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  1. Deuxième tome de Tokyo Mystery qui voit l'atelier Sendo nous décrire des enquêtes autour de l'univers de mangaka au Japon. Le premier avait été un de mes coups de coeurs de l'année dernière. Un coup de cœur issu de l'étonnant mélange / hommage de la BD au manga. Si on retrouve ce côté bd sur le manga (encore plus en rentrant d'un voyage au Japon), la surprise est un peu moins présente sur ce tome deux. Pour compenser, nos auteurs ont tenté de pousser plus loin le concept avec une "shonen-isation" de la BD. Mort, ninja, secret, "pouvoirs cachés", et retour d'un passé oublié... les ressort d'évolution du manga sont condensés dans notre bd de.....80 pages. Et c'est là que le bât blesse, je trouve. Il est un peu illusoire de se dire que l'on peut condenser l'équivalent de 4 à 10 tomes de mangas dans une seule BD. Si les amateurs s'amuseront de cette comparaison, les lecteurs moins avertis trouveront le scenario trop rapide et surtout complément alambiqué. 🙂 Une BD moins tout public que la précédente.
  2. Voici une bd jeunesse fraîche comme M. Toussaint en a le secret avec évidemment deux grilles de lecture pour nos plus jeunes. Les dessins de David Gilson sont parfaitement adapté au public visé, c'est très propre, on sent l'influence de Pixar sur le style des parutions jeunesses actuelles et je ne m'en plains pas. On suit donc les aventures de Tao dans un monde semi fantastique et onirique où il va d'abord partir en quête de lui même. Seul bémol sur cet album, la personnalité de départ de tao n'incite que peu à la sympathie, on sait que ça va changer dans les tomes suivants mais j'espère que nos plus jeunes vont adhérer quand même.
  3. Titre de l'album : Tao et ses monstres - Tome 1 - C'est pas moi Scenariste de l'album : Kid Toussaint Dessinateur de l'album : David Gilson Coloriste : David Gilson Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Casser une fenêtre ? Oublier de sortir la poubelle ? Mentir à l'instituteur ? Tao jure que ce n'est pas lui... et c'est vrai ! À chaque émotion forte, un monstre surgit et prend sa place : squelette trouillard, vampire menteur, fantôme distrait,... Tous lui ressemblent et ont un sacré don pour semer la pagaille ! La nuit, Tao tente de les comprendre dans ses rêves mais le jour, il doit gérer leurs bêtises... et enfin reprendre le contrôle ! Une série monstrueusement amusante sur les émotions et les bêtises qu'on préfère nier ! Critique : Voici une bd jeunesse fraîche comme M. Toussaint en a le secret avec évidemment deux grilles de lecture pour nos plus jeunes. Les dessins de David Gilson sont parfaitement adapté au public visé, c'est très propre, on sent l'influence de Pixar sur le style des parutions jeunesses actuelles et je ne m'en plains pas. On suit donc les aventures de Tao dans un monde semi fantastique et onirique où il va d'abord partir en quête de lui même. Seul bémol sur cet album, la personnalité de départ de tao n'incite que peu à la sympathie, on sait que ça va changer dans les tomes suivants mais j'espère que nos plus jeunes vont adhérer quand même. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/tao-et-ses-monstres-tome-1-c-est-pas-moi/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    Yiyun

    Titre de l'album : Yiyun Scenariste de l'album : Cosey Dessinateur de l'album : Cosey Coloriste : Cosey Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Années 90 au Pays d'Enhaut, Alpes vaudoises. Urs, 14 ans, croit reconnaître, parmi des élèves venus d'Angleterre, Miss Wu la belle chinoise (qui porte un cache-oeil) d'une ancienne BD d'aventures. Les tentatives de parler à la jeune sosie de Miss Wu, qui en réalité se prénomme Mei, semblent vouées à l'échec... Jusqu'au moment où Urs parvient à entraîner Mei sur le télésiège au moment de la fermeture. Les deux adolescents se retrouvent bloqués sur l'installation arrêtée pour la nuit. Persuadés de finir congelés avant l'aube, ils se rapprochent de plus en plus... Ils sont retrouvés par les secours quelques instants après leur premier baiser. L'été suivant, lors d'une randonnée, Urs s'étonne de tomber sur Mei. Elle se montre très distante, pour une raison qu'elle ne peut pas dévoiler. 10 ans plus tard, Urs réalise des découpages qui se vendent à quelques touristes séjournant dans la région. Un jour, à sa grande surprise, un courrier d'une galerie londonienne lui propose une exposition de ses oeuvres. A Londres, la baronne Frida von Fürstendorfkirchen, directrice de la Galerie F&M, lui présente sa compagne : Mei. Urs est étonné en retrouvant la jeune chinoise de ne ressentir ni déception ni frustration ni même désir. Face aux questions d'Urs, Mei retire son cache-oeil, révélant ses deux yeux intacts, en précisant qu'il y a à Taïwan une personne qu'Urs connaît bien, qui pourra dévoiler enfin le mystérieux secret... Critique : Après plus de 40 ans passés en compagnie de la saga Jonathan au fil de 17 albums et une saga clôturée en 2021, Cosey retrouve ses univers de montagnes, de mystères et d'Asie ! Il était déjà venu dans les Alpes suisses avec le formidable A la recherche de Peter Pan (Le Lombard), nous voici de retour dans ces contées enneigées pour une magnifique romance sino-suisse ! Il ajoute un peu de folklore local avec cet art particulier du papier découpé très présent en Suisse. Urs notre héros pratique cet art avec passion mais il dévale aussi les pistes de ski et c'est lors d'une session de sport d'hiver qu'il fait la rencontre de Meï ! Cette dernière lui rappelle étrangement Miss Wu une héroïne de BD aviatrice durant la seconde guerre mondiale avec la particularité d'avoir un cache-oeil. Des circonstances (opportunes) vont les rapprocher, mais cette étudiante chinoise semble sujette à de lbien ourds secrets et se montre distante avec lui sans qu'il ne comprenne pourquoi ! De fil en aiguilles, de découpages en expositions, les années passants, il va finir par la retrouver et percer ce secret si bien gardé. Cosey distille le suspens savamment dans cette romance passionnante et historique. Rien n'est simple dans cette histoire d'amour entre un suisse et une chinoise que les distances opposent, mais pas que ! Sans vous divulguer les raisons qui ont fait murir dans l'esprit de Cosey cette histoire, sachez qu'elles tiennent une place prépondérante dans cette aventure et vous saisirez parfaitement la finalité et cette "inspiration" en fin d'album. C'est en effet l'impact de la grande histoire qui aura des effets sur le commun des pauvres gens, mais quelques fois, des miracles arrivent avec une magnifique histoire à raconter 😉 . Jouant sur les ombres en rappel aux fameux découpages sur papier, il livre une partition graphique saisissante et toujours empreinte de poésie et d'inspiration. Une lecture méditative, plaisante et captivante, tout ce qui fait le sel des aventures contées par un auteur rare d'un grand talent. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/yiyun/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. The_PoP

    Un Noël à Paris - Tome 1/2

    Que vous dire de plus que ce que la lecture seule de la couverture apprendra à l'amateur éclairé de BD. Vous le devinez déjà avec Jim au scénario on sera dans une tranche de vie rythmée et pleine de vie explorant l'une des crises d'un couple telle que la vie peut nous en réserver à chacun. C'est évident, on est sur une bd de noël aussi typique que le sont les téléfilms et films de Noël. Les cases du genre sont belles et bien toutes cochées, les surprises ne seront pas au rendez-vous. Enfin cette couverture est belle, et le talent de Gaetan Georges aux couleurs et Giuseppe Liotti au dessin va nous en mettre plein les mirettes. Voilà, tout cela vous pouviez le deviner sans moi. Ce "Un noël à Paris" a les mêmes qualités et défauts qu'un bon film de Noël. Rassurant, bienveillant, chaleureux, beau et sublimant le caractère merveilleux des fêtes, parfois à travers les crises de ses personnages. Seule véritable surprise pour ma part, Jim ne nous a pas gratifié de la partie érotique habituelle de ses oeuvres, est-ce justement parce qu'il ne les dessine pas lui même dans cet ouvrage ou plutôt parce que cela ne colle pas forcément avec la thématique du conte de Noël, je vous avoue que j'en suis navré, tant les jolis traits de Giuseppe Liotti auraient fait merveilles à coup sûr dans cet exercice. Je croise les doigts pour le prochain tome. Reste que les dessins et atmosphères sont superbes tout au long de cet album. Le scénario de Jim est assez fin également, plus subtil et moins dramatique je trouve que ses dernières parutions dans le genre. Bref, j'ai aimé cette petite madeleine, regrettant simplement l'absence d'une scène fripone et un timing de sortie encore trop éloigné de Noël pour pouvoir la savourer pleinement au coin d'un feu de cheminée sur un Jingle Bell un peu lointain... A recommander pour les amateurs. A fuir évidemment pour les autres, car c'est exactement ce que vous imaginez que ce sera en voyant cette jolie couverture.
  6. Titre de l'album : Godefroy tome 2 - Antechristus Scenariste de l'album : Rudi Miel Dessinateur de l'album : Théo Dubois D'enghien Coloriste : Angelo Iozza Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Alors que Godefroy de Bouillon poursuit sa route vers la Terre sainte, il doit affronter un ennemi aussi sanguinaire que mystique : le comte Emich. L'homme se prétend le dernier empereur des prophéties de l'Apocalypse. Dans un monde où le sacré et le profane s'affrontent, ce duel devient, pour Godefroy, une lutte intérieure entre foi et ténèbres. Septembre 1096. En route vers Constantinople, Godefroy de Bouillon se heurte à un obstacle majeur. Le roi Coloman de Hongrie, échaudé par les exactions sanglantes des troupes d'un croisé dévoyé, le comte Emich, refuse de laisser l'armée du Duc traverser son territoire. Pour obtenir le passage, Godefroy accepte un marché : il offrira au souverain la tête d'Emich. L'homme, qui se prétend l'incarnation du dernier empereur des prophéties de l'Apocalypse, affirme que seuls la terreur et le sang répandus pourront faire surgir l'Antéchrist qui affrontera le Seigneur à Jérusalem. Pour qu'advienne le règne des élus de Dieu. En défiant Emich, dans une lutte à mort, Godefroy est confronté à sa propre part d'ombre et aux doutes qui l'assaillent sur le chemin de la Terre sainte. Critique : Après un premier tome introductif sur le personnage de Godefroy de Bouillon et son irrépressible envie de partir en croisade, nous voilà dans le royaume de Hongrie, passage obligatoire pour rejoindre l'Orient. Le chevalier et sa troupe font escale non loin de ce pays et se voient refuser par le roi lui même le passage en ses terres. En effet, un homme sème la terreur dans les villages sous couvert d'une mission sainte de l'antéchrist en personne ! Prônant l'apocalypse, il viole, tue, saccage et s'empare des maigres ressources dont disposent les villageois tout en endoctrinant sous un régime de terreur les habitants de son lieu de villégiature. Godefroy promet au monarque hongrois de lui ramener la tête de cet homme malfaisant afin de pouvoir continuer sa route vers la terre sainte. S'en suit un jeu de chat et souris entre les deux leaders, avec des affrontements qui vont les pousser au bout de leurs convictions profondes et peu importent les pertes collatérales ! Il est probablement là le sujet épineux de ce second tome transitoire dans la vie du chevalier belge ! Cette quête de la terre sainte remet en cause certains de ses principes, où doute et foi cohabitent difficilement. Le personnage sanguinaire du comte Emich représente un "anti-Godefroy" , ce dernier étant animé par des intentions louables et agissant dans la lumière de Dieu. Croiser et affronter son opposé sera une épreuve probablement fondatrice dans ses prérogatives de croisades, nous le saurons vite dans le troisième tome. La partie graphique est une nouvelle fois assurée par Théo Dubois D'enghien qui réalise des planches expressives et détaillées. Peu d'architectures au milieu des plaines hongroises, mais des villages et églises fort bien reconstitués avec minutie. On a hâte de le voir à l'oeuvre à Jerusalem et ses décors somptueux ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/godefroy-tome-2-antechristus/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Après un premier tome introductif sur le personnage de Godefroy de Bouillon et son irrépressible envie de partir en croisade, nous voilà dans le royaume de Hongrie, passage obligatoire pour rejoindre l'Orient. Le chevalier et sa troupe font escale non loin de ce pays et se voient refuser par le roi lui même le passage en ses terres. En effet, un homme sème la terreur dans les villages sous couvert d'une mission sainte de l'antéchrist en personne ! Prônant l'apocalypse, il viole, tue, saccage et s'empare des maigres ressources dont disposent les villageois tout en endoctrinant sous un régime de terreur les habitants de son lieu de villégiature. Godefroy promet au monarque hongrois de lui ramener la tête de cet homme malfaisant afin de pouvoir continuer sa route vers la terre sainte. S'en suit un jeu de chat et souris entre les deux leaders, avec des affrontements qui vont les pousser au bout de leurs convictions profondes et peu importent les pertes collatérales ! Il est probablement là le sujet épineux de ce second tome transitoire dans la vie du chevalier belge ! Cette quête de la terre sainte remet en cause certains de ses principes, où doute et foi cohabitent difficilement. Le personnage sanguinaire du comte Emich représente un "anti-Godefroy" , ce dernier étant animé par des intentions louables et agissant dans la lumière de Dieu. Croiser et affronter son opposé sera une épreuve probablement fondatrice dans ses prérogatives de croisades, nous le saurons vite dans le troisième tome. La partie graphique est une nouvelle fois assurée par Théo Dubois D'enghien qui réalise des planches expressives et détaillées. Peu d'architectures au milieu des plaines hongroises, mais des villages et églises fort bien reconstitués avec minutie. On a hâte de le voir à l'oeuvre à Jerusalem et ses décors somptueux !
  8. Titre de l'album : Yojimbot tome 4 - Flammes de carbone (fin) Scenariste de l'album : Sylvain Repos Dessinateur de l'album : Sylvain Repos Coloriste : Sylvain Repos Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Après la perte des Yojimbots, Hiro, isolé, rejoint les rangs de l'organisation de Kozuki. Mais ce dernier, méfiant, soupçonne le jeune garçon de jouer double jeu et de vouloir, une bonne fois pour toute, mettre fin aux agissements de la terrible corporation sur l'île et sauver sa mère.. Critique : Dernier tome de la série de SF de Sylvain repos sur les Robots. Et un dernier tome sans concession comme les precedents. Quand on lance une première série comme celle ci et qu'elle a du succès, il est facile et tentant d'écouter aux sirènes qui demande une fin "gentille" permettant une suite pour revoir les personnages que l'on aime bien et... vendre des albums. Et bien Sylvain Repos a tenu bon et nous livre sa fin. Une fin qui, en prenant tous les paramètres disséminés sur les premiers tomes, ne pouvait vraiment être différente. Elle est exactement comme on le souhaitait intérieurement même si pas forcément aussi joyeuse qu'on l'aurait aimé. Bref une fin parfaite pour une série d'aventures d'une BD mangaisante presque parfaite. Vivement la prochaine série de Sylvain Repos ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/yojimbot-tome-4-flammes-de-carbone?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Il existe peu série en BD ou on trouve un tome suffisamment bon pour être meilleur que ces prédécesseurs... Et bien, vous vous en doutez, c'est le cas pour moi sur ce tome 4. Meilleur tout d'abord parce qu'il garde les bases solides des tomes précédents : un ancrage dans la science de son époque et un coté aventureux "mesuré" qui garde l'aspect "penseur" de Champignac, ne le transformant pas en Spirou des années 40. Mais ce tome réussi à ajouter à tout cela un ressort psychologique durant l'intégralité du tome, et cela, sans que la lecture s'en ressente. Et pourtant on a quand même comme thème principale la mise au point de... rien de moins que la bombe nucléaire et le début de ce qui sera le maccarthisme ! Et bien qu'à cela ne tienne, les Béka nous montre ici toute l'intelligence émotionnelle dont ils font preuve dans la collection "le jour ou..." en réussissant à ajouter la gestion du dueil à ce grand moment d'histoire. Une gestion du deuil douloureuse et rendue impossible par la présence du fantôme de Blair. Fantôme qui tranche avec le côté ultra-cartesien de Champignac, l'obligeant à parler à ce qu'il sait être une personnification de son esprit. Et ce mélange marche à merveille. Le Champignac de cet album est plus sombre, plus triste, cherchant dans la science un moyen d'oublier l'inoubliable. Entre recherche sur la bombe H, l'impact de celle-ci et réflexion sur l'acceptation nécessaire au deuil, ce tome 4 est une vraie merveille de gestion de scenario, porté par un dessin sublime d'un David Eitien au sommet de son art.
  10. Titre de l'album : Je suis un ange perdu - Un polar à Barcelone Scenariste de l'album : Jordi Lafebre Dessinateur de l'album : Jordi Lafebre Coloriste : Jordi Lafebre Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Lunettes noires, cigarette aux lèvres, fourrure sur mini-jupe, la psychiatre déjantée Eva Rojas est de retour ! Dix-huit mois après les épisodes relatés dans Je suis leur silence, elle surplombe depuis une grue deux jambes qui dépassent d'une chape de béton, ce qui n'augure rien de bon. L'inspectrice Merkel et son adjoint Garcia vont devoir l'interroger en tant que seul témoin oculaire. Mais rien ne se passe simplement, avec Eva : elle accepte de répondre, mais seulement en présence de son... psychiatre ! Et de raconter alors dans le détail à la police, mais également au docteur Llull, les sept jours qui ont précédé. Un de ses patients, João, 19 ans, star montante du foot, a disparu. Son club la tient pour responsable et exige qu'elle le retrouve dans les six jours. Pour le meilleur et pour le pire, Eva peut compter sur les « voix » qui l'accompagnent, celles de ses aïeules, décédées depuis longtemps et pourtant bien présentes ! Et plus présentes encore lorsqu'Eva rend visite à sa mère en hôpital psychiatrique, ou lorsqu'elle approche d'un peu trop près des néonazis... Jordi Lafebre a eu l'excellente idée de retrouver ses personnages de Je suis leur silence pour une nouvelle enquête ! Il manie le suspense et l'humour dans des dialogues toujours aussi irrésistibles, sans s'empêcher d'évoquer les névroses qui se transmettent de génération en génération... Un retour inespéré et plus que réussi ! Critique : Bon je me dois de vous avoue quelque chose... je suis amoureux d'Eva 🙂 Blague a prt je pense que j'ai trouvé mon personnage principal préféré des 10 dernières années. Déjà dans "Je suis leur silence" j'avais été conquis par le trait de Jordi Lafebre et par le caractère assez peu commun d'Eva. Mais la, on passe un cap de plus avec une Eva déchaînée, embarqué dans une aventure déjantée ou son caractère fait des merveilles. Les dialogues sont savoureux à souhait, enchainant les analyses de psychiatre et les descriptifs de ses frasques, mais surtout, Jordi Lafebre nous livre son histoire via un interrogatoire dans le cabinet du psy de notre psy ! Psy qui recentre l'histoire sur le caractère d'Eva et son lien avec ses trois fantômes issus du passé. Bref entre la répartie d'Eva, les questions de l'inspectrice, sa liaison Garcia, et les trois fantômes désopilantes, on a une BD rythmée, très drôle, mature dans le dialogue comme dans les blagues et des illustrations quasi parfaite. J'avais eu peur, durant la lecture que le scenario ne soit trop simpliste pour laisser la part belle au caractère d'Eva mais même pas. Une de mes lectures de l'année, à n'en pas douter ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/je-suis-un-ange-perdu?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Bon je me dois de vous avoue quelque chose... je suis amoureux d'Eva 🙂 Blague a prt je pense que j'ai trouvé mon personnage principal préféré des 10 dernières années. Déjà dans "Je suis leur silence" j'avais été conquis par le trait de Jordi Lafebre et par le caractère assez peu commun d'Eva. Mais la, on passe un cap de plus avec une Eva déchaînée, embarqué dans une aventure déjantée ou son caractère fait des merveilles. Les dialogues sont savoureux à souhait, enchainant les analyses de psychiatre et les descriptifs de ses frasques, mais surtout, Jordi Lafebre nous livre son histoire via un interrogatoire dans le cabinet du psy de notre psy ! Psy qui recentre l'histoire sur le caractère d'Eva et son lien avec ses trois fantômes issus du passé. Bref entre la répartie d'Eva, les questions de l'inspectrice, sa liaison Garcia, et les trois fantômes désopilantes, on a une BD rythmée, très drôle, mature dans le dialogue comme dans les blagues et des illustrations quasi parfaite. J'avais eu peur, durant la lecture que le scenario ne soit trop simpliste pour laisser la part belle au caractère d'Eva mais même pas. Une de mes lectures de l'année, à n'en pas douter !
  12. Titre de l'album : La mécanique - Tome 2 - Chamka Scenariste de l'album : Kevan Stevens Dessinateur de l'album : Jef Coloriste : Jef Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Le Major sent que la situation devient hors de contrôle, alimentée par un début de coup d'Etat Fédéral et la révolte du groupe des Invisibles frontalement exposé à la secte de Ganz. Safir s'allie aux triades. Et Vananka, dans sa quête pour retrouver ce qui est arrivé à Isabelle, a pris un ticket direct pour la station terminus de son cauchemar. La Mécanique s'emballe. Critique : C'est peu dire que les récits de Kevan Stevens et Jef ne laissent pas indifférents. Convoi et Mezkal ont durablement marqué leurs lecteurs, et l'on retrouve dans la mécanique une bonne partie des thématiques déjà explorées mais cette fois-ci sur un format un peu plus long. Le scénario est donc ici plus complexe, plus tortueux, allant au delà des outrages verbaux, des provocations et du déchainement de violences physiques habituels. On est ici sur une véritable bd de science ficiton punk que n'auraient pas reniés Métal Hurlant et Fluide Glacial. Il est d'ailleurs remarquable de constater que le trait de jef continue de s'affiner et que moi qui était loin d'être amateur de son style je trouve ses planches de plus en plus belles à l'image de cette très réussie couverture. Vraiment La mécanique mérite d'être découverte car il s'agit d'un véritable ovni dans la bd actuelle et surtout au sein des collections habituelles de Soleil. Le propos est dur, souvent choquant, les héros ne survivent pas beaucoup, et les sales types sont légions. Ce futur ne fait jamais envie. J'espère que la conclusion sera à la hauteur de la série, mais les auteurs ont déjà commencé habilement à répondre à pas mal de questions laissées en suspens et ce malgré un rythme d'action toujours aussi soutenu. Attention par contre, vous n'y trouverez que peu de belle humanité dans ces pages, et probablement aucune lumière. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/la-mecanique-tome-2-chamka/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. The_PoP

    La mécanique - Tome 2 - Chamka

    C'est peu dire que les récits de Kevan Stevens et Jef ne laissent pas indifférents. Convoi et Mezkal ont durablement marqué leurs lecteurs, et l'on retrouve dans la mécanique une bonne partie des thématiques déjà explorées mais cette fois-ci sur un format un peu plus long. Le scénario est donc ici plus complexe, plus tortueux, allant au delà des outrages verbaux, des provocations et du déchainement de violences physiques habituels. On est ici sur une véritable bd de science ficiton punk que n'auraient pas reniés Métal Hurlant et Fluide Glacial. Il est d'ailleurs remarquable de constater que le trait de jef continue de s'affiner et que moi qui était loin d'être amateur de son style je trouve ses planches de plus en plus belles à l'image de cette très réussie couverture. Vraiment La mécanique mérite d'être découverte car il s'agit d'un véritable ovni dans la bd actuelle et surtout au sein des collections habituelles de Soleil. Le propos est dur, souvent choquant, les héros ne survivent pas beaucoup, et les sales types sont légions. Ce futur ne fait jamais envie. J'espère que la conclusion sera à la hauteur de la série, mais les auteurs ont déjà commencé habilement à répondre à pas mal de questions laissées en suspens et ce malgré un rythme d'action toujours aussi soutenu. Attention par contre, vous n'y trouverez que peu de belle humanité dans ces pages, et probablement aucune lumière.
  14. Titre de l'album : Helen de Wyndhorn Scenariste de l'album : Tom King Dessinateur de l'album : Bilquis Evely Coloriste : Bilquis Evely Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Une histoire fantastique à la croisée du Magicien d'Oz et de Conan le Barbare Après la mort tragique de son père C.K. Cole, un célèbre écrivain de pulps, Helen doit aller vivre dans l'immense propriété de son grand-père, Wyndhorn House. Marquée par cette disparition, la jeune femme perdue et rebelle est projetée dans un monde nouveau. Elle ne le sait pas encore, mais bientôt son existence tout entière va être bouleversée... Un soir, près du bois, elle est attaquée avec sa gouvernante par une créature maléfique qui semble tout droit sortie d'un roman de fantasy ! Brandissant une hache, son grand-père arrive juste à temps pour les sauver. Mais cet accident n'a rien d'anodin. Peu à peu Helen, va se rendre compte qu'à l'extérieur des murs vivent des créatures légendaires semblables à celles qui peuplaient autrefois les récits de son père. Comment est-ce possible ? Commence alors un fabuleux voyage initiatique en compagnie de son grand-père, qui va lui révéler un univers différent de ce qu'elle a connu jusqu'ici. Tom King nous plonge dans le secret et le mystère en ancrant son récit dans un univers fantastique, auquel Bilquis Evely apporte toute sa fantaisie et son talent grâce à son trait onirique, à la fois moderne et précis, qui rappelle la beauté majestueuse des gravures. Une pépite graphique qui nous transporte loin pour une aventure pleine de suspense et de rebondissements. Critique : Ahhh Tom King. L'un des scénaristes le plus en vie outre atlantique et à raison ! Il a pour lui un bon nombre de succès et de scenario mémorable, avec essentiellement des one shot marquants (Supergirl, Heros in crisis, human target, mister miracle...) mais aussi des scenarios trop compliqués (ou indigeste en fonction des gens) comme Jenny Parks. Un scenario qu'on attend donc mais avec une petite appréhension. Et bien cette fois, c'est pour moi une véritable réussite. Tom King nous livre une aventure entre l'hommage à Peter Pan et l'invitation à la réflexion sur le pouvoir des histoires et sur l'impact d'un compteur sur ce que l'on considère comme la réalité. Hommage à Peter Pan via l'histoire d'Helen qui nous montre l'histoire d'une famille droguée à l'aventure. Droguée à un point ou l'absence d'accès au pays imaginaire les oblige à noyer leurs chagrins dans l'alcool. Invitation à la réflexion via le contexte du temps qui passe mais aussi de l'histoire qui reste et qui marque des générations de rêveurs, passant de main en main, faisant rêver chaque personne qui met la main sur les cassettes. Mais ce récit onirique ne serait rien sans les sublimes illustration de Bilquis Evely. Que ce soit la partie "Autre Monde" ou la partie contemporaine, Bilquis Evely nous livre des dessins sublimes, colorés et très expressif. Bref si vous aimez le genre fantastique et onirique, je ne peux que vous recommander cette lecture qui n'est pas sans rappeler des œuvres comme Promethea de rien de moins qu'Alan Moore himself. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/helen-de-wyndhorn?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Résumé : Very Bad Ping - Premier set est la première BD humoristique autour de la petite balle blanche de ping-pong. Elle conte les histoires, sous forme de gags, de 4 potes qui jouent en Départementale 4 au club du Villemoizy Tennis de Table et qui essaient tant bien que mal de ne pas descendre en Départementale 5... Le style est franco-belge, avec 1 gag = 1 planche. Des coups bas, des jurons volent autant que les raquettes : bienvenue dans les arcanes du ping-pong amateur ! 👉 www.verybadping.com 👉 www.facebook.com/VeryBadPing 👉 www.instagram.com/verybadping Dossier de presse.pdf
  16. Titre de l'album : 60 ans déjà ? Scenariste de l'album : Jim Dessinateur de l'album : Jim Coloriste : Jim Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Ils ont franchi la soixantaine... et ce n'est pas fini. Mémoire qui flanche, libido qui clignote, articulations qui craquent, envies nouvelles et vieilles habitudes : tout est matière à rire (et à réfléchir). Avec 60 Ans déjà , la vieillesse devient un terrain de jeu humoristique, tendre et féroce, où les rides n'effacent jamais le trait d'esprit. Critique : A l'aube de ses 60 ans, le prolifique auteur complet Jim réalise un album en solo sur ce passage fatidique tant redouté par un grand nombre de personnes ! Une page, un gag avec un dessin minimaliste vraiment centré sur les protagoniste en place. Il avait déjà utilisé l'itération iconique dans Le chant du cygne (Anspach) qui consiste à utiliser la même illustration avec parfois des zooms ou des cadrages différents, pour amener progressivement au dénouement. Cette méthode permet de se focaliser sur les dialogues qui eux changent bel et bien, comme le temps qui passe 😉 . Au cours de scènes du quotidien, il met en place deux ou trois personnes impliquées dans une discussion ou une situation liée à la soixantaine. Des thématiques comme la libido, l'apparence physique, la santé, les discussions intergénérationnelles, le travail, la famille, la place dans la société, il effectue un large tour d'horizon dans un ton libre finissant toujours par une chute humoristique. C'est un concept intéressant mais un peu trop répétitif pour moi, mais nul doute que les lecteurs(trices) conquis par Le chant du cygne y trouveront leur compte. Cela reste in fine profondément humain et juste, on a tous et toutes connus des situations de ce genre et certain parmi nous sont même peut-être déjà dans cette catégorie d'âge 🙂 . L'auteur finit par une explication sur son choix d'aborder ce sujet et il emprunte pour conclure une magnifique citation de Matisse : " On ne peut pas éviter de vieillir... essayons au moins d'éviter de devenir vieux" C'est tellement vrai ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/60-ans-deja/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Kevin Nivek

    60 ans déjà ?

    A l'aube de ses 60 ans, le prolifique auteur complet Jim réalise un album en solo sur ce passage fatidique tant redouté par un grand nombre de personnes ! Une page, un gag avec un dessin minimaliste vraiment centré sur les protagoniste en place. Il avait déjà utilisé l'itération iconique dans Le chant du cygne (Anspach) qui consiste à utiliser la même illustration avec parfois des zooms ou des cadrages différents, pour amener progressivement au dénouement. Cette méthode permet de se focaliser sur les dialogues qui eux changent bel et bien, comme le temps qui passe 😉 . Au cours de scènes du quotidien, il met en place deux ou trois personnes impliquées dans une discussion ou une situation liée à la soixantaine. Des thématiques comme la libido, l'apparence physique, la santé, les discussions intergénérationnelles, le travail, la famille, la place dans la société, il effectue un large tour d'horizon dans un ton libre finissant toujours par une chute humoristique. C'est un concept intéressant mais un peu trop répétitif pour moi, mais nul doute que les lecteurs(trices) conquis par Le chant du cygne y trouveront leur compte. Cela reste in fine profondément humain et juste, on a tous et toutes connus des situations de ce genre et certain parmi nous sont même peut-être déjà dans cette catégorie d'âge 🙂 . L'auteur finit par une explication sur son choix d'aborder ce sujet et il emprunte pour conclure une magnifique citation de Matisse : " On ne peut pas éviter de vieillir... essayons au moins d'éviter de devenir vieux" C'est tellement vrai !
  18. Kevin Nivek

    Le mètre des caraïbes

    Le formidable duo de la Bibliomule de Cordoue (Dargaud) remet ça avec toujours un immense talent et un plaisir inégalé pour naviguer dans l'histoire en s'amusant ! Tout commence de nos jours par un mauvais calcul de trajectoire lors du lancement d'un satellite, ce dernier s'écrase et nous passons ensuite en 1794, dans la mer des Caraïbes sur le pont d'un navire pirate chassant sa proie. Mais vous découvrirez vite la nature grotesque de cette bande de flibustiers alternant débilité profonde et sursauts intellectuels dans une cascade de dialogues savoureux et fins. Le vaisseau adverse arraisonné, ils peuvent estimer le butin, mais quelle ne sera leur surprise à la découverte d'un navire chargé de victuailles et d'un monsieur agité tenant sa valise comme la prunelle de ses yeux ! Son contenu va révéler les composantes du système métrique que les français veulent envoyer aux Etats-Unis à la demande de leur président. Cruelle déception pour nos boit-sans-soif aux neurones amoindries, qui vont se replier sur l'incarcération du savant français en espérant une rançon ! Les situations rocambolesques s'enchainent à un rythme effréné pour notre plus grand bonheur, on rit littéralement devant tant de bêtises ! Le talent de Lupano fait qu'en plus de se marrer on découvre la grande histoire de ce symbole des Lumières en pleine révolution française ! Certaines réflexions des protagonistes percutent et agissent comme une prise de conscience, parfois même d'un personnage que vous n'aurez pas vu venir 😉 . C'est vraiment une réussite absolue, magnifiée par le trait de Léonard Chemineau qui délivre une quadrichromie subtile et délicieuse ! Le talent de cet artiste m'épate ! Il avait opté pour un trait réaliste dans son thriller écologique La brute et le divin ( Rue de Sèvres) , ici il revient à une ligne claire limite gros nez des plus enthousiaste ! L'expressivité des personnages sert parfaitement l'humour, et il ne délaisse pas pour autant les décors maritimes détaillés et l'ambiance au sens large des Caraïbes. Un régal pour les yeux et votre culture générale, que demander de plus ?? Qu'ils s'associent à nouveau et très vite 🙂
  19. Titre de l'album : Le mètre des caraïbes Scenariste de l'album : Wilfrid Lupano Dessinateur de l'album : Léonard Chemineau Coloriste : Léonard Chemineau Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Février 1794, en pleine mer des Caraïbes, Louis, canonnier du bateau pirate Le Fieffé Coquin, vise toujours juste ! Mais cette fois, la recette est maigre : vin, pommes, pruneaux et... un savant. Un savant français qui plus est : Joseph Dombey. Envoyé par le gouvernement révolutionnaire pour rencontrer le président américain Thomas Jefferson, il transporte une mystérieuse mallette qui intrigue les terribles pirates - pas si terribles que ça, pour être honnête ; plutôt une communauté adepte de chorale... À l'ouverture : une étrange barre graduée, un contenant cubique et un drôle de cylindre, faits dans un métal sans valeur. Pour les pirates, c'est forcément une arme secrète. Devant « l'élite intellectuelle » des pirates de Cocagna, Dombey dévoile le fleuron de la technologie française, l'instrument révolutionnaire : le mètre décimal ! Sans oublier le cube de dix centimètres de côté pour mesurer le litre, ni, enfin, le cylindre en cuivre d'un kilogramme. Chacun pourra ainsi tout mesurer, peser, quantifier... Ce à quoi les pirates répondent « Ni Dieu, ni maître, ni mètre ! ». Dombey parviendra-t-il à échapper à ces réfractaires au « progrès » pour mener à bien sa mission ? Critique : Le formidable duo de la Bibliomule de Cordoue (Dargaud) remet ça avec toujours un immense talent et un plaisir inégalé pour naviguer dans l'histoire en s'amusant ! Tout commence de nos jours par un mauvais calcul de trajectoire lors du lancement d'un satellite, ce dernier s'écrase et nous passons ensuite en 1794, dans la mer des Caraïbes sur le pont d'un navire pirate chassant sa proie. Mais vous découvrirez vite la nature grotesque de cette bande de flibustiers alternant débilité profonde et sursauts intellectuels dans une cascade de dialogues savoureux et fins. Le vaisseau adverse arraisonné, ils peuvent estimer le butin, mais quelle ne sera leur surprise à la découverte d'un navire chargé de victuailles et d'un monsieur agité tenant sa valise comme la prunelle de ses yeux ! Son contenu va révéler les composantes du système métrique que les français veulent envoyer aux Etats-Unis à la demande de leur président. Cruelle déception pour nos boit-sans-soif aux neurones amoindries, qui vont se replier sur l'incarcération du savant français en espérant une rançon ! Les situations rocambolesques s'enchainent à un rythme effréné pour notre plus grand bonheur, on rit littéralement devant tant de bêtises ! Le talent de Lupano fait qu'en plus de se marrer on découvre la grande histoire de ce symbole des Lumières en pleine révolution française ! Certaines réflexions des protagonistes percutent et agissent comme une prise de conscience, parfois même d'un personnage que vous n'aurez pas vu venir 😉 . C'est vraiment une réussite absolue, magnifiée par le trait de Léonard Chemineau qui délivre une quadrichromie subtile et délicieuse ! Le talent de cet artiste m'épate ! Il avait opté pour un trait réaliste dans son thriller écologique La brute et le divin ( Rue de Sèvres) , ici il revient à une ligne claire limite gros nez des plus enthousiaste ! L'expressivité des personnages sert parfaitement l'humour, et il ne délaisse pas pour autant les décors maritimes détaillés et l'ambiance au sens large des Caraïbes. Un régal pour les yeux et votre culture générale, que demander de plus ?? Qu'ils s'associent à nouveau et très vite 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/le-metre-des-caraibes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Titre de l'album : Des vices et des os Scenariste de l'album : Manolo Carot Dessinateur de l'album : Manolo Carot Coloriste : Manolo Carot Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Deux mille ans dans le futur. L'être humain a pratiquement disparu, banni du monde par les androïdes sophistiqués qu'il a lui-même créés. De jeunes femelles élevées en laboratoire sont destinées à l'usage et à la consommation des plus fortunés. Mais ces humaines préfabriquées génèrent une bactérie qui détruit toute matière non organique et seules les décharges des systèmes par friction peuvent atténuer les effets de cette maladie. Les humains ont-ils une chance de s'en sortir parmi ces robots humanoïdes qui dominent un... Critique : Ce nouvel opus de l'auteur espagnol Manolo Carot est un recueil d'histoires courtes publiées dans les années 2000, aussi ne soyez pas surpris si certaines s'enchainent sans logique ni lien apparent. Une quinzaine de petits scénarios avec cependant un même fil conducteur, celui d'un monde futuriste type post-apocalyptique avec une domination des robots sous forme d'androïdes et une poignée d'humains. Un univers déjanté dans lequel l'auteur s'amuse à mettre ses protagonistes dans toutes sortes de positions (promis sans jeu de mot 😉 )et autres situations loufoques avec un léger trait d'humour et parfois un quatrième mur brisé. Dans ce second degré assumé vous verrez des corps de femmes dénudées aux formes voluptueuses, ainsi qu'une brochette d'hommes musculeux aux membres légèrement disproportionnés, dans des enchevêtrements multiples à deux ou plus parfois. Le dessin rond en noir et blanc aux notes de gris est dans les standards de l'artiste, comme on avait pu le découvrir dans "Histoires Sextraordinaires" (Tabou), un style alternant la caricature et le sensuel. Dans cet univers de vices, l'auteur provoque sans complexes avec un ton satirique où rien n'est impossible, aucune limite dans ce voyage post-apocalyptique érotico-bordélique 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/des-vices-et-des-os/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Kevin Nivek

    Des vices et des os

    Ce nouvel opus de l'auteur espagnol Manolo Carot est un recueil d'histoires courtes publiées dans les années 2000, aussi ne soyez pas surpris si certaines s'enchainent sans logique ni lien apparent. Une quinzaine de petits scénarios avec cependant un même fil conducteur, celui d'un monde futuriste type post-apocalyptique avec une domination des robots sous forme d'androïdes et une poignée d'humains. Un univers déjanté dans lequel l'auteur s'amuse à mettre ses protagonistes dans toutes sortes de positions (promis sans jeu de mot 😉 )et autres situations loufoques avec un léger trait d'humour et parfois un quatrième mur brisé. Dans ce second degré assumé vous verrez des corps de femmes dénudées aux formes voluptueuses, ainsi qu'une brochette d'hommes musculeux aux membres légèrement disproportionnés, dans des enchevêtrements multiples à deux ou plus parfois. Le dessin rond en noir et blanc aux notes de gris est dans les standards de l'artiste, comme on avait pu le découvrir dans "Histoires Sextraordinaires" (Tabou), un style alternant la caricature et le sensuel. Dans cet univers de vices, l'auteur provoque sans complexes avec un ton satirique où rien n'est impossible, aucune limite dans ce voyage post-apocalyptique érotico-bordélique 🙂 .
  22. Titre de l'album : Roslend tome 1 Scenariste de l'album : Nathalie Somers Dessinateur de l'album : Thomas Labourot Coloriste : Thomas Labourot Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Londres, 1940. Sous le feu des bombardements allemands, Lucan, 14 ans, dois faire face à la mort brutale de son grand-père. En touchant le cadre de l'horloge qu'il lui a confiée, le jeune garçon est propulsé dans un univers extraordinaire et également menacé : Roslend. Y aurait-il un lien entre le danger qui pèse sur ce monde et le destin de Londres ? Le temps est plus que jamais compté pour Lucan qui a désormais une mission : gagner la bataille de Roslend pour sauver... rien de moins que l'Empire britannique ! Critique : Après avoir gagné de nombreux prix littéraires dont celui du Grand prix de l'imaginaire en 2019, Nathalie Somers décide d'adapter sa série de romans "Roslend deux mondes" en BD. Elle s'entoure du dessinateur Thomas Labourot ayant déjà réalisé des oeuvres "jeunesse" type Nevermoor (Jungle) ou encore Washita (Dargaud) . Cela donne une aventure sur deux mondes parallèles menée tambours battants et un graphisme rond et expressif avec un bon sens du mouvement. D'un côté un monde type "fantasy" avec deux royaumes en guerre et de l'autre l'Angleterre en 1940 avec la ville de Londres sous le blitzkrieg allemand. On va suivre le destin de plusieurs personnages dont celui qui semble être le héros principal, Lucan jeune londonien aux rêves d'aviateurs RAF et vivant avec son grand-père horloger cultivant un certain goût pour les secrets. Deux univers en proie à des conflits majeurs, y aurait-il un lien et peut-on passer d'un monde à l'autre ? Les 88 pages défilent à toute allure et rendons hommage au dessinateur qui a su distiller deux ambiances distinctes pour chaque monde visité. Des couleurs un peu plus froides, tirant sur le bleu pour Londres, contrastant avec les couleurs chaudes aux notes jaunâtres du monde ensoleillé Roslend. Trois romans sont déjà parus dans cet univers, nous verrons combien de tomes sont prévus en BD pour cette adaptation dynamique ! A partir de 12 ans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/roslend-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Kevin Nivek

    Roslend tome 1

    Après avoir gagné de nombreux prix littéraires dont celui du Grand prix de l'imaginaire en 2019, Nathalie Somers décide d'adapter sa série de romans "Roslend deux mondes" en BD. Elle s'entoure du dessinateur Thomas Labourot ayant déjà réalisé des oeuvres "jeunesse" type Nevermoor (Jungle) ou encore Washita (Dargaud) . Cela donne une aventure sur deux mondes parallèles menée tambours battants et un graphisme rond et expressif avec un bon sens du mouvement. D'un côté un monde type "fantasy" avec deux royaumes en guerre et de l'autre l'Angleterre en 1940 avec la ville de Londres sous le blitzkrieg allemand. On va suivre le destin de plusieurs personnages dont celui qui semble être le héros principal, Lucan jeune londonien aux rêves d'aviateurs RAF et vivant avec son grand-père horloger cultivant un certain goût pour les secrets. Deux univers en proie à des conflits majeurs, y aurait-il un lien et peut-on passer d'un monde à l'autre ? Les 88 pages défilent à toute allure et rendons hommage au dessinateur qui a su distiller deux ambiances distinctes pour chaque monde visité. Des couleurs un peu plus froides, tirant sur le bleu pour Londres, contrastant avec les couleurs chaudes aux notes jaunâtres du monde ensoleillé Roslend. Trois romans sont déjà parus dans cet univers, nous verrons combien de tomes sont prévus en BD pour cette adaptation dynamique ! A partir de 12 ans.
  24. The_PoP

    Leave them alone

    Je ne vais pas y aller par 4 chemins, ce Leave Them Alone est l'un des meilleurs Western de la rentrée. Par contre attention on est dans la tradition du Western, violent, âpre, proche parfois du huis clos et pourtant au milieu d'une nature sauvage. Inutile donc de trop s'attacher à certains personnages, ni de croire tout le monde sur parole. La narration est suffisamment roublarde pour nous surprendre sur un thème pourtant éculé. Moi je me suis régalé avec ce one shot et le talent aux crayons de Chris Regnault n'y est pas pour rien. Sa Colorisation est au diapason d'un coup de crayon âpre magnifiant les "gueules" de ses personnages, qu'ils soient monstrueux ou beaux. Les découpages sont soignés et les mises en scènes cinématographiques. Je vous le dis on est dans la tradition. Avec pourtant quelques ajouts et nouveautés bienvenues. Je recommande donc aux amateurs du genre ce one shot puissant et percutant qu'on prendra plaisir à relire pour les belles planches qu'il contient.
  25. Titre de l'album : M.A.D - Tome 2 - Mechanical Mind Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Thomas Legrain Coloriste : MIKL Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : La guerre contre les mechams a dévasté le monde, réduisant l'humanité à une multitude d'îlots de résistance perdus au milieu d'un océan de rouille. Envoyés dans les ruines glacées de Moscou, Daïa Anikine et Socrate sont chargés d'enquêter sur une découverte capitale : des ferrailleurs auraient retrouvé la carcasse du mecham responsable de la libération de tous les robots... Le secret que recèle cette dépouille pourrait sauver l'humanité, ou la condamner à tout jamais. Critique : J'aime décidément bien cette série. De la bonne science fiction pas si courante mêlée a du post apo sans zombie. Il y a des idées dans ces scénarios même si j'avais trouvé le premier tome un poil plus intéressant dans l'enquête menée et les scènes d'action présentées, celui-ci nous apporte plus d'éléments sur l'univers de la série. Il faut dire que Nicolas Jarry n'est plus un débutant et que s'il y a bien une chose qu'il a appris à maitriser notamment sur ses projets pour Soleil (Terres d'arran, Conquêtes....), c'est bien la création d'un univers envoûtant et riche qui reste cohérent et crédible. Ce tome 2 s'inscris dans cette lignée, nous laissant espérer une série riche, avec un vrai fil conducteur entre les tomes et un peu plus longue que les séries habituelles en 3-4 tomes. Le dessin de Thomas Legrain participe plus que pleinement à l'intérêt que je porte à cette série. Il m'avait impressionné par son travail sur Latah, et même si Mad est un peu plus conventionnel et inscris dans un genre bien particulier, son trait et ses mises en scènes sont d'une rare efficacité pour cette série d'action-science fiction aux décors froids et gelés. Je retrouve un peu de l'esprit de Travis ou Carmen dans ce MAD. Et ce n'est pas pour me déplaire Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/m-a-d-tome-2-mechanical-mind/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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