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Titre de l'album : La main du diable Scenariste de l'album : Rodolphe Dessinateur de l'album : Griffo Coloriste : Griffo Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : 1892, à bord du Caldonia, l'écrivain Robert-Louis Stevenson rencontre un certain Charles Dawson, un admirateur très fortuné qui lui raconte son étrange histoire. Dawson doit sa fortune à une main momifiée qui passe pour être celle du Diable, lui-même. Celui qui la possède voit réaliser le moindre de ses souhaits. Mais, s'il meurt sans avoir réussi à s'en défaire, il est envoyé brûler dans les flammes de l'enfer. Il doit donc la vendre avant son décès, mais à un prix inférieur à celui payé par le précédent propriétaire. Dawson précise que son histoire n'est pas encore finie, mais qu'il ne manquera pas de venir en narrer l'épilogue à Stevenson. Arrivera-t-il à céder la main avant de rendre son dernier souffle ? Les deux hommes se reverront-ils pour découvrir la fin de l'histoire ? Seul le Diable le sait... Critique : L'éditeur belge s'impose vraiment en fer de lance du style "franco-belge" avec une nouvelle fois le duo Griffo/Rodolphe en figures emblématiques de ce format BD. L'un français, Rodolphe au scénario et Griffo le belge avec sa patte graphique délicate et précise. Leur association avait déjà sorti chez le même éditeur Marie et les esprits ( un nouveau projet dans la même veine est en cours 😉 ), en attendant ils adaptent une nouvelle de l'écrivain Stevenson sur fond de malédiction ! Exit donc les pirates et Long John Silver, pour cette curieuse main du diable qui exauce tous vos voeux, à la seule condition d'être en mesure de la revendre à un prix inférieur à celui d'achat ! Symbolique étonnante quand on sait qu'un des premiers voeux souhaités est le plus souvent l'accession à la richesse ! Charles Dawson endosse le rôle de l'infortuné héros de cette histoire et va apprendre à ses dépends comment vivre avec cette malédiction "opportune". Car vous vous doutez bien qu'avec un nom pareil, cette "main du diable" ne va pas se contenter de réaliser tous vos souhaits sans contreparties ! Comment tout ceci peut bien finir ?? Vous le découvrirez au fil d'une lecture plaisante, imagée par un trait doux à l'aquarelle subtile. Rodolphe fait des merveilles une nouvelle fois et nous gratifie de son talent avec une grande diversité de lieux et d'ambiances exotiques ou marquées par l'élégance des boudoirs anglais. Alors, prendrez-vous cette main pour parvenir à la réussite totale ? Quelle réussite d'ailleurs ? 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-main-du-diable/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Mousquetaires fantastiques tome 1 - La fontaine du fabuliste
alx23 a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Mousquetaires fantastiques tome 1 - La fontaine du fabuliste Scenariste de l'album : Jean-Christophe Deveney Dessinateur de l'album : Dante Coloriste : Elise Follin Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : En ce siècle classique, Versailles connaît son apogée. Et pourtant... Nul ne sait comment tout commença, mais de bois en vallées, dans les villages et les campagnes, les bêtes grognent, l'émeute gagne, rappelant à l'humain qu'il peut devenir gibier. Désormais le roy en son château craint la révolte des animaux et fait appel au corps d'élites le plus mystérieux qui soit : celui des Mousquetaires fantastiques. Critique : Jean-Christophe Deveney nous propose une fable inspirée des écrits Jean de La Fontaine mais également d’Alexandre Dumas avec les fameux mousquetaires. Dans cette histoire, ils sont au nombre de deux mais sont très compétents dans plusieurs disciplines avec une touche de fantastique. Les deux experts sont arquebusier d'élite et comédien pouvant jouer tous les rôles au service du roy et doivent enquêter sur les étranges révoltes des animaux qui touchent le pays depuis quelques temps. Pour se faire ils vont demander de l'aide à une personne emblématique. Devenay nous entraine dans une aventure intéressante avec des dialogues bien inspirés. Aux dessins, on retrouve Dante qui maitrise très bien l'univers se divisant en deux parties comme vous pourrez le découvrir à la lecture de cet album. Les animaux sont également dotés de la parole mais conservent leur partie animale dans leur comportement. L'album se termine sur plusieurs illustrations et crayonnés de l'auteur. Ce premier album clôture l’histoire avec une dernière annonçant une suite prochainement. Les auteurs souhaitent inviter un guest dans chaque album pour aider le duo de mousquetaires pour protéger Louis XIV. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mousquetaires-fantastiques-tome-1-la-fontaine-du-fabuliste/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Jean-Christophe Deveney nous propose une fable inspirée des écrits Jean de La Fontaine mais également d’Alexandre Dumas avec les fameux mousquetaires. Dans cette histoire, ils sont au nombre de deux mais sont très compétents dans plusieurs disciplines avec une touche de fantastique. Les deux experts sont arquebusier d'élite et comédien pouvant jouer tous les rôles au service du roy et doivent enquêter sur les étranges révoltes des animaux qui touchent le pays depuis quelques temps. Pour se faire ils vont demander de l'aide à une personne emblématique. Devenay nous entraine dans une aventure intéressante avec des dialogues bien inspirés. Aux dessins, on retrouve Dante qui maitrise très bien l'univers se divisant en deux parties comme vous pourrez le découvrir à la lecture de cet album. Les animaux sont également dotés de la parole mais conservent leur partie animale dans leur comportement. L'album se termine sur plusieurs illustrations et crayonnés de l'auteur. Ce premier album clôture l’histoire avec une dernière annonçant une suite prochainement. Les auteurs souhaitent inviter un guest dans chaque album pour aider le duo de mousquetaires pour protéger Louis XIV.
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Titre de l'album : La Mécanique - Tome 1 - En moi le chaos Scenariste de l'album : Kevan Stevens Dessinateur de l'album : Jef Coloriste : Jef Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Dans une mégalopole au bord de la guerre civile, rongée par le crime, la technocratie et la dictature des écrans, le Blast, une drogue musicale de synthèse ultra puissante, provoque une hécatombe d'overdoses. La mafia se déchire, les technos lâchent leurs commandos, la population se soulève. Tous les rouages sont en place pour que s'enclenche une implacable mécanique. Critique : AH il nous fait parler ce duo Jef/ ! J'ai eu du mal avec son Mezcal que j'avais trouvé bordélique, son Convoi m'avait pas mal plu bizarrement, et voici cette fois-ci un premier tome de série. Il faut dire que Jef a le talent incontestable de diviser ses lecteurs, on adore ou on déteste. Il faut cependant lui reconnaitre que depuis son Une histoire de France il fait tout de même bien évoluer son trait, l'adoucissant et le nuancant désormais un peu plus pour mon plus grand plaisir, vous pouvez d'ailleurs le constater par vous même avec cette couverture très réussie. Mais au milieu de tout ça on pense quoi de La mécanique ? Et bien ... c'est encore une fois difficile, car Kevan Stevens nous met encore une fois beaucoup beaucoup de choses dans ce premier tome. Cela part littéralement dans tous les sens et une seconde lecture est presque obligatoire pour ne pas se sentir trop paumé à la fin. Mais il y a tout de même un joli parfum de Jeremiah ou du Convoi dans cette nouvelle série, qui donne inévitablement envie d'en lire la suite. ATtention tout de même, c'est noir, très violent, sexuel et adulte. Je rajouterai qu'il faut avoir l'esprit bien ouvert suivant vos sensibilités car même si je trouve ce début moins ouvertement corrosif que le convoi, on reste quand même sur une lecture incisive. J'espère simplement que la narration restera lisible et aboutie car le risque de s'éparpiller, un peu comme sur Mezcal est grand ici. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-mecanique-tome-1-en-moi-le-chaos/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : La forêt du temps - tome 5 - La larme de solitude Scenariste de l'album : Tristan Roulot Dessinateur de l'album : Matteo Guerrero Coloriste : Amparo Crespo Cardenete Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : L'âge des dieux tire à sa fin. Tandis que les enfants de la pierre triomphent du titan Bahamuth, c'est Léviathan qui se réveille et menace d'engloutir le monde. Du déluge à l'Atlantide, les mythes dessinent une toile oubliée, comme autant de fragments de notre mémoire. Mais une histoire ne vaut que par sa conclusion, qui s'écrit, au même moment, ailleurs. Quand la larme de solitude unira le crépuscule à l'aurore, l'histoire de l'Homme pourra commencer. Critique : Oh que j'aime cette série. Et Ah que je vais devoir tout relire. Chapeau au Lombard pour avoir tenté ce paris : dissimuler l'un des scénarios les plus fous depuis UW1 derrière une bd jeunesse de pseudo fantasy. Il fallait oser. Pour moi c'est un pari clairement réussi tant Tristan Roulot tient l'ambition de son scénario tout du long, quand à Mattéo Guerrero il est depuis longtemps un dessinateur dont j'affectionne particulièrement le travail car c'est assez fin, c'est beau et détaillé même pour du dessin enfant. Bref, vous l'avez compris je ne peux que vous recommander cette série, ne vous fiez pas au dessin très gentil, le scénario va vous triturer les méninges salement et ça fait du bien ! Chapeau bas ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-foret-du-temps-tome-5-la-larme-de-solitude/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Impact Scenariste de l'album : Olivier Norek Dessinateur de l'album : Fred Pontarolo Coloriste : Fred Pontarolo Editeur de l'album : Michel Lafon Note : Résumé de l'album : Le manifeste écologique radical d’Olivier Norek illustré en BD. Virgil, ancien soldat des forces spéciales, perd sa fille dès sa naissance, d’une maladie respiratoire liée à la pollution… Profondément marqué par cette mort prématurée, il décide de se venger et de faire payer ceux qu’il tient pour responsables : les grands patrons, les financiers et les hommes politiques. Pour assouvir sa vengeance, Virgil rejoint un groupe d’écoterroristes : Greenwar. Critique : Olivier Norek est l'auteur de plusieurs romans policier à succès, avec Impact l'auteur adapte son roman au format bande dessinée. Norek change de registre en proposant un thriller écologique avec les mécaniques des histoires policières. En effet, dès le début nous sommes confrontés à la situation catastrophique en Afrique polluée par les grandes entreprises pétrolière. Un commandant de l'armée abandonne sa carrière et se lance dans une quête écologique avec des méthodes proche de celle des terroristes en prenant à parti des représentants d'entreprises polluantes. Norek énumère toutes les problématiques écologiques actuelles avec son soldat qui utilise des actions musclées pour faire évoluer la situation. L’histoire est entrecoupée par des scènes aux quatre coins du monde où les habitants souffrent des problématiques écologiques. On sent que l’auteur est documenté et l’on rentre très vite dans l’histoire en compagnie de l’enquêteur de la psychiatre appelée en renfort pour négocier. Au niveau graphique, Fred Pontarolo dessine des planches somptueuses avec des cases souvent déformées pour mettre en évidence un climat soutenu face aux dérèglements climatiques notamment. Impact est un roman graphique très intense avec une histoire très prenante. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/impact-9782749957456/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Aude Picault nous revient avec un album sur son passage à la quarantaine. Quarantaine qui veut que l'on essaye encore de tout faire partout sans vraiment prendre son temps. Elle nous décrit son quotidien de maman surbookée. Maman qui essaye toujours de tout gérer et qui finit au bord du burn out. Si le point de vue très féminin de l'album pourrait rebuter certaines personnes, j'ai trouvé, personnellement, cela facilement transposable. Je me suis retrouvé dans cette vie pleine d'engagement que ce soit vis-à-vis des enfants, des activités extra travail ou du travail lui-même. Je suis juste content d'avoir des enfants plus jeune et donc de plus profiter de cette période avec des échanges plus constructifs avec mes grands enfants 🙂 Une vie à 200 à l'heure dont on ne profite pas vraiment si on ne prend pas le temps de lever le pied. Graphiquement, on est dans du pur Aude Picault : des strips très expressif pour une artiste qui se met à nu.
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Titre de l'album : Moi je, quarantaine Scenariste de l'album : Aude Picault Dessinateur de l'album : Aude Picault Coloriste : Aude Picault Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Vivre la quarantaine pour Aude Picault, c'est se rebeller contre l'inexorable routine quotidienne, l'usure du couple, les inévitables contraintes familiales et donc professionnelles, sans compter l'éco-politico-anxiété galopante... Mais la quarantaine, c'est aussi cet âge où l'on apprend à s'accepter tel que l'on est et à trouver son chemin ! Critique : Aude Picault nous revient avec un album sur son passage à la quarantaine. Quarantaine qui veut que l'on essaye encore de tout faire partout sans vraiment prendre son temps. Elle nous décrit son quotidien de maman surbookée. Maman qui essaye toujours de tout gérer et qui finit au bord du burn out. Si le point de vue très féminin de l'album pourrait rebuter certaines personnes, j'ai trouvé, personnellement, cela facilement transposable. Je me suis retrouvé dans cette vie pleine d'engagement que ce soit vis-à-vis des enfants, des activités extra travail ou du travail lui-même. Je suis juste content d'avoir des enfants plus jeune et donc de plus profiter de cette période avec des échanges plus constructifs avec mes grands enfants 🙂 Une vie à 200 à l'heure dont on ne profite pas vraiment si on ne prend pas le temps de lever le pied. Graphiquement, on est dans du pur Aude Picault : des strips très expressif pour une artiste qui se met à nu. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/moi-je-quarantaine?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Olivier Norek est l'auteur de plusieurs romans policier à succès, avec Impact l'auteur adapte son roman au format bande dessinée. Norek change de registre en proposant un thriller écologique avec les mécaniques des histoires policières. En effet, dès le début nous sommes confrontés à la situation catastrophique en Afrique polluée par les grandes entreprises pétrolière. Un commandant de l'armée abandonne sa carrière et se lance dans une quête écologique avec des méthodes proche de celle des terroristes en prenant à parti des représentants d'entreprises polluantes. Norek énumère toutes les problématiques écologiques actuelles avec son soldat qui utilise des actions musclées pour faire évoluer la situation. L’histoire est entrecoupée par des scènes aux quatre coins du monde où les habitants souffrent des problématiques écologiques. On sent que l’auteur est documenté et l’on rentre très vite dans l’histoire en compagnie de l’enquêteur de la psychiatre appelée en renfort pour négocier. Au niveau graphique, Fred Pontarolo dessine des planches somptueuses avec des cases souvent déformées pour mettre en évidence un climat soutenu face aux dérèglements climatiques notamment. Impact est un roman graphique très intense avec une histoire très prenante.
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Titre de l'album : Castelwitch - Tome 3 - Le Nécromalificum Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : François Gomes Coloriste : Sandrine Cordurié Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Un mois s'est écoulé depuis que les cinq compagnons ont affronté les Maléfics. Irina et Vraga ont disparu, Léa et les autres enfants se sont réveillés de leur coma, sans aucun souvenir. Farah a déménagé tandis que Sam a été placé dans un « centre de redressement pour jeunes ». La chaleur de l'été semble marquer une trêve, mais Malo le sait... Ils n'ont remporté qu'une bataille, la guerre continue ! Critique : Et bien voici la conclusion de cette série fantastique jeunesse dont le scénario est mené par rien moins que Nicolas Jarry. Et cela se sent que le monsieur est rodé, et qu'il maitrise son sujet sur les histoires fantastiques en cycles court car on obtient là une série assez complète, qui répond aux questions qu'elle soulève et ce malgré un univers super original. En plus on se paye même le luxe d'avoir des tomes qui ne nous laissent pas en plan à chaque fois. Les héros étant des enfants on est bien sur une série jeunesse et la violence y est maitrisée. L'univers du rêve est mêlé à celui des rêves pour nous créer un univers original et crédible et la présence inquiétante de l'univers de Lovecraft en arrière plan de ce dernier tome le rend même savoureux pour les adultes. Côté dessin, dans la lignée de ce que propose le Lombard depuis quelques années, on est sur quelque chose de grande qualité pour une série jeunesse qui ne cède pas à la facilité et présente des personnages soignés et des décors fournis. Tant mieux ! C'est un grand oui. Pour conclure je dirais que Castelwitch est une série plus qu'agréable qui vous emmène à son rythme dans son univers et qui se conclue très bien, à recommander donc pour nos têtes blondes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/castlewitch-tome-3-necromalificum/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Et bien voici la conclusion de cette série fantastique jeunesse dont le scénario est mené par rien moins que Nicolas Jarry. Et cela se sent que le monsieur est rodé, et qu'il maitrise son sujet sur les histoires fantastiques en cycles court car on obtient là une série assez complète, qui répond aux questions qu'elle soulève et ce malgré un univers super original. En plus on se paye même le luxe d'avoir des tomes qui ne nous laissent pas en plan à chaque fois. Les héros étant des enfants on est bien sur une série jeunesse et la violence y est maitrisée. L'univers du rêve est mêlé à celui des rêves pour nous créer un univers original et crédible et la présence inquiétante de l'univers de Lovecraft en arrière plan de ce dernier tome le rend même savoureux pour les adultes. Côté dessin, dans la lignée de ce que propose le Lombard depuis quelques années, on est sur quelque chose de grande qualité pour une série jeunesse qui ne cède pas à la facilité et présente des personnages soignés et des décors fournis. Tant mieux ! C'est un grand oui. Pour conclure je dirais que Castelwitch est une série plus qu'agréable qui vous emmène à son rythme dans son univers et qui se conclue très bien, à recommander donc pour nos têtes blondes.
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L'éditeur belge s'impose vraiment en fer de lance du style "franco-belge" avec une nouvelle fois le duo Griffo/Rodolphe en figures emblématiques de ce format BD. L'un français, Rodolphe au scénario et Griffo le belge avec sa patte graphique délicate et précise. Leur association avait déjà sorti chez le même éditeur Marie et les esprits ( un nouveau projet dans la même veine est en cours 😉 ), en attendant ils adaptent une nouvelle de l'écrivain Stevenson sur fond de malédiction ! Exit donc les pirates et Long John Silver, pour cette curieuse main du diable qui exauce tous vos voeux, à la seule condition d'être en mesure de la revendre à un prix inférieur à celui d'achat ! Symbolique étonnante quand on sait qu'un des premiers voeux souhaités est le plus souvent l'accession à la richesse ! Charles Dawson endosse le rôle de l'infortuné héros de cette histoire et va apprendre à ses dépends comment vivre avec cette malédiction "opportune". Car vous vous doutez bien qu'avec un nom pareil, cette "main du diable" ne va pas se contenter de réaliser tous vos souhaits sans contreparties ! Comment tout ceci peut bien finir ?? Vous le découvrirez au fil d'une lecture plaisante, imagée par un trait doux à l'aquarelle subtile. Rodolphe fait des merveilles une nouvelle fois et nous gratifie de son talent avec une grande diversité de lieux et d'ambiances exotiques ou marquées par l'élégance des boudoirs anglais. Alors, prendrez-vous cette main pour parvenir à la réussite totale ? Quelle réussite d'ailleurs ? 😉
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Oh que j'aime cette série. Et Ah que je vais devoir tout relire. Chapeau au Lombard pour avoir tenté ce paris : dissimuler l'un des scénarios les plus fous depuis UW1 derrière une bd jeunesse de pseudo fantasy. Il fallait oser. Pour moi c'est un pari clairement réussi tant Tristan Roulot tient l'ambition de son scénario tout du long, quand à Mattéo Guerrero il est depuis longtemps un dessinateur dont j'affectionne particulièrement le travail car c'est assez fin, c'est beau et détaillé même pour du dessin enfant. Bref, vous l'avez compris je ne peux que vous recommander cette série, ne vous fiez pas au dessin très gentil, le scénario va vous triturer les méninges salement et ça fait du bien ! Chapeau bas !
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AH il nous fait parler ce duo Jef/ ! J'ai eu du mal avec son Mezcal que j'avais trouvé bordélique, son Convoi m'avait pas mal plu bizarrement, et voici cette fois-ci un premier tome de série. Il faut dire que Jef a le talent incontestable de diviser ses lecteurs, on adore ou on déteste. Il faut cependant lui reconnaitre que depuis son Une histoire de France il fait tout de même bien évoluer son trait, l'adoucissant et le nuancant désormais un peu plus pour mon plus grand plaisir, vous pouvez d'ailleurs le constater par vous même avec cette couverture très réussie. Mais au milieu de tout ça on pense quoi de La mécanique ? Et bien ... c'est encore une fois difficile, car Kevan Stevens nous met encore une fois beaucoup beaucoup de choses dans ce premier tome. Cela part littéralement dans tous les sens et une seconde lecture est presque obligatoire pour ne pas se sentir trop paumé à la fin. Mais il y a tout de même un joli parfum de Jeremiah ou du Convoi dans cette nouvelle série, qui donne inévitablement envie d'en lire la suite. ATtention tout de même, c'est noir, très violent, sexuel et adulte. Je rajouterai qu'il faut avoir l'esprit bien ouvert suivant vos sensibilités car même si je trouve ce début moins ouvertement corrosif que le convoi, on reste quand même sur une lecture incisive. J'espère simplement que la narration restera lisible et aboutie car le risque de s'éparpiller, un peu comme sur Mezcal est grand ici.
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Titre de l'album : Apogée tome 1 - Les boucles du Celadön Scenariste de l'album : Fred Duval Dessinateur de l'album : Emem | Fred Blanchard Coloriste : Emem | Fred Blanchard Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Le « Complexe » est une fédération dont la Terre est le 24e membre. Constitué depuis des millénaires par trois planètes fondatrices (Thorgon, Kobalt et Skuall), le Complexe a connu de nombreux conflits dont celui du premier conflit interstellaire ! Il affronte alors la civilisation Ouroboros, prête à faire la guerre afin de mettre la main sur de nouvelles ressources. Nous découvrirons cette guerre spatiale à travers 4 personnages : Un frère et une soeur venus de la planète Kerath, dame Eliz, une Ouroboros qui critique ouvertement la volonté hégémonique de son peuple et Marcus Valerius, un humain enlevé par les Ouroboros avec plusieurs de ses hommes. La nouvelle saga des créateurs de "Renaissance "! Critique : Les auteurs de Renaissance n'en ont pas fini avec la SF et reviennent avec une nouvelle série qui s'annonce galactique ! Ce premier tome oscille à merveille entre les space opera, avec le début d'une guerre interstellaire, et la SF pure avec un univers ou les humains ne sont pas présents et où les espèces très évoluées sont légion. C'est un des changements par rapport à Renaissance : ici, on est plus proche d'un mix entre Aquablue et Orbital que d'Interstellar. Tous les ingrédients d'une bonne série de SF sont la ! Nos auteurs se payent même le luxe de mixer présentation de l'univers et démarrage d'une guerre galactique. Cette série en 3 tomes, vues par Fred Duval comme un préquel à Renaissance, ravira les amateurs de la série principale, mais aussi les amateurs de SF tous cours qui, comme moi, n'ont pas suivi la série mère. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/apogee-tome-1-les-boucles-du-celadon?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Flux Scenariste de l'album : Jop Dessinateur de l'album : Jop Coloriste : Jop Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Sur la petite planète [P-412], Tildä No explore des terres stériles à la recherche de minéraux rares. Jeune chercheuse fraîchement recrutée par une compagnie d'énergie, c'est au cours d'une mission qu'elle croise le chemin de San Williams, vieux poète en exil. Leur destin bascule lorsqu'une tempête diluvienne aux effets spectaculaires s'abat sur eux. Rescapés du crash de leur véhicule, ils reprennent connaissance au milieu d'un paysage transformé. Et si les dunes ont mystérieusement laissé place à des marécages luxuriants, le décor n'est pas le seul à avoir subi les influences de l'orage... Leurs corps également métamorphosés, Tildä et San devront comprendre et trouver des réponses. S'ensuit un périple entre poésie et science où l'animal, le végétal, l'évolution, la survie ou la mort sont contenus dans une seule goutte de pluie... Critique : C'est un assez beau voyage que nous propose Jop avec la rencontre de personnages hétéroclites dans un univers qui va bouleverser de nombreux à priori ! Le titre "Flux" va prendre tout son sens au fil de la lecture, en se multipliant sous divers facettes. Tout d'abord le flux de découverte, avec notre héroïne Tildä missionnée par une grande compagnie énergétique pour y effectuer des relevés et diverses analyses des sols. Un évènement climatique inattendu avec une averse de pluie accompagnée de multiples orages va bouleverser les certitudes de la jeune exploratrice. Les paysages auparavant désertiques de cette planète vont de façon soudaine se transformer en campagnes verdoyantes et marécageuses. Sa rencontre avec un poète volontairement égaré, et la transformation de leurs corps va les pousser à entreprendre un flux migratoire vers la civilisation pour tenter de comprendre ces phénomènes extraordinaires. Flux temporel ensuite avec des colons vieillissants ou rajeunissants, voire métamorphosés en animaux. Mais aussi flux gravitationnel avec une mystérieuse boule noire lévitant, accompagnée d'une silhouette extra-terrestre suivant notre duo déboussolé ! Pour illustrer ce monde mystérieux, Jop réalise des planches à l'aquarelle en couleurs directes et charge en lavis les ciels ombrageux. Il impose une couleur dominante adaptée aux paysages rencontrés et aux variations de climat, cela renforce l'immersion du lecteur, un flux de couleurs judicieux 😉 . Le noir et blanc s'invite dans des double-pages illustrant une vieille dame prenant soin de son jardin, qui est-elle, quand est-elle ?? Un flux de mystères s'invite à son tour ! Laissez-vous entrainer dans ce flux de lecture aux côtés de Tildä et le poète San dans cette odyssée temporo-écologique favorisant la réflexion sur de nombreux sujets 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/flux/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Les auteurs de Renaissance n'en ont pas fini avec la SF et reviennent avec une nouvelle série qui s'annonce galactique ! Ce premier tome oscille à merveille entre les space opera, avec le début d'une guerre interstellaire, et la SF pure avec un univers ou les humains ne sont pas présents et où les espèces très évoluées sont légion. C'est un des changements par rapport à Renaissance : ici, on est plus proche d'un mix entre Aquablue et Orbital que d'Interstellar. Tous les ingrédients d'une bonne série de SF sont la ! Nos auteurs se payent même le luxe de mixer présentation de l'univers et démarrage d'une guerre galactique. Cette série en 3 tomes, vues par Fred Duval comme un préquel à Renaissance, ravira les amateurs de la série principale, mais aussi les amateurs de SF tous cours qui, comme moi, n'ont pas suivi la série mère.
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C'est un assez beau voyage que nous propose Jop avec la rencontre de personnages hétéroclites dans un univers qui va bouleverser de nombreux à priori ! Le titre "Flux" va prendre tout son sens au fil de la lecture, en se multipliant sous divers facettes. Tout d'abord le flux de découverte, avec notre héroïne Tildä missionnée par une grande compagnie énergétique pour y effectuer des relevés et diverses analyses des sols. Un évènement climatique inattendu avec une averse de pluie accompagnée de multiples orages va bouleverser les certitudes de la jeune exploratrice. Les paysages auparavant désertiques de cette planète vont de façon soudaine se transformer en campagnes verdoyantes et marécageuses. Sa rencontre avec un poète volontairement égaré, et la transformation de leurs corps va les pousser à entreprendre un flux migratoire vers la civilisation pour tenter de comprendre ces phénomènes extraordinaires. Flux temporel ensuite avec des colons vieillissants ou rajeunissants, voire métamorphosés en animaux. Mais aussi flux gravitationnel avec une mystérieuse boule noire lévitant, accompagnée d'une silhouette extra-terrestre suivant notre duo déboussolé ! Pour illustrer ce monde mystérieux, Jop réalise des planches à l'aquarelle en couleurs directes et charge en lavis les ciels ombrageux. Il impose une couleur dominante adaptée aux paysages rencontrés et aux variations de climat, cela renforce l'immersion du lecteur, un flux de couleurs judicieux 😉 . Le noir et blanc s'invite dans des double-pages illustrant une vieille dame prenant soin de son jardin, qui est-elle, quand est-elle ?? Un flux de mystères s'invite à son tour ! Laissez-vous entrainer dans ce flux de lecture aux côtés de Tildä et le poète San dans cette odyssée temporo-écologique favorisant la réflexion sur de nombreux sujets 😉 .
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Titre de l'album : Lawmen of the west Scenariste de l'album : Tiburce Oger Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Le parcours implacable et violent des hommes de loi de la conquête de l'Ouest. Un western à l'ombre des potences. En quatorze histoires, Lawmen of the West retrace les destins authentiques, célèbres ou méconnus, de représentants de l'ordre dans l'Ouest américain de 1813 à 1902. Minutemen, chasseurs de primes, shérifs et marshals, juges et bourreaux imposent peu à peu les lois de l'Homme blanc dans les contrées sauvages à l'ouest du Mississipi Au dessin dans le collectif on retrouve : Dimitri ARMAND, Jef, Paul GASTINE, Ronan TOULHOAT, Chris Regnault, Laurent ASTIER, Laurent HIRN, Corentin ROUGE, Dominique BERTAIL, Richard GUERINEAU, Mario MILANO, Alain, MOUNIER, CARAMALI SRL Ralph MEYER, Xavier BES Critique : Grand Angle et Tiburce Oger ne lésine pas sur cette série de one shot des "Of the West". Après Go West young man, Indians, et Gunmen, voici désormais Lawmen. La recette est toujours la même, Tiburce Oger nous livre une série d'histoires courtes sur des évènements historiques de la conquête de l'Ouest Américaine à l'aide d'une pléthore de dessinateurs tous plus talentueux les uns que les autres. J'ai été d'ailleurs très surpris par le style et les planches de Jef qu'on avait vu dans un style bien différent sur ses propres one shots ces dernières années. Le problème de ce genre d'albums, c'est que le format d'histoires courtes est très frustrant, surtout que le niveau d'intérêt des anecdotes choisies par Tiburce Oger reste assez variable. On sait que Tiburce Oger est plus que passionné par le sujet et que c'est un formidable conteur, mais honnêtement mon intérêt s'amenuise désormais à chaque tome de cette série, que l'on oublie finalement un peu vite. Pour les passionnés de Western comme moi cela reste une belle lecture, mais qui ne va plus titiller les ténors du genre. Graphiquement par contre, il y a encore une fois du très très beau. Certaines planches sont juste magnifiques. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lawmen-of-the-west?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Beneath the trees where nobody sees Scenariste de l'album : Patrick Horvath Dessinateur de l'album : Patrick Horvath Coloriste : Patrick Horvath Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Dans la paisible petite ville de Woodbrook, tout le monde se connaît. Mais connaît-on vraiment ses voisins ? Que font-ils quand ils pensent que personne ne les voit ? C'est ce que va tenter de découvrir Samantha Strong, avant que le tueur qui sévit en ville ne mette en péril sa parfaite petite vie... Critique : Une surprise de taille que cet ovni graphique et scénaristique du californien Patrick Horvath ! En effet, tout commence dans une petite ville américaine du début des années 80, tout le monde se connait et il y fait bon vivre. Sauf que, cette ville possède dans sa communauté une tueuse sanguinaire en la personne de Samantha Strong. Sous ses apparences de femme sympathique à la vie simple et rangée, elle se livre parfois à ses pulsions meurtrières et massacre des quidams rencontrés dans la grande ville voisine. car elle ne commet jamais ses crimes à Woodbrook son lieu de villegiature si paisible. Tout va donc pour le mieux jusqu'au jour où un crime atroce est commis lors de la célébration du bicentenaire de la ville ! Un psychopathe de trop à Woodbrook ? On sait bien évidemment que Sam n'est pas la tueuse, mais qui ? La lecture prend des airs de Cluedo où les fausses pistes se mêlent aux véritables indices, car vous l'aurez compris Sam est bien décidée à enquêter et trouver qui commet ces affreux crimes. Le style anthropomorphe est tout simplement splendide (Blacksad n'a qu'à bien se tenir ) , les visages sont expressifs à souhait, les cases fourmillent de détails, la justesse du trait est remarquable. Quand Winnie l'ourson côtoie Dexter, un joli monde animalier tâché de sang et de membres découpés. Bien-sûr, vous allez vous dire qu'une fois le ou les coupables trouvés, la lecture aura perdu tout intérêt; et bien pas tout à fait 🙂 . Une ou des relectures seront autant savoureuses que la première car vous chercherez les détails manqués, des attitudes étranges ou pas des si gentils habitants de Woodbrook. Un bémol qui n'en est presque pas un, on aimerait bien savoir pourquoi Sam a ces pulsions meurtrières ! Alors Patrick Horvath, un second tome en prévision ??? Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/beneath-the-trees-where-nobody-sees/ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Molly Wind, bibliothécaire du Far West tome 2 - Le mystère des collines
poseidon2 a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Molly Wind, bibliothécaire du Far West tome 2 - Le mystère des collines Scenariste de l'album : Catalina Gonzalez Vilar Dessinateur de l'album : Toni Galmes Coloriste : Toni Galmes Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Molly doit faire ses preuves et prouver qu'elle a l'étoffe d'une véritable bibliothécaire ambulante. Elle accepte donc de porter des livres au camp Matheson, réputé hanté. Mais loin d'effrayer la fillette, cette rumeur étonnante offre à Molly une raison supplémentaire pour mener à bien sa mission : découvrir ce qui se cache vraiment dans ce mystérieux campement. Même si pour cela, elle doit faire équipe avec Beth, sa pire ennemie... Critique : Le premier tome de Moplly Wind était une très belle lecture pour enfant. Une rafraîchissante ode à la lecture et au féminisme dans un genre Western qui est essentiellement masculin. Et bien ce tome fait quasiment mieux. En effet, on dépasse cet aspect féministe pour ne garder plus que l'humain et lutter contre les préjugés. L'idée lumineuse de ce tome 2, c'est que les préjugés en question ne sont pas les classiques préjugés physiques sur les femmes ou autres. Ici on parle de préjugés sociétaux qui peuvent faire que l'on ne juge pas les personnes sur leurs actes mais sur ce qu'il laisse paraitre de leur situation sociale. Ajoutez à cela une intrigue bien menée avec une aventure différente de la première, mais surtout un cliffhanger imprévisible et tellement humain. Une des très belles séries jeunesses (et pas que) des dernières années ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/molly-wind-tome-2-le-mystere-des-collines?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Le premier tome de Moplly Wind était une très belle lecture pour enfant. Une rafraîchissante ode à la lecture et au féminisme dans un genre Western qui est essentiellement masculin. Et bien ce tome fait quasiment mieux. En effet, on dépasse cet aspect féministe pour ne garder plus que l'humain et lutter contre les préjugés. L'idée lumineuse de ce tome 2, c'est que les préjugés en question ne sont pas les classiques préjugés physiques sur les femmes ou autres. Ici on parle de préjugés sociétaux qui peuvent faire que l'on ne juge pas les personnes sur leurs actes mais sur ce qu'il laisse paraitre de leur situation sociale. Ajoutez à cela une intrigue bien menée avec une aventure différente de la première, mais surtout un cliffhanger imprévisible et tellement humain. Une des très belles séries jeunesses (et pas que) des dernières années !
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Titre de l'album : Le jour du caillou Scenariste de l'album : Vero Cazot Dessinateur de l'album : Anais Flogny Coloriste : Anais Flogny Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Chaque semaine, la compagnie d'artistes de Mona offre un superbe spectacle d'acrobaties et de musique. Mais depuis quelque temps, Mona n'arrive plus à réussir son numéro d'équilibriste... Et les encouragements de son amoureux Basile n'y changent rien. Mona pense à Eko, son ami de toujours qui a disparu de sa vie. Il y a quelques mois, Eko est parti, n'a plus donné de nouvelles à Mona. Il a continué sa vie ailleurs, loin d'elle, oubliant toutes leurs belles années d'amitié. Pour l'oublier, Mona décide de confier sa peine à un caillou et de le jeter dans une rivière. Mais sans le savoir, elle va plonger Eko dans une boucle temporelle dont lui seul a conscience. Va alors commencer un tout nouveau jeu d'équilibriste... Chaque jour, Mona va jeter le caillou. Et chaque jour, Eko va tout faire pour l'en empêcher. Un titre sensible, qui traite avec mélancolie et pudeur (mais non sans humour) d'un sujet peu exploité et pourtant universel : la rupture amicale. Critique : La dessinatrice de Rivages lointains, l'un de mes coups de cœur de l'année dernière, revient avec un nouveau roman graphique résolument différent. Sous la direction de Vero Cazot, les deux femmes nous livre une aventure très humaine. Une histoire d'amitié, d'amour, mais surtout une histoire de choix. Choix qui remplissent notre vie et que l'on doit accepter pour avancer, et même si se sont ceux des autres. C'est le cœur de notre histoire : deux personnages qui se retrouvent coincer dans une boucle temporelle ou ils revivent la même journée. Elle ne s'en souvient pas. Lui oui. Si l'on pourrait reprocher une véritable et longue redondance de ce jour, moi j'aurais tendance à penser que ce grand nombre de boucles permet de bien nous faire comprendre l'évolution de la réflexion d'Eko. Doucement, Eko cesse de lutter contre le côté surnaturel pour réfléchir à la cause, en passant d'une réflexion sur Mona à une réflexion sur lui-même. Une histoire qu'il ne faut pas prendre uniquement comme une histoire feel good sur deux "BFF" car le traitement des personnages secondaires, comme Basile, est tout sauf bâclé et amène une seconde lecture axée sur la limite entre amour et amitié. Une bien belle histoire qui n'épargne personne sans pourtant ne jamais chercher à blesser quelqu'un. Comme la vie. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-jour-du-caillou?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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La dessinatrice de Rivages lointains, l'un de mes coups de cœur de l'année dernière, revient avec un nouveau roman graphique résolument différent. Sous la direction de Vero Cazot, les deux femmes nous livre une aventure très humaine. Une histoire d'amitié, d'amour, mais surtout une histoire de choix. Choix qui remplissent notre vie et que l'on doit accepter pour avancer, et même si se sont ceux des autres. C'est le cœur de notre histoire : deux personnages qui se retrouvent coincer dans une boucle temporelle ou ils revivent la même journée. Elle ne s'en souvient pas. Lui oui. Si l'on pourrait reprocher une véritable et longue redondance de ce jour, moi j'aurais tendance à penser que ce grand nombre de boucles permet de bien nous faire comprendre l'évolution de la réflexion d'Eko. Doucement, Eko cesse de lutter contre le côté surnaturel pour réfléchir à la cause, en passant d'une réflexion sur Mona à une réflexion sur lui-même. Une histoire qu'il ne faut pas prendre uniquement comme une histoire feel good sur deux "BFF" car le traitement des personnages secondaires, comme Basile, est tout sauf bâclé et amène une seconde lecture axée sur la limite entre amour et amitié. Une bien belle histoire qui n'épargne personne sans pourtant ne jamais chercher à blesser quelqu'un. Comme la vie.
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Titre de l'album : Brigantus - Tome 2 - Le picte Scenariste de l'album : Yves H Dessinateur de l'album : Hermann Coloriste : Hermann Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Brigantus a rejoint les Pictes, mais ils ne semblent guère mieux disposés à son égard que les Romains. Éternel apatride, le monstrueux soldat ne demande pourtant ni amour ni estime - autant de sentiments que son physique lui interdit. Tout ce qu'il veut, à présent, c'est faire couler le sang de la Légion. Mais pour accomplir son funeste destin, il va lui falloir gagner la confiance de ses « compatriotes »... Critique : Moi qui fustige régulièrement les productions du duo Hermann - Hermann Jr en bd ces dernières années car je les trouve bien en deçà de ce qu'ils ont su faire, il faut reconnaitre que le premier tome de Brigantus m'avais bien plu. Ce second tome est donc dans la lignée du premier avec une histoire très directe et sans fioritures qui va à l'essentiel, et les dessins d'Hermann qui n'est jamais aussi à l'aide que dans les brouillards et les atmosphères opaques en général. Autant vous dire que là avec la grande île des pictes, il est servi 🙂 J'ai une nouvelle fois apprécié ce tome, même si je trouve que le scénario va parfois un peu trop vite sur certains points, et manque donc un peu de finesse. Certes la fin est réussie, mais certaines développements et rebondissements sont un poil parachutés à mon goût. Pareil pour les dessins d'Hermann qui ont perdu en précision et en justesse, même si là dans le contexte des guerres pictes cela n'est pas trop préjudiciable. Il faut noter cependant que l'évolution de son dessin donne parfois des cases plus minimalistes mais tout aussi réussies, bien que dans un style assez différent. Ceci dit son sens de la mise en scène continue de faire mouche, et puis... une aventure dans l'Angleterre romaine, on est quand même toujours preneurs non ? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/brigantus-tome-2-le-picte/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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