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Dernières Critiques

Meilleur contenu de la communauté, rassemblé manuellement par l’équipe.

Hinatsuba, celle qui maniait le sabre
Scenariste: Koichi Masahara Dessinateur: Koichi Masahara Editeur: Kotodama
Il est imposant et riche ce manga centré sur une femme désirant pratiquer l'art du sabre dans un Japon féodal et plus que jamais patriarcal ! Suzu est l'élève la plus douée sabre en main, aussi son père en tant que maître du dojo ne peut que l'accepter et même l'encourager dans cette voie. Le mangaka Masahara prend tout son temps pour nous dévoiler les étapes de l'apprentissage de Suzu, car au delà du sabre lui même, c'est toute une éducation parentale d'un père seul et veuf envers sa fille. Il doit tenir compte des coutumes et de sa culture bien évidemment, mais il doit aussi composer avec le fait qu'elle est une jeune fille pratiquant un art réservé aux hommes ! De plus Suzu affirme ne pas se sentir "femme" et ne s'habille ni ne se coiffe comme les japonaises de son âge. Le père va naviguer entre des préceptes sociétaux bien établis et l'évolution d'une fille devenant femme, avec intelligence et bienveillance. Tout ceci sur près de 20 ans où le pays subit de nombreux changement d'ères, liées aux pressions politiques et à l'ouverture ou pas des japonais aux échanges avec les occidentaux, les fameux "vaisseaux noirs" . Chaque chapitre détaille les nouvelles ères données au pays et les changements politiques occasionnés. On apprend donc sur l'histoire du Japon qui évolue au diapason de Suzu. Le trait de Koichi Masahara est assez surprenant dans la mesure où il peut dépeindre des paysages ou des lieux avec une grande minutie du trait dans un esprit réaliste voire photographique; mais les visages des personnages sont ronds voire carrés et d'une simplicité désarmante ! Cette alliance fonctionne mais peut surprendre de prime abord. Cela reste un beau voyage, promouvant l'essor des femmes dans un pays où leur place demeure encore aujourd'hui secondaire, un voyage parfois longuet mais n'est-ce pas l'essence de ce pays avec une cérémonie du thé pouvant durer des heures ? 😉 
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La tête dans les nuages - quand le TDA(H) s'invite à la maison
Scenariste: Emmanuelle Friedmann Dessinateur: Céline Bailleux Editeur: Soleil
Il faut savoir tout d'abord que cette bd est un petit peu une auto biographie, mais c'est celle de la dessinatrice, Céline Bailleux, et non pas de la scénariste comme on aurait pu le penser. 

L'exercice est difficile et on le sait car parler d'éducation et de trouble de déficit de l'attention est complexe en tant que parent, cela se ressent forcément suivant notre propre biais de lecteur sur le regard que l'on va porter sur cette histoire et sur le propos. 

La tête dans les nuages est un roman graphique qui se présente comme des tranches du parcours de vie d'Anaïs et de ses parents. On y suit le quotidien et comment la famille tente de s'adapter face à ce trouble. C'est un bon moment de lecture car on sent que le propos n'est pas trop à charge sur l'éducation nationale ou le médico social comme c'est parfois le cas, il ne présente pas non plus de "solution" miracle, et ne culpabilise personne. Cela le rend facile à lire et agréable. Et mine de rien cela ne parlera pas seulement aux parents d'enfants atteints de ce trouble car beaucoup d'autres sujets de la vie quotidienne s'y trouvent mêlés.

Le dessin de Céline Bailleux s'inscrit dans les codes du genre avec des décors minimalistes, et des personnages en ligne claire avec des visages expressifs. Peu de surprise donc, ni dans un sens, ni dans l'autre, ce qui est peut être dommage car j'aurais apprécié un supplément d'âme ou un peu plus de prise de risque pour que cela me marque ou me permette de ressentir plus d'empathie pour les personnages...
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Gagner la guerre - Tome 5 - Retour en grâce
Scenariste: Frédéric Genêt Dessinateur: Frédéric Genêt Editeur: Le Lombard
Et voici la conclusion de cette magnifique série, adaptation du roman éponyme à succès de Jean Philippe Jawoski qui l'avait fait rentrer dans la cour des grands auteurs de Fantasy, et quand il s'agit en plus d'un auteur français qui écrit dans un superbe français et que son héros est un immense salopard presque attachant, on ne peut que se réjouir. Foncez donc lire le livre, puis vous pourrez en profiter une seconde fois avec ces 5 bd qui sont une merveille d'adaptation. C'est fidèle à l'esprit du roman, et on se régale avec le dessin toujours aussi soigné et détaillé de Frédéric Genêt. 

Bref, ici c'est la conclusion de la saga, et je ne vous spoilerai rien, mais ce sera intense jusqu'au bout, et toujours un peu infâme. Attention cela reste de la fantasy bavarde et les machinations de l'infâme patron du non moins infâme Don Benvenuto Gesufal sont assez retorses. Et c'est peut être ce qui finit par nous rendre le Don Benvenuto sympathique, moi qui ai d'habitude horreur de voir des "méchants" glorifiés... Il n'est clairement pas un gentil, et il n'est clairement pas dans le camp des "louables", mais dans une république bien pourrie jusqu'à l'os, malgré sa malice, il finit par être presque toujours un pion pour son infâme patron. 

 

Bref, Gagner la guerre, c'est du médiéval Fantastique, et le couteau y sert plus souvent que l'épée, le complot y est monnaie courante, et finalement c'est notre game of throne à la française, mais vu des gueux. On adore. Merci aux deux auteurs pour cette belle saga. Les autres romans seront y adaptés ? Pour ma part, je rêve d'une adaptation respectueuse du chevalier aux épines....
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Sex drugs and RER tome 1 - Attention à la fermeture des portes !
Scenariste: Natacha Ratto Dessinateur: Natacha Ratto Editeur: Delcourt
Sex drugs and RER est initialement un webtoon de l'autrice Natacha Ratto à l'énorme succès avec plus de 21 millions de lecture. Les éditions Delcourt éditent aujourd'hui ces histoires au format album dans une adaptation améliorée au niveau des cases et illustrations inédites pour l'occasion de la sortie du premier tome. L'histoire revient sur le parcours de Léon quittant sa campagne pour poursuivre ses études à Paris et vivre en collocation en banlieue. Ce jeune héros va devoir se faire des amis suivre son école d'ingénieur et participer à de nombreuses soirées alcoolisées où tous les jeunes ne pensent qu'à s'amuser. Les dessins de Natacha Ratto sont dans un style proche des mangas, très simplistes. Il en ressort un rendu très gentillet pour mettre en image ses tranches de vies de jeunes. L'autrice revient en fin d'album sur les étapes de création entre webtoon et album.

De nombreux lecteurs et lectrices se retrouveront dans cet album avec les années d'études, les amis et les fête interminables. Natacha Ratto annonce en fin d'album travailler déjà sur la suite. Sex drugs and RER est un album léger qui se lit avec plaisir.
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Here U are tomes 2 et 3
Scenariste: Djun Dessinateur: Djun Editeur: Taifu
La relation entre Yu Yang et Li Huan progresse très lentement pour deux raisons : il faut d’abord que Yu Yang fasse une croix sur son amour à sens unique pour Lin Xiang et que Li Huan dépasse sa timidité. Surtout que ce dernier est à mille lieux de se douter de ses propres sentiments.

Derrière cet aspect tranche de vie, le wentoon aborde une thématique essentielle : la place des homosexuels dans la société actuelle chinoise. Une place qu’il est difficile d’occuper tellement les mentalités à ce sujet semblent être en retard par rapport à notre société occidentale.

Yu Yang est non seulement confronté aux remarques désobligeantes de ses camarades d’université mais aussi aux regards de sa propre famille. Un moment particulièrement douloureux car il est vu comme étant quelqu’un de malade dont il faudrait taire l’existence.

L’histoire suit donc son cours avec des émotions de plus en plus présentes. On attend patiemment l’instant où nos personnages principaux ouvriront leur cœur.
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Kaiju n°8 - Side B tome 1
Scenariste: Naoya Matsumoto / Ando Keiya Dessinateur: Kentaro Hidano Editeur: Crunchyroll
Ce Side B se penche sur le personnage d’Hoshina, le commandant en second de la 3e unité des forces de défense à laquelle appartient notre héros.

Hoshina est le personnage asiatique typique de l’unité : cheveux noirs, yeux bridés et surtout élevé dans un dojo dans le respecte et le maniement du sabre. C’est d’ailleurs son seul point fort (c’est lui qui le dit !). Alors forcément quand le reste des troupes utilisent des armes à feu, des canons et autres missiles destructeurs, Hoshina fait pâle figure avec ses sabres.

Mais ça c’est sans compter ses capacités ! En combat rapproché ou devant de petits kaijus, il est l’homme de la situation.

En plus du passé d’Hoshina, vous retrouverez aussi des événements de la série principale vus sous un autre angle. Un must pour tous les fans de kaiju !!
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Je suis Légion (édition 50 ans)
Scenariste: Fabien Nury Dessinateur: John Cassaday Editeur: Les humanoides associés
Pour les retardataires, dont je fais partie, il faut se plonger dans cette sublime réédition du chef d'oeuvre de Fabien Nury et John Cassaday, Je suis Légion ! Pour ses 50 ans, les Humanos sortent des petits bijoux de leur catalogue et les proposent dans de véritables écrins, tel ce format rigide à la couverture splendide rouge sang. Et quelle histoire ! Moi qui découvrait cette aventure mêlant seconde guerre mondiale, espionnage et un soupçon de fantastique, j'ai dévoré cette intégrale avec un plaisir immense et une avidité "vampiresque" 😉 Les dialogues, les plans sur les visages scrutant des failles (ami ou ennemi ?) ou en pleines réflexions, la profondeur de l'histoire avec une importante galerie de personnages, des rebondissements ; c'est une merveille de scénario magistralement mis en scène par l'artiste américain John Cassaday. Il avait délaissé pour un temps Marvel et embrassé le franco-belge avec brio, on l'en remercie ! Son découpage associé au propos délivre une tension qui ne vous quittera pas tout au long de la lecture ! Son trait ultra-réaliste associé aux couleurs subtiles et lumineuses de Laura Martin vous plongera dans une ambiance de film noir à la musique stressante. Le seul et unique reproche que je lui ferais, tient justement au grand nombre de protagonistes et leur ressemblances, je dois bien avouer avoir parfois tourné les pages en arrière pour mieux identifier les "acteurs" en jeu. Un léger bémol qui vous permettra de vous replonger dans cette intégrale que je vous recommande chaudement, car elle se relit sans aucun problème quelques mois plus tard, histoire d'être sûr d'avoir tout saisi 😉 Un scénario exigeant qui laisse une porte entre-ouverte à la fin. On rêve d'un second cycle, qui sait, un jour peut-être !!!
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Les mémoires du dragon dragon - tome 3 - Osez Joséphine
Scenariste: Nicolas Juncker Dessinateur: Simon Spruyt Editeur: Le Lombard
Troisième et dernier tome de cette plongée hautement satirique dans les aventures ô combien scabreuses, scandaleuses et immorales du Dragon Dragon. Cette fois-ci on le suit dans la campagne Napoléonienne d'Italie, dans les pas de Bonaparte, avec un oeil plutôt acéré et juste sur cette campagne que l'on glorifie beaucoup de notre côté des Alpes. Bref, si vous aimez notre célèbre Corse, abstenez vous, cela risque de vous piquer un peu au bout des doigts car il est dit que le Dragon Dragon ne respecte rien ni personne à part lui même. 

Si le dessin de Simon Spruyt continue malheureusement de me laisser de marbre, l'humour omniprésent et irrévérencieux, les joutes verbales et les situations malgré ce contexte oppressant de guerre terrible m'ont rendu cette lecture très agréable jusqu'au bout. 
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Sector 5
Scenariste: Christophe Bec Dessinateur: Christian Pacurariu Editeur: Soleil
Bon attention ce Sector 5 n'est pas à mettre entre toutes les mains, car c'est un polar très sombre qui se déroule dans le milieu des travailleuse du sexe en roumanie. Christophe Bec est très attaché à la Roumanie comme il l'explique en préambule et en conclusion du livre, son épouse étant roumaine. il a donc bien connu le Sector 5 dont il parle puisqu'il y a séjournée à plusieurs reprises. C'est son envie de nous faire découvrir cette société roumaine, avec toute sa noirceur mais aussi pour démonter quelques clichés qui nous permet de découvrir aujourd'hui ce sector 5.

Sachez tout d'abord qu'on aura bien du mal à ressentir la moindre empathie pour notre brillant mais désabusé inspecteur. Il fallait un personnage sombre pour plonger dans ces abîmes de Noirceur, et bien Christophe Bec à la gentillesse de nous en construire un, qui semble terriblement humain. 

L'intrigue est plutôt classique ceci étant dit, même si certains dénouements sont bien vus. Le dessin lui est dans un style que j'ai plus eu l'habitude de voir en comics US indépendant qu'en BD, mais il est assez réussi, colle bien aux atmosphères poisseuses et mafieuses et nous livre pas mal de détails. J'aurais peut être juste souhaité une coloration plus fine, mais je fais la fine bouche. 

 

L'ensemble se lit très bien sous la forme d'un one shot de 109 pages. Avis aux amateurs de polar Dark !
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Stand by me Kakuemon tome 3
Scenariste: Shūhō Satō Dessinateur: Shūhō Satō Editeur: Meian
Kakuo pensait être devenu maitre de sa destinée tout comme il pensait être maitre de son œuvre et maitre de décider de sa fin. Il pensait même tout connaitre du métier, le meilleur comme le pire.

Mais ce tome-ci va nous montrer qu'il est toujours possible de tomber plus bas et Kakuo ca l'apprendre à ses dépens.

Sincèrement c'est peut-être le manga le plus dramatique qu'il m'ait été donné de lire. Ce tome 3 est somptueux. Très habilement écrit sous formes de pentes douces qui nous amène à un precipie. precipice que l'on voit venir mais que l'on ne peux éviter, malgré tout nos éfforts.

C'est très triste mais tellement bien amené que cela en est très beau. Je n'aurais pas été surpris que la série s'arrete la mais je suis aussi content qu'elle continue... pour nous donner un peu lus d'espoir.

Un sauf faute pour l'instant pour la meilleure série du catalogue de meian.
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Julie Wood - saison 2 tome 1 - Mortel rodéo
Scenariste: Philippe Pelaez Dessinateur: Claudio Stassi Editeur: Dupuis
Avec les générations d'auteurs qui s'en vont, viennent les tentations très "marvelienne" de rebooter des séries à succès, avec le risque que l'histoire ne soit plus vraiment actuelle.

C'est le cas avec les séries de Jean Graton. Après Michel Vaillant qui "survit" à son créateur, c'est au tour de Julie Wood de voir ses aventures redémarrer et nous fournir une saison 2 qui n'est rien de plus qu'un reboot. Et si le nouveau Michel Vaillant a trouvé son public, j'ai un peu plus peur pour ce Julie Wood. 

En effet le scenario est assez convenu et l'histoire a tendance à courir deux chevaux en même temps. Deux chevaux radicalement différents ! Et je trouve que les deux histoires en parallèle ne match pas très bien. J'aurais largement préféré que l'o se concentre soit sur les courses, soit sur l'enquête... Enfin non surtout sur les courses. Je n'ai jamais trouvé crédibles les justifications de la volonté d'implication dans une enquête criminelle. Cela colle moyennement au personnage la ou par contre les courses de voitures, dans le monde machiste des "engins à moteurs" et des réseaux sociaux, est plutôt bien fait.

Bref un début de série qui s'éparpille un peu trop pour me passionner.
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On a mangé la mer
Scenariste: Maxime De Lisle Dessinateur: Olivier Martin Editeur: Futuropolis
Attention attention. Une fois n'est pas coutume je trouve le titre de cet album des éditions Futuropolis très mal choisi. C'est un titre choc.

Mais cela ne rend pas du tout hommage à la qualité du reportage et à sa couverture transverse du sujet de la crise de la population marine de nos océans. En effet cet album traite de toutes (enfin des plus dramatiques) les causes du manque de poissons et de la dégradation des océans. Car on n'a pas que mangé la mer. On l'a aussi pollué, détérioré et j'en passe.

C'est ce qui est excellent dans ce reportage : le traitement global de la chaine de la consommation de poissons en france/europe. Un traitement qui va des réglementations européennes, aux nécessités de pêches "au gros", en passant par une histoire de la pèche qui voit nos pécheurs français râler contre les gros conglomérats néerlandais alors même qu'ils étaient bien contents de les voir sauver la marine française dans les années 90. Le reportage va jusqu'à l'impact de la surproduction de saumon qui dépeuple les mers africaines de leurs petits poissons pour nourrir les fermes d'élevage en Norvège.  Comme ils disent : "C'est l'argent public du Sénégal qui aide les européens à manger moins cher"

Tout le monde s'exprime dans un reportage qui se veut alarmiste, mais pas non plus dénué de note d'espoir, avec des exemples qui marchent et des pistes à suivre, pour tout un chacun.

Un état des lieux de la partie la plus importante de notre planète dans une BD longue, bien illustrée avec Olivier Martin qui réussi à merveille à passer d'un univers à l'autre, et à faire lire à tous !



 

 
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Rhapsody in red tome 1
Scenariste: Amidamuku Dessinateur: Amidamuku Editeur: Delcourt - Tonkam
Torao jouit d’une mauvaise réputation. Pour tout le monde, il est le voyou du lycéen, celui qui cause toujours de problèmes, celui que l’on doit éviter. Personne ne sait qu’au fond, c’est un garçon gentil qui n’a fait qu’aider son prochain. Sa maladresse et son manque de communication l’isolent des autres. Il aimerait se faire entendre mais ne sait pas par quel moyen y parvenir. C‘est là qu’intervient l’un de ses voisins, Jirô, pianiste de génie. Il lui propose d’utiliser la musique pour communiquer et Torao va montrer des capacités hors du commun dans ce domaine.

Le titre fait référence à la vie de Torao, « rhapsody » pour son avenir, ce talent qu’il se découvre pour la musique qui va à présent faire partie de sa vie et « in red » probablement pour son passé et sa vie présente, un passé qui lui a valu de nombreuses blessures jusqu’à la dernière de ce 1er tome où il arrive au récital après avoir été percuté par une voiture.

Les passages où Torao est submergé par la musique ou ses sentiments sont parfaitement bien décrits et le lecteur n’a aucun mal à s’immerger dans son état d’esprit. En même temps que l’on ressent son désarroi face aux difficultés qu’il a à se faire comprendre, on comprend également tout le génie qui l’habite quand il joue du piano. Un point essentiel quand il s’agit d’une thématique musicale dans un livre !! On a un 1er tome efficace et convaincant et on lira la suite avec plaisir. 3 tomes en cours.
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Killer Peter tome 3
Scenariste: Jung-hyun Kim Dessinateur: Lim Lina Editeur: Michel Lafon
Après son combat contre Nathanael, Kim Soongu (le nouveau nom de Peter pour ceux qui sont perdus !) part avec son groupe de classe faire du bénévolat sur une petite ile. Mais c’était en réalité un prétexte pour retrouver un ancien camarade, le disciple Simon, son frère de cœur. Hélas, cette accalmie ne dure pas longtemps car de dernier est pris pour cible par le nouveau Simon et Soongu part à la rescousse.

Nouvel adversaire et nouveau lieu pour l’action : tout se déroulera à bord d’un bateau de croisière. D’un côté, il y a un débordement de luxe des invités présents et de l’autre, dans l’ombre, les agissements sordides de ce nouveau Simon. « Nouveau » car le Raphael, le dirigeant actuel de Gloire a décidé de remplacer les anciens disciples dont fait partie Peter par de nouveaux disciples soi-disant plus forts !

La force de ce webtoon ne réside pas dans la vengeance ni dans les affrontements, vu que l’on sait dès le début que notre héros va devoir affronter les membres de Gloire un par un, mais dans l’originalité des techniques et la mise en place des combats. Impossible de prévoir comment ils vont se dérouler, ni quelles conséquences cela va avoir sur l’histoire.

On retrouvera dans ce 3eme volume, le duo des frères Dokgo, toujours décalés et toujours drôles et on va en apprendre un peu plus sur le passé de Simon et Peter. Un webtoon d’action toujours efficace à lire sans modération !
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Lom-Kok Reunion Horror Story
Scenariste: FENIX Dessinateur: FENIX Editeur: Omaké
L’auteur français Fenix propose avec Lom-Koko, un 1er one shot d’une série de trois qui est inspiré de légendes urbaines de l’île de la réunion dont il est originaire. Pour le titre, si vous le prononcer oralement vous comprendrez de quoi il s’agit !

Une légende dit qu’un homme–coq surgirait parfois pour agresser les habitants. Si beaucoup ne croient pas en cette rumeur, ce n’est pas le cas de Marie qui l’a aperçu quelques années auparavant et qui compte bien prouver son existence. Car depuis tout ce temps, elle vit avec une peur en elle qui lui gâche l’existence et rend compliquées ses relations avec les autres.

Si graphiquement, on voit qu’il y a du travail et que le dessin est soigné, il y a quelques manques dans la narration. L’histoire a un côté fantastique puisque l’on se trouve dans le domaine des croyances et superstitions mais il n’y a pas vraiment de tenant ni d’aboutissement. C’est comme si au milieu du mythe de l’homme-coq, on ouvrait un chapitre au hasard parlent de l’histoire de Marie. Qui sont vraiment ces hommes-coq, d’où viennent-ils vraiment et quels sont leurs objectifs ? Il n’y a pas de véritable réponses là-dessus.

De la même façon, il existe dans le récit des personnages secondaires « travaillant » dans le domaine de l’obscur. Ils guident Marie, son « chapitre » est cohérent et a une véritable fin. Par contre, tout le contexte autour de ces personnages reste flou et apporte beaucoup de questions. Il est possible qu’ils soient des personnages récurrents pour les autres one shot mais en attendant cela manque d’explications.

La thématique est bien trouvée et il y a beaucoup de bonnes idées, c’est prometteur pour le manga français.
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Sushi ichi tome 1
Scenariste: Etsushi Ogawa Dessinateur: Etsushi Ogawa Editeur: Petit à petit
L'éditeur Petitàpetit se lance aussi dans le manga avec la saga Sushi ichi ! prévue en 8 tomes. C'est une très belle idée de concilier plaisir de lecture, gastronomie et même histoire du Japon, car au travers des chapitres vous découvrirez la société japonaise en pleine ouverture au monde lors de l'arrivée des occidentaux sur les rives du pays au soleil levant. Taisuke est un maître sushi, il sait préparer, cuire, travailler, associer tous les mets composant cet art culinaire mais il ajoute en plus le fameux "umami", ce cinquième sens typiquement japonais. Vous connaissez bien entendu l'amer, le sucré, le salé et l'acide, mais au Japon on ajoute l'art et la culture ancestrale, voire même un supplément d'âme dans la cuisine, il s'agit donc de cet umami. Chacune des aventures de Taisuke commence par une problématique rencontrée dans son quartier, liée à la restauration mais pas que 😉 Il résoudra ces difficultés par le biais des fourneaux, en enquêtant sur les personnes concernées et leur vécu. Il va en tirer l'essence de ses recettes et réaliser le sushi parfait agissant comme une madeleine de Proust sur le sujet visé. Vous découvrirez dans les détails sa façon de procéder en suivant pas à pas ses actes, couteau à la main. Le dessin précis et détaillé de Etsushi (le bien-nommé) Ogawa vous immerge dans ce quartier et vous donnera des envies de cuisine nippone, tant les mets font envie. On confond un peu les visages des protagonistes parfois, car certaines cases sont chargées et les traits des visages sont un peu négligés, mais rien de bien rébarbatif. Si vous aimez la saga de Isabella Bird ( Ki-oon), ces aventures culinaires vont plairont car elles associent gastronomie, histoire et sociologie d'un Japon dont les coutumes nous semblent parfois si difficiles à cerner pour nous autres occidentaux. Une belle découverte !
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Seule contre Hollywood
Scenariste: Halim Dessinateur: Halim Editeur: Steinkis
L'artiste complet Halim se lance dans l'adaptation d'une histoire vraie, un scandale hollywoodien à ses débuts dans les années 30. Patricia Douglas a été agressée sexuellement par deux hommes lors d'une soirée organisée par la toute puissante voire omnipotente Metro-Goldwin-Mayer (MGM) où 120 femmes avaient été invitées sans savoir que 282 hommes seraient présents pour se "distraire". Un véritable guet-apens où l'alcool coulait à flot avec les dérives qu'il peut entraîner dans une société patriarcale au possible. Nous suivrons le combat de cette femme qui va attaquer le studio de cinéma en justice. La grande partie de récit se déroule au tribunal avec les joutes verbales des avocats faisant intervenir une grande quantité de témoins et spécialistes. La MGM sentant le mauvais coup venir, distribue les pots de vin et autres arrangements pour faire plier la jeune Patricia. Halim mélange les cases et découpe le gaufrier en diagonales pour tonifier l'action, mais cela perd un peu le lecteur qui ne comprend plus trop dans quel sens lire les bulles. La trichromie est assez réussie et nous plonge bien dans l'ambiance "films noirs" de ces années, les personnages sont assez reconnaissables malgré leur nombre important, il faut s'accrocher à la lecture pour ne pas perdre le fil. Il s'agit d'une histoire vaste aux enjeux dépassant les protagonistes, même la pauvre victime Patricia ! Un scandale dans la lignée de celui de Wenstein, sauf que celui-ci aura mis 60 ans à être véritablement dénoncé, la vie de Patricia Douglas ayant été irrémédiablement brisée ! On peut reprocher à Halim cette fin qui nous laisse pantois suite au verdict prononcé : "sans suite" . Un final expédié un peu trop vite, qui aurait gagné en épaisseur au détriment de passages superflus en amont. Le plus important reste la dénonciation de cette affaire, et il le réussit plutôt bien.
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Tatari tome 1
Scenariste: Watari Dessinateur: Watari Editeur: Glenat
Si les histoires avec des yokais sont assez courantes dans les mangas, la manière dont ils sont mis en place et l’importance qu’ils ont dans le récit font toute la différence. Les européens, plus ou moins familiarisés avec le folklore japonais, peuvent facilement s’y ennuyer. Tatari frappe donc fort avec son approche ! D’autant plus si on n’a pas lu le résumé, ce qui n’est pas votre cas si vous êtes en train de lire cette critique…

Tout commence par la narration du chat, Tatari, qui raconte son quotidien avec son ami Takeru et sa petite sœur malade Yuki. Une fratrie pauvre mais heureuse malgré l’adversité. Un aspect tranche de vie qui va vite basculer dans le thriller car Takeru va être assassiné ! C’est là que l’on apprend que Tatari est un yokai mythique qui avait une grande puissance jadis, un yokai qui n’avait que faire des humains et qui était craint de tous, un yokai qui fut enfermé par des onmyogis.

Plus qu’une simple histoire de vengeance, c’est le lien qui existait entre Takeru et Tatari qui importe. Un lien tellement fort que Tatari est prêt à tout pour en préserver ce qu’il en reste. Il va ainsi se faire passer pour son ami auprès de Yuki mais aussi enquêter pour trouver les responsables de ce carnage.

La narration est particulièrement intéressante et l’on voit bien la montée en puissance du scénario. Même si on se doute un peu de la suite, ce premier tome m’a embarquée et j’ai vraiment hâte de lire la suite !
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La servante de l'empereur tome 1
Scenariste: Ichiha Hiiragi | Aya Shouoto Dessinateur: Haruki Yoshimura Editeur: Ki-oon
Linfa est une jeune fille de 17 ans libre comme l’air, enfin, jusqu’au jour où son père décide d’en faire une prétendante pour l’empereur de Koen qui a actuellement 5 ans. Linfa se retrouve alors au palais, entourées de petites filles et ne sait pas comment se sortir de cette situation. Le hasard la met sur la route du gérant, le très beau Soren qui finira par lui confier le poste de gouvernante du jeune empereur.

Etre dans une cour impériale et dans un pays rappelant la Chine antique, on ne peut que penser aux Carnets de l’apothicaire, mais ça c’est seulement pour l’ambiance générale. On retrouve les complots et rivalités entre les différents clans afin d’asseoir son influence sur le jeune dirigeant. Linfa se détache donc de cette ambiance ; et bien que son père soit un homme politique important, ce n’est pas la politique qui l’attire alors forcément quand on lui propose d’être gouvernante, elle voit un moyen d’échapper à un mariage arrangé tout en jouissant d’une certaine liberté.

Le graphisme est parfait : des personnages aux traits ronds (on est dans un shojo), des enfants kawaiis, des costumes recherchés et des personnages séduisants ravissent nos mirettes. Le scénario est bien mené, tout est explicite et sans temps mort. Ça sent la romance et l’aventure, un combo qui a déjà fait ses preuves et dont on ne se lasse pas. Un très bon début de série !!
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Scarlett - mission spéciale
Scenariste: Kelly Thompson Dessinateur: Marco Ferrari Editeur: Urban Comics
Je vous disais tout le bien que je pensais de cette franchise.

Et bien ce n'est pas Scarlett qui me fera revenir en arrière sur mes dires. Après les robots, les bikers américains, les mercenaires, voici venir les ninjas !

Alors il semble que nous sommes ici plus proches de l'univers de GI Joe, plus vaguement lié à Transformers, mais, comme pour les autres, on voit quand même trainer Cobra Commander, décidément au centre de tout cet univers. Cela procure le même petit plaisir à ceux qui ont lu les tomes précédents.

Mais, encore plus que dans Destro, ce tome-ci est indépendant et est surtout une histoire d'espionnage musclé et de filles ninja badass comme rarement. C'est très joli, c'est intelligent et dense.

Un mix entre Tom Cruise dans Mission impossible et Uma Thurman dans Kill Bill.

Que pourrait-on demander de plus à ce one shot d'action ?
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Colori colore creare tome 1
Scenariste: Kozue Amano Dessinateur: Kozue Amano Editeur: Ki-oon
Les univers de Kozue Amano (Aria the masterpiece, Amanchu) ont toujours une touche très poétique voire onirique. Colori Colore Creare se déroule sur une île céleste où toutes les habitations semblent être accrochées autour du tronc d’un arbre gigantesque, chaque chemin est à flanc de précipices et chaque faux pas peut être fatal. Ce village, Onobori est entouré de rid’eaux (jeu de mot entre la forme et les caractéristiques de cette barrière).

C’est ici que l’on suivra Nodoka, une jeune fille nouvellement promue au rang de « gardienne des jeunes pousses » qui devra accompagner les rares enfants de l’île dans leur éducation et épanouissement. Il y a d’abord Aka, cinq ans, qui rêve d’explorer la ville et qui va faire la rencontre d’un drôle de chat géant, Noirou, étant peut-être une divinité du lieu.

Il est encore difficile avec ce seul 1er tome d’intégrer tout l’univers du manga ni d’en comprendre les ramifications. Pour le moment on a une ambiance un peu féérique pleine de fraicheur et de mignonneries. De la même façon qu’Aka se balade au gré de ses envies, le lecteur erre dans le livre paisiblement mais sans vraiment savoir où il va. C’est une lecture agréable mais pas vraiment palpitante qui laisse le temps de se poser et de prendre un café. A suivre.
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Akatsuki Jihen tome 1
Scenariste: Chigusa Ichihara Dessinateur: Chigusa Ichihara Editeur: Crunchyroll
Le contexte de cette histoire m’a vraiment fait penser à Tsugai : un jeune héros soumis à des traditions ancestrales et obligé d’y faire face pour protéger sa sœur qui, elle, n’a pas hériter de la même considération de la part de leur clan. Le tout baignant dans une dimension fantastique empreinte de pouvoirs. Après en détail, ce sont bien deux récits différents !

Akatsuki Jihen se déroule dans un monde où les shamans sont les personnages les plus importants et parmi eux, il y a une sorte de concurrence. Chaque branche cherche à briller et chaque aspirant rêve de devenir le chef ultime. Mais ce n’est pas le cas de Mutsuki ! Lui n’accepte pas certaines règles de cette organisation comme le fait de rayer de la famille ceux qui n’ont pas de don shamanique (c’est le cas de sa sœur). Hélas, il se rend vite compte que sans pouvoir (au sens politique cette fois), il ne pourra pas changer ces traditions. Il faut donc qu’il devienne le chef de leur clan pour protéger sa sœur.

Avec son trait précis et des costumes nous plongeant directement dans l’ambiance (non sans avoir une pensée pour Shaman king), le graphisme est convaincant et très bien adapté à ce genre d’histoire. Si le scénario semble être un peu couru d’avance, ce sont les détails qui vont avoir leur importance et faire toute l’originalité de ce manga. Il y a d’abord l’existence des bêtes sacrées (matérialisation de la nature à l’origine des catastrophes naturelles) et la diversité des pouvoirs des shamans qui ouvrent la porte à une imagination sans limite.

Au final, on a un début intéressant qui mérite d’aller voir plus loin.
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Yon t1
Scenariste: Camille Broutin Dessinateur: Camille Broutin Editeur: Dargaud
La collection Combo de Dargaud nous avait déjà montré qu'elle était éclectique et qu'elle cherchait à présenter des contenus Yound Adult sans restriction de genre.

Yon est encore un excellent exemple de cette démarche. En effet, c'est un design pur manga réalisé par une autrice française avec un format "grand" plus typique du comics que du manga.

Ce format permet de bien apprécier le très très léché, plus proche de "manga roman graphique" que du shonen. Dessin au centre d'une histoire très visuelle ou les expressions des filles sont aussi importantes que leurs discours.

Coté scenario, Camille Broutin reste dans un cadre manga avec une histoire se passant dans un lycée de jeunes filles, attaquées par des "monstres" et laissée à elles-mêmes le temps que l'attaque passe.

La touche personnelle de notre autrice est de nous présenter des "montres" très loin des habituels Kaiju et autres Démons. Mais on ressent bien que même si les monstres ne sont pas visuellement effrayants, nos personnages savent bien à quels points ils sont dangereux.

Entre huis clos, guerre de décisions parmi les filles, et angoisse sur la transformation des monstres, on a un premier tome prenant, intense et joli.
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The kong crew tome 3 - Central dark
Scenariste: Éric Hérenguel Dessinateur: Éric Hérenguel Editeur: Ankama
Rhooo l'excellente nouvelle !

Un minispoiler alert mais... Eric Herenguel va nous faire une deuxième "partie" à son Kong crew. Je suis super content. Surtout que ce n'est pas un étirage de notre histoire, mais bien une extension de l'univers et des perspectives qu'il offre. Et c'est une excellente façon de faire, car cela permet à monsieur Herenguel ne nous livrer une fin de trilogie cohérente, graphiquement superbe et toujours avec une belle pointe d'humour.

Mais ça lui permet surtout de ne pas alourdir le récit avec des explications qui viendront surement plus tard. Mais des explications que dont l'on peut très bien se passer si l'on veut s'en tenir à cette trilogie.

Une excellente nouvelle pour un excellent tome de fin de trilogie pour une histoire au départ osée, mais qui a réussi à tenir toutes ses promesses.

Une très belle trilogie d'aventure dans un univers jamais vu jusqu'à présent !

Merci monsieur Herenguel !
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Bloom
Scenariste: Julia Billet Dessinateur: Jérôme Ruillier Editeur: Rivages Editions
En partant de la fameuse théorie du 100ème singe, qui voudrait qu'une nouvelle pratique ou savoir se transmette au sein d'une population sans aucun contact préalable ou transmission visible, une fois que 100 personnes l'ont acquis; l'auteure Julia Billet imagine un contexte social et politique délétère dans un futur proche dont la seule issue semble cette hypothèse. Des phénomènes étranges apparaissent soudainement, des animaux aux races éteintes, ou encore des poissons lévitant dans une serre, des méduses perturbant le fonctionnement des réacteurs nucléaires qui disparaissent une fois leur "mission" accomplie, une impression de danse vengeresse de l'état animal contre les méfaits de l'homme. Alix une jeune femme aux traits autistiques semble vivre en communion avec ces phénomènes et amène littéralement de la couleur au récit en noir et blanc du dessinateur Jérôme Ruillier. Son trait charbonneux voit apparaître des formes lumineuses colorées, ces fameux "blooms" prometteurs de lendemains meilleurs à la manière des floraisons printanières. C'est une histoire exigeante, avec un dessin ne facilitant pas toujours la compréhension des cases par des transitions et des changements de contextes soudains. On perçoit ce que dénoncent les auteurs mais cette fin aux notes un peu trop oniriques m'a un peu déconcerté.
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