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Comme vous le voyez par vous même, entre la couverture alléchante, et le pitch qui donne envie, Ce secret du roi a à priori toutes les armes sur le papier pour être une nouvelle belle série du Lombard que nous prendrons plaisir à lire, mais qu'en est-il vraiment ? Tout d'abord au niveau graphique, je pense que les planches de Benjamin Jurdic nous déstabilisent un peu, car l'on y retrouve bien son style grand public/jeunesse entrevu dans Happy End, mais cette fois-ci c'est beaucoup plus sanglant et une vraie violence est présente tout au long de l'album. Attention les planches sont belles et la mise en couleur est réussie, mais il m'est toujours délicat de percevoir un dessin pour un public large avec des scènes de violence crues. Pour le reste le scénario de Matias Istolainen est très bien car il nous pose le décor pour la suite en faisant un bon premier tome d'"introduction, tout en nous livrant une aventure presque complète et qui va à mille à l'heure mais sans nous perdre en route ? Que demander de plus ? Oui certains personnages sont encore trop peu esquissés, mais je ne doute pas que cela viendra par la suite. De l'aventure et de l'espionnage sous Louis XV ? Je dis oui et j'ai hâte d'en lire la suite.
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Titre de l'album : Un tigre à la campagne Scenariste de l'album : Nicolas Antona Dessinateur de l'album : Olivier Aranda Coloriste : Mylenium Editeur de l'album : Kalopsia Note : Résumé de l'album : Paris, années 1930. L'inspecteur des Brigades du Tigre parisiennes Michel Plessin a deux péchés mignons : les femmes, de préférence celles des autres ou les professionnelles de l'amour, et une inébranlable confiance en son bagout. Seulement voilà, tout a une fin... Après une descente de police dans la maison close parisienne « le Sphinx » où il a ses habitudes, Plessin est arrêté par ses collègues, bien contents de lui rabattre enfin le caquet. Il est envoyé par ses supérieurs se faire oublier en province, au soleil du sud de la France. Il est chargé de donner un coup de main aux agents locaux suite à un meurtre commis dans un tranquille petit village de l'arrière pays... Plessin réussira-t-il à dénouer les fils de cette enquête sans se perdre dans les sombres secrets de cette bourgade d'apparence si paisible ? Ah, le calme de la campagne... Comme le dirait Plessin : « Que du bonheur... ». Critique : J'aime bien les éditeurs indépendants car ils osent. Aller chercher un dessinateur encore amateur est un pari risqué pour une bd franco belge car le dessin est souvent la première impression laissée par une bd. Bon ici, soyons honnête je n'ai pas été attiré par le dessin, les visages manquent un brin de finesse pour moi dans mon premier à priori. Sauf que, le scénario est plutôt pas mal, même si on aurait peut être aimé quelques personnages plus étoffés, le tout à de l'allure, et sent bon la Provence. Si le visage de notre héros est un peu taillé à la serpe, et que certaines scènes notament d'action semblent un peu "raides", le tout est loin d'être désagréable et je crois que l'ensemble aurait mérité peut être juste un peu plus de finesse dans la coloration. Ce Tigre à la campagne n'est clairement pas la bd de l'année, mais c'est une lecture agréable, qui saura vous captiver malgré son aspect graphique encore un peu trop brut, et vous emmènera dans la Provence des années 30 pour un polar feuilleton qui sent bon le sud et la france. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-tigre-a-la-campagne?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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J'aime bien les éditeurs indépendants car ils osent. Aller chercher un dessinateur encore amateur est un pari risqué pour une bd franco belge car le dessin est souvent la première impression laissée par une bd. Bon ici, soyons honnête je n'ai pas été attiré par le dessin, les visages manquent un brin de finesse pour moi dans mon premier à priori. Sauf que, le scénario est plutôt pas mal, même si on aurait peut être aimé quelques personnages plus étoffés, le tout à de l'allure, et sent bon la Provence. Si le visage de notre héros est un peu taillé à la serpe, et que certaines scènes notament d'action semblent un peu "raides", le tout est loin d'être désagréable et je crois que l'ensemble aurait mérité peut être juste un peu plus de finesse dans la coloration. Ce Tigre à la campagne n'est clairement pas la bd de l'année, mais c'est une lecture agréable, qui saura vous captiver malgré son aspect graphique encore un peu trop brut, et vous emmènera dans la Provence des années 30 pour un polar feuilleton qui sent bon le sud et la france.
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On ne compte plus les adaptations des écrits de Jack London, films, séries tv, BD, en voici une qui rendra un bel hommage au romancier aventurier parti bien trop tôt rejoindre le grand nord éternel à 40 ans. Rompu aux joutes de cet exercice, Maxe L'Hermenier ayant déjà réalisé pour l'éditeur Jungle L'île du crâne et le Magicien d'Oz, réalise donc le scénario de L'appel de la forêt. Une aventure canine, celle d'un saint-bernard enlevé à ses maîtres californiens pour être vendu dans les étals boueux de Seattle au plus offrant. L'Alaska l'attend avec d'autres chiens de traineaux et de multiples rencontres qui façonneront sa vision du monde. Buck parle comme les autres chiens, dans des bulles aux couleurs différentes de celles des humains. Ce parti pris rend la lecture passionnante et renforce l'empathie envers ce colosse à poils. Sa corpulence sera son meilleur atout, liée à un sens d'adaptation important, cela l'aidera à traverser de nombreuses épreuves toutes plus difficiles que les autres. Dans les immensités enneigées, il va répondre à ce fameux appel de la forêt pour prendre son envol et ne plus vivre sous la domination des hommes. Une formidable allégorie sur l'apprentissage de la vie et le respect de la nature environnante. Pour illustrer cette aventure, Thomas Labourot réalise des planches soignées, d'un trait semi-réaliste précis et détaillé. Les personnages sont facilement reconnaissables, il en va de même pour les canidés qui semblent plus humains que certains véritables hommes. La dureté de cette vie est palpable, le vent est très bien illustré, voulant parfois sortir des pages pour venir vous chatouiller les narines 😉 . Les paysages enneigés sont parfaitement réalisés, le talent du dessinateur n'est plus à prouver ! Si vous aimez les écrits de Jack London, je ne peux que vous recommander cette lecture qui ravira aussi bien les petits que les grands.
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Au tour de la série phare Netflix de subir la vision parodique de l'éditeur jungle, voici donc Stranger trucs ! Je dois bien avouer que l'exercice peine à me convaincre sur cette libre adaptation ! Autant je m'étais marré sur Spiderlouze, Star-naze et Bat-mad, ici j'ai bien eu du mal à esquisser un sourire. Certains gags me sont même restés incompris, faute de références j'imagine. Pourtant j'ai vu cette série, excellente au demeurant, mais je l'ai vue en anglais ! Ce serait peut-être la source d'incompréhension sur certains passages avec des jets d'humour sur le doublage réalisé en français de la saga ? Certes les dessins sont de bonne facture, dans la lignée des autres parutions de ce registre, avec de jolies couleurs, mais le contenu m'a semblé trop juste avec des chutes soit incomprises, soit "faiblardes" 😞 . Navré pour Antoine Piers qui avait réalisé un travail plus convainquant sur La terre du milieu mais un peu sur la gauche; je crains que cet opus ne finisse vite aux oubliettes. A voir s'il trouve un autre public, ceci dit ma fille de 17 ans qui a vu et revu la saga en vost aussi, n'a pas ressenti une grande vague de rires la traverser lors de sa lecture 😞 . Amateurs de la série, essayez, tentez le coup, mais si vous êtes fan de culture pop et de parodies, jetez un oeil aux autres sorties du catalogue Jungle qui sont plus équilibrées et sonnent juste en humour 😉 .
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Titre de l'album : Stranger trucs Scenariste de l'album : Antoine Piers Dessinateur de l'album : Anthony Mondolini Coloriste : Novy Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : L’univers de Stranger Things parodié en BD Awkwards, Indiana. Sa mairie. Son marché. Son lycée technique. Sa faille interdimensionnelle conçue dans un laboratoire secret. Sa piscine olympique… Critique : Au tour de la série phare Netflix de subir la vision parodique de l'éditeur jungle, voici donc Stranger trucs ! Je dois bien avouer que l'exercice peine à me convaincre sur cette libre adaptation ! Autant je m'étais marré sur Spiderlouze, Star-naze et Bat-mad, ici j'ai bien eu du mal à esquisser un sourire. Certains gags me sont même restés incompris, faute de références j'imagine. Pourtant j'ai vu cette série, excellente au demeurant, mais je l'ai vue en anglais ! Ce serait peut-être la source d'incompréhension sur certains passages avec des jets d'humour sur le doublage réalisé en français de la saga ? Certes les dessins sont de bonne facture, dans la lignée des autres parutions de ce registre, avec de jolies couleurs, mais le contenu m'a semblé trop juste avec des chutes soit incomprises, soit "faiblardes" 😞 . Navré pour Antoine Piers qui avait réalisé un travail plus convainquant sur La terre du milieu mais un peu sur la gauche; je crains que cet opus ne finisse vite aux oubliettes. A voir s'il trouve un autre public, ceci dit ma fille de 17 ans qui a vu et revu la saga en vost aussi, n'a pas ressenti une grande vague de rires la traverser lors de sa lecture 😞 . Amateurs de la série, essayez, tentez le coup, mais si vous êtes fan de culture pop et de parodies, jetez un oeil aux autres sorties du catalogue Jungle qui sont plus équilibrées et sonnent juste en humour 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/stranger-trucs/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : West fantasy tome 4 - L'orc, le banquier & l'assassin Scenariste de l'album : Olivier Peru Dessinateur de l'album : Simone Buonfantino Coloriste : Nanjan Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : DANS L’OUEST, L’HABIT NE FAIT PAS TOUJOURS LA BONNE SŒUR. CERTAINES CACHENT DES FLINGUES SOUS LEUR ROBE...Sœur M. ne quitte jamais ses habits religieux... et pour cause, sa robe aux tissus doublés de plaques de fer est une véritable armure sous laquelle elle cache des revolvers. Sœur M. n’est pas l’une de ces gâchettes de saloon, c’est une tueuse, une vraie, un archange que l’Église envoie descendre le gros gibier pour défendre les intérêts du Christ jusque dans l’Ouest sauvage. Des chefs de guerre orcs aux puissants chasseurs elfes, elle a refroidi toutes ses cibles sans jamais faillir. Mais sa prochaine mission sacrée risque d’être la dernière. Elle doit tuer le Banquier : l’homme le plus riche et le mieux protégé des États-Unis. Un homme qui ne quitte jamais le train dans lequel il vit et où on n’a jamais fait entrer le Christ. Alors une bonne sœur... Critique : Déjà le quatrième tome de cette palpitante saga mêlant fantasy et western pour notre plus grand bonheur ! Je pense sincèrement qu'on a affaire à la meilleure nouvelle série de ce genre, lancée par Oxymore. Le lien entre les tomes et palpable, on sent un fil conducteur global avec entre autres ces fameux portails ou totems répartis sur l'immensité du territoire. Le principe ne change pas, on récupère un personnage de l'histoire précédente, ici la sculpturale Yaretsi, puis on intègre deux autres protagonistes complétant ce trio au coeur de l'intrigue. Tout d'abord Soeur M. une religieuse aux multiples talents de tueuse, puis ce fameux Banquier dont on a déjà entendu parler dans les tomes précédents. On le découvre ici en véritable parrain local, sa carrure immense lui donne des airs du fameux Caïd l'adversaire de Daredevil. Il vit reclus dans son train et avance progressivement sur la ligne de chemin de fer traversant le pays. Protégé par les sorts d'un puissant mage et toute une armada d'hommes de main, il semble inattaquable ! Comment Soeur M. en s'associant avec Yaretsi va t'elle pouvoir accomplir sa mission ? D'autant qu'une surprise va venir s'intercaler dans les plans respectifs de chacun des trois protagonistes ! De l'action, des découvertes encore un peu plus approfondies de cet univers, des personnages attachants, tout fonctionne dans ce quatrième opus, nous réservant un final explosif. Le dessin réaliste est à la mesure des précédents, Nanjan proposant encore une palette de couleurs et d'effets lumineux de premier ordre ! Si vous voulez sortir un peu du contexte "médiéval" des différentes "races" de Tolkien, je ne peux que vous recommander chaudement cette saga prometteuse sentant bon le Smith et Wesson, ainsi que la bonne vieille dynamite 😉 La suite pour le printemps prochain ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-4-l-orc-le-banquier-l-assassin/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Dans la tête de Sherlock Holmes - fourreau tome 1 + Short adventures
poseidon2 a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Dans la tête de Sherlock Holmes - fourreau tome 1 + Short adventures Scenariste de l'album : Cyril Lieron Dessinateur de l'album : Benoit Dahan Coloriste : Benoit Dahan Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Dans les écrits de Conan Doyle, Watson n'a pu dépeindre que la face émergée de Sherlock Holmes... Mais avec la BD Dans la tête de Sherlock Holmes : L'affaire du ticket scandaleux, nous pénétrons visuellement le mental du détective, le long du fil de son raisonnement, et à travers l'architecture de son monde interdit ! Prolongez l'enquête avec Unlock! Short Adventures, un jeu de cartes imaginé par les auteurs de la BD et Cyril Demaegd, le créateur des jeux Unlock! Critique : Vous avez un copain et de la famille qui aime les jeux de société ? et les BDs ? Et bien Ankama a prévu pour vous le cadeau parfait ! Un fourreau comprenant le premier tome de "dans la tête de sherlock holmes", que je ne vous ferais pas l'injure de présenter, mais aussi un épisode de Unlock. Une "short stories" composé de 30 cartes faisant une enquête très sympa. Chez nous ça a pris 50 minutes (bon ok, 51.23 mais on a arrondi en dessous) et on s'est beaucoup amusé avec l'appli d'unlock. Une appli qui représente... la tete de sherlock holmes et qui nous distille nombre d'indices en fonction des sens que sherlock utilise pour résoudre les énigmes. L'ensemble fait donc un super cadeau avec une des meilleures bd sur sherlcok de ces 10 dernières années et une heure de jeu sur table en famille. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dans-la-tete-de-sherlock-holmes-tome-1-short-adventures-incluses?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Vous avez un copain et de la famille qui aime les jeux de société ? et les BDs ? Et bien Ankama a prévu pour vous le cadeau parfait ! Un fourreau comprenant le premier tome de "dans la tête de sherlock holmes", que je ne vous ferais pas l'injure de présenter, mais aussi un épisode de Unlock. Une "short stories" composé de 30 cartes faisant une enquête très sympa. Chez nous ça a pris 50 minutes (bon ok, 51.23 mais on a arrondi en dessous) et on s'est beaucoup amusé avec l'appli d'unlock. Une appli qui représente... la tete de sherlock holmes et qui nous distille nombre d'indices en fonction des sens que sherlock utilise pour résoudre les énigmes. L'ensemble fait donc un super cadeau avec une des meilleures bd sur sherlcok de ces 10 dernières années et une heure de jeu sur table en famille.
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Titre de l'album : Mongolie - tome 2 Scenariste de l'album : Lele Vianello Dessinateur de l'album : Lele Vianello Coloriste : Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Le Dalaï-Lama a chargé les redoutables moines guerriers Dob-Dobs de son monastère d'escorter l'ingénieur anglais Gordon. Ce dernier doit récupérer le trésor que le Baron Ungern avait caché dans les montagnes avant sa mort. Las, une espionne russe a dérobé les plans... Critique : Il me tardait vraiment de lire la suite de cette aventure, la "faute" à un premier tome frôlant la perfection ! L'aventure avec un grand A dans les régions reculées de l'Himalaya et les steppes mongoles. Ajoutez à cela une galerie de personnages truculents avec cet ingénieur Gordon embarqué malgré lui dans cette chasse au trésor accompagné de moines tibétains tuant tout ce qui bouge et n'appréciant guère sa compagnie; une femme fatale leur volant les plans à la fin du premier tome; mais aussi de nouvelles têtes dans cette histoire avec un chef de guerre assez opiniâtre 😉 . La troupe de Gordon débute donc l'histoire assez mal embarquée, démunie des précieux plans menant au trésor du baron fou Ungern. En effet cette mystérieuse russe borgne a retrouvé son mari et lui propose de retrouver et garder l'or pour eux. Ce dernier peine à retrouver les grâces des dirigeants du parti et souhaite leur offrir le butin. Le récit suit donc deux chemins parallèles avec Gordon et son équipe, puis le couple russe aux motivations diverses. Dans l'immensité de ces territoires qui plus est, instables au niveau politique, il faut composer avec les tributs locales jalonnant le désert, les espions russes et la présence des anglais. Les retrouvailles s'annoncent explosives, notre "héros" parviendra t'il à ramener l'or au Dalaï-Lama ? Etant donnée la fin de cet album, je pense que l'auteur vénitien nous réserve un troisième tome car tout n'est pas résolu. Ce sera avec l'immense plaisir de continuer cette quête et de contempler son trait aux encrages profonds. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mongolie-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Il me tardait vraiment de lire la suite de cette aventure, la "faute" à un premier tome frôlant la perfection ! L'aventure avec un grand A dans les régions reculées de l'Himalaya et les steppes mongoles. Ajoutez à cela une galerie de personnages truculents avec cet ingénieur Gordon embarqué malgré lui dans cette chasse au trésor accompagné de moines tibétains tuant tout ce qui bouge et n'appréciant guère sa compagnie; une femme fatale leur volant les plans à la fin du premier tome; mais aussi de nouvelles têtes dans cette histoire avec un chef de guerre assez opiniâtre 😉 . La troupe de Gordon débute donc l'histoire assez mal embarquée, démunie des précieux plans menant au trésor du baron fou Ungern. En effet cette mystérieuse russe borgne a retrouvé son mari et lui propose de retrouver et garder l'or pour eux. Ce dernier peine à retrouver les grâces des dirigeants du parti et souhaite leur offrir le butin. Le récit suit donc deux chemins parallèles avec Gordon et son équipe, puis le couple russe aux motivations diverses. Dans l'immensité de ces territoires qui plus est, instables au niveau politique, il faut composer avec les tributs locales jalonnant le désert, les espions russes et la présence des anglais. Les retrouvailles s'annoncent explosives, notre "héros" parviendra t'il à ramener l'or au Dalaï-Lama ? Etant donnée la fin de cet album, je pense que l'auteur vénitien nous réserve un troisième tome car tout n'est pas résolu. Ce sera avec l'immense plaisir de continuer cette quête et de contempler son trait aux encrages profonds.
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West fantasy tome 4 - L'orc, le banquier & l'assassin
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
Déjà le quatrième tome de cette palpitante saga mêlant fantasy et western pour notre plus grand bonheur ! Je pense sincèrement qu'on a affaire à la meilleure nouvelle série de ce genre, lancée par Oxymore. Le lien entre les tomes et palpable, on sent un fil conducteur global avec entre autres ces fameux portails ou totems répartis sur l'immensité du territoire. Le principe ne change pas, on récupère un personnage de l'histoire précédente, ici la sculpturale Yaretsi, puis on intègre deux autres protagonistes complétant ce trio au coeur de l'intrigue. Tout d'abord Soeur M. une religieuse aux multiples talents de tueuse, puis ce fameux Banquier dont on a déjà entendu parler dans les tomes précédents. On le découvre ici en véritable parrain local, sa carrure immense lui donne des airs du fameux Caïd l'adversaire de Daredevil. Il vit reclus dans son train et avance progressivement sur la ligne de chemin de fer traversant le pays. Protégé par les sorts d'un puissant mage et toute une armada d'hommes de main, il semble inattaquable ! Comment Soeur M. en s'associant avec Yaretsi va t'elle pouvoir accomplir sa mission ? D'autant qu'une surprise va venir s'intercaler dans les plans respectifs de chacun des trois protagonistes ! De l'action, des découvertes encore un peu plus approfondies de cet univers, des personnages attachants, tout fonctionne dans ce quatrième opus, nous réservant un final explosif. Le dessin réaliste est à la mesure des précédents, Nanjan proposant encore une palette de couleurs et d'effets lumineux de premier ordre ! Si vous voulez sortir un peu du contexte "médiéval" des différentes "races" de Tolkien, je ne peux que vous recommander chaudement cette saga prometteuse sentant bon le Smith et Wesson, ainsi que la bonne vieille dynamite 😉 La suite pour le printemps prochain ! -
Titre de l'album : Le Mystère Henri Pick Scenariste de l'album : Pascal Bresson, David Foenkinos Dessinateur de l'album : Ilaria Tebaldini Coloriste : Ilaria Tebaldini Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Delphine Despero est une jeune éditrice prometteuse. En visite à Crozon, elle découvre une bibliothèque pour le moins insolite puisqu'elle possède un rayon unique en son genre où les auteurs peuvent déposer leurs manuscrits de romans refusés... C'est en fouillant ses étagères que Delphine met la main sur un chef d'oeuvre d'une rare virtuosité. Son titre : Les Dernières heures d'une histoire d'amour. Son auteur : un certain Henri Pick, pizzaiolo de son état. Sitôt publié, le roman rencontre un vif succès. Mais son auteur étant décédé depuis quelques années déjà, de nombreuses zones d'ombre demeurent : qui était ce mystérieux Henri Pick ? Quelles étaient ses motivations ? Cet ouvrage est-il la révélation d'un génie inconnu ou une supercherie absolue ? Très vite, le succès littéraire devient un véritable phénomène. Les théories les plus fantasques vont bon train et journalistes, éditeurs et badauds se ruent dans le restaurant du plus célèbre des écrivains-pizzaiolos. Critique : Le best-seller de l'écrivain David a été adapté en roman graphique de très belle manière par un talentueux duo franco-italien ! Pascal Bresson le scénariste bien connu de l'éditeur La boîte à bulles pour La rafle d'Izieu paru en avril 2024, réalise une adaptation fidèle et prenante de cette histoire incroyable. Car en effet, derrière cette aventure aux faux airs d'enquête journalistique, se cache une déclaration d'amour pour le monde éditorial ainsi que les libraires. Les coulisses de l'édition se livrent sous vos yeux, avec comme point de départ l'épreuve fournie par l'apprenti romancier plein d'espoir aux différents éditeurs, en passant par les rencontres pour discuter du script et enfin la mise en rayons. Tant de "romans" laissés de côté dans ce monde féroce et concurrentiel, y faire sa place relève de l'exploit ! D'où cette idée saugrenue de prime abord de la part de cet employé de bibliothèque breton voulant créer une section "manuscrits refusés" sur une étagère de l'établissement afin de donner une chance à tout le monde. C'est sur cet étal que Delphine Despero et son compagnon vont dénicher le fameux Graal et mener une enquête passionnante afin d'en déterminer l'auteur. De nombreux rebondissements jalonnent le récit, vous ne serez pas au bout de vos surprises quant au nom du mystérieux écrivain 😉 . Suivre les aventures de ce jeune couple avec l'évolution de leur idylle possiblement mise en péril par les pressions exercées de cette enquête, donne beaucoup d'humanité à l'histoire. Pour sa première oeuvre sur le marché français, la dessinatrice italienne Ilaria Tebaldini réalise des planches soignées et lumineuses. Sa ligne claire est rafraîchissante, les protagonistes sont dotés d'une belle expressivité avec un beau travail réalisé sur les regards. Elle met en lumière cette très jolie histoire mêlant enquête et romance. Un très bel atout pour cette maison d'édition que cette jeune artiste pétrie de talent ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-mystere-henri-pick/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Cosmopirates tome 1 - Captif de l'oubli Scenariste de l'album : Alejandro Jodorowsky Dessinateur de l'album : Pete Woods Coloriste : Pete Woods Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Dans un univers où règnent la violence et l'argent, les sept Magnobankiers contrôlent toute la galaxie, exterminant parfois jusqu'à des populations entières afin de conserver leurs privilèges. Lorsque le célèbre assassin Xar-Cero découvre sa responsabilité dans l'une des plus meurtrières opérations menées au nom de ces tyrans, le conseil des Sept décide d'effacer sa mémoire pour annihiler le moindre désir de vengeance. Critique : Agé de 95 ans, Alejandro ne cesse de nous surprendre par la vitalité de ces récits ! Il revient dans son "Jodoverse" avec cette histoire de vengeance très bien illustrée par l'auteur de comics américain Pete Woods. On y retrouve le vocabulaire de l'Incal et la caste des méta-barons, ainsi que cette énergie palpable se dégageant des personnages. Tout va très vite, parfois un peu trop, dans ce premier tome d'une aventure prévue en diptyque. On fait vite la connaissance de ce guerrier-assassin sans foi Xar-Cero, aux motivations uniquement financières et totalement dénué d'humanité. Sa rencontre avec les Magnobankiers va sceller le début d'une nouvelle vie pour lui ! Un effacement total de sa mémoire ainsi qu'une "reprogrammation" de son savoir, va le faire passer d'assassin cupide à médecin de campagne sur une planète lointaine et isolée. Jodorowky s'en donne à coeur joie pour dénoncer une fois de plus l'asservissement de l'homme par l'homme et l'évolution des sentiments humains face à l'indicible. L'amour n'est jamais très loin dans les histoires du poète chilien, même et surtout s'il semble impossible au départ 😉 . A travers les pérégrinations de cet anti-héros, c'est tout une métaphore de sa vision du monde que nous délivre le scénariste. Ce groupe de banquiers omnipotents s'imposant en tant que régisseurs de la galaxie, se donnant jusqu'au droit de vie et de mort, entre en résonance avec les multinationales. La lueur d'espoir étant cet amour naissant, on pense irrémédiablement à la formidable Caste des méta-barons en lisant cette histoire, Jodo déclarera même "récupérer sa jeunesse" en se plongeant de nouveau dans la science-fiction. Un beau cadeau pour l'éditeur Les humanoïdes associés fêtant leurs 50 ans cette année 🙂 . Pour illustrer un space opéra, il est nécessaire d'avoir un dessinateur d'envergure, et Pete Woods est assurément de ceux-là. Il y a du Gimenez et du Rebic dans sa ligne claire hyper réaliste ! Avec des couleurs froides, il s'adapte au monde dépeint par Jodo et donne de la véracité à cette aventure déjantée et explosive. Un sympathique premier tome qui comblera les amoureux du "jodoverse" 😉 ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cosmopirates-tome-1-captif-de-l-oubli/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Bon alors en préambule, je tiens à préciser que ce tome fait suite au dernier tome réalisé par Tome avant son de cet. Assez hasardeusement les éditions Dupuis avaient numéroté ce tome précédent "13" alors qu'il est antérieur au tome 12. C'était une volonté de Tome de faire un album sur le 11 septembre. En effet, l'histoire complète de Soda se passant à new York, il était difficile d'éviter le sujet. Tome avait donc choisit de prendre le sujet à bras-le-corps, quitte à ne pas suivre du tout la temporalité de la série (le tome 12 étant parue en 2005)...ce qui n'avait donc rien d'un tome 13. La chose est corrigée en créant un "hors continuité" en 2 tome. Cet ancien tome 13 et ce nouveau tome qui conclut notre histoire. Une conclusion qui a été "reconstruite" à partir de notes retrouvées par les enfants de Tome et remise dans le bon sens par Zidrou et Falzar. Une conclusion dans l'esprit du premier tome : sombre et triste comme l'esprit des new-yorkais après le 11 septembre. Mais une conclusion dans l'esprit de Soda, pleine d'aventures, d'amitiés mais aussi de drame. Si j'ai été content de savoir que la série Soda allait (devrait) avoir une suite et survivre à son scénariste, l'intensité de ce dytique, ses drames et disparitions rendront compliqué la parution du futur prochain tome 13(le vrai)....
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Agé de 95 ans, Alejandro ne cesse de nous surprendre par la vitalité de ces récits ! Il revient dans son "Jodoverse" avec cette histoire de vengeance très bien illustrée par l'auteur de comics américain Pete Woods. On y retrouve le vocabulaire de l'Incal et la caste des méta-barons, ainsi que cette énergie palpable se dégageant des personnages. Tout va très vite, parfois un peu trop, dans ce premier tome d'une aventure prévue en diptyque. On fait vite la connaissance de ce guerrier-assassin sans foi Xar-Cero, aux motivations uniquement financières et totalement dénué d'humanité. Sa rencontre avec les Magnobankiers va sceller le début d'une nouvelle vie pour lui ! Un effacement total de sa mémoire ainsi qu'une "reprogrammation" de son savoir, va le faire passer d'assassin cupide à médecin de campagne sur une planète lointaine et isolée. Jodorowky s'en donne à coeur joie pour dénoncer une fois de plus l'asservissement de l'homme par l'homme et l'évolution des sentiments humains face à l'indicible. L'amour n'est jamais très loin dans les histoires du poète chilien, même et surtout s'il semble impossible au départ 😉 . A travers les pérégrinations de cet anti-héros, c'est tout une métaphore de sa vision du monde que nous délivre le scénariste. Ce groupe de banquiers omnipotents s'imposant en tant que régisseurs de la galaxie, se donnant jusqu'au droit de vie et de mort, entre en résonance avec les multinationales. La lueur d'espoir étant cet amour naissant, on pense irrémédiablement à la formidable Caste des méta-barons en lisant cette histoire, Jodo déclarera même "récupérer sa jeunesse" en se plongeant de nouveau dans la science-fiction. Un beau cadeau pour l'éditeur Les humanoïdes associés fêtant leurs 50 ans cette année 🙂 . Pour illustrer un space opéra, il est nécessaire d'avoir un dessinateur d'envergure, et Pete Woods est assurément de ceux-là. Il y a du Gimenez et du Rebic dans sa ligne claire hyper réaliste ! Avec des couleurs froides, il s'adapte au monde dépeint par Jodo et donne de la véracité à cette aventure déjantée et explosive. Un sympathique premier tome qui comblera les amoureux du "jodoverse" 😉 !
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Le best-seller de l'écrivain David a été adapté en roman graphique de très belle manière par un talentueux duo franco-italien ! Pascal Bresson le scénariste bien connu de l'éditeur La boîte à bulles pour La rafle d'Izieu paru en avril 2024, réalise une adaptation fidèle et prenante de cette histoire incroyable. Car en effet, derrière cette aventure aux faux airs d'enquête journalistique, se cache une déclaration d'amour pour le monde éditorial ainsi que les libraires. Les coulisses de l'édition se livrent sous vos yeux, avec comme point de départ l'épreuve fournie par l'apprenti romancier plein d'espoir aux différents éditeurs, en passant par les rencontres pour discuter du script et enfin la mise en rayons. Tant de "romans" laissés de côté dans ce monde féroce et concurrentiel, y faire sa place relève de l'exploit ! D'où cette idée saugrenue de prime abord de la part de cet employé de bibliothèque breton voulant créer une section "manuscrits refusés" sur une étagère de l'établissement afin de donner une chance à tout le monde. C'est sur cet étal que Delphine Despero et son compagnon vont dénicher le fameux Graal et mener une enquête passionnante afin d'en déterminer l'auteur. De nombreux rebondissements jalonnent le récit, vous ne serez pas au bout de vos surprises quant au nom du mystérieux écrivain 😉 . Suivre les aventures de ce jeune couple avec l'évolution de leur idylle possiblement mise en péril par les pressions exercées de cette enquête, donne beaucoup d'humanité à l'histoire. Pour sa première oeuvre sur le marché français, la dessinatrice italienne Ilaria Tebaldini réalise des planches soignées et lumineuses. Sa ligne claire est rafraîchissante, les protagonistes sont dotés d'une belle expressivité avec un beau travail réalisé sur les regards. Elle met en lumière cette très jolie histoire mêlant enquête et romance. Un très bel atout pour cette maison d'édition que cette jeune artiste pétrie de talent !
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Je reste un fidèle lecteur à cette série et j'apprécie toujours autant les albums qui s'enchainent en gardant une grande qualité scénaristique. En effet, Matz continue de passionner son lectorat après 19 albums répartis sur quatre cycle pour l'instant. L'album précédent montait d'un cran avec les cibles du tueur qui étaient de véritables ordures. Dans ce tome, on découvre une nouvelle facette du tueur que l'on ne connaissait pas comme il décide de sauver une enfant et la garder avec lui. Les dessins numériques de Jacamon fonctionnent bien entre scènes d'action et passage plus calme avec ambiance et décors réalistes. Un bon album du tueur qui devrait contenter tous les fans de la série. Avec cette fin, je me demande comment Matz va rebondir pour la suite.
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La Corée du nord fait partie des pays les plus fermés au monde, avec une dictature sévère où la population pauvre souffre pendant qu'une élite profite. Antoine Dreyfus journaliste free-lance pour plusieurs magazines collabore avec Emmanuelle Delacomptee pour retracer son voyage en Corée du Nord infiltré parmi un groupe d'investisseurs, pour essayer d'interviewer Kim Jong Un. Cette histoire incroyable se base sur des faits réels de ce journaliste. Les lecteurs peuvent suivre deux journalistes infiltrés pendant huit jours dans ce pays où les autorités contrôlent tout et se méfient de chaque étranger en voyage. On pourrait croire à un récit de science-fiction et l'on découvre un pays désert sans voitures, ni personnes dans les rues, la pauvreté dans les campagnes et la folie des dirigeants. La partie graphique est de qualité centré sur les deux héros du récit et les lieux touristiques lors d'une visite guidée imposée. La Corée du Nord reste un mystère pour le monde entier avec un peuple asservi par une famille dirigeante menant une politique de dissuasion militaire intense. Cette bande dessinée nous permet de découvrir un peu le pays et nous rappelle qu’il est très dangereux de s’y rendre.
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Pyongyang parano - Deux journalistes infiltrés en Corée du Nord
alx23 a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Pyongyang parano - Deux journalistes infiltrés en Corée du Nord Scenariste de l'album : Antoine Dreyfus & Emmanuelle Delacomptee Dessinateur de l'album : Fanny Briant Coloriste : Fanny Briant Editeur de l'album : Marabulles Note : Résumé de l'album : Deux journalistes d'investigation, Alex et Marise, infiltrent un voyage d'affaire en Corée du Nord en se faisant passer pour des négociants en chocolat. Une idée culottée pour tenter de croiser Kim Jong Un. Nos deux héros, pas plus confiseurs qu'espions, ne sont pas au bout de leurs surprises. Inspiré de l'histoire vraie d'Antoine Dreyfus, ce séjour dans le pays le plus fermé du monde permet d'en saisir toute la dimension tragi-comique, aussi ubuesque que redoutable. Critique : La Corée du nord fait partie des pays les plus fermés au monde, avec une dictature sévère où la population pauvre souffre pendant qu'une élite profite. Antoine Dreyfus journaliste free-lance pour plusieurs magazines collabore avec Emmanuelle Delacomptee pour retracer son voyage en Corée du Nord infiltré parmi un groupe d'investisseurs, pour essayer d'interviewer Kim Jong Un. Cette histoire incroyable se base sur des faits réels de ce journaliste. Les lecteurs peuvent suivre deux journalistes infiltrés pendant huit jours dans ce pays où les autorités contrôlent tout et se méfient de chaque étranger en voyage. On pourrait croire à un récit de science-fiction et l'on découvre un pays désert sans voitures, ni personnes dans les rues, la pauvreté dans les campagnes et la folie des dirigeants. La partie graphique est de qualité centré sur les deux héros du récit et les lieux touristiques lors d'une visite guidée imposée. La Corée du Nord reste un mystère pour le monde entier avec un peuple asservi par une famille dirigeante menant une politique de dissuasion militaire intense. Cette bande dessinée nous permet de découvrir un peu le pays et nous rappelle qu’il est très dangereux de s’y rendre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pyongyang-parano-deux-journalistes-infiltres-en-coree-du-nord/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Titre de l'album : Empires tome 2 - La compagnie du loup gris Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : VAX Coloriste : Silvia Fabris Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Le vieux capitaine de la Compagnie du Loup Gris a longuement hésité quand on lui a proposé d’acheter cette gamine à moitié Aëldr’Aar, bâtarde de l’une des plus redoutables créatures d’Abîme. L’enfant maigre et à moitié sauvage pourrait s’avérer précieuse dans une troupe de Libres-Lames, mais elle pourrait également les mener au désastre, car le sang des Aëldr’Aar porte en lui une funeste malédiction… Critique : Second tome de cette saga Empires, initiée par Nicolas Jarry et JL Istin avec la compagnie du loup gris. Après la chaleur sudiste du premier tome, nous retrouvons ici des terres plus au nord avec d'autres croyances et un paysage plus montagneux et arboré. Tout commence par une jeune enfant retrouvée seule au milieu d'un bain de sang perpétré vraisemblablement par une créature sombre d'Abîme. Sa mère ainsi qu'un groupe d'humains la récupèrent, mais ces derniers découvrent avec stupéfaction la véritable nature de cette jeune fille ! Elle serait le fruit d'une union humaine et d'un Aëlr'Aar, ces fameuses créatures des ombres. Prenants la fuite, la mère et la fille trouvent refuge dans un village éloigné et tentent de vivre paisiblement. Cachant les yeux vairons, les oreilles pointues et les cheveux blancs de Tanycia avec des teintures, sa mère pense éviter le pire ! Mais le passé va les rattraper et Tanycia va devoir composer avec ses origines, elle sera bientôt enrôlée par la compagnie du loup gris et y effectuera ses premières armes. On retrouve la narration en voix off et le destin tragique d'un protagoniste au sein d'un univers "dark-fantasy", mais avec ce second opus, je ne vois toujours pas où veulent nous mener l'équipe scénaristique ! Certes la trame se différencie du premier tome, mais les lecteurs des sagas Elfes, Nains et autres sauront reconnaître les codes "déjà-vus" de ce type de lecture. Ce nouvel univers créé semble bien fourni et vaste mais on peine à y entrer pour le moment. Cinq tomes sont prévus avec chacun leur situation géographique sur ce monde de Draal, gageons qu'un peu plus d'ambition ressorte des pages à venir ! Le dessinateur Vincent Cara sous le pseudo VAX est bien connu des lecteurs de Soleil, puisqu'il avait réalisé Yiu et certains albums de La geste des chevaliers dragons. Il réalise des planches soignées, dans la lignée des parutions "fantasy" actuelles. Les personnages sont reconnaissables et il parvient à rendre très réalistes les paysages enneigés, exercice ô combien difficile ! Il est bien aidé par la coloriste Silvia Fabris qui donne de l'envergure aux dessins et une belle luminosité. Les phases d'action sont lisibles ce qui est aussi un gage de qualité. L'emballage est joli, mais vous l'aurez compris, je reste sceptique sur le fond scénaristique du projet pour le moment. A suivre donc ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/empires-tome-2-la-compagnie-du-loup-gris/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Globe-trotteuses, le tour du monde de Nellie Bly et Elizabeth Bisland
poseidon2 a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Globe-trotteuses, le tour du monde de Nellie Bly et Elizabeth Bisland Scenariste de l'album : Julian Voloj Dessinateur de l'album : Julie Rocheleau Coloriste : Julie Rocheleau Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Le tour du monde en moins de 80 jours ! Voici le défi que se décide à relever la journaliste Nellie Bly à la fin du XIXe siècle : battre le fameux record établi par Phileas Fogg, personnage inventé par Jules Verne. Alors que la jeune journaliste démarre son tour du monde pour le compte du New York World, le patron d’un journal concurrent décide d’envoyer une autre femme, Elizabeth Bisland, et que la meilleure gagne. C’est dès lors pour ces deux femmes le début d’une course contre la montre, le sexisme, et les préjugés… Une ode à l’audace et à la détermination ! Critique : Ce que j'aime la BD ! Je l'aime parce qu'elle nous offre des histoires très diversifiés mais aussi des biographies et des informations sur des personnages historiques inconnus comme (ou peu connu) comme c'est le cas de Nelly Bly. J'avais déjà découvert son reportage dans les asiles anglais pour femmes à la fin du 19ieme siècle.... Mais je ne savais pas qu'elle avait réalisé un tour du monde en moins de 80 jours. Et encore moins que cette course avait faite en concourrence avec une autre journaliste. Cette aventure ce transforme en course et nous permet aussi de nous replonger à une époque ou les voyages prenait du temps et ou le retard et décalage faisait partie de la planification. Bien illustré, coloré et intéressant, cette double "biographie" permet de se replonger das les grandes époques de l'exploration et des exploits ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/globe-trotteuses-le-tour-du-monde-de-nellie-bly-et-elizabeth-bisland?ref=44 Voir la totalité de enregistrement-
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Ce que j'aime la BD ! Je l'aime parce qu'elle nous offre des histoires très diversifiés mais aussi des biographies et des informations sur des personnages historiques inconnus comme (ou peu connu) comme c'est le cas de Nelly Bly. J'avais déjà découvert son reportage dans les asiles anglais pour femmes à la fin du 19ieme siècle.... Mais je ne savais pas qu'elle avait réalisé un tour du monde en moins de 80 jours. Et encore moins que cette course avait faite en concourrence avec une autre journaliste. Cette aventure ce transforme en course et nous permet aussi de nous replonger à une époque ou les voyages prenait du temps et ou le retard et décalage faisait partie de la planification. Bien illustré, coloré et intéressant, cette double "biographie" permet de se replonger das les grandes époques de l'exploration et des exploits !
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Titre de l'album : Spirou et la gorgone bleue Scenariste de l'album : Yann Le Pennetier Dessinateur de l'album : Daniel Henrotin Coloriste : Daniel Henrotin Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Lors d'un reportage sur un groupe « écolo-terroriste », Seccotine découvre que ses activités sont financées par le comte de Champignac, le vieil ami de Spirou et Fantasio ! En prenant le relais de l'enquête, le célèbre duo va se retrouver embarqué à son insu sur un porte-avions dans un combat acharné entre un milliardaire producteur d'engrais chimiques extrêmement polluants et une organisation 100 % féminine qui lutte avec des moyens originaux contre la malbouffe et la pollution des océans. Avec La Gorgone Bleue, Yann et Dany nous livrent une grande aventure humoristique de Spirou qui n'hésite pas à aborder quelques thèmes d'actualité brûlants : écolo-terrorisme, pollution des océans, greenwashing, déontologie médiatique, etc. Critique : Alors la ! Je dois avouer avoir pris une grosse claque. En partie parce que je n'attends jamais trop rien de ces versions "vu par" des différents grandes séries de la BD franco/belges. Mais pas que.... car Dany et Yann nous livrent une superbe histoire qui m'a rappelé les Spirou de mon enfance. Déjà ils sont repris la base des aventures de notre groom : Une aventure rocambolesque ou Spirou et Spip (et Fantasio !) se trouvent mêlés par le plus grand des hasards. Mais on retrouve surtout un second degré de folie. Les réflexions de Spip sont à mourir de rire tout comme le traitement de Fantasio comme une "extension" de Spirou et le fait que cela l'énerve au plus haut point. Et que dire du contexte et des références à l'actualité signée Dany : Le porte-avion uniquement piloté par des Blacks avec le blanc de service qui est forcément un espion, le "méchant" copie de Trump qui retombe toujours sur ces pates, la malbouffe et les gens qui s'en foutent tant qu'il y a un goodies à gagner… Tout un ensemble qui rend la lecture truculente. Et tout ça saupoudré du trait de Dany qui, cela va sans dire, met en avant le personnage de Secotine comme rarement 🙂 bref j'ai adoré et je m'en vais le relire pour trouver des réferences/blagues que j'aurais pu rater ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-spirou-de-dany-et-yann-spirou-et-la-gorgone-bleue?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Second tome de cette saga Empires, initiée par Nicolas Jarry et JL Istin avec la compagnie du loup gris. Après la chaleur sudiste du premier tome, nous retrouvons ici des terres plus au nord avec d'autres croyances et un paysage plus montagneux et arboré. Tout commence par une jeune enfant retrouvée seule au milieu d'un bain de sang perpétré vraisemblablement par une créature sombre d'Abîme. Sa mère ainsi qu'un groupe d'humains la récupèrent, mais ces derniers découvrent avec stupéfaction la véritable nature de cette jeune fille ! Elle serait le fruit d'une union humaine et d'un Aëlr'Aar, ces fameuses créatures des ombres. Prenants la fuite, la mère et la fille trouvent refuge dans un village éloigné et tentent de vivre paisiblement. Cachant les yeux vairons, les oreilles pointues et les cheveux blancs de Tanycia avec des teintures, sa mère pense éviter le pire ! Mais le passé va les rattraper et Tanycia va devoir composer avec ses origines, elle sera bientôt enrôlée par la compagnie du loup gris et y effectuera ses premières armes. On retrouve la narration en voix off et le destin tragique d'un protagoniste au sein d'un univers "dark-fantasy", mais avec ce second opus, je ne vois toujours pas où veulent nous mener l'équipe scénaristique ! Certes la trame se différencie du premier tome, mais les lecteurs des sagas Elfes, Nains et autres sauront reconnaître les codes "déjà-vus" de ce type de lecture. Ce nouvel univers créé semble bien fourni et vaste mais on peine à y entrer pour le moment. Cinq tomes sont prévus avec chacun leur situation géographique sur ce monde de Draal, gageons qu'un peu plus d'ambition ressorte des pages à venir ! Le dessinateur Vincent Cara sous le pseudo VAX est bien connu des lecteurs de Soleil, puisqu'il avait réalisé Yiu et certains albums de La geste des chevaliers dragons. Il réalise des planches soignées, dans la lignée des parutions "fantasy" actuelles. Les personnages sont reconnaissables et il parvient à rendre très réalistes les paysages enneigés, exercice ô combien difficile ! Il est bien aidé par la coloriste Silvia Fabris qui donne de l'envergure aux dessins et une belle luminosité. Les phases d'action sont lisibles ce qui est aussi un gage de qualité. L'emballage est joli, mais vous l'aurez compris, je reste sceptique sur le fond scénaristique du projet pour le moment. A suivre donc !