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Titre de l'album : La terre verte Scenariste de l'album : Alain Ayroles Dessinateur de l'album : Hervé Tanquerelle Coloriste : Merlet Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Aux derniers temps du Moyen Age, les ultimes descendants des Vikings tentent désespérément de survivre sur les rivages glacés du Groenland. Un homme au lourd passé, en quête d'une seconde chance, débarque parmi eux. Leur apportera-t-il le salut ou précipitera-t-il l'effondrement de la « Terre verte » ? Critique : Sur les conseils avisés de Kevin, qui s'est pourtant bien gardé d'en faire la chronique, j'ai investi dans "La terre verte". je dis investis, car un album à 35€, on commence à y réfléchir à deux fois avant de franchir le pas. Sauf que là, on a un pavé de 256 pages, dense, beau, et que sur la couverture il est indiqué que M. Ayroles en a écris le scénario. Alors je ne sais pas pour vous, mais moi M. Ayroles, je trouve que ce qu'il écrit arrive toujours à réussir l'exploit d'être intelligent ET romanesque. Une bonne raison donc de lui faire confiance. Si le dessin de Hervé Tanquerelle est remarquable a plus d'un titre, et qu'il attirera beaucoup de monde, je vous avoue que ce n'est pas mon style préféré, mais c'est vraiment une histoire de goûts et de couleur, et peut être aussi de son amour pour les gueules bien marquées. Il n'empêche que je m'incline face à la qualité du travail, des découpages, des ambiances, et à la réussite totale des personnages. C'est très bien, et si ce n'est pas vraiment votre style au départ, vous aurez oublié comme moi dès la 10ème page que vous aviez des réticences ou des pudeurs de gazelle. Le scénario d'Alain Ayroles est une nouvelle fois une merveille de finesse, d'analyse de l'homme, tout en conservant pourtant à chaque page, un sens de la narration et du drame à toute épreuve. Impossible de ne pas succomber pour ma part, c'est vraiment excellent, et cela ne ressemble pas à grand chose que vous ayez déjà lu. Bref, faites comme moi foncez rattraper votre retard, car c'est une bd que définitivement on aura bien du mal à oublier ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-terre-verte/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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West fantasy tome 5 - L'assassin, le rônin et la catin
Kevin Nivek a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : West fantasy tome 5 - L'assassin, le rônin et la catin Scenariste de l'album : J. L. Istin Dessinateur de l'album : Nicolas Demare Coloriste : Amélie Picou et Vincent Powell Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : LA MORT D'UN CLIENT RÉVÈLE L'EXISTENCE D'UN TOTEM ANCESTRAL. TROIS CHASSEURS, UN SEUL TRÉSOR, AUCUNE PITIÉ. Au saloon de Deadhill, ville où la loi brille par son absence, Séréna y exerce ses talents de fille de joie. Un soir, l'un de ses clients rend l'âme en pleine affaire. Ennuyeux, sauf que dans ses poches, elle déniche une carte au trésor menant au légendaire totem d'Anumak. Ni une, ni deux, elle file avec la carte. Pendant ce temps, Otsuka, un ronin métissé elfe-japonais trouve enfin son maître : un adorable petit orc d'un an ! Le bambin ne parle pas encore, mais ses intentions sont claires : il veut le totem d'Anumak. Entre en scène Soeur M, une tueuse impitoyable, déterminée à détruire le totem pour préserver la suprématie de son dieu. Ces trois personnages fort singuliers vont se retrouver dans une danse endiablée mêlant vengeance et rédemption. Critique : Voici déjà venir le cinquième tome de cette saga à succès West fantasy où je le rappelle, les influences "tolkiennes" rencontrent la dure vie du far-west américain. On reprend les mêmes, ou plutôt la même avec la présence de Soeur M au casting avec deux nouveaux compères, une catin rêvant à de meilleurs lendemains ainsi qu'un mystérieux ronin, fruit de l'amour d'une elfe et d'un homme. Un des principes de cette saga étant le retour obligatoire d'un acteur principal du tome précédent mais aussi la mort d'une personnalité du trio héroïque. JL Istin a le chic pour créer des protagonistes truculents avec toujours les voix off en fil conducteur, mais aussi semer des mystères ça et là au fil du récit. Nous retrouvons donc un de ces fameux totems ou artefacts et vous en découvrirez un peu plus à leur sujet. L'originalité de cet opus étant que notre trio va composer avec un quatrième acteur, un mignon petit orc héritier du trône du Japon aux faux airs de Grogu le petit "Yoda" de la saga Star wars. Traque, combats au sabre avec effusions de sang; révélations sur des événements passés, bref aucun temps mort dans cette nouvelle aventure sentant bon le langage fleuri et la poudre. Nicolas Demare réalise des planches dans un style réaliste de premier choix et fait honneur aux magnifiques paysages de l'ouest sauvage américain. Une fois de plus le travail de colorisation est sublime avec des effets de lumière saisissants qui embellissent d'avantage le travail du dessinateur. Oxymore a vraiment une équipe de coloristes talentueux ! Un nouveau tome qui s'inscrit dans la continuité des précédents avec le même talent, JL Istin prend son temps pour dévoiler les contours de cet univers sans limites ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-5-l-assassin-le-ronin-et-la-catin/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Titre de l'album : Samurai - Tome 18 - La tendresse des hyènes Scenariste de l'album : Jean-François Di Giorgio Dessinateur de l'album : Cristina Mormile Coloriste : Lorenzo Pieri Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Tombés dans le piège tendu par Yoshitaka qui se verrait sans déplaisir à la tête de l'Empire du soleil levant, l'étau se resserre autour du jeune prince et sa garde rapprochée. Impossible d'échapper au traquenard tendu par Yoshitaka. À moins, bien sûr, de déposer les armes. Mais entre la mort et le déshonneur, Takeo a vite fait son choix. Critique : L'une des séries phare de la bd franco belge sur les samouraï continue avec ce tome 18 riche en batailles. Christina Mormile a mis son empreinte désormais sur la série démarré par Frédéric Genêt au dessin. Si les visages sont peut être un peu moins détaillés la série continue d'avoir un certain sens de la mise en scène et beaucoup de fluidité des scènes d'actions et de batailles. J'apprécie toujours autant la plongée dans ce japon féodal qui s'il a pris un virage moins fantastique au fil des épisodes garde pourtant cette petite touche de magie qui fait son charme. Le fait que Jean-François Di Giorgio soit toujours aux manettes du scénario garantit la continuité de l'esprit de la série. Et au bout de 18 tomes il a toujours de belles histoires à nous raconter même si là on touche du doigt le dénouement provisoire d'un cycle. AU programme de cet opus donc on aura de la bataille, et encore de la bataille. J'ai apprécié que les auteurs trouvent le temps de nous y glisser une pointe de crapulerie, pour adoucir un peu tout le sang versé. Reste que Takeo est un samouraï d'exception et que l'on n'aime rien tant que de le voir sabrer du vilain ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/samurai-tome-18-la-tendresse-des-hyenes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Lointains mes mots Scenariste de l'album : Anaële Hermans Dessinateur de l'album : Sandrine Revel Coloriste : Sandrine Revel Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Depuis aussi longtemps qu'elle s'en souvient, Claire est amoureuse des mots. Ils habitent son quotidien d'enseignante et de traductrice spécialisée en poésie. Mais un AVC vient altérer sa mémoire et ses capacités intellectuelles : les mots qu'elle aime tant lui échappent. En perte de repères, la jeune femme quitte alors sa vie à Madrid pour rejoindre un petit village de Galice où elle a oeuvré comme bénévole pour nettoyer les plages après le naufrage du "Prestige". Terre sauvage, d'autant plus depuis que les touristes ont déserté les côtes, elle y rencontre Beatriz, une biologiste et plongeuse qui va lui faire découvrir la mer, immense, profonde, silencieuse en apparence, et l'initier à son langage secret... Critique : En voila une belle surprise. Anaële Hermans nous livre une histoire qui s'avère etre surprenante car tout d'abord bien construit. Le "peu" de surprise de notre roman graphique est disséminé avec justesse et intelligence tout au long de ce roman graphique. Que ce soit la problématique de locution de Claire, son origine ou l'impact sur sa vie, nos auteurs prennent le temps de nous faire découvrir chaque évolution. Cela nous permet de bien nous identifier à Claire et de bien comprendre ses questionnements et ses réflexions. On a envie de l'aider, de la soutenir et la voir surpasser et accepter son handicape. Une lecture émouvante et intéressante pour laquelle on regrettera juste une fin un peu trop précoce qui ne nous montre pas la fin du processus de reconstruction de Claire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lointains-mes-mots?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Derrière la haine est l'adaptation en bande dessinée du roman de Barbara Abel réalisé par Severine Lambour pour le scénario et Rachid N'Haoua pour la partie graphique. Derrière la haine est un thriller psychologique très intense dès les premières planches. On découvre deux femmes se disputant quand l'une d'elle approche de trop l'enfant de l'autre. L'histoire remonte sept auparavant pour que l'on comprendre la situation avec deux couples voisins amis vivant dans la joie avec chacun la naissance d'un enfant. L'amitié se fracture avec un accident coutant la vie d'un enfant. On bascule dans un thriller où l'intrigue nous fait suspecter chaque parent par leur comportement, leur agissement et leur raisonnement. Le deuil d'un enfant transforme les deux couples et l'entente idyllique tourne au cauchemar jusqu'au final. La partie graphique de Rachid N'Haoua est dans un style très réaliste avec beaucoup de détail. Les couleurs apportent un cachet original avec des dégradés de rouge, vert ou bleu permettent de doser l'intensité de l'action par cases. Seulement quelques cases auront deux couleurs différentes comme pour la couverture pour faire ressortir des éléments clés. J'ai beaucoup apprécié l'histoire prenante qui m'a donné envie de découvrir d'autres romans de cette autrice. Derrière la haine est un excellent thriller à lire.
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Titre de l'album : Derrière la haine Scenariste de l'album : Severine Lambour Dessinateur de l'album : Rachid N'Haoua Coloriste : Nephiko Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : D'un côté, il y a Tiphaine et Sylvain ; de l'autre, il y a Laetitia et David. Deux couples voisins et amis, ayant chacun un enfant du même âge. Deux couples fusionnels et solidaires qui vivent côté à côte dans une harmonie parfaite. Jusqu'au jour du drame. Voisins du même âge, Tiphaine, Sylvain, Lætitia et David partagent les mêmes passions et la même conception de la vie. Les deux couples sont devenus inséparables et, malgré la mince cloison qui les sépare, on peut dire qu'ils vivent joyeusement les uns avec les autres. Une amitié fusionnelle tout naturellement renforcée quand deux petits garçons viennent au monde pour enchanter les maisons. Maxime et Milo naissent la même année, grandissent ensemble, comme deux jumeaux qui le soir venu rentreraient dormir chez leurs parents respectifs. Mais ce tableau idyllique éclate violemment le jour où Lætitia est témoin d'un tragique accident qui coûtera la vie au petit Maxime, le garçon de ses voisins. Critique : Derrière la haine est l'adaptation en bande dessinée du roman de Barbara Abel réalisé par Severine Lambour pour le scénario et Rachid N'Haoua pour la partie graphique. Derrière la haine est un thriller psychologique très intense dès les premières planches. On découvre deux femmes se disputant quand l'une d'elle approche de trop l'enfant de l'autre. L'histoire remonte sept auparavant pour que l'on comprendre la situation avec deux couples voisins amis vivant dans la joie avec chacun la naissance d'un enfant. L'amitié se fracture avec un accident coutant la vie d'un enfant. On bascule dans un thriller où l'intrigue nous fait suspecter chaque parent par leur comportement, leur agissement et leur raisonnement. Le deuil d'un enfant transforme les deux couples et l'entente idyllique tourne au cauchemar jusqu'au final. La partie graphique de Rachid N'Haoua est dans un style très réaliste avec beaucoup de détail. Les couleurs apportent un cachet original avec des dégradés de rouge, vert ou bleu permettent de doser l'intensité de l'action par cases. Seulement quelques cases auront deux couleurs différentes comme pour la couverture pour faire ressortir des éléments clés. J'ai beaucoup apprécié l'histoire prenante qui m'a donné envie de découvrir d'autres romans de cette autrice. Derrière la haine est un excellent thriller à lire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/derriere-la-haine/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : À la poursuite du trésor de Décalécatan Scenariste de l'album : Fabcaro Dessinateur de l'album : Fabrice Erre Coloriste : Fabrice Erre Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Ils sont les deux boulets de la page « Édito » de Spirou. Mais dorénavant, les Fabrice sont aussi les héros d'une grande aventure sous le soleil de Mexico, à la recherche du trésor maya de Décalécatán ! Les Fabrice, croyant arriver à Niort pour un festival BD, débarquent en réalité à Mexico, où on les confond avec deux spécialistes des civilisations précolombiennes ! Leur mission : se rendre en pleine jungle amazonienne sur le mystérieux site de Décalécatán, afin de trouver un trésor maya convoité par Palmatec, un industriel peu scrupuleux... Le souci, c'est que les deux gaffeurs de l'« Édito » du journal Spirou, en roue libre comme jamais, ne sont pas les mieux armés pour affronter serpents, Indiens et autres malfrats sanguinaires... Par contre, pour nous faire marrer, ils se comporteront, comme d'habitude, en machines de guerre ! Embarquez avec Fabrice Erre et Fabcaro (Astérix, Zaï zaï zaï zaï) pour une chasse au trésor délirante, entre Indiana Jones et Gaston Lagaffe ! Critique : Hope la voila mon instant de détente de ce début de Juin. J'avoue qu'a la couverture je n'attendais pas grand chose de cet album. Allez pire j'ai repoussé la lecture de peur de m'ennuyer. Et bien j'ai eu tout faux ! C'est exactement le genre d'humour qui me plait. Un mélange entre OSS 117 et Asterix et obelix mission Cléopâtre. Les conneries de nos deux debilosses de services s'enchainent mais ne s'épuisent jamais. De la remarque machiste, aux réflexions de bouseux en passant par une inculture caractérisé qu'ils essayent de cacher... Les amateurs de second degré et de parodies seront comblés ! Et l'histoire n'est pas en reste : une parodie d'Indiana jones et les aventuriers de l'arche perdue (enfin le début) déplacé au XXIieme siecle. Quiconque aime l'humour tout juste limite comme il faut se bidonnera comme moi en lisant ce succulent À la poursuite du trésor de Décalécatan (ohé ohé ! 😄 😄 ) Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/a-la-poursuite-du-tresor-de-decalecatan?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Hope la voila mon instant de détente de ce début de Juin. J'avoue qu'a la couverture je n'attendais pas grand chose de cet album. Allez pire j'ai repoussé la lecture de peur de m'ennuyer. Et bien j'ai eu tout faux ! C'est exactement le genre d'humour qui me plait. Un mélange entre OSS 117 et Asterix et obelix mission Cléopâtre. Les conneries de nos deux debilosses de services s'enchainent mais ne s'épuisent jamais. De la remarque machiste, aux réflexions de bouseux en passant par une inculture caractérisé qu'ils essayent de cacher... Les amateurs de second degré et de parodies seront comblés ! Et l'histoire n'est pas en reste : une parodie d'Indiana jones et les aventuriers de l'arche perdue (enfin le début) déplacé au XXIieme siecle. Quiconque aime l'humour tout juste limite comme il faut se bidonnera comme moi en lisant ce succulent À la poursuite du trésor de Décalécatan (ohé ohé ! 😄 😄 )
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En voila une belle surprise. Anaële Hermans nous livre une histoire qui s'avère etre surprenante car tout d'abord bien construit. Le "peu" de surprise de notre roman graphique est disséminé avec justesse et intelligence tout au long de ce roman graphique. Que ce soit la problématique de locution de Claire, son origine ou l'impact sur sa vie, nos auteurs prennent le temps de nous faire découvrir chaque évolution. Cela nous permet de bien nous identifier à Claire et de bien comprendre ses questionnements et ses réflexions. On a envie de l'aider, de la soutenir et la voir surpasser et accepter son handicape. Une lecture émouvante et intéressante pour laquelle on regrettera juste une fin un peu trop précoce qui ne nous montre pas la fin du processus de reconstruction de Claire.
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Les sanctuaires reprend le premier tome du cycle d'Inari sorti en 2016 ainsi que la suite dans un format intégrale. Ce roman graphique intimiste reprend le début de parcours professionnel de l'auteur dessinateur Sébastien Pons. L'histoire commence avant son retour au Japon pour rejoindre sa petite amie et chercher du travail dans l'animation. Cependant, une douleur lui paralyse la jambe alors Sébastien Pons va rencontrer plusieurs spécialistes voulant toujours l'opérer sans analyses approfondies. La médecine classique n'a aucune explication de sa paralysie et l'IRM confirme que les opérations n'étaient pas nécessaires dans son cas. On suit ce jeune homme face à l'impuissance de la des spcécialistes qui se rapproche de la médecine alternative comme la méditation. L'auteur explique être retissant à toutes formes de spiritualités mais reconnait les bienfaits sur lui. En parallèle, on suit son parcours amoureux avec différentes rencontres ou ses sentiments. La partie graphique est très bien travaillé avec plusieurs styles de dessins suivant les situations. On retrouve une grande influence manga certainement suite à son voyage au Japon avec des personnes aux grands yeux. Les couleurs très clairs apportent un cachet à l'œuvre et fonctionne très bien sur le discours abordé. Les sanctuaires est une œuvre forte avec une histoire réelle sur les souffrances et comment trouver un apaisement pour vivre. Cependant, l’auteur ne prône pas le recours à la médecine alternative.
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Titre de l'album : Les Sanctuaires Scenariste de l'album : Sébastien Pons Dessinateur de l'album : Sébastien Pons Coloriste : Sébastien Pons Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Un matin, Sébastien se retrouve mystérieusement paralysé d'une jambe. Face à l'impuissance de la médecine et après d'étranges apparitions, démarre alors un étonnant voyage intérieur, fait de méditations et de visualisations, qui transformera sa vision de la vie. Récit initiatique autobiographique hors du commun, cet ouvrage est un témoignage saisissant sur la spiritualité, l'amour et la mort. Critique : Les sanctuaires reprend le premier tome du cycle d'Inari sorti en 2016 ainsi que la suite dans un format intégrale. Ce roman graphique intimiste reprend le début de parcours professionnel de l'auteur dessinateur Sébastien Pons. L'histoire commence avant son retour au Japon pour rejoindre sa petite amie et chercher du travail dans l'animation. Cependant, une douleur lui paralyse la jambe alors Sébastien Pons va rencontrer plusieurs spécialistes voulant toujours l'opérer sans analyses approfondies. La médecine classique n'a aucune explication de sa paralysie et l'IRM confirme que les opérations n'étaient pas nécessaires dans son cas. On suit ce jeune homme face à l'impuissance de la des spcécialistes qui se rapproche de la médecine alternative comme la méditation. L'auteur explique être retissant à toutes formes de spiritualités mais reconnait les bienfaits sur lui. En parallèle, on suit son parcours amoureux avec différentes rencontres ou ses sentiments. La partie graphique est très bien travaillé avec plusieurs styles de dessins suivant les situations. On retrouve une grande influence manga certainement suite à son voyage au Japon avec des personnes aux grands yeux. Les couleurs très clairs apportent un cachet à l'œuvre et fonctionne très bien sur le discours abordé. Les sanctuaires est une œuvre forte avec une histoire réelle sur les souffrances et comment trouver un apaisement pour vivre. Cependant, l’auteur ne prône pas le recours à la médecine alternative. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-sanctuaires/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Oh qu'on l'attendait celui-ci. Il faut dire que les deux premiers tomes des âges perdus nous avaient présentés une chouette histoire, dans un monde que l'on ne connaissait pas, qu'on n'avait pas l'impression d'avoir déjà lu cent fois. Et vu que c'était servi avec les très jolis dessins de Didier Poli, on en redemandait. Sur ce tome Didier Poli a été rejoint aux crayons par Luca Bulgheroni mais c'est toujours Bruno Tatti qui gère les couleurs. Alors que donne cet ajout de talent à notre équipe ? Et bien le dessin de la série continue d'évoluer doucement, comme entre le tome 1 et le tome 2, avec des visages qui se lissent un petit peu, mais des décors qui s'étoffent globalement rendant les atmosphères et ce monde là encore plus palpable. Côté histoire, c'est aussi peu dire que je faisais confiance à Jérôme Le Gris pour nous créer une belle histoire avec une belle fin. Et bien pas de doutes non plus de ce côté là, c'est toujours aussi bien. On a du rythme, une montée en puissance de l'intrigue et des enjeux, des personnages dont on se demande à chaque page s'il va y passer ou pas, et un monde dont chaque page nous en fait découvrir un peu plus. Vous l'avez compris j'en redemande encore et bonne nouvelle, le tome 4 doit sortir l'année prochaine, même si, et c'est je trouve très triste, ce sera aussi le tome de fin de cette série.
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Ah c'est un sacré coup de cœur dont on va parler ici. Les deux premiers tomes de Tête de chien nous avaient déjà passionné. Il faut dire que l'on est nombreux ici à aimer le travail que font ces 3 auteurs ensemble. Je trouve que ce tome 3 de Tête de chien monte encore en puissance, et nous livre la quintessence de ce que des auteurs modernes peuvent faire en bd franco belge tout en intégrant les influences du comics et du manga. Les mises en scènes sont juste brillantes, plus que cinématographiques, elle rendent la bd vraiment vivante. On entend presque les personnages se parler. Le scénario de Vincent Brugeas gagne encore en épaisseur, car si l'on était jusqu'à présent dans l'univers des Tournois, on sort sur ce tome de ce cadre là pour rentrer dans un monde plus réel et pourtant toujours à notre échelle. Oui dans ce tome 3 certains combat ne seront pas juste pour la gagne et nos personnages sont tellement bien pensés, premiers comme second rôles que l'on va frémir pour eux. L'art de Ronan Toulhoat s'exprime je trouve pleinement dans les gueules dures, parfois abîmés, affichant leurs vécus, de ses personnages. Certes comme dans le comics on pourra pinailler sur quelques arrières plans un peu légers, mais franchement je pense que cela nuirait vraiment à l'ensemble en le surchargeant. On retrouve dans ce Tête de Chien un peu la folie et la créativité visuelle de certains comics indépendants. Je ne vais pas en rajouter une couche sur les couleurs de Yoann Guillo qui s'impose pour moi comme l'un des meilleurs coloriste actuels, et je continue de trouver qu'il forme avec Ronan Toulhoat une paire qui se bonifie mutuellement. Bref, foncez, parce que ces personnages là, avec ce dessin là, on veut les suivre beaucoup plus loin. Vous pouvez y aller, les yeux fermés, que vous aimiez la chevalerie et le moyen âge ou non d'ailleurs.
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L'une des séries phare de la bd franco belge sur les samouraï continue avec ce tome 18 riche en batailles. Christina Mormile a mis son empreinte désormais sur la série démarré par Frédéric Genêt au dessin. Si les visages sont peut être un peu moins détaillés la série continue d'avoir un certain sens de la mise en scène et beaucoup de fluidité des scènes d'actions et de batailles. J'apprécie toujours autant la plongée dans ce japon féodal qui s'il a pris un virage moins fantastique au fil des épisodes garde pourtant cette petite touche de magie qui fait son charme. Le fait que Jean-François Di Giorgio soit toujours aux manettes du scénario garantit la continuité de l'esprit de la série. Et au bout de 18 tomes il a toujours de belles histoires à nous raconter même si là on touche du doigt le dénouement provisoire d'un cycle. AU programme de cet opus donc on aura de la bataille, et encore de la bataille. J'ai apprécié que les auteurs trouvent le temps de nous y glisser une pointe de crapulerie, pour adoucir un peu tout le sang versé. Reste que Takeo est un samouraï d'exception et que l'on n'aime rien tant que de le voir sabrer du vilain !
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Il y a des bd qui vous parlent, qui vous attirent comme des aimants. La force de vivre m'a fait cet effet là. Je n'étais pas sensé la lire, et pourtant elle s'est imposée à moi dans une librairie. Grand bien m'en a fait. Hier @Kevin Nivek me demandait quelle était ma lecture de l'année, aujourd'hui en refermant La force de vivre, j'ai une nouvelle réponse à lui apporter. Entendons nous, malgré ses indéniables qualités ce n'est peut être pas le chef d'œuvre graphique, artistique ou narratif de l'année, mais j'ai pleuré en la refermant. Vraiment. Et cela ne m'arrive pas bien souvent dans ma vie. Parfois quand une bd vous émeut à ce point c'est qu'elle fait écho à votre propre vécu. Et ce n'est même pas vraiment le cas ici pour moi, si ce n'est peut être une histoire de génération et de vie dans lesquelles je peux reconnaitre une époque proche de celle que j'ai connu. Par contre la force de vivre nous parle de l'importance de l'amitié et de la vie en général. Beaucoup de chansons, de films, de livres majeurs sont dédiés aux grandes histoires d'amour. L'amitié, elle, a inspiré moins d'œuvres majeures. Et pourtant. En bref je ne sais pas vous dire pourquoi "La force de vivre" m'a autant marqué, mais ce que je sais avec certitude c'est que je ne serais pas le seul tant cette bd renferme une belle puissance évocatrice. Voilà, je connaissais le travail de Laurent Astier par sa série La Venin. Je trouve que sur la Force de vivre son dessin a franchi un énorme cap, plus empathique, plus émouvant. A la fin je ne peux que vous conseiller La force de vivre, surtout pour peu que vous aimiez l'amitié, la vie, les années 80-90 et voir de jeunes adultes se construire, se trouver. Cet ouvrage a été écrit avec les tripes, et il m'a profondément ému et marqué. Ce qui est frappant c'est que l'ensemble est plein de pudeur, de petites joies et de petites douleurs, d'instants remémorés. Pas d'excès, rien de surjoué, simplement souvent le mot juste. La multitude de thématiques rencontrées est aussi magnifique, car La force de vivre ne parle pas que d'un seul sujet mais de la vie en général, de la famille, des enfants, des amours. Les livres hommage sont souvent un peu lourds, un peu trop dans l'emphase, à appuyer sur les émotions et l'empathie, un peu trop dégoulinants. Ici rien de tout ça. Juste une impression de vrai, la vérité de Laurent Astier qui se met à nu. Alors merci M. Astier de m'avoir fait vivre ça, de m'avoir fait revivre des choses, de m'avoir donné autant d'émotions et de réflexions. Merci de nous avoir permis d'accéder à cela. Et merci à votre éditrice, qui a fait de l'excellent travail et dont je ne peux que confirmer la justesse de la direction qu'elle vous a permis de prendre, cela se ressent.
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Cette éditions spéciale de Jour J regroupe les tomes 32 et 33 de la série autour de Los Alamos. Les deux scénaristes Fred Duval et Jean-Pierre Pécau s'amusent avec l'histoire pour la réinventer tout en restant crédible. Cette fois, les personnages principaux sont Robert Oppenheimer le père de la bombe atomique et Jack Kerouac, figure emblématique de la beat generation ce mouvement littéraire et contestataire aux Etats-Unis. La rencontre des deux personnes est explosive, surtout pour le scientifique avec une énorme remise en question sur son travail sur la bombe la plus dévastatrice au monde. Le format dytique qui s'enchaine dans cette édition est un plus pas négligeable. Cette édition est accompagnée d'un cahier de huit pages pour revenir sur les deux personnes de l'histoire. D'autres personnages historiques feront des apparitions dans cet album comme Eliot Ness. Les dessins de Denys sont parfaits entre action sur le front de guerre, ou encore le trio en road trip suivis des agents du FBI. Les éditions Delcourt ont eu une très bonne idée de réunir les deux tomes pour permettre à d'autres lecteurs de découvrir cette uchronie.
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Quelle belle idée que d'inverser un peu les rôles. Cette fois-ci c'est bien l'humanité qui s'est faite éradiquer. Et le dernier homme qui devient la chose la plus précieuse de l'univers. Le pitch est simple mais en renversant les rôles il permet d'obtenir une belle dramaturgie ainsi qu'un souffle de fraicheur qui évite à ce space opéra d'avoir un trop grand air de déjà vu. On embarque assez vite dans cette aventure, rythmée et sans temps morts jusqu'à la dernière page. Les seconds rôles apportent un peu de fraicheur à ce héros parfois un peu dépassé par les évènements. Les clins d'oeils à la SF y sont nombreux pour les amateurs. Le style graphique lui est assez particulier, et aurait gagné je trouve a un peu plus de lisibilité dans les scènes d'actions.
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- space opéra
- aventure
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(et 4 en plus)
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Titre de l'album : Traqué dans l'espace Scenariste de l'album : Michael Park & Chris Baldie Dessinateur de l'album : Chris Baldie Coloriste : Chris Baldie Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Il est le dernier humain de l'univers, sa valeur est inestimable.Que la chasse commence ! L'humanité a disparu. Il est le dernier Homme survivant. Prisonnier d'un sarcophage échoué sur une planète de glace, il revient à la vie. Mais il n'a plus aucun repère car tout ce qui faisait son monde a disparu. Désormais, seul représentant de son espèce, il devient une marchandise à la valeur inestimable. Traqué par tout ce que l'univers compte de chasseurs de prime, il va devoir se battre, s'enfuir sans jamais renoncer dans un seul but : survivre. Action, gunfights lasers et résilience ! Suivez la traque épique à travers l'espace d'un vieux capitaine fatigué. Critique : Quelle belle idée que d'inverser un peu les rôles. Cette fois-ci c'est bien l'humanité qui s'est faite éradiquer. Et le dernier homme qui devient la chose la plus précieuse de l'univers. Le pitch est simple mais en renversant les rôles il permet d'obtenir une belle dramaturgie ainsi qu'un souffle de fraicheur qui évite à ce space opéra d'avoir un trop grand air de déjà vu. On embarque assez vite dans cette aventure, rythmée et sans temps morts jusqu'à la dernière page. Les seconds rôles apportent un peu de fraicheur à ce héros parfois un peu dépassé par les évènements. Les clins d'oeils à la SF y sont nombreux pour les amateurs. Le style graphique lui est assez particulier, et aurait gagné je trouve a un peu plus de lisibilité dans les scènes d'actions. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/traque-dans-l-espace/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Sur les conseils avisés de Kevin, qui s'est pourtant bien gardé d'en faire la chronique, j'ai investi dans "La terre verte". je dis investis, car un album à 35€, on commence à y réfléchir à deux fois avant de franchir le pas. Sauf que là, on a un pavé de 256 pages, dense, beau, et que sur la couverture il est indiqué que M. Ayroles en a écris le scénario. Alors je ne sais pas pour vous, mais moi M. Ayroles, je trouve que ce qu'il écrit arrive toujours à réussir l'exploit d'être intelligent ET romanesque. Une bonne raison donc de lui faire confiance. Si le dessin de Hervé Tanquerelle est remarquable a plus d'un titre, et qu'il attirera beaucoup de monde, je vous avoue que ce n'est pas mon style préféré, mais c'est vraiment une histoire de goûts et de couleur, et peut être aussi de son amour pour les gueules bien marquées. Il n'empêche que je m'incline face à la qualité du travail, des découpages, des ambiances, et à la réussite totale des personnages. C'est très bien, et si ce n'est pas vraiment votre style au départ, vous aurez oublié comme moi dès la 10ème page que vous aviez des réticences ou des pudeurs de gazelle. Le scénario d'Alain Ayroles est une nouvelle fois une merveille de finesse, d'analyse de l'homme, tout en conservant pourtant à chaque page, un sens de la narration et du drame à toute épreuve. Impossible de ne pas succomber pour ma part, c'est vraiment excellent, et cela ne ressemble pas à grand chose que vous ayez déjà lu. Bref, faites comme moi foncez rattraper votre retard, car c'est une bd que définitivement on aura bien du mal à oublier !
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Après Cosplay (le Lombard), l'artiste espagnole Maribel Conejero se lance en solo dans une aventure post-apocalyptique nerveuse et écologique ! Son trait qui n'est pas sans rappeler celui d'un compatriote, Oscar Martin lui aussi dans un créneau "post-apo" avec Solo (Delcourt) dépeint un futur où désert et forêt sont en guerre ! Pour se protéger des (mauvaises) actions de l'homme, la forêt s'est peu à peu renfermée sur elle même et a développé des barrières protectrices avec notamment l'avènement d'une nouvelle espèce, les Planthäis, sorte de végétaux vivants. Ruby l'héroïne découvre ces habitants au cours d'une excursion à la recherche de sa grand-mère disparue et semblant cacher de lourds secrets. La faction dont dépend Ruby, toujours en guise de volonté d'expansion souhaite étendre ses actions dans la forêt inexpugnable, au risque de déclencher une guerre. L'auteure mêle fantastique et fable écologique dans un univers violent et triste, mais avec un trait rond et doux. Il n'est pas simple de s'immerger dans cet univers aux ramifications vastes, doté d'une belle galerie de personnages, mais peu à peu, au fil de la lecture, les révélations tombent et éclairent le lecteur. Les nombreuses phases d'action sont un peu brouillonnes et mériteraient un peu de clarté et un découpage approprié. On sent du potentiel dans cette jeune auteure, qui devrait s'améliorer dans le tome 2 😉
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- bd
- post apocalyptique
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Titre de l'album : Woods Scenariste de l'album : Maribel Conejero Dessinateur de l'album : Maribel Conejero Coloriste : Maribel Conejero Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Forcée d'entrer dans la forêt, alors qu'elle cherche sa grand-mère, Ruby Redhood découvre une nouvelle espèce intelligente, mi-homme, mi-plante : les Planthäis. Leur existence, ainsi que les ressources abritées par la forêt attisent bientôt les convoitises de la faction mercenaire Alpha X. Cette faction tente alors de neutraliser Ruby, les Planthäis et d'atteindre le coeur de la forêt. Ruby parviendra-t-elle à reprendre le contrôle de la forêt et proposer un nouvel espoir pour ce qui reste de l'humanité ? Critique : Après Cosplay (le Lombard), l'artiste espagnole Maribel Conejero se lance en solo dans une aventure post-apocalyptique nerveuse et écologique ! Son trait qui n'est pas sans rappeler celui d'un compatriote, Oscar Martin lui aussi dans un créneau "post-apo" avec Solo (Delcourt) dépeint un futur où désert et forêt sont en guerre ! Pour se protéger des (mauvaises) actions de l'homme, la forêt s'est peu à peu renfermée sur elle même et a développé des barrières protectrices avec notamment l'avènement d'une nouvelle espèce, les Planthäis, sorte de végétaux vivants. Ruby l'héroïne découvre ces habitants au cours d'une excursion à la recherche de sa grand-mère disparue et semblant cacher de lourds secrets. La faction dont dépend Ruby, toujours en guise de volonté d'expansion souhaite étendre ses actions dans la forêt inexpugnable, au risque de déclencher une guerre. L'auteure mêle fantastique et fable écologique dans un univers violent et triste, mais avec un trait rond et doux. Il n'est pas simple de s'immerger dans cet univers aux ramifications vastes, doté d'une belle galerie de personnages, mais peu à peu, au fil de la lecture, les révélations tombent et éclairent le lecteur. Les nombreuses phases d'action sont un peu brouillonnes et mériteraient un peu de clarté et un découpage approprié. On sent du potentiel dans cette jeune auteure, qui devrait s'améliorer dans le tome 2 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/woods-9782731695014/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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- bd
- post apocalyptique
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(et 3 en plus)
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Seulement quatre mois après la parution du premier tome de l'adaptation du webtoon de Natacha Ratto, nous avons déjà droit à la suite des aventures des étudiants. On reprend la continuité de l'histoire entre les soirées d'étudiant à Paris et les relations amoureuses souvent désastreuses. Le premier chapitre nous emmène en Normandie dans une maison de vacances des parents d'Alex, devenu l'ennemi de tous mais dont tout le monde veut profiter du climat en période de canicule. Après un passage rapide estivale, les jeunes reprennent les cours où le titre trouve son importance avec la consommation plus importante d'alcool, de drogue et de sexe. L'humour est léger dans certaine situation mais Natacha Ratto se penche davantage sur les relations d'une bande de jeunes ami ou pas, suivant les moments. La partie graphique reste silmpliste mais convient bien au genre. Sex drugs and RER trouvera son public auprès des jeunes comprenant mieux les tranches de vie des étudiants d'aujourd'hui.
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Titre de l'album : Sex drugs and RER tome 2 - Perturbations sur toute la ligne Scenariste de l'album : Natacha Ratto Dessinateur de l'album : Natacha Ratto Coloriste : Natacha Ratto Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Léon, interrompt son quotidien de RER, cours à la fac, et fêtes entre ami.e.s pour retourner dans son aquitaine natale lors de la coupure estivale. Il y fait la découverte d'une terrible trahison qui le blesse (littéralement), et décide de partir rejoindre Félix et ses potes à la mer. Peut-être que l'air marin lui fera du bien, et qu'il y trouvera le courage pour déclarer sa flamme à Clara ? Critique : Seulement quatre mois après la parution du premier tome de l'adaptation du webtoon de Natacha Ratto, nous avons déjà droit à la suite des aventures des étudiants. On reprend la continuité de l'histoire entre les soirées d'étudiant à Paris et les relations amoureuses souvent désastreuses. Le premier chapitre nous emmène en Normandie dans une maison de vacances des parents d'Alex, devenu l'ennemi de tous mais dont tout le monde veut profiter du climat en période de canicule. Après un passage rapide estivale, les jeunes reprennent les cours où le titre trouve son importance avec la consommation plus importante d'alcool, de drogue et de sexe. L'humour est léger dans certaine situation mais Natacha Ratto se penche davantage sur les relations d'une bande de jeunes ami ou pas, suivant les moments. La partie graphique reste silmpliste mais convient bien au genre. Sex drugs and RER trouvera son public auprès des jeunes comprenant mieux les tranches de vie des étudiants d'aujourd'hui. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Et hop encore un Western old school pour Bibi ! Merci les éditions du Lombard qui ont décidé de nous relancer le personnage de Ringo. Certes ce n'est pas le plus célèbre de nos aventuriers du grand ouest, mais il a eu sa propre série de 3 albums qui a couru sur presque une décennie à l'époque. Et quand votre papa n'est rien de moins que William Vance, il y a de pires héritages. C'était finalement assez logique d'aller chercher Roman Surzhenko pour reprendre le style de William Vance car après tout quand on a déjà repris l'héritage de Swolfs (Durango) et de Rosinksi ( Thorgal saga - shaigan) on peut bien s'attaquer au papa de XIII. Ceci étant dit il fallait un peu dépoussiérer le mythe, car la série originale fait ses 50 ans et en terme de narration, la bd franco belge nous a délivré des séries de Western plus vivantes. C'est chose faite avec ce tome 1 qui va nous placer notre Ringo dans la quête habituelle du héros : aller secourir sa fiancée prisonnière 🙂. Bref, j'ai passé un joli moment de lecture, et si Roman Surzhenko ne réitère pas tout à fait l'excellence graphique de son adaptation de Thorgal, je le trouve un petit peu plus à l'aise sur le style de Ringo que sur ses débuts sur Durango. Mais ne nous leurrons pas, la tâche d'Eric Corbeyran au scénario est d'ampleur : comment nous livrer une histoire moderne ou intemporelle tout en respectant les codes de Ringo (série de Cowboy finalement assez tranquille) ? Attention car aujourd'hui comme hier la concurrence est féroce, et il faudra peut être que Ringo sorte de son costume de Boy Scout ou que l'intrigue se fasse plus dure ou sombre pour nous surprendre et nous prendre au jeu. La suite nous le dira...
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Titre de l'album : Ray Ringo - Tome 1 - La porte du diable Scenariste de l'album : Éric Corbeyran Dessinateur de l'album : Roman Surzhenko Coloriste : Roman Surzhenko Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Ray Ringo, le courageux convoyeur de la Wells Fargo, doit sauver Lean, sa fiancée, traquée par sa famille mormone prête à tout pour la récupérer. Entre courses poursuites endiablées et plaines arides de l'Ouest, Ringo s'engage dans une aventure riche en action et en rebondissements, où chaque décision peut tout changer. Le grand retour de Ringo, le héros de western créé par William Vance. Critique : Et hop encore un Western old school pour Bibi ! Merci les éditions du Lombard qui ont décidé de nous relancer le personnage de Ringo. Certes ce n'est pas le plus célèbre de nos aventuriers du grand ouest, mais il a eu sa propre série de 3 albums qui a couru sur presque une décennie à l'époque. Et quand votre papa n'est rien de moins que William Vance, il y a de pires héritages. C'était finalement assez logique d'aller chercher Roman Surzhenko pour reprendre le style de William Vance car après tout quand on a déjà repris l'héritage de Swolfs (Durango) et de Rosinksi ( Thorgal saga - shaigan) on peut bien s'attaquer au papa de XIII. Ceci étant dit il fallait un peu dépoussiérer le mythe, car la série originale fait ses 50 ans et en terme de narration, la bd franco belge nous a délivré des séries de Western plus vivantes. C'est chose faite avec ce tome 1 qui va nous placer notre Ringo dans la quête habituelle du héros : aller secourir sa fiancée prisonnière 🙂. Bref, j'ai passé un joli moment de lecture, et si Roman Surzhenko ne réitère pas tout à fait l'excellence graphique de son adaptation de Thorgal, je le trouve un petit peu plus à l'aise sur le style de Ringo que sur ses débuts sur Durango. Mais ne nous leurrons pas, la tâche d'Eric Corbeyran au scénario est d'ampleur : comment nous livrer une histoire moderne ou intemporelle tout en respectant les codes de Ringo (série de Cowboy finalement assez tranquille) ? Attention car aujourd'hui comme hier la concurrence est féroce, et il faudra peut être que Ringo sorte de son costume de Boy Scout ou que l'intrigue se fasse plus dure ou sombre pour nous surprendre et nous prendre au jeu. La suite nous le dira... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ray-ringo-tome-1-la-porte-du-diable/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement