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Affichage du contenu avec la meilleure réputation depuis le 12/04/2020 dans Enregistrements

  1. Pfff grosse claque et grosse sortie pour urban Comics. Amis amateurs de comics indépendant et de visuels puissant, arrêtez tout ! Jeff Lemire nous sort un album qui détonnant ! Porté par un Jock au sommet de ce qu'il peut faire. Si ses run sur Batman (sombre reflet, le Batman qui rit) était très bon, la gestion de "design" polaire est juste ouf ! Les points de vue des patineurs, la gestion de l'importance du son, du brouillard et des grands espaces blancs est impressionnante. Mais cela est possible car le scenario survivaliste de Jeff Lemire est tout bonnement excellent ! Des le début on à l'impression de se retrouver des années après le transperceneige. On a froid rien qu'à regarder nos survivants. On angoisse quand un crissement imprévu survient et on s'interroge autant qu'eux sur le pourquoi de leur situation. C'est prenant, c'est sublime, c'est un one shot... et c'est amplement suffisant.
    2 points
  2. Les premières pages tout en tons sombres et la couverture ne trompe pas : Cette histoire va être dure. Non pas dure à lire, mais dure émotionnellement. Dure comme peut l'être un monde ou chacun cherche avant tout à tirer sa propre épingle du jeu, sans trop se soucier de l'impact sur les autres. Ou plutôt pensant comprendre les autres, souvent à tort. Et c'est le principal sujet de ce dieu-fauve : la fausse idée que nous nous faisons de comprendre notre prochain. Et la façon dont Vehlmann choisit de présenter ces différences de points de vue est tout simplement magnifique. Il nous livre une seule histoire qui évolue au travers des yeux de 4 des différents protagonistes de son histoire, sans jamais nous raconter deux fois la même chose. Et à chaque personnage son interprétation de la situation actuelle et à chaque personnage son impression de faire au mieux. Mais faire au mieux dans une situation cataclysmique, c'est très souvent faire au mieux uniquement pour soi. C'est le deuxième excellent choix de Vehlmann : dérouler son histoire sur fond de catastrophe naturelle avec toutes les conséquences que cela peut avoir dans un monde féodal inspiré de l'asie du premier millénaire. C'est glaçant autant qu'hypnotique. On dévore cette BD d'autant plus qu'il est tout bonnement impossible de savoir comment cela va finir. La seule chose qui nous fait ralentir et la contemplation des dessins d'un Roger qui n'a rien perdu de son talent et adopte très bien son trait à une ambiance de fin du monde très sombre. L'une des BDs de l'année, sans aucun doute !
    2 points
  3. Bon ben, chapeau Le Lombard. Aux éditeurs : Prenez des notes. Sur une série comme Thorgal, arriver encore à nous intéresser voir à nous passionner avec une série dérivée de la série mère... c'est un petit exploit. Surtout sur un genre aussi courru que celui de la Fantasy en bd, et après déjà 3 séries dérivées. Sauf que voilà. Le lombard laisse un peu de libertés à des auteurs exceptionnels pour venir s'insérer dans la première chronologie de Thorgal. Point de personnages secondaires, juste nos héros habituels mais vu par d'autres auteurs invités. Sans dénaturer les héros, on les développe dans d'autres directions, sans renier leur héritage ils lui rendent hommage tout en nous passionnant. La tâche va être lourde pour Christophe Bec sur le prochain. Mais après un Adieu Aaricia magistral, ce Wendigo devient lui aussi l'un des meilleurs Thorgal et fait de cette série Thorgal Saga un indispensable. Les dessins de Corentin Rouge sont un régal pour les yeux, les couleurs et l'univers ici nord américain des aventures de Thorgal est sublime, et le scénario de Fred Duval, bon... je n'en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher mais c'est très bien. Seul bémol, j'aurais aimé qu'on évite l'habituel : Thorgal doit sauver Aaricia, mais bon. Peut être pour le prochain ? M. Bec si vous nous lisez.... Si vous aimez la bd d'aventure ou de fantasy, ou si vous aimez Thorgal, ou en fait juste si vous aimez la bd, FONCEZ. C'est une réussite (de plus).
    2 points
  4. Et voilà , clap de fin pour cette aventure débutée en 2018 par Gaet's et Julien Monier 😞 . Je suis partagé entre la tristesse de la voir s'arrêter et la joie de visualiser enfin l'ensemble du scénario à tiroirs avec toutes les révélations scénaristiques . On imagine Gaet's devant un tableau noir avec les visages des protagonistes liés entre eux par un fil conducteur , tous interconnectés ! Avant d'aborder cet ultime tome, j'ai pris soin de relire les 5 précédents et bien m'en a pris . Tous les détails vus auparavant , comme : Qui est sous cette capuche ? Qui voit-on au fond de la rue ? A qui est cette main ? etc .... Tout ceci prend forme et se révèle au fil des tomes pour notre plus grand plaisir . Et qui de mieux pour conclure notre saga avec chaque titre lié à un personnage , que Eugène ? Ce grand gaillard gorgé de défauts (raciste , maltraitant les plus faibles , violent , alcoolique etc ...) n'en reste pas moins attachant avec ses colères et autres prises de décisions grotesques . Un vrai personnage des frères Cohen . D'ailleurs si vous prêtez bien attention , de nombreuses références à la culture pop jalonnent cette histoire , notamment une sur ce grand film , The big Lebowski .Les dialogues , toujours incisifs et fleuris se complaisent dans l'humour noir . Je ne peux rien vous divulguer , mais sachez que l'on est dans la même ligne que les opus précédents avec une intensité dramatique s'intensifiant ainsi que de nombreuses révélations . Chaque destin a trouvé son chemin et tout a une fin , comme cette saga en 6 tomes hautement recommandable .Un grand coup de coeur pour cet ultime tome et pour l'ensemble de la saga ! Messieurs , votre association de bienfaiteurs est attendue au tournant pour de nouvelles aventures ! Vous pouvez prolonger le plaisir avec un jeu de société sorti à cette occasion et reprenant le principe de cette histoire pas comme les autres . PS : Je me dois de les contredire sur un fait : Oasis est un des plus grands groupes de rock au monde 😉
    2 points
  5. Deux purs produits de l'école Emile-Cohl à Lyon , ces jeunes auteurs amènent un sacré vent de fraîcheur dans le monde du neuvième art . Les éditions Sarbacane ne s'y sont pas trompés en leur laissant carte blanche . Un cocktail détonnant dans le pur esprit "tarantinesque" compose ce formidable Speedball aux 238 pages . Définitions de speedball : _ mélange de cocaïne et héroïne (John Belushi en est mort par exemple) _ technique de lancer de balle au base-ball Très cinéphiles , les deux auteurs proposent le pitch suivant : dans les années 70 , un raté , ancienne star de base-ball , se retrouve à faire des films pornos pour joindre les deux bouts . En plus de son soucis d'érection , il tombe dans sa loge sur un semblant de spectre lui proposant un marché étonnant : 4 assassinats pour qu'il retrouve sa vie d'avant et notamment sa famille qui a disparu dans les méandres de son passé . Entourés de deux acteurs X ayant perdu leur intelligence dans les salles de bodybuilding , il va sillonner l'Amérique pour tuer tant bien que mal ces 4 personnes .Mais un flic limier se lance à sa poursuite ! Dialogues fleuris , gueules de l'emploi , violence teintée d'humour , un soupçon de magie et un dessin sublimant les ingrédients : une recette réussie avec les honneurs du jury . Etienne Gerin signe des planches remarquables , dans un style proche de Brüno . Les jeux de lumières sont superbes et ils utilisent les couleurs selon le thème imposé par le récit . On passe du chair au rouge sang , puis un bleu crépusculaire , c'est très bien réalisé . Dans cette course à 100 à l'heure , le lecteur est happé . On passe de situations ubuesques à un déchainement de violence , toutes les émotions y passent . Un véritable premier coup de coeur , ce Speedball , dont l'édition est magnifique avec un papier épais et une couverture très parlante . Foncez et attrapez la balle en plein vol 😉
    2 points
  6. Alors la, c'est fort. Réussir à faire un one shot intéressant, intelligent et rigollot sur... les problèmes anal de Louis XIV. Oui oui rien que ca. Ce qui est fou, c'est que cette histoire est documentée historiquement parlant et en est même choquante sur les "débuts" de la chirurgie. Bien rythmé avec un personnage principal plein de répartie et un roi qui ne se laisse pas mener en bateau, ce one shot fut une vraie bonne lecture et un vrai moment de détente. Les premières pages sont à découvrir ici :
    2 points
  7. Ce Thorgal est un évènement. Ni plus ni moins, il me rappelle le Goldorak qui nous a estomaqué l'année dernière ou le Lucky Luke de Mathieu Bonhomme dans sa façon de jouer avec nos souvenirs et nos émotions de lecteurs d'une icône de la bd. Je ne pense pas que les éditeurs peuvent se contenter de simplement faire revoir leurs principales saga par des auteurs différents et talentueux, mais cela n'empêche pas cet exercice, quand il est réussi et rare, d'avoir une saveur toute particulière. C'est ici bien évidemment le cas. Ce premier opus de Thorgal Saga (soit la nouvelle série de Thorgal vus par un auteur différent) frappe très fort et je crois que la amateurs de la série seront bluffés par le résultat. Ceux qui ne la connaissent pas également, mais il y aura une différence de taille entre ces deux lecteurs aux souvenirs de lectures différents. L'appréhension du récit et de sa finalité sera je crois radicalement modifiée selon ce qu'on a lu des aventures de Thorgal. Pour ma part, en tant que fidèle et assez assidu lecteur de Thorgal, je vous avoue que cet opus m'a fait mal. J'ai eu mal à mon Thorgal, j'ai eu mal à mon héros, j'ai eu mal à mes souvenirs de jeunesse tant Robin Recht s'est échiné à le mettre dans une position où nous ressentons sa souffrance. Mais c'est ainsi que sont parfois faites les grandes bd, elles nous communiquent des émotions à travers leurs personnages, leurs drames et l'empathie qu'elle nous suscite, nous prennent aux tripes, et nous tordent nos certitudes dans tous les sens. A ce titre, cet Adieu Aaricia est, à l'image de sa couverture, sublime. Tout au long de cet opus, Robin Recht s'attelle à rapprocher un peu le héros de l'homme, ne lui ménageant rien de nos faiblesses et dilemmes sans jamais le salir. Graphiquement, Robin Recht livre en plus une véritable partition de maître, même si je suis plutôt content du travail effectué par Fred Vignaux sur les derniers tomes de la série mère Thorgal. Ici il prend juste ce qu'il faut de distance avec l'héritage de Rosinski pour nous en livrer une belle interprétation, fidèle sans chercher à copier. Pour les lecteurs connaisseurs, on n'est pas non plus sur son époustouflant Conan, qui livrait la part belle aux planches coups de poings. Ici l'héritage de la série n'est donc pas renié. J'ai souffert, notamment sur cette fin qui m'a scié les jambes à la lecture de ce Thorgal. Mais je remercie Robin Recht de nous avoir offert cela, car une chose est sûre, Adieu Aaricia marquera l'esprit de ses lecteurs. Et je souhaite un très bon courage aux auteurs qui bossent sur le prochain Thorgal Saga. Adieu Aaricia est un coup de maître, un hommage vibrant et intelligent, questionnant le héros et son humanité dans une aventure nordique prenante pour tout lecteur, et simplement passionnante et émouvante pour les habitués de la série. P.S : pour ceux qui ont lu mes chroniques sur les derniers Thorgal, vous connaissiez mon désir de voir cette série trouver une belle conclusion. Adieu Aaricia en est une magnifique.
    2 points
  8. Alma est un bon et beau manga post-apocalyptique. Il commence avec Ray, un garçon perdu au milieu des ruines d’une ville moderne. Les décors sont magnifiques, les bâtiments effondrés, les voitures à l’abandon, les vitres cassées… tout nous permet de nous plonger dans l’ambiance de fin du monde. L’auteur a pris soin des détails et propose des points de vue sous plusieurs angles qui donnent un vrai relief au dessin. Ray recherche chaque jour d’autres humains, tout en cartographiant la zone. Tout comme lui, on apprend au fur et à mesure le contexte, on découvre que ce monde était technologiquement très avancé (son animal de compagnie est en partie mécanisé), on sent qu’il y a eu un conflit avec les robots, un peu comme dans le film A.I. (il y a d’ailleurs certains points communs) Le personnage de Ray, tout en rondeur, symbolise l’espoir, un regard nouveau sur la situation, son innocence permet à l’auteur d’apporter de la douceur, une certaine forme de poésie et surtout d’entamer une réflexion sur l’humanité. Ce 1er tome n’est que le début du voyage, on sent qu’il y a des secrets à découvrir et on a envie d’y aller. Un très bon début pour un récit fini en 4 tomes.
    2 points
  9. Vous avez aimé Horcaio d'Alba ? Foncez sur ce Lord Gravestone Vous ne connaissez pas Horacio d'Alba ? Bonne nouvelle, vous avez donc 4 excellents tomes à acheter et lire devant vous : les 3 Horacio d'alba et ce tome de Lord Gravestone. Bon je caricature un peu mais chez 1001bd, il est peu dire qu'on est nombreux à avoir beaucoup beaucoup apprécié la masterclass délivrée par Jérôme Le Gris et Nicolas Sinner sur Horacio d'Alba. Alors les voir se remettre ensemble pour nous livre un nouveau triptyque cela ne pouvait que nous exciter. Personnellement ce que je trouve le moins réussi sur ce Lord Gravestone c'est la couverture et pourtant vous serez nombreux à l'aimer je n'en doute pas. Cela en dit long sur la qualité de l'ouvrage. Tout y est réussi : de la densité de la narration, qui transforme un tome d'introduction en aventure partant tambour battant en passant par les personnages, les enjeux, l'intensité dramatique déjà présente et surtout le dessin tout en finesse, en expressivité et en vivacité de Nicolas Sinner c'est une nouvelle fois un coup de maître. J'y ai retrouvé les mêmes ingrédients que sur Horacio d'Alba, et le format de la série prévu en 3 tomes n'y est probablement pas pour rien. Messieurs prenez votre temps, on vous fait confiance, on sera là pour les deux prochains tomes. Pour l'anecdote, Enrico Marini avait un peu râlé sur Facebook en découvrant l'allure du personnage principal et en mettant en avant la ressemblance avec son Scorpion. Je l'invite à ouvrir cette BD pour y découvrir toutes les subtiles différences qui transforment un personnage légèrement ressemblant au départ en un individu tout à fait distinct et dont le personnage n'a finalement rien à envier à son inspiration.
    2 points
  10. Je ne suis jamais vraiment objectif avec les histoires de gentils fous, de rêveurs, de mythomanes, de fainéants et autres crapules. Alors comprenez bien que cette adaptation de Peer Gynt ne pouvait pas ne pas me plaire. Ne connaissant pas la pièce de théatre, quoi de mieux que la mise en images extraordinaire d'Antoine Carrion pour la découvrir ? Peer Gynt est un fou, un vaurien, mais du genre attachant, et qui va nous embarquer dans ses aventures. Chacun y lira en creux le sens caché qu'il voudra bien y découvrir car Peer Gynt parle d'abord de nous, de nos lâchetés, de nos bassesses et de nos rêves et frustrations. La narration est globalement bien maitrisée, ce qui n'est jamais simple quand on choisit d'adapter une pièce de théatre. Certaines ellipses ou transitions mériteront toutefois une attention particulière du lecteur pour ne pas en rater l'essence. L'édition elle même est sublime avec cette double page brumeuse merveilleuse qui n'a pas été sans me rappeler le Siegfried d'Alex Alice. Oui quand elle est à ce niveau la BD est bien un Art à n'en point douter. Merci aux éditions Soleil de nous proposer avec leur collection Métamorphose des œuvres littéraires plus complexes mais permettant de découvrir la littérature sous un autre angle. A noter qu'il s'agit d'une adaptation complète prévue en 2 tomes. Ce tome-ci reprend les actes I, II, et III.
    2 points
  11. C'est fou la mémoire quand même. Elle filtre tant qu'elle peut mais ne perds pas grand-chose. Pas les souvenirs de Goldorak par exemple. En effet je suis la dizaine juste après Goldorak. Moi mon truc c'était les chevaliers du zodiaque. Goldorak, sortie en 78 en France soit 4 ans avant ma naissance, c'était pour les grands. Je pensais donc lire cet album plus pour la myriade d'auteur plus connus les uns que les autres plus qu'autre chose. Et bim bam boum comme dirait ma fille : dès le début de la lecture de cette suite à Goldorak, il y a pleins d'images qui sont revenus de partout et dans tous les sens. Des images qui doivent venir de quand j'étais tout petit et que mon grand frère regardait Goldorak. Le ranch, les sorties de Goldorak, Arctarus, les Golgoths, les habitants de Vega.... fiou ça m'a rappelé pourquoi on surnommait mon petit frère Golgloth 13... Bref une belle nostalgie soulevée par une sublime BD. Car si les souvenirs remontés furent beaux ça a été possible grâce à une sublime BD. Graphiquement déjà C'est le top de ce qu'on peut voir à l'heure actuelle. Niveau histoire c'est encore mieux car c'est plus adulte que le dessin animé de l'époque avec un traitement complexe des personnages beaucoup moins manichéens qu'avant. Et cela sans parler de la fin qui est... je vous laisserais découvrir si ce n'est déjà fait. On sent bien que nos auteurs sont des fans et qu'ils ont écrit une histoire pour eux. Une "fin" à Goldorak comme ils auraient aimé la voir. Mais ils ne se sont pas contentés de cela. Ils nous ont livré avant tout un vrai bon scenario de BDs qui devrait ravir toute personne ne connaissant pas Goldorak. Un sublime album, une belle histoire et un hommage comme on en voit rarement d'une génération d'européen envers un des maitres de l'animation des années 80. Bref un des musts de l'année !
    2 points
  12. Réédition d'un ovni sorti en 1998 au Japon , ce manga n'est pas à mettre en toutes mains . Ne vous fiez pas à la couleur rose inondant la couverture du tome 1 , car le rose est surtout la couleur du calibre de Bambi , et elle va s'en servir sans ménagement aucun ! Obsédé par le cinéma , , Atsushi Kaneko a probablement puisé ses influences chez Tarantino et Kubrick pour son film Orange mécanique . Du kidnapping banal par Bambi d'un enfant ayant la fâcheuse tendance à manger tout ce qu'il trouve , on va se retrouver confronté à une armée de tueurs et autres chasseurs de prime à leur poursuite . Fusillades , armes de poing , explosions , ça défouraille en un florilège d'injures et giclures de sang . Aucun temps mort , les chapitres s'enchaînent aussi vite que le nombre de victimes grandissant de Bambi . Qui sont les commanditaires , quelle importance a cet enfant , et surtout LA grande question : qui est Bambi et pourquoi est-elle si détachée du genre humain ?? J'imagine que l'auteur va abattre ses cartes au fil (du rasoir) des 6 tomes (comptez 7 avec un tome 0) . Derrière un graphisme qui peut paraître de prime abord "léger" , ne fourmillant pas de détails ; on devine quand même un sacré talent dans sa capacité à donner des expressions aux visages . Cela ressemblerait presque aux comics pulps de Corben , voire , toute proportion gardée à Charles Burns . A découvrir , mais un conseil , évitez de croiser Bambi 😉
    2 points
  13. Ne nous cachons pas, ce Elle avait été une véritable claque pour nous l'année dernière. Autant vous dire que ce tome 2 était attendu, et chose rarissime chez moi, mon épouse l'a pris et dévoré avant que j'ai pu y mettre la main dessus. La pagination de ce tome 2 est identique à celle du premier tome, à savoir un petit format de 90 pages. Côté dessin, je tire un très grand coup de chapeau à Aveline Stokart qui nous livre un truc hallucinant. C'est bluffant. Les pages s'animent toutes seules. On en vient donc à ma petite déception perso : j'ai trouvé ce tome un peu "plat" ou plutôt convenu... Peut être est-ce nos attentes qui étaient trop élevées après ce premier tome magistrale, mais que ce soit dans le déroulement ou dans les "révélations" de fin, j'ai trouvé l'ensemble finalement un peu convenu. Alors ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : cela reste très bien. Mais l'expérience du premier tome n'est pas tout à faire renouvelée pour moi. Ceci étant dit on reste sur de la bd jeunesse de très très haut niveau que je ne peux toujours que vous recommander.
    2 points
  14. Eh eh eh, qu'est-ce que ça fait plaisir d'être surpris par une BD. Parce qu'en dehors de la jolie couverture, il faut reconnaitre que je n'attendais comme d'habitude rien d'une bd orientée "enfants". Oui je suis parfois un vieux con. Et là, et bien, pages après pages, je me fais happer, j'essaye de comprendre, je m'attache, bref, je suis immergé dans cette aventure. Je referme la bd. Et je reregarde plus attentivement le nom des auteurs. On a donc Tristan Roulot, scénariste de beaucoup de belles découvertes bd récentes à commencer par Le Convoyeur mais aussi, Psykoparis, ou les Chroniques Diplomatiques. Et à ses côtés on retrouve Mateo Guerrero, dessinateur récent entre autre de la série Jacob Kayne que j'ai tant apprécié. Bon effectivement quand des auteurs confirmés en bande dessinée adultes se lancent dans la bd jeunesse, à priori c'est pas pour nous sortir Un petit Spirou. Paris réussi donc avec cette forêt du temps qui mêle habilement enfants, adolescents, magie, adultes, mystères et aventure pour nous offrir un tome des plus réjouissant, que les parents liront aussi avidement que leurs enfants à chaque nouveau tome, j'en fais le paris. Ce n'est peut être pas le nouvel Harry Potter, mais c'est fichtrement bien foutu quand même.
    2 points
  15. Fiou qu'est-ce que j'aime cet univers de Sean Murphy. J'ai commencé, comme beaucoup, le White Knight pour les dessins de Sean Murphy avant tout. Mais, comme beaucoup aussi, je me suis pris au jeu de sa réécriture de l'univers de Batman. Un univers beaucoup plus dur et torturé, avec des personnages tout sauf manichéens. J'y suis donc allé les yeux fermés avant de voir que Sean Murphy n'était plus au dessin ! Horreur !!! OU pas. Car s'il a laissé la barre, il l’a laissé à un dessinateur qui lui ressemble beaucoup : Matteo Scalera que l'on a vu au travail dans Black Science. Matteo Scalera à un style très proche de celui de Murphy, avec des visages et des formes très anguleuses. On oublie donc rapidement ce changement des dessinateurs tellement Scalera fait bien le job. Niveau scénario cette suite est vraiment excellente non pas parce qu'elle se concentre sur Harley Quinn. Non elle est excellente parce que Batman et la Joker n'interviennent pas. C'est un tome qui met en avant les seconds rôles de l'univers et qui continue d'introduire les modifications de ces seconds rôles et donc continue de nous livrer un univers White Knight de plus en plus complet et autonome. Un univers dense, avec une Harley beaucoup moins délurée et dont le rôle de maman à un impact sur tous ceux qui l'entourent. Moi des albums comme cela j'en demande tous les ans !
    2 points
  16. Bon alors on va resumer la critique en quelques mots : Je vais de ce pas reserver la verion Urban Limited des 3 Jokers. Voila. C'est bon non, ca suffit ? Bon ok je developpe un peu. Graphiquement parlant deja, Jason Fabok nous livre un album magnifique. Super bien travaillé, avec une Batgirl et un Red Hood dont les visages parlent suffisamment pour que leurs douleurs et leurs souvenirs soit retranscris immédiatement. Car c'est ca qui est au coeur de cette superbe histoire de Geoff Johns : La douleur des retrouvailles entre Batgirl, Jason Todd et leurs jokers "respectifs". Geoff Johns nous livre trois héros dont la vie a été changée par "le" joker et met en parrallele trois Jokers representant les trois facettes des Jokers de l'histoire de batman : Un joker cruel et sérieux, un joker comique et un joker sadique. Trois jokers qui ramènent nos héros aux périodes les plus sombres de leurs histoires respectives. Trois "face à face" superbement orchestrés pour un one shot qui réussit à être innovant tout en étant un pure produit de l'univers Batman. Chapeau bas Monsieur Johns !
    2 points
  17. Alors que la série était terminée depuis plusieurs années, Jeff Lemire décide d'apporter une suite à son chef d'œuvre quand il est sur le tournage de l'adaptation en série Tv de Sweet Tooth, comme il l'annonce dans une interview en préface de l'album. Le pari est énorme comme la série avait eu la fin qu'il avait souhaité depuis le début. Ce retour sur la série va se dérouler 300 ans après les événements du tome 3. Tout le génie scénaristique de Lemire se met en place pour construire une histoire prenante en six chapitres. Elle reste indépendante de la série mère mais reprend beaucoup d'informations et d'anecdote qui feront plaisir aux lecteurs. Après 300 années, les hybrides vivent en majorité sur la planète alors que des groupes d'humains survivent sous terre. Jeff Lemire réalise les dessins dans la continuité de la série avec son style particulier mais efficace pour dépeindre un monde post-apocalyptique. Il travaille de nouveau avec José Villarubia qui réalisait déjà les couleurs sur les tomes précédents. On sent bien que les deux auteurs étaient heureux de retravailler sur Sweet Tooth mais comme les lecteurs qui seront heureux de retrouver cet univers souvent sombre.
    2 points
  18. J’ai acheté ce livre un peu par hasard, attirée par la couverture de cet enfant seul, qui tient sa tête détachée de son corps, et qui, associée au titre évoquait un drame. Je l’ai lu sans avoir vu le résumé, comme souvent, pour ne pas être influencée. C’était une lecture étrange qui m’a vite prise aux tripes, un malaise grandissant et en même temps de l’admiration pour les auteures pour avoir su amener ce sujet sans être trop provocatrices ou trop crues. Car ici, ce ne sont pas les paroles qui comptent mais les images, fortes, métaphoriques par moment qui laisse entrevoir les tourments qui dévorent les personnages. Car il n’est pas facile d’aborder un tel sujet : les violences sexuelles sur les enfants, et cette façon de faire est très habile. Sans s’appesantir sur l’acte en lui-même, ce sont les conséquences qui sont mises en avant, l’impact que cela provoque : il y a celui qui rapetisse comme s’il voulait disparaitre, celui qui devient violent... Mais dans cette ville où les cris des enfants sont volés, où tout le monde se tait, les bourreaux ont parfois aussi été victimes. C’est un livre qui alerte, qui dénonce, qui dit qu’il faut que ça s’arrête mais qu’il faut aussi aider les victimes et les accompagner, à la fois pour qu’elles vivent mais aussi pour qu’elles ne reproduisent pas le même schéma. Et quand, à la fin, on se prend en pleine face les chiffres de la réalité, on reste choqué, incrédule sur ces données et on n’a qu’une envie, faire circuler cette information pour que cela cesse.
    2 points
  19. Birdy melody est une bande dessinée pour les jeunes, il n’est pas nécessaire de savoir lire car il n’y a pas de textes mais ce n’est pas pour ça que c’est une histoire qui n’a rien à dire ou juste un conte avant d’aller se coucher. C’est d’abord une histoire d’amour toute mignonne entre deux oiseaux, pleine de poésie et de musique ; puis c’est la séparation, la violence, l’intolérance, c’est la lutte pour la liberté et pour le droit de jouer de la musique. Les traits des gentils, la tenue des méchants ne sont pas sans rappeler l’intolérance sudiste américaine. Birdy melody est un hymne à la liberté sous toutes ses formes ! Le dessin tout en finesse dans les tons pastels est à l’opposé de ‘histoire, le drame quand l’oiseau tombe dans l’eau avec son découpage graphique est de toute beauté. Les mots auraient été inutiles car le dessin se suffit à lui-même. Un très beau livre !
    2 points
  20. Cet album volumineux regroupe les deux albums de la série Vei avec plus de 340 planches sur les vikings et leurs croyances. La mythologie nordique est souvent source d'inspiration pour les scénaristes dans les comics ou bandes dessinées. Avec Vei, les auteurs nous livrent une version différente de d'habitude avec les humains qui sont peut présents ou alors considérés comme du bétail par leur divinité. On suit le parcourt de Vei qui vit à Jötunheim avec le peuple des géants. Elle s'entraine depuis sa naissance pour combattre dans l’arène. En effet, les Jötnar ont fait une trêve avec les dieux d’Asgard pour éviter toutes les guerres entre les divinités. Pour conserver cette paix, les Jötnar doivent préparer treize héros pour combattre contre treize champions d'Odin. L'histoire est prenante et dynamique mais ne se passe pas essentiellement autour des combats. La partie graphique est de grande qualité pour mettre en image toute cette mythologie et les affrontements. On pourra regretter de ne pas avoir plus de bonus pour profiter des illustrations de l’auteur en fin d’album. Les éditions Ankama nous gâtent avec cet intégral de Vei et une édition soignée avec le dos toilé. Les amateurs d’aventure et de récits nordique avec Odin et les géants seront comblés par cet album.
    2 points
  21. Après un premier opus plutôt réussi , et, je dois bien avouer une découverte du trait si particulier de Pedrosa pour moi ; nous attendions avec impatience la suite de cette formidable histoire moyenâgeuse . Les couleurs chatoyantes reviennent et nous régalent . Ici , moins de forêts luxuriantes , et plus de pierres et châteaux . Le siège de la forteresse est d'ailleurs très bien représenté , et l'on ressent avec notre héroïne toute les difficultés que cela engendre . Nous quittons donc la verdure de l'espoir du 1 pour le bleu et le rouge feu de la guerre de cette suite et fin ! Car oui , là où il me semble qu'une trilogie eut été la bienvenue afin de bien étayer les personnages et leurs connections ; le récit se termine dans une explosion de couleurs ( comme la fin du 1 d'ailleurs) et , de raccourcis ! On retrouve aussi des raccourcis dès les premières pages où l'on s'interroge sur les évènements suite à cette déflagration liée à l'ouverture du livre L'âge d'or par la mère de Tilda . On espérait même en savoir plus ! Et on se retrouve avec nos 3 acolytes du premier tome , ces "cerfs " séparés pour une cause les dépassant totalement . Tilda a récupéré le livre ; comment ? Passé ces légers désagréments , cela reste une superbe aventure magnifiquement dessinée , et colorée ! On retrouve le propos et ce mouvement des personnages dans les cases que j'ai tellement apprécié dans le premier . L'âge d'or est un must have dans une collection , mais je ne lui mets pas les 5 étoiles à cause des raccourcis . Comme l'a dit justement @The_PoP , un 1.5 aurait été souhaitable . Critique rédigée par @Kevin Nivek
    2 points
  22. Ah quel plaisir les éditions Le Lombard m'ont fait. D'abord parce que je n'avais pas la chance de connaitre Odilon Verjus. Ensuite parce que cette intégrale est superbe, et pour une fois bien dimensionnée. Pour parler franchement, ça se lit très bien, et les 4 premiers tomes accompagnés du petit dossier se lisent parfaitement. Je salue donc le joli travail d'édition car cela permet aussi de mettre en lumière une série qui a su garder toute sa fraîcheur, son ironie et son ton irrévérencieux. Odilon Verjus est donc une série sur un prêtre missionnaire pas tout à fait comme les autres. Bedonnant, débonnaire, débrouillard, animé par l'amour de l'homme et de dieu, mais point vraiment par l'Eglise des hommes, Odilon parcourt le monde au gré de ses aventures, nous emmenant à chaque fois dans des cultures, lieux, et histoires bien différentes. Odilon Verjus c'est un bon moyen de découvrir les petites histoires dans la grande, à travers humour, ironie, et surtout recul. On ne rigole jamais trop franchement dans cette série mais on la parcourt le sourire au lèvres et quelques réflexion en tête. Et c'est déjà beaucoup. Rajoutez à ça un graphisme dans la plus grande tradition de la BD franco belge, avec des planches et des personnages superbes et vous obtenez un magnifique petit bonbon façon Mistral Gagnant qui nous replonge avec plaisir dans ce genre de BD qu'on a tant aimé.
    2 points
  23. Le scénario de Guillaume Tenaud nous propose un récit prenant et dramatique sur la fin de la vie. En effet, le héros n'a plus de rêve mais continue de revivre ses souvenirs de sa vie passée en compagnie de sa femme. Une aide à domicile va lui redonner la joie de vivre juste en écoutant ce vieil horloger à la retraite, qui conserve malgré tout une bonne répartie. La narration est parfaitement fluide et accroche le lecteur qui souhaite poursuivre cette tranche de vie souvent émouvante. Les planches de noir et noir de Frédéric Claverie sont efficaces avec des dégradés de gris pour donner de la profondeur au trait. Le trait réaliste de l'auteur convient bien au registre et les planches sont très travaillées dans les détails. Le thème général de la vieillesse est traité avec justesse dans ce récit, entre la perte des proches ou la difficulté à gérer sa condition physique fragile. La Clef de Sid' est une agréable surprise et très bonne lecture.
    2 points
  24. Bruce J. Hawker est l'une des séries emblématiques de M. Vance. Le Lombard poursuit sa volonté de redonner un coup de neuf à ses vieilles séries pour les amoureux de la bd franco belge avec cette fois-ci M. Bec au scénario et M. Puerta au dessin et à la colorisation. Inutile de dire qu'il est plus que difficile de succéder au génie de Vance au dessin. J'étais amateur de la série lorsque j'ai découvert la bd plus jeune, et j'en ai une intégrale dans ma bibliothèque, pourtant il faut reconnaitre que si cette série m'a toujours emballée par son ambiance et ses dessins, elle ne m'a pas laissé de souvenirs impérissable par son héros ou ses scénarios. Je pense très sincèrement que le dessin de Carlos Puerta va emballer une grande partie des lecteurs. C'est assez bluffant même si je ne saurais dire ce qui me retient de tomber dans l'enthousiasme fou. Il y a comme une impression de mélange des techniques de dessins à l'ancienne avec une colorisation peut être plus moderne avec laquelle mon oeil a du mal à trouver ses repères. Difficile d'expliquer pourquoi car le rendu est comme la couverture, vraiment magnifique. Bon côté scénario, Bec nous livre une aventure assez originale, un peu historique, matinée d'une recherche de trésors, et finalement plutôt fraîche, après un début heureusement très naval. Clairement je lis Bruce J. Hawker surtout pour la partie navale que je trouve passionnante, alors j'en ressors un peu frustré n'ayant pas eu assez mon compte de vie à bord, de combats navals dantesques, de mutinerie ou autres actes de pirateries. Notre héros y est presque un peu discret et pas si influent que nous pourrions l'espérer pour le moment, mais de ce côté c'est finalement assez fidèle à mon souvenir de cette série.
    1 point
  25. Une critique de @TheOtaku : Nous voila de nouveau avec 2 tomes bien remplis ! Lele emprunte la route de la reconnaissance internationale, et donc le chemin vers Paris ! Angus passe un pacte. Eros séduit Dame Manda. Eros revient. Lele met en pause. Eros souffre. Feidna réapparait. J'ai adoré ces 2 tomes, sachant que la série est fini en 18 tomes, on comprend pourquoi le rythme s’accélère et la tension monte, enfin ce n'est pas pour nous déplaire nous lecteurs. Entre l'histoire qui avance à grands pas, les dessins toujours aussi hors des critères des dessins du manga "actuels", et surtout ce scénario qui arrive encore à nous surprendre 6 tomes avant la fin, nous sommes servis ! Je vais encore faire la remarque, bien que nous soyons aux tomes 11-12, ne vous arrêtez pas à la couverture, ce josei est génial et les dessins ont beau être différent des critères actuels du bon manga, quand on prend l'habitude, ils ne nous perturbent plus. Mon histoire d'amour de chez meian préféré !
    1 point
  26. Une critique de @nicokino : Zoe Thorogood fait partie des étoiles montantes du monde de la bd. Gagnante du Russ Manning Best Newcomer Award (meilleur espoir) lors des Eisner de 2023, elle a également été nominé 5 fois - pour Rain et It's Lonely at the Centre of the Earth, deux titres, paru ou à paraitre, chez HI Comics - on peut dire que cette jeune femme, encore dans sa vingtaine, est plutôt très bien parti pour devenir une étoile dans le milieu. Dans les yeux de Billie Scott est son premier roman graphique. Billie Scott est une jeune femme artiste d’une vingtaine d’années et une personne solitaire. Recluse dans sa chambre, elle s’est mise en tête de ne pas en sortir avant d’être reconnue. Très peu sociable, utilisant l’alcool pour se désinhiber, elle ne connaît que peu le monde extérieur. Sélectionné par concours pour exposer dans une galerie d’art, un malheureux accident va la rendre aveugle. Elle n’a que deux semaines avant que la cécité soit complète. Elle décide donc de partir en quête d’inspiration, en chasse de 10 portraits qui composeront sa proposition pour la galerie. C’est le point de départ d’une aventure dans les rues de Londres, de rencontres humaines, et de recherche de soi-même. Elle sera amenée à croiser une galerie de personnages hétéroclites, ex-soldat vivant en foyer, mariée malheureuse et bien d’autres. L’art est un des sujets du livre. Le complexe de l’artiste, l’inspiration, la légitimité de créer sont des thématiques qui sont énoncés. L'œuvre se veut assez personnelle, on navigue entre les etat d'âmes de Billie Scott, avec ce compte a rebours inéluctable qui l’attend et l’angoisse. Mais sous tous ses doutes, chagrin et désespoir, cette BD déborde de positivité et de bienveillance. Les personnages que Billie va croiser, aux vies cassées et marginales pour certaines, vont la soutenir et la pousser de l’avant dans la concrétisation de sa quête. Le trait de Zoé est sensible et vibrant, très expressif. Les planches sont composées de couleurs en aplat uniquement sur certains éléments et accompagnées de jeux de motifs tramés. Un dessin en noir et blanc avec des ambiances colorées. Dans les yeux de Billie Scott est une lecture douce et heureuse, avec un message simple et sincère. Thorogood nous livre ici une vision de vie pleine de positivité à travers les yeux de Billie Scott, une très belle première œuvre. On attend de pied ferme It's Lonely at the Centre of the Earth prévu pour le début d’année 2024 chez Hi Comics.
    1 point
  27. Les pilleurs d’épaves continuent leur progression dans le vaisseau à la recherche de trésors tout en lisant le journal. Ils trouvent en chemin un robot qui semble avoir été connecté à toutes les vidéos surveillance du vaisseau. Tandis que l’un poursuit la lecture, un second regarde les vidéos pour mieux comprendre ce qui s’est passé et trouver des indices pour savoir où se situe la capsule de secours. Si le second tome avait été un peu en-dessous, sans doute parce qu’il était centré sur les différents affrontements antre les élèves. Ce troisième et dernier tome conclut le récit de manière intelligente et efficace. Nous voici donc arrivés au moment des réponses : est-ce qu’il y a un survivant dans la capsule et qui est-il ? Mais ce ne sont pas les seules révélations que le lecteur aura car l’histoire est un peu plus complexe qu’un simple récit survival. Il y a une certaine profondeur dans les propos, dans les actes et dans la psychologie et des éléments que l’on n’avait pas vu venir. C’est donc une fin réussie ; une série bien construite en 3 tomes où il ne manque rien. On suivra attentivement les futures œuvres de Shiro KUROI dont vous pouvez retrouver une interview à la fin de ce tome 3.
    1 point
  28. Le scénariste J. Michael Straczynski s'est forgé une bonne réputation avec d'excellents titres comme Midnight nation ou Rising star et sans compter ses nombreux récits de super-héros. Donc je reste toujours à l'écoute de ses nouveaux titres surtout quand il s'associe au dessinateur Steve Epting à qui l'on doit des incontournables comme Velvet ou Captain America, le soldat d'hiver. Les deux auteurs nous proposent un récit qui mélange fantastique et SF. En effet, suite perturbation électromagnétique dû à une éruption solaire, une partie non négligeable de la population mondiale se retrouve avec des dons télépathiques. La transition se fait dans le désordre totale puisqu'une demi-heure après l'évènement, les télépathes lisent dans les pensées de ceux dénués de pouvoirs. Très vite une course poursuite à la recherche d'autres compétences se fait et deux groupes de personnes s’affrontent avec des pouvoirs pendant que le gouvernement tente de comprendre et commence à prendre des mesures pour gérer la situation de crise. La partie graphique de Steve Epting est parfaite, son style est très réaliste et convient bien sur ce genre de récit. Ce premier tome regroupe les six premiers chapitres de l'histoire avec beaucoup d’action en attendant la suite à venir.
    1 point
  29. Une critique de @TheOtaku : Enfin ! Enfin il se passe quelque chose d'intéressant. Ce manga est plutôt cool à lire mais ... il ne vaut pas un Kingdom. C'est ce que je pensais, mais, avec ce tome 7, on peut commencer à ne plus les comparer. J'aime plutôt bien ce tome car... on revoit le "grand méchant" et que nos "héros" ou plutôt samouraï commencent à vraiment réfléchir à la manière reprendre le trône. Entre la rencontre avec un "comme notre héros", un as de la fuite, la tentative d'assassinat de la part de notre héros et le début d'une grande bataille qui à l'air plutôt important, ce tome 7 s'en sort bien, on a vraiment l'impression que l'histoire avance pour de vrai.
    1 point
  30. Bon, Christophe Bec au scénario d'une nouvelle série chez Soleil qui va nous parler de l'humanité face à un challenge extraterrestre/divin, c'est pas vraiment d'une rare fraicheur. Et ceux qui me connaissent savent que finalement je n'en suis pas vraiment friand, les séries trainant bien trop à mon goût et les univers graphiques étant rarement marquants. Du coup ma note de 4 est plutôt remarquable quand on part avec ces à priori là. Mais je peux tout vous expliquer. Petit 1 : le dessin de Robert Carey est très bon. Les personnages ont de l'allure, certains de leurs visages sont bien travaillés, on n'est pas dans la non personnification que je reproche souvent aux bd d'anticipation/science fiction. Les doubles pages ont des plans super sympas, il y a quand même du détail et la colorisation est réussie en nous rendant bien les différentes atmosphères où se déroule le récit. Secundo : C'est annoncé en 3 tomes. Et il faut dire qu'il se passe déjà beaucoup beaucoup de choses dans ce tome 1, sans pour autant que cela parte dans tous les sens. Le mystère n'est probablement pas aussi épais que sur ses séries habituelles. Bon point, on a l'impression donc que l'auteur sait où il va et qu'on y sera aussi très vite. Ce qui profite aussi au plaisir de lecture et à la fluidité du récit, ça avance, et c'est bien construit, c'est donc très agréable. Tertio : La narration sur deux périodes est bien dosée, on imagine assez vite ce qui a pu se passer entre les deux, nous laissant suffisamment de questions pour conserver notre intérêt, mais pas trop pour ne pas nous noyer. Bref, je vous conseille cet Abaddon qui m'a l'air bien partit pour mettre d'accord les fans du travail de M. Christophe Bec avec les amateurs de BD en tous genre.
    1 point
  31. J'avais lu que cette série montait en puissance et qu'il fallait perseverer. Ayant bien aimé les premiers tomes, je n'ai pas eu besoin de me forcer pour lire la suite mais je suis d'accord sur le fait que l'histoire monte en puissance. Mais pas que l'histoire. Ce Karakuri Circus nous montre ici une mise en scène jamais vu dans le manga (voir plus). Via une marionnette narratrice, cette histoire est gérée comme une pièce de théâtre, avec des entractes, des levées de rideaux et des sauts d'une scène à l'autre. Autant visuellement qu'en termes de scenario, cette narration théâtrale ajoute à la dramaturgie de notre histoire. Histoire qui prend de plus en plus d'ampleur avec une explication du pourquoi du combat des shiroganes mais aussi du but des automates. La gestion de deux groupes de héros qui se cherchent sans le savoir est aussi une sacrée trouvaille, car cela renforce notre soutien aux héros ! Encore merci à Meian pour cette superbe édition pour un manga qui mérite vraiment qu'on s'y attarde.
    1 point
  32. Kaiju N°8 est le titre phare de l’année chez Kazé, annoncé fin juin, il bénéficie d’une grande campagne de promotion ! Mais de quoi parle-t-on exactement ? Le début du manga est assez classique : notre bonne vieille Terre est envahie par des monstres (kaiju) qui apparaissent de temps en temps, détruisent tout sur leur passage, croquent de l’humain et surtout on ne sait pas d’où ils viennent ni pourquoi. De braves humains, avec des capacités supérieures à la normale, exterminent ces vilaines bestioles. Jusque-là, on retrouve une thématique assez habituelle, voir green worldz, kanon, world trigger, Q-Kou, VS earth, etc… Après leur passage, des nettoyeurs viennent les dépecer pour récupérer tout ce qui est exploitable. Notre héros est justement l’un d’eux, au cours d’une journée où il forme un petit nouveau, le voilà confronté à un Kaiju ; les deux hommes s’en sortent grâce à l’intervention des forces de Défense et finissent à l’hôpital. Ils décident plus tard de passer les tests pour faire partie de ces forces (c’est d’ailleurs leur rêve ultime !). Raconté comme ça, rien de très original me direz-vous, mais un événement inattendu se produit à la fin du 1er chapitre qui va changer la donne. Je ne vous en dirai pas plus car ce serait gâcher la surprise ! Le manga mêle donc action, combats et une grosse dose d’humour, il y a des moments qui m’ont bien fait rire ! Et c’est là le charme du manga, au déroulé classique du « manga de monstres à combattre » vient s’ajouter l’humour. Non seulement cela apporte de la légèreté mais laisse aussi la place à des situations imprévues. Un excellent 1er tome qui nous laisse vraiment dans l’attente de la suite !
    1 point
  33. Quelle bonne idée a eu Mathieu Bablet de s'entourer de nombreuses dessinatrices pour illustrer les aventures des sorcières de Midnight Tales ! Claire Fauvet et sa précision , Daphnée Collignon et ses élégantes rondeurs de traits , composent entre autres ,les fers de lance de l'équipe d'illustratrices et illustrateurs réalisant ces histoires courtes . En chef d'orchestre , Bablet réalise des planches transitoires et compose le scénario de ce qui pourrait s'apparenter à une conclusion des histoires déjà parues de Midnight tales . Ceci dit , il n'est absolument pas nécessaire de les avoir lues au préalable . On va donc suivre le parcours de Johnson et Sheridan à travers ces nouvelles imprimées par la patte de chacun des dessinateurs . C'est ici que réside le petit défaut de cette oeuvre (selon moi) : en effet la grande diversité d'artistes avec chacun leur style m'a perdu parfois . J'avais du mal à reconnaître les personnages , et à me repérer dans la chronologie . Car il s'agit d'un scénario à tiroirs , bien distillé et entrecoupé de textes relatant l'histoire des sorcières à travers les âges . On y apprend que ces chasses aux sorcières n'étaient ni plus ni moins qu'une façon détournée d'empêcher l'émancipation de la femme . Elle devait rester dans l'ombre du mari , du mâle dominant . Il est intéressant de faire le parallèle avec nos sorcières qui n'auront de cesse de combattre , le " mal " 😉 . Mes points positifs : un scénario maîtrisé , une indépendance vis à vis des Midnight tales déjà parues , une qualité éditoriale (couverture superbe reliée et dorée ) , une pagination importante , un enrichissement culturel car les textes portent sur des faits réels , la découverte de Daphnée Collignon et son dessin très élégant . Mon point négatif : Trop de styles artistiques différents qui m'ont fait perdre parfois le fil de l'histoire
    1 point
  34. Une critique de @TheOtaku : Après 2 premiers tomes, pour moi, vraiment très cool, drôles et dont l'histoire était innovante, ces tomes 3 et 4 sont vraiment vraiment très intéressants et bien. L'histoire est toujours aussi passionnante et cool. On suit notre nouvelle mannequin drôle, passionnée et surtout toujours aussi hilarante en compagnie de notre directeur classe, drôle et peut être un peu intéressé par notre chère Lele ! Avec une Lele sous l'emprise de l'alcool, un petit chat, une nouvelle rival en amour, un accident de sa grand mère, un frère identique au directeur et des doutes sur qui est le directeur notre Lele va nous en montrer de tous les côtés ! Tristesses, rires, peurs, et doutes seront belle et bien à la carte ! Oh ! Surtout les dessins ! Pour ceux qui n'accrochent pas vis-à-vis des dessins je vous assure que si vous êtes des fondus de romance au bout d'un moment vous n'y penserais même plus ☺️. Bon vous aurez compris... Je conseille vraiment pour des fanas de romance mais aussi pour une petite romance toutes mignonne de tant à autre !
    1 point
  35. Avec le choix français du titre, je suis forcément partie sur l’idée d’une histoire telle que les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, titre à mon avis pas forcément judicieux au vu de ce que le manga contient. Pour information le titre original boku no gemini signifie simplement mes jumeaux. Le manga commence gentiment dans une école ou les jumeaux Stevenson sont un peu les stars (surtout par leur physique), mais un jour l’un des deux décède. Le meilleur ami des jumeaux et le seul qui arrivait à les distinguer, cherche à aider le survivant mais par moment a aussi des doutes sur son identité. Vient alors le passage sur le deuil, le réconfort mais aussi le questionnement quand on découvre que le défunt avait caché des informations à son frère. Après un début gentillet mais sans plus, l’histoire gagne en profondeur, abordant le lien très particulier qui existe entre des jumeaux et le vide causé par l’absence d’un être aimé. L’autrice renforce l’image de ce lien en utilisant les noms de Jekyll et Hyde, comme deux faces d’une même pièce, prolongeant le doute sur l’identité et finit par un dernier chapitre émouvant donnant tout son sens à l’histoire. Extrait
    1 point
  36. Alors déjà, je peux vous le dire, les dessins sont tels que sur les couvertures. C'est un style un peu vieillot, qui pourrait vraiment ne pas plaire à beaucoup de personnes. Mais... (comme dans les mangas, il y a toujours un mais) l'histoire elle n'est pas vieille et ennuyeuse, je dis pas que les vieux mangas sont ennuyeux, mais plutôt que, au vu de la couverture,... on peut avoir des doutes. L'histoire est plutôt rafraîchissante, douce et même des fois drôles. Bah oui, il faut dire qu'une jeune fille qui n'y connait rien au mannequinat et qui du jour au lendemain décide d'essayer d'être mannequin, ça ne peut qu'être marrant. Et puis le duo des deux frères jumeaux tout les deux aussi bizarre l'un que l'autre ... hilarant ! Sinon l'histoire est innovante, pas trop de romance mais un peu quand même, marrante mais pas trop, triste ... trois pages, et puis des personnes qui font des gaffes puis n'importent quoi puis des gaffes ... , normal quoi ! Mais le scénario change un peu du shojo de base donne vraiment un côté rafraichissant à The One, et c'est ce qui m'a essentiellement plus. Après, les dessins vous me direz, les dessins ! Bah oui les dessins sont ... bah ça donne un peu de style on va dire ... (soupire) nan c'est vraie ils laissent pas mal à désirer. Mais bon à côté des gros yeux et des têtes toutes pareilles de beaucoup de shojo de en ce moment ce ne sont pas des dessins ,avec un style un peu vieillot mais travaillé, qui vont ... vous TUER non !? En conclusion l'histoire est très bien et rafraîchissante, il ne faut donc pas associer ou même rejeter The One pour les dessins. Il y a beaucoup plus derrière ! Une critique de @TheOtaku
    1 point
  37. Allez hop petite session de rattrapage pour moi. Et sur un manga ? Non vous ne rêvez pas, je vais bien vous parler de cet Albator. Alors attention il est édité au format BD et c'est une trilogie. A ce stade je n'ai lu que le premier tome, mais l'ado que j'étais qui vénérait le Capitaine, Pirate de l'espace à la cicatrice mythique, ne pouvait pas passer à côté de ça. Oui je me suis régalé le temps de ce tome. Oui la narration et le dessin de Jérôme Alquié est excellente, les personnages, principaux comme secondaires sont bien en place, et l'aventure est bien présente. Oui Albator est comme toujours une présence plus qu'un personnage, mais c'est là que réside une partie du mythe justement. De toutes façons ne me demandez pas d'être impartial sur Albator, oui il a probablement une grande part des caractéristiques qui m'horripilent dans d'autres mangas, mais ici j'ai juste adoré. L'histoire est plutôt bien pensée pour un premier tome nerveux, même si une fois n'est pas coutume elle est très centrée sur la terre. Un beau grand moment de retour en adolescence, avec la musique qui résonne dans ma tête au fil des pages. Bref j'étais bien.
    1 point
  38. Il est quand même fort ce James Tyrion IV. Il réussit à nous faire croire à quelque chose de complètement aberrant : et si le monde était régi par une force qui le transformait en fonction de la croyance des foules ? Vous connaissez l'adage qui dit que ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoires. Et si c'était le plus grand nombre et se croyance qui réécrivait l'histoire ? N'avez-vous jamais eu l'impression que, à force de regarder des histoires glauques de tueur en série à la maison, vous aviez l'impression d'an croiser à chaque coin de rue ? Idem pour les agents du gouvernement ? ET bien James Tyrion IV nous montre un département qui est dédié à la lutte contre les fausses informations qui, si elles prennent trop d'ampleur, pourrait prendre la place de la réalité, sans que personne ne s'en aperçoive. Mais la question qui s'amène à notre héros : c'est quoi la vérité alors ? Malgré ma répulsion envers les complotistes et le refus de la réalité, j'ai été marqué par cette histoire. Cette histoire est dure et sans pitié. Sans pitié pour les optimistes qui croient que l'homme a forcément du bon en lui. Le dessin de ce premier tome est parfaitement en phase avec le scénario : sombre et torturé. Clairement cette série a pour moi tout pour être un must. Mais il mêle la complexité d'un Black Monday murders et le graphisme d'un arkham asylum. A 10 euros c'est une bonne affaire mais vous êtes prévenus. Et n'oubliez pas : le drapeau sur la lune, il flotte ou il ne flotte pas ?
    1 point
  39. Dans le monde de Lost Children, la société fonctionne sous un système de castes, Les Gathiya sont tout en bas, certains issus de peuple conquis, ils vivent dans la misère et font les tâches ingrates. Ran est un enfant Gathiya, il se lie d’amitié avec Yuri, un enfant d’une classe supérieure qui a perdu un œil et qui est isolé, qui va lui apprendre à lire. La relation des deux amis n’est pas bien vue par le reste de la ville et quand les rebelles débarquent, les deux enfants décident de s’enfuir. Hélas, ils vont être séparés : Ran, apprenant le drame de sa famille va rejoindre le rang des révolutionnaires et Yuri va se retrouver obligé de tenir le rôle de Kussuf, une sorte de prêtre dans un village isolé de la montagne. Lost chidren est d’abord un manga d’aventures, une lutte de minorité contre un système politique injuste, une lutte contre un tyran qui ne pense qu’à une épuration ethnique et vois tous les autres comme des déchets. C’est l’histoire de deux enfants d’origine différente, qui vont être amené à subir un destin difficile entre violence t sacrifice. Mais c’est aussi une critique sur le comportement des hommes envers ceux qui sont différents. Ce 8eme volume est particulièrement prenant car il voit les retrouvailles de Ran et Yuri mais hélas, le temps a passé et certaines coutumes risquent d’avoir des répercussions néfastes sur leurs avenirs. Si au début de la série, on a un gros retour en arrière sur l’enfance des deux garçons, le rythme de l’histoire est toujours très dynamique, on a toujours une partie sur la vie de Ran, une sur celle de Yuri tout en prenant le temps de s’appesantir sur des personnages secondaires importants à l’histoire. C’est un très bon manga avec des graphismes soignés et un scénario qui ne faiblit pas.
    1 point
  40. Pour être honnête avec vous j'avais initialement mis 3.5 étoiles à Ce que nous sommes. Puis j'ai corrigé car il faut reconnaitre à cette bd son côté enrichissant. Lire Zep dans sa collection parue chez Rue de Sèvres c'est comme lire Timothé Le Boucher ou Mathieu Bablet, une belle source de réflexions bienvenues. En cela cet album est une réussite puisque Zep nous propose des pistes de réflexions à explorer sur ce qui constitue l'humanité. Côté dessin, point de dépaysement si vous avez aimé The End ou Une Histoire d'hommes. C'est bon, c'est humain, visages et personnages sont réussis et travaillés. Je trouve pour ma part les cases un poil trop vides, mais je pense que c'est avant tout un choix narratif, pour laisser les personnages et leur histoire au centre de tout. Côté histoire, je mets un petit bémol toutefois car j'ai reconnu comme un air déjà entraperçu avec The End : la difficulté de proposer une fin aussi intéressante et réussie que le développement qui y amène. Cela fait je pense parti également du propos de cet ouvrage là et philosophiquement j'en comprends le sens mais en lecteur j'ai ressenti une pointe de déception avec peut être un goût de trop peu sur le développement et la conclusion de cette histoire ambitieuse.
    1 point
  41. Bon, assez échaudé par les "fins" un peu précipitées de Skyward et d'Invisible Kingdom chez Hi Comics, j'attendais ce dernier tome de Bitter Root avec beaucoup de craintes. L'univers présenté, les personnage, l'intrigue étaient trop complexes pour moi pour permettre une fin propre à une série qui est allée depuis le début, très très très vite. Je me suis trompé. C'était possible, et ce tome 3 est juste une apothéose, une conclusion logique et attendue à une trilogie traitant d'un point de vue fantastique d'une mal connu et réel. On est presque sur la mythologie Star Wars là, tellement ces 3 premiers tomes semblent construits sur le même schéma que la première trilogie. La dramaturgie est donc palpable, la montée en puissance aussi, et le dénouement, logique et sans surprise reste agréable à lire. Oui un dénouement qui coule de source n'était pas gagné pour une série qui a joué depuis le début avec les nerfs de ses lecteurs, sauts dans le temps, plusieurs univers présentés, famille ultra nombreuse, représentations graphiques ultra fouillées, pffff il a fallut s'accrocher. Cela en valait la peine puisque le tout forme une très belle fresque complète, avec tous les enjeux que l'on s'attend à y retrouver et bien plus encore, laissant finalement que peu de questions en suspens. A noter également le magnifique travail d'éditeur qui nous livre en fin d'album des entretiens fascinants et passionnants sur le sujet de l'album. A éviter donc pour ceux que les mots "black power" effraient. A recommander pour tous les autres, sympathisants, curieux, ouverts d'esprit, ouverts au débat, et amateur de fantastique dans un Univers d'une rare originalité. Seul bémol pour ma part, j'aurais aimé une construction un brin moins tarabiscotée parfois afin de gagner en intensité dramatique, et peut être un tome de plus afin de réduire un peu le rythme, car là, si vous lisez les 3 tomes d'affilée, vous n'aurez juste plus de souffle. La note de cet album reflète pour autant mon admiration devant cette série.
    1 point
  42. Avant tout, ce roman graphique est un très bel objet réalisé dans une édition soignée avec une couverture où l'on peut se faire une idée des dessins et de l'histoire qui nous attend dans cet album. Le personnage de Glenn Ganges est une fiction de toute pièce puisque l'auteur a trouvé ce nom avec un panneau de sortie d'autoroute dans le Michigan qui annonçait deux directions, Glenn et l'autre Ganges. Pour l'histoire, Kevin Huizenga nous raconte les mésaventures de son héros qui a de troubles du sommeil. Sa consommation de café n'y est pas pour rien non plus. Glenn Ganges réfléchit et revient sur l'ensemble de sa vie, avec des questionnements, des réflexions avant de croire qu'il voyage dans le temps. Son imagination carbure à fond alors qu'il ne veut pas déranger et réveiller sa femme qui dort paisiblement à ses côtés. Il erre sans but précis, à jouer aux jeux vidéo et devient lui-même un personnage de jeu, ou alors se perd dans des lectures. La partie graphique est fantastique, l'auteur livre des planches minutieuses dans la mise en scène en utilisant la bichromie en colorisation de son histoire. On ne peut être que contemplatif devant ses effets de styles pour mettre en image les thèmes comme le voyage dans le temps, ou alors le temps qui défile. Kevin Huizenga a mis une vingtaine d'années pour terminer les aventures de Glenn Ganges dans le flot des souvenirs, mais le résultat est parfait entre la narration et les dessins.
    1 point
  43. Le premier tome de Kingdom of Ruin avait été une superbe surprise. Un vrai manga de la collection Dark avec un thème sombre, des personnages ambivalents et un scenario de fin du monde qui va à 200 à l'heure. Et ce deuxième tome ne trahit en rien le premier. Voir même c'est encore pire/mieux. En effet notre héros voit sa part sombre grandir et les sorcières, qui nous paraissaient les victimes de toute cette histoire, se voit rattrapées par.... par tout que l'on va découvrir dans les prochains tomes. Le changement de psychologie du personnage est vraiment très intéressant car il le place dans une position craintive et le fait se méfier de tout le monde. L'auteur reste aussi toujours neutre dans les traitements entre sorcières et humains. On connait le point de vue des deux races et on ne saurait dire qui a raison. Une série qui démarre donc très bien et qui nous promet des prochains tomes (5 tomes, série en cours) étonnants.
    1 point
  44. Monkey peak est ce qu’on appelle un survival : le genre de manga où il y a un certain nombre de personnages au début et beaucoup moins à la fin… Une entreprise pharmaceutique décide d’emmener tous ses employés à la montagne afin de souder l’équipe, en plus de la randonnée, il est prévu des moments de convivialité entre cuisine et partage de tente. Hélas pour eux, au milieu de la nuit la troupe se fait attaquer par un énorme singe très belliqueux qui compte bien tous les éliminer. Les survivants s’empressent d’essayer de regagner la vallée mais le singe tueur n’est pas loin derrière. Il existe des légendes au sujet de ce singe, il serait le gardien de la montagne, mais qu’ont pu bien faire ces employés pour déclencher sa colère ? Ce n’est que petit à petit que l’explication arrive mais en attendant, survivre dans ce massif montagneux réputé pour sa difficulté, sans équipement, sans vivre, va attiser les tensions et dévoiler le vrai caractère des personnages. La montagne est très bien représentée, on ressent bien qu’au moindre faux pas c’est la mort qui guette. Le graphisme est assez dur, le design du singe tout en piquants pour rappeler que les personnages sont toujours sur le fil du rasoir. Le manga est violent, horrifique même, mais ce n’est pas de la violence gratuite car il y a une justification à cette situation, une leçon à retenir.
    1 point
  45. C'est dur de vraiment mettre une note à ce tome d'ennemis. Pourtant il est bon : les dessins sont sympas, l'ambiance tuniques bleues est bien là, le découpage de l'histoire avec les révélations sur les personnages est bien faites et le trouble est semé ce qui est surement le but de Kid Toussaint. Tout plein d'argument qui poussent en faveur d'une bonne note.... mais .... Car il y a un énorme "Mais". En effet le tome deux de cette histoire a tellement d'importance qui pourra à lui seul rendre inutile ce tome un. Mais vraiment. En effet cette histoire est un 8 femmes mis au gout du western : ils sont 7 et il y a surement un illustré chez eux. Mais qui est-il ? Et bien cette explication de qui est vraiment l'infiltré, que nous aurons dans 2 mois, peut changer toute la saveur de ce premier tome. On pourra avoir un super diptyque autant qu'une première partie d'histoire qui ne sert à rien. Gageons que Kid toussaint est bien au courant de ce "problème" en puissance. Reste que j'aurai du mal à vous dire autre chose que : attendez le second.....
    1 point
  46. L’idée de départ était innovante, Koiko adolescente vit avec sa mère prolifique en histoires d’amour et sa sœur ainée prônant l’abstinence en la matière, elle décide de ne suivre aucun de ces deux exemples et de mener une vie dans la moyenne, en étant la plus banale possible. Sa rencontre avec « le prince » du lycée va changer la donne. L’auteur fait l’exploit de réussir là où son héroïne soi-disant échoue : la banalité ! Car il faut bien le dire, les ¾ de la série sont du déjà vu, on s’y ennuie ! Le lecteur se retrouve coincé entre cette fille héroïne type de shojo et ce garçon hyper parfait (le prince charmant vraiment qui n’a aucun défaut ou presque), heureusement que l’histoire de la sœur ainée apporte un peu de piquant et d’humour ! L’auteur met en avant la pureté de cet amour mais qu’est-ce que c’est lent, au bout de 11 tomes, ils osent à peine s’embrasser et là, au 12eme ils pensent à se marier ! Pour le coup, ce tome apporte de la nouveauté, il y a une réflexion sur l’engagement du mariage, sur l’importance de se construire un avenir, de trouver sa voie. Banale à tout prix est donc un shojo qui fait le job mais qui ne se démarque pas des autres. (série finie en 14 tomes)
    1 point
  47. Allez un petit rattrapage de l'une des grosses sorties Comics de l'année, plutôt saluée par la critique. Un ami avec lequel je partage pas mal de goûts en comics et bd me l'a prêté en me la conseillant fortement, me vantant les vertus hyper rafraîchissantes de ce one shot de Fantasy. Et moi j'ai mis beaucoup de temps à la finir. Et oui au premier essai, le graphisme a finit de me rebuter au bout de 4 chapitres. Dur. J'essayais et le monde et l'histoire m'attirait, mais le graphisme m'embrouillait beaucoup trop. Trop de confusion, trop de nouveautés, trop de mal à discerner ce qui se passe. Du coup je l'ai reposé. Et puis j'ai persévéré car quand même quand tout le monde dresse les louanges d'une BD il faut parfois insister. Donc j'ai pris le temps de finir pendant ces vacances. Et c'est passé beaucoup mieux. J'avais plus de temps à y consacrer, et puis je me suis habitué. Alors non, clairement même à la fin, je ne suis pas un grand fan du graphisme. Mais c'est original, c'est bien fait, et il y a une vraie cohérence et des choix plutôt sympa. Cela vous plaira ou non, mais cela mérite le coup d'oeil. Dans le même genre de graphismes qui peuvent cliver, Invisible Kingdom m'a fait le même effet. L'histoire par contre se révèle vraiment sympa, sans aucune sensation de déjà vu. C'est original quand même du Steam Punk Post apo en Fantasy. , Même pour un gros lecteur de Fantasy on est proche du jamais lu. Ajoutons à cela que les personnages sont vraiment bien même si l'on met du temps à s'attacher et à comprendre leurs motivations et que le rythme suit une progression logique et super intéressante. . Et puis le propos de fond est puissant et pertinent. Alors pour toutes ces raisons je vous invite à essayer ce Coda Omnibus. Ce n'est clairement pas l'un de mes tops de l'année, mais ça pourrait bien être l'un des vôtres au vu de ses nombreuses qualités et pour peu que vous soyez plus sensible que moi aux graphismes.
    1 point
  48. Si comme moi vous etes fan de Matt Kindt, et bien jetez vous directement et le plus rapidement possible sur ce Black Badge. Le duo aux commandes de de GrassKings nous revient avec un énorme one shot et thriller d'espionnage sublime. L'idée de base est deja aussi osé que bien pensée : et si les scouts du monde étaient bien plus que de simple "campeurs à tendance Mac Gyver" ? Et si sous la bonhomie d'un groupe d'enfant, Matt Kindt voit lui de potentiels espions et agents de terrain capable, plus que des adultes, de passer inaperçu et de réaliser des actes de "protections de la nations". Et comme dans toute bonne histoire d'espionnage, comment savoir qui est le bon et qui est le mauvais espion, au milieu de menteurs professionnels ? Entre des personnages bien travaillés, un graphisme toujours au top et une histoires surprenante du début à la fin, ce Black Badge se révèle un must have complètement imprévu. Et donc une excellente et magnifique surprise
    1 point
  49. Un nouveau cycle démarre avec ce treizième tome du scorpion qui est prévu en deux tomes. Enrico Marini ne dessine plus cette série en laissant sa place à Luigi Critone, un dessinateur habitué aux histoires d'époques comme Je, François Villon. L'auteur gère à merveilles la reprise de l'univers de Marini, on pourra noter quelques différences pour les visages du Scorpion ou de Méjaï dont on connait les traits depuis longtemps. Mais ces petits détails s'estompent très vite à la lecture de cet épisode qui nous emmène en orient. De plus, les planches de l'auteur sont très détaillées. Stephen Desberg imagine une fois de plus des aventures mouvementés pour son héros qui part à la recherche de son enfant. Le scénariste nous laisse pas de répit avec une course au trésor et de nouveaux personnages mystérieux. Enrico Marini devrait encore dessiner des one shot sur des personnages emblématiques de la série, pour lui laisser le temps de poursuivre les aigles de Rome ou les Batman dernièrement. Tous les ingrédients qui ont fait le succès de la série sont réunis même si on perd en originalité avec chaque nouveau tome. Il est toujours plaisant de lire les aventures du Scorpion.
    1 point
  50. Et voilà, déjà le quatrième tome de cette série phare de chez Delcourt avec aux commandes toujours le même trio de scénaristes, et Jérôme Lereculey au dessin. C'est assez incroyable la qualité graphique tenue par cette série avec un seul dessinateur compte tenue de la cadence de parution infernale. Certes après Wollodrïn et Arthur, Jérôme Lereculey n'est plus un inconnu mais tout de même, cela reste un tour de force remarquable. Les dessins sont toujours aussi propres, et si la colorisation est pour cet opus un poil plus terne et sombre que sur le premier tome, l'ensemble reste dans le haut du panier de ce qui se fait en BD actuellement. C'est beau. Côté scénario, les auteurs commençaient à titiller doucement notre patience après le tome 3, la faute à une intrigue comportant toujours plus de fils, et ne semblant pas prêt de se dénouer, mais surtout à des personnages pour lesquels on ne ressentait finalement que peu d'empathie. C'est bien beau de nous faire un game of throne en BD mais encore faut il que le lecteur ait à coeur le destin de quelques personnages. Hors là ce n'était pas vraiment le cas, et le détachement que l'on pouvait en ressentir pesait sur notre appréciation de la BD. Ce tome 4 corrige quelque peu ces défauts, l'intrigue monte en puissance avec ce nouveau duo mis sur le devant de la scène, et si l'évolution de leur relation en fin d'album ne m'inspire guère d'enthousiasme pour la suite tant elle me semble trop peu intéressante voir convenue, reste que l'ensemble des défis à relever m'a intéressé davantage que les complots des tomes précédents. L'action y est elle bien présente également et l'aspect aventure pour certains personnages est également bien présente. On a perdu de vue l'espace d'un tome les enjeux des autres continents, mais nul doute qu'ils se recroiseront. Au final, on a toujours une série avec beaucoup d'ambitions, mais j'aurais aimé beaucoup plus d'interactions avec les futurs cycles des autres continents. plus de zones d'ombres donc, plus de choses non expliquées pour le moment peut être, mais du coup aussi plus d'avancées dans l'histoire. Car in fine au bout de 4 tomes, je trouve l'intrigue encore un peu juste, et le traitement des personnages toujours trop froid. Reste que ce tome 4 rehausse l'intérêt global et que j'attends désormais de voir si le 5 va continuer à éveiller notre intérêt.
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