Naerim est une jeune fille introvertie qui a toujours eu du mal à se faire des amis, notamment parce que sa mère est une chaman, à cause de ça, elle est devenue la souffre-douleur de sa classe, voire de l’ensemble des élèves. Au cours d’un voyage scolaire, elle va se lier involontairement à un vampire qui cherche à devenir humain, ces deux-là vont alors cohabiter.
Ce 1er volume se penche surtout sur Naerim, sa situation familiale et les relations qu’elle a à l’école, on découvre les brimades qu’elle subit et les raisons de ces dernières au travers de différents flashbacks. Même si la situation de Naerim est grave, l’histoire n’est pas hyper sombre et déprimante, la présence de Petesh (le vampire) apporte un côté kawaii et amusant, on sent la romance venir et les jalousies aussi. Un 1er tome distrayant où l’on ne s’ennuie pas mais qui sert surtout d’introduction car pour le moment le personnage de Petesh n’est pas trop mis en avant.
En voilà une belle découverte.
Belle graphiquement déjà pour tous ceux qui, comme moi, aiment les comics colorés et dynamique. Mais belle surtout par ce que ce "by the horns" est au final by plus qu'un comics "WTF".
Au vu du descriptif et de la couverture, on aurait ou imaginer un comics qui surf sur un courant "contre mode" pour ado voulant "lutter contre l'hégémonie de la mode des licornes". Eh bien, il se trouve que ce comics est bien plus que cela. C'est une vraie belle aventure, pas aussi manichéenne ni simpliste qu'il n'y parait.
On est assez loin d'un "I hate fairy Land" par exemple.
Une belle lecture de détente, porté par des personnages intéressants et un univers rafraichissant.
Je lirais bien une suite moi 🙂
Dans sa vie très privée, Makoto a un maître qui le considère comme son brave toutou, il obéit à tous ses ordres et aime ça. Mais dans la vie courante il est professeur et vient d’obtenir un poste dans une école prestigieuse, il met alors un terme à cette occupation ; sauf qu’il retrouve son « maître » et qu’il s’agit d’un de ses élèves. Si d’abord il essaye de jouer son rôle de professeur, il est vite rattrapé par ses envies.
L’originalité du manga réside dans la relation « maître-esclave » entre Makoto et Dôyama, il est un peu dommage que la partie psychologie ne soit pas plus exploitée, on ne sait pas trop pourquoi ils aiment jouer ces rôles et on ne sait pas non plus très bien ce que Dôyama ressent. Le livre est surtout axé sur le personnage de Makoto et sur son état « excité » la grande partie du livre. Avertissement aux lecteurs d’ailleurs : il y a beaucoup de scènes osées et beaucoup de fluides en perdition… Si le manga se lit bien et que le graphisme est à la hauteur de ce que l’on attend, il ne tient pas toutes ses promesses côté scenario et aurait pu être plus poussé que ce soit dans les pratiques ou dans la psychologie.
Autant vous le dire tout de suite, ma nièce est dingue de cette série, autant vous dire que je n'ai pas gardé ce tome 3 très longtemps en main. Son verdict est limpide : elle aime beaucoup. Mon verdict est dans la même lignée, c'est de la très belle BD jeunesse, avec un thème chouette et pas mal de niveaux de lecture. La période historique de la fin de l'apartheid en Afrique du Sud est propice à une belle pédagogie, d'autant plus quand elle est adoucie ici par la présence des enfants et des animaux.
Le dessin d'Aurélie Neyret est du tout bon pour ce type de série, simple et riche, expressif, détaillé quand il le faut, j'ai trouvé ça vraiment agréable à lire.
Inutile de vous dire d'aller chercher ce tome 3 si vous avez déjà lu les deux premiers tomes, car inévitablement vous attendiez ce tome 3 comme ma nièce. Par contre si vous avez raté cette série jeunesse, je ne peux que vous la recommander, ce tome 3 terminant à merveille cette trilogie.
Jerrert réalise sa première bande dessinée publiée en France avec Sans un mot... Ce titre propose quatre histoires autour de fantasmes érotiques ou situations improbables sur des désirs sexuels. Le titre annonce justement cette thématique avec pas un mot à dire de ce qui se déroule dans les quatre histoires courtes. Pour exemple la première histoire où une femme surprend le voleur dans sa chambre qui se soumet à elle et ses moindres désirs. Elena Ominetti réalise tous les dessins de qualité pour les quatre histoires différentes. La couverture représente très bien le style des planches intérieurs. L'album est proposé dans un format bande dessinée franco-belge.
Cette bande dessinée est entièrement muette mais au final pas besoin de parole avec les sujets abordés dans ce titre. Les dessins se suffisent à la compréhension et aux différents fantasmes.
Suite et fin de la promenade en enfer pour toute l'équipe d'agents spéciaux de FBI enfermée dans un entrepôt proche de ce que doit être l'enfer. Garth Ennis nous réserve toujours des histoires sombres et glauques pour faire ressortir la partie sombre de ses personnages tout au long de l'album. L'auteur est connu pour toutes ses séries provocantes comme Preacher ou The boys pour les plus connus. Les révélations se succèdent pour apporter une conclusion en compagnie du tueur d'enfants. Le mécanisme de l'intrigue poursuit le même système que lors du premier tome, on passe d'un personnage à un autre et aussi des sauts dans le temps passé et futur pour apporter des révélations. Au niveau des dessin, l'ensemble reste très sombre surtout pour tous les passages dans l'entrepôts où des corps se déformes et fusionnent avec des résultats effrayants.
Si vous avez appréciez le premier tome, cette suite vous séduira tout autant. Ce n'est pas la meilleure histoire de Ennis mais on retrouve sa touche provocante et l'histoire reste prenante et surtout se termine en deux tomes.
Ahhhh que ce Last Ronin est bon. Il est indispensable pour les lecteurs habituels du run de Eastman sur TMNT, il est excellent pour les amateurs de tortues Ninja, et il reste très bon pour les amateurs de bon comics en général.
Pour moi sa place est à côté du Batman Returns et du Old Man Logan dans l'univers du Comics. C'est pas peu dire. Surtout qu'en plus on évite les idéologies parfois nauséabondes ici 😛
L'histoire de vengeance d'un revenant dans un monde devenu fou est somme toute assez classique, mais elle est diablement une fois encore efficace. Et puis choisir de n'avoir fait survivre qu'une seule Tortue sur les 4 est forcément un gage de qualité narrative. Cette fois-ci elle est adulte, seule et en colère, et je ne vois pas qui pourrait ne pas avoir envie de lire ça. Oubliez les pizzas, les persos ridicules, et les combats gentillet, ici, les auteurs ne vous promettent que du sang et des larmes.
La fin des héros c'est quand même souvent sublime et émouvant, et intéressant. Une fin de série quand elle est réussie c'est la même chose, ne ratez pas cet opus, il conjugue les deux à merveille.
Graphiquement si certains lecteurs ont trouvé l'ensemble en deçà de leurs attentes, je n'en fait personnellement pas partie, et j'ai un peu de mal à le comprendre car c'est bien, c'est mature et inspiré et les différentes ambiances/époques ont leurs styles propres mais dans un tout cohérent. A noter que malgré le chapitrage c'est la même équipe du début à la fin du run.
L'édition de Hi Comics et notamment la couverture a été une nouvelle fois soignée, avec la génèse de ce volume, les recherches sur les personnages, différentes illustrations annexes des auteurs. Cette Tortue là n'est pas prête de quitter ma bibliothèque. Un must.
A noter que la note variera pour chaque lecteur en fonction de sa connaissance de l'Univers des tortues, mais qu'en aucun cas, il n'est indispensable d'avoir lu le reste pour apprécier ce tome.