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  1. The_PoP

    Mezkal

    Ahah après deux première chroniques de bd classique, voici la chronique du premiuer ovni de cette rentrée, et on le doit à l'éditeur Soleil, une fois n'est pas coutume, surtout qu'il ne s'agit pas de la collection métamorphose. Mezkal est une quête initiatique, envoyant un jeune américain sur les traces de son âme, puis de sa bien aimée, puis de son père au Mexique. Et pas n'importe quel Mexique, mais bien celui des gangs, des narcos mais aussi des chamans. Entre réflexions blasées, rares messages d'espoirs, et défouloir souvent gratuit, Mezkal est définitivement à part. Sans surprise je ne vous cache pas que sexe, violence, et drogues seront au programme de cette BD qui n'est définitivement pas à mettre entre toutes les mains. Le style graphique se devant d'être à la hauteur d'une telle créativité débridée du scénariste, le dessin de Jef, dont je ne suis pas toujours friand colle ici comme un gant au propos avec ses planches parfois sublimes, toujours très inégales, et flirtant souvent avec l'absurde. Une fois Mezkal refermé, vous n'aurez probablement pas passé un mauvais moment de lecture. Reste à savoir ce que vous en retirerez in fine, et là c'est je crois bien plus aléatoire tant le message porté reste brumeux et opaque. Une façon finalement de ne pas répondre aux questions soulevées ?
  2. The_PoP

    Mezkal

    Titre de l'album : Mezkal Scenariste de l'album : Kevan Stevens Dessinateur de l'album : Jef Coloriste : Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Un jeune américain part à l'aventure après la mort de sa mère. Il va croiser une jeune femme au sang indien sur laquelle veille un chaman aux étranges pouvoirs. Mais aussi l'un des plus grands cartels mexicains pour qui il va être forcé de travailler. Vananka n'aura qu'une idée en tête : retrouver sa bien-aimée, détenue par une famille de Hell's Angels... Critique : Ahah après deux première chroniques de bd classique, voici la chronique du premiuer ovni de cette rentrée, et on le doit à l'éditeur Soleil, une fois n'est pas coutume, surtout qu'il ne s'agit pas de la collection métamorphose. Mezkal est une quête initiatique, envoyant un jeune américain sur les traces de son âme, puis de sa bien aimée, puis de son père au Mexique. Et pas n'importe quel Mexique, mais bien celui des gangs, des narcos mais aussi des chamans. Entre réflexions blasées, rares messages d'espoirs, et défouloir souvent gratuit, Mezkal est définitivement à part. Sans surprise je ne vous cache pas que sexe, violence, et drogues seront au programme de cette BD qui n'est définitivement pas à mettre entre toutes les mains. Le style graphique se devant d'être à la hauteur d'une telle créativité débridée du scénariste, le dessin de Jef, dont je ne suis pas toujours friand colle ici comme un gant au propos avec ses planches parfois sublimes, toujours très inégales, et flirtant souvent avec l'absurde. Une fois Mezkal refermé, vous n'aurez probablement pas passé un mauvais moment de lecture. Reste à savoir ce que vous en retirerez in fine, et là c'est je crois bien plus aléatoire tant le message porté reste brumeux et opaque. Une façon finalement de ne pas répondre aux questions soulevées ? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mezkal?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Aîe Aïe Aïe... On la sentait venir cette fin de cycle en déception. Après un tome 3 et 4 pas franchement à la hauteur des très réussis deux premiers, le duo Xavier/matz semblait commencer à s'essouffler sur cette série que pourtant j'adore. Peut être limité par le speech de départ faisant de Tango un héro "du quotidien" presque lambda au parcours très loin des super soldats/enquêteurs/policiers/combattants habituels, l'histoire présentée dans cette conclusion de cycle s'avère décevante à plus d'un titre. Primo, Tango n'est jamais vraiment poussé dans ses retranchements, il survole la mêlée tel Rambo dans Rambo 4. Hors Tango n'est pas vraiment sensé être Rambo. Ensuite l'intrigue est relativement plate et sans vrais rebondissements. D'habitude pleins de gouailles notre duo de héros souffre beaucoup du faible rôle accordé à Mario sur ce tome. Rajoutez à cela que l'intrigue principale liée au passé de Tango et à ses anciens démêlés avec la justice n'avance pas d'un iota et on se retrouve avec une déception scénaristique. Excepté le logo fin de cycle sur la couv', dur de voir une vraie différence entre la fin de ce tome et les deux précédents... Ce que par contre j'ai du mal à comprendre c'est que graphiquement, ce tome donne l'impression d'avoir été moins poussé que les premiers. Les arrières plans s'avèrent assez souvent fades et peu détaillés et si personnages et scènes d'actions sont toujours aussi réussies, à la fin demeure l'impression de ne pas retrouver ce qui nous avait séduit dans cette amérique du sud magnifiée par Xavier dans les premiers tomes. Difficile de comprendre cet essoufflement éditorial sur une série que j'adorais pourtant en seulement 6 tomes quand on connait l'imagination prolifique de Matz. Reste que ce tome sera un indispensable pour les fans de Tango comme moi, qui y prendront indéniablement du plaisir de lecture, en espérant quand même que le prochain cycle nous relance dans quelques chose de plus ambitieux.
  4. Titre de l'album : Tango - Tome 6 - Le fleuve aux trois-rivières Scenariste de l'album : Matz Dessinateur de l'album : Philippe Xavier Coloriste : Jérôme Maffre Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : La Triple Frontière, entre l'Argentine, le Paraguay et le Brésil. Les spectaculaires chutes d'Iguazú ne suffisent pas à en faire un paradis terrestre : la jungle est pleine de contrebandiers, de trafiquants et de tueurs. Tango et Mario croient donner un coup de main à Mike, mais il leur a caché les vraies raisons de sa présence. Les mauvaises surprises s'accumulent, et l'heure de régler les vieux comptes a sonné pour Tango... Critique : Aîe Aïe Aïe... On la sentait venir cette fin de cycle en déception. Après un tome 3 et 4 pas franchement à la hauteur des très réussis deux premiers, le duo Xavier/matz semblait commencer à s'essouffler sur cette série que pourtant j'adore. Peut être limité par le speech de départ faisant de Tango un héro "du quotidien" presque lambda au parcours très loin des super soldats/enquêteurs/policiers/combattants habituels, l'histoire présentée dans cette conclusion de cycle s'avère décevante à plus d'un titre. Primo, Tango n'est jamais vraiment poussé dans ses retranchements, il survole la mêlée tel Rambo dans Rambo 4. Hors Tango n'est pas vraiment sensé être Rambo. Ensuite l'intrigue est relativement plate et sans vrais rebondissements. D'habitude pleins de gouailles notre duo de héros souffre beaucoup du faible rôle accordé à Mario sur ce tome. Rajoutez à cela que l'intrigue principale liée au passé de Tango et à ses anciens démêlés avec la justice n'avance pas d'un iota et on se retrouve avec une déception scénaristique. Excepté le logo fin de cycle sur la couv', dur de voir une vraie différence entre la fin de ce tome et les deux précédents... Ce que par contre j'ai du mal à comprendre c'est que graphiquement, ce tome donne l'impression d'avoir été moins poussé que les premiers. Les arrières plans s'avèrent assez souvent fades et peu détaillés et si personnages et scènes d'actions sont toujours aussi réussies, à la fin demeure l'impression de ne pas retrouver ce qui nous avait séduit dans cette amérique du sud magnifiée par Xavier dans les premiers tomes. Difficile de comprendre cet essoufflement éditorial sur une série que j'adorais pourtant en seulement 6 tomes quand on connait l'imagination prolifique de Matz. Reste que ce tome sera un indispensable pour les fans de Tango comme moi, qui y prendront indéniablement du plaisir de lecture, en espérant quand même que le prochain cycle nous relance dans quelques chose de plus ambitieux. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tango-tome-6-fleuve-aux-trois-frontieres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Polar humoristique solidement ancré dans notre belle France, et assez souvent à Marseille, Léo Loden fait figure de vétéran dans les séries de BD franco pelge de polar légèrement humoristique. Il faut dire qu'au bout de 28 tomes il n'est probablement pas facile pour les auteurs de raconter de nouvelles choses ? Et bien à priori, Carrere et Nikoloff ont encore des histoires à nous raconter, tout en faisant gentiment évoluer le personnage de Leo Loden. Gentiment rigolo, l'intrigue est suffisamment développée pour qu'on arrive à la fin en ayant passé un bon moment de lecture entrecoupé de nombreux sourires, et finalement n'est-ce pas ce que l'on recherche quand on ouvre un léo Loden ? Paris réussi donc pour ce tome 28 qui ravira je pense les habitués de la série tout autant que les néophytes, puisqu'il peut très bien se lire sans avoir de connaissance particulière de la série. Une bd qui sent bon les vieilles productions franco-belge, et finalement parfois, on n'en demande guère plus.
  6. Titre de l'album : Léo Loden - Tome 28 - Carmina Burrata Scenariste de l'album : Nicoloff Dessinateur de l'album : Carrere Coloriste : Cerise Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Diane est remplaçante à l'opéra de Marseille. À l'occasion d'une adaptation controversée de Carmen, elle endosse le premier rôle pour le meilleur et surtout pour le pire. Qui dans l'entourage de la production a intérêt à voir la pièce sabotée? Leo et Tonton doivent faire toute la clarté sur ces accidents à répétition qui font de plus en plus figure d'attentats. Critique : Polar humoristique solidement ancré dans notre belle France, et assez souvent à Marseille, Léo Loden fait figure de vétéran dans les séries de BD franco pelge de polar légèrement humoristique. Il faut dire qu'au bout de 28 tomes il n'est probablement pas facile pour les auteurs de raconter de nouvelles choses ? Et bien à priori, Carrere et Nikoloff ont encore des histoires à nous raconter, tout en faisant gentiment évoluer le personnage de Leo Loden. Gentiment rigolo, l'intrigue est suffisamment développée pour qu'on arrive à la fin en ayant passé un bon moment de lecture entrecoupé de nombreux sourires, et finalement n'est-ce pas ce que l'on recherche quand on ouvre un léo Loden ? Paris réussi donc pour ce tome 28 qui ravira je pense les habitués de la série tout autant que les néophytes, puisqu'il peut très bien se lire sans avoir de connaissance particulière de la série. Une bd qui sent bon les vieilles productions franco-belge, et finalement parfois, on n'en demande guère plus. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/leo-loden-tome-28-carmina-burrata?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Rue de Sèvres nous offre une belle réédition de sa série sur les Origines d'Arsène Lupin, parue initialement entre 2014 et 2016 et composée de 3 tomes. L'éditeur surfe là complètement sur la médiatisation du personnage de Lupin à travers la série Netflix assez sympathique qui fait bien parler d'elle en ce moment. Cette intégrale nous livre donc les débuts d'Arsène Lupin. De mémoire d'ancien jeune lecteur de l'oeuvre de M. Leblanc, il me semble que cette histoire n'a jamais fait l'objet d'un livre, excepté peut être dans l'aiguille creuse justement mais je peux me tromper. Quoiqu'il en soit, partez du principe qu'il s'agit ici d'un reboot, d'une autre interprétation des origines de M. Lupin. L'histoire est donc très intéressante, et la narration parfois tortueuse ou originale ne vous donnera pas moins envie de découvrir la suite. Le personnage de ce Lupin en construction est fascinant. Seul regret, les auteurs nous laissent avec pas mal de questions, pas mal d'intrigues pas encore dénouées, et qui clairement appelaient quand même un quatrième tome. Graphiquement, je ne suis pas convaincu par le trait de Benoit Batey, les personnages ne sont pas rendus empathiques, il y a des ressemblances parfois trompeuses, et pour être tout à fait honnête, c'est une BD que j'ai mis du temps à avoir envie de découvrir alors même que je suis un grand fan du personnage. Mais c'est ainsi avec les dessinateurs aux traits engagés et assumés. ce qui moi ne m'a pas séduit en séduira d'autres, la qualité étant par ailleurs indéniable. Faites vous votre propre opinion, les premières pages sont disponibles sur bdfugue, et l'histoire ne peut que plaire aux amateurs de Lupineries !
  8. Titre de l'album : Arsène Lupin - Les origines - Intégrale Scenariste de l'album : Benoît Batey Dessinateur de l'album : Christophe Gaultier Coloriste : Marie Galopin Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Tandis que la France se passionne pour les exploits du mystérieux « Prince des voleurs », les olympiades tant attendues concluent la formation de nos héros à la Croix des Walhs. Arsène y gagnera l'amour d'Athéna et de solides ennemis, qui n'hésiteront pas à le faire accuser de l'assassinat de son père adoptif. Il faudra toute la ruse du jeune homme et de ses meilleurs compagnons pour renverser le destin. et ouvrir un nouveau chapitre dans la vie d'Arsène, sous le nom de Lupin. BD tout public. Critique : Rue de Sèvres nous offre une belle réédition de sa série sur les Origines d'Arsène Lupin, parue initialement entre 2014 et 2016 et composée de 3 tomes. L'éditeur surfe là complètement sur la médiatisation du personnage de Lupin à travers la série Netflix assez sympathique qui fait bien parler d'elle en ce moment. Cette intégrale nous livre donc les débuts d'Arsène Lupin. De mémoire d'ancien jeune lecteur de l'oeuvre de M. Leblanc, il me semble que cette histoire n'a jamais fait l'objet d'un livre, excepté peut être dans l'aiguille creuse justement mais je peux me tromper. Quoiqu'il en soit, partez du principe qu'il s'agit ici d'un reboot, d'une autre interprétation des origines de M. Lupin. L'histoire est donc très intéressante, et la narration parfois tortueuse ou originale ne vous donnera pas moins envie de découvrir la suite. Le personnage de ce Lupin en construction est fascinant. Seul regret, les auteurs nous laissent avec pas mal de questions, pas mal d'intrigues pas encore dénouées, et qui clairement appelaient quand même un quatrième tome. Graphiquement, je ne suis pas convaincu par le trait de Benoit Batey, les personnages ne sont pas rendus empathiques, il y a des ressemblances parfois trompeuses, et pour être tout à fait honnête, c'est une BD que j'ai mis du temps à avoir envie de découvrir alors même que je suis un grand fan du personnage. Mais c'est ainsi avec les dessinateurs aux traits engagés et assumés. ce qui moi ne m'a pas séduit en séduira d'autres, la qualité étant par ailleurs indéniable. Faites vous votre propre opinion, les premières pages sont disponibles sur bdfugue, et l'histoire ne peut que plaire aux amateurs de Lupineries ! Autres infos : Inspiré de l'oeuvre de Maurice Leblanc Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/arsene-lupin-les-origines-tome-3-il-faut-mourir?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Si le précédent tome ne m'avait pas laissé une impression remarquable, j'avoue que ce tome-ci m'a fait reconsidérer ma position quand à la résurrection de Ric Hochet aux éditions du Lombard. En effet ce tome fourmille de bonnes idées, et on sent que le traitement avec un regard actuel sur une époque passée est ici bien pensé, et apporte quelque chose pour une fois. Zidrou nous démontre une fois de plus son talent même s'il n'avait plus grand chose à nous prouver. Le personnage du commissaire Griot et l'expatriation temporaire du commissaire Gordon apporte un vrai vent de fraicheur à la série, et le duo formé par Ric et la pétillante Nadine monte clairement en puissance. L'action et l'enquête sont menées à un bon rythme et les trois affaires simultanées sont narrées avec beaucoup de clarté. Les dessins de Simon Van Liemt font eux honneur aux belles années de la ligne claire, et se montrent très efficaces sur ce polar même s'ils ne regorgent pas forcément de détails ou de planches remarquables. Ces nouvelles aventures de Ric Hochet vont enfin redevenir une lecture que j'attendrais avec plaisir et impatience, et c'est tant mieux. Espérons que Zidrou garde son inspiration.
  10. Titre de l'album : Les nouvelles enquêtes de Ric Hochet - Tome 5 - Commissaire Griot Scenariste de l'album : Zidrou Dessinateur de l'album : Simon Van Liemt Coloriste : Cerminaro Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Suite à un échange international, Bourdon est envoyé au Sénégal tandis que le commissaire Dior prend sa place au Quai des Orfèvres. Un commissaire noir, ça bouleverse les habitudes et Dior est confronté à un racisme brutal. Entre-temps, Cupidon, un redoutable tueur en série, rôde dans les rues de Paris... Critique : Si le précédent tome ne m'avait pas laissé une impression remarquable, j'avoue que ce tome-ci m'a fait reconsidérer ma position quand à la résurrection de Ric Hochet aux éditions du Lombard. En effet ce tome fourmille de bonnes idées, et on sent que le traitement avec un regard actuel sur une époque passée est ici bien pensé, et apporte quelque chose pour une fois. Zidrou nous démontre une fois de plus son talent même s'il n'avait plus grand chose à nous prouver. Le personnage du commissaire Griot et l'expatriation temporaire du commissaire Gordon apporte un vrai vent de fraicheur à la série, et le duo formé par Ric et la pétillante Nadine monte clairement en puissance. L'action et l'enquête sont menées à un bon rythme et les trois affaires simultanées sont narrées avec beaucoup de clarté. Les dessins de Simon Van Liemt font eux honneur aux belles années de la ligne claire, et se montrent très efficaces sur ce polar même s'ils ne regorgent pas forcément de détails ou de planches remarquables. Ces nouvelles aventures de Ric Hochet vont enfin redevenir une lecture que j'attendrais avec plaisir et impatience, et c'est tant mieux. Espérons que Zidrou garde son inspiration. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-nouvelles-enquetes-de-ric-hochet-tome-5-commissaire-griot?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. The_PoP

    Love Kills

    Pouah c'est dur de se faire une opinion tranchée sur Love Kills. Ce qui est simple par contre c'est de vous le conseiller. Parce que graphiquement, les noirs et blancs du Brésilien Danilo Beyruth, ses découpages et mises en scènes hyper cinématographiques, l'ambiance glauque qu'il réussit à instiller et ce thriller oppressant méritent d'être découverts. Ceci étant dit cette oeuvre a pour moi d'immenses défauts notamment dans la construction de son histoire, puisque des pans entiers sont évoqués mais restent terriblement nébuleux. Que l'auteur laisse une part de mystère, d'interprétation ou d'imagination au lecteur, c'est souvent bienvenu quand c'est maitrisé, mais là, je crois que c'est plus le symptôme de la difficulté à boucler un projet trop ambitieux pour le nombre de pages. Surtout que l'auteur se complique inutilement la vie à mon avis à imaginer un background aussi tortueux puisque son histoire principale fonctionne très très bien, et que son minimalisme à la Drive est percutant. Dommage donc puisqu'à mon humble avis, ce Love Kills reste au stade de sublime comics à l'ambiance hyper réussie et de bonne lecture, ce qui n'est déjà pas rien. Cependant je crois que l'histoire a manqué d'être peut être plus aboutie pour en faire un one shot inoubliable. Mais faites vous votre opinion, j'ai du mal à croire que vous puissiez trouver cette lecture inintéressante. Quoiqu'il en soit, il va falloir suivre Danilo de très près désormais.
  12. The_PoP

    Love Kills

    Titre de l'album : Love Kills Scenariste de l'album : Danilo Beyruth Dessinateur de l'album : Danilo Beyruth Coloriste : Danilo Beyruth Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Drogués et laissés pour compte se retrouvent chaque soir dans la plus grande métropole du Brésil. Se rencontrant par hasard, Helena et Marcus, sont bientôt hantés par le passé d'Helena qui révélera à son compagnon ses véritables origines. Il est temps pour elle d'expier ses erreurs passées, alors qu'un chasseur d'humains se lance sur ses traces, la transformant pour la première fois en proie. Critique : Pouah c'est dur de se faire une opinion tranchée sur Love Kills. Ce qui est simple par contre c'est de vous le conseiller. Parce que graphiquement, les noirs et blancs du Brésilien Danilo Beyruth, ses découpages et mises en scènes hyper cinématographiques, l'ambiance glauque qu'il réussit à instiller et ce thriller oppressant méritent d'être découverts. Ceci étant dit cette oeuvre a pour moi d'immenses défauts notamment dans la construction de son histoire, puisque des pans entiers sont évoqués mais restent terriblement nébuleux. Que l'auteur laisse une part de mystère, d'interprétation ou d'imagination au lecteur, c'est souvent bienvenu quand c'est maitrisé, mais là, je crois que c'est plus le symptôme de la difficulté à boucler un projet trop ambitieux pour le nombre de pages. Surtout que l'auteur se complique inutilement la vie à mon avis à imaginer un background aussi tortueux puisque son histoire principale fonctionne très très bien, et que son minimalisme à la Drive est percutant. Dommage donc puisqu'à mon humble avis, ce Love Kills reste au stade de sublime comics à l'ambiance hyper réussie et de bonne lecture, ce qui n'est déjà pas rien. Cependant je crois que l'histoire a manqué d'être peut être plus aboutie pour en faire un one shot inoubliable. Mais faites vous votre opinion, j'ai du mal à croire que vous puissiez trouver cette lecture inintéressante. Quoiqu'il en soit, il va falloir suivre Danilo de très près désormais. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/love-kills?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. The_PoP

    Les fiancées du Califat

    Dans la lignées de la série Compte à rebours parue chez Rue de Sèvres, le trio d'auteurs composé de l'ancien juge Marc Trevidic, du scénariste Matz et du dessinateur Giuseppe Liotti revient pour nous présenter un nouveau thriller sur fond de terrorisme islamiste dans la France d'aujourd'hui. Il faut reconnaitre que dans Compte à rebours l'association entre les traits précis et réalistes de Liotti, le talent de Matz pour les thriller et les connaissances de l'ancien Juge, cela fonctionnait très bien. Ce que je comprends moins par contre c'est pourquoi avoir poursuivi cette série sous un autre nom. Car clairement cet opus aurait pu s'intégrer assez facilement à la première trame. Ceci étant dit cela n'a pas de grandes incidence, et on se retrouvera très vite plongé dans cette enquête qui va à 100 à l'heure avec une explication des rouages et mécanismes utilisés par les deux camps. Bon c'est évidemment assez manichéen, mais le parti pris ici est de parler du travail de la police et des services secrets dans leur guerre contre le terrorisme, pas de tenter d'expliquer ou de comprendre. Et ce n'est pas plus mal tant le sujet est complexe par ailleurs et ne se prête probablement guère à une BD au format one shot. Je le conseille donc à ceux qui ont déjà été intéressés par les 3 premiers tomes de Compte à rebours ou aux amateurs de thriller d'espionnage.
  14. Titre de l'album : Les fiancées du Califat Scenariste de l'album : Marc Trevidic & Matz Dessinateur de l'album : Giuseppe Liotti Coloriste : Gaetan Georges Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : "Nous avons besoin de toutes les forces que nous pouvons trouver, Cheikh. Et puis, les mécréants ne se méfient pas des femmes. N'est-ce pas toi qui m'as dit qu'il fallait utiliser les points faibles de nos ennemis ?" Le célèbre ex-juge antiterroriste Marc Trévidic et Matz livrent un nouveau thriller haletant, magnifiquement mis en scène par Giuseppe Liotti. Critique : Dans la lignées de la série Compte à rebours parue chez Rue de Sèvres, le trio d'auteurs composé de l'ancien juge Marc Trevidic, du scénariste Matz et du dessinateur Giuseppe Liotti revient pour nous présenter un nouveau thriller sur fond de terrorisme islamiste dans la France d'aujourd'hui. Il faut reconnaitre que dans Compte à rebours l'association entre les traits précis et réalistes de Liotti, le talent de Matz pour les thriller et les connaissances de l'ancien Juge, cela fonctionnait très bien. Ce que je comprends moins par contre c'est pourquoi avoir poursuivi cette série sous un autre nom. Car clairement cet opus aurait pu s'intégrer assez facilement à la première trame. Ceci étant dit cela n'a pas de grandes incidence, et on se retrouvera très vite plongé dans cette enquête qui va à 100 à l'heure avec une explication des rouages et mécanismes utilisés par les deux camps. Bon c'est évidemment assez manichéen, mais le parti pris ici est de parler du travail de la police et des services secrets dans leur guerre contre le terrorisme, pas de tenter d'expliquer ou de comprendre. Et ce n'est pas plus mal tant le sujet est complexe par ailleurs et ne se prête probablement guère à une BD au format one shot. Je le conseille donc à ceux qui ont déjà été intéressés par les 3 premiers tomes de Compte à rebours ou aux amateurs de thriller d'espionnage. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-fiancees-du-califat?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. The_PoP

    SIsco - Tome 12 - Roulette russe

    Et voici la conclusion de la série phare en 12 tomes de Legrain et Bennec aux éditions du lombard. Ce polar geopolitique violent et sombre, ancré dans notre réalité nous a mis en scène un agent puis ex agent de la DGSPPR mêlé à des complots où amis et ennemis ne se distinguent pas toujours. Sans pitié, froid, dangereux, Sisco est un héros qui frôle parfois l'antihéros. Mais sur cette conclusion, il y a aura des coups échangés, des balles perdues, et tout le monde ne s'en sortira pas indemne. Le rythme est effréné donc avec l'aboutissement du complot démarré dans les derniers tomes, et surtout les derniers tours de piste de Sisco. Graphiquement on est sur la lancée de cette série propre et sans grande prétention, mais qui fait parfaitement le job : vous assurer la lecture agréable d'un polar parfois classique mais bien pensé dans les rouages de nos républiques. Mission accomplie agent Sisco.
  16. Titre de l'album : SIsco - Tome 12 - Roulette russe Scenariste de l'album : Benec Dessinateur de l'album : Thomas Legrain Coloriste : Elvire de Cock Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Les ors de la République et son cortège de coups tordus. Derniers de la liste : des documents "gênants" à reprendre chez un ministre en déchéance pour les planquer en Belgique. Mais les Russes, mouillés dans l'affaire, n'envisagent pas de laisser passer cette occasion pour les récupérer... À peine réintégré, Sisco va devoir retrouver rapidement ses vieux réflexes pour éviter les balles. Critique : Et voici la conclusion de la série phare en 12 tomes de Legrain et Bennec aux éditions du lombard. Ce polar geopolitique violent et sombre, ancré dans notre réalité nous a mis en scène un agent puis ex agent de la DGSPPR mêlé à des complots où amis et ennemis ne se distinguent pas toujours. Sans pitié, froid, dangereux, Sisco est un héros qui frôle parfois l'antihéros. Mais sur cette conclusion, il y a aura des coups échangés, des balles perdues, et tout le monde ne s'en sortira pas indemne. Le rythme est effréné donc avec l'aboutissement du complot démarré dans les derniers tomes, et surtout les derniers tours de piste de Sisco. Graphiquement on est sur la lancée de cette série propre et sans grande prétention, mais qui fait parfaitement le job : vous assurer la lecture agréable d'un polar parfois classique mais bien pensé dans les rouages de nos républiques. Mission accomplie agent Sisco. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sisco-tome-12-roulette-russe?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. C'est peu dire que c'est l'une des très grosse sortie que j'attendais avec impatience cet automne. Le tome 1 avait frappé fort, et je l'avais beaucoup apprécié, que ce soit au niveau de l'intrigue qu'au niveau du dessin sublime de M. Pont. J'avais adoré. Et ce tome 2 poursuit exactement la même recette : révélations et scénario bien foutu, scènes d'actions bien pensées, personnages tous travaillés, couleurs et dessins des décors ou personnages somptueux. Une nouvelle vraie réussite. Et je suis ravi de savoir que nos deux auteurs bossent déjà sur le troisième tome. Faut pas laisser refroidir l'ouvrage quand on tient une belle inspiration comme celle là. L'intrigue m'a beaucoup fait penser aux romans de Michel Bussi, et c'est plutôt un compliment 🙂 Les couleurs sont belles et rendent bien les ambiances et la jungle. Inutile donc de faire long. Foncez. Ce tome est un vrai tome d'aventure, bien scénarisé, rythmé avec des personnages supers sympathiques et une intrigue roublarde servis par le dessin rond, expressif et fourmillant de détails du dessinateur de Bout d'ficelle. Rue de Sèvres tient là une sacrée série à mon humble avis. Pas étonnant donc que le tome 3 soit déjà en cours d'écriture.
  18. Titre de l'album : Un putain de salopard - Tome 2 - O Maneta Scenariste de l'album : Regis Loisel Dessinateur de l'album : Olivier Pont Coloriste : François Lapierre Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Pour échapper aux hommes de main du camp minier, Max et Baia se perdent dans la jungle. Qu'importe, Baia guide, nourrit et soigne Max. En s'enfonçant toujours davantage dans cette forêt tropicale, Baia arrive jusqu'à l'épave d'un avion écrasé il y a quelques années. A son bord, le squelette d'une enfant dont les poignets sont encore ligotés. Serait-ce l'épave de cette vieille histoire de kidnapping de la fille du patron de la mine et d'un beau magot détourné ? De leur côté, Christelle et Charlotte prennent la fuite en direction de chez Corinne. Elles quittent le dispensaire où elles abandonnent un cadavre. Recherchées, les deux infirmières pourront compter sur l'aide de Rego, un vieux flic de la région au passé douteux. Croisant malfrats, chasseurs de trésors, et vieux secrets enfouis, chaque pas dans la jungle amazonienne semble réduire les chances de survie de nos héros. Critique : C'est peu dire que c'est l'une des très grosse sortie que j'attendais avec impatience cet automne. Le tome 1 avait frappé fort, et je l'avais beaucoup apprécié, que ce soit au niveau de l'intrigue qu'au niveau du dessin sublime de M. Pont. J'avais adoré. Et ce tome 2 poursuit exactement la même recette : révélations et scénario bien foutu, scènes d'actions bien pensées, personnages tous travaillés, couleurs et dessins des décors ou personnages somptueux. Une nouvelle vraie réussite. Et je suis ravi de savoir que nos deux auteurs bossent déjà sur le troisième tome. Faut pas laisser refroidir l'ouvrage quand on tient une belle inspiration comme celle là. L'intrigue m'a beaucoup fait penser aux romans de Michel Bussi, et c'est plutôt un compliment 🙂 Les couleurs sont belles et rendent bien les ambiances et la jungle. Inutile donc de faire long. Foncez. Ce tome est un vrai tome d'aventure, bien scénarisé, rythmé avec des personnages supers sympathiques et une intrigue roublarde servis par le dessin rond, expressif et fourmillant de détails du dessinateur de Bout d'ficelle. Rue de Sèvres tient là une sacrée série à mon humble avis. Pas étonnant donc que le tome 3 soit déjà en cours d'écriture. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-putain-de-salopard-tome-2-o-maneta?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Ah c'est sûr qu'un Bruno Brazil juste après un Thorgal, ça fleure bon les années 80 chez Le Lombard cet automne. Et si côté Thorgal on nous livre une aventure qui a évolué, côté nouvelles aventures de Bruno Brzail, on se rapproche plus de la BD hommage. Hommage aux James Bond, hommage aux Bob Morane, mais que ce soit au scénario ou au dessin, on nage en plein parmi ces références là. : bases secrètes dans la jungle, conquêtes spatiales, relations troubles entre agents, super méchant, scènes d'actions, on a la panoplie presque complète. La colorisation et le dessin soigné de Philippe Aymond font honneur sans les dénaturer aux personnages imaginés à l'époque par Greg et Vance. Là où le premier Bruno Brazil m'avait semblé trop classique et sans vrai identité, ce second tome nous amène à l'essentiel. L'intrigue avance beaucoup, on voyage, on se divertit. Et c'est déjà bien.
  20. Titre de l'album : Les nouvelles aventures de Bruno Brazil - Tome 2 - Black Program Scenariste de l'album : Laurent Frédéric Bollée Dessinateur de l'album : Philippe Aymond Coloriste : Didier Ray Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Le commando Caïman est encore traumatisé par sa dernière mission. Mais une nouvelle menace vient d'apparaître. Un criminel insaisissable assassine tous leurs anciens ennemis. Et ce nouvel adversaire semble préparer une opération d'envergure liée à la conquête spatiale. L'heure n'est plus au chagrin et aux plaies que l'on panse. Les survivants du commando Caïman doivent se réunir à nouveau. Critique : Ah c'est sûr qu'un Bruno Brazil juste après un Thorgal, ça fleure bon les années 80 chez Le Lombard cet automne. Et si côté Thorgal on nous livre une aventure qui a évolué, côté nouvelles aventures de Bruno Brzail, on se rapproche plus de la BD hommage. Hommage aux James Bond, hommage aux Bob Morane, mais que ce soit au scénario ou au dessin, on nage en plein parmi ces références là. : bases secrètes dans la jungle, conquêtes spatiales, relations troubles entre agents, super méchant, scènes d'actions, on a la panoplie presque complète. La colorisation et le dessin soigné de Philippe Aymond font honneur sans les dénaturer aux personnages imaginés à l'époque par Greg et Vance. Là où le premier Bruno Brazil m'avait semblé trop classique et sans vrai identité, ce second tome nous amène à l'essentiel. L'intrigue avance beaucoup, on voyage, on se divertit. Et c'est déjà bien. Autres infos : James Bond Style Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-nouvelles-aventures-de-bruno-brazil-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. The_PoP

    D.O.W

    Et voilà une BD qui m'a fait de l'oeil dans les rayons de mon libraire préféré avant le confinement. Du polar bourré d'action et de charme, avec un graphisme sympa et un univers qui semble un peu original. Il ne m'en fallait guère plus pour tenter l'expérience. Le résultat est un poil plus mitigé. Attention c'est une bonne BD, de celle qu'on lit et qu'on relira avec beaucoup de plaisir. Mais ce premier tome n'est pas encore un tome qui marque durablement, la faute à mon goût à un scénario un peu léger à partir du milieu de la BD. Le démarrage est vraiment top, mais la suite s'enchaine trop vite à mon goût, et la construction de l'intrigue me semble juste un peu légère sur les moments clefs. Un peu facile, et c'est dommage, car globalement on évite la sensation de déjà vu. J'ai vraiment bien accroché avec les personnages et l'ambiance. Peut être que les auteurs ont voulu aller un peu trop vite au niveau du scénario pour ne pas faire un tome d'introduction trop lent. Le dessin est lui très très sympa, avec le dynamisme d'un Marini mais un trait peut être plus actuel. Pas étonnant pour ceux qui ont suivi le dessinateur Gabor, issu du même bain bourré de talent de la BD espagnole que les Juan Diaz Canales ou Raule avec qui il a collaboré sur Isabellae notamment. J'espère que le tome 2 orientera favorablement cette série qui mérite un développement sympa au vu de ses personnages et son potentiel. .
  22. The_PoP

    D.O.W

    Titre de l'album : D.O.W Scenariste de l'album : Thilde Barboni Dessinateur de l'album : Gabor Coloriste : Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Qui est donc ce mystérieux street artist qui signe D.O.W. et aide la police à combattre le crime ? Le jeune médecin Alexandra Bariankoff, alias Sasha, va croiser sa route par hasard lors d'une intervention chez un célèbre tatoueur, Aliocha, prisé de la jet set internationale autant que de la mafia russe. Aliocha va entraîner la jeune femme au coeur d'une terrible vengeance.De révélations en rebondissements, de manigances en trahisons, la mise en scène musclée dynamise une intrigue à suspense où l'ombre des tsars de l'ancienne Russie plane encore sur la mafia russe moderne. Le mystérieux D.O.W. devra affronter d'impitoyables adversaires pour défendre son nom, son passé et son avenir. Critique : Et voilà une BD qui m'a fait de l'oeil dans les rayons de mon libraire préféré avant le confinement. Du polar bourré d'action et de charme, avec un graphisme sympa et un univers qui semble un peu original. Il ne m'en fallait guère plus pour tenter l'expérience. Le résultat est un poil plus mitigé. Attention c'est une bonne BD, de celle qu'on lit et qu'on relira avec beaucoup de plaisir. Mais ce premier tome n'est pas encore un tome qui marque durablement, la faute à mon goût à un scénario un peu léger à partir du milieu de la BD. Le démarrage est vraiment top, mais la suite s'enchaine trop vite à mon goût, et la construction de l'intrigue me semble juste un peu légère sur les moments clefs. Un peu facile, et c'est dommage, car globalement on évite la sensation de déjà vu. J'ai vraiment bien accroché avec les personnages et l'ambiance. Peut être que les auteurs ont voulu aller un peu trop vite au niveau du scénario pour ne pas faire un tome d'introduction trop lent. Le dessin est lui très très sympa, avec le dynamisme d'un Marini mais un trait peut être plus actuel. Pas étonnant pour ceux qui ont suivi le dessinateur Gabor, issu du même bain bourré de talent de la BD espagnole que les Juan Diaz Canales ou Raule avec qui il a collaboré sur Isabellae notamment. J'espère que le tome 2 orientera favorablement cette série qui mérite un développement sympa au vu de ses personnages et son potentiel. . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dow-tome-1-ailes-du-loup?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. The_PoP

    New York Cannibals

    On ne va pas se mentir, vu tout le bien qui en a déjà été dit, vu les signatures des auteurs sur cet album, vu qu'il s'agit de la Collection Signé et vu qu'il s'agit de la suite du déjà très apprécié Little Tulip, il n'y avait que peu de suspens sur la réussite de cet album. Et je ne vais pas déroger à la règle, même pour le plaisir de contrarier France Inter. Cet album est excellent. Je vous rassure tout de suite, nul besoin d'avoir Lu Little Tulip (du même duo d'auteur et dans la même collection) pour profiter pleinement de ce one shot dense, étouffant et qu'on ne lâche pas avant la dernière des 144 pages que compte ce polar un brin mystique à la galerie de personnages plus ébouriffants les uns que les autres. Ce New York Cannibals a parfois des allures des premiers Jeremiah tant l'on se retrouve avec des personnages hors normes plus vrais que nature. Le trait de François Boucq est toujours aussi facilement identifiable, tant il est difficile de ne pas aimer tant le soucis du détail, des personnages et des ambiances qui transpire de chaques pages. Alors oui, ce n'est pas le dessin de la Bande Dessinée que je préfère, question de goûts et de représentations, mais je lui reconnais évidemment et sans discussion le statut de très grand. Ces crayonnés sont superbes et heureusement bien mis en valeur en fin d'album dans le carnet de croquis. L'histoire est âpre, violente, nous plongeant en apnée dans les bas fonds de ce New York des années 90 jusqu'au dénouement brutal sur fond de mysticisme qui vous laissera le souffle court. Personnellement je n'ai pas mis de 5ème étoile car le polar noir est loin d'être mon genre de BD favorite et que par goût personnel, le dessin de Boucq n'est pas celui qui me parle le plus. Mais j'avais déjà eu ce constat sur sa série du Bouncer, sans que cela ne m'empêche de les avoir en bonne place à la maison. C'est d'ailleurs sans nul doute la, la marque de fabrique des très grands, même quand ce n'est pas le genre de BD que vous auriez envie de lire, une fois démarré, vous ne la lâcherez pas. Et vous vous en rappellerez. Essayez donc de plonger aux trousses d'Anna la Hyène pour voir...
  24. Titre de l'album : New York Cannibals Scenariste de l'album : Jérôme Charyn Dessinateur de l'album : François Boucq Coloriste : François Boucq, Alexandre Boucq, Denis Béchu Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : New York, 1990. Pavel tient toujours son salon de tatouage. Sa protégée, Azami, est devenue policière et culturiste. Lors d'une intervention, elle découvre un bébé abandonné dans une poubelle. Incapable d'enfanter à cause des traitements qu'elle a infligés à son corps, elle décide d'adopter l'enfant. Pour le protéger, elle va remonter la piste d'un trafic de bébés, et découvrir qu'il semble lié à un mystérieux gang de femmes qui dévorent leurs ennemis. Étrangement, les fantômes du goulag dans lequel Pavel a grandi semblent être à l'origine de ces atrocités. Comme si l'univers, les codes et la violence du goulag avaient pris pour nouveau territoire les rues de New York. Critique : On ne va pas se mentir, vu tout le bien qui en a déjà été dit, vu les signatures des auteurs sur cet album, vu qu'il s'agit de la Collection Signé et vu qu'il s'agit de la suite du déjà très apprécié Little Tulip, il n'y avait que peu de suspens sur la réussite de cet album. Et je ne vais pas déroger à la règle, même pour le plaisir de contrarier France Inter. Cet album est excellent. Je vous rassure tout de suite, nul besoin d'avoir Lu Little Tulip (du même duo d'auteur et dans la même collection) pour profiter pleinement de ce one shot dense, étouffant et qu'on ne lâche pas avant la dernière des 144 pages que compte ce polar un brin mystique à la galerie de personnages plus ébouriffants les uns que les autres. Ce New York Cannibals a parfois des allures des premiers Jeremiah tant l'on se retrouve avec des personnages hors normes plus vrais que nature. Le trait de François Boucq est toujours aussi facilement identifiable, tant il est difficile de ne pas aimer tant le soucis du détail, des personnages et des ambiances qui transpire de chaques pages. Alors oui, ce n'est pas le dessin de la Bande Dessinée que je préfère, question de goûts et de représentations, mais je lui reconnais évidemment et sans discussion le statut de très grand. Ces crayonnés sont superbes et heureusement bien mis en valeur en fin d'album dans le carnet de croquis. L'histoire est âpre, violente, nous plongeant en apnée dans les bas fonds de ce New York des années 90 jusqu'au dénouement brutal sur fond de mysticisme qui vous laissera le souffle court. Personnellement je n'ai pas mis de 5ème étoile car le polar noir est loin d'être mon genre de BD favorite et que par goût personnel, le dessin de Boucq n'est pas celui qui me parle le plus. Mais j'avais déjà eu ce constat sur sa série du Bouncer, sans que cela ne m'empêche de les avoir en bonne place à la maison. C'est d'ailleurs sans nul doute la, la marque de fabrique des très grands, même quand ce n'est pas le genre de BD que vous auriez envie de lire, une fois démarré, vous ne la lâcherez pas. Et vous vous en rappellerez. Essayez donc de plonger aux trousses d'Anna la Hyène pour voir... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/new-york-canibals-186642?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Ah quel plaisir de lire une BD aussi bien écrite, dont les dialogues et situations font mouche et tapent juste et fort. J'ai refermé cet album en me disant que je venais de lire une BD dont la qualité d'écriture sortait largement du commun. Et pourtant la base ne m'avait pas emballé, nouvelle héroïne ancienne flic devenue détective privée qui enquête sur le milieu marseillais, comment dire, on a fait mieux niveau originalité. Mais forcément quand M. Trondheim est au scénario et que la qualité graphique semble bien présente, on est obligé de laisser le bénéfice du doute. Et heureusement. Ce Karmela Krimm est une belle surprise qui m'a replongé avec délice dans mes années de boulot à Marseille. Sans tomber dans les stéréotypes j'ai trouvé, sans trop de jugements, avec un vrai humanisme et un optimisme qui me plait toujours autant. On se retrouve finalement avec un Polar enlevé dont les joutes verbales entre Karmela et Tadj régalent à chaque fois. Fort heureusement le dessin n'est pas en reste et colle à merveille au propos de ce Polar pas si noir mais pas si tendre non plus qui porte pourtant un regard plein d'espoir sur cette cité phocéenne si particulière pour ceux qui la connaissent ou l'ont connue. J'ai hâte de voir ce que ce duo d'auteur va nous réserver pour la suite qui est déjà prévue, mais je ne peux pour ma part que vous recommander d'y jeter un coup d'oeil, sans être révolutionnaire, ce Karmela Krimm est parfaitement réalisé. Bravo.
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