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  1. Titre de l'album : Serial rockers Scenariste de l'album : Eric Corbeyran, Stéphane Deschamps Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Le rock et ses fait scandale depuis sa création. Pourquoi ? Comment ? Qui en sont les héros et qui en sont les perdants magnifiques ? Serial Rockers raconte avec humour et décalage les dérapages des légendes : leurs moeurs, leur look, leur langage, leurs succès et bien entendu leurs frasques. Critique : Après des BD-doc centrées sur un groupe ou une star bien particulière, l'éditeur petitàpetit a eu la bonne idée de réaliser un album sur les frasques des rockstars ! Ainsi, James Brown, David Bowie, Madonna, Keith Richards et tant d'autres passent sous la moulinette des auteurs et on se régale d'apprendre toutes ces anecdotes croustillantes. Une présentation brève de la star commence le chapitre avec sa jeunesse, son milieu social, puis ses débuts sur scène, avec le but de comprendre pourquoi tel ou tel look, mais aussi telle ou telle conduite dans les vies publiques et privées ! Vous apprendrez que Ozzy Osborne et Keith Richards demeurent des anomalies, des "mutants" pour être encore en vie après les conduites addictives de toutes sortes au cours de leur vie ! Mais aussi la liaison courte et intense de Mick Jagger et Bowie, un petit monde que la scène britannique de ces années là 😉 . Elvis aimait les vierges, Gainsbarre s'adresse à la jeune Witney Houston en des termes peu élogieux sous l'oeil consterné et catastrophé de Michel Drucker, Jimi Hendrix et ses appétits insatiables en matière de sexe, tant de révélations croustillantes au fil de ces 120 pages que vous ne verrez pas défiler. Un regret, la présence de la seule et unique Madonna en tant que femme, il y avait peut-être matière à trouver d'autres personnalités féminines aux frasques détonantes. La ligne graphique est assurée par un collectif d'auteurs de talent, qui s'adaptent à la star du chapitre. Ainsi le trait sera rond et pop pour Madonna, quand le choix des couleurs pour Kiss et Ozzy Osborne sera plus sombre accompagné d'une griphe réaliste. Pour les amateurs de musique mais pas que, c'est réellement une mine d'informations, chapeautée par le grand amateur de métal et plus rockeur des scénaristes : Eric Corbeyran et son éternel perfecto 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/serial-rockers/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Titre de l'album : Le cercle des intrépides tome 1 - L'épée de Zgangver Scenariste de l'album : Marc Dubuisson Dessinateur de l'album : Massimo Di Leo Coloriste : Massimo Di Leo Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Notre récit commence par une chanson de geste : "Il était une fois, dans le royaume d'Enégaur, un prince très ambitieux... " D'après la légende, quiconque s'empare de la légendaire épée de Zgangver devient automatiquement monarque incontestable et incontesté... C'est ainsi que le prince devint roi... A présent, le roi règne avec fermeté mais son épée, abîmée au combat, a besoin d'être réparée. Ses gardes emportent l'objet précieux chez Eriol, le forgeron du village, mais celui-ci doit s'absenter, et il confie la suite des opérations à sa fille Devane, l'héroïne de notre histoire. Malheureusement, un ptérodactyle farfelu passé par là dérobe l'épée et s'envole vers l'inconnu. Devane part à sa poursuite avec ses amis Korwin et Nikki. Ensemble, ils formeront le cercle des Intrépides ! Sur leur route, ils rencontreront des créatures aussi absurdes que drôles, comme ce gaillard qui se sectionne lui-même les membres pour se donner en spectacle, ou encore cette colonie de vers géants qui vénère un dieu des bas-fonds, un gros malabar qui joue au bandit de grand chemin, sans parler des doryphores parieurs ou des tricératops loucheurs. Après une série de quiproquos et de situations rocambolesques, les amis remettront-ils la main sur l'épée inestimable ? Critique : Dupuis enchaine les BD jeunesses d'aventure. Le cercle des intrépides est la nouvelle en date. Avec un petit coté humoristique en plus. On retrouve une aventure avec 3 petits jeunes embarqués dans une chasse au trésor pleine d'action et de rebondissement. Le coté anthropomorphe est bien utilisé, permettant l'introduction de blague contextuelle sympathique rendant l'aventure plaisante meme si pas super originale. Bien que résolument orienté pour les enfants, ce coté humoristique plaira surement aux plus grands. Dans la lignée des séries jeunesses Dupuis des dernières années Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-cercle-des-intrepides-tome-1-l-epee-de-zgangver?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Dupuis enchaine les BD jeunesses d'aventure. Le cercle des intrépides est la nouvelle en date. Avec un petit coté humoristique en plus. On retrouve une aventure avec 3 petits jeunes embarqués dans une chasse au trésor pleine d'action et de rebondissement. Le coté anthropomorphe est bien utilisé, permettant l'introduction de blague contextuelle sympathique rendant l'aventure plaisante meme si pas super originale. Bien que résolument orienté pour les enfants, ce coté humoristique plaira surement aux plus grands. Dans la lignée des séries jeunesses Dupuis des dernières années
  4. Titre de l'album : Gone with the wind - Tome 2 Scenariste de l'album : Pierre Alary Dessinateur de l'album : Pierre Alary Coloriste : Pierre Alary Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Suite et fin de la tourbillonnante histoire de Scarlett O'Hara, dont le caractère intrépide et la passion amoureuse avec Rhett Butler auront transporté des millions de lecteurs à travers le monde. Avec ce deuxième volume, Pierre Alary met le point final à une oeuvre prenante permettant de redécouvrir l'oeuvre de Margaret Mitchell sous son plus bel éclat. Critique : Mammamia que c'est bien. Alors ok cela redémarre en douceur, un peu longuet, pas super intéressant, mais quelle montée en puissance au fil des pages, quelle intensité dramatique dans cette conclusion. J'adore, Scarlett O'hara est vraiment l'un des personnages féminins marquant de la littérature, du cinéma, et maintenant de la bd. Quelle puissance, quelle actualité dans ses combats, quelle force, et pour autant on ne sait jamais si on l'admire ou on l'exècre. Le contexte historique, et sa relation avec son alter ego Brett est sublime. Ils sont tellement humains et en même temps tellement romanesques. Bref vous l'avez compris j'ai adoré ce second tome, que j'ai pourtant fait patienter pendant près de 3 mois sur ma table de chevet. Eh oui, il faut d'abord l'envie de s'y plonger, mais quelle récompense au fil des pages. Si on se prend à tourner les premières un brin distraitement, je vous assure que passé la moitié, vous risquez de ne plus le lâcher, surtout si vous ne connaissez ni le roman ni le film. Pierre Alary fait des merveilles sur les visages, Brett et Scarlett affichent leurs émotions, leurs regards, leurs interrogations sous nos yeux, plus vrais que nature. Pour les amoureux du film, pas de problème, il y a bien du Clark Gabble et de la Vivien Leigh dans nos deux héros. Si une grande fresque romanesque ne vous fait pas peur, foncez lire cette brillante adaptation. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gone-with-the-wind-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Nickad

    Bons Plans

    On avait parlé de faire un topic sur le sujet alors voilà : Opération Comics à 4.90 euros chez Urban à partir du 16 Juin 2021 sur les Vilains de l'univers de DC comics Voici la liste (édition souple) : Le Joker de Brian Azzarello et Lee Bermejo Batman - L'Asile d'Arkham de Dan Slott et Ryan Sook Les Sirènes de Gotham, de Paul Dini Suicide Squad Rebirth, la relance de 2016 de l'équipe avec Rob Williams à l'écriture et Jim Lee sur une partie des dessins Justice League vs Suicide Squad, un premier crossover de l'époque Rebirth Justice League : Forever Evil, le grand premier event de l'époque DC Renaissance Batman vs Bane, soit le troisième arc du Batman de Tom King, avec David Finch aux dessins. Batman vs Deathstroke, qui est bien l'arc éponyme du run de Christopher Priest sur Deathstroke Batman vs Pingouin, sous lequel se cache en fait La Splendeur du Pingouin, piloté par Gregg Hurwitz et dessiné par Szymon Kudranski. Harley Quinn Rebirth, d'Amanda Conner et Jimmy Palmiotti,
  6. The_PoP

    Gone with the wind - Tome 2

    Mammamia que c'est bien. Alors ok cela redémarre en douceur, un peu longuet, pas super intéressant, mais quelle montée en puissance au fil des pages, quelle intensité dramatique dans cette conclusion. J'adore, Scarlett O'hara est vraiment l'un des personnages féminins marquant de la littérature, du cinéma, et maintenant de la bd. Quelle puissance, quelle actualité dans ses combats, quelle force, et pour autant on ne sait jamais si on l'admire ou on l'exècre. Le contexte historique, et sa relation avec son alter ego Brett est sublime. Ils sont tellement humains et en même temps tellement romanesques. Bref vous l'avez compris j'ai adoré ce second tome, que j'ai pourtant fait patienter pendant près de 3 mois sur ma table de chevet. Eh oui, il faut d'abord l'envie de s'y plonger, mais quelle récompense au fil des pages. Si on se prend à tourner les premières un brin distraitement, je vous assure que passé la moitié, vous risquez de ne plus le lâcher, surtout si vous ne connaissez ni le roman ni le film. Pierre Alary fait des merveilles sur les visages, Brett et Scarlett affichent leurs émotions, leurs regards, leurs interrogations sous nos yeux, plus vrais que nature. Pour les amoureux du film, pas de problème, il y a bien du Clark Gabble et de la Vivien Leigh dans nos deux héros. Si une grande fresque romanesque ne vous fait pas peur, foncez lire cette brillante adaptation.
  7. Après sa crépusculaire histoire de vikings L'éxilé, parue chez Anspach, le très talentueux artiste Erik Kriek adapte six nouvelles tirées de chansons populaires américaines avec pour point commun un meurtre. Son trait puissant aux encrages profonds nous fait voyager dans l'Amérique des années 20, sur un bateau ou dans la campagne. Il réalise des bichromies adaptées au récit, avec donc une légère teinte de bleu ou de jaune selon les ambiances retranscrites. C'est toujours un plaisir de contempler ses planches qui m'avaient déjà fortement impressionné sur L'exilé, que je vous recommande chaudement si vous aimez les vikings 😉 . Six nouvelles donc, car cette réédition comporte une histoire inédite en bonus. Une très belle édition qui ravira les amateurs de crimes, car "dans les pins" il y a "des ballades meurtrières" comme le décrit si bien le sous-titre. Innocents et coupables se retrouvent entremêlés sous la plume de l'auteur dans une chronologie bouleversée visant à perdre le lecteur. Passés et présents se confondent afin d'expliquer le mobile, l'acte lui même et la peine encourue. Ainsi vous découvrirez des apparences trompeuses mais rassurez-vous, tout s'explique de façon limpide en fin de récit. Amours déchus, crimes passionnels, racisme, la ruralité américaine s'expose dans une mélopée de blues et de sang. Car oui c'est noir et glaçant, et le happy end se fait rare dans ces contrées. La post face de Jan Donkers revient sur chacune des nouvelles tirées de chansons, ces fameuses "murder ballads"; et vous donnera envie de vous plonger dans cette musique populaire. Des histoires à lire et relire, ne serait-ce que pour profiter du dessin magnifique de cet auteur rare !
  8. Titre de l'album : Dans les pins - Six ballades meurtrières Scenariste de l'album : Erik Kriek Dessinateur de l'album : Erik Kriek Coloriste : Erik Kriek Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Dans les pins , fort justement sous-titré Ballades Meurtrières , propose 6 histoires courtes à vous glacer le sang. Elles se déroulent toutes dans l'Amérique profonde des années 1920, un temps où les armes et la religion faisaient la loi. Une époque où ils ne faisaient pas bon vivre pour les pauvres, les noirs et les femmes... Les Murder Ballads sont une composante importante de la musique populaire américaine et un sous-genre de la ballade traditionnelle. Critique : Après sa crépusculaire histoire de vikings L'éxilé, parue chez Anspach, le très talentueux artiste Erik Kriek adapte six nouvelles tirées de chansons populaires américaines avec pour point commun un meurtre. Son trait puissant aux encrages profonds nous fait voyager dans l'Amérique des années 20, sur un bateau ou dans la campagne. Il réalise des bichromies adaptées au récit, avec donc une légère teinte de bleu ou de jaune selon les ambiances retranscrites. C'est toujours un plaisir de contempler ses planches qui m'avaient déjà fortement impressionné sur L'exilé, que je vous recommande chaudement si vous aimez les vikings 😉 . Six nouvelles donc, car cette réédition comporte une histoire inédite en bonus. Une très belle édition qui ravira les amateurs de crimes, car "dans les pins" il y a "des ballades meurtrières" comme le décrit si bien le sous-titre. Innocents et coupables se retrouvent entremêlés sous la plume de l'auteur dans une chronologie bouleversée visant à perdre le lecteur. Passés et présents se confondent afin d'expliquer le mobile, l'acte lui même et la peine encourue. Ainsi vous découvrirez des apparences trompeuses mais rassurez-vous, tout s'explique de façon limpide en fin de récit. Amours déchus, crimes passionnels, racisme, la ruralité américaine s'expose dans une mélopée de blues et de sang. Car oui c'est noir et glaçant, et le happy end se fait rare dans ces contrées. La post face de Jan Donkers revient sur chacune des nouvelles tirées de chansons, ces fameuses "murder ballads"; et vous donnera envie de vous plonger dans cette musique populaire. Des histoires à lire et relire, ne serait-ce que pour profiter du dessin magnifique de cet auteur rare ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dans-les-pins-six-ballades-meurtrieres/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Kevin Nivek

    Merveilleux !

    Titre de l'album : Merveilleux ! Scenariste de l'album : Cookie Kalkair Dessinateur de l'album : Cookie Kalkair Coloriste : William Wagner Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : " Je n'ai jamais été très proche de mon père. Un océan nous sépare. Littéralement - depuis que je vis au Québec. Pourtant, lorsque j'apprends son AVC, je saute immédiatement dans un avion. À l'hôpital, dans un temps suspendu, je retrouve une petite soeur que je n'ai pas vue depuis des années. C'est l'attente... et le couperet tombe : notre père restera aphasique, il a perdu l'usage de la parole. Il lui reste à peine quelques mots... dont "Merveilleux'. " Alors que Cookie et ses proches réalisent peu à peu les conséquences de cet événement, tous doivent apprendre à vivre avec le handicap. Mais dans la tragédie, les réactions de chacun se révèlent parfois inattendues. Ce drame pourrait-il être une nouvelle chance ? La chance de se parler, de renouer les liens et de construire ensemble une nouvelle famille... Cookie Kalkair nous offre ici, avec tendresse et humour, son récit le plus personnel. Critique : Après des sorties BD plus "éducatives" avec Les jeux vidéos et nos enfants, ainsi que Les réseaux sociaux et nos ados, parus chez Steinkis; Cookie Kalkair réalise un roman graphique personnel et touchant. Suite à un Accident Vasculaire Cérébral (AVC), le père de Cookie Kalkair se retrouve hospitalisé et victime de séquelles irréversibles : une hémiplégie paralysant bras et jambe droite, mais aussi une atteinte touchant la zone de la parole, la fameuse aire de Broca. Depuis, les seuls mots qu'il arrive à prononcer sont "très bien, oui et merveilleux". Une nouvelle vie commence pour lui et ses enfants, car Cookie va retrouver un père et une soeur dans ce grand bouleversement familial. Vivant au Canada pour raisons professionnelles (mais sûrement pas que 😉 ), il multiplie les allers/retours pour visiter son père et suivre sa rééducation. Il raconte ses difficultés à communiquer parfois avec le personnel hospitalier et son jargon médical pas toujours adapté aux patients/familles. Puis, tout se complique avec le retour à domicile car la nouvelle épouse du papa ne semble pas prête à s'occuper d'une personne dépendante. De nombreuses thématiques sont abordées, comme la maladie invalidante et comment elle est perçue par le malade et ses proches. L'auteur raconte avec beaucoup de sincérité la manière avec laquelle il subit cette grande révolution, tout en réalisant que sa relation père/fils autrefois proche du vide, commence soudainement à changer avec un profond désir de l'aider et "retrouver" un père. Exercice difficile quand ce dernier est atteint d'aphasie. Mais il existe d'autres formes de langages, et il aborde cette nouvelle façon de communiquer au fil d'un récit mâtiné d'humour et de cases méditatives où les expressions du visage sont mises en avant. Son trait simple et coloré s'épargne les détails en arrière plan mais se concentre sur les visages et les ports des corps. Sa force est d'arriver à véhiculer les sentiments des personnages avec un simple sourcil relevé ou baissé. Les couleurs "pops" amènent de la gaieté dans une histoire qui commence mal, mais se finit dans un déluge de bons sentiments sur les plages ensoleillées de Barcelone. Un presque "feel good movie" 😉 MERVEILLEUX-PL4.pdf MERVEILLEUX-PL12.pdf MERVEILLEUX-PL10.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/merveilleux/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Kevin Nivek

    Merveilleux !

    Après des sorties BD plus "éducatives" avec Les jeux vidéos et nos enfants, ainsi que Les réseaux sociaux et nos ados, parus chez Steinkis; Cookie Kalkair réalise un roman graphique personnel et touchant. Suite à un Accident Vasculaire Cérébral (AVC), le père de Cookie Kalkair se retrouve hospitalisé et victime de séquelles irréversibles : une hémiplégie paralysant bras et jambe droite, mais aussi une atteinte touchant la zone de la parole, la fameuse aire de Broca. Depuis, les seuls mots qu'il arrive à prononcer sont "très bien, oui et merveilleux". Une nouvelle vie commence pour lui et ses enfants, car Cookie va retrouver un père et une soeur dans ce grand bouleversement familial. Vivant au Canada pour raisons professionnelles (mais sûrement pas que 😉 ), il multiplie les allers/retours pour visiter son père et suivre sa rééducation. Il raconte ses difficultés à communiquer parfois avec le personnel hospitalier et son jargon médical pas toujours adapté aux patients/familles. Puis, tout se complique avec le retour à domicile car la nouvelle épouse du papa ne semble pas prête à s'occuper d'une personne dépendante. De nombreuses thématiques sont abordées, comme la maladie invalidante et comment elle est perçue par le malade et ses proches. L'auteur raconte avec beaucoup de sincérité la manière avec laquelle il subit cette grande révolution, tout en réalisant que sa relation père/fils autrefois proche du vide, commence soudainement à changer avec un profond désir de l'aider et "retrouver" un père. Exercice difficile quand ce dernier est atteint d'aphasie. Mais il existe d'autres formes de langages, et il aborde cette nouvelle façon de communiquer au fil d'un récit mâtiné d'humour et de cases méditatives où les expressions du visage sont mises en avant. Son trait simple et coloré s'épargne les détails en arrière plan mais se concentre sur les visages et les ports des corps. Sa force est d'arriver à véhiculer les sentiments des personnages avec un simple sourcil relevé ou baissé. Les couleurs "pops" amènent de la gaieté dans une histoire qui commence mal, mais se finit dans un déluge de bons sentiments sur les plages ensoleillées de Barcelone. Un presque "feel good movie" 😉 MERVEILLEUX-PL4.pdf MERVEILLEUX-PL12.pdf MERVEILLEUX-PL10.pdf
  11. Titre de l'album : Islander - Tome 1 - L'exil Scenariste de l'album : Caryl Ferey Dessinateur de l'album : Corentin Rouge Coloriste : Céline Labriet et Corentin Rouge Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Futur proche Le continent européen est victime de catastrophes multiples, des réfugiés de tous les pays s'amassent au port du Havre, lieu de transit vers un hypothétique salut. L'Islande est encore épargnée, mais pour combien de temps ? Liam, qui a déjà tout perdu, va tenter sa chance en subtilisant le pass d'une migrante, sans savoir que l'Islande aussi se déchire à leur sujet. Ballotté dans le chaos du monde, Liam découvrira qu'il a pris la place d'une femme impliquée dans un mystérieux projet, "Islander" ; sa rédemption, si Liam et ses nouveaux compagnons parviennent à survivre. Après Sangoma, le duo explosif formé par Caryl Férey et Corentin Rouge est de retour avec une trilogie sous haute tension. Un récit d'anticipation plus réaliste que jamais, qui nous emporte vers des terres gelées où espoir, conscience politique et drames intimes se côtoient. Les auteurs inversent l'ordre du monde tel que nous le connaissons aujourd'hui dans un premier tome aussi haletant que prémonitoire. Critique : Il était difficile de ne pas en redemander après le brillant Sangoma. Alors voir ce duo se reformer le temps d'une nouvelle mini série, cela ne pouvait que nous faire saliver. D'autant qu'entre les deux, Corentin Rouge nous a gratifié du sublime Thorgal Wendigo... Alors quand en plus on tombe sur une si belle couverture et un pitch qu'on n'a pas l'impression d'avoir déjà lu cent fois... et bien... Dur de résister. Je vais lever le suspens très vite, cela n'a beau être qu'un tome 1, je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus. D'abord parce qu'avec 160 pages, on rentre vraiment dans le vif du sujet et on est très loin d'une simple introduction. Ensuite parce que Corentin Rouge continue d'affiner sa maitrise, les planches sont belles, certains découpages renforcent le côté spectaculaire de l'action, et une vraie attention est portée aux personnages et à leurs visages. Si en plus vous aimez les décors nordiques ou l'Islande bon, vous allez être servis. Je ne vous en dirais guère plus sur l'histoire de Caryl Ferey, mais excepté si vous faites parti des climatosceptiques, et là je ne peux pas y faire grand chose, vous allez plonger en frissonnant dans ce presque futur qui vous semblera beaucoup trop possible et proche pour ne pas vous donner de sueurs froides. Cependant il ne s'agit là que de la partie immédiatement visible de l'histoire, le reste c'est des destins et des choix humains, pour vivre, pour survivre, dans toute leur âpreté. Je me suis régalé, et je n'ai qu'une hâte : lire la suite. Merci messieurs ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/islander-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. poseidon2

    Voie de garage

    Je ne saurais trop quoi dire sur cet album si ce n'est que... c'était une très belle lecture. Une belle lecture et une belle histoire qui s'en trouve magnifié quand on apprend, à la fin, que c'est une histoire vraie. Cela met en avant le traitement que subissent souvent les marginaux : Rejet de ceux qui, parce qu'ils se pensent "normaux" ne comprennent pas l'attention que les gens portent aux marginaux. Une histoire qui s'apprécie lors de la lecture, en profitant du sublime trait de Sophie Adriansen, découvrant à quel point Paulin est honnête, ouvert aux autres et très humains. On ne peut qu'être ému et réfléchir à sa propre vision sur les autres
  13. poseidon2

    Voie de garage

    Titre de l'album : Voie de garage Scenariste de l'album : Arnaud Nebbache Dessinateur de l'album : Sophie Adriansen Coloriste : Sophie Adriansen Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Enfant, Paulin s'est passionné pour les trolleybus qui sillonnent la bonne ville de Lausanne. Devenu adulte, il a approfondi cette passion, conduisant ses propres trolleys qu'il a assemblés à partir de bric et de broc. Figures locales, Paulin et sa douce excentricité ne dérangent personne jusqu'au jour où une lettre anonyme réclame son internement pour trouble à l'ordre public. Commence alors une bataille judiciaire et de communication : il faut libérer Paulin ! Mais pour ce dernier, les choses ne sont pas si simples, car, derrière son internement, c'est toute sa vie et son rapport au monde qui sont remis en cause. Paulin a-t-il le droit de vivre sa vie ? Ce récit, qui interroge la frontière, floue et changeante, entre pathologie et « normalité », est basé sur l'histoire vraie de Martial Richoz, surnommé « l'homme bus » dans le Lausanne des années 1980, qui fut interné à 25 ans en hôpital psychiatrique. Critique : Je ne saurais trop quoi dire sur cet album si ce n'est que... c'était une très belle lecture. Une belle lecture et une belle histoire qui s'en trouve magnifié quand on apprend, à la fin, que c'est une histoire vraie. Cela met en avant le traitement que subissent souvent les marginaux : Rejet de ceux qui, parce qu'ils se pensent "normaux" ne comprennent pas l'attention que les gens portent aux marginaux. Une histoire qui s'apprécie lors de la lecture, en profitant du sublime trait de Sophie Adriansen, découvrant à quel point Paulin est honnête, ouvert aux autres et très humains. On ne peut qu'être ému et réfléchir à sa propre vision sur les autres Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/voie-de-garage?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Deuxième tome des mondes perdus et suite de la quete d'Amy de l'Atlantide. Quête qui l'emmène dans un endroit radicalement différent, faisant de ce tome deux un one shot dans la vie d'Amy plus que la suite du premier tome. Certes, on retrouve Amy et son père et leurs quêtes de liens "tenus" entre les ruines et l'Atlantide, mais tout le reste change. Exit (enfin presque) l'amoureux d'Amérique du sud et place aux nouveaux copains d'asie. L'histoire est encore une fois très sympathique, même si un peu dépendante avec la première, et est portée par une mise en image magnifique d'Isabelle Lemaux-Piedfert qui nous montre encore une fois que la littérature jeunesse permet de faire de belles choses. L'ouvrage lui même est aussi très beau et l'ensemble a ravi ma fille.
  15. Titre de l'album : Les mondes perdus tome 2 - La danseuse d'Angkor Vat Scenariste de l'album : Aucha Dessinateur de l'album : Isabelle Lemaux-Piedfert Coloriste : Isabelle Lemaux-Piedfert Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Peu après les fêtes de Noël, Amy quitte Londres pour l'Indochine. Son père est appelé en renfort sur le site de fouilles archéologiques d'Angkor Vat. Après un long voyage en bateau qu'elle a la chance de partager avec Eliott, son ami d'enfance, Amy termine seule le trajet jusqu'au Cambodge. Elle est alors accueillie par Sophal, une jeune danseuse, et Maenong, une adorable éléphante. Si les premiers jours vont être consacrés aux fouilles et aux recensements des trésors du site, rapidement, Amy va découvrir qu'ici aussi les trafiquants d'antiquités sévissent et qu'il faut à tout prix les arrêter. La curiosité et la soif de justice d'Amy vont lui attirer bien des ennuis... Critique : Deuxième tome des mondes perdus et suite de la quete d'Amy de l'Atlantide. Quête qui l'emmène dans un endroit radicalement différent, faisant de ce tome deux un one shot dans la vie d'Amy plus que la suite du premier tome. Certes, on retrouve Amy et son père et leurs quêtes de liens "tenus" entre les ruines et l'Atlantide, mais tout le reste change. Exit (enfin presque) l'amoureux d'Amérique du sud et place aux nouveaux copains d'asie. L'histoire est encore une fois très sympathique, même si un peu dépendante avec la première, et est portée par une mise en image magnifique d'Isabelle Lemaux-Piedfert qui nous montre encore une fois que la littérature jeunesse permet de faire de belles choses. L'ouvrage lui même est aussi très beau et l'ensemble a ravi ma fille. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-mondes-perdus-tome-2-la-danseuse-d-angkor-vat?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Elle est bien cette histoire. Le sujet du deuil et de la perte des êtres qui nous sont chers est toujours délicat, et c'est l'un de ceux qui, je trouve, se prête le mieux au fantastique et à l'onirique. Cette mini série du Lombard est toute en finesse, en douceur et en intelligence, et j'aime beaucoup ça. Héros et personnages secondaires sont touchants, l'aventure a beau rester gentillette, on est embarqué en douceur avec. C'est vraiment une lecture que j e recommande les yeux fermés aux plus jeunes, douce mais avec du rythme et un fond intéressant. Les dessins de Margaux Saltel font merveille sur les visages et expression, mais j'avoue que j'aurais aimé un peu plus de décors, de détails et de paysages, car le fantastique c'est aussi cela.
  17. Titre de l'album : Le Royaume d'après - Tome 2 - Le bois des maudits Scenariste de l'album : Marc Dubuisson Dessinateur de l'album : Margaux Saltel Coloriste : Margaux Saltel Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Toujours en quête de sa petite soeur Mary dans le Royaume d'Après, Christopher doit traverser le Bois des Maudits, une forêt mystérieuse et très dangereuse. Heureusement, il n'est pas seul dans ce périple ! Murphy, le petit spectre de malchance qui sait comment piéger ses ennemis, Cassie qui a plus d'un tour dans son sac, mais surtout l'étrange et fantasque Morrigan qui semble connaître les secrets de la magie interdite, l'accompagnent pour une aventure semée d'embûches. Vont-ils pouvoir éviter les dangers de cette forêt maudite ? Critique : Elle est bien cette histoire. Le sujet du deuil et de la perte des êtres qui nous sont chers est toujours délicat, et c'est l'un de ceux qui, je trouve, se prête le mieux au fantastique et à l'onirique. Cette mini série du Lombard est toute en finesse, en douceur et en intelligence, et j'aime beaucoup ça. Héros et personnages secondaires sont touchants, l'aventure a beau rester gentillette, on est embarqué en douceur avec. C'est vraiment une lecture que j e recommande les yeux fermés aux plus jeunes, douce mais avec du rythme et un fond intéressant. Les dessins de Margaux Saltel font merveille sur les visages et expression, mais j'avoue que j'aurais aimé un peu plus de décors, de détails et de paysages, car le fantastique c'est aussi cela. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-royaume-d-apres-tome-2-le-bois-des-maudits/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. alx23

    La nuit des lanternes

    Avec La nuit des lanternes, Jean-Etienne signe son premier album en bande dessinée avec un thriller prenant se déroulant sur une île, avec une coutume autour des lanternes et des monstres effrayants. L'album commence très rapidement pour nous mettre dans l'ambiance des us et coutumes de l'île, nous sommes les témoins d'un drame qui va anéantir une mère et ses deux enfants. L'auteur joue avec le côté intimiste de la situation entre les relations mère et fille pas très facile depuis le décès du père. Les années passent mais le traumatisme a marqué la famille même quand la jeune adolescente et devenue une femme et souhaite retrouver sa mère et son frère lors de la fameuse nuit des lanternes. On bascule tout doucement dans un récit policier fantastique assez plaisant. La partie graphique de ce one shot apporte beaucoup d'originalité à l'œuvre. Jean-Etienne donne beaucoup d'intéressé au traitement des couleurs pour les ambiances avec toujours beaucoup d'encrage et de partie noire, comme l'histoire se passe la nuit. La couverture est très réussie et attire l'œil avec les flammes lumineuses. La nuit des lanternes est une agréable surprise avec une histoire bien construite. Bande annonce :
  19. Titre de l'album : La nuit des lanternes Scenariste de l'album : Jean-Etienne Dessinateur de l'album : Jean-Etienne Coloriste : Jean-Etienne Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : À l'occasion du festival des lanternes, Éloane retourne dans la maison familiale située sur son île natale. Elle y retrouve sa mère autoritaire et son petit frère devenu mutique. Cette famille, elle l'a quittée plusieurs années auparavant, suite à la mort de son père. Après une dispute avec sa mère, Éloane voit sa vie basculer en marge de la cérémonie quand une créature ancestrale s'éveille. Critique : Avec La nuit des lanternes, Jean-Etienne signe son premier album en bande dessinée avec un thriller prenant se déroulant sur une île, avec une coutume autour des lanternes et des monstres effrayants. L'album commence très rapidement pour nous mettre dans l'ambiance des us et coutumes de l'île, nous sommes les témoins d'un drame qui va anéantir une mère et ses deux enfants. L'auteur joue avec le côté intimiste de la situation entre les relations mère et fille pas très facile depuis le décès du père. Les années passent mais le traumatisme a marqué la famille même quand la jeune adolescente et devenue une femme et souhaite retrouver sa mère et son frère lors de la fameuse nuit des lanternes. On bascule tout doucement dans un récit policier fantastique assez plaisant. La partie graphique de ce one shot apporte beaucoup d'originalité à l'œuvre. Jean-Etienne donne beaucoup d'intéressé au traitement des couleurs pour les ambiances avec toujours beaucoup d'encrage et de partie noire, comme l'histoire se passe la nuit. La couverture est très réussie et attire l'œil avec les flammes lumineuses. La nuit des lanternes est une agréable surprise avec une histoire bien construite. Bande annonce : Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-nuit-des-lanternes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Voici déjà venir le cinquième tome de cette saga à succès West fantasy où je le rappelle, les influences "tolkiennes" rencontrent la dure vie du far-west américain. On reprend les mêmes, ou plutôt la même avec la présence de Soeur M au casting avec deux nouveaux compères, une catin rêvant à de meilleurs lendemains ainsi qu'un mystérieux ronin, fruit de l'amour d'une elfe et d'un homme. Un des principes de cette saga étant le retour obligatoire d'un acteur principal du tome précédent mais aussi la mort d'une personnalité du trio héroïque. JL Istin a le chic pour créer des protagonistes truculents avec toujours les voix off en fil conducteur, mais aussi semer des mystères ça et là au fil du récit. Nous retrouvons donc un de ces fameux totems ou artefacts et vous en découvrirez un peu plus à leur sujet. L'originalité de cet opus étant que notre trio va composer avec un quatrième acteur, un mignon petit orc héritier du trône du Japon aux faux airs de Grogu le petit "Yoda" de la saga Star wars. Traque, combats au sabre avec effusions de sang; révélations sur des événements passés, bref aucun temps mort dans cette nouvelle aventure sentant bon le langage fleuri et la poudre. Nicolas Demare réalise des planches dans un style réaliste de premier choix et fait honneur aux magnifiques paysages de l'ouest sauvage américain. Une fois de plus le travail de colorisation est sublime avec des effets de lumière saisissants qui embellissent d'avantage le travail du dessinateur. Oxymore a vraiment une équipe de coloristes talentueux ! Un nouveau tome qui s'inscrit dans la continuité des précédents avec le même talent, JL Istin prend son temps pour dévoiler les contours de cet univers sans limites !
  21. Titre de l'album : West fantasy tome 5 - L'assassin, le rônin et la catin Scenariste de l'album : J. L. Istin Dessinateur de l'album : Nicolas Demare Coloriste : Amélie Picou et Vincent Powell Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : LA MORT D'UN CLIENT RÉVÈLE L'EXISTENCE D'UN TOTEM ANCESTRAL. TROIS CHASSEURS, UN SEUL TRÉSOR, AUCUNE PITIÉ. Au saloon de Deadhill, ville où la loi brille par son absence, Séréna y exerce ses talents de fille de joie. Un soir, l'un de ses clients rend l'âme en pleine affaire. Ennuyeux, sauf que dans ses poches, elle déniche une carte au trésor menant au légendaire totem d'Anumak. Ni une, ni deux, elle file avec la carte. Pendant ce temps, Otsuka, un ronin métissé elfe-japonais trouve enfin son maître : un adorable petit orc d'un an ! Le bambin ne parle pas encore, mais ses intentions sont claires : il veut le totem d'Anumak. Entre en scène Soeur M, une tueuse impitoyable, déterminée à détruire le totem pour préserver la suprématie de son dieu. Ces trois personnages fort singuliers vont se retrouver dans une danse endiablée mêlant vengeance et rédemption. Critique : Voici déjà venir le cinquième tome de cette saga à succès West fantasy où je le rappelle, les influences "tolkiennes" rencontrent la dure vie du far-west américain. On reprend les mêmes, ou plutôt la même avec la présence de Soeur M au casting avec deux nouveaux compères, une catin rêvant à de meilleurs lendemains ainsi qu'un mystérieux ronin, fruit de l'amour d'une elfe et d'un homme. Un des principes de cette saga étant le retour obligatoire d'un acteur principal du tome précédent mais aussi la mort d'une personnalité du trio héroïque. JL Istin a le chic pour créer des protagonistes truculents avec toujours les voix off en fil conducteur, mais aussi semer des mystères ça et là au fil du récit. Nous retrouvons donc un de ces fameux totems ou artefacts et vous en découvrirez un peu plus à leur sujet. L'originalité de cet opus étant que notre trio va composer avec un quatrième acteur, un mignon petit orc héritier du trône du Japon aux faux airs de Grogu le petit "Yoda" de la saga Star wars. Traque, combats au sabre avec effusions de sang; révélations sur des événements passés, bref aucun temps mort dans cette nouvelle aventure sentant bon le langage fleuri et la poudre. Nicolas Demare réalise des planches dans un style réaliste de premier choix et fait honneur aux magnifiques paysages de l'ouest sauvage américain. Une fois de plus le travail de colorisation est sublime avec des effets de lumière saisissants qui embellissent d'avantage le travail du dessinateur. Oxymore a vraiment une équipe de coloristes talentueux ! Un nouveau tome qui s'inscrit dans la continuité des précédents avec le même talent, JL Istin prend son temps pour dévoiler les contours de cet univers sans limites ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-5-l-assassin-le-ronin-et-la-catin/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Titre de l'album : Outlaws tome 2 - Les rivages de Midaluss Scenariste de l'album : Sylvain Runberg Dessinateur de l'album : Éric Chabbert Coloriste : Éric Chabbert Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Espace confédéré. Année 2779. Kristina, jeune clandestine humaine obligée de travailler pour les passeurs galactiques qui l'ont fait voyager illégalement, va devoir apprendre à survivre sur une planète inconnue. Et à se faire sa place. Planète Drenn. Midaluss, immense cité balnéaire où quartiers riches et bidonvilles aliens coexistent, non sans difficultés. La violence peut éclater à chaque instant, sans prévenir. C'est là que Kristina et son nouveau compagnon de route, Zachary, ont décidé de se lancer dans une carrière de voleurs de véhicules de luxe. Mais alors qu'ils doivent faire face à une compétition féroce avec d'autres gangs, les événements de Kessmo, lié au Clan des Cimes, ne vont pas tarder à les rattraper. Et le sang, alien comme humain, risque de couler à nouveau. Critique : Deuxième tome très attendu que celui-ci, 2 ans après un premier tome bien accueillis pour ce spin off d'Orbital. Et second tome dans la lignée du premier avec l'histoire de la petite soeur Kristina, la petite soeur de Caleb. Une histoire un tout petit peu trop "facile" qui se retrouve, étonnamment, assez rapidement dans l'ombre de celle de son frère...alors même que ce n'est censé être qu'un clin d'œil et un lien avec la série mère. En effet cette histoire de vol de vaisseaux spatiaux pour la revente tire trop en longueur et même si elle fait le lien avec l'histoire du premier tome, elle peine à faire plus que nous divertir. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/outlaws-tome-2-les-rivages-de-midaluss?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Titre de l'album : Vikings dans la brume tome 3 - Même pas morts Scenariste de l'album : Wilfrid Lupano Dessinateur de l'album : Ohazar Coloriste : Ohazar Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : C'est la rentrée pour Arnulf, le redoutable chef Viking, et sa bande de bras cassés ! Quand on raid, on ne compte pas et les revoici partis à la conquête de nouveaux butins. Mais même chez les Vikings, la famille, c'est sacré, et lorsqu'un chef concurrent a l'outrecuidance d'enlever des membres du clan d'Arnulf, ce dernier va montrer de quel bois il se chauffe ! Entre crise de foi et crise de rire, les frères Lupano nous livrent un 3e tome hilarant ! Critique : Plus la série avance, plus j'ai l'impression que Lupano maitrise ses blagues. Enfin plutôt le bon mix de blagues, entre blagues sur les religions, blagues sur les bourricots de vikings et blagues contextuels lors des assauts. On pense souvent que le premier tome, qui amène la nouveauté, est forcément meilleur. En humour je ne suis pas bien sur. Et encore moins sur Viking dans la brume. Je trouve que le premier était plus en mode "clichés faciles" là ou celui-ci est plus savoureux, plus "malin". Les comparaisons entre les religions, la place des femmes de vikings, la façon dont elles aiment leurs hommes tout en connaissant leurs "limites".... tout un ensemble qui fait sentir que Lupano maitrise complètement tous ses personnages et a trouvé la juste dose de chaque type d'humour pour casser la répétition qui est le principal écueil des bd d'humour "en strip". Le juste mélange qui nous permet d'apprécier l'humour tout comme l'évolution de nos personnages. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vikings-dans-la-brume-tome-3-meme-pas-morts?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Titre de l'album : Zen - Sans maître Scenariste de l'album : Frenk Meeuwsen Dessinateur de l'album : Frenk Meeuwsen Coloriste : Frenk Meeuwsen Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Frenk, jeune dessinateur néerlandais, effectue un séjour de trois ans au Japon, à la recherche de la compréhension de la philosophie zen japonaise. Hélas, son voyage d'études ne se déroule pas exactement comme prévu. Entre rencontres avec des personnages hauts en couleur, choc culturel et flash-back sur son enfance, Frenk parviendra-t-il à l'illumination ? Zen sans maître nous entraîne dans la quête mystique du jeune Frenk aux prises avec les paradoxes de la sagesse asiatique. Ses aventures spirituelles le sont dans tous les sens du terme. Un récit drôle et intelligent, mais surtout accessible et jamais ennuyeux. Critique : Pour sa première oeuvre en tant qu'auteur complet, le hollandais Frenk Meeuwsen se livre à une biographie répartie sur 55 chapitres que l'on peut apparenter aux "haikus" japonais, ces courts poèmes évoquant des saisons ou des émotions. Pas forcément dans une chronologie bien établie, il raconte divers moments de sa vie, en passant par sa jeunesse, ses envies, ses peines mais aussi ses joies et il tente d'expliquer les raisons de ce cheminement vers le "zen". Très vite il entend l'appel du pays au soleil levant et raconte ses premiers pas dans cette culture si différente de l'occidentale. Il embrasse littéralement cet art de vivre et nous immerge in situ en décrivant l'art du jardin japonais et son nombre bien défini de pierres, les méthodes de méditation, un chapitre est même consacré à cet art en se révélant être un véritable tuto pour réaliser soi même des séances. On apprend donc sur lui mais aussi sur nous, car chacun trouvera un peu de soi dans le chemin de l'auteur. C'est assez remarquable de sincérité et simplicité, à l'image de son trait minimaliste que David B. n'aurait pas renié. Prévue en noir et blanc, il a colorisé son oeuvre pour le marché français en s'adaptant aux chapitres. Il oscille entre couleurs chaudes et froides selon les chapitres et cela rend d'autant plus immersive la lecture. Ne vous laissez pas tromper par les traits simplistes des visages, il est capable de dessiner des voitures ou des paysages confondants de réalisme ! Sans trop se prendre au sérieux ou adopter un discours moraliste, il vous initiera au "zen" et au développement personnel au fil de "haikus" joliment narrés visitant le temps et l'espace. Un bien beau roman graphique à partager 😉 ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/zen-sans-maitre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Titre de l'album : Au coeur du désert Scenariste de l'album : Maryse Charles Dessinateur de l'album : Jean-François Charles Coloriste : Jean-François Charles Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : À peine nommé officier, le lieutenant Norman Pyle, est chargé d'une mission particulièrement périlleuse. Il doit retrouver et ramener un ancien colonel de l'armée, héros de guerre et tacticien redoutable. Il a pris la tête d'une bande d'Apaches rebelles et se terre dans une mesa au coeur de Monument Valley. Le roman culte, Au coeur des ténèbres, de Joseph Conrad, adapté en western. Critique : J'aime vraiment la collection "Signé" du Lombard par son approche éditoriale. On retrouve toujours une lecture marquante et des auteurs qui, on le ressent, prenne beaucoup de plaisir à élaborer des créations plus personnelles. Au coeur du désert est l'adaptation d'un roman culte, certes, mais que je n'avais pas lu pour autant. Je ne vous parlerai donc pas des différences avec l'oeuvre d'origine. Par contre on est sur un Western, même s'il n'est pas forcément des plus classiques, et là j'ai bien les références. N'en déplaise aux malheureux et vicieux admirateurs de videurs manchots qui trainent leur guêtres sur ce forum. Ici on est sur deux choses particulières qui viennent se croiser : le rapport à la civilisation et donc à la guerre, mais aussi le rapport à cet Ouest encore sauvage et donc à la nature. Le points central étant pour moi la sauvagerie naturelle de l'homme autour de laquelle va s'articuler ces deux réflexions. Un certain détachement s'empare du récit, le narrateur semblant lui même spectateur de sa propre histoire, cela nous place de facto assez souvent dans une position d'observateur médusé de ces tranches de violences inouïes et souvent gratuites. Le dessin est également à l'image du récit, semblant parfois prendre un peu de distance avec ses personnages, mais nous ramenant sans cesse à ces paysages et à cette violence. J'ai aimé le traitement de cette histoire, surprenante à plus d'un titre, dont la fin est remarquable de justesse et qui nous entraine sur des réflexions justes et douloureuses sur notre monde et le fonctionnement des hommes. Autres infos : Adapté du roman culte de Joseph Conrad Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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