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  1. On parle beaucoup de la Japan expo, on s’en fait une certaine idée mais au fait c’est quoi exactement ? La Japan expo est le plus grand événement européen autour de la culture du Japon, situé au parc des expositions de Villepinte au nord-est de Paris, pas très loin de l’aéroport Charles de Gaulle. L’exposition se déroule sur 4 jours (en général le 1er week-end de juillet) il s’étend sur plusieurs halls du parc des expositions, comme vous pouvez le voir sur le plan ci-dessous. Qu’est-ce qu’on y trouve ? - Une grosse partie est dédiée à l’univers du manga avec la présence d’une bonne partie des éditeurs français et quelques indépendants : chacun propose une partie librairie où vous pouvez obtenir des goodies inédits ou exclusifs, les éditeurs qui ont plus de moyens propose aussi des animations autour de leurs séries phares, vous pouvez aussi retrouver un espace dédicace et y rencontrer des auteurs. Il y a aussi certaines plateformes de webtoon avec événements cadeaux et dédicaces. - Une partie fanart où il y a des auteurs indépendants, des artistes qui font des illustrations originales ou dérivées de personnages connus, des créations kawaii… - Une partie merchandising où vous pouvez acheter figurines, produits dérivés, katanas, vêtements de cosplay, peluches… - Une autre grosse partie autour des jeux video avec des bornes pour tester les jeux, des quizzs avec des cadeaux à gagner… - Une partie autour de la musique avec des scènes où l’on peut voir des groupes K-pop ou des idoles japonaises - Un espace jeux et sports pour pratiquer des jeux de société traditionnels ou faire une initiation au sumo - Un village d’artisans japonais (ambiance très zen !) avec des objets et des artisans en provenance directe du Japon, on n’a notamment pu assister à un aiguisage de couteaux par un maitre coutelier selon les méthodes traditionnelles. Cet espace avait également une scène pour y entendre de la musique et y voir des danses traditionnelles (concert de shamisen par exemple) - Un espace détente pour découvrir le shiatsu, suivre un court enseignement ou profiter d’une séance de 30 minutes - Un espace autour du cosplay avec la possibilité de rencontrer des cosplayeurs célèbres, de faire réparer son costume si un problème est survenu pendant le salon, de se faire prendre en photo par des professionnels, de faire des photos de groupe autour d’un même thème et donc d’y faire des rencontres !! - Une zone était réservée pour la diffusion de films : épisodes d’anime en avant-première ou festival autour d’un metteur en scène le soir - Une scène avec des démonstrations de cuisine, une pour des conférences et je dois certainement en oublier ! - Un hall entièrement réservé pour l’ECG : l’European Cosplay Gathering pour un show exceptionnel le samedi soir et la sélection française le dimanche - Ensuite des stands qui n’avaient pas grand-chose à voir avec le Japon (genre Starwars et Harry Potter) mais qui ont toujours du succès - Et bien sûr, disséminés çà et là, de la restauration autour de l’Asie pour y déguster Onigiri, Omerice, Corn dog, Poulet Karage… Du coup devant tout ce qu’il est possible de faire ou de voir, il faut s’organiser un minimum, voici donc les conseils : - Réserver un hôtel dès que vous savez que vous venez, car certaines enseignes n’hésitent pas à augmenter considérablement leur prix (j’en ai vu un passer de 47 à 190 euros la nuit !!) - Ne prenez pas l’hôtel trop loin du parc des expo, envisager de pouvoir éventuellement vous y rendre à pied (j’ai dû revenir à pied un soir et j’ai mis 30 minutes) - Pensez que si vous devez reprendre des transports en commun pour vous y rendre, cela vous coutera de l’argent en plus, le RER est pratique mais il n’y en a pas tout le temps. Il y a pas mal de bus qui desservent le parc mais attention le week-end, il y en a moins et vu le nombre de visiteurs ils sont souvent blindés. Heureusement, les chauffeurs n’étaient pas regardant sur les titres de transports et beaucoup ont pris le bus gratuitement - Si vous pouvez, venez avec vos sandwichs, il est tentant de découvrir la nourriture sur place mais si vous restez 4 jours, cela peut vite devenir cher. Attention, les hôtels et supérettes sur place se sont vite retrouvés à sec. - Prévoyez de l’argent liquide, les petits stands ne prennent pas forcément la carte bleue et la consigne à l’entrée de la Japan pour laisser vos sacs ou valises ne prend que de l’espèce ! Pareil, les distributeurs sur place étaient à sec dès le 2eme jour ! - Si vous voulez absolument avoir certains goodies ou dédicaces, privilégiez ces endroits le matin en arrivant et même comme cela, il faut être au début de la file d’attente car les visiteurs qui ont les moyens achètent le pass zen et arrivent 1H avant les autres - Pareil pour les animations : certaines demandent du temps et les files d’attente s’allongent rapidement. Certaines activités (comme la séance de shiatsu) peuvent être réservées pour les jours qui suivent. N’hésitez pas à vous renseigner. - Pour les goodies éditeurs : ils sont normalement obtenus avec l’achat de mangas. Cependant, il y a aussi des goodies gratuits (comme des badges) que vous pouvez avoir en demandant à la caisse. Après tout dépend de la personne que vous avez en face de vous ! Certains goodies partent très vite alors prenez les en début de salon. Et dans la dernière heure du dimanche, certains stands donnent ce qui leur reste. - Pour le spectacle ECG, si vous avez un billet ou un star pass, vous aurez une file d’attente prioritaire et des chaises au plus près de la scène. Pour les autres, si vous faites la queue assez tôt, il y aura encore des chaises, sinon les autres sont assis par terre et voient le spectacle sur grand écran (à noter que la queue a commencé 2 heures avant le début du spectacle) - Et le plus important ; prenez conscience que vous ne pourrez pas tout faire, donc faites-vous un petit planning avec vos priorités et vous caserez le reste quand vous pourrez !!
  2. Kevin Nivek

    Kabuki

    Titre de l'album : Kabuki Scenariste de l'album : Tiago Minamisawa Dessinateur de l'album : Guilherme Petreca Coloriste : Guilherme Petreca Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : À la suite d'une expérience traumatisante, Kabuki décide de porter un masque et de renoncer à jamais à son identité. Et si se fondre parmi les Hommes lui permettait de trouver sa place ? Errant sans but et sans âme, Kabuki se perd dans les opiacés et le désespoir jusqu'à sa rencontre avec Alma, sorte d'alter ego bienveillant. Celle-ci lui apportera son soutien et lui apprendra à se nourrir du monde afin de répondre aux questions l'habitant depuis toujours. S'inspirant d'une histoire vraie et prenant place dans le décor du théâtre traditionnel japonais, Kabuki raconte, avec poésie, les obstacles et les combats que rencontre une femme née dans le mauvais corps. Critique : Le duo de bienfaiteurs qui nous avaient enchantés avec Shamisen (Ankama) remet ça avec une quête identitaire sur fond de folklore japonais. On connait cette forme théâtrale du Kabuki, qui allie danse, musique, dramaturgie et de nombreux costumes. Les auteurs attribuent au personnage principal le nom de Kabuki, en digne représentant de cet art né au début du XVII ème siècle sous l'ère Edo. D'emblée on est frappé par la virtuosité graphique et le sens de la mise en scène, chaque case se contemple car la suivante lui ressemble mais avec une lueur un peu plus prononcée et cela va en s'accentuant jusqu'à la découverte de Kabuki en scène, c'est un enfant déguisé en femme. Dans une société patriarcale comme l'est le Japon, cela passe plutôt mal et Yokai ainsi qu'humains ne cessent de l'humilier et le décourager dans cette voie ! Kabuki persévère et multiplie les expériences pour trouver son véritable "moi" et vivre en paix avec lui/elle. De nombreux passages oniriques sont dessinés avec grand talent, on saisit parfaitement la métaphore de la chrysalide et du papillon. J'insiste vraiment sur les nombreuses qualités graphiques qui m'avaient enthousiasmées lors de la lecture de Shamisen. le traitement des jeux de lumières, la finesse du trait, Guilherme Petreca est un grand talent. Le scénariste Tiago Minamisawa a voulu rendre hommage aux personnes transgenres tuées au Brésil, le pays détient d'ailleurs le plus haut taux de meurtre envers cette communauté dans le monde. Cela donne une lecture spirituelle et contemplative, peut-être un peu moins accessible que Shamisen. A découvrir ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kabuki/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Kevin Nivek

    Kabuki

    Le duo de bienfaiteurs qui nous avaient enchantés avec Shamisen (Ankama) remet ça avec une quête identitaire sur fond de folklore japonais. On connait cette forme théâtrale du Kabuki, qui allie danse, musique, dramaturgie et de nombreux costumes. Les auteurs attribuent au personnage principal le nom de Kabuki, en digne représentant de cet art né au début du XVII ème siècle sous l'ère Edo. D'emblée on est frappé par la virtuosité graphique et le sens de la mise en scène, chaque case se contemple car la suivante lui ressemble mais avec une lueur un peu plus prononcée et cela va en s'accentuant jusqu'à la découverte de Kabuki en scène, c'est un enfant déguisé en femme. Dans une société patriarcale comme l'est le Japon, cela passe plutôt mal et Yokai ainsi qu'humains ne cessent de l'humilier et le décourager dans cette voie ! Kabuki persévère et multiplie les expériences pour trouver son véritable "moi" et vivre en paix avec lui/elle. De nombreux passages oniriques sont dessinés avec grand talent, on saisit parfaitement la métaphore de la chrysalide et du papillon. J'insiste vraiment sur les nombreuses qualités graphiques qui m'avaient enthousiasmées lors de la lecture de Shamisen. le traitement des jeux de lumières, la finesse du trait, Guilherme Petreca est un grand talent. Le scénariste Tiago Minamisawa a voulu rendre hommage aux personnes transgenres tuées au Brésil, le pays détient d'ailleurs le plus haut taux de meurtre envers cette communauté dans le monde. Cela donne une lecture spirituelle et contemplative, peut-être un peu moins accessible que Shamisen. A découvrir !
  4. Titre de l'album : Samurai - Tome 18 - La tendresse des hyènes Scenariste de l'album : Jean-François Di Giorgio Dessinateur de l'album : Cristina Mormile Coloriste : Lorenzo Pieri Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Tombés dans le piège tendu par Yoshitaka qui se verrait sans déplaisir à la tête de l'Empire du soleil levant, l'étau se resserre autour du jeune prince et sa garde rapprochée. Impossible d'échapper au traquenard tendu par Yoshitaka. À moins, bien sûr, de déposer les armes. Mais entre la mort et le déshonneur, Takeo a vite fait son choix. Critique : L'une des séries phare de la bd franco belge sur les samouraï continue avec ce tome 18 riche en batailles. Christina Mormile a mis son empreinte désormais sur la série démarré par Frédéric Genêt au dessin. Si les visages sont peut être un peu moins détaillés la série continue d'avoir un certain sens de la mise en scène et beaucoup de fluidité des scènes d'actions et de batailles. J'apprécie toujours autant la plongée dans ce japon féodal qui s'il a pris un virage moins fantastique au fil des épisodes garde pourtant cette petite touche de magie qui fait son charme. Le fait que Jean-François Di Giorgio soit toujours aux manettes du scénario garantit la continuité de l'esprit de la série. Et au bout de 18 tomes il a toujours de belles histoires à nous raconter même si là on touche du doigt le dénouement provisoire d'un cycle. AU programme de cet opus donc on aura de la bataille, et encore de la bataille. J'ai apprécié que les auteurs trouvent le temps de nous y glisser une pointe de crapulerie, pour adoucir un peu tout le sang versé. Reste que Takeo est un samouraï d'exception et que l'on n'aime rien tant que de le voir sabrer du vilain ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/samurai-tome-18-la-tendresse-des-hyenes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Titre de l'album : Face cachée - intégrale Scenariste de l'album : Sylvain Runberg Dessinateur de l'album : Olivier Martin Coloriste : Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Satoshi travaille comme financier dans une société à Tokyo. Sa vie est uniquement rythmée par le travail. Les journées sont longues, et il ne peut rejoindre sa famille que durant les week-ends. Il passe ses nuits dans un capsule hôtel, parfois en compagnie de Mayumi, la jeune secrétaire de 26 ans. Au bureau, tout le monde ignore leur liaison. Marquée par le divorce de ses parents, Mayumi rêve d'un grand et bel amour. Mais Janichi, le collègue arriviste et jaloux de Satoshi s'intéresse de très près à cette jeune fille et finit par deviner que les deux collègues sont amants. Il découvre également que le couple de Satoshi bat de l'aile, et compte bien en tirer profit. Mais les apparences sont encore bien plus trompeuses. Et Satoshi cache des choses qui pourraient s'avérer encore plus dangereuses pour lui si elles venaient à être sues. Paru en diptyque il y a 15 ans, ce récit est une véritable étude de moeurs des années 2010 à Tokyo, pimentée de suspense et de révélations surprenantes. Cette intégrale en petit format souple, façon manga, est l'occasion de découvrir une oeuvre peu connue de Sylvain Runberg, l'un des plus grands scénaristes contemporain. Le jury des Mangas Awards, créés à l'initiative du gouvernement japonais, a décerné à Face Caché le prix d'excellence en 2011. Critique : Futuropolis réédite, pou les 15 ans du manga, le recit de Sylvain Runberg et Olivier Martin sur les relations de couple aux japons dans les années 2010. La réédition est très belle avec un format souple typé manga vraiment adapté et un ouvrage de qualité qui tient bien malgré le nombre de pages. Pour ceux qui ne connaissaient pas "Face cachée", c'est l'occasion de découvrir Sylvain Runberg, scénariste reconnu s'il en est dans le domaine de la BD euro, dans un style différent. Si ce manga garde un petit coté "européen", il conserve les principaux codes du manga (visage très expressif mais sans trop de détails etc....) et se trouve être particulièrement bien documenté sur la vie des Japonais et leur relation au couple avec, par exemple, l'utilisation de love hotel et le "droit" que se permettent les hommes de tromper leur femme. La société masculiniste japonaise est bien représentée (pire nation du G7 sur l'égalité homme/femme) tout comme la dérive (naissante ne 2010) "no life" de la jeunesse. Cerise sur le gâteau, la fin, très européenne pour le coup, est rafraichissante et fait éviter la case "déjà lu 10" fois au manga. Une belle réussite à rattraper pour ceux qui l'auraient raté ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/face-cachee-integrale?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. poseidon2

    Face cachée - intégrale

    Futuropolis réédite, pou les 15 ans du manga, le recit de Sylvain Runberg et Olivier Martin sur les relations de couple aux japons dans les années 2010. La réédition est très belle avec un format souple typé manga vraiment adapté et un ouvrage de qualité qui tient bien malgré le nombre de pages. Pour ceux qui ne connaissaient pas "Face cachée", c'est l'occasion de découvrir Sylvain Runberg, scénariste reconnu s'il en est dans le domaine de la BD euro, dans un style différent. Si ce manga garde un petit coté "européen", il conserve les principaux codes du manga (visage très expressif mais sans trop de détails etc....) et se trouve être particulièrement bien documenté sur la vie des Japonais et leur relation au couple avec, par exemple, l'utilisation de love hotel et le "droit" que se permettent les hommes de tromper leur femme. La société masculiniste japonaise est bien représentée (pire nation du G7 sur l'égalité homme/femme) tout comme la dérive (naissante ne 2010) "no life" de la jeunesse. Cerise sur le gâteau, la fin, très européenne pour le coup, est rafraichissante et fait éviter la case "déjà lu 10" fois au manga. Une belle réussite à rattraper pour ceux qui l'auraient raté !
  7. L'une des séries phare de la bd franco belge sur les samouraï continue avec ce tome 18 riche en batailles. Christina Mormile a mis son empreinte désormais sur la série démarré par Frédéric Genêt au dessin. Si les visages sont peut être un peu moins détaillés la série continue d'avoir un certain sens de la mise en scène et beaucoup de fluidité des scènes d'actions et de batailles. J'apprécie toujours autant la plongée dans ce japon féodal qui s'il a pris un virage moins fantastique au fil des épisodes garde pourtant cette petite touche de magie qui fait son charme. Le fait que Jean-François Di Giorgio soit toujours aux manettes du scénario garantit la continuité de l'esprit de la série. Et au bout de 18 tomes il a toujours de belles histoires à nous raconter même si là on touche du doigt le dénouement provisoire d'un cycle. AU programme de cet opus donc on aura de la bataille, et encore de la bataille. J'ai apprécié que les auteurs trouvent le temps de nous y glisser une pointe de crapulerie, pour adoucir un peu tout le sang versé. Reste que Takeo est un samouraï d'exception et que l'on n'aime rien tant que de le voir sabrer du vilain !
  8. Titre de l'album : Sushi ichi tome 2 Scenariste de l'album : Etsushi Ogawa Dessinateur de l'album : Etsushi Ogawa Coloriste : Editeur de l'album : Kotodama Note : Résumé de l'album : À Edo, dans la ruelle dédiée aux échoppes de sushis, celle de maître Taisuke est renommée pour soulager les coeurs autant qu'elle remplit les estomacs. Alors qu'il doit apaiser les amours déçues d'une geisha et protéger sa patronne, Orin, des griffes d'un grand criminel, Taisuke voit son passé ressurgir et le rappeler à ses devoirs. Critique : Nous poursuivons la découverte de la culture japonaise à travers la cuisine renommée de Taisuke dans ce tome 2 riche en découvertes ! Vous allez apprendre l'existence de nouvelles déclinaisons de sushis avec des produits de la mer tous plus surprenants ! Le concept d'allier cuisine avec l'art et la culture historique du pays reste bien entendu d'actualité 😉 Ainsi la route de Taisuke va le mener vers une geisha en détresse, il l'aidera à retrouver son aura tout en nous expliquant en quoi consiste le métier de geisha. Puis direction le palais du shogun, avec son ancien mentor l'invitant à un concours culinaire de sushis, il se dépassera une nouvelle fois pour le régal des papilles des juges. Son passé ressurgira sur le chemin du retour avec une recette à base de sillago, un poisson inconnu pour ma part et dont les superstitions locales l'ont déclaré "maudit" ! Dans un autre chapitre, ce sera le tour d'un criminel en fuite cherchant à reconquérir un amour passé avec des sushis à la seiche ! Vous apprendrez que ces animaux nagent par deux à vie lorsqu'ils sont en couple 😉 . Enfin, un artisan de raden cet art décoratif si particulier du Japon, sera en panne d'inspiration. Une fois de plus, Taisuke l'aidera à innover et reconquérir ses clients avec des sushis aux ormeaux ! De la finesse culinaire à l'état pur, on regrette juste qu'il n'y ait pas les recettes complètes en fin de livre. Des annexes ajoutent des renseignement historiques, mais point de recettes 😞 Cela reste un grand plaisir de le voir cuisiner tout en racontant l'histoire liée à tel ou tel plat, au Japon tout est susceptible d'être "cérémonial", cette saga culinaire aide grandement à comprendre ce pays. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sushi-ichi-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Kevin Nivek

    Sushi ichi tome 2

    Nous poursuivons la découverte de la culture japonaise à travers la cuisine renommée de Taisuke dans ce tome 2 riche en découvertes ! Vous allez apprendre l'existence de nouvelles déclinaisons de sushis avec des produits de la mer tous plus surprenants ! Le concept d'allier cuisine avec l'art et la culture historique du pays reste bien entendu d'actualité 😉 Ainsi la route de Taisuke va le mener vers une geisha en détresse, il l'aidera à retrouver son aura tout en nous expliquant en quoi consiste le métier de geisha. Puis direction le palais du shogun, avec son ancien mentor l'invitant à un concours culinaire de sushis, il se dépassera une nouvelle fois pour le régal des papilles des juges. Son passé ressurgira sur le chemin du retour avec une recette à base de sillago, un poisson inconnu pour ma part et dont les superstitions locales l'ont déclaré "maudit" ! Dans un autre chapitre, ce sera le tour d'un criminel en fuite cherchant à reconquérir un amour passé avec des sushis à la seiche ! Vous apprendrez que ces animaux nagent par deux à vie lorsqu'ils sont en couple 😉 . Enfin, un artisan de raden cet art décoratif si particulier du Japon, sera en panne d'inspiration. Une fois de plus, Taisuke l'aidera à innover et reconquérir ses clients avec des sushis aux ormeaux ! De la finesse culinaire à l'état pur, on regrette juste qu'il n'y ait pas les recettes complètes en fin de livre. Des annexes ajoutent des renseignement historiques, mais point de recettes 😞 Cela reste un grand plaisir de le voir cuisiner tout en racontant l'histoire liée à tel ou tel plat, au Japon tout est susceptible d'être "cérémonial", cette saga culinaire aide grandement à comprendre ce pays.
  10. poseidon2

    L'âme du dragon tome 1

    Nouveau shonen chez Doki doki avec une histoire de samouraïs dans un univers médiéval fantastique. En effet en plus d'être dans le Japon médieval, nous sommes dans une version du Japon ou les dragons existent et règnent sur le climat et les saisons. Les dragons sont donc des espèces sacrées.... que rêvent de voir notre héros, qui est lui enfermé sur son ile de part son métier de... bourreau ! Oui il est le bourreau attitré d'une ile prison et un bourreau reconnu pour son efficacité au sabre qui lui permet de trancher net les têtes... et par là même de s'accaparer une partie des souvenirs de ses victimes. Comme vous pouvez le voir, on a ici un contexte déjà très riche alors même que notre histoire n'a même pas commencé ! C'est ce qui est vraiment bon dans ce premier tome d'ailleurs. La faculté de notre auteur à nous présenter cet univers spécifique tout en déroulant son histoire et en faisant avancer l'aventure d'Isagi, qui ne va bien sûr pas se cantonner à rester sur l'ile. C'est l'autre bon point de ce tome 1 : Isagi a une dualité étonnante entre son côté tueur de sang froid de métier et son côté ingénu. Une aventure qui ne fait que commencer mais s'annonce avoir des répercussions qui mèneront notre héros à parcourir le Japon et à utiliser son sabre plus qu'il ne l'aimerait. Bref un bon début quoi ! Série en cours ayant pour l'instant 3 tomes au Japon.
  11. Titre de l'album : L'âme du dragon tome 1 Scenariste de l'album : Hoshino Makoto Dessinateur de l'album : Hoshino Makoto Coloriste : Editeur de l'album : Doki-Doki Note : Résumé de l'album : Comment vivent et meurent les humains dans un monde dominé par les dragons... Une réflexion sur ce qui nourrit la vie. ''Je serais prêt à mourir pour en voir un !'' Dans un monde régi par les dragons, l'île de Ryôgoku constitue une terre de bannissement. Isagi, condamné à y vivre et exercer le métier de bourreau, a la capacité d'entrevoir un instant les souvenirs de ceux qu'il décapite. Un jour, il fait la rencontre de Tatsunami, un général illustre qu'il a le devoir d'exécuter. Mais leur rencontre produit bientôt un grand tourbillon qui emporte avec lui le monde et les dragons... Un périple qui va mener Isagi vers d'autres horizons, le porter à réfléchir sur lui et l'impliquer dans une quête aussi épique que psychologique sur le sens des liens qui nous unissent... Critique : Nouveau shonen chez Doki doki avec une histoire de samouraïs dans un univers médiéval fantastique. En effet en plus d'être dans le Japon médieval, nous sommes dans une version du Japon ou les dragons existent et règnent sur le climat et les saisons. Les dragons sont donc des espèces sacrées.... que rêvent de voir notre héros, qui est lui enfermé sur son ile de part son métier de... bourreau ! Oui il est le bourreau attitré d'une ile prison et un bourreau reconnu pour son efficacité au sabre qui lui permet de trancher net les têtes... et par là même de s'accaparer une partie des souvenirs de ses victimes. Comme vous pouvez le voir, on a ici un contexte déjà très riche alors même que notre histoire n'a même pas commencé ! C'est ce qui est vraiment bon dans ce premier tome d'ailleurs. La faculté de notre auteur à nous présenter cet univers spécifique tout en déroulant son histoire et en faisant avancer l'aventure d'Isagi, qui ne va bien sûr pas se cantonner à rester sur l'ile. C'est l'autre bon point de ce tome 1 : Isagi a une dualité étonnante entre son côté tueur de sang froid de métier et son côté ingénu. Une aventure qui ne fait que commencer mais s'annonce avoir des répercussions qui mèneront notre héros à parcourir le Japon et à utiliser son sabre plus qu'il ne l'aimerait. Bref un bon début quoi ! Série en cours ayant pour l'instant 3 tomes au Japon. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-ame-du-dragon-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Titre de l'album : Welcome to Japan ! Elfe de mes rêves... tome 3 & 4 Scenariste de l'album : Suzuki Makishima Dessinateur de l'album : Shimo Aono Coloriste : Editeur de l'album : Meian Note : Résumé de l'album : Un bon déjeuner et un film animé ? Le combo parfait ! Notre chère Elfe sait comment s'amuser ! Kazuhiro vit désormais au Japon avec Marie, l'elfe tout droit sortie du monde de ses rêves. Nos héros sont parvenus à secourir le jeune anthropomorphe et à élucider le mystère des ruines Ujah Peak. De retour au Japon, Kaoruko, la bibliothécaire, les invite à sortir... Une Elfe découvre notre monde, le Japon et ses spécialités ! Critique : Petite déception lors de la lecture de ces deux tomes. En effet, j'avais adoré la partie immersion dans le Japon de notre elfe. La découverte des spécificités de notre monde, les parallèles entre les deux et l'utilisation du sommeil pour gagner de l'expérience dans le monde fantastique, rendaient la lecture très marrante et très rafraîchissante. Et la.. on rebascule à 70% sûr de l'isekai de base, avec une progression, des donjons et tout et tout.... bref un manga plus standard. Pas inintéressant mais pas un peu trop standard. Espérons que les prochains tomes remettent le monde moderne au cœur de l'histoire. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/welcome-to-japan-elfe-de-mes-reves-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Petite déception lors de la lecture de ces deux tomes. En effet, j'avais adoré la partie immersion dans le Japon de notre elfe. La découverte des spécificités de notre monde, les parallèles entre les deux et l'utilisation du sommeil pour gagner de l'expérience dans le monde fantastique, rendaient la lecture très marrante et très rafraîchissante. Et la.. on rebascule à 70% sûr de l'isekai de base, avec une progression, des donjons et tout et tout.... bref un manga plus standard. Pas inintéressant mais pas un peu trop standard. Espérons que les prochains tomes remettent le monde moderne au cœur de l'histoire.
  14. Titre de l'album : Zen - Sans maître Scenariste de l'album : Frenk Meeuwsen Dessinateur de l'album : Frenk Meeuwsen Coloriste : Frenk Meeuwsen Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Frenk, jeune dessinateur néerlandais, effectue un séjour de trois ans au Japon, à la recherche de la compréhension de la philosophie zen japonaise. Hélas, son voyage d'études ne se déroule pas exactement comme prévu. Entre rencontres avec des personnages hauts en couleur, choc culturel et flash-back sur son enfance, Frenk parviendra-t-il à l'illumination ? Zen sans maître nous entraîne dans la quête mystique du jeune Frenk aux prises avec les paradoxes de la sagesse asiatique. Ses aventures spirituelles le sont dans tous les sens du terme. Un récit drôle et intelligent, mais surtout accessible et jamais ennuyeux. Critique : Pour sa première oeuvre en tant qu'auteur complet, le hollandais Frenk Meeuwsen se livre à une biographie répartie sur 55 chapitres que l'on peut apparenter aux "haikus" japonais, ces courts poèmes évoquant des saisons ou des émotions. Pas forcément dans une chronologie bien établie, il raconte divers moments de sa vie, en passant par sa jeunesse, ses envies, ses peines mais aussi ses joies et il tente d'expliquer les raisons de ce cheminement vers le "zen". Très vite il entend l'appel du pays au soleil levant et raconte ses premiers pas dans cette culture si différente de l'occidentale. Il embrasse littéralement cet art de vivre et nous immerge in situ en décrivant l'art du jardin japonais et son nombre bien défini de pierres, les méthodes de méditation, un chapitre est même consacré à cet art en se révélant être un véritable tuto pour réaliser soi même des séances. On apprend donc sur lui mais aussi sur nous, car chacun trouvera un peu de soi dans le chemin de l'auteur. C'est assez remarquable de sincérité et simplicité, à l'image de son trait minimaliste que David B. n'aurait pas renié. Prévue en noir et blanc, il a colorisé son oeuvre pour le marché français en s'adaptant aux chapitres. Il oscille entre couleurs chaudes et froides selon les chapitres et cela rend d'autant plus immersive la lecture. Ne vous laissez pas tromper par les traits simplistes des visages, il est capable de dessiner des voitures ou des paysages confondants de réalisme ! Sans trop se prendre au sérieux ou adopter un discours moraliste, il vous initiera au "zen" et au développement personnel au fil de "haikus" joliment narrés visitant le temps et l'espace. Un bien beau roman graphique à partager 😉 ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/zen-sans-maitre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Kevin Nivek

    Zen - Sans maître

    Pour sa première oeuvre en tant qu'auteur complet, le hollandais Frenk Meeuwsen se livre à une biographie répartie sur 55 chapitres que l'on peut apparenter aux "haikus" japonais, ces courts poèmes évoquant des saisons ou des émotions. Pas forcément dans une chronologie bien établie, il raconte divers moments de sa vie, en passant par sa jeunesse, ses envies, ses peines mais aussi ses joies et il tente d'expliquer les raisons de ce cheminement vers le "zen". Très vite il entend l'appel du pays au soleil levant et raconte ses premiers pas dans cette culture si différente de l'occidentale. Il embrasse littéralement cet art de vivre et nous immerge in situ en décrivant l'art du jardin japonais et son nombre bien défini de pierres, les méthodes de méditation, un chapitre est même consacré à cet art en se révélant être un véritable tuto pour réaliser soi même des séances. On apprend donc sur lui mais aussi sur nous, car chacun trouvera un peu de soi dans le chemin de l'auteur. C'est assez remarquable de sincérité et simplicité, à l'image de son trait minimaliste que David B. n'aurait pas renié. Prévue en noir et blanc, il a colorisé son oeuvre pour le marché français en s'adaptant aux chapitres. Il oscille entre couleurs chaudes et froides selon les chapitres et cela rend d'autant plus immersive la lecture. Ne vous laissez pas tromper par les traits simplistes des visages, il est capable de dessiner des voitures ou des paysages confondants de réalisme ! Sans trop se prendre au sérieux ou adopter un discours moraliste, il vous initiera au "zen" et au développement personnel au fil de "haikus" joliment narrés visitant le temps et l'espace. Un bien beau roman graphique à partager 😉 !
  16. Titre de l'album : Hinatsuba, celle qui maniait le sabre Scenariste de l'album : Koichi Masahara Dessinateur de l'album : Koichi Masahara Coloriste : Editeur de l'album : Kotodama Note : Résumé de l'album : Fille unique d'un maître du sabre, Suzu est aussi son élève la plus douée. Mais dans le Japon d'Edo, les traditions règnent et le destin d'une jeune femme n'est pas de pratiquer le sabre. En plein questionnement sur son identité et son genre, Suzu parviendra-t-elle à s'accepter et à trouver sa place ? Dans les documentaires, du Japon, le lecteur va découvrir : - l'époque clé de l'ouverture du pays au reste du monde - le rôle des samouraïs et leur disparition - l'art et la pratique du sabre - la place des femmes dans la société japonaise Critique : Il est imposant et riche ce manga centré sur une femme désirant pratiquer l'art du sabre dans un Japon féodal et plus que jamais patriarcal ! Suzu est l'élève la plus douée sabre en main, aussi son père en tant que maître du dojo ne peut que l'accepter et même l'encourager dans cette voie. Le mangaka Masahara prend tout son temps pour nous dévoiler les étapes de l'apprentissage de Suzu, car au delà du sabre lui même, c'est toute une éducation parentale d'un père seul et veuf envers sa fille. Il doit tenir compte des coutumes et de sa culture bien évidemment, mais il doit aussi composer avec le fait qu'elle est une jeune fille pratiquant un art réservé aux hommes ! De plus Suzu affirme ne pas se sentir "femme" et ne s'habille ni ne se coiffe comme les japonaises de son âge. Le père va naviguer entre des préceptes sociétaux bien établis et l'évolution d'une fille devenant femme, avec intelligence et bienveillance. Tout ceci sur près de 20 ans où le pays subit de nombreux changement d'ères, liées aux pressions politiques et à l'ouverture ou pas des japonais aux échanges avec les occidentaux, les fameux "vaisseaux noirs" . Chaque chapitre détaille les nouvelles ères données au pays et les changements politiques occasionnés. On apprend donc sur l'histoire du Japon qui évolue au diapason de Suzu. Le trait de Koichi Masahara est assez surprenant dans la mesure où il peut dépeindre des paysages ou des lieux avec une grande minutie du trait dans un esprit réaliste voire photographique; mais les visages des personnages sont ronds voire carrés et d'une simplicité désarmante ! Cette alliance fonctionne mais peut surprendre de prime abord. Cela reste un beau voyage, promouvant l'essor des femmes dans un pays où leur place demeure encore aujourd'hui secondaire, un voyage parfois longuet mais n'est-ce pas l'essence de ce pays avec une cérémonie du thé pouvant durer des heures ? 😉 Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hinatsuba-celle-qui-maniait-le-sabre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Il est imposant et riche ce manga centré sur une femme désirant pratiquer l'art du sabre dans un Japon féodal et plus que jamais patriarcal ! Suzu est l'élève la plus douée sabre en main, aussi son père en tant que maître du dojo ne peut que l'accepter et même l'encourager dans cette voie. Le mangaka Masahara prend tout son temps pour nous dévoiler les étapes de l'apprentissage de Suzu, car au delà du sabre lui même, c'est toute une éducation parentale d'un père seul et veuf envers sa fille. Il doit tenir compte des coutumes et de sa culture bien évidemment, mais il doit aussi composer avec le fait qu'elle est une jeune fille pratiquant un art réservé aux hommes ! De plus Suzu affirme ne pas se sentir "femme" et ne s'habille ni ne se coiffe comme les japonaises de son âge. Le père va naviguer entre des préceptes sociétaux bien établis et l'évolution d'une fille devenant femme, avec intelligence et bienveillance. Tout ceci sur près de 20 ans où le pays subit de nombreux changement d'ères, liées aux pressions politiques et à l'ouverture ou pas des japonais aux échanges avec les occidentaux, les fameux "vaisseaux noirs" . Chaque chapitre détaille les nouvelles ères données au pays et les changements politiques occasionnés. On apprend donc sur l'histoire du Japon qui évolue au diapason de Suzu. Le trait de Koichi Masahara est assez surprenant dans la mesure où il peut dépeindre des paysages ou des lieux avec une grande minutie du trait dans un esprit réaliste voire photographique; mais les visages des personnages sont ronds voire carrés et d'une simplicité désarmante ! Cette alliance fonctionne mais peut surprendre de prime abord. Cela reste un beau voyage, promouvant l'essor des femmes dans un pays où leur place demeure encore aujourd'hui secondaire, un voyage parfois longuet mais n'est-ce pas l'essence de ce pays avec une cérémonie du thé pouvant durer des heures ? 😉
  18. Titre de l'album : Sushi ichi tome 1 Scenariste de l'album : Etsushi Ogawa Dessinateur de l'album : Etsushi Ogawa Coloriste : Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Taisuke, maître sushi, ne se contente pas de réaliser de délicieux plats : il se sert de son art pour apaiser les tensions de son quartier et régler les problèmes personnels de ses voisins. Du Japon, le lecteur va découvrir : - l'époque clé de l'ouverture du pays au reste du monde - la création, le développement, les différents types de sushis - les modes de cuisine et de consommation de la nourriture Critique : L'éditeur Petitàpetit se lance aussi dans le manga avec la saga Sushi ichi ! prévue en 8 tomes. C'est une très belle idée de concilier plaisir de lecture, gastronomie et même histoire du Japon, car au travers des chapitres vous découvrirez la société japonaise en pleine ouverture au monde lors de l'arrivée des occidentaux sur les rives du pays au soleil levant. Taisuke est un maître sushi, il sait préparer, cuire, travailler, associer tous les mets composant cet art culinaire mais il ajoute en plus le fameux "umami", ce cinquième sens typiquement japonais. Vous connaissez bien entendu l'amer, le sucré, le salé et l'acide, mais au Japon on ajoute l'art et la culture ancestrale, voire même un supplément d'âme dans la cuisine, il s'agit donc de cet umami. Chacune des aventures de Taisuke commence par une problématique rencontrée dans son quartier, liée à la restauration mais pas que 😉 Il résoudra ces difficultés par le biais des fourneaux, en enquêtant sur les personnes concernées et leur vécu. Il va en tirer l'essence de ses recettes et réaliser le sushi parfait agissant comme une madeleine de Proust sur le sujet visé. Vous découvrirez dans les détails sa façon de procéder en suivant pas à pas ses actes, couteau à la main. Le dessin précis et détaillé de Etsushi (le bien-nommé) Ogawa vous immerge dans ce quartier et vous donnera des envies de cuisine nippone, tant les mets font envie. On confond un peu les visages des protagonistes parfois, car certaines cases sont chargées et les traits des visages sont un peu négligés, mais rien de bien rébarbatif. Si vous aimez la saga de Isabella Bird ( Ki-oon), ces aventures culinaires vont plairont car elles associent gastronomie, histoire et sociologie d'un Japon dont les coutumes nous semblent parfois si difficiles à cerner pour nous autres occidentaux. Une belle découverte ! Autres infos : Sushi Ichi ! © Etsushi Ogawa, Leed Publishing CO, LTD, 2014 Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sushi-ichi-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Kevin Nivek

    Sushi ichi tome 1

    L'éditeur Petitàpetit se lance aussi dans le manga avec la saga Sushi ichi ! prévue en 8 tomes. C'est une très belle idée de concilier plaisir de lecture, gastronomie et même histoire du Japon, car au travers des chapitres vous découvrirez la société japonaise en pleine ouverture au monde lors de l'arrivée des occidentaux sur les rives du pays au soleil levant. Taisuke est un maître sushi, il sait préparer, cuire, travailler, associer tous les mets composant cet art culinaire mais il ajoute en plus le fameux "umami", ce cinquième sens typiquement japonais. Vous connaissez bien entendu l'amer, le sucré, le salé et l'acide, mais au Japon on ajoute l'art et la culture ancestrale, voire même un supplément d'âme dans la cuisine, il s'agit donc de cet umami. Chacune des aventures de Taisuke commence par une problématique rencontrée dans son quartier, liée à la restauration mais pas que 😉 Il résoudra ces difficultés par le biais des fourneaux, en enquêtant sur les personnes concernées et leur vécu. Il va en tirer l'essence de ses recettes et réaliser le sushi parfait agissant comme une madeleine de Proust sur le sujet visé. Vous découvrirez dans les détails sa façon de procéder en suivant pas à pas ses actes, couteau à la main. Le dessin précis et détaillé de Etsushi (le bien-nommé) Ogawa vous immerge dans ce quartier et vous donnera des envies de cuisine nippone, tant les mets font envie. On confond un peu les visages des protagonistes parfois, car certaines cases sont chargées et les traits des visages sont un peu négligés, mais rien de bien rébarbatif. Si vous aimez la saga de Isabella Bird ( Ki-oon), ces aventures culinaires vont plairont car elles associent gastronomie, histoire et sociologie d'un Japon dont les coutumes nous semblent parfois si difficiles à cerner pour nous autres occidentaux. Une belle découverte !
  20. Titre de l'album : Retour à Tomioka Scenariste de l'album : Laurent Galandon Dessinateur de l'album : Michaël Crouzat Coloriste : Andrès Garrido Martin , Clara Patino Bueno Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Osamu partage avec sa grand-mère son goût pour le merveilleux. Proche des yôkai, ces créatures magiques et malicieuses, il se tient loin des humains depuis qu'ils ont fui Tomioka après l'accident nucléaire de Fukushima. Mais lorsque Bâ-chan décède, Osamu ne peut se résoudre à l'enterrer loin de leur maison. Il convainc alors sa soeur, Akiko, de fuguer pour déposer ses cendres au pied de l'autel familial, au coeur de la zone interdite... Critique : Et voilà , premier coup de coeur pour cette rentrée littéraire avec cet excellent Retour à Tomioka , du talentueux Laurent Galandon . Avec pour toile de fond la catastrophe de Fukushima , il dresse le portrait d'une partie des habitants ayant souffert de ce drame , tout en amenant un optimisme pour l'avenir , d'une sincérité émouvante . " Parce que s'adresser aux jeunes sur les thèmes contemporains , comme ceux soulevés dans le livre , c'est planter les graines de l'analyse critique chez les adolescents et les adultes en devenir" . Cette déclaration du scénariste représente l'essence même de cette aventure familiale . Pas un pamphlet contre le nucléaire , mais une prise de conscience par le biais d'une aventure somme toute humaine . Il incorpore avec talent le traditionalisme nippon ainsi que les croyances avec les fameux yokais que les plus jeunes peuvent apercevoir . Lorsque sa grand-mère décède , le jeune Osamu se lance dans une quête désespérée mais aussi initiatique pour ramener les cendres de la défunte sur l'autel familial en pleine zone contaminée et interdite au public . On plonge avec notre intrépide héros dans les méandres des rues abandonnées , avec les commerces et autres maisons laissées à la nature reprenant ses droits . Accompagné de sa soeur Akiko , ils accompliront l'impensable car , sans passé , sans tradition , on ne peut nourrir d'ambitions futures , surtout dans un pays à l'histoire aussi riche que le Japon . De la tension , de l'émotion , une course poursuite haletante dans un milieu naturel si particulier . Pour sa première oeuvre dans le monde de la BD , Michaël Crouzat réalise de jolies planches avec des personnages aux traits "manga" , très fidèles aux arts dessinés locaux . Il a puisé dans de nombreuses photographies prises sur les lieux , dans un grand soucis de conformité et respect , pour mieux nous immerger . Une réussite totale ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/retour-a-tomioka/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. La folie des Isekai s'étant calmée, j'ai accueilli cette nouvelle série sans réelle appréhension. Je ne sais pas si c'est à cause de cela, mais j'ai particulièrement apprécié ces deux premiers tomes. En effet le "double Isekai avec les périodes dans un monde ou dans l'autre rendent l'histoire super dynamique. On passe de combat contre des monstres et des envies de Level Up à la découverte du japon et de sa culture (culinaire surtout). L'alternance entre ces deux mondes radicalement différents casse tous les temps morts habituels des isekai. La "romance" évidente est présente, mais ne prend pas trop de place, tout comme l'humour qui prend juste la place qu'il faut. On est sur un super manga de détente !
  22. Titre de l'album : Welcome to Japan ! Elfe de mes rêves... tome 1 & 2 Scenariste de l'album : Suzuki Makishima Dessinateur de l'album : Aono Shimo Coloriste : Editeur de l'album : Meian Note : Résumé de l'album : Une Elfe fan de mets japonais ?! Depuis tout petit, Kazuhiro Kitase rêve toutes les nuits d'aventures dans un monde fantastique. Un jour, alors qu'il explore une caverne en compagnie d'une elfe, ils se font carboniser par le souffle d'un dragon légendaire. À son réveil, il découvre, endormie à ses côtés, sa jeune amie elfe qui n'est pas censée passer dans ce monde... Une comédie romantique à la croisée d'un monde fantastique ! Le passe-temps de Kazuhiro est de dormir... et une elfe sort du monde de ses rêves ?! Critique : La folie des Isekai s'étant calmée, j'ai accueilli cette nouvelle série sans réelle appréhension. Je ne sais pas si c'est à cause de cela, mais j'ai particulièrement apprécié ces deux premiers tomes. En effet le "double Isekai avec les périodes dans un monde ou dans l'autre rendent l'histoire super dynamique. On passe de combat contre des monstres et des envies de Level Up à la découverte du japon et de sa culture (culinaire surtout). L'alternance entre ces deux mondes radicalement différents casse tous les temps morts habituels des isekai. La "romance" évidente est présente, mais ne prend pas trop de place, tout comme l'humour qui prend juste la place qu'il faut. On est sur un super manga de détente ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/welcome-to-japan-elfe-de-mes-reves-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Kevin Nivek

    Retour à Tomioka

    Et voilà , premier coup de coeur pour cette rentrée littéraire avec cet excellent Retour à Tomioka , du talentueux Laurent Galandon . Avec pour toile de fond la catastrophe de Fukushima , il dresse le portrait d'une partie des habitants ayant souffert de ce drame , tout en amenant un optimisme pour l'avenir , d'une sincérité émouvante . " Parce que s'adresser aux jeunes sur les thèmes contemporains , comme ceux soulevés dans le livre , c'est planter les graines de l'analyse critique chez les adolescents et les adultes en devenir" . Cette déclaration du scénariste représente l'essence même de cette aventure familiale . Pas un pamphlet contre le nucléaire , mais une prise de conscience par le biais d'une aventure somme toute humaine . Il incorpore avec talent le traditionalisme nippon ainsi que les croyances avec les fameux yokais que les plus jeunes peuvent apercevoir . Lorsque sa grand-mère décède , le jeune Osamu se lance dans une quête désespérée mais aussi initiatique pour ramener les cendres de la défunte sur l'autel familial en pleine zone contaminée et interdite au public . On plonge avec notre intrépide héros dans les méandres des rues abandonnées , avec les commerces et autres maisons laissées à la nature reprenant ses droits . Accompagné de sa soeur Akiko , ils accompliront l'impensable car , sans passé , sans tradition , on ne peut nourrir d'ambitions futures , surtout dans un pays à l'histoire aussi riche que le Japon . De la tension , de l'émotion , une course poursuite haletante dans un milieu naturel si particulier . Pour sa première oeuvre dans le monde de la BD , Michaël Crouzat réalise de jolies planches avec des personnages aux traits "manga" , très fidèles aux arts dessinés locaux . Il a puisé dans de nombreuses photographies prises sur les lieux , dans un grand soucis de conformité et respect , pour mieux nous immerger . Une réussite totale !
  24. poseidon2

    Hitomi

    Titre de l'album : Hitomi Scenariste de l'album : H.S Tak Dessinateur de l'album : Isabella Mazzanti Coloriste : Isabella Mazzanti Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Dans le Japon de l'ère féodale, Hitomi, une jeune vagabonde qui a vu sa famille décimée par un mystérieux samouraï noir, s'engage sur le chemin de la vengeance. Parcourant le pays sans relâche dans l'espoir de devenir à son tour samouraï, elle se rend vite compte que dans une société enracinée dans la discrimination et la violence, elle ne pourra compter que sur elle-même - et son sabre - pour arriver à ses fins. Critique : Urban comics continue sa mue avec un nouvel album dans la collection "bd". pas de début de série ce coup-ci mais un très beau one shot sur le samourail noir de Nobunaga. Tiré d'une histoire vraie, cette histoire cherche à combler la fin de l'histoire de l'homme noir qui suivi Nobunaga mais qui disparu de l'histoire du japon en même temps que la mort de son maitre. Elle nous raconte donc, au travers d'une vendetta d'une jeune fille, l'errance d'un rônin de couleur dans le Japon féodale. Un Samourail noir qui est autant une bête de foire de part sa couleur qu'un samourail respecté par ses combats passés. Entre description du Japon féodal, combat de samourail et réflexion sur la perte de racines des personnes issues de l'esclavage et leur quasi impossible l'intégration, ce Hitomi nous parle autant qu'il nous charme les rétines par le talent graphique de Isabella Mazzanti. À conseiller à tous les fans de l'époque féodale japonaise. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hitomi?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. poseidon2

    Hitomi

    Urban comics continue sa mue avec un nouvel album dans la collection "bd". pas de début de série ce coup-ci mais un très beau one shot sur le samourail noir de Nobunaga. Tiré d'une histoire vraie, cette histoire cherche à combler la fin de l'histoire de l'homme noir qui suivi Nobunaga mais qui disparu de l'histoire du japon en même temps que la mort de son maitre. Elle nous raconte donc, au travers d'une vendetta d'une jeune fille, l'errance d'un rônin de couleur dans le Japon féodale. Un Samourail noir qui est autant une bête de foire de part sa couleur qu'un samourail respecté par ses combats passés. Entre description du Japon féodal, combat de samourail et réflexion sur la perte de racines des personnes issues de l'esclavage et leur quasi impossible l'intégration, ce Hitomi nous parle autant qu'il nous charme les rétines par le talent graphique de Isabella Mazzanti. À conseiller à tous les fans de l'époque féodale japonaise.
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