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  1. Titre de l'album : West fantasy - Tome 1 Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Bertrand Benoit Coloriste : Nanjan Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Quand l'esprit de Tarantino rencontre la magie de Tolkien. Un voyage à couper le souffle où la brutalité du western rencontre la magie de la fantasy ! Okaar Albericht, un nain chercheur d'or, sa mélancolie comme seule compagne, tombe sur un monolithe gigantesque, un artefact imprégné de magie au fond de sa mine. Lorsque sa main touche malencontreusement l'objet, il déclenche un événement à des milliers de lieues de là : l'homme en noir, nécromant maudit, sort de sa tombe, attiré comme un aimant par le totem et par les ténèbres qui rongent Okaar. Sur son passage, les morts se lèvent, formant une armée avide. Mais ce n'est pas tout ! Un chasseur de primes impitoyable, Kendal Jones, porté par une vengeance viscérale, en compagnie d'un gobelin croque-mort, se mettent en route vers cette fameuse mine d'or. Une symphonie de sang, de flingues et de sorcellerie est sur le point de s'abattre ! Critique : Voilà , les éditions Oxymore rentrent de plein fouet dans le paysage du 9ème art avec un premier opus marquant ! Ce concurrent direct (encore que) de la saga Elfes , Nains etc... parue chez Soleil , risque fort de faire tourner les têtes . On reprend un univers "Tolkien" avec les différentes races vivant sur un territoire , en ajoutant une époque far-west où les colts et règlements de compte sont courants . Ajoutez à cela les mines d'or et qui dit mine en langage "tolkien" dit nains 😉 Un univers fantasy particulièrement bien intégré à un autre , il faut saluer le travail de Istin sur ce point , même si ses qualités de scénariste sur des projets à grande échelle comme celui-ci , ne sont plus à débattre . Des divergences (bienvenues) avec la série Elfes : Il emprunte les canons des séries tv avec des saisons de 5 tomes uniquement , chaque tome comprenant trois héros , dont l'un ou l'une se retrouvera dans le tome suivant , perpétuant l'idée de trio . C'est malin car on garde cet esprit "crossover" plaisant et trop peu utilisé chez la concurrence "Soleil" , et cela donne envie aux lecteurs d'en savoir plus sans avoir les craintes d'une saga fleuve ! Intéressons-nous à l'histoire avec des trois personnages hauts en couleurs , un nain mineur en proie avec ses démons , un gobelin croque-mort , et un homme chasseur de primes . Le nain libère une malédiction menaçant d'embraser (façon goules ) la région . Le trio devra agir de concert et malgré eux , pour anéantir ce mal absolu . C'est relativement convenu , je vous l'accorde , mais on prend un plaisir fou à lire ces pages . Istin garde son style avec de nombreux dialogues et voix off . Vient ensuite le dessin , magistral en détails , avec un découpage cinématographique , Bertrand Benoit réalise un travail remarquable . Il avait signé le tome 2 des Terres d'Ogon , comme un clin d'oeil 😉 La cerise sur la gâteau étant la partie couleurs , Nanjan le coloriste indien embellit les planches de façon époustouflante ! Les reflets , les effets magiques , les dégradés de ciel sont incroyables . Certains pourront lui reprocher ce style "informatique" , mais force est de constater que sur un support de ce genre ( il a travaillé sur les séries Elfes ,Conquêtes , Androïdes entre autres) , son travail fait des merveilles . Un très bon premier tome introductif et si vous voulez découvrir des elfes indiens et des mexicorcs , vous savez où regarder pour la suite 😉 Le tome 2 sortira en juin ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-1-le-nain-le-chasseur-de-prime-le-croque-mort/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Kevin Nivek

    West fantasy - Tome 1

    Voilà , les éditions Oxymore rentrent de plein fouet dans le paysage du 9ème art avec un premier opus marquant ! Ce concurrent direct (encore que) de la saga Elfes , Nains etc... parue chez Soleil , risque fort de faire tourner les têtes . On reprend un univers "Tolkien" avec les différentes races vivant sur un territoire , en ajoutant une époque far-west où les colts et règlements de compte sont courants . Ajoutez à cela les mines d'or et qui dit mine en langage "tolkien" dit nains 😉 Un univers fantasy particulièrement bien intégré à un autre , il faut saluer le travail de Istin sur ce point , même si ses qualités de scénariste sur des projets à grande échelle comme celui-ci , ne sont plus à débattre . Des divergences (bienvenues) avec la série Elfes : Il emprunte les canons des séries tv avec des saisons de 5 tomes uniquement , chaque tome comprenant trois héros , dont l'un ou l'une se retrouvera dans le tome suivant , perpétuant l'idée de trio . C'est malin car on garde cet esprit "crossover" plaisant et trop peu utilisé chez la concurrence "Soleil" , et cela donne envie aux lecteurs d'en savoir plus sans avoir les craintes d'une saga fleuve ! Intéressons-nous à l'histoire avec des trois personnages hauts en couleurs , un nain mineur en proie avec ses démons , un gobelin croque-mort , et un homme chasseur de primes . Le nain libère une malédiction menaçant d'embraser (façon goules ) la région . Le trio devra agir de concert et malgré eux , pour anéantir ce mal absolu . C'est relativement convenu , je vous l'accorde , mais on prend un plaisir fou à lire ces pages . Istin garde son style avec de nombreux dialogues et voix off . Vient ensuite le dessin , magistral en détails , avec un découpage cinématographique , Bertrand Benoit réalise un travail remarquable . Il avait signé le tome 2 des Terres d'Ogon , comme un clin d'oeil 😉 La cerise sur la gâteau étant la partie couleurs , Nanjan le coloriste indien embellit les planches de façon époustouflante ! Les reflets , les effets magiques , les dégradés de ciel sont incroyables . Certains pourront lui reprocher ce style "informatique" , mais force est de constater que sur un support de ce genre ( il a travaillé sur les séries Elfes ,Conquêtes , Androïdes entre autres) , son travail fait des merveilles . Un très bon premier tome introductif et si vous voulez découvrir des elfes indiens et des mexicorcs , vous savez où regarder pour la suite 😉 Le tome 2 sortira en juin !
  3. Titre de l'album : Thorgal Saga - Wendigo Scenariste de l'album : Fred Duval Dessinateur de l'album : Corentin Rouge Coloriste : Walter & Corentin Rouge Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Naviguant vers leurs terres depuis le pays Qâ, Thorgal, Aaricia et Jolan se retrouvent pris au beau milieu du conflit qui oppose le Peuple de l'Eau et celui de la Forêt. Leurs divinités respectives sont maintenant déchaînées, et rien ne pourra plus entraver le chaos de la guerre. Sauf, peut-être, une flèche taillée dans l'Arbre de Vie, tirée sur le redoutable Wendigo. Pour sauver Aaricia, enceinte et blessée, Thorgal n'a d'autre choix que de prendre parti et de se compromettre une nouvelle fois dans la folie des hommes. Critique : Bon ben, chapeau Le Lombard. Aux éditeurs : Prenez des notes. Sur une série comme Thorgal, arriver encore à nous intéresser voir à nous passionner avec une série dérivée de la série mère... c'est un petit exploit. Surtout sur un genre aussi courru que celui de la Fantasy en bd, et après déjà 3 séries dérivées. Sauf que voilà. Le lombard laisse un peu de libertés à des auteurs exceptionnels pour venir s'insérer dans la première chronologie de Thorgal. Point de personnages secondaires, juste nos héros habituels mais vu par d'autres auteurs invités. Sans dénaturer les héros, on les développe dans d'autres directions, sans renier leur héritage ils lui rendent hommage tout en nous passionnant. La tâche va être lourde pour Christophe Bec sur le prochain. Mais après un Adieu Aaricia magistral, ce Wendigo devient lui aussi l'un des meilleurs Thorgal et fait de cette série Thorgal Saga un indispensable. Les dessins de Corentin Rouge sont un régal pour les yeux, les couleurs et l'univers ici nord américain des aventures de Thorgal est sublime, et le scénario de Fred Duval, bon... je n'en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher mais c'est très bien. Seul bémol, j'aurais aimé qu'on évite l'habituel : Thorgal doit sauver Aaricia, mais bon. Peut être pour le prochain ? M. Bec si vous nous lisez.... Si vous aimez la bd d'aventure ou de fantasy, ou si vous aimez Thorgal, ou en fait juste si vous aimez la bd, FONCEZ. C'est une réussite (de plus). Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thorgal-saga-tome-2-wendigo?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Les guerres d'arran c'est le règlement de compte que tout le monde attendait dans les terres d'Arran depuis la fin du cycle sur Lah'saa. Autant vous dire que les fans ne passent pas à côté. Pour ma part, j'y prends beaucoup de plaisir, même s'il faut reconnaître qu'on aimerait que nos héros ne soient peut être pas tous du même côté. Cela aurait gagné en profondeur, en enjeux et en émotions je pense, car là, ça finit un peu par faire un gros jeux de massacre entre des héros toujours en pseudo mauvaise posture, mais finalement tellement forts qu'ils massacrent leurs adversaires humains anonymes... On aurait pu aller vers une histoire plus mature, ou adulte. Même si ça aurait probablement choqué les fans 🙂 Bon la galerie de personnages et les retrouvailles avec tous les persos de la saga ça reste une belle madeleine de Proust. Cette fois-ci on retrouve donc Myth, Kronan, Ora et Athé'non entre autres. Côté narration rien de neuf donc puisque Nicolas Jarry use des mêmes recettes que Jean Luc Istin à savoir quelques scènes d'actions et de dialogues entre de grandes phases de narration en voix off à travers les pensées du narrateur choisi pour cet épisode. Je trouve qu'on y perd un peu, mais vu la densité de l'univers et l'ambition du scénario, c'est ici je crois un peu un passage obligé. Attention toutefois, cet opus est quand même bien verbeux. Les dessins de Yerofieieva sont dans l'esprit de la série, mais ils ne sont pas les plus détaillés ou les plus fins que l'on y a vu. La colorisation de J. Nanjan ne parvient pas à ramener plus de finesse à l'ensemble, qui se lit malgré ce que j'en dis très bien. Les scènes d'actions sont claires, et les personnages bien réussis. On sent toutefois que le dénouement approche. Les forces convergent 🙂
  5. Titre de l'album : Guerres d'Arran - Tome 3 - La bataille de Torunn Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Alina Yerofieieva Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Face à l'immense horde assanide, Kronan hésite entre l'honneur ou la raison, le combat ou la fuite. Tandis que les elfes Bleus de Port-Vogue, jusqu'alors préservés, se retrouvent assiégés par une immense flotte de navires yrlanais, à l'Ouest, une nouvelle légion d'hommes et de Golems assiègent les Elfes de la forêt de Torunn, repoussant toujours plus loin les Sylvains menés par la reine Ora... Critique : Les guerres d'arran c'est le règlement de compte que tout le monde attendait dans les terres d'Arran depuis la fin du cycle sur Lah'saa. Autant vous dire que les fans ne passent pas à côté. Pour ma part, j'y prends beaucoup de plaisir, même s'il faut reconnaître qu'on aimerait que nos héros ne soient peut être pas tous du même côté. Cela aurait gagné en profondeur, en enjeux et en émotions je pense, car là, ça finit un peu par faire un gros jeux de massacre entre des héros toujours en pseudo mauvaise posture, mais finalement tellement forts qu'ils massacrent leurs adversaires humains anonymes... On aurait pu aller vers une histoire plus mature, ou adulte. Même si ça aurait probablement choqué les fans 🙂 Bon la galerie de personnages et les retrouvailles avec tous les persos de la saga ça reste une belle madeleine de Proust. Cette fois-ci on retrouve donc Myth, Kronan, Ora et Athé'non entre autres. Côté narration rien de neuf donc puisque Nicolas Jarry use des mêmes recettes que Jean Luc Istin à savoir quelques scènes d'actions et de dialogues entre de grandes phases de narration en voix off à travers les pensées du narrateur choisi pour cet épisode. Je trouve qu'on y perd un peu, mais vu la densité de l'univers et l'ambition du scénario, c'est ici je crois un peu un passage obligé. Attention toutefois, cet opus est quand même bien verbeux. Les dessins de Yerofieieva sont dans l'esprit de la série, mais ils ne sont pas les plus détaillés ou les plus fins que l'on y a vu. La colorisation de J. Nanjan ne parvient pas à ramener plus de finesse à l'ensemble, qui se lit malgré ce que j'en dis très bien. Les scènes d'actions sont claires, et les personnages bien réussis. On sent toutefois que le dénouement approche. Les forces convergent 🙂 Autres infos : Storyboard de Kyko Duarte Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. The_PoP

    La guerre des amazones

    Voici un one shot sur une période assez méconnue de notre histoire européenne : les guerres de bohème du roi charlemagne. Les auteurs y rajoutent une dose de Fantasy et de mysticisme. Ce one shot est particulier car si la lecture en est agréable, je crois que le rythme de narration est trop rapide pour une histoire assez ambitieuse, du coup on a parfois l'impression de sauter un peu du coq à l'âne, et de perdre des pans de l'histoire en route, cela donne finalement une histoire dont on a du mal à saisir la finalité. Les dessins de Guillermo Gonzalez Escalada sont parfois très beau, mais parfois aussi un peu confus au niveau des visages de ces personnages, parfois difficiles à identifier. Dommage car l'ensemble est intéressant et forme un tout plutôt agréable à lire, sur une histoire que l'on n'a pas déjà entendu mille fois...
  7. Titre de l'album : La guerre des amazones Scenariste de l'album : Stéphane Piatzszek Dessinateur de l'album : Guillermo Gonzalez Escalada Coloriste : Guillermo Gonzalez Escalada & Inaki Holgado & Nicolas Begue Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Krok, roi de Bohème, se prépare à affronter le fils de Charlemagne. Il cède la charge du royaume à la plus sage de ses filles, Libussa. La jeune reine entre en résistance, guidée par les puissantes visions de sa soeur, Téta, soutenue par la détermination des femmes demeurées au château. Et par le courage de ses guerrières, dont l'une la trouble profondément, Vlasta aux longs cheveux blancs. Critique : Voici un one shot sur une période assez méconnue de notre histoire européenne : les guerres de bohème du roi charlemagne. Les auteurs y rajoutent une dose de Fantasy et de mysticisme. Ce one shot est particulier car si la lecture en est agréable, je crois que le rythme de narration est trop rapide pour une histoire assez ambitieuse, du coup on a parfois l'impression de sauter un peu du coq à l'âne, et de perdre des pans de l'histoire en route, cela donne finalement une histoire dont on a du mal à saisir la finalité. Les dessins de Guillermo Gonzalez Escalada sont parfois très beau, mais parfois aussi un peu confus au niveau des visages de ces personnages, parfois difficiles à identifier. Dommage car l'ensemble est intéressant et forme un tout plutôt agréable à lire, sur une histoire que l'on n'a pas déjà entendu mille fois... Autres infos : Collection Quadrants aux éditions Soleil Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-guerre-des-amazones/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. The_PoP

    Thorgal Saga - Wendigo

    Bon ben, chapeau Le Lombard. Aux éditeurs : Prenez des notes. Sur une série comme Thorgal, arriver encore à nous intéresser voir à nous passionner avec une série dérivée de la série mère... c'est un petit exploit. Surtout sur un genre aussi courru que celui de la Fantasy en bd, et après déjà 3 séries dérivées. Sauf que voilà. Le lombard laisse un peu de libertés à des auteurs exceptionnels pour venir s'insérer dans la première chronologie de Thorgal. Point de personnages secondaires, juste nos héros habituels mais vu par d'autres auteurs invités. Sans dénaturer les héros, on les développe dans d'autres directions, sans renier leur héritage ils lui rendent hommage tout en nous passionnant. La tâche va être lourde pour Christophe Bec sur le prochain. Mais après un Adieu Aaricia magistral, ce Wendigo devient lui aussi l'un des meilleurs Thorgal et fait de cette série Thorgal Saga un indispensable. Les dessins de Corentin Rouge sont un régal pour les yeux, les couleurs et l'univers ici nord américain des aventures de Thorgal est sublime, et le scénario de Fred Duval, bon... je n'en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher mais c'est très bien. Seul bémol, j'aurais aimé qu'on évite l'habituel : Thorgal doit sauver Aaricia, mais bon. Peut être pour le prochain ? M. Bec si vous nous lisez.... Si vous aimez la bd d'aventure ou de fantasy, ou si vous aimez Thorgal, ou en fait juste si vous aimez la bd, FONCEZ. C'est une réussite (de plus).
  9. Voici la conclusion de cette mini série en 4 tomes, parallèle à la série des maitres inquisiteurs en 6 tomes et se déroulant dans l'univers imaginé par le prolifique J-L Istin. Soyons honnête cette série lorgnait sur le succès de l'univers des terres d'arran, et malheureusement elle n'a pas forcément rencontré le même lot de fans. Il faut dire que Soleil avec son rythme de parution dantesque sur ces deux univers a peut être cannibalisé ses propres clients. Ce tome 4 vient donc nous brosser un nouveau portrait d'un jeune assassin en devenir. Malheureusement l'histoire peine à décoller de cette sensation de déjà lu qui une fois qu'elle vous a attrapé ne vous lâche guère. Le personnage est intéressant, mais le destin du héros ne parvient pas à nous captiver plus que cela et l'ensemble a du mal à s'inscrire dans des enjeux plus grandioses de l'univers créé. La trame globale est un peu en dessous de ce que nous avaient offerts les premiers tomes. Le dessin de Victor Drujiniu est plutôt bon, même si peut être un petit peu froid encore, on est sur ce qui se fait de très bien sur cette série, au niveau du grand frère des terres d'arran. Les affamés de fantasy médiévale, ou ceux qui ne veulent pas se lancer dans la série fleuve des terres d'arran s'y retrouveront avec plaisir avec ces aventures dans le monde d'Oscitan.
  10. Titre de l'album : Les maitres assassins - Tome 4 - Malgérian Scenariste de l'album : Sylvain Cordurié Dessinateur de l'album : Victor Drujiniu Coloriste : Erwan Seure Le Bihan & Victor Drujiniu Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Un seigneur des Soupirs a autrefois loué les services des Maîtres Assassins contre le prix de leur choix. Et ce prix, c'était son fils cadet, Armant de Lanslet. Quand la guilde réclame son dû, Armant est associé à trois jeunes gens. Il suit l'entraînement qui fera d'eux des tueurs et prend la tête du groupe pour leur première mission. Désormais, il n'est plus Armant de Lanslet. Il est Malgerian. Critique : Voici la conclusion de cette mini série en 4 tomes, parallèle à la série des maitres inquisiteurs en 6 tomes et se déroulant dans l'univers imaginé par le prolifique J-L Istin. Soyons honnête cette série lorgnait sur le succès de l'univers des terres d'arran, et malheureusement elle n'a pas forcément rencontré le même lot de fans. Il faut dire que Soleil avec son rythme de parution dantesque sur ces deux univers a peut être cannibalisé ses propres clients. Ce tome 4 vient donc nous brosser un nouveau portrait d'un jeune assassin en devenir. Malheureusement l'histoire peine à décoller de cette sensation de déjà lu qui une fois qu'elle vous a attrapé ne vous lâche guère. Le personnage est intéressant, mais le destin du héros ne parvient pas à nous captiver plus que cela et l'ensemble a du mal à s'inscrire dans des enjeux plus grandioses de l'univers créé. La trame globale est un peu en dessous de ce que nous avaient offerts les premiers tomes. Le dessin de Victor Drujiniu est plutôt bon, même si peut être un petit peu froid encore, on est sur ce qui se fait de très bien sur cette série, au niveau du grand frère des terres d'arran. Les affamés de fantasy médiévale, ou ceux qui ne veulent pas se lancer dans la série fleuve des terres d'arran s'y retrouveront avec plaisir avec ces aventures dans le monde d'Oscitan. Autres infos : D'après l'univers imaginé par J-L Istin Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-maitres-assassins-tome-4-malgerian?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. The_PoP

    Eigyr

    Et voilà la première belle surprise de la rentrée pour moi. Eigyr n'est pas qu'un énième récit autour de la légende de Merlin, même si l'évocation de celui-ci hante le récit du début à la fin. C'est d'abord la découverte d'un dessin audacieux, il ne séduira peut être pas tout le monde, mais il y a un vrai parti pris graphique qui en ravira plus d'un. C'est la première bd que je lis dessinée par Damien Colboc et nul doute que nous le reverrons bientôt. Ensuite Jérome Hamon nous bichonne un scénario classique mais réussi grâce à ses personnages plus vivants que nature. Comme sur Green Class au demeurant, c'est vraiment ce qui m'a marqué. On ressent leurs émotions, on les comprends, c'est simple et limpide, tout en étant très empathique. Une réussite. Mention spéciale au personnage d'Eigyr qui fait une très juste héroïne de cette histoire. Je ne peux que vous recommander ce one shot très réussi.
  12. The_PoP

    Eigyr

    Titre de l'album : Eigyr Scenariste de l'album : Jérome Hamon Dessinateur de l'album : Damien Colboc Coloriste : Damien Colboc Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Au fin fond d'une Angleterre qui ne porte pas encore ce nom, Chrétiens et Bretons s'affrontent sur un nouveau champ de bataille : la possession d'Eigyr ! Est-ce là un artefact ou une place forte ? Que nenni ! Eigyr est une jeune femme dont le ventre rond abriterait la réincarnation de Merlin. Son corps est devenu un enjeu politique dont les hommes entendent disposer. Mais une mère est prête à tout pour protéger la future chair de sa chair... Critique : Et voilà la première belle surprise de la rentrée pour moi. Eigyr n'est pas qu'un énième récit autour de la légende de Merlin, même si l'évocation de celui-ci hante le récit du début à la fin. C'est d'abord la découverte d'un dessin audacieux, il ne séduira peut être pas tout le monde, mais il y a un vrai parti pris graphique qui en ravira plus d'un. C'est la première bd que je lis dessinée par Damien Colboc et nul doute que nous le reverrons bientôt. Ensuite Jérome Hamon nous bichonne un scénario classique mais réussi grâce à ses personnages plus vivants que nature. Comme sur Green Class au demeurant, c'est vraiment ce qui m'a marqué. On ressent leurs émotions, on les comprends, c'est simple et limpide, tout en étant très empathique. Une réussite. Mention spéciale au personnage d'Eigyr qui fait une très juste héroïne de cette histoire. Je ne peux que vous recommander ce one shot très réussi. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/eigyr?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Titre de l'album : Terres d'Ogon - Tome 4 - Mystic Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Vax Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Qâa est le fruit d'un amour interdit, le bâtard du roi et d'une femme du peuple. Il survit comme une ombre jusqu'au jour où il croise Aménopée, pour qui les passages dérobés du palais n'ont pas de secret. Il y rencontrera un maître d'armes ainsi qu'un vieil érudit. Commence pour Qâa sa véritable initiation, il découvrira le mystère entourant sa naissance et la malédiction dont il est le porteur... Critique : La petite dernière des séries dans l'univers des terres d'Arran a apporté un grand vent de fraîcheur dans l'univers, et même dans la Fantasy. Puisant dans les mythes, les légendes, et même l'Histoire du continent Africain, elle revisite la Fantasy tout en en respectant les codes. Et franchement on en redemande, moi le premier. Ce tome 4 vient donc nous présenter encore un autre peuple, et un autre héros, dans une intrigue cette fois-ci très mystique pour ne pas dire parfois un peu alambiquée. Les personnages sont toujours aussi réussis et le dessin de Vax est très dynamique notamment sur les mises en scènes. J'ai trouvé ce tome un peu en deçà des 2 premiers que j'avais vraiment adoré, mais l'univers y est toujours aussi riche et dépaysant et c'est encore une lecture plaisir. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/terres-d-ogon-tome-4-mystic?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Je ne connaissais pas cette oeuvre littéraire de Joseph Delaney parue en 2004 au Royaume-Uni , puis dans toute l'Europe étant donné le succès rencontré . Un moyen-âge inquiétant dans une Angleterre rurale au parfum de "Hurlevents" . Thomas Ward est le septième fils du septième fils , ce qui lui confère un don particulier : la capacité de discerner des créatures magiques au sein même de notre monde . Il est d'emblée soumis à l'apprentissage de son nouveau maître lui même "épouvanteur " depuis longtemps . Parti à l'âge de 13 ans, sa nouvelle vie se dévoile sous nos yeux avec des quêtes initiatiques imposées par son tuteur , ainsi que des missions formatrices à ce monde surprenant qui s'offre à lui . Il va devoir user de ses pouvoirs et son intelligence pour se sortir des situations délicates auxquelles il sera confronté . C'est assez réussi , l'histoire est cohérente et bien amenée , le dessin est envoutant avec son aquarelle en couleurs directes . De grands aplats et ombrages puissants donnent une atmosphère inquiétante . C'est à déconseiller aux moins de 12 ans assurément . Benjamin Bachelier qui vient de finir Le clan des Otori , passe du Japon à l'Angleterre campagnarde , de son trait épais si particulier . Il nous offre de très belles planches de décors ou paysages , mais peine un peu sur les plans rapprochés ou gros plans de personnages , qui semblent "brouillons" . Cela reste une aventure à découvrir , et à lire l'hiver au coin du feu , à l'abri des recoins sombres 😉
  15. Titre de l'album : L'apprenti épouvanteur tome 1 Scenariste de l'album : Pierre Oertel , Joseph Delaney Dessinateur de l'album : Benjamin Bachelier Coloriste : Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Thomas Ward, le septième fils d'un septième fils, devient l'apprenti de l'Épouvanteur du comté. Il doit apprendre à tenir les spectres à distance, à entraver les gobelins, à empêcher les sorcières de nuire... Mais lorsqu'il libère involontairement Mère Malkin, la sorcière la plus maléfique qui soit, l'horreur commence... Critique : Je ne connaissais pas cette oeuvre littéraire de Joseph Delaney parue en 2004 au Royaume-Uni , puis dans toute l'Europe étant donné le succès rencontré . Un moyen-âge inquiétant dans une Angleterre rurale au parfum de "Hurlevents" . Thomas Ward est le septième fils du septième fils , ce qui lui confère un don particulier : la capacité de discerner des créatures magiques au sein même de notre monde . Il est d'emblée soumis à l'apprentissage de son nouveau maître lui même "épouvanteur " depuis longtemps . Parti à l'âge de 13 ans, sa nouvelle vie se dévoile sous nos yeux avec des quêtes initiatiques imposées par son tuteur , ainsi que des missions formatrices à ce monde surprenant qui s'offre à lui . Il va devoir user de ses pouvoirs et son intelligence pour se sortir des situations délicates auxquelles il sera confronté . C'est assez réussi , l'histoire est cohérente et bien amenée , le dessin est envoutant avec son aquarelle en couleurs directes . De grands aplats et ombrages puissants donnent une atmosphère inquiétante . C'est à déconseiller aux moins de 12 ans assurément . Benjamin Bachelier qui vient de finir Le clan des Otori , passe du Japon à l'Angleterre campagnarde , de son trait épais si particulier . Il nous offre de très belles planches de décors ou paysages , mais peine un peu sur les plans rapprochés ou gros plans de personnages , qui semblent "brouillons" . Cela reste une aventure à découvrir , et à lire l'hiver au coin du feu , à l'abri des recoins sombres 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-epouvanteur-tome-1-l-apprenti-epouvanteur/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Bon, je vous avoue que je suis déçu. Quand on voit une série Fantasy de chez Soleil, en 8 tomes, scénarisée par Arleston, on a pas mal de références qui nous viennent en tête, car que l'on aime ou pas, il faut reconnaître que ce duo a plutôt produit des choses sympas par le passé. Las, ici on approche le tome 4 et cela ne décolle pas vraiment. Les dessins de Vergani sont biens mais peu marquants, et surtout un cran en dessous je trouve des autres productions Soleil - Arleston, et le scénario de Christophe Arleston est finalement assez plat avec cette histoire de vengeance pour le moment bien triste. Les personnages eux même ne sont guère développés d'ailleurs et l'héroïne est finalement trop seule en piste... Même le dilemme moral instauré dans cet opus là est vite évacué par la tournure des évènements choisis par notre scénariste, comme si l'excès de nuances ou l'absence de dichotomie l'embarrassait finalement. Dommage, car l'ensemble n'est pas mauvais, loin de là mais au final on ne retient qu'une héroïne un peu trop lisse, un humour à rebours et un dessin trop neutre qui forme un début de série trop quelconque pour nous embarquer sur 8 tomes.
  17. Titre de l'album : Sangre - Tome 4 - Donnadion le Béat Scenariste de l'album : Christophe Arleston Dessinateur de l'album : Stefano Vergani Coloriste : Stefano Vergani & Gloria Vezzaro Editeur de l'album : Soleil - Metamorphoses Note : Résumé de l'album : Après plusieurs semaines d'enquête dans la cité de Thériasme, Sangre trouve un marin qui la guide jusqu'à un archipel perdu au coeur de la mangrove, un repaire d'esclaves évadés. Donnadion y vit en ermite, prêchant la non-violence. Mais comment imaginer ce terrible écumeur en saint homme, héros d'une libération pacifique des esclaves ? La vengeance aurait-elle un sens face à un homme en pleine rédemption ? Critique : Bon, je vous avoue que je suis déçu. Quand on voit une série Fantasy de chez Soleil, en 8 tomes, scénarisée par Arleston, on a pas mal de références qui nous viennent en tête, car que l'on aime ou pas, il faut reconnaître que ce duo a plutôt produit des choses sympas par le passé. Las, ici on approche le tome 4 et cela ne décolle pas vraiment. Les dessins de Vergani sont biens mais peu marquants, et surtout un cran en dessous je trouve des autres productions Soleil - Arleston, et le scénario de Christophe Arleston est finalement assez plat avec cette histoire de vengeance pour le moment bien triste. Les personnages eux même ne sont guère développés d'ailleurs et l'héroïne est finalement trop seule en piste... Même le dilemme moral instauré dans cet opus là est vite évacué par la tournure des évènements choisis par notre scénariste, comme si l'excès de nuances ou l'absence de dichotomie l'embarrassait finalement. Dommage, car l'ensemble n'est pas mauvais, loin de là mais au final on ne retient qu'une héroïne un peu trop lisse, un humour à rebours et un dessin trop neutre qui forme un début de série trop quelconque pour nous embarquer sur 8 tomes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sangre-tome-4-donnadion-le-beat?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Titre de l'album : Thorgal - Tome 41 - Mille Yeux Scenariste de l'album : Yann Dessinateur de l'album : F. Vignaux Coloriste : Gaétan Georges Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Mordu par une vipère rouge au fond d'un véritable labyrinthe souterrain alors qu'il venait enfin de découvrir la légendaire roche aux mille yeux de la déesse Skaedi, Thorgal doit pourtant parvenir à extraire et à ramener un fragment de cette mystérieuse pierre tombée d'Asgard, s'il veut sauver Jolan et Boréale. L'aide d'une jeune chasseuse de serpents ne sera pas de trop pour notre « enfant des étoiles », s'il veut avoir une chance de triompher sur l'échiquier d'Odin ! Critique : Bon le tome 40 aurait pu être une conclusion à cette série que j'aime tant. Mais ce n'est pas le cas et cette série va désormais de plus en plus lorgner sur l'Odyssée dans le destin qu'elle réserve à Thorgal. Nouveau naufrage, nouveaux dangers, nouvelles croyances et divinités à combattre. et nouveau chef viking tyrannique. Il n'en faut guère plus pour voir notre Thorgal préféré venir défendre une nouvelle fois la veuve et l'orphelin tout en secouant au passage sa famille. Il est désormais plus à cheval que jamais sur ses principes, toujours aussi courageux et inventif, même s'il semble avoir lui aussi vieilli.... Toutefois il faut bien reconnaitre que l'ensemble s'essouffle franchement et donne une grosse impression de déjà lu mille fois dans les épisodes précédents. La fin laisse présager un nouveau cycle peut être prometteur, mais je vous avoue que j'ai un doute sur le fait que ce tome 41 reste bien longtemps dans nos mémoires. Graphiquement, F. Vignaux maitrise pleinement son sujet et l'héritage de Rosinski et il sera difficile de lui faire des reproches honnêtes. L'ensemble est je crois aussi réussi graphiquement qu'il peut l'être sans dénaturer ses origines. Ce tome 41 n'est pas un mauvais cru, mais il trahi tout de même un sérieux manque de fraicheur je trouve. La série aurait probablement gagnée à enclencher un dernier cycle épique pour finir en apothéose, préservant ainsi le mythe d'une édulcoration palpable et libérant la place aux Thorgal Saga pour venir nous conter d'autres de ses aventures. Mais ce n'est que mon simple ami d'amoureux de Thorgal. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thorgal-tome-41-mille-yeux?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. The_PoP

    Thorgal - Tome 41 - Mille Yeux

    Bon le tome 40 aurait pu être une conclusion à cette série que j'aime tant. Mais ce n'est pas le cas et cette série va désormais de plus en plus lorgner sur l'Odyssée dans le destin qu'elle réserve à Thorgal. Nouveau naufrage, nouveaux dangers, nouvelles croyances et divinités à combattre. et nouveau chef viking tyrannique. Il n'en faut guère plus pour voir notre Thorgal préféré venir défendre une nouvelle fois la veuve et l'orphelin tout en secouant au passage sa famille. Il est désormais plus à cheval que jamais sur ses principes, toujours aussi courageux et inventif, même s'il semble avoir lui aussi vieilli.... Toutefois il faut bien reconnaitre que l'ensemble s'essouffle franchement et donne une grosse impression de déjà lu mille fois dans les épisodes précédents. La fin laisse présager un nouveau cycle peut être prometteur, mais je vous avoue que j'ai un doute sur le fait que ce tome 41 reste bien longtemps dans nos mémoires. Graphiquement, F. Vignaux maitrise pleinement son sujet et l'héritage de Rosinski et il sera difficile de lui faire des reproches honnêtes. L'ensemble est je crois aussi réussi graphiquement qu'il peut l'être sans dénaturer ses origines. Ce tome 41 n'est pas un mauvais cru, mais il trahi tout de même un sérieux manque de fraicheur je trouve. La série aurait probablement gagnée à enclencher un dernier cycle épique pour finir en apothéose, préservant ainsi le mythe d'une édulcoration palpable et libérant la place aux Thorgal Saga pour venir nous conter d'autres de ses aventures. Mais ce n'est que mon simple ami d'amoureux de Thorgal.
  20. Et bim comme d'habitude, à l'approche des fêtes de fin d'années, Soleil nous sort l'artillerie lourde avec ces séries se déroulant dans l'univers des terres d'Arran. Ici il s'agit de leur série cross' over Guerres d'Arran tant attendue devant redémarrer un cycle dantesque reprenant l'ensemble des trames depuis le cycle des goules. Après un premier tome nous lançant dans le grand bain, ce tome 2 reprend pas mal des figures ultra reconnues des Terres d'Arran pour les réunir et leur faire affronter l'une des pires menaces qui soit pour leurs survies : l'Hum 🙂 Autant vous dire que dans le contexte pessimiste actuel, il y a là une double lecture intéressante à l'œuvre complète. Evidemment on nt'est pas tellement là pour philosopher non plus et tout au long de ces 92 pages, on aura le droit à peut être un peu trop de voix off (aka pensées de Redwin) mais surtout beaucoup beaucoup de castagne. Après tout, on ne réunit pas une si belle équipe pour beurrer des mouillettes. Que puis-je vous dire d'autre ? Giovanni Lorusso que je ne connaissais pas vraiment n'est pas un inconnu sur la série car il en a déjà dessiné plusieurs tomes. Autant vous dire qu'avec J. Nanjan auxx couleurs comme souvent, le dessin ne présente pas de fausses notes et reste dans les canons habituels de la série pour le plaisir des fans. Les habitués de la série se jetteront à raison sur cet album tant l'attente fut longue 🙂 Les autres partent probablement de trop loin pour bien en saisir tout l'intérêt, mais se contenteront d'un bon one shot de Fantasy comme souvent.
  21. Titre de l'album : Guerres d'Arran - Tome 2 - Dal'Darum Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Giovanni Lorusso Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Suite à l'exécution de la compagnie des bannis, Redwin a juré aux principaux meneurs des anciennes races de trouver un lieu où tous pourraient se réunir et résister à la guerre déclarée par les rois humains et les mages de l'ordre des Ombres. Des héros tels que Lanawynn, Ayraak, Jorun, Tala feront route vers la forteresse de Karsonn tenue par les irréductibles nains de la légion de Fer. Critique : Et bim comme d'habitude, à l'approche des fêtes de fin d'années, Soleil nous sort l'artillerie lourde avec ces séries se déroulant dans l'univers des terres d'Arran. Ici il s'agit de leur série cross' over Guerres d'Arran tant attendue devant redémarrer un cycle dantesque reprenant l'ensemble des trames depuis le cycle des goules. Après un premier tome nous lançant dans le grand bain, ce tome 2 reprend pas mal des figures ultra reconnues des Terres d'Arran pour les réunir et leur faire affronter l'une des pires menaces qui soit pour leurs survies : l'Hum 🙂 Autant vous dire que dans le contexte pessimiste actuel, il y a là une double lecture intéressante à l'œuvre complète. Evidemment on nt'est pas tellement là pour philosopher non plus et tout au long de ces 92 pages, on aura le droit à peut être un peu trop de voix off (aka pensées de Redwin) mais surtout beaucoup beaucoup de castagne. Après tout, on ne réunit pas une si belle équipe pour beurrer des mouillettes. Que puis-je vous dire d'autre ? Giovanni Lorusso que je ne connaissais pas vraiment n'est pas un inconnu sur la série car il en a déjà dessiné plusieurs tomes. Autant vous dire qu'avec J. Nanjan auxx couleurs comme souvent, le dessin ne présente pas de fausses notes et reste dans les canons habituels de la série pour le plaisir des fans. Les habitués de la série se jetteront à raison sur cet album tant l'attente fut longue 🙂 Les autres partent probablement de trop loin pour bien en saisir tout l'intérêt, mais se contenteront d'un bon one shot de Fantasy comme souvent. Autres infos : Storyboard de Kyko Duarte Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/guerres-d-arran-tome-2-dal-darum?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Avec la pelletée de sorties sur l'univers des terres d'arran de l'automne on en oublierait presque le petit univers cousin des maitres inquisiteurs et des maitres assassins. Il faut dire que cet univers est pour le moment moins riche et moins développé que les Terres d'Arran puisqu'on y retrouve simplement deux séries sur les ordres antagonistes. Pas d'inquiétude, bien que l'ensemble soit moins Fantasy que son homonyme, on y retrouve régulièrement elfes, magie et monstres ou démons. Pour ma part je vous avoue que j'ai tout de même un peu moins de tendresse pour cette série globalement car personnages comme histoires ne m'ont pas emballé jusqu'ici. Ce tome 3 centré sur l'assassin Neida ne fait pas exception à la règle malheureusement car il nous présente une intrigue finalement très classique mise en image toujours dans les codes du genre. Le dessin à quatre mains nous propose de très belle planche et de belles ambiances, même si certains visages m'ont paru parfois un brin trop statiques ou figés. Un léger détail de pinailleur car l'ensemble est globalement de qualité similaire aux séries Elfes, Nains ou Orcs et Gobelins des Terres d'Arran pour les habitués. Peu d'originalité donc, mais du sérieux, et on sent que l'Univers mis en place est en train de prendre forme et ampleur. Seul regret, je crains qu'à trop marcher proche des plates bandes de son univers rival, celui-ci peine à conquérir son public, déjà bien bien occupé par les 6 autres séries parallèles des Terres d'Arran. Un risque d'overdose budgétaire en somme ?
  23. Titre de l'album : Les Maitres Assassins - Tome 3 - Neida Scenariste de l'album : Sylvain Cordurié Dessinateur de l'album : Lucio Leoni & Emanuela Negrin Coloriste : Alessia Nocera Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Maître Assassin d'exception comme Osahar, Neida jouit d'un don unique que lui octroie un élixir. Quand on lui demande de tuer Eliezer le Fou - l'ancien exarque de l'Ordre des Maîtres Inquisiteurs - elle voit en lui une proie facile. Mais le pouvoir de ce dernier a évolué. Il est capable de stimuler les émotions et fait naître chez Neida des sentiments qui lui étaient jusqu'alors étrangers. Critique : Avec la pelletée de sorties sur l'univers des terres d'arran de l'automne on en oublierait presque le petit univers cousin des maitres inquisiteurs et des maitres assassins. Il faut dire que cet univers est pour le moment moins riche et moins développé que les Terres d'Arran puisqu'on y retrouve simplement deux séries sur les ordres antagonistes. Pas d'inquiétude, bien que l'ensemble soit moins Fantasy que son homonyme, on y retrouve régulièrement elfes, magie et monstres ou démons. Pour ma part je vous avoue que j'ai tout de même un peu moins de tendresse pour cette série globalement car personnages comme histoires ne m'ont pas emballé jusqu'ici. Ce tome 3 centré sur l'assassin Neida ne fait pas exception à la règle malheureusement car il nous présente une intrigue finalement très classique mise en image toujours dans les codes du genre. Le dessin à quatre mains nous propose de très belle planche et de belles ambiances, même si certains visages m'ont paru parfois un brin trop statiques ou figés. Un léger détail de pinailleur car l'ensemble est globalement de qualité similaire aux séries Elfes, Nains ou Orcs et Gobelins des Terres d'Arran pour les habitués. Peu d'originalité donc, mais du sérieux, et on sent que l'Univers mis en place est en train de prendre forme et ampleur. Seul regret, je crains qu'à trop marcher proche des plates bandes de son univers rival, celui-ci peine à conquérir son public, déjà bien bien occupé par les 6 autres séries parallèles des Terres d'Arran. Un risque d'overdose budgétaire en somme ? Autres infos : Univers imaginé par Jean Luc Istin Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-maitres-assassins-tome-3-neida?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. The_PoP

    Terres d'Ogon - Tome 4 - Mystic

    La petite dernière des séries dans l'univers des terres d'Arran a apporté un grand vent de fraîcheur dans l'univers, et même dans la Fantasy. Puisant dans les mythes, les légendes, et même l'Histoire du continent Africain, elle revisite la Fantasy tout en en respectant les codes. Et franchement on en redemande, moi le premier. Ce tome 4 vient donc nous présenter encore un autre peuple, et un autre héros, dans une intrigue cette fois-ci très mystique pour ne pas dire parfois un peu alambiquée. Les personnages sont toujours aussi réussis et le dessin de Vax est très dynamique notamment sur les mises en scènes. J'ai trouvé ce tome un peu en deçà des 2 premiers que j'avais vraiment adoré, mais l'univers y est toujours aussi riche et dépaysant et c'est encore une lecture plaisir.
  25. Titre de l'album : Servitude - Tome 6 - Shalin Partie 2 Scenariste de l'album : Fabrice David & Eric Bourgier Dessinateur de l'album : Eric Bourgier Coloriste : Eric Bourgier Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Certains le nomment Kiromédon. Il a créé les Hommes. Non pas par amour ou pour peupler son Eden mais pour diviser les Puissances qui semblaient vouloir s'accaparer l'astre qu'il avait eu en cadeau. Et c'est ici, à Shalin après des siècles de luttes obscures que doit se jouer le dernier acte. La Servitude des Hommes est sur le point de prendre fin. Critique : Voilà ma claque de cette rentrée. Et c'est sans surprise tant les tomes précédents étaient tous excellents. C'était donc ma plus grosse attente, et elle ne fut pas déçue. Je profite donc de cette chronique pour remercier auteurs et éditeur d'avoir pris le risque de prendre le temps pour développer une série de qualité, avec de vraies prises de risques narratives, graphiquement proche du sublime, et qui nous livre un imaginaire riche, puissant, et résonnant d'échos de nos propres histoires. Vous avez su combler mes attentes, toujours plus hautes après chaque épisode et conclure en beauté cette série de haute volée. Et pour cela bravo ! Le dessin de Bourgier me coupe toujours autant le souffle, avec cette colorisation qui le sublime. J'aime cette galerie de gueules cassées, qui semblent naturelles et pas forcément héroïques. J'aime ces scènes d'actions bien découpées, ces plans quasi cinématographiques, ces décors grandioses mais détaillés. Bref, je suis un fan absolu du travail de Bourgier. Je ne ferais guère plus long même si ça l'aurait mérité. Les choix forts opérés scénaristiquement dans cette série se révèlent tous payants. Oui certains opus nous ont laissé perplexes, et sur certains la difficulté de différenciation entre certains personnages rajoutait à la difficulté de saisir cette intrigue dans sa globalité. D'autant plus que les auteurs nous la présentait chaque fois par un angle de vue différent. Et j'ai beaucoup de respect pour cette démarche intransigeante dans leur créativité. Quels magnifiques conteurs d'histoire ce duo forme. Si vous aimez la BD, vous ne pouvez pas ne pas lire Servitude. Oui cette série est aussi exigeante, avec sa narration toute en subtilité et son graphisme ultra détaillé. Mais elle vous marquera durablement et pose enfin un nouveau jalon remarquable dans le monde de la Fantasy. Autres infos : A lire absolument. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/servitude-tome-6-shalin-seconde-partie?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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