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Nouvelle série de one shot de Fred Duval chez Dargaud. Apres Apogée et Renaissance, il se lance cette fois dans de l'anticipation, plus que le la science-fiction pure. On se retrouve an 2099 dans une société qui a évoluée dans une orientation "plausible" qui met le principe de marcher au centre des vies des gens. Le monde est trop pollué donc on rémunère les gens pour leurs pas autant que pour leur travail et ou les voyages sont devenus trop cher. Ce one shot, car c'en est bien un, nous montre le métier de Sasha, "facilitateur" pour des personnes influentes. Métier qui va l'amener au cœur d'une aventure super bien ficelé, entre thriller scientifique et enquête, porté par ce monde qui considère que le notre est "l'ancien" monde. Graphiquement très joli, avec un choix de couleur et un trait classique qui font merveilles, ce premier tome est une très bonne lecture. Duval, comme à son habitude, maitrise son récit qui se trouve être moins évident qu'il n'y parait. La gestion des 56 pages est parfaite pour que l'on soit tenu en haleine jusqu'au bout. Je ne sais pas ce que deviendra la "série" (car c'est présenté comme un tome un), qui pourrait aussi bien suivre Sasha que partir sur une autre aventure dans la ville elle même, mais on peut apprécier ce bon one shot d'anticipation sans se soucier de cela.
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David Chauvel l'auteur de l'excellente saga Les 5 Terres revient avec une adaptation en bande dessinée du roman d'Aurélie Wellenstein, récompensé de nombreux prix. Cette introduction nous emmène à une époque médiévale où trois amis d'enfance se retrouvent à braconner sur les terres de leur seigneur pour se nourrir durant l'hiver. A ce moment, l'histoire prend une tournure plus fantastique puisque les enfants vont être condamnés à être transformer en monstres sanguinaires pour servir leur seigneur afin de terroriser la population affamée. Chauvel réussi à nous entrainer avec ce trio courageux dans une aventure très prenante prévue en diptyque dont le deuxième tome est prévu pour septembre. Pour la partie graphique, Sylvain Guinebaud réalise des planches de grande qualité pour nous dépeindre cet univers sombre. Les scènes d'action sont très bien découpées et très rythmées. Les passages avec les débuts de transformations des personnages sont très inspirées surtout pour les déformations de visages. Ce premier tome le roi des fauves comment très fort et donne bien évidement envie de poursuivre la lecture. Cette lecture est une très bonne surprise que je recommande.
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Avec Jeanne et Cierges, Karibou poursuit sa série humoristique centralisée autour d'une époque historique, après Salade César, Waterlose et Troie zéro. Dans ce tome, on suit le parcours de la célèbre Jeanne d'Arc guidée par les paroles de Dieu, même si ce dernier affirme ne jamais lui avoir parler. Il n'en faut pas moins à la pucelle pour partir libérer le royaume de France de ses envahisseurs. Dieu interpellé par cette adolescente va l'accompagner tout en essayant de la raisonner ainsi que toutes les personnes qu'elle croisera sur le chemin. Karibou détourne une fois de plus l'histoire avec beaucoup d'humour et dérision avec des histoires courtes sur une planche qui se suivent pendant le combat de Jeanne. La partie graphique est de qualité dans un style réaliste avec des cases bien détaillées pour le genre. Une fois de plus, le titre annonce la couleur de ce qui nous attend dans cet album. Si vous avez adorez les autres albums, vous ne serez pas surpris et passerez un agréable moment de lecture avec beaucoup de fous rires.
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Titre de l'album : Blizzard - Là où l'oubli commence Scenariste de l'album : Denise Dorrance Dessinateur de l'album : Denise Dorrance Coloriste : Denise Dorrance Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Que faire lorsque votre mère ne se souvient plus de vous ? Vous prenez le premier vol de votre ville d'adoption, Londres, à votre ville d'origine, Cedar Rapids, lowa, où elle est hospitalisée, blessée et aux prises aux signes extérieurs de démence. Vous vous chargez de lui trouver une nouvelle (et peut-être dernière) maison, bien que l'assurance santé soit insuffisante et que vous deviez peut-être enfin renouer votre relation amère avec votre soeur. Et vous essayez de ne pas penser à la mort, qui vous guette à chaque coin de rue... ou au blizzard qui se rapproche de plus en plus et que les flocons de neige tourbillonnent de plus en plus vite à l'extérieur. Critique : Ils seront nombreux à se reconnaître dans les écrits et dessins de Denise Dorrance, les aidants et autres personnes tierces s'occupant de malades. Une personne âgée vivant seule dans le Midwest, sa fille en Angleterre, que faire lorsque son état de santé se dégrade voire qu'il y a chute nécessitant des soins et une surveillance accrue ? Ou pire encore lorsque sa condition ne permet plus un retour à domicile ! Denise Dorrance raconte avec beaucoup de sincérité son parcours et sa façon de vivre cet événement. Son arrivée sous des tombereaux de neige, la maison de famille vide mais avec ses odeurs, ses marques sur les murs, les nombreux souvenirs qui en ressortent ! On pense immédiatement à la maison de nos parents ou grands-parents, on est plongé à ses côtés dans cette situation préoccupante. Partie pour faire sa vie en Angleterre, elle a quittée sa ville natale assez tôt et en croisant d'anciennes amies, elle retrouve un pan de son passé. Son séjour qui devait être court commence à se prolonger car elle ne peut se résoudre à laisser sa mère seule dans ces conditions. Elle décrit avec malice le système de santé américain avec ses failles et ses maigres avantages. Sa mère atteinte d'une pathologie neurodégénérative laisse entrevoir une incapacité à vivre seule. Elle devient dépendante, désorientée, prise dans un blizzard émotionnel et sensitif ! Quelles solutions s'offrent à cette famille désemparée ? Plongez dans cet épais roman graphique que Posy Simmonds n'aurait pas renié de son trait simpliste mais véhiculant bon nombre d'expressions ! C'est la vie sans concessions et le lien indéfectible entre une mère et sa fille qu'elle nous offre avec tendresse et humour. Un très beau plaidoyer pour les aidants, trop souvent dans l'ombre ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/blizzard-la-ou-l-oubli-commence/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ils seront nombreux à se reconnaître dans les écrits et dessins de Denise Dorrance, les aidants et autres personnes tierces s'occupant de malades. Une personne âgée vivant seule dans le Midwest, sa fille en Angleterre, que faire lorsque son état de santé se dégrade voire qu'il y a chute nécessitant des soins et une surveillance accrue ? Ou pire encore lorsque sa condition ne permet plus un retour à domicile ! Denise Dorrance raconte avec beaucoup de sincérité son parcours et sa façon de vivre cet événement. Son arrivée sous des tombereaux de neige, la maison de famille vide mais avec ses odeurs, ses marques sur les murs, les nombreux souvenirs qui en ressortent ! On pense immédiatement à la maison de nos parents ou grands-parents, on est plongé à ses côtés dans cette situation préoccupante. Partie pour faire sa vie en Angleterre, elle a quittée sa ville natale assez tôt et en croisant d'anciennes amies, elle retrouve un pan de son passé. Son séjour qui devait être court commence à se prolonger car elle ne peut se résoudre à laisser sa mère seule dans ces conditions. Elle décrit avec malice le système de santé américain avec ses failles et ses maigres avantages. Sa mère atteinte d'une pathologie neurodégénérative laisse entrevoir une incapacité à vivre seule. Elle devient dépendante, désorientée, prise dans un blizzard émotionnel et sensitif ! Quelles solutions s'offrent à cette famille désemparée ? Plongez dans cet épais roman graphique que Posy Simmonds n'aurait pas renié de son trait simpliste mais véhiculant bon nombre d'expressions ! C'est la vie sans concessions et le lien indéfectible entre une mère et sa fille qu'elle nous offre avec tendresse et humour. Un très beau plaidoyer pour les aidants, trop souvent dans l'ombre !
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Titre de l'album : Ducobu - Tome 29 - Dernier de cordée Scenariste de l'album : Zidrou Dessinateur de l'album : Godi Coloriste : Laure Godi Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Dans cette nouvelle aventure pleine d'humour, notre célèbre cancre fait face à des défis inédits où tricherie et imagination se mêlent à des aventures farfelues. Entre rivalités avec Léonie et stratagèmes audacieux, Ducobu prouve encore une fois que sa créativité n'a pas de limites, même s'il reste... dernier de cordée ! Critique : Cet album de Ducobu acte malheureusement le grand âge de notre cancre préféré. Les gags s'essoufflent vite ou sont redondants, cette fois-ci il n'y a pas vraiment de fil directeur à ces gags, et cela manque un peu de fraicheur. Zidrou est un scénariste talentueux qui a plus que fait ses preuves, mais sur ce tome j'ai trouvé l'ensemble plus laborieux, un peu moins fluide que d'habitude. Côté dessin, Godi maitrise parfaitement son sujet, on est bien sur un tome classique de Ducobu, qui respecte parfaitement les canons habituels. A noter que les couleurs de Laure Godi sont toujours aussi réussies. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ducobu-tome-29-dernier-de-cordee/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Cet album de Ducobu acte malheureusement le grand âge de notre cancre préféré. Les gags s'essoufflent vite ou sont redondants, cette fois-ci il n'y a pas vraiment de fil directeur à ces gags, et cela manque un peu de fraicheur. Zidrou est un scénariste talentueux qui a plus que fait ses preuves, mais sur ce tome j'ai trouvé l'ensemble plus laborieux, un peu moins fluide que d'habitude. Côté dessin, Godi maitrise parfaitement son sujet, on est bien sur un tome classique de Ducobu, qui respecte parfaitement les canons habituels. A noter que les couleurs de Laure Godi sont toujours aussi réussies.
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Après La dernière couleur fut le rouge, parue chez Grrrrart-éditions sur la vie de feu son compagnon le sculpteur aveugle Doris Valério, l'artiste Anne-Sophie Servantie se livre cette fois corps et âme dans ce roman graphique poignant. Elle raconte le viol incestueux dont elle a fait l'objet pendant des années au fil d'une discussion avec un psy. De cet échange on apprend tout des sévices subis et de l'incompréhension que peut manifester une petite fille face à cette horreur absolue. L'artiste se dessine enfant, puis le temps passe et on la voit grandir avec ce trauma qui ne la lâchera plus et sur lequel il semble impossible de construire une vie normale. Elle use de mots forts tout en se permettant parfois des notes plus légères avec même quelques notes d'humour. Le titre comporte la couleur noire mais son aquarelle expose des couleurs chaudes éclatantes de vie, certains passages oniriques sont similaires à des toiles de peintres impressionnistes, le dessin est confondant de maîtrise, on imagine à peine les difficultés pour elle de réaliser ces planches remémorant ce passé douloureux ! Traiter d'un sujet aussi délicat tout en tenant en haleine le lecteur relève d'un grand talent, car l'échange entre les deux acteurs est passionnant sans rebuter les âmes sensibles. Elle nous réserve même une surprise bienvenue en fin d'album, avec un formidable message d'amour effaçant (ou presque) ce passif insoutenable. C'est vraiment une lecture touchante vous faisant passer par toutes les émotions !
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Titre de l'album : La première couleur fut le noir Scenariste de l'album : Anne-Sophie Servantie Dessinateur de l'album : Anne-Sophie Servantie Coloriste : Anne-Sophie Servantie Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Récit autobiographique relatant de façon poignante l'inceste dont l'auteure fut victime à l'âge de quatre ans. Cette histoire raconte avec pudeur et émotion ce traumatisme et sa reconstruction difficile comme adolescente puis comme femme. Critique : Après La dernière couleur fut le rouge, parue chez Grrrrart-éditions sur la vie de feu son compagnon le sculpteur aveugle Doris Valério, l'artiste Anne-Sophie Servantie se livre cette fois corps et âme dans ce roman graphique poignant. Elle raconte le viol incestueux dont elle a fait l'objet pendant des années au fil d'une discussion avec un psy. De cet échange on apprend tout des sévices subis et de l'incompréhension que peut manifester une petite fille face à cette horreur absolue. L'artiste se dessine enfant, puis le temps passe et on la voit grandir avec ce trauma qui ne la lâchera plus et sur lequel il semble impossible de construire une vie normale. Elle use de mots forts tout en se permettant parfois des notes plus légères avec même quelques notes d'humour. Le titre comporte la couleur noire mais son aquarelle expose des couleurs chaudes éclatantes de vie, certains passages oniriques sont similaires à des toiles de peintres impressionnistes, le dessin est confondant de maîtrise, on imagine à peine les difficultés pour elle de réaliser ces planches remémorant ce passé douloureux ! Traiter d'un sujet aussi délicat tout en tenant en haleine le lecteur relève d'un grand talent, car l'échange entre les deux acteurs est passionnant sans rebuter les âmes sensibles. Elle nous réserve même une surprise bienvenue en fin d'album, avec un formidable message d'amour effaçant (ou presque) ce passif insoutenable. C'est vraiment une lecture touchante vous faisant passer par toutes les émotions ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-premiere-couleur-fut-le-noir/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : La fin du sens Scenariste de l'album : Ami Inintéressant Dessinateur de l'album : Rémi Lascault Coloriste : Rémi Lascault Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Un homme discute avec des collègues complotistes qui s'avèrent être ses amis imaginaires pour tromper sa solitude. Une cheffe de projet se fait mantérupter par son chef pour souligner la nécessité de laisser la parole aux femmes. Un Français lambda se fait élire président de la République après une coquille sur des bulletins de vote... Quand le sens commun disparaît, seul l'humour peut nous sauver. Critique : Dernière petite pépite de l'excellente collection Pataquès, spécialisée dans l'humour divers et varié. Les deux auteurs ont déjà collaboré sur un autre projet, Genèse & prozac, avec une réinterprétation du dernier testament et de la bible. Avec la fin du sens, on se rapproche plus de l'actualité, de la vie des hommes politiques, leur décision et de l'absurdité de nouvelles mesures. Pour résumé le fil conducteur, un homme lambda est nommé président suite à une faute d'orthographe dans le nom du véritable candidat. Bien évidement, toutes les mesures prises sont incohérentes, d'abord les hommes de pouvoirs en profite puis commencent à avoir peur de la situation qui échappe à tout le monde. Les dessins de Rémi Lascault sont correctes pour le genre avec la particularité d'avoir des personnes sans yeux, juste des sourcils. La fin du sens est une agréable bd pour passer un bon moment de lecture avec beaucoup d'humour. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-fin-du-sens/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Dernière petite pépite de l'excellente collection Pataquès, spécialisée dans l'humour divers et varié. Les deux auteurs ont déjà collaboré sur un autre projet, Genèse & prozac, avec une réinterprétation du dernier testament et de la bible. Avec la fin du sens, on se rapproche plus de l'actualité, de la vie des hommes politiques, leur décision et de l'absurdité de nouvelles mesures. Pour résumé le fil conducteur, un homme lambda est nommé président suite à une faute d'orthographe dans le nom du véritable candidat. Bien évidement, toutes les mesures prises sont incohérentes, d'abord les hommes de pouvoirs en profite puis commencent à avoir peur de la situation qui échappe à tout le monde. Les dessins de Rémi Lascault sont correctes pour le genre avec la particularité d'avoir des personnes sans yeux, juste des sourcils. La fin du sens est une agréable bd pour passer un bon moment de lecture avec beaucoup d'humour.
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Gadiro Ambassadeur de l'Atlantide - Tome 2 - Le serpent de Boréas
The_PoP a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Gadiro Ambassadeur de l'Atlantide - Tome 2 - Le serpent de Boréas Scenariste de l'album : Manuel Veiga Dessinateur de l'album : Adrian M. Garcia Coloriste : Tiago Barsa Editeur de l'album : Kalopsia Note : Résumé de l'album : L'Ambassadeur d'Atlantia nouvellement nommé, Gadiro, fils aîné de la Reine Actea, a pour première mission d'entrer dans la gueule du loup et d'aller à Boréas, réclamer réparation pour l'attaque subie. Accompagné de sa fiancée, Xail, une otage prise chez les Aztèques, de son ami Dhembo, un africain de Sénégambie, d'un garçon égyptien appelé Naeem, apprenti architecte, et du druide Wythrin, expulsé des terres celtes de la France actuelle, ils pénètrent dans les terres hostiles de Boréas. Les accompagne, comme Lieutenant de la troupe armée de l'ambassadeur, Sapphira, une espionne d'Atlas, l'héritier d'Atlantia, frère de Gadiro, qui cherche à le discréditer. À peine la frontière franchie la troupe de l'ambassadeur est attaquée par des centaines de serpents, aux ordres des enfants du Roi Prokopios. Ce ne sera pas la dernière attaque jusqu'à ce qu'ils parviennent au château ennemi. Là le Roi n'est guère enclin à signer un quelconque traité de paix. Bien au contraire. Critique : Et hop Kalopsia nous a fait décidément un bien joli cadeaux en sortant du même coup les deux premiers tomes de sa série de Fantasy : Gadiro Ambassadeur de l'Atlantide. Je vous ai parlé il y a quelques semaines du tome 1 qui m'avait joliment tapé dans l'oeil et bien divertit, le tome 2 se devait donc de ne pas nous décevoir et c'est chose bien faite. Certes à titre tout à fait personnel, j'avais une préférence pour le travail de Fabiano Neves, le dessinateur du premier tome, mais Adrian M. Garcia prend plutôt bien la relève, sans rien trahir à l'univers de Gadiro. Au final c'est vraiment une histoire de goûts. La colorisation est toujours aussi réussie, collant bien aux habitudes du genre. Le scénario de Manuel Veiga continue d'être frais et agréable, nous faisant voyager et découvrir tout en tissant de jolies intrigues et quelques rebondissements bienvenus. J'ai hâte de lire le tome 3, qui semble déjà annoncé. Gadiro c'est la fantasy de notre jeunesse et ça, il ne faut pas le bouder. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gadiro-tome-2-le-serpent-de-boreas?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Et hop Kalopsia nous a fait décidément un bien joli cadeaux en sortant du même coup les deux premiers tomes de sa série de Fantasy : Gadiro Ambassadeur de l'Atlantide. Je vous ai parlé il y a quelques semaines du tome 1 qui m'avait joliment tapé dans l'oeil et bien divertit, le tome 2 se devait donc de ne pas nous décevoir et c'est chose bien faite. Certes à titre tout à fait personnel, j'avais une préférence pour le travail de Fabiano Neves, le dessinateur du premier tome, mais Adrian M. Garcia prend plutôt bien la relève, sans rien trahir à l'univers de Gadiro. Au final c'est vraiment une histoire de goûts. La colorisation est toujours aussi réussie, collant bien aux habitudes du genre. Le scénario de Manuel Veiga continue d'être frais et agréable, nous faisant voyager et découvrir tout en tissant de jolies intrigues et quelques rebondissements bienvenus. J'ai hâte de lire le tome 3, qui semble déjà annoncé. Gadiro c'est la fantasy de notre jeunesse et ça, il ne faut pas le bouder.
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Titre de l'album : Brunilda à la Plata Scenariste de l'album : Genis Rigol Dessinateur de l'album : Genis Rigol Coloriste : Genis Rigol Editeur de l'album : Rivages Editions Note : Résumé de l'album : Dans les coulisses d'un théâtre où le rideau ne tombe jamais, Norman se heurte à un choix impossible. Ce soir, à 21h, il a rendez- vous avec Brunilda au restaurant La Plata. Mais pour la rejoindre, il n'a qu'une seule option : traverser la scène en pleine représentation. Attendre, c'est renoncer. Foncer, c'est tout bouleverser. Pauvre gamin. Critique : Un véritable ovni graphique que cet album grand format du catalan Genis Rigol ! D'emblée on est saisit, mais que diable est-on en train de lire ! Un papier jauni, ne donnant pas d'âge au récit, idem pour les costumes, des personnages aux grands pieds engloutis dans une architecture enivrante, et puis des dialogues ciselés, allant à l'essentiel (du moins au début). Brunilda invite Norman à 21H à dîner pour un premier rendez-vous, ce dernier raconte à ses collègues cette formidable soirée qui se prépare, non sans une certaine appréhension car il ne la connait pas, et les langues se délient :"c'est merveilleux" , "la délicieuse Brunilda" , tout le monde encense cette jeune femme. Le hic étant la sortie du théâtre, située à l'opposée de la situation actuelle de Norman, il n'a pas le choix, pour être à l'heure il devra traverser la scène, sous les yeux des spectateurs. Son passage n'est pas prévu par le "dramaturge", l'écrivain de la pièce, donc comment parvenir à ses fins ?? Dans cette danse des corps, Genis Rigol nous immerge dans les coulisses du spectacle et démontre toute les difficultés pour un auteur de finir son oeuvre; la finir avec panache, sans décevoir l'exigeant public venu en masse dans les gradins de cet imposant théâtre. On perçoit la "Création" avec un grand C aux côtés du fameux dramaturge, il est en proie à ses démons intérieurs et une conscience qui ne le lâche pas ! Soumis à une telle pression, le créateur semble bien loin des inquiétudes de Norman bien décidé à honorer son rendez-vous ! La virtuosité du dessin s'impose peu à peu au fil des pages, le mouvement est omniprésent, on assiste à un plan séquence en BD, le relief des cases est vertigineux, la scène vous paraîtra géante à l'image de cet édifice monstrueux de proportions. Cette bête avale et recrache ses occupants dans des couloirs sans fins, des escaliers sortis de nulle part, tout en les stimulant sur le pourquoi de leur rôle. Le processus créatif agit comme une maladie contagieuse et se répand insidieusement, jusqu'au feu d'artifice final. La naissance de l'inspiration, comment interpréter tel ou tel rôle (même une table) , ne pas décevoir le public, tant de sujets sur lesquels débattent les protagonistes ! Une bien belle édition d'une BD pas comme les autres méritant assurément le coup d'oeil ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.payot-rivages.fr/rivages/livre/brunilda-9782743666170/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Un véritable ovni graphique que cet album grand format du catalan Genis Rigol ! D'emblée on est saisit, mais que diable est-on en train de lire ! Un papier jauni, ne donnant pas d'âge au récit, idem pour les costumes, des personnages aux grands pieds engloutis dans une architecture enivrante, et puis des dialogues ciselés, allant à l'essentiel (du moins au début). Brunilda invite Norman à 21H à dîner pour un premier rendez-vous, ce dernier raconte à ses collègues cette formidable soirée qui se prépare, non sans une certaine appréhension car il ne la connait pas, et les langues se délient :"c'est merveilleux" , "la délicieuse Brunilda" , tout le monde encense cette jeune femme. Le hic étant la sortie du théâtre, située à l'opposée de la situation actuelle de Norman, il n'a pas le choix, pour être à l'heure il devra traverser la scène, sous les yeux des spectateurs. Son passage n'est pas prévu par le "dramaturge", l'écrivain de la pièce, donc comment parvenir à ses fins ?? Dans cette danse des corps, Genis Rigol nous immerge dans les coulisses du spectacle et démontre toute les difficultés pour un auteur de finir son oeuvre; la finir avec panache, sans décevoir l'exigeant public venu en masse dans les gradins de cet imposant théâtre. On perçoit la "Création" avec un grand C aux côtés du fameux dramaturge, il est en proie à ses démons intérieurs et une conscience qui ne le lâche pas ! Soumis à une telle pression, le créateur semble bien loin des inquiétudes de Norman bien décidé à honorer son rendez-vous ! La virtuosité du dessin s'impose peu à peu au fil des pages, le mouvement est omniprésent, on assiste à un plan séquence en BD, le relief des cases est vertigineux, la scène vous paraîtra géante à l'image de cet édifice monstrueux de proportions. Cette bête avale et recrache ses occupants dans des couloirs sans fins, des escaliers sortis de nulle part, tout en les stimulant sur le pourquoi de leur rôle. Le processus créatif agit comme une maladie contagieuse et se répand insidieusement, jusqu'au feu d'artifice final. La naissance de l'inspiration, comment interpréter tel ou tel rôle (même une table) , ne pas décevoir le public, tant de sujets sur lesquels débattent les protagonistes ! Une bien belle édition d'une BD pas comme les autres méritant assurément le coup d'oeil !
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C'est un sacré chemin qu'a emprunté la journaliste Marine Courtade, pour délier les langues mais aussi et surtout pour elle ! Car elle a subi elle même ce type d'agression par son grand-père et elle s'expose à livre ouvert sur son parcours avec toutes les difficultés que cela procure. Faire face, se construire quand on est pas soutenue, voire pas reconnue victime car dans certaines familles (nombreuses) cela ne se dit pas ! Les apparences, le qu'en-dira-t-on, tout ceci prime sur le membre de la famille se livrant à ces exactions atroces et insupportables. Que de vies détruites par ce passé que les victimes oublient par le biais des mécanismes de défense chers à Freud, mais pas toujours ! D'autant qu'un jour les souvenirs reviennent et là.... Marine Courtade va donc se lancer dans une croisade familiale et interroger les membres de cette grande famille. Le temps a fait son oeuvre, le coupable est mort et enterré, certains savaient, d'autres supposaient ou se mettaient des oeillères ! Son cheminement jalonné de larmes sera cathartique mais pas uniquement pour elle, car en ouvrant à ciel ouvert cette boîte de Pandore, elle va retrouver un semblant de justice et ouvrir les yeux à tout le monde, voir à d'autres victimes du même prédateur ! Beaucoup d'émotions au fil des pages, la dernière discussion entre elle et son père est poignante ! Elle parvient littéralement à insérer le lecteur dans ses pensées, on réalise pleinement ce que peuvent vivre ces victimes d'incestes et autres viols. Le dessin doux et éclairé de Alexandra Petit illumine le récit, un exercice difficile lorsqu'on aborde un sujet aussi délicat. Elle donne de l'expressivité aux visages, aux corps et à leur tenue, sans dialogues ou mots, on saisit pleinement les sentiments des personnages. La fin est enrichie d'annexes portant sur les chiffres saisissants de viols sur enfants et le peu de poursuites visant les agresseurs, car "on ne parle pas de ces choses là" ...
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Nous voici enfin arrivés en terre promise du sud, l'Atlas que Bianca désirait tant rejoindre ! Nos héros sont usés après un tel périple et le repos bien mérité donné par le régent local, le Père, est salvateur. Les hauts murs protecteurs semblent inexpugnables et le Père si gentil. Mais Bianca va gratter le vernis au fil du récit et découvrir que les apparences sont trompeuses. Son compère Bridking mal en point en fin de tome 2 est sujet à de curieuses expériences au détriment de soins et Bianca est vite cantonnée à son rôle de forgeronne, missionnée par le Père sur un curieux projet d'arme liée à une lointaine prophétie. Pendant ce temps, le nécromant Aghul marche vers la ville forteresse ! Un début calme puis tout s'enchaîne très vite avec l'arrivée de l'armée "ennemie" et les différents choix que vont faire Bianca et Birdking. On retrouve alors le dynamisme des tomes précédents ainsi que la signature de Crom au dessin avec ces onomatopées et ce graphisme "sonore". Ces descriptions insérées permettent parfois de mieux saisir l'action des protagonistes. L'édition française est enrichie de pages annexes avec croquis et storyboards en noir et blanc. Tout est prêt pour le grand final dans le tome 4 à paraître dans 6 mois 😉
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Titre de l'album : Birdking tome 3 Scenariste de l'album : Daniel Freedman Dessinateur de l'album : Crom Coloriste : Crom Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Arrivée en Atlas, Bianca, la jeune sintaréenne, est séparée du Birdking et est faite prisonnière. Forcée de prêter allégeance au Père de tout elle devient sa forgeronne attitrée. Mais en explorant la bibliothèque du palais, Bianca fera de sombres découvertes, l'amenant à remettre en question le bien fondé du Royaume d'Atlas... Elle devra rejoindre le Birdking, avant que l'armée du roi nécromancien Aghul frappe au porte de la ville ! Critique : Nous voici enfin arrivés en terre promise du sud, l'Atlas que Bianca désirait tant rejoindre ! Nos héros sont usés après un tel périple et le repos bien mérité donné par le régent local, le Père, est salvateur. Les hauts murs protecteurs semblent inexpugnables et le Père si gentil. Mais Bianca va gratter le vernis au fil du récit et découvrir que les apparences sont trompeuses. Son compère Bridking mal en point en fin de tome 2 est sujet à de curieuses expériences au détriment de soins et Bianca est vite cantonnée à son rôle de forgeronne, missionnée par le Père sur un curieux projet d'arme liée à une lointaine prophétie. Pendant ce temps, le nécromant Aghul marche vers la ville forteresse ! Un début calme puis tout s'enchaîne très vite avec l'arrivée de l'armée "ennemie" et les différents choix que vont faire Bianca et Birdking. On retrouve alors le dynamisme des tomes précédents ainsi que la signature de Crom au dessin avec ces onomatopées et ce graphisme "sonore". Ces descriptions insérées permettent parfois de mieux saisir l'action des protagonistes. L'édition française est enrichie de pages annexes avec croquis et storyboards en noir et blanc. Tout est prêt pour le grand final dans le tome 4 à paraître dans 6 mois 😉 Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/birdking-tome-3/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Je fais partis des gens qui se méfient des bandeaux rouges sur les BDs. Vous savez des bandeaux qui disent que l'auteur est super connu ou que c'est super bien. Encore plus quand la tête de prou de ce bandeau est une célébrité n'ayant rien à voir avec la BD. J'ai souvent peur de personnes connues qui pensent que le métier de scénaristes est facile et nous ivre une BD "facile" à vendre. Et bien je dois bien dire que ce n'est absolument pas le cas ici. Bon ok Antoine de Caunes s'est associé à un magicien, j'y reviendrai, mais il réussit quand même une brillante incursion dans le monde du documentaire en BD. Il réussit à nous plonger dans cette aventure, mais sans perdre de vue le côté du fils (lui) qui ne comprend pas et qui attend, n'ayant de nouvelles de son père que par la radio. Ce découpage entre la vie du père et les interrogations du fils rendent l'ensemble très humain et bien plus prenant qu'un simple documentaire. Si le scénario est bien construit, ce qui est marquant ici, c'est la maestria graphique de Xavier Coste. Chaque double planche est un tableau qui mériterait plus de place alors même que le format de la BD est grand. Chaque changement de couleur ou de style marque l'ambiance du moment sur l'ile ou chez Antoine via des niveaux de gris magnifiques. Les pages parlent d'elle-même. Elles nous emportent complètement et nous permet une transposition complète. On se croit sur l'ile. On vit les douleurs, les interrogations mais aussi les espérances de George comme rarement dans un documentaire. C'est surement le travail graphique le plus impressionnant qu'il m'ait été donné de lire depuis.... je ne me souviens plus Moi qui pensais m'ennuyer j'ai adoré
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Étonnante BD que ce conte onirique qu'est "le pécheur et la salamandre". A mi chemin entre la bd jeunesse et un film de Myazaki, on ne sait trop de quel coté cette histoire va pencher. Je serais ravi de la voir pencher, dans le prochain tome, vers le côté Myazaki de l'histoire, tellement les promesses et les possibilités sont nombreuses, dans cet univers à découvrir et qui semble superbement bien construit. Non pas que l'aspect enfantin (que l'on retrouve dans certains Myazaki) ne soit pas plaisant. La relation, rigolote, et l'amitié qui grandit, entre les deux personnages, sont sympathiques, et le voyage initiatique bien construit. C'est juste pas mal déjà vu. Alors que la partie "Merveilleuse" avec l'implication des divinités, l'étrange pouvoir de notre Salamandre et ce passé mystérieux du garçon nous emmène sur un terrain plus sombre et offrant plus de possibilités... pour plaire aux adultes. Le dessin ne sous aide pas non plus à trancher avec des personnages correspondant aux codes des histoires jeunesse mais des décors et une coloration plus adulte. Donc cela dépendra de vous et de si vous pensez avoir déjà lu trop d'aventure jeunesse. Dans le cas contraire, vous ne pourrez être déçu, peu importe la tournure que prendre cette histoire.
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Le pêcheur et la salamandre tome 1 - La malédiction du poisson-roi
poseidon2 a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Le pêcheur et la salamandre tome 1 - La malédiction du poisson-roi Scenariste de l'album : Geoffroy Monde Dessinateur de l'album : Zoe Simpson Coloriste : Zoe Simpson Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Loun, jeune orphelin vagabond, occupe ses journées à pêcher. Alors qu'il traverse un marais, il croise la route de Nahal, une jeune salamandre accablée d'une caractéristique très handicapante pour attraper les poissons : son corps se met à briller lorsqu'elle est sous l'eau... Ces deux êtres solitaires attisent sans le vouloir la colère du Poisson-Roi qui va les projeter dans une grande aventure. À la clé de ce road trip, une très belle histoire d'amitié ! Critique : Étonnante BD que ce conte onirique qu'est "le pécheur et la salamandre". A mi chemin entre la bd jeunesse et un film de Myazaki, on ne sait trop de quel coté cette histoire va pencher. Je serais ravi de la voir pencher, dans le prochain tome, vers le côté Myazaki de l'histoire, tellement les promesses et les possibilités sont nombreuses, dans cet univers à découvrir et qui semble superbement bien construit. Non pas que l'aspect enfantin (que l'on retrouve dans certains Myazaki) ne soit pas plaisant. La relation, rigolote, et l'amitié qui grandit, entre les deux personnages, sont sympathiques, et le voyage initiatique bien construit. C'est juste pas mal déjà vu. Alors que la partie "Merveilleuse" avec l'implication des divinités, l'étrange pouvoir de notre Salamandre et ce passé mystérieux du garçon nous emmène sur un terrain plus sombre et offrant plus de possibilités... pour plaire aux adultes. Le dessin ne sous aide pas non plus à trancher avec des personnages correspondant aux codes des histoires jeunesse mais des décors et une coloration plus adulte. Donc cela dépendra de vous et de si vous pensez avoir déjà lu trop d'aventure jeunesse. Dans le cas contraire, vous ne pourrez être déçu, peu importe la tournure que prendre cette histoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-pecheur-et-la-salamandre-tome-1-la-malediction-du-poisson-roi?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Titre de l'album : Les chevaliers de l'étrange tome 2 - La voleuse dames Scenariste de l'album : Anaïs Halard Dessinateur de l'album : Giusy Gallizia Coloriste : Giusy Gallizia Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Ambre de Mortelune, Casimir et Jamila sont des chevaliers modernes. Grâce à des anneaux découverts dans une statue, ils possèdent le pouvoir de voir l'invisible. Depuis, ils luttent contre des fantômes et d'autres créatures surnaturelles dans diverses régions de France, qu’ils sont les seuls à voir. Après avoir combattu des esprits maléfiques aux Tours de Merle, en Corrèze, ils doivent maintenant se rendre dans les Pyrénées pour sauver Yliès, un jeune prodige du piano, paralysé dans des circonstances étranges alors qu'il s'apprêtait à intégrer une prestigieuse école de musique. Ambre, Jamila et Casimir affronteront de nouveaux dangers pour tenter de percer ce mystère dont l’origine pourrait se trouver dans une légende des Indiens navajos qui mêle âmes et animaux… Critique : Deuxième enquête pour notre petit groupe d'enquêteurs du fantastique et réel début de ce que pourrait (va) donner la série si elle marche : une aventure qui voit notre trio se reformer pour aider des personnes en proie à des problèmes liés au fantastique. Ce tome deux nous montre que l'objectif n'est pas de faire une série uniquement fantastique. Elle est avant tout une aventure humaine, basé sur les relations de notre héroïne, et de ces amis, avec les gens qu'ils rencontrent. Des rencontres qui font échos aussi bien à l'histoire de notre héroïne qu'à celle du lecteur. Coté dessin, ce tome fait la part belle au travail de Giusy Gallizia avec des scènes hivernales magnifiques ! Pour un montagnard comme c'est parfait ! Une belle histoire jeunesse à laquelle il ne manque qu'un peu plus d'implication de la vie (compliquée) de famille d'Ambre, pour nous rendre notre héroïne encore plus réelle. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-chevaliers-de-l-etrange-tome-2-la-voleuse-dames?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Deuxième enquête pour notre petit groupe d'enquêteurs du fantastique et réel début de ce que pourrait (va) donner la série si elle marche : une aventure qui voit notre trio se reformer pour aider des personnes en proie à des problèmes liés au fantastique. Ce tome deux nous montre que l'objectif n'est pas de faire une série uniquement fantastique. Elle est avant tout une aventure humaine, basé sur les relations de notre héroïne, et de ces amis, avec les gens qu'ils rencontrent. Des rencontres qui font échos aussi bien à l'histoire de notre héroïne qu'à celle du lecteur. Coté dessin, ce tome fait la part belle au travail de Giusy Gallizia avec des scènes hivernales magnifiques ! Pour un montagnard comme c'est parfait ! Une belle histoire jeunesse à laquelle il ne manque qu'un peu plus d'implication de la vie (compliquée) de famille d'Ambre, pour nous rendre notre héroïne encore plus réelle.
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Le dessinateur du très remarqué et apprécié Arca (404 Graphic) réalise une oeuvre surprenante avec ce Hedra, album sans dialogues ni écrits, juste un dessin magnifié par la science (et la magie) du découpage. On comprend vite que la terre court à la catastrophe et qu'une mission est lancée avec l'espoir de sauver ce qui peut encore l'être. Une jeune femme est envoyée, en quête d'une autre planète habitable ? D'une civilisation pouvant nous aider ? On ne sait pas trop, mais le voyage est tout bonnement extraordinaire. L'auteur "explose" littéralement le gaufrier, les cases s'entremêlent dans un patchwork logique nécessitant toute votre attention pour bien suivre le fil 😉 Agrandissements, rétrécissements, storyline sous forme de cases de jeu de l'oie, tracé cheminant dans un espace évolutif, Jesse Lonergan casse les codes et nous offre une poésie graphique ! On peut dire que cette oeuvre rentre tout naturellement dans cette nouvelle collection lancée par les Humanoïdes Associées : Les OVNIS Métal Hurlant. On referme l'album au grand format très appréciable pour contempler le travail de l'artiste, avec une note d'incompréhension sur certains points, mais cela ne peut qu'inviter à s'y replonger pour y voir autre chose et remarquer des détails passés inaperçus lors de la première lecture. On peut se passer de dialogues et onomatopées, il en apporte la preuve avec grand talent. A découvrir !
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Titre de l'album : Hedra Scenariste de l'album : Jesse Lonergan Dessinateur de l'album : Jesse Lonergan Coloriste : Jesse Lonergan Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : La Terre se meurt. Pour chercher une solution, une astronaute est envoyée aux confins de l'espace. Elle croise le chemin d'un cyborg stellaire dont la rencontre lui ouvrira des perspectives nouvelles. Un album muet et puissant, qui marie un découpage dans la lignée de Chris Ware et un scénario tout en finesse et en poésie. Les OVNI Métal Hurlant, c'est quoi ? Ces OVNI graphiques, issus de notre laboratoire créatif et chaotique Métal Hurlant. , sont des oeuvres originales d'auteurs repérés par le magazine pour leur travail remarquable et personnel, et à qui nous avons donné carte blanche. Cette collection volontairement éclectique est née de notre volonté éditoriale de renouer avec l'histoire des publications hallucinées et avant-gardistes des Humanoïdes Associés. Les univers artistiques uniques qui s'y expriment assèneront, nous l'espérons, une gifle esthétique et spirituelle aux lecteurs ! Critique : Le dessinateur du très remarqué et apprécié Arca (404 Graphic) réalise une oeuvre surprenante avec ce Hedra, album sans dialogues ni écrits, juste un dessin magnifié par la science (et la magie) du découpage. On comprend vite que la terre court à la catastrophe et qu'une mission est lancée avec l'espoir de sauver ce qui peut encore l'être. Une jeune femme est envoyée, en quête d'une autre planète habitable ? D'une civilisation pouvant nous aider ? On ne sait pas trop, mais le voyage est tout bonnement extraordinaire. L'auteur "explose" littéralement le gaufrier, les cases s'entremêlent dans un patchwork logique nécessitant toute votre attention pour bien suivre le fil 😉 Agrandissements, rétrécissements, storyline sous forme de cases de jeu de l'oie, tracé cheminant dans un espace évolutif, Jesse Lonergan casse les codes et nous offre une poésie graphique ! On peut dire que cette oeuvre rentre tout naturellement dans cette nouvelle collection lancée par les Humanoïdes Associées : Les OVNIS Métal Hurlant. On referme l'album au grand format très appréciable pour contempler le travail de l'artiste, avec une note d'incompréhension sur certains points, mais cela ne peut qu'inviter à s'y replonger pour y voir autre chose et remarquer des détails passés inaperçus lors de la première lecture. On peut se passer de dialogues et onomatopées, il en apporte la preuve avec grand talent. A découvrir ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hedra/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement