimerait que nos héros ne soient peut être pas tous du même côté. Cela aurait gagné en profondeur, en enjeux et en émotions je pense, car là, ça finit un peu par faire un gros jeux de massacre entre des héros toujours en pseudo mauvaise posture, mais finalement tellement forts qu'ils massacrent leurs adversaires humains anonymes... On aurait pu aller vers une histoire plus mature, ou adulte. Même si ça aurait probablement choqué les fans 🙂 Bon la galerie de personnages et les retrouvailles avec tous les persos de la saga ça reste une belle madeleine de Proust. Cette fois-ci on retrouve donc Myth, Kronan, Ora et Athé'non entre autres. Côté narration rien de neuf donc puisque Nicolas Jarry use des mêmes recettes que Jean Luc Istin à savoir quelques scènes d'actions et de dialogues entre de grandes phases de narration en voix off à travers les pensées du narrateur choisi pour cet épisode. Je trouve qu'on y perd un peu, mais vu la densité de l'univers et l'ambition du scénario, c'est ici je crois un peu un passage obligé. Attention toutefois, cet opus est quand même bien verbeux. Les dessins de Yerofieieva sont dans l'esprit de la série, mais ils ne sont pas les plus détaillés ou les plus fins que l'on y a vu. La colorisation de J. Nanjan ne parvient pas à ramener plus de finesse à l'ensemble, qui se lit malgré ce que j'en dis très bien. Les scènes d'actions sont claires, et les personnages bien réussis. On sent toutefois que le dénouement approche. Les forces convergent 🙂
  14. Titre de l'album : Guerres d'Arran - Tome 3 - La bataille de Torunn Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Alina Yerofieieva Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Face à l'immense horde assanide, Kronan hésite entre l'honneur ou la raison, le combat ou la fuite. Tandis que les elfes Bleus de Port-Vogue, jusqu'alors préservés, se retrouvent assiégés par une immense flotte de navires yrlanais, à l'Ouest, une nouvelle légion d'hommes et de Golems assiègent les Elfes de la forêt de Torunn, repoussant toujours plus loin les Sylvains menés par la reine Ora... Critique : Les guerres d'arran c'est le règlement de compte que tout le monde attendait dans les terres d'Arran depuis la fin du cycle sur Lah'saa. Autant vous dire que les fans ne passent pas à côté. Pour ma part, j'y prends beaucoup de plaisir, même s'il faut reconnaître qu'on aimerait que nos héros ne soient peut être pas tous du même côté. Cela aurait gagné en profondeur, en enjeux et en émotions je pense, car là, ça finit un peu par faire un gros jeux de massacre entre des héros toujours en pseudo mauvaise posture, mais finalement tellement forts qu'ils massacrent leurs adversaires humains anonymes... On aurait pu aller vers une histoire plus mature, ou adulte. Même si ça aurait probablement choqué les fans 🙂 Bon la galerie de personnages et les retrouvailles avec tous les persos de la saga ça reste une belle madeleine de Proust. Cette fois-ci on retrouve donc Myth, Kronan, Ora et Athé'non entre autres. Côté narration rien de neuf donc puisque Nicolas Jarry use des mêmes recettes que Jean Luc Istin à savoir quelques scènes d'actions et de dialogues entre de grandes phases de narration en voix off à travers les pensées du narrateur choisi pour cet épisode. Je trouve qu'on y perd un peu, mais vu la densité de l'univers et l'ambition du scénario, c'est ici je crois un peu un passage obligé. Attention toutefois, cet opus est quand même bien verbeux. Les dessins de Yerofieieva sont dans l'esprit de la série, mais ils ne sont pas les plus détaillés ou les plus fins que l'on y a vu. La colorisation de J. Nanjan ne parvient pas à ramener plus de finesse à l'ensemble, qui se lit malgré ce que j'en dis très bien. Les scènes d'actions sont claires, et les personnages bien réussis. On sent toutefois que le dénouement approche. Les forces convergent 🙂 Autres infos : Storyboard de Kyko Duarte Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. The_PoP

    La guerre des amazones

    Voici un one shot sur une période assez méconnue de notre histoire européenne : les guerres de bohème du roi charlemagne. Les auteurs y rajoutent une dose de Fantasy et de mysticisme. Ce one shot est particulier car si la lecture en est agréable, je crois que le rythme de narration est trop rapide pour une histoire assez ambitieuse, du coup on a parfois l'impression de sauter un peu du coq à l'âne, et de perdre des pans de l'histoire en route, cela donne finalement une histoire dont on a du mal à saisir la finalité. Les dessins de Guillermo Gonzalez Escalada sont parfois très beau, mais parfois aussi un peu confus au niveau des visages de ces personnages, parfois difficiles à identifier. Dommage car l'ensemble est intéressant et forme un tout plutôt agréable à lire, sur une histoire que l'on n'a pas déjà entendu mille fois...
  16. Titre de l'album : La guerre des amazones Scenariste de l'album : Stéphane Piatzszek Dessinateur de l'album : Guillermo Gonzalez Escalada Coloriste : Guillermo Gonzalez Escalada & Inaki Holgado & Nicolas Begue Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Krok, roi de Bohème, se prépare à affronter le fils de Charlemagne. Il cède la charge du royaume à la plus sage de ses filles, Libussa. La jeune reine entre en résistance, guidée par les puissantes visions de sa soeur, Téta, soutenue par la détermination des femmes demeurées au château. Et par le courage de ses guerrières, dont l'une la trouble profondément, Vlasta aux longs cheveux blancs. Critique : Voici un one shot sur une période assez méconnue de notre histoire européenne : les guerres de bohème du roi charlemagne. Les auteurs y rajoutent une dose de Fantasy et de mysticisme. Ce one shot est particulier car si la lecture en est agréable, je crois que le rythme de narration est trop rapide pour une histoire assez ambitieuse, du coup on a parfois l'impression de sauter un peu du coq à l'âne, et de perdre des pans de l'histoire en route, cela donne finalement une histoire dont on a du mal à saisir la finalité. Les dessins de Guillermo Gonzalez Escalada sont parfois très beau, mais parfois aussi un peu confus au niveau des visages de ces personnages, parfois difficiles à identifier. Dommage car l'ensemble est intéressant et forme un tout plutôt agréable à lire, sur une histoire que l'on n'a pas déjà entendu mille fois... Autres infos : Collection Quadrants aux éditions Soleil Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-guerre-des-amazones/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. The_PoP

    Thorgal Saga - Wendigo

    Bon ben, chapeau Le Lombard. Aux éditeurs : Prenez des notes. Sur une série comme Thorgal, arriver encore à nous intéresser voir à nous passionner avec une série dérivée de la série mère... c'est un petit exploit. Surtout sur un genre aussi courru que celui de la Fantasy en bd, et après déjà 3 séries dérivées. Sauf que voilà. Le lombard laisse un peu de libertés à des auteurs exceptionnels pour venir s'insérer dans la première chronologie de Thorgal. Point de personnages secondaires, juste nos héros habituels mais vu par d'autres auteurs invités. Sans dénaturer les héros, on les développe dans d'autres directions, sans renier leur héritage ils lui rendent hommage tout en nous passionnant. La tâche va être lourde pour Christophe Bec sur le prochain. Mais après un Adieu Aaricia magistral, ce Wendigo devient lui aussi l'un des meilleurs Thorgal et fait de cette série Thorgal Saga un indispensable. Les dessins de Corentin Rouge sont un régal pour les yeux, les couleurs et l'univers ici nord américain des aventures de Thorgal est sublime, et le scénario de Fred Duval, bon... je n'en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher mais c'est très bien. Seul bémol, j'aurais aimé qu'on évite l'habituel : Thorgal doit sauver Aaricia, mais bon. Peut être pour le prochain ? M. Bec si vous nous lisez.... Si vous aimez la bd d'aventure ou de fantasy, ou si vous aimez Thorgal, ou en fait juste si vous aimez la bd, FONCEZ. C'est une réussite (de plus).
  18. Voici la conclusion de cette mini série en 4 tomes, parallèle à la série des maitres inquisiteurs en 6 tomes et se déroulant dans l'univers imaginé par le prolifique J-L Istin. Soyons honnête cette série lorgnait sur le succès de l'univers des terres d'arran, et malheureusement elle n'a pas forcément rencontré le même lot de fans. Il faut dire que Soleil avec son rythme de parution dantesque sur ces deux univers a peut être cannibalisé ses propres clients. Ce tome 4 vient donc nous brosser un nouveau portrait d'un jeune assassin en devenir. Malheureusement l'histoire peine à décoller de cette sensation de déjà lu qui une fois qu'elle vous a attrapé ne vous lâche guère. Le personnage est intéressant, mais le destin du héros ne parvient pas à nous captiver plus que cela et l'ensemble a du mal à s'inscrire dans des enjeux plus grandioses de l'univers créé. La trame globale est un peu en dessous de ce que nous avaient offerts les premiers tomes. Le dessin de Victor Drujiniu est plutôt bon, même si peut être un petit peu froid encore, on est sur ce qui se fait de très bien sur cette série, au niveau du grand frère des terres d'arran. Les affamés de fantasy médiévale, ou ceux qui ne veulent pas se lancer dans la série fleuve des terres d'arran s'y retrouveront avec plaisir avec ces aventures dans le monde d'Oscitan.
  19. Titre de l'album : Les maitres assassins - Tome 4 - Malgérian Scenariste de l'album : Sylvain Cordurié Dessinateur de l'album : Victor Drujiniu Coloriste : Erwan Seure Le Bihan & Victor Drujiniu Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Un seigneur des Soupirs a autrefois loué les services des Maîtres Assassins contre le prix de leur choix. Et ce prix, c'était son fils cadet, Armant de Lanslet. Quand la guilde réclame son dû, Armant est associé à trois jeunes gens. Il suit l'entraînement qui fera d'eux des tueurs et prend la tête du groupe pour leur première mission. Désormais, il n'est plus Armant de Lanslet. Il est Malgerian. Critique : Voici la conclusion de cette mini série en 4 tomes, parallèle à la série des maitres inquisiteurs en 6 tomes et se déroulant dans l'univers imaginé par le prolifique J-L Istin. Soyons honnête cette série lorgnait sur le succès de l'univers des terres d'arran, et malheureusement elle n'a pas forcément rencontré le même lot de fans. Il faut dire que Soleil avec son rythme de parution dantesque sur ces deux univers a peut être cannibalisé ses propres clients. Ce tome 4 vient donc nous brosser un nouveau portrait d'un jeune assassin en devenir. Malheureusement l'histoire peine à décoller de cette sensation de déjà lu qui une fois qu'elle vous a attrapé ne vous lâche guère. Le personnage est intéressant, mais le destin du héros ne parvient pas à nous captiver plus que cela et l'ensemble a du mal à s'inscrire dans des enjeux plus grandioses de l'univers créé. La trame globale est un peu en dessous de ce que nous avaient offerts les premiers tomes. Le dessin de Victor Drujiniu est plutôt bon, même si peut être un petit peu froid encore, on est sur ce qui se fait de très bien sur cette série, au niveau du grand frère des terres d'arran. Les affamés de fantasy médiévale, ou ceux qui ne veulent pas se lancer dans la série fleuve des terres d'arran s'y retrouveront avec plaisir avec ces aventures dans le monde d'Oscitan. Autres infos : D'après l'univers imaginé par J-L Istin Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-maitres-assassins-tome-4-malgerian?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. The_PoP

    Eigyr

    Titre de l'album : Eigyr Scenariste de l'album : Jérome Hamon Dessinateur de l'album : Damien Colboc Coloriste : Damien Colboc Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Au fin fond d'une Angleterre qui ne porte pas encore ce nom, Chrétiens et Bretons s'affrontent sur un nouveau champ de bataille : la possession d'Eigyr ! Est-ce là un artefact ou une place forte ? Que nenni ! Eigyr est une jeune femme dont le ventre rond abriterait la réincarnation de Merlin. Son corps est devenu un enjeu politique dont les hommes entendent disposer. Mais une mère est prête à tout pour protéger la future chair de sa chair... Critique : Et voilà la première belle surprise de la rentrée pour moi. Eigyr n'est pas qu'un énième récit autour de la légende de Merlin, même si l'évocation de celui-ci hante le récit du début à la fin. C'est d'abord la découverte d'un dessin audacieux, il ne séduira peut être pas tout le monde, mais il y a un vrai parti pris graphique qui en ravira plus d'un. C'est la première bd que je lis dessinée par Damien Colboc et nul doute que nous le reverrons bientôt. Ensuite Jérome Hamon nous bichonne un scénario classique mais réussi grâce à ses personnages plus vivants que nature. Comme sur Green Class au demeurant, c'est vraiment ce qui m'a marqué. On ressent leurs émotions, on les comprends, c'est simple et limpide, tout en étant très empathique. Une réussite. Mention spéciale au personnage d'Eigyr qui fait une très juste héroïne de cette histoire. Je ne peux que vous recommander ce one shot très réussi. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/eigyr?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. The_PoP

    Eigyr

    Et voilà la première belle surprise de la rentrée pour moi. Eigyr n'est pas qu'un énième récit autour de la légende de Merlin, même si l'évocation de celui-ci hante le récit du début à la fin. C'est d'abord la découverte d'un dessin audacieux, il ne séduira peut être pas tout le monde, mais il y a un vrai parti pris graphique qui en ravira plus d'un. C'est la première bd que je lis dessinée par Damien Colboc et nul doute que nous le reverrons bientôt. Ensuite Jérome Hamon nous bichonne un scénario classique mais réussi grâce à ses personnages plus vivants que nature. Comme sur Green Class au demeurant, c'est vraiment ce qui m'a marqué. On ressent leurs émotions, on les comprends, c'est simple et limpide, tout en étant très empathique. Une réussite. Mention spéciale au personnage d'Eigyr qui fait une très juste héroïne de cette histoire. Je ne peux que vous recommander ce one shot très réussi.
  22. Titre de l'album : Terres d'Ogon - Tome 4 - Mystic Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Vax Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Qâa est le fruit d'un amour interdit, le bâtard du roi et d'une femme du peuple. Il survit comme une ombre jusqu'au jour où il croise Aménopée, pour qui les passages dérobés du palais n'ont pas de secret. Il y rencontrera un maître d'armes ainsi qu'un vieil érudit. Commence pour Qâa sa véritable initiation, il découvrira le mystère entourant sa naissance et la malédiction dont il est le porteur... Critique : La petite dernière des séries dans l'univers des terres d'Arran a apporté un grand vent de fraîcheur dans l'univers, et même dans la Fantasy. Puisant dans les mythes, les légendes, et même l'Histoire du continent Africain, elle revisite la Fantasy tout en en respectant les codes. Et franchement on en redemande, moi le premier. Ce tome 4 vient donc nous présenter encore un autre peuple, et un autre héros, dans une intrigue cette fois-ci très mystique pour ne pas dire parfois un peu alambiquée. Les personnages sont toujours aussi réussis et le dessin de Vax est très dynamique notamment sur les mises en scènes. J'ai trouvé ce tome un peu en deçà des 2 premiers que j'avais vraiment adoré, mais l'univers y est toujours aussi riche et dépaysant et c'est encore une lecture plaisir. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/terres-d-ogon-tome-4-mystic?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Titre de l'album : L'apprenti épouvanteur tome 1 Scenariste de l'album : Pierre Oertel , Joseph Delaney Dessinateur de l'album : Benjamin Bachelier Coloriste : Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Thomas Ward, le septième fils d'un septième fils, devient l'apprenti de l'Épouvanteur du comté. Il doit apprendre à tenir les spectres à distance, à entraver les gobelins, à empêcher les sorcières de nuire... Mais lorsqu'il libère involontairement Mère Malkin, la sorcière la plus maléfique qui soit, l'horreur commence... Critique : Je ne connaissais pas cette oeuvre littéraire de Joseph Delaney parue en 2004 au Royaume-Uni , puis dans toute l'Europe étant donné le succès rencontré . Un moyen-âge inquiétant dans une Angleterre rurale au parfum de "Hurlevents" . Thomas Ward est le septième fils du septième fils , ce qui lui confère un don particulier : la capacité de discerner des créatures magiques au sein même de notre monde . Il est d'emblée soumis à l'apprentissage de son nouveau maître lui même "épouvanteur " depuis longtemps . Parti à l'âge de 13 ans, sa nouvelle vie se dévoile sous nos yeux avec des quêtes initiatiques imposées par son tuteur , ainsi que des missions formatrices à ce monde surprenant qui s'offre à lui . Il va devoir user de ses pouvoirs et son intelligence pour se sortir des situations délicates auxquelles il sera confronté . C'est assez réussi , l'histoire est cohérente et bien amenée , le dessin est envoutant avec son aquarelle en couleurs directes . De grands aplats et ombrages puissants donnent une atmosphère inquiétante . C'est à déconseiller aux moins de 12 ans assurément . Benjamin Bachelier qui vient de finir Le clan des Otori , passe du Japon à l'Angleterre campagnarde , de son trait épais si particulier . Il nous offre de très belles planches de décors ou paysages , mais peine un peu sur les plans rapprochés ou gros plans de personnages , qui semblent "brouillons" . Cela reste une aventure à découvrir , et à lire l'hiver au coin du feu , à l'abri des recoins sombres 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-epouvanteur-tome-1-l-apprenti-epouvanteur/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Je ne connaissais pas cette oeuvre littéraire de Joseph Delaney parue en 2004 au Royaume-Uni , puis dans toute l'Europe étant donné le succès rencontré . Un moyen-âge inquiétant dans une Angleterre rurale au parfum de "Hurlevents" . Thomas Ward est le septième fils du septième fils , ce qui lui confère un don particulier : la capacité de discerner des créatures magiques au sein même de notre monde . Il est d'emblée soumis à l'apprentissage de son nouveau maître lui même "épouvanteur " depuis longtemps . Parti à l'âge de 13 ans, sa nouvelle vie se dévoile sous nos yeux avec des quêtes initiatiques imposées par son tuteur , ainsi que des missions formatrices à ce monde surprenant qui s'offre à lui . Il va devoir user de ses pouvoirs et son intelligence pour se sortir des situations délicates auxquelles il sera confronté . C'est assez réussi , l'histoire est cohérente et bien amenée , le dessin est envoutant avec son aquarelle en couleurs directes . De grands aplats et ombrages puissants donnent une atmosphère inquiétante . C'est à déconseiller aux moins de 12 ans assurément . Benjamin Bachelier qui vient de finir Le clan des Otori , passe du Japon à l'Angleterre campagnarde , de son trait épais si particulier . Il nous offre de très belles planches de décors ou paysages , mais peine un peu sur les plans rapprochés ou gros plans de personnages , qui semblent "brouillons" . Cela reste une aventure à découvrir , et à lire l'hiver au coin du feu , à l'abri des recoins sombres 😉
  25. Bon, je vous avoue que je suis déçu. Quand on voit une série Fantasy de chez Soleil, en 8 tomes, scénarisée par Arleston, on a pas mal de références qui nous viennent en tête, car que l'on aime ou pas, il faut reconnaître que ce duo a plutôt produit des choses sympas par le passé. Las, ici on approche le tome 4 et cela ne décolle pas vraiment. Les dessins de Vergani sont biens mais peu marquants, et surtout un cran en dessous je trouve des autres productions Soleil - Arleston, et le scénario de Christophe Arleston est finalement assez plat avec cette histoire de vengeance pour le moment bien triste. Les personnages eux même ne sont guère développés d'ailleurs et l'héroïne est finalement trop seule en piste... Même le dilemme moral instauré dans cet opus là est vite évacué par la tournure des évènements choisis par notre scénariste, comme si l'excès de nuances ou l'absence de dichotomie l'embarrassait finalement. Dommage, car l'ensemble n'est pas mauvais, loin de là mais au final on ne retient qu'une héroïne un peu trop lisse, un humour à rebours et un dessin trop neutre qui forme un début de série trop quelconque pour nous embarquer sur 8 tomes.
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