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  1. La folie des Isekai s'étant calmée, j'ai accueilli cette nouvelle série sans réelle appréhension. Je ne sais pas si c'est à cause de cela, mais j'ai particulièrement apprécié ces deux premiers tomes. En effet le "double Isekai avec les périodes dans un monde ou dans l'autre rendent l'histoire super dynamique. On passe de combat contre des monstres et des envies de Level Up à la découverte du japon et de sa culture (culinaire surtout). L'alternance entre ces deux mondes radicalement différents casse tous les temps morts habituels des isekai. La "romance" évidente est présente, mais ne prend pas trop de place, tout comme l'humour qui prend juste la place qu'il faut. On est sur un super manga de détente !
  2. Titre de l'album : Welcome to Japan ! Elfe de mes rêves... tome 1 & 2 Scenariste de l'album : Suzuki Makishima Dessinateur de l'album : Aono Shimo Coloriste : Editeur de l'album : Meian Note : Résumé de l'album : Une Elfe fan de mets japonais ?! Depuis tout petit, Kazuhiro Kitase rêve toutes les nuits d'aventures dans un monde fantastique. Un jour, alors qu'il explore une caverne en compagnie d'une elfe, ils se font carboniser par le souffle d'un dragon légendaire. À son réveil, il découvre, endormie à ses côtés, sa jeune amie elfe qui n'est pas censée passer dans ce monde... Une comédie romantique à la croisée d'un monde fantastique ! Le passe-temps de Kazuhiro est de dormir... et une elfe sort du monde de ses rêves ?! Critique : La folie des Isekai s'étant calmée, j'ai accueilli cette nouvelle série sans réelle appréhension. Je ne sais pas si c'est à cause de cela, mais j'ai particulièrement apprécié ces deux premiers tomes. En effet le "double Isekai avec les périodes dans un monde ou dans l'autre rendent l'histoire super dynamique. On passe de combat contre des monstres et des envies de Level Up à la découverte du japon et de sa culture (culinaire surtout). L'alternance entre ces deux mondes radicalement différents casse tous les temps morts habituels des isekai. La "romance" évidente est présente, mais ne prend pas trop de place, tout comme l'humour qui prend juste la place qu'il faut. On est sur un super manga de détente ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/welcome-to-japan-elfe-de-mes-reves-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Titre de l'album : Retour à Tomioka Scenariste de l'album : Laurent Galandon Dessinateur de l'album : Michaël Crouzat Coloriste : Andrès Garrido Martin , Clara Patino Bueno Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Osamu partage avec sa grand-mère son goût pour le merveilleux. Proche des yôkai, ces créatures magiques et malicieuses, il se tient loin des humains depuis qu'ils ont fui Tomioka après l'accident nucléaire de Fukushima. Mais lorsque Bâ-chan décède, Osamu ne peut se résoudre à l'enterrer loin de leur maison. Il convainc alors sa soeur, Akiko, de fuguer pour déposer ses cendres au pied de l'autel familial, au coeur de la zone interdite... Critique : Et voilà , premier coup de coeur pour cette rentrée littéraire avec cet excellent Retour à Tomioka , du talentueux Laurent Galandon . Avec pour toile de fond la catastrophe de Fukushima , il dresse le portrait d'une partie des habitants ayant souffert de ce drame , tout en amenant un optimisme pour l'avenir , d'une sincérité émouvante . " Parce que s'adresser aux jeunes sur les thèmes contemporains , comme ceux soulevés dans le livre , c'est planter les graines de l'analyse critique chez les adolescents et les adultes en devenir" . Cette déclaration du scénariste représente l'essence même de cette aventure familiale . Pas un pamphlet contre le nucléaire , mais une prise de conscience par le biais d'une aventure somme toute humaine . Il incorpore avec talent le traditionalisme nippon ainsi que les croyances avec les fameux yokais que les plus jeunes peuvent apercevoir . Lorsque sa grand-mère décède , le jeune Osamu se lance dans une quête désespérée mais aussi initiatique pour ramener les cendres de la défunte sur l'autel familial en pleine zone contaminée et interdite au public . On plonge avec notre intrépide héros dans les méandres des rues abandonnées , avec les commerces et autres maisons laissées à la nature reprenant ses droits . Accompagné de sa soeur Akiko , ils accompliront l'impensable car , sans passé , sans tradition , on ne peut nourrir d'ambitions futures , surtout dans un pays à l'histoire aussi riche que le Japon . De la tension , de l'émotion , une course poursuite haletante dans un milieu naturel si particulier . Pour sa première oeuvre dans le monde de la BD , Michaël Crouzat réalise de jolies planches avec des personnages aux traits "manga" , très fidèles aux arts dessinés locaux . Il a puisé dans de nombreuses photographies prises sur les lieux , dans un grand soucis de conformité et respect , pour mieux nous immerger . Une réussite totale ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/retour-a-tomioka/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    Retour à Tomioka

    Et voilà , premier coup de coeur pour cette rentrée littéraire avec cet excellent Retour à Tomioka , du talentueux Laurent Galandon . Avec pour toile de fond la catastrophe de Fukushima , il dresse le portrait d'une partie des habitants ayant souffert de ce drame , tout en amenant un optimisme pour l'avenir , d'une sincérité émouvante . " Parce que s'adresser aux jeunes sur les thèmes contemporains , comme ceux soulevés dans le livre , c'est planter les graines de l'analyse critique chez les adolescents et les adultes en devenir" . Cette déclaration du scénariste représente l'essence même de cette aventure familiale . Pas un pamphlet contre le nucléaire , mais une prise de conscience par le biais d'une aventure somme toute humaine . Il incorpore avec talent le traditionalisme nippon ainsi que les croyances avec les fameux yokais que les plus jeunes peuvent apercevoir . Lorsque sa grand-mère décède , le jeune Osamu se lance dans une quête désespérée mais aussi initiatique pour ramener les cendres de la défunte sur l'autel familial en pleine zone contaminée et interdite au public . On plonge avec notre intrépide héros dans les méandres des rues abandonnées , avec les commerces et autres maisons laissées à la nature reprenant ses droits . Accompagné de sa soeur Akiko , ils accompliront l'impensable car , sans passé , sans tradition , on ne peut nourrir d'ambitions futures , surtout dans un pays à l'histoire aussi riche que le Japon . De la tension , de l'émotion , une course poursuite haletante dans un milieu naturel si particulier . Pour sa première oeuvre dans le monde de la BD , Michaël Crouzat réalise de jolies planches avec des personnages aux traits "manga" , très fidèles aux arts dessinés locaux . Il a puisé dans de nombreuses photographies prises sur les lieux , dans un grand soucis de conformité et respect , pour mieux nous immerger . Une réussite totale !
  5. poseidon2

    Hitomi

    Titre de l'album : Hitomi Scenariste de l'album : H.S Tak Dessinateur de l'album : Isabella Mazzanti Coloriste : Isabella Mazzanti Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Dans le Japon de l'ère féodale, Hitomi, une jeune vagabonde qui a vu sa famille décimée par un mystérieux samouraï noir, s'engage sur le chemin de la vengeance. Parcourant le pays sans relâche dans l'espoir de devenir à son tour samouraï, elle se rend vite compte que dans une société enracinée dans la discrimination et la violence, elle ne pourra compter que sur elle-même - et son sabre - pour arriver à ses fins. Critique : Urban comics continue sa mue avec un nouvel album dans la collection "bd". pas de début de série ce coup-ci mais un très beau one shot sur le samourail noir de Nobunaga. Tiré d'une histoire vraie, cette histoire cherche à combler la fin de l'histoire de l'homme noir qui suivi Nobunaga mais qui disparu de l'histoire du japon en même temps que la mort de son maitre. Elle nous raconte donc, au travers d'une vendetta d'une jeune fille, l'errance d'un rônin de couleur dans le Japon féodale. Un Samourail noir qui est autant une bête de foire de part sa couleur qu'un samourail respecté par ses combats passés. Entre description du Japon féodal, combat de samourail et réflexion sur la perte de racines des personnes issues de l'esclavage et leur quasi impossible l'intégration, ce Hitomi nous parle autant qu'il nous charme les rétines par le talent graphique de Isabella Mazzanti. À conseiller à tous les fans de l'époque féodale japonaise. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hitomi?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. poseidon2

    Hitomi

    Urban comics continue sa mue avec un nouvel album dans la collection "bd". pas de début de série ce coup-ci mais un très beau one shot sur le samourail noir de Nobunaga. Tiré d'une histoire vraie, cette histoire cherche à combler la fin de l'histoire de l'homme noir qui suivi Nobunaga mais qui disparu de l'histoire du japon en même temps que la mort de son maitre. Elle nous raconte donc, au travers d'une vendetta d'une jeune fille, l'errance d'un rônin de couleur dans le Japon féodale. Un Samourail noir qui est autant une bête de foire de part sa couleur qu'un samourail respecté par ses combats passés. Entre description du Japon féodal, combat de samourail et réflexion sur la perte de racines des personnes issues de l'esclavage et leur quasi impossible l'intégration, ce Hitomi nous parle autant qu'il nous charme les rétines par le talent graphique de Isabella Mazzanti. À conseiller à tous les fans de l'époque féodale japonaise.
  7. Titre de l'album : Stand by me Kakuemon tome 1 Scenariste de l'album : Shūhō Satō Dessinateur de l'album : Shūhō Satō Coloriste : Editeur de l'album : Meian Note : Résumé de l'album : "Mon futur va changer... parce qu'aujourd'hui encore, je continue à dessiner des mangas..." Cela fait maintenant quatre ans que Kakuo Manga tente sans succès de devenir mangaka... Alors qu'il s'embourbe dans son travail d'assistant, un vieil homme se présentant comme son "moi du futur" apparaît devant lui... "Kakuo... Laisse tomber l'idée de devenir mangaka !" Mais entre le lancement de sa carrière, sa première petite amie, son manga qui prend la tête du classement de popularité, la publication reliée, les rééditions, l'adaptation en film... Son rêve d'être publié dans un magazine hebdomadaire va vite s'avérer être un véritable cauchemar !! Les mangakas sont les esclaves des temps modernes. Et pourtant, si je peux rêver... C'est grâce au manga ! Une vision moderne du manga racontée par un auteur au million de ventes en un seul tome. Contrats, rémunération à la planche, salaire des assistants, droits d'auteur... Voilà la réalité du manga dont personne ne parle jamais. Un auteur dont les titres se sont écoulés à plusieurs millions d'exemplaires nous raconte l'envers du monde du manga et ses pratiques éculées avec un point de vue journalistique teinté d'humour, pour nous offrir le meilleur des divertissements ! Maintenant, C'est ça, mon combat !! Critique : les mangas sur les mangakas sont légion. J'ai donc pris mon temps pour lire celui-ci de peur de relire un énième Bakuman... Et ben autant vous dire que j'ai pris une rosse baffe dans la figure ! Déjà ce manga montre une version radicalement différente du métier de mangaka. Une vie globalement ingrate, pleine de gens qui ne s'intéressent qu'à la gloire et au succès. Mais elle nous montre aussi que notre auteur a beau savoir ce qui va lui arriver, il est grisé par le succès et ne prend pas en compte les conseils de son lui du futur.... lui du futur qui est aussi excellent. Excellent, car pas vraiment dans sa tête et ne cherchant pas vraiment à expliquer pourquoi ou comment il est là. La faute à pas de chance .... mais tant qu'il peut squatter et qu'il y a de la bière... Le traitement très adulte du manga, que ce soit avec la "copine", avec ses collègues ou ses éditeurs, est parfait pour les parents que nous sommes mais peut être un peu trop "vrai" pour un public adolescent. Le seul hic de ce manga c'est la durée de parutions des tomes....le premier en 2015, le deuxième en 2017 et le troisième... en 2022 et ce malgré un succès critique… Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/stand-by-me-kakuemon-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. poseidon2

    Stand by me Kakuemon tome 1

    les mangas sur les mangakas sont légion. J'ai donc pris mon temps pour lire celui-ci de peur de relire un énième Bakuman... Et ben autant vous dire que j'ai pris une rosse baffe dans la figure ! Déjà ce manga montre une version radicalement différente du métier de mangaka. Une vie globalement ingrate, pleine de gens qui ne s'intéressent qu'à la gloire et au succès. Mais elle nous montre aussi que notre auteur a beau savoir ce qui va lui arriver, il est grisé par le succès et ne prend pas en compte les conseils de son lui du futur.... lui du futur qui est aussi excellent. Excellent, car pas vraiment dans sa tête et ne cherchant pas vraiment à expliquer pourquoi ou comment il est là. La faute à pas de chance .... mais tant qu'il peut squatter et qu'il y a de la bière... Le traitement très adulte du manga, que ce soit avec la "copine", avec ses collègues ou ses éditeurs, est parfait pour les parents que nous sommes mais peut être un peu trop "vrai" pour un public adolescent. Le seul hic de ce manga c'est la durée de parutions des tomes....le premier en 2015, le deuxième en 2017 et le troisième... en 2022 et ce malgré un succès critique…
  9. En voilà un bel hommage de la France au Japon et au manga. En utilisant un trait très proche de ce que peuvent faire nos amis nippons, XXX nous livre une très belle aventure dans le Japon du XXieme siècle. Une aventure qui réussit à présenter le Japon sans transiger avec un dynamisme rafraîchissant. Le twist de l'album est une ode au côté "avancée technologique" du Japon avec une surprise étonnante et bien pensée. L'enquête est elle menée à tambour battant mais en surfant toujours sur les gentils clichés des français sur les japonais. C'est dynamique, rafraîchissant et se tient bien en un seul tome. Que demander de plus ?
  10. Titre de l'album : Tokyo mystery café tome 1 - La disparue d'Akiba Scenariste de l'album : Atelier Sentō Dessinateur de l'album : Atelier Sentō Coloriste : Atelier Sentō Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Tout juste arrivé au Japon, Nahel, aspirant mangaka, est déboussolé par sa découverte de Tokyo. S'il a aisément trouvé un logement, intégrer un atelier d'auteur ou une maison d'édition lui apparaît vite comme un défi insurmontable. Et lorsque sa mystérieuse voisine se fait enlever et qu'il est lui-même pris en chasse, il va découvrir un tout autre aspect de la capitale nippone. Ses mésaventures vont l'amener à rencontrer Soba, une jeune collégienne un peu en marge et un étonnant patron qui offre à celui qui pousse la porte de son restaurant les meilleurs plats nippons et ses services de détective... Malgré lui, il va partir à la recherche de l'inconnue disparue. Mais la découverte de la véritable identité de la victime va plonger Nahel et ses nouveaux amis dans un univers impitoyable dont ils ne soupçonnaient pas l'existence. Une série d'enquêtes à Tokyo qui nous plongent dans les mystères de la culture japonaise ! Critique : En voilà un bel hommage de la France au Japon et au manga. En utilisant un trait très proche de ce que peuvent faire nos amis nippons, XXX nous livre une très belle aventure dans le Japon du XXieme siècle. Une aventure qui réussit à présenter le Japon sans transiger avec un dynamisme rafraîchissant. Le twist de l'album est une ode au côté "avancée technologique" du Japon avec une surprise étonnante et bien pensée. L'enquête est elle menée à tambour battant mais en surfant toujours sur les gentils clichés des français sur les japonais. C'est dynamique, rafraîchissant et se tient bien en un seul tome. Que demander de plus ? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tokyo-mystery-cafe-tome-1-la-disparue-d-akiba?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. On parle beaucoup de la Japan expo, on s’en fait une certaine idée mais au fait c’est quoi exactement ? La Japan expo est le plus grand événement européen autour de la culture du Japon, situé au parc des expositions de Villepinte au nord-est de Paris, pas très loin de l’aéroport Charles de Gaulle. L’exposition se déroule sur 4 jours (en général le 1er week-end de juillet) il s’étend sur plusieurs halls du parc des expositions, comme vous pouvez le voir sur le plan ci-dessous. Qu’est-ce qu’on y trouve ? - Une grosse partie est dédiée à l’univers du manga avec la présence d’une bonne partie des éditeurs français et quelques indépendants : chacun propose une partie librairie où vous pouvez obtenir des goodies inédits ou exclusifs, les éditeurs qui ont plus de moyens propose aussi des animations autour de leurs séries phares, vous pouvez aussi retrouver un espace dédicace et y rencontrer des auteurs. Il y a aussi certaines plateformes de webtoon avec événements cadeaux et dédicaces. - Une partie fanart où il y a des auteurs indépendants, des artistes qui font des illustrations originales ou dérivées de personnages connus, des créations kawaii… - Une partie merchandising où vous pouvez acheter figurines, produits dérivés, katanas, vêtements de cosplay, peluches… - Une autre grosse partie autour des jeux video avec des bornes pour tester les jeux, des quizzs avec des cadeaux à gagner… - Une partie autour de la musique avec des scènes où l’on peut voir des groupes K-pop ou des idoles japonaises - Un espace jeux et sports pour pratiquer des jeux de société traditionnels ou faire une initiation au sumo - Un village d’artisans japonais (ambiance très zen !) avec des objets et des artisans en provenance directe du Japon, on n’a notamment pu assister à un aiguisage de couteaux par un maitre coutelier selon les méthodes traditionnelles. Cet espace avait également une scène pour y entendre de la musique et y voir des danses traditionnelles (concert de shamisen par exemple) - Un espace détente pour découvrir le shiatsu, suivre un court enseignement ou profiter d’une séance de 30 minutes - Un espace autour du cosplay avec la possibilité de rencontrer des cosplayeurs célèbres, de faire réparer son costume si un problème est survenu pendant le salon, de se faire prendre en photo par des professionnels, de faire des photos de groupe autour d’un même thème et donc d’y faire des rencontres !! - Une zone était réservée pour la diffusion de films : épisodes d’anime en avant-première ou festival autour d’un metteur en scène le soir - Une scène avec des démonstrations de cuisine, une pour des conférences et je dois certainement en oublier ! - Un hall entièrement réservé pour l’ECG : l’European Cosplay Gathering pour un show exceptionnel le samedi soir et la sélection française le dimanche - Ensuite des stands qui n’avaient pas grand-chose à voir avec le Japon (genre Starwars et Harry Potter) mais qui ont toujours du succès - Et bien sûr, disséminés çà et là, de la restauration autour de l’Asie pour y déguster Onigiri, Omerice, Corn dog, Poulet Karage… Du coup devant tout ce qu’il est possible de faire ou de voir, il faut s’organiser un minimum, voici donc les conseils : - Réserver un hôtel dès que vous savez que vous venez, car certaines enseignes n’hésitent pas à augmenter considérablement leur prix (j’en ai vu un passer de 47 à 190 euros la nuit !!) - Ne prenez pas l’hôtel trop loin du parc des expo, envisager de pouvoir éventuellement vous y rendre à pied (j’ai dû revenir à pied un soir et j’ai mis 30 minutes) - Pensez que si vous devez reprendre des transports en commun pour vous y rendre, cela vous coutera de l’argent en plus, le RER est pratique mais il n’y en a pas tout le temps. Il y a pas mal de bus qui desservent le parc mais attention le week-end, il y en a moins et vu le nombre de visiteurs ils sont souvent blindés. Heureusement, les chauffeurs n’étaient pas regardant sur les titres de transports et beaucoup ont pris le bus gratuitement - Si vous pouvez, venez avec vos sandwichs, il est tentant de découvrir la nourriture sur place mais si vous restez 4 jours, cela peut vite devenir cher. Attention, les hôtels et supérettes sur place se sont vite retrouvés à sec. - Prévoyez de l’argent liquide, les petits stands ne prennent pas forcément la carte bleue et la consigne à l’entrée de la Japan pour laisser vos sacs ou valises ne prend que de l’espèce ! Pareil, les distributeurs sur place étaient à sec dès le 2eme jour ! - Si vous voulez absolument avoir certains goodies ou dédicaces, privilégiez ces endroits le matin en arrivant et même comme cela, il faut être au début de la file d’attente car les visiteurs qui ont les moyens achètent le pass zen et arrivent 1H avant les autres - Pareil pour les animations : certaines demandent du temps et les files d’attente s’allongent rapidement. Certaines activités (comme la séance de shiatsu) peuvent être réservées pour les jours qui suivent. N’hésitez pas à vous renseigner. - Pour les goodies éditeurs : ils sont normalement obtenus avec l’achat de mangas. Cependant, il y a aussi des goodies gratuits (comme des badges) que vous pouvez avoir en demandant à la caisse. Après tout dépend de la personne que vous avez en face de vous ! Certains goodies partent très vite alors prenez les en début de salon. Et dans la dernière heure du dimanche, certains stands donnent ce qui leur reste. - Pour le spectacle ECG, si vous avez un billet ou un star pass, vous aurez une file d’attente prioritaire et des chaises au plus près de la scène. Pour les autres, si vous faites la queue assez tôt, il y aura encore des chaises, sinon les autres sont assis par terre et voient le spectacle sur grand écran (à noter que la queue a commencé 2 heures avant le début du spectacle) - Et le plus important ; prenez conscience que vous ne pourrez pas tout faire, donc faites-vous un petit planning avec vos priorités et vous caserez le reste quand vous pourrez !!
  12. Titre de l'album : Oken - Combats et rêveries d'un poète taïwanais Scenariste de l'album : Shih-Hung Wu Dessinateur de l'album : Shih-Hung Wu Coloriste : Shih-Hung Wu Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : La jeunesse d'Oken a bien failli s'achever dans les flammes de l'Histoire. Contraints de fuir Taiwan pour fuir les bombes américaines, le jeune garçon et sa famille trouvent refuge dans les montagnes. Mais contre la mélancolie, Oken possède une arme à nulle autre pareille : la poésie. Celle-là même qui lui permet de percer la beauté du monde, et de comprendre que la vie est telle une araignée d'eau : fragile, mais tellement élégante et fascinante. Critique : Ce Oken me faisait diablement envie, mais force est de reconnaître, que pour moi qui ne suis pas tant attiré par l'art que cela, l'ensemble m'a finalement paru un peu trop abstrait. J'ai aimé découvrir ce contexte taiwanais de l'après guerre avec sa complexité historique et son côté méconnu pour nous européens. Il se dégage de belles choses de ces planches, et de ces rêveries. Malheureusement je pense ne pas avoir l'âme assez portée vers les belles rêveries poétiques pour tout en apprécier. Je ne peux que conseille Oken aux amoureux de la poésie, de l'asie et de l'art en général. Pour les autres, cela risque d'être plus abscons. Autres infos : D'après Yang Mu Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/oken-combats-et-reveries-d-un-poete-taiwanais?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. On le sait , JD Morvan est passionné par le Japon et sa culture depuis de nombreuses années . En parallèle à la magnifique série retraçant la vie de Madeleine la résistante , il réalise cette adaptation d'un roman de Thomas Raucat publié en 1924 suite à sa mission en terre japonaise . Durant ces 128 pages à l'aquarelle douce et élégante de Roberto Melis , vous allez vivre un véritable choc des cultures . Quand ils ne portent pas de jugement sur les us des occidentaux , tellement éloignés des moeurs locales , les japonais dévoilent leur culture et ce sens exacerbé de l'honneur à travers de multiples situations . La place de la femme en société , des enfants (selon leur sexe) , la sexualité , les rapports hiérarchiques professionnels , bref , c'est une véritable introspection de leurs coutumes que l'européen découvre . L'honneur , le déshonneur , ces considérations peuvent paraître stupides du prisme occidental , mais vous découvrirez toute l'importance qu'elles revêtent dans ce pays où hiérarchie et respect ne sont pas de vains mots . Le passage avec le chef de gare est tellement révélateur , je vous invite grandement à le lire 😉 Alors , certes , nous sommes dans le Japon des années 20 , mais je doute que le conflit mondial à venir ainsi que les progrès technologiques et autres mondialisations viennent perturber cet équilibre si harmonieux 100 ans plus tard . Ils sont attachés à leurs traditions et l'on comprend pourquoi à la fin de l'album et cette amourette surprise , si riche en enseignements . Je ne peux que recommander ce one-shot si bien écrit , dessiné et pourvu d'un sens du découpage cinématographique totalement immersif . Pour peu que le pays du soleil levant vous intéresse 😉 .
  14. Titre de l'album : L'honorable partie de campagne Scenariste de l'album : Jean-David Morvan - Thomas Raucat Dessinateur de l'album : Roberto Melis Coloriste : Roberto Melis Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Tokyo, 1922, l'Exposition universelle bat son plein avec la grande attraction de l'année : un hydroplane. Un Européen aborde deux jeunes Japonaises et propose à la plus jolie d'aller visiter l'île d'Enoshima. Mais un homme qui passe par là y voit l'occasion de briller socialement et se précipite sur l'Occidental : nul autre que lui-même n'aura le plaisir de montrer Enoshima à « l'honorable étranger » et il l'attendra à la gare, accompagné de quelques amis. Pour avoir les coudées franches, l'étranger décide de prendre un autre train que son hôte japonais encombrant... Mais il aura beau faire : les mille et une complications de la vie nippone vont se jeter en travers de ses projets galants. Critique : On le sait , JD Morvan est passionné par le Japon et sa culture depuis de nombreuses années . En parallèle à la magnifique série retraçant la vie de Madeleine la résistante , il réalise cette adaptation d'un roman de Thomas Raucat publié en 1924 suite à sa mission en terre japonaise . Durant ces 128 pages à l'aquarelle douce et élégante de Roberto Melis , vous allez vivre un véritable choc des cultures . Quand ils ne portent pas de jugement sur les us des occidentaux , tellement éloignés des moeurs locales , les japonais dévoilent leur culture et ce sens exacerbé de l'honneur à travers de multiples situations . La place de la femme en société , des enfants (selon leur sexe) , la sexualité , les rapports hiérarchiques professionnels , bref , c'est une véritable introspection de leurs coutumes que l'européen découvre . L'honneur , le déshonneur , ces considérations peuvent paraître stupides du prisme occidental , mais vous découvrirez toute l'importance qu'elles revêtent dans ce pays où hiérarchie et respect ne sont pas de vains mots . Le passage avec le chef de gare est tellement révélateur , je vous invite grandement à le lire 😉 Alors , certes , nous sommes dans le Japon des années 20 , mais je doute que le conflit mondial à venir ainsi que les progrès technologiques et autres mondialisations viennent perturber cet équilibre si harmonieux 100 ans plus tard . Ils sont attachés à leurs traditions et l'on comprend pourquoi à la fin de l'album et cette amourette surprise , si riche en enseignements . Je ne peux que recommander ce one-shot si bien écrit , dessiné et pourvu d'un sens du découpage cinématographique totalement immersif . Pour peu que le pays du soleil levant vous intéresse 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-honorable-partie-de-campagne/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Ce Oken me faisait diablement envie, mais force est de reconnaître, que pour moi qui ne suis pas tant attiré par l'art que cela, l'ensemble m'a finalement paru un peu trop abstrait. J'ai aimé découvrir ce contexte taiwanais de l'après guerre avec sa complexité historique et son côté méconnu pour nous européens. Il se dégage de belles choses de ces planches, et de ces rêveries. Malheureusement je pense ne pas avoir l'âme assez portée vers les belles rêveries poétiques pour tout en apprécier. Je ne peux que conseille Oken aux amoureux de la poésie, de l'asie et de l'art en général. Pour les autres, cela risque d'être plus abscons.
  16. Kevin Nivek

    Shamisen

    Titre de l'album : Shamisen Scenariste de l'album : Tiago Minamisawa Dessinateur de l'album : Guilherme Petreca Coloriste : Guilherme Petreca Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Japon, XXe siècle. Haru, une musicienne itinérante jouant du shamisen - instrument traditionnel japonais -, devient célèbre tant son art et la beauté de son chant touchent en plein coeur les habitants de la région. Durant son périple, elle parvient à séduire un kappa, l'un des yokai les plus célèbres du Japon, qui lui offre la clé de la dimension divine. En reprenant son chemin, Haru rencontrera alors les protagonistes emblématiques de la mythologie et du folklore japonais. Ce conte, directement inspiré de la vie de la célèbre goze Haru Kobayashi (1900-2005), explore les thèmes de la beauté et de la liberté à travers l'art, ainsi que le pouvoir de la musique folklorique, génératrice de l'identité culturelle nippone. Critique : Le duo d'auteurs brésiliens nous offre une balade onirique apaisante et poétique , bercée par la douce musique du shamisen retentissant . Il est impossible de classer cet ovni que publie les éditions Ankama ! Roman graphique , comte poétique et fantastique , biographie (librement inspirée de l'histoire de Haru Kobayashi ) ? N'y voyez pas un défaut , bien au contraire , c'est osé et pertinent de la part de Tiago Minamisawa, car on suit la vie de cette musicienne , pauvre et aveugle , dans un Japon rural , ancré dans ces traditions séculaires . Il se dégage une certaine quiétude en tournant les pages . Un véritable voyage philosophique , imagé avec talent par Guilherme Petreca . Son aquarelle est époustouflante , les flocons de neige semblent vouloir sortir des pages , le vent se matérialise sous vos yeux , les fleurs jaillissent avec un jeu de couleurs sublime , on est sur une patte graphique de très haut niveau . Il faut souligner aussi le travail éditorial d'Ankama qui a imprimé sur un papier épais et jauni , parfois ponctué de défauts ou d'usure du temps . Cela confère au récit une authenticité et l'impression pour le lecteur d'entrer de plein pied dans l'histoire japonaise avec un grand H . A travers l'odyssée de Haru (printemps en japonais) , sa rencontre avec des "yokai" , sa musique distillée dans les campagnes nippones dans une mélancolie sublime , on entrevoit des pans de la culture locale tels que : sérénité , croyances divines , réserve de sentiments , respect des traditions ... Si l'on est amateur (ou pas) de culture japonaise , je ne peux que vous inciter à la lecture de petit bijou graphique orchestré de main de maître pour un scénariste et un dessinateur de talent . Je souhaite les retrouver très rapidement 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/shamisen/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Kevin Nivek

    Shamisen

    Le duo d'auteurs brésiliens nous offre une balade onirique apaisante et poétique , bercée par la douce musique du shamisen retentissant . Il est impossible de classer cet ovni que publie les éditions Ankama ! Roman graphique , comte poétique et fantastique , biographie (librement inspirée de l'histoire de Haru Kobayashi ) ? N'y voyez pas un défaut , bien au contraire , c'est osé et pertinent de la part de Tiago Minamisawa, car on suit la vie de cette musicienne , pauvre et aveugle , dans un Japon rural , ancré dans ces traditions séculaires . Il se dégage une certaine quiétude en tournant les pages . Un véritable voyage philosophique , imagé avec talent par Guilherme Petreca . Son aquarelle est époustouflante , les flocons de neige semblent vouloir sortir des pages , le vent se matérialise sous vos yeux , les fleurs jaillissent avec un jeu de couleurs sublime , on est sur une patte graphique de très haut niveau . Il faut souligner aussi le travail éditorial d'Ankama qui a imprimé sur un papier épais et jauni , parfois ponctué de défauts ou d'usure du temps . Cela confère au récit une authenticité et l'impression pour le lecteur d'entrer de plein pied dans l'histoire japonaise avec un grand H . A travers l'odyssée de Haru (printemps en japonais) , sa rencontre avec des "yokai" , sa musique distillée dans les campagnes nippones dans une mélancolie sublime , on entrevoit des pans de la culture locale tels que : sérénité , croyances divines , réserve de sentiments , respect des traditions ... Si l'on est amateur (ou pas) de culture japonaise , je ne peux que vous inciter à la lecture de petit bijou graphique orchestré de main de maître pour un scénariste et un dessinateur de talent . Je souhaite les retrouver très rapidement 🙂
  18. Kevin Nivek

    Shiki

    C'est une véritable découverte des éditions Payotrivages , que cette jeune auteure Rosalie Stroesser ! Son trait "ligne claire" aux accents de manga est étonnant et remarquable . Sous ses airs épurés , son dessin fourmille de détails dans les cases et on tourne les pages avec avidité . Cette première oeuvre est une réussite en tous points .Réussir à accrocher le lecteur en exposant ses voyages au Japon dénote un talent certain . Car au delà de ce qu'elle découvre , elle nous livre son analyse et ses pensées . Nous la suivons pas à pas dans son quotidien , et tout ne se déroule pas exactement comme voulu , ou prévu par la jeune femme amoureuse du Japon : Voyages "sac à dos" , nuits à la belle étoile , hôtes avec des réactions surprenantes parfois mais vues sous le prisme occidental , jobs intérimaires ponctués de rencontres marquées par la différence de culture ; tout ce qu'elle a vécu s'offre à nos yeux émerveillés par cette grâce du dessin et de la mise en scène . Je n'ose vous raconter ses découvertes (bonnes et mauvaises) car tout l'intérêt du livre repose sur ses impressions , ses joies et ses peines . 4 saisons pour 4 chapitres . Tel une coccinelle , posez-vous sur l'épaule de Rosalie et suivez la au pays du soleil levant ,vous découvrirez une artiste libre , passionnée , courageuse et téméraire . Grande voyageuse , elle a vécu en Nouvelle-Zélande deux ans après ses escapades nippones . J'ai déjà hâte de lire ses aventures au pays du long nuage blanc 🙂 . Un coup de coeur pour cette première oeuvre qui en appelle d'autres !
  19. Kevin Nivek

    Shiki

    Titre de l'album : Shiki Scenariste de l'album : Rosalie Stroesser Dessinateur de l'album : Rosalie Stroesser Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : " Comment raconter en quelques phrases cette année si dense ? Comment expliquer cette relation particulière, toute en contradictions, que j'ai développée avec le Japon ? Ce mélange incohérent d'attirance et de rejet ? " Octobre 2015. Rosalie, une jeune dessinatrice française passionnée par les mangas des années 70, s'envole pour le Japon. Elle ne sait pas vraiment ce qu'elle va y chercher, peut-être avant tout la beauté. D'une expérience de wwoofing à Oishi à son premier job dans un bar de Tokyo en passant par une escapade à Kyoto, ce voyage d'un an se fait parcours initiatique. Un livre à la beauté magnétique. Critique : C'est une véritable découverte des éditions Payotrivages , que cette jeune auteure Rosalie Stroesser ! Son trait "ligne claire" aux accents de manga est étonnant et remarquable . Sous ses airs épurés , son dessin fourmille de détails dans les cases et on tourne les pages avec avidité . Cette première oeuvre est une réussite en tous points .Réussir à accrocher le lecteur en exposant ses voyages au Japon dénote un talent certain . Car au delà de ce qu'elle découvre , elle nous livre son analyse et ses pensées . Nous la suivons pas à pas dans son quotidien , et tout ne se déroule pas exactement comme voulu , ou prévu par la jeune femme amoureuse du Japon : Voyages "sac à dos" , nuits à la belle étoile , hôtes avec des réactions surprenantes parfois mais vues sous le prisme occidental , jobs intérimaires ponctués de rencontres marquées par la différence de culture ; tout ce qu'elle a vécu s'offre à nos yeux émerveillés par cette grâce du dessin et de la mise en scène . Je n'ose vous raconter ses découvertes (bonnes et mauvaises) car tout l'intérêt du livre repose sur ses impressions , ses joies et ses peines . 4 saisons pour 4 chapitres . Tel une coccinelle , posez-vous sur l'épaule de Rosalie et suivez la au pays du soleil levant ,vous découvrirez une artiste libre , passionnée , courageuse et téméraire . Grande voyageuse , elle a vécu en Nouvelle-Zélande deux ans après ses escapades nippones . J'ai déjà hâte de lire ses aventures au pays du long nuage blanc 🙂 . Un coup de coeur pour cette première oeuvre qui en appelle d'autres ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sochira/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Titre de l'album : Les dames de Kimoto Scenariste de l'album : Cyril Bonin , Sawato Ariyoshi Dessinateur de l'album : Cyril Bonin Coloriste : Cyril Bonin Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Un chef d'oeuvre de la littérature japonaise plein de paradoxes : à la fois beau et cruel, sombre et lumineux, doux et amer ! « Le mont Kudo était encore voilé par les brumes matinales de ce début de printemps. La main serrée dans celle de sa grand-mère, Hana franchissait les dernières marches de pierre menant au temple Jison. L'étreinte de la main autour de la sienne lui rappelait que, maintenant qu'elle allait être admise comme bru dans une nouvelle famille, elle cesserait d'appartenir à celle où elle avait vécu les vingt années de son existence. » À travers le récit des amours, des passions et des drames vécus par trois femmes de générations différentes, Les dames de Kimoto dresse un tableau subtil et saisissant de la condition féminine au Japon depuis la fin du XIXe siècle. Les Dames de Kimoto est donc un récit doux, délicat même, tout en retenue mais sans jamais en perdre en intensité pour autant. Mademoiselle bouquine. Les dames de Kimoto est la promesse tenue d'une lecture avisée sur la condition des femmes. Critique : On imagine tout à fait à quel point l'exercice fut périlleux pour Cyril Bonin d'adapter ce chef d'oeuvre de la littérature japonaise de Sawato Ariyoshi . Ce destin familial de 3 femmes en proie avec l'histoire riche que va connaître ce Japon du début du XXème siècle , est passionnant . On y saisit toute la complexité de la société japonaise et ce schisme omniprésent entre tradition et modernité . Le trait réaliste , délicat , tout en finesse de Cyril Bonin donne aux protagonistes une élégance rare , surtout en ce qui concerne Hana , la femme au centre de ces générations . Elle est digne , forte et à la fois fragile , intelligente , elle me fait penser à cette élégante femme décrite par Amélie Nothomb dans son roman Stupeur et tremblements . Au début du siècle dernier , les mariages arrangés sont de mise et acceptés car bien ancrés dans les codes de la longue histoire nippone . Hana ne voit aucun inconvénient à cela et vivra d'ailleurs heureuse avec un mari que sa grand-mère lui a choisi . On apprend ainsi comment s'effectuent ces unions , avec des codes à respecter tels que la position sociale , la dot , les relations , etc .... On constate au fil du temps que la jeune demoiselle noue des liens plus forts avec les grands-parents que les parents eux-mêmes ! Ces derniers gardant leur rôle de guide et éducateur . Le conflit générationnel est inévitable , surtout en ces périodes de l'histoire (1920 - 1950) riches en évènements , avec entre autres le début de l'émancipation de la femme . On peut regretter quelques ellipses , nécessaires à Cyril Bonin pour ne pas réaliser un livre de 300 pages , mais elles n'entachent en rien la qualité du récit . Dans un pays où l'on déconseille aux futurs mariés d'avoir à remonter le fleuve à contre-courant pour rejoindre son ou sa promis(e), par superstition ainsi qu'une symbiose avec les éléments naturels , il semble tout naturel pour Monsieur Bonin de nous livrer une histoire qui ruisselle dans le temps . C'est toute la finesse et l'élégance d'un certain art de vivre japonais que nous découvrons dans ce livre . A lire , et à relire . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-dames-de-kimoto/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Kevin Nivek

    Les dames de Kimoto

    On imagine tout à fait à quel point l'exercice fut périlleux pour Cyril Bonin d'adapter ce chef d'oeuvre de la littérature japonaise de Sawato Ariyoshi . Ce destin familial de 3 femmes en proie avec l'histoire riche que va connaître ce Japon du début du XXème siècle , est passionnant . On y saisit toute la complexité de la société japonaise et ce schisme omniprésent entre tradition et modernité . Le trait réaliste , délicat , tout en finesse de Cyril Bonin donne aux protagonistes une élégance rare , surtout en ce qui concerne Hana , la femme au centre de ces générations . Elle est digne , forte et à la fois fragile , intelligente , elle me fait penser à cette élégante femme décrite par Amélie Nothomb dans son roman Stupeur et tremblements . Au début du siècle dernier , les mariages arrangés sont de mise et acceptés car bien ancrés dans les codes de la longue histoire nippone . Hana ne voit aucun inconvénient à cela et vivra d'ailleurs heureuse avec un mari que sa grand-mère lui a choisi . On apprend ainsi comment s'effectuent ces unions , avec des codes à respecter tels que la position sociale , la dot , les relations , etc .... On constate au fil du temps que la jeune demoiselle noue des liens plus forts avec les grands-parents que les parents eux-mêmes ! Ces derniers gardant leur rôle de guide et éducateur . Le conflit générationnel est inévitable , surtout en ces périodes de l'histoire (1920 - 1950) riches en évènements , avec entre autres le début de l'émancipation de la femme . On peut regretter quelques ellipses , nécessaires à Cyril Bonin pour ne pas réaliser un livre de 300 pages , mais elles n'entachent en rien la qualité du récit . Dans un pays où l'on déconseille aux futurs mariés d'avoir à remonter le fleuve à contre-courant pour rejoindre son ou sa promis(e), par superstition ainsi qu'une symbiose avec les éléments naturels , il semble tout naturel pour Monsieur Bonin de nous livrer une histoire qui ruisselle dans le temps . C'est toute la finesse et l'élégance d'un certain art de vivre japonais que nous découvrons dans ce livre . A lire , et à relire .
  22. The_PoP

    Himawari House

    Titre de l'album : Himawari House Scenariste de l'album : Harmony Becker Dessinateur de l'album : Harmony Becker Coloriste : Harmony Becker Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Américaine d'origine japonaise, Nao part un an pour Tokyo afin de renouer avec ses racines familiales. Sur place, elle loue une chambre à la maison Himawari et y fait la rencontre de Hyejung et Tina, coréenne et singapourienne, venues au Japon comme elle pour trouver leur voie et prendre leur indépendance. Les trois amies partagent leur quotidien et fréquentent la même école de langue japonaise. Alors que leurs motivations et leurs défis sont différents, elles avanceront ensemble, malgré la barrière de la langue, dans leur quête d'identité. Critique : J'aime beaucoup la culture japonaise mais sans en éprouver de fascination non plus. Je crois que cela s'apparente plutôt à une curiosité respectueuse. Et je crains que cela n'ai pas été assez puissant pour que ce roman graphique ne m'ai pas un peu ennuyé au fil des pages. Alors peut être car je ne suis pas vraiment une jeune adulte en quête d'identité et de racines, mais le côté auberge espagnole au japon, qui aurait du m'emballer, ne m'a pas emporté avec lui. Pourtant les qualités de ce roman graphique sont indéniables. Graphiquement c'est très propre, mélange de douceur et d'influences, sans caricatures et qui dégage une véritable tendresse pour la japon. Je ne connais guère mieux le travail d'Harmony Becker mais j'ai l'impression qu'il y a une large part d'éléments de sa construction personnelle dans ce premier roman graphique solo. Je n'ai aucun doute qu'il plaira aux jeunes adultes amoureux du japon ou en quêtes d'identité, moi j'ai malheureusement eu du mal à accrocher sans pour autant savoir vraiment pourquoi. Cela arrive. Allez le feuilleter et faites vous votre idée, et si vous adorez le japon ou que vous rêvez d'y aller, je pense que vous vous régalerez sincèrement... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/himawari-house-252518?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. The_PoP

    Himawari House

    J'aime beaucoup la culture japonaise mais sans en éprouver de fascination non plus. Je crois que cela s'apparente plutôt à une curiosité respectueuse. Et je crains que cela n'ai pas été assez puissant pour que ce roman graphique ne m'ai pas un peu ennuyé au fil des pages. Alors peut être car je ne suis pas vraiment une jeune adulte en quête d'identité et de racines, mais le côté auberge espagnole au japon, qui aurait du m'emballer, ne m'a pas emporté avec lui. Pourtant les qualités de ce roman graphique sont indéniables. Graphiquement c'est très propre, mélange de douceur et d'influences, sans caricatures et qui dégage une véritable tendresse pour la japon. Je ne connais guère mieux le travail d'Harmony Becker mais j'ai l'impression qu'il y a une large part d'éléments de sa construction personnelle dans ce premier roman graphique solo. Je n'ai aucun doute qu'il plaira aux jeunes adultes amoureux du japon ou en quêtes d'identité, moi j'ai malheureusement eu du mal à accrocher sans pour autant savoir vraiment pourquoi. Cela arrive. Allez le feuilleter et faites vous votre idée, et si vous adorez le japon ou que vous rêvez d'y aller, je pense que vous vous régalerez sincèrement...
  24. Titre de l'album : Princesse Sara - Tome 14 - Toutes les aurores du monde Scenariste de l'album : Audrey Alwett Dessinateur de l'album : Nora Moretti Coloriste : Claudia Palescandolo Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Sara et Lavinia sont arrivées au Japon à bord de l'Université volante. Mais l'Ambassadeur croit Sara responsable d'une entourloupe qui met le Japon en danger. Comme réparation, il lui propose un marché. Sara et Lavinia sont contraintes de se jeter à l'eau. Tout ce qu'elles peuvent, c'est compter l'une sur l'autre et se tenir la main... ce qui ne déplaît pas à Lavinia. Pas du tout, même... Critique : Je n'avais jamais ouvert un Princesse Sara jusqu'à présent. Aussi quand l'occasion s'est présentée je n'ai pas été particulièrement emballé. Soyons clair, je ne suis pas vraiment le coeur de cible visé par cette série, et démarrer une série inconnue au tome 14 c'est souvent un bon moyen de passer à côté purement et simplement. Toutefois je dois bien reconnaître que j'ai aimé lire ce tome, et que si l'intrigue ne m'a pas plus emballé que cela, les interactions entre les personnages et surtout la très belle mise en image du duo Moretti - Palescandolo de ce Japon utopique à l'ère des Automates. Certes il ne faut pas être allergique au style manga puisque la dessinatrice y puise une bonne partie de son style, mais lorsque cela est bien fait, et qu'un supplément d'âme y est distillé comme dans ce Princesse Sara, on ne peut qu'apprécier je crois. L'intrigue m'a un peu laissé sur ma faim car si elle est lisible, avec des enjeux clairs et des personnages bien pensés, elle n'avance au final que peu durant ces 48 courtes pages, renforçant d'ailleurs l'impression "manga" au passage 🙂 C'est souvent l'un des défauts de ces séries jeunesse fleuve, parfois un peu trop diluées. Ceci étant dit Princesse Sara est une vraie belle bd pour ado. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/princesse-sara-tome-14?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Je n'avais jamais ouvert un Princesse Sara jusqu'à présent. Aussi quand l'occasion s'est présentée je n'ai pas été particulièrement emballé. Soyons clair, je ne suis pas vraiment le coeur de cible visé par cette série, et démarrer une série inconnue au tome 14 c'est souvent un bon moyen de passer à côté purement et simplement. Toutefois je dois bien reconnaître que j'ai aimé lire ce tome, et que si l'intrigue ne m'a pas plus emballé que cela, les interactions entre les personnages et surtout la très belle mise en image du duo Moretti - Palescandolo de ce Japon utopique à l'ère des Automates. Certes il ne faut pas être allergique au style manga puisque la dessinatrice y puise une bonne partie de son style, mais lorsque cela est bien fait, et qu'un supplément d'âme y est distillé comme dans ce Princesse Sara, on ne peut qu'apprécier je crois. L'intrigue m'a un peu laissé sur ma faim car si elle est lisible, avec des enjeux clairs et des personnages bien pensés, elle n'avance au final que peu durant ces 48 courtes pages, renforçant d'ailleurs l'impression "manga" au passage 🙂 C'est souvent l'un des défauts de ces séries jeunesse fleuve, parfois un peu trop diluées. Ceci étant dit Princesse Sara est une vraie belle bd pour ado.
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