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Titre de l'album : Forgotten blade Scenariste de l'album : Tze Chun Dessinateur de l'album : Toni Fejzula Coloriste : Toni Fejzula Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : L'aventure épique de deux destins croisés, dans un univers empreint de magie mais soumis au pouvoir religieux. L'Église de la Citadelle règne sur la Terre des Cinq Rivières. Le peuple a perdu tout espoir depuis que "Ruza le Crasseux", le plus grand guerrier au monde et porteur de la lame oubliée, a mis à mort le prêtre Loquan, dernier homme encore capable de renverser la cruelle tyrannie de l'Église. Des années plus tard, Noa, jeune femme en quête de vengeance, convainc Ruza, qui n'est plus que l'ombre de lui-même, de l'accompagner dans une périlleuse mission afin de sauver les âmes de ses deux enfants maudits par les terribles Inquisiteurs. Pour ce faire, ils devront s'infiltrer dans la Citadelle, découvrir la source des Cinq Rivières et affronter le plus grand ennemi de tous les temps : le Patriarche, le "Dieu tout puissant". Un récit d'aventure captivante aux croisées de la fantasy et de la science-fiction. Tze Chun et Tonu Fejzula imaginent un univers et une mythologie complètes pour nous raconter l'aventure de deux personnages hors du commun : Ruza, le guerrier désabusé, et Noa, mère en deuil et en quête de vengeance. Critique : De temps en temps , vous tombez sur un ovni graphique ! Ce Forgotten blade en est un assurément . Il se permet le luxe d'avoir aussi une histoire incroyable et parfaitement menée . Scénariste de talent , travaillant aussi bien pour les séries tv que les comics , Tze Chun propose un récit aux multiples inspirations . Des enfers de Dante , au pouvoir ecclésiastique inquisiteur , une épée légendaire , un soupçon de SF avec des êtres venus d'ailleurs ... Un maelström savamment orchestré ! Nous débutons avec un guerrier ayant pour unique but d'être le plus fort , il terrasse tous ses adversaires et obtient lors d'un combat l'épée oubliée . Il devient légende , mais , il possède ses démons intérieurs , comme la boisson et un orgueil démesuré . Un jour , vient à lui une jeune femme, Noa, lui soumettant une quête "presque" impossible . L'aventure commence ! L'auteur insère des fragments du passé des protagonistes au fil du récit , nous permettant de comprendre les enjeux ainsi que les buts personnels . On surnage un peu en début de lecture , avec un monde nouveau et un vocabulaire inédit . Mais il faut se laisser porter par les événements et tout finit par s'éclaircir , avec de nombreux rebondissements et une émotion franche ressentie avec le parcours de Noa . Pour illustrer cette aventure homérique , un artiste , ni plus ni moins . Le barcelonais Toni Fejzula innove et bouscule les codes du 9ème art . Son trait organique et crayonné dépeint un monde empreint de vie , toujours en mouvement . Il mêle couleurs chaudes et ombrages puissants donnant une énergie palpable au dessin . De prime abord , on peut trouver cela brouillon, mais les cases fourmillent de détails et ce trait hachuré résonne en écho à la violence de ce monde . Du grand art ! Ajoutez à cela une qualité d'édition irréprochable , un grand format , 176 pages d'un papier de qualité , et un cahier graphique en annexe avec les différentes couvertures des chapitres . La fin est touchante au possible , on l'attend , on l'espère ! BRAVO messieurs ! Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/forgotten-blade/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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De temps en temps , vous tombez sur un ovni graphique ! Ce Forgotten blade en est un assurément . Il se permet le luxe d'avoir aussi une histoire incroyable et parfaitement menée . Scénariste de talent , travaillant aussi bien pour les séries tv que les comics , Tze Chun propose un récit aux multiples inspirations . Des enfers de Dante , au pouvoir ecclésiastique inquisiteur , une épée légendaire , un soupçon de SF avec des êtres venus d'ailleurs ... Un maelström savamment orchestré ! Nous débutons avec un guerrier ayant pour unique but d'être le plus fort , il terrasse tous ses adversaires et obtient lors d'un combat l'épée oubliée . Il devient légende , mais , il possède ses démons intérieurs , comme la boisson et un orgueil démesuré . Un jour , vient à lui une jeune femme, Noa, lui soumettant une quête "presque" impossible . L'aventure commence ! L'auteur insère des fragments du passé des protagonistes au fil du récit , nous permettant de comprendre les enjeux ainsi que les buts personnels . On surnage un peu en début de lecture , avec un monde nouveau et un vocabulaire inédit . Mais il faut se laisser porter par les événements et tout finit par s'éclaircir , avec de nombreux rebondissements et une émotion franche ressentie avec le parcours de Noa . Pour illustrer cette aventure homérique , un artiste , ni plus ni moins . Le barcelonais Toni Fejzula innove et bouscule les codes du 9ème art . Son trait organique et crayonné dépeint un monde empreint de vie , toujours en mouvement . Il mêle couleurs chaudes et ombrages puissants donnant une énergie palpable au dessin . De prime abord , on peut trouver cela brouillon, mais les cases fourmillent de détails et ce trait hachuré résonne en écho à la violence de ce monde . Du grand art ! Ajoutez à cela une qualité d'édition irréprochable , un grand format , 176 pages d'un papier de qualité , et un cahier graphique en annexe avec les différentes couvertures des chapitres . La fin est touchante au possible , on l'attend , on l'espère ! BRAVO messieurs !
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Titre de l'album : Thorgal Saga - Adieu Aaricia Scenariste de l'album : Robin Recht Dessinateur de l'album : Robin Recht Coloriste : Gaétan Georges Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Le temps est le plus cruel des dieux… Couronnée de cheveux blancs, Aaricia a rendu son dernier souffle. Au crépuscule de sa vie, écrasé par la douleur, Thorgal se voit proposer l'anneau d'Ouroboros par le perfide Nidhogg. Qu'il le mette à son doigt, et il pourra retourner dans son propre passé, et revoir sa bien-aimée. Qu'importe le prix à payer, il est des tentations auxquelles même le héros le plus pur ne peut résister… Critique : Ce Thorgal est un évènement. Ni plus ni moins, il me rappelle le Goldorak qui nous a estomaqué l'année dernière ou le Lucky Luke de Mathieu Bonhomme dans sa façon de jouer avec nos souvenirs et nos émotions de lecteurs d'une icône de la bd. Je ne pense pas que les éditeurs peuvent se contenter de simplement faire revoir leurs principales saga par des auteurs différents et talentueux, mais cela n'empêche pas cet exercice, quand il est réussi et rare, d'avoir une saveur toute particulière. C'est ici bien évidemment le cas. Ce premier opus de Thorgal Saga (soit la nouvelle série de Thorgal vus par un auteur différent) frappe très fort et je crois que la amateurs de la série seront bluffés par le résultat. Ceux qui ne la connaissent pas également, mais il y aura une différence de taille entre ces deux lecteurs aux souvenirs de lectures différents. L'appréhension du récit et de sa finalité sera je crois radicalement modifiée selon ce qu'on a lu des aventures de Thorgal. Pour ma part, en tant que fidèle et assez assidu lecteur de Thorgal, je vous avoue que cet opus m'a fait mal. J'ai eu mal à mon Thorgal, j'ai eu mal à mon héros, j'ai eu mal à mes souvenirs de jeunesse tant Robin Recht s'est échiné à le mettre dans une position où nous ressentons sa souffrance. Mais c'est ainsi que sont parfois faites les grandes bd, elles nous communiquent des émotions à travers leurs personnages, leurs drames et l'empathie qu'elle nous suscite, nous prennent aux tripes, et nous tordent nos certitudes dans tous les sens. A ce titre, cet Adieu Aaricia est, à l'image de sa couverture, sublime. Tout au long de cet opus, Robin Recht s'attelle à rapprocher un peu le héros de l'homme, ne lui ménageant rien de nos faiblesses et dilemmes sans jamais le salir. Graphiquement, Robin Recht livre en plus une véritable partition de maître, même si je suis plutôt content du travail effectué par Fred Vignaux sur les derniers tomes de la série mère Thorgal. Ici il prend juste ce qu'il faut de distance avec l'héritage de Rosinski pour nous en livrer une belle interprétation, fidèle sans chercher à copier. Pour les lecteurs connaisseurs, on n'est pas non plus sur son époustouflant Conan, qui livrait la part belle aux planches coups de poings. Ici l'héritage de la série n'est donc pas renié. J'ai souffert, notamment sur cette fin qui m'a scié les jambes à la lecture de ce Thorgal. Mais je remercie Robin Recht de nous avoir offert cela, car une chose est sûre, Adieu Aaricia marquera l'esprit de ses lecteurs. Et je souhaite un très bon courage aux auteurs qui bossent sur le prochain Thorgal Saga. Adieu Aaricia est un coup de maître, un hommage vibrant et intelligent, questionnant le héros et son humanité dans une aventure nordique prenante pour tout lecteur, et simplement passionnante et émouvante pour les habitués de la série. P.S : pour ceux qui ont lu mes chroniques sur les derniers Thorgal, vous connaissiez mon désir de voir cette série trouver une belle conclusion. Adieu Aaricia en est une magnifique. Autres infos : A ne manquer sous aucun prétexte. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thorgal-saga-tome-1-adieu-aaricia?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ce Thorgal est un évènement. Ni plus ni moins, il me rappelle le Goldorak qui nous a estomaqué l'année dernière ou le Lucky Luke de Mathieu Bonhomme dans sa façon de jouer avec nos souvenirs et nos émotions de lecteurs d'une icône de la bd. Je ne pense pas que les éditeurs peuvent se contenter de simplement faire revoir leurs principales saga par des auteurs différents et talentueux, mais cela n'empêche pas cet exercice, quand il est réussi et rare, d'avoir une saveur toute particulière. C'est ici bien évidemment le cas. Ce premier opus de Thorgal Saga (soit la nouvelle série de Thorgal vus par un auteur différent) frappe très fort et je crois que la amateurs de la série seront bluffés par le résultat. Ceux qui ne la connaissent pas également, mais il y aura une différence de taille entre ces deux lecteurs aux souvenirs de lectures différents. L'appréhension du récit et de sa finalité sera je crois radicalement modifiée selon ce qu'on a lu des aventures de Thorgal. Pour ma part, en tant que fidèle et assez assidu lecteur de Thorgal, je vous avoue que cet opus m'a fait mal. J'ai eu mal à mon Thorgal, j'ai eu mal à mon héros, j'ai eu mal à mes souvenirs de jeunesse tant Robin Recht s'est échiné à le mettre dans une position où nous ressentons sa souffrance. Mais c'est ainsi que sont parfois faites les grandes bd, elles nous communiquent des émotions à travers leurs personnages, leurs drames et l'empathie qu'elle nous suscite, nous prennent aux tripes, et nous tordent nos certitudes dans tous les sens. A ce titre, cet Adieu Aaricia est, à l'image de sa couverture, sublime. Tout au long de cet opus, Robin Recht s'attelle à rapprocher un peu le héros de l'homme, ne lui ménageant rien de nos faiblesses et dilemmes sans jamais le salir. Graphiquement, Robin Recht livre en plus une véritable partition de maître, même si je suis plutôt content du travail effectué par Fred Vignaux sur les derniers tomes de la série mère Thorgal. Ici il prend juste ce qu'il faut de distance avec l'héritage de Rosinski pour nous en livrer une belle interprétation, fidèle sans chercher à copier. Pour les lecteurs connaisseurs, on n'est pas non plus sur son époustouflant Conan, qui livrait la part belle aux planches coups de poings. Ici l'héritage de la série n'est donc pas renié. J'ai souffert, notamment sur cette fin qui m'a scié les jambes à la lecture de ce Thorgal. Mais je remercie Robin Recht de nous avoir offert cela, car une chose est sûre, Adieu Aaricia marquera l'esprit de ses lecteurs. Et je souhaite un très bon courage aux auteurs qui bossent sur le prochain Thorgal Saga. Adieu Aaricia est un coup de maître, un hommage vibrant et intelligent, questionnant le héros et son humanité dans une aventure nordique prenante pour tout lecteur, et simplement passionnante et émouvante pour les habitués de la série. P.S : pour ceux qui ont lu mes chroniques sur les derniers Thorgal, vous connaissiez mon désir de voir cette série trouver une belle conclusion. Adieu Aaricia en est une magnifique.
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Nouvelle suite des aventures de Gaw'yn , seul héros présent depuis le début de l'aventure "Elfes" initiée par JL Istin ! En effet , l'elfe noir poursuit ses aventures après un tome précédent le voyant vaincre la malédiction de leur fratrie . Toujours en compagnie de ses deux charmantes consoeurs , il se retrouve à bord d'un chalutier mené par un elfe bleu . Ce dernier cherche à vendre le produit de sa pêche dans des comptoirs tenus par des hommes dans le nord ouest des terres d'Arran . L'équipage va découvrir les prémices de cette haine naissante dans l'esprit des hommes envers le peuple elfe . Déstabilisation du marché , complots et autres agressions physiques deviennent monnaie courante , afin de réduire drastiquement l'influence des elfes sur l'économie . Gaw'yn va protéger le capitaine elfe bleu de ces menaces , tout en retrouvant en lui même les éléments de son passé "bleu" de naissance , et donc lié à la mer . Nouvel habitué des albums sur les elfes noirs , le dessinateur Dimat propose un travail soigné , dans l'esprit de la saga en général , mais je lui reproche un trait presque trop "informatisé" , mais peut-être est-ce aussi la faute aux couleurs bien trop vives à mon goût ! Les scènes d'action s'enchaînent en nous démontrant toute l'étendue des talents de Gaw'yn , une fois de plus . Il est capable de se sortir de toute les situations , sauf que ! Arleston nous propose un rebondissement inattendu (qui tombe un peu comme un cheveu dans la soupe je dois dire) sur la mythologie des elfes noirs . Il semblerait bien que Gaw'yn ne soit pas au bout de ses surprises et continue sa route dans un prochain album centré sur sa personne . Un tome de plus , sans relief , d'une saga Elfes en manque de renouveau , qui je l'espère saura se recréer dans un nouvel arc narratif avec cette fameuse guerre contre les hommes .
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Titre de l'album : Elfes , tome 35 - Noir c'est noir Scenariste de l'album : Scotch Arleston Dessinateur de l'album : Dimat Coloriste : Stefania Aquaro Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : En route vers Locamée le navire de Gaw'yn est attaqué. Ses talents de tueur lui permettent de vaincre les assaillants mais rien n'est résolu à son arrivée car la cité est gouvernée par un prince marchand en collusion avec les forbans. Là, Gaw'yn va comprendre que c'est à une traque aux elfes que se livre le prince, persuadé que les humains doivent régner sans partage sur les terres d'Arran. Critique : Nouvelle suite des aventures de Gaw'yn , seul héros présent depuis le début de l'aventure "Elfes" initiée par JL Istin ! En effet , l'elfe noir poursuit ses aventures après un tome précédent le voyant vaincre la malédiction de leur fratrie . Toujours en compagnie de ses deux charmantes consoeurs , il se retrouve à bord d'un chalutier mené par un elfe bleu . Ce dernier cherche à vendre le produit de sa pêche dans des comptoirs tenus par des hommes dans le nord ouest des terres d'Arran . L'équipage va découvrir les prémices de cette haine naissante dans l'esprit des hommes envers le peuple elfe . Déstabilisation du marché , complots et autres agressions physiques deviennent monnaie courante , afin de réduire drastiquement l'influence des elfes sur l'économie . Gaw'yn va protéger le capitaine elfe bleu de ces menaces , tout en retrouvant en lui même les éléments de son passé "bleu" de naissance , et donc lié à la mer . Nouvel habitué des albums sur les elfes noirs , le dessinateur Dimat propose un travail soigné , dans l'esprit de la saga en général , mais je lui reproche un trait presque trop "informatisé" , mais peut-être est-ce aussi la faute aux couleurs bien trop vives à mon goût ! Les scènes d'action s'enchaînent en nous démontrant toute l'étendue des talents de Gaw'yn , une fois de plus . Il est capable de se sortir de toute les situations , sauf que ! Arleston nous propose un rebondissement inattendu (qui tombe un peu comme un cheveu dans la soupe je dois dire) sur la mythologie des elfes noirs . Il semblerait bien que Gaw'yn ne soit pas au bout de ses surprises et continue sa route dans un prochain album centré sur sa personne . Un tome de plus , sans relief , d'une saga Elfes en manque de renouveau , qui je l'espère saura se recréer dans un nouvel arc narratif avec cette fameuse guerre contre les hommes . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/elfes-tome-35-noir-c-est-noir/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Elfes , tome 34 La voie des Zull Kassaï Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Giovanni Lorusso Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Nos héros reprennent leur quête mais des questions demeurent. Quel sera le destin de Turuk ? Irinild gardera-t-elle son secret ? Quel nouveau territoire et créatures vont-ils découvrir sur leur chemin ? Trouveront-ils les Zul Kassaï, les dieux à la peau rouge ? De cette question dépend l'avenir de leur mission et l'espoir pour Lea'saa de faire renaître un jour la civilisation des elfes Rouges. Critique : Suite directe du tome 29 et des aventures de Lea'saa et sa troupe cosmopolite , ce nouvel opus de la série Elfes n'est pas sans rebondissements ! Enfin , nous avançons vers ce qui semble être un gigantesque crossover avec plusieurs forces en présence et donc des "têtes connues" par les aficionados de ce riche univers . Nous suivons donc Lea'saa dans sa quête initiatique à travers ces terres inconnues , et le voyage est véritablement semé d'embûches et de rencontres , fortuites ou pas 🙂 . Elle va finir par trouver les elfes rouges , déjà aperçus dans "Terres d'Ogon" , et découvrir une nouvelle menace , encore plus terrifiante que Lah'ssa la nécromancienne . En effet , les hommes ont bel et bien débuté leur plan d'extermination de masse du peuple elfe , mais ce n'est pas tout !! Nulle surprise pour les lecteurs assidus que cette révélation , mais , rassurez-vous, Istin en réserve d'autres . il semble bien qu'après de nombreux tomes "transitoires" , l'intensité va monter de plusieurs crans . De noirs desseins en perspective ! Occupé avec ce nouveau cycle" Terres d'Ogon" , Duarte a passé la main à Lorusso sans que la qualité ne baisse , bien au contraire . Son dessin est fidèle à la série mère ainsi qu'au trait fin et élégant de Duarte . Comme toujours avec cette saga , les couleurs chatoyantes sont au rendez-vous , Istin a décidément une sacrée équipe autour de lui ! Il est préférable d'avoir lu le tome 1 des Terres d'Ogon pour se repérer plus facilement dans ces contrées , ainsi que des populations les occupant . Ce n'est pas une nécessité absolue , mais elle permet une meilleure continuité du récit . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/elfes-tome-34-la-voie-des-zul-kassai/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Quel plaisir de retrouver le trait de Nicolas Demare , ses tomes de la série Nains sont tous excellents ! Son dessin colle parfaitement à l'univers , avec les rondeurs si fidèles à ce peuple et des paysages environnants réalistes et d'une rare beauté . On entendrait presque les bourrasques de vent s'engouffrant entre les montagnes ! Le récit comportant de nombreuses alternances jour/nuit , avec un brouillard envahissant , il est à noter l'excellent travail du coloriste avec des passages nocturnes aux reflets bleutés assez saisissants . C'est un réel atout de cette grande saga initiée par Istin que de s'entourer d'artistes avec un tel talent . Les tomes , tous peuples confondus , avec dessin/couleurs passables , doivent se compter sur les doigts de la main , ou de la pogne comme disent les nains 🙂. L'histoire nous amène dans un passé lointain ( les nains peuvent vivre plus de 400 ans) . Certains noms de nains seront familiers pour les puristes des terres d'Arran . Une forteresse naine , dernier refuge avant des terres nécromanciennes , se retrouve prise dans une brume sortie de l'imagination de Stephen King . On va y suivre plusieurs jeunes nains au prise avec ce brouillard venant s'affaler sur les remparts de la ville . Qui en est l'initiateur , qui tue tous ces fiers guerriers aussi facilement ? Au milieu de ce déferlement d'horreurs , notre jeune troupe va tenter de survivre et se frayer un passage vers des refuges mais aussi vers une maturité forcée . Des rebondissements , des aides inattendues et du chagrin vont jalonner le parcours de ces fiers nains au courage inébranlable . Un excellent tome de cette série , qui n'entre pas dans cette nouvelle chronologie avec ce grand conflit en devenir sur les terres d'Arran , mais qui amène un plus sur des personnages déjà rencontrés , et qui est doté d'une histoire prenante à l'intensité folle .
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Titre de l'album : Nains , tome 25 - Volgrir du bouclier Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Nicolas Demare Coloriste : Olivier Héban Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Avant de devenir un cognar redouté, Volgrir était un enfant enjoué et rêveur, qui grandit dans une forteresse à la frontière des royaumes nécromants, fief des mages Noirs. Jusqu'au jour où une brume surnaturelle engloutit la région. Débute alors une longue nuit de massacres au terme de laquelle une poignée d'enfants dont Volgrir survivent. Il leur faut fuir l'horreur et rejoindre la résistance. Critique : Quel plaisir de retrouver le trait de Nicolas Demare , ses tomes de la série Nains sont tous excellents ! Son dessin colle parfaitement à l'univers , avec les rondeurs si fidèles à ce peuple et des paysages environnants réalistes et d'une rare beauté . On entendrait presque les bourrasques de vent s'engouffrant entre les montagnes ! Le récit comportant de nombreuses alternances jour/nuit , avec un brouillard envahissant , il est à noter l'excellent travail du coloriste avec des passages nocturnes aux reflets bleutés assez saisissants . C'est un réel atout de cette grande saga initiée par Istin que de s'entourer d'artistes avec un tel talent . Les tomes , tous peuples confondus , avec dessin/couleurs passables , doivent se compter sur les doigts de la main , ou de la pogne comme disent les nains 🙂. L'histoire nous amène dans un passé lointain ( les nains peuvent vivre plus de 400 ans) . Certains noms de nains seront familiers pour les puristes des terres d'Arran . Une forteresse naine , dernier refuge avant des terres nécromanciennes , se retrouve prise dans une brume sortie de l'imagination de Stephen King . On va y suivre plusieurs jeunes nains au prise avec ce brouillard venant s'affaler sur les remparts de la ville . Qui en est l'initiateur , qui tue tous ces fiers guerriers aussi facilement ? Au milieu de ce déferlement d'horreurs , notre jeune troupe va tenter de survivre et se frayer un passage vers des refuges mais aussi vers une maturité forcée . Des rebondissements , des aides inattendues et du chagrin vont jalonner le parcours de ces fiers nains au courage inébranlable . Un excellent tome de cette série , qui n'entre pas dans cette nouvelle chronologie avec ce grand conflit en devenir sur les terres d'Arran , mais qui amène un plus sur des personnages déjà rencontrés , et qui est doté d'une histoire prenante à l'intensité folle . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nains-tome-25-volgrir-du-bouclier/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : La cathédrale des abymes - Tome 4 - Les splendeurs de soo Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Sébastien Grenier Coloriste : Sébastien Grenier Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Pier de La vita se réveille seul en territoire Assany et ne doit sa survie qu'à la séduisante Dame Onaki qui l'introduit auprès du daimyo Akashi. Pier est alors mis en présence du seigneur Toscann Don Costelnau, de la templière Sinead et du druidd Brahnann. Désormais sous la tutelle d'Akashi, leur grand projet pourrait débuter. Mais dans l'ombre, l'empereur et son mage planifient déjà leur mort... Critique : Chronique réalisée à partir du pdf de lecture et non de la bd papier, des différences peuvent apparaître entre ma chronique et l'original, je vous invite à vérifier par vous même avec votre exemplaire en librairie. La cathédrale des abymés est une série initialement prévue en 4 tomes et, levons vite le doute, ce ne sera pas le cas. Les suiveurs de la série pouvaient facilement s'en douter, tant les multiples personnages de notre histoire ont peiné à se rapprocher. C'est chose faite dans ce début de tome 4 qui va à toute vitesse sur les débuts de la réalisation du Grand Oeuvre dont on devine les contours depuis les premiers tomes. Les forces en jeu sont clairement définies et ce tome de mise en place nous prépare un grand final qui promet d'être haletant. Il est à noter que pour un tome de Fantasy, celui-ci comporte bien peu de batailles, vite soldées. On se concentre sur le déroulement de l'intrigue et c'est plutôt bien fait. Pour ma part j'aurais toutefois souhaité que le rythme de la narration et de l'action soit un peu mieux réparti entre les 4 premiers tomes. Mais je pinaille. Côté graphique, Sébastien Grenier nous montre encore toute l'étendue de son affection et de son art pour la Fantasy, pas de doutes, les codes du genre sont bien respectés. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-cathedrale-des-abymes-tome-4?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Suite directe du tome 29 et des aventures de Lea'saa et sa troupe cosmopolite , ce nouvel opus de la série Elfes n'est pas sans rebondissements ! Enfin , nous avançons vers ce qui semble être un gigantesque crossover avec plusieurs forces en présence et donc des "têtes connues" par les aficionados de ce riche univers . Nous suivons donc Lea'saa dans sa quête initiatique à travers ces terres inconnues , et le voyage est véritablement semé d'embûches et de rencontres , fortuites ou pas 🙂 . Elle va finir par trouver les elfes rouges , déjà aperçus dans "Terres d'Ogon" , et découvrir une nouvelle menace , encore plus terrifiante que Lah'ssa la nécromancienne . En effet , les hommes ont bel et bien débuté leur plan d'extermination de masse du peuple elfe , mais ce n'est pas tout !! Nulle surprise pour les lecteurs assidus que cette révélation , mais , rassurez-vous, Istin en réserve d'autres . il semble bien qu'après de nombreux tomes "transitoires" , l'intensité va monter de plusieurs crans . De noirs desseins en perspective ! Occupé avec ce nouveau cycle" Terres d'Ogon" , Duarte a passé la main à Lorusso sans que la qualité ne baisse , bien au contraire . Son dessin est fidèle à la série mère ainsi qu'au trait fin et élégant de Duarte . Comme toujours avec cette saga , les couleurs chatoyantes sont au rendez-vous , Istin a décidément une sacrée équipe autour de lui ! Il est préférable d'avoir lu le tome 1 des Terres d'Ogon pour se repérer plus facilement dans ces contrées , ainsi que des populations les occupant . Ce n'est pas une nécessité absolue , mais elle permet une meilleure continuité du récit .
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Titre de l'album : Adventureman Scenariste de l'album : Matt Fraction Dessinateur de l'album : Terry Dodson Coloriste : Terry & Rachel Dodson Editeur de l'album : Glenat - Comics Note : Résumé de l'album : Les vrais héros ne disparaissent jamais. Tic. Toc. Tic. Toc... L'horloge sonne l'heure fatidique de l'affrontement final entre Adventureman et son rival, le Baron Bizarre. Accompagnés de leurs frères et soeurs d'armes, héros et vilains déploient leurs forces dans un duel titanesque, digne d'une bataille olympienne. Mais tout cela est vain, car la règle est implacable: les héros vont gagner, le bien va l'emporter... Le bien l'emporte toujours. Pourtant cette fois, Adventureman est vaincu. Le Baron Bizarre a gagné. Tombée de rideau? Dans le monde réel, Tommy ferme le dernier roman de la saga Adventureman et s'indigne auprès de Claire, sa mère. Comment une telle histoire peut ainsi s'achever? La réponse : la suite n'existe pas. C'est du moins la conviction de Claire jusqu'au jour où une mystérieuse femme lui confie une édition inédite des récits d'Adventureman... Hommage vibrant aux récits d'aventures pulp, Matt Fraction et Terry Dodson délivrent dans les pages d'Adventureman, un condensé de fun et d'action terriblement moderne. Un voyage nostalgique et décomplexé au cours duquel une héroïne charismatique se laisse embarquer par une intrigue où s'entremêlent fiction et réalité. Critique : Allez hop, je tiens mon chouchou de ce début d'année, et à mon avis de cette année tout court. Que cela soit dit, j'adore le travail de Terry Dodson depuis Songes. Mais quel plaisir de le voir mettre son immense talent au service d'une histoire ambitieuse et d'un scénariste de talent : Matt Fraction (connu surtout pour son travail chez Marvel)... D'un point de vue éditorial on sent qu'ils se sont laissé beaucoup de libertés et c'est tant mieux. Bravo à Glénat d'être allé chercher cette perle. Côté scénario, prenez tout ce que vous aimez dans les vieux Pulp fantastiques, rajoutez y une belle pincée d'Onirisme, une actualisation prenante, des personnages qui déclenchent de l'empathie, des supers méchants très réussi, et un découpage des scènes absolument à couper le souffle et vous obtenez ce qui sera l'un des titres de l'année je pense. Certes il y a du texte et c'est un petit peu verbeux parfois, le début de l'histoire semble aussi un peu fouilli, mais le potentiel d'une grande histoire est clairement présent, et vu l'audace et la réussite de ce premier opus, je n'attendrais pas le second pour y mettre 5 étoiles. Je vous aurais prévenu, pour ma part je tire un très grand coup de chapeau à M. Dodson et Fraction. Si vous me lisez, merci, merci, merci. J'ai adoré. Autres infos : Comics pulp Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/adventureman-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Allez hop, je tiens mon chouchou de ce début d'année, et à mon avis de cette année tout court. Que cela soit dit, j'adore le travail de Terry Dodson depuis Songes. Mais quel plaisir de le voir mettre son immense talent au service d'une histoire ambitieuse et d'un scénariste de talent : Matt Fraction (connu surtout pour son travail chez Marvel)... D'un point de vue éditorial on sent qu'ils se sont laissé beaucoup de libertés et c'est tant mieux. Bravo à Glénat d'être allé chercher cette perle. Côté scénario, prenez tout ce que vous aimez dans les vieux Pulp fantastiques, rajoutez y une belle pincée d'Onirisme, une actualisation prenante, des personnages qui déclenchent de l'empathie, des supers méchants très réussi, et un découpage des scènes absolument à couper le souffle et vous obtenez ce qui sera l'un des titres de l'année je pense. Certes il y a du texte et c'est un petit peu verbeux parfois, le début de l'histoire semble aussi un peu fouilli, mais le potentiel d'une grande histoire est clairement présent, et vu l'audace et la réussite de ce premier opus, je n'attendrais pas le second pour y mettre 5 étoiles. Je vous aurais prévenu, pour ma part je tire un très grand coup de chapeau à M. Dodson et Fraction. Si vous me lisez, merci, merci, merci. J'ai adoré.
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Titre de l'album : Thorgal - Tome 39 - Neokora Scenariste de l'album : Yann Dessinateur de l'album : Fred Vignaux Coloriste : Gaétan Georges Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Prise dans une tempête en pleine mer, une expédition viking découvre un bébé dans une mystérieuse embarcation. L'enfant est baptisé du nom de Thorgal. Prodige du tir à l'arc, épris de liberté et de justice, il n'aura de cesse de défendre les siens et d'aspirer à une vie paisible. Son histoire est celle d'un homme que les dieux ont décidé de mettre à l'épreuve et qui percera, au fil de ses aventures, le mystère de ses origines. Critique : Hey Pop, tu délires ? Le tome 39 de Thorgal dans la sélection des coups de coeur de l'année ??? En plus tu lui as mis que 4.5 ??? Oui et oui. Ce Thorgal est un très bon cru, dans une série qui semblait pourtant destinée à s'essouffler jusqu'à perdre haleine. Je vais commencer par m'attarder sur le dessin de Fred Vignaux, qui a su je trouve adapter son style à l'immense héritage de Rosinski sans chercher à le copier. Au fil des tomes, ce Thorgal retrouve une âme, différente certes, mais qui a su rester dans la continuité. Les visages sont expressifs et très réussis, tout comme les scènes d'actions, et si les décors sont un peu mornes dans cet épisode, cela colle finalement à l'ambiance de ce tome. Côté scénario enfin, il faut noter l'excellente idée de nous proposer enfin une aventure de Thorgal qui se poursuivra sur plusieurs tomes. Cette série n'est pour moi pas destinée aux One Shot, Thorgal est l'Odyssée de la BD franco belge moderne, et le fil conducteur de ses aventures doit nécessairement se dérouler sur plusieurs tomes pour prendre tout son sens et retrouver l'esprit quête initiatique parfois perdu en route. En bref, Yann nous montre un Thorgal décidé à mettre un terme aux questions et menaces sur ses origines et cela ne laissera aucun lecteur de longue haleine indifférent. Le tout est plutôt bien imriqué il me semble dans le reste de l'univers développé à côté pour donner beaucoup de sens à ce tome. Si l'on rajoute que les liens familiaux sont ici de nouveau questionnés, interrogés à travers les relations développées entre les personnages on obtient un excellent tome. Alors pourquoi 4.5 ? Parce qu'à ce stade, ce tome ne vaudra que par les conclusions qui lui seront apportées. Il peut être le début d'une conclusion en apothéose de la série si auteurs et éditeur ne se débinent pas. Mais il peut aussi se révéler un coup dans l'eau si tout ce beau monde décide de rallonger la sauce. Quoiqu'il en soit ce tome est excellent, j'ai pris un grand plaisir à le lire, et si les derniers étaient plutôt bons, celui-ci me semble plus remarquable du fait de l'ampleur de son scénario et de la maitrise croissante de Fred Vignaux pour son univers. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thorgal-tome-39-neokora?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Hey Pop, tu délires ? Le tome 39 de Thorgal dans la sélection des coups de coeur de l'année ??? En plus tu lui as mis que 4.5 ??? Oui et oui. Ce Thorgal est un très bon cru, dans une série qui semblait pourtant destinée à s'essouffler jusqu'à perdre haleine. Je vais commencer par m'attarder sur le dessin de Fred Vignaux, qui a su je trouve adapter son style à l'immense héritage de Rosinski sans chercher à le copier. Au fil des tomes, ce Thorgal retrouve une âme, différente certes, mais qui a su rester dans la continuité. Les visages sont expressifs et très réussis, tout comme les scènes d'actions, et si les décors sont un peu mornes dans cet épisode, cela colle finalement à l'ambiance de ce tome. Côté scénario enfin, il faut noter l'excellente idée de nous proposer enfin une aventure de Thorgal qui se poursuivra sur plusieurs tomes. Cette série n'est pour moi pas destinée aux One Shot, Thorgal est l'Odyssée de la BD franco belge moderne, et le fil conducteur de ses aventures doit nécessairement se dérouler sur plusieurs tomes pour prendre tout son sens et retrouver l'esprit quête initiatique parfois perdu en route. En bref, Yann nous montre un Thorgal décidé à mettre un terme aux questions et menaces sur ses origines et cela ne laissera aucun lecteur de longue haleine indifférent. Le tout est plutôt bien imriqué il me semble dans le reste de l'univers développé à côté pour donner beaucoup de sens à ce tome. Si l'on rajoute que les liens familiaux sont ici de nouveau questionnés, interrogés à travers les relations développées entre les personnages on obtient un excellent tome. Alors pourquoi 4.5 ? Parce qu'à ce stade, ce tome ne vaudra que par les conclusions qui lui seront apportées. Il peut être le début d'une conclusion en apothéose de la série si auteurs et éditeur ne se débinent pas. Mais il peut aussi se révéler un coup dans l'eau si tout ce beau monde décide de rallonger la sauce. Quoiqu'il en soit ce tome est excellent, j'ai pris un grand plaisir à le lire, et si les derniers étaient plutôt bons, celui-ci me semble plus remarquable du fait de l'ampleur de son scénario et de la maitrise croissante de Fred Vignaux pour son univers.
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Titre de l'album : Donjon Zénith T9 - Larmes et brouillard Scenariste de l'album : Joann Sfar / Lewis Trondheim Dessinateur de l'album : Boulet Coloriste : Walter Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Le fils d'Herbert et Isis est né. Si les jeunes parents se réjouissent de cette nouvelle arrivée, des tensions ne tardent pas à se faire sentir. Alors qu'Isis veut soumettre son bébé au rite de passage traditionnel kochaque, Herbert, jugeant ce dernier bien trop dangereux, tente de l'en dissuader. Incapable de la convaincre, il décide finalement de kidnapper le nourrisson. Critique : De retour dans la période Zénith avec ce 51è album. L'histoire est centrée principalement sur Herbert et Isis et leur enfant à venir et en devenir mais comme toujours, en arrière plan du fil principal de l'histoire, on apprend également plein de choses très intéressantes avec de nombreux rappels. Ce qui sert aussi de corde nostalgique pour les lecteurs de la 1ère heure. L'histoire fait aussi appel au dernier Donjon Monster T16 - Quelque part ailleurs pour expliquer quelques points. Une méthode maintenant classique dans la série et qui en fait une série à indice où on cherche les références d'un album à l'autre. On tire aussi petit à petit vers le côté crépuscule au fil des derniers albums de Zénith... Mais ça semble logique, on est loin de l'esprit très léger des 1ers albums. Côté planches, j'ai beaucoup aimé le style de dessin de Boulet qui réalise de très belles planches, rien que la 1ère est vraiment superbe. C'est chargé en noir avec son trait si particulier. Et ça s’accommode très bien avec la mise en couleur de Walter. Côté scénario, ça sonne de manière très particulière vu les évènements relatés dans l'album. On alterne les hautes et les bas avec de véritables surprises tout en passant sur les aspects traditions et les relations familialles de l'heureux évènement à venir pour les jeunes parents. Donc encore un très bon album du Donjon. Autres infos : Le tome 10 est annoncé pour Avril 2023 Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/donjon-zenith-tome-9-steppes-et-brouillard?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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De retour dans la période Zénith avec ce 51è album. L'histoire est centrée principalement sur Herbert et Isis et leur enfant à venir et en devenir mais comme toujours, en arrière plan du fil principal de l'histoire, on apprend également plein de choses très intéressantes avec de nombreux rappels. Ce qui sert aussi de corde nostalgique pour les lecteurs de la 1ère heure. L'histoire fait aussi appel au dernier Donjon Monster T16 - Quelque part ailleurs pour expliquer quelques points. Une méthode maintenant classique dans la série et qui en fait une série à indice où on cherche les références d'un album à l'autre. On tire aussi petit à petit vers le côté crépuscule au fil des derniers albums de Zénith... Mais ça semble logique, on est loin de l'esprit très léger des 1ers albums. Côté planches, j'ai beaucoup aimé le style de dessin de Boulet qui réalise de très belles planches, rien que la 1ère est vraiment superbe. C'est chargé en noir avec son trait si particulier. Et ça s’accommode très bien avec la mise en couleur de Walter. Côté scénario, ça sonne de manière très particulière vu les évènements relatés dans l'album. On alterne les hautes et les bas avec de véritables surprises tout en passant sur les aspects traditions et les relations familialles de l'heureux évènement à venir pour les jeunes parents. Donc encore un très bon album du Donjon.
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Titre de l'album : Thorgal - Tome 40 - Tupilaks Scenariste de l'album : Yann Dessinateur de l'album : Fred Vignaux Coloriste : Gaétan Geroges Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : De retour dans le vaisseau de ses origines, Thorgal doit affronter Néokora, une intelligence artificielle déterminée à restaurer le règne atlante... Critique : Je l'avais annoncé au tome 39, les auteurs avaient là une occasion assez unique de clôturer très proprement les aventures de Thorgal, et pour moi le contrat est rempli. Beaucoup beaucoup de réponses sont apportées dans ce tome, et je pense sincèrement que même les plus irréductibles des fans de Thorgal y trouveront globalement leur compte. C'est propre, c'est bien, et ils ne saccagent rien de l'héritage laissé par 39 tomes de cette immense saga. La part science fiction est bien traitée, et la part laissée au fantastique reste bien présente. Côté dessin, Fred Vignaux s'en sort une nouvelle fois très bien, ses traits étant en plus bien mis en couleurs par Gaetan Georges afin de mieux nous retranscrire les ambiances. Le Lombard décidera-t-il une pose dans les aventures de Thorgal ? Je ne sais le dire tant tout est possible à la fin de cet album. Ce qui est sur c'est que Le Lombard va prolonger ses aventures sous un autre angle au travers de leur nouvelle série Thorgal Saga et ses auteurs invités à donner leur vision de la saga thorgal en un one shot... Dans tous les cas, les amateurs de la série auraient bien tord de passer à côté de ce tome 40. A noter pour les amateurs, et je sais qu'il y en a que le jeux de société Thorgal le pays de Qâ en coopératif pour 1 à 4 joueurs arrive dans le même temps... Hâte d'affronter Ogotaï ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thorgal-tome-40-tupilaks?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Terres d'Ogon - Tome 1 - Zul Kassaï Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : K. Duarte Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Au nord d'Ogon on dit que le peuple Kulu est sous la protection des Zul Kassaï, dieux immortels à la peau rouge, Lorsqu'un Tog sanguinaire assassine la famille du jeune Ubu, ce dernier se présente à ses dieux réclamant justice. La décision est prise : les Zul Kassaï ne feront pas la guerre aux Tog. Roass'aa n'est pas de cet avis et décide de braver l'interdit et d'accompagner Ubu en pays tog. Critique : Après les terres d'arran, Soleil nous propose, dans la lignée des derniers épisodes, une série de one shot dans l'univers des nouvelles terres d'Ogon. Une initiative d'autant plus bienvenue que cette fois-ci le monde fantasy imaginé va aller puiser du côté de l'imaginaire de l'Afrique pour nous proposer un monde riche et original. Petit bémol toutefois, quelle maladresse je trouve que de venir parler en promo de "Première bd de Fantasy africaine au monde". Cette BD a heureusement d'autres arguments plus sérieux qui en font une autre grande BD de fantasy parmi d'autre, qui va puiser les sources de son imaginaire dans d'autres contes, légendes, religions et croyances locales tout en mêlant habilement les genres. L'histoire est réussie et prenante, et les enjeux à venir semblent clairs. Si ce premier tome reste assez sage dans son intrigue, et si le monde proposé, une fois digéré les influences, se révèle pour le moment moins riche que ce qu'il aurait pu, le tout forme pourtant une première pierre cohérente et intrigante pour développer à partir d'elle de nouvelles histoires. Côté dessin, rien de neuf sous Soleil, ils poursuivent la recette de leurs succès avec des trios d'auteurs chevronnés et habitués à travailler ensemble, ici Duarte/Istin/Nanjan Mauvaise nouvelle donc pour les amateurs des terres d'Arran, une nouvelle série va venir augmenter le nombre de tomes pléthoriques à suivre dans cet univers de dingue. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/terres-d-ogon-tome-1-zul-kassai?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après les terres d'arran, Soleil nous propose, dans la lignée des derniers épisodes, une série de one shot dans l'univers des nouvelles terres d'Ogon. Une initiative d'autant plus bienvenue que cette fois-ci le monde fantasy imaginé va aller puiser du côté de l'imaginaire de l'Afrique pour nous proposer un monde riche et original. Petit bémol toutefois, quelle maladresse je trouve que de venir parler en promo de "Première bd de Fantasy africaine au monde". Cette BD a heureusement d'autres arguments plus sérieux qui en font une autre grande BD de fantasy parmi d'autre, qui va puiser les sources de son imaginaire dans d'autres contes, légendes, religions et croyances locales tout en mêlant habilement les genres. L'histoire est réussie et prenante, et les enjeux à venir semblent clairs. Si ce premier tome reste assez sage dans son intrigue, et si le monde proposé, une fois digéré les influences, se révèle pour le moment moins riche que ce qu'il aurait pu, le tout forme pourtant une première pierre cohérente et intrigante pour développer à partir d'elle de nouvelles histoires. Côté dessin, rien de neuf sous Soleil, ils poursuivent la recette de leurs succès avec des trios d'auteurs chevronnés et habitués à travailler ensemble, ici Duarte/Istin/Nanjan Mauvaise nouvelle donc pour les amateurs des terres d'Arran, une nouvelle série va venir augmenter le nombre de tomes pléthoriques à suivre dans cet univers de dingue.
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Je l'avais annoncé au tome 39, les auteurs avaient là une occasion assez unique de clôturer très proprement les aventures de Thorgal, et pour moi le contrat est rempli. Beaucoup beaucoup de réponses sont apportées dans ce tome, et je pense sincèrement que même les plus irréductibles des fans de Thorgal y trouveront globalement leur compte. C'est propre, c'est bien, et ils ne saccagent rien de l'héritage laissé par 39 tomes de cette immense saga. La part science fiction est bien traitée, et la part laissée au fantastique reste bien présente. Côté dessin, Fred Vignaux s'en sort une nouvelle fois très bien, ses traits étant en plus bien mis en couleurs par Gaetan Georges afin de mieux nous retranscrire les ambiances. Le Lombard décidera-t-il une pose dans les aventures de Thorgal ? Je ne sais le dire tant tout est possible à la fin de cet album. Ce qui est sur c'est que Le Lombard va prolonger ses aventures sous un autre angle au travers de leur nouvelle série Thorgal Saga et ses auteurs invités à donner leur vision de la saga thorgal en un one shot... Dans tous les cas, les amateurs de la série auraient bien tord de passer à côté de ce tome 40. A noter pour les amateurs, et je sais qu'il y en a que le jeux de société Thorgal le pays de Qâ en coopératif pour 1 à 4 joueurs arrive dans le même temps... Hâte d'affronter Ogotaï !
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Chronique réalisée à partir du pdf de lecture et non de la bd papier, des différences peuvent apparaître entre ma chronique et l'original, je vous invite à vérifier par vous même avec votre exemplaire en librairie. La cathédrale des abymés est une série initialement prévue en 4 tomes et, levons vite le doute, ce ne sera pas le cas. Les suiveurs de la série pouvaient facilement s'en douter, tant les multiples personnages de notre histoire ont peiné à se rapprocher. C'est chose faite dans ce début de tome 4 qui va à toute vitesse sur les débuts de la réalisation du Grand Oeuvre dont on devine les contours depuis les premiers tomes. Les forces en jeu sont clairement définies et ce tome de mise en place nous prépare un grand final qui promet d'être haletant. Il est à noter que pour un tome de Fantasy, celui-ci comporte bien peu de batailles, vite soldées. On se concentre sur le déroulement de l'intrigue et c'est plutôt bien fait. Pour ma part j'aurais toutefois souhaité que le rythme de la narration et de l'action soit un peu mieux réparti entre les 4 premiers tomes. Mais je pinaille. Côté graphique, Sébastien Grenier nous montre encore toute l'étendue de son affection et de son art pour la Fantasy, pas de doutes, les codes du genre sont bien respectés.
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Titre de l'album : Seeds of Wars - Tome 1 - Les dieux célestes Scenariste de l'album : Blaede Dessinateur de l'album : Bojan Vukic Coloriste : Digikore Studio Editeur de l'album : Kalopsia Note : Résumé de l'album : Seeds of Wars, nouvelle série de BD Fantasy teintée de science-fiction, débarque avec un premier tome ambitieux. S'appuyant sur le succès du jeu de rôle du même nom, son créateur, Blaede, s'associe au talentueux dessinateur Bojan Vukic (Elfes, Orcs & Gobelins, Les Maîtres Inquisiteurs, chez Soleil) et réalise son rêve de fan de bande dessinée en passant pour la première fois de l'autre côté du miroir. Le récit suit deux aventuriers, Bron et Mira, de redoutables jumeaux d'une espèce inconnue dotés de capacités extraordinaires. Ils naviguent dans les intrigues politiques d'un continent composé d'une myriade de royaumes et de cultures. Orphelins dès leur plus jeune âge, cet étrange duo a fait carrière au service du puissant royaume d'Astaeria. Désormais, ils sont chargés de protéger la jeune Philel, la princesse la plus facétieuse de Cérès, mais rien ne se passera comme prévu. Les Dieux Célestes, une épopée haletante basée sur le jeu de rôle stratégique Seeds of Wars. Critique : Et voici une jolie productions signée d'un jeune éditeur indépendant Kalopsia spécialisé en jeux de rôles et bandes dessinées dérivées. Les rôlistes connaitront déjà peut être l'univers de Seeds of Wars, mais pour ma part je découvrais, il faut dire qu'en fan de bd et de fantasy j'étais alléché puisque ce n'est personne d'autre que M. Vukic au dessin que l'on a connu plus souvent sur l'univers des Terres d'Aran avec les séries Elfes, Mages, Nains, Orcs voir maitres inquisiteurs. Autant dire que son CV le place parmi les auteurs de Fantasy confirmés que l'on ne s'attend pas forcément à croiser sur une sortie d'un éditeur indépendant. Mais venons en au fait, ce Seeds of Wars est pas mal du tout, et s'il manque peut être un petit supplément d'âme à ses personnages principaux sur ce tome 1, l'univers est riche, bien pensé, et nous réserve forcément de belles surprises, évidemment le background jeu de rôle y joue beaucoup je trouve. L'action de ce tome 1 ne tarde pas à démarrer, et les enjeux deviennent très rapidement élevés et matures. J'ai par contre été un poil déçu par le travail de Bojan Vukic, qui s'il est de très très bon calibre pour une production indépendante, reste pour moi légèrement en dessous de ce qu'il a pu produire par ailleurs mais je vous avoue que là je fais un peu le difficile, c'est de la belle fantasy et certaines plus grosses productions n'atteignent pas ce niveau de qualité. On a hâte d'en lire la suite. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/seeds-of-wars-tome-1-les-dieux-celestes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Et voici une jolie productions signée d'un jeune éditeur indépendant Kalopsia spécialisé en jeux de rôles et bandes dessinées dérivées. Les rôlistes connaitront déjà peut être l'univers de Seeds of Wars, mais pour ma part je découvrais, il faut dire qu'en fan de bd et de fantasy j'étais alléché puisque ce n'est personne d'autre que M. Vukic au dessin que l'on a connu plus souvent sur l'univers des Terres d'Aran avec les séries Elfes, Mages, Nains, Orcs voir maitres inquisiteurs. Autant dire que son CV le place parmi les auteurs de Fantasy confirmés que l'on ne s'attend pas forcément à croiser sur une sortie d'un éditeur indépendant. Mais venons en au fait, ce Seeds of Wars est pas mal du tout, et s'il manque peut être un petit supplément d'âme à ses personnages principaux sur ce tome 1, l'univers est riche, bien pensé, et nous réserve forcément de belles surprises, évidemment le background jeu de rôle y joue beaucoup je trouve. L'action de ce tome 1 ne tarde pas à démarrer, et les enjeux deviennent très rapidement élevés et matures. J'ai par contre été un poil déçu par le travail de Bojan Vukic, qui s'il est de très très bon calibre pour une production indépendante, reste pour moi légèrement en dessous de ce qu'il a pu produire par ailleurs mais je vous avoue que là je fais un peu le difficile, c'est de la belle fantasy et certaines plus grosses productions n'atteignent pas ce niveau de qualité. On a hâte d'en lire la suite.
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Il faut reconnaître que si les débuts d'Ekhö m'avaient peu marqués, quand j'ai redécouvert cette série il y a deux ans j'ai été agréablement surpris, depuis c'est une des séries d'Arleston que je lis avec plaisir. Le format one shot permet pas mal de fantaisies au scénariste mais l'ensemble forme un tout qui reste cohérent pour le lecteur occasionnel tel que moi. Le monde d'Ekhö est assez frais, et l'héroïne est assez remarquable dans ses qualités de femme libre. Le principe de la série permet à Arleston de critiquer selon son bon vouloir notre monde actuel à travers une de ses facettes au choix. Les dessins de Alessandro Barbucci sont tout en rondeurs et très jolis. Ce tome 11 reste dans la lignée des précédents, ni bien meilleurs ni moins bon, il ravira donc les fans de la série, dont je commence gentiment à faire partie. Ekhö est définitivement de la bd plaisir, qui si elle ne vous marquera pas l'esprit très longtemps vous assurera un bon moment de lecture, quelques rires, et un joli dépaysement débarrassé d'enjeux trop forts.