Je vous avais deja parlé avant les vacances de l'offre des Editions Kennes de découverte via la BD juliette. Apres avoir lu la BD Sorcières Sorcières, je ne peux m'empêcher de refaire un coup de promo pour cette offre. Voir meme encore plus pour celle de Sorcières Sorcières!res que pour celle de Juliette.
En effet ce Sorcières Sorcières est une petit merveille de lecture pour les plus petits. Portés par un graphisme tout en rondeur et en couleurs vivent, nos auteurs ont intelligemment choisit de nous livrer des histoires courtes et peu compliquées. Courte mais en evitant les sempiternels strips et blagues en une page. Ici on a deux histoires par album de 48 pages. Ca peut paraitre un détail mais pour les enfants qui ont une capacité de concentration moindre, c'est super. Ca leur permet de ne lire qu'une moitié d'album tout en ayant la fin de leur histoire.
Ajoutez à cela des personnages bien pensés avec deux soeurs attachantes, un papa un peu savant fou et une mère directrice de l'école de ses filles et vous avez là tost les ingredients d'un véritable succes auprès des enfants.
Alors jetez vous sur cette offre de decouverte tant qu'il en reste 🙂
Suite d'Egregor, la série de "Dark fantaisy pour ado" de Meian.
Et suite qui s'intensifie méchamment avec une bataille entre l'humanité et les moissonneurs. Une bataille qui s'intensifie tellement... qu'on a du mal à suivre toutes les zones de batailles. Et c'est bien dommage car l'histoire en elle même est très sympa et devrait bien rendre en animé ou en film. Avec des couleurs différentes pour chacune des places de batailles....Mais la il se trouve que l'on est en noir et blanc dans un manga ! Donc on a pas le support visuel necessaire pour distinguer ou se passe chaque bataille. On ne le reconnait qu'à partir des noms des personnages. Et assez malheureusement il y a énormément de personnages dans ce Egregor.
De plus à force de se centrer sur les Egides et les combats, on a totalement perdu de vue nos 4 héros du début. On en est à se demander leur noms 😞
Et cet aspect "brouillon" de l'histoire est vraiment dommage car les dessins sont très sympas et que la trame est, elle, super interessante et le bestiaire, ainsi que les pouvoirs, bien pensés.
Espérons que les prochains tomes recentrent l'histoire sur moins de personnages.
J'avais finis mes critiques pré-vacances avec des critiques d'albums pour enfant. Je le recommence... avec la meme chose 🙂 Allez donc savoir pourquoi...
Cette fois on est quand même dans un registre plus sérieux et plus ambitieux. Ici Rachele Aragno essaye ni plus ni moins que de nous livrer une version BD d'une aventure de fantaisy pour jeune. En effet cette histoire flirt avec des romans comme Les mondes de Narnia, Les tapisseries de Fionavar ou autre roman de fantaisy. On a tous les pré-requis : une enfant qui n'a rien demandé et qui se retrouve avec un destin fabuleux dans un monde imaginaire. Son destin étant biensur de sauver ce fameux monde imaginaire. Destin qui va l'aider elle à mieux apprecier la vie de tous les jours.
Comme vous le voyez on a tous les standards de la fantaisy pour ado.
Et Rachele Aragno reussi globalement son pari. Grace à un album assez gros, elle réussit à nous faire vivre son aventure de bout en bout sans prendre trop de raccourcis. Etant dans un album de BD et ayant un nombre de pages limitées, on ne peux s'empecher d'avoir l'impression que certaines parties pourraient etre plus détaillées et que l'histoire pourrait etre étoffée.
Mais il ne faut pas non plus en demander trop car cette BD est destinée à un publique de jeune lecteur. En mettre trop risquerait de les perdre.
Pour résumer, une très bonne lecture dans un bel univers.
Quoi de mieux our commencer la "nouvelle année litteraire".
On y est ! il a fallut 40 tomes mais on y est enfin : au sacre de El Sei. Mais comme toujours dans kindgom, le talent de compteur de Yasuhisa Hara est tel qu'on en vient, et ce jusqu'au dernier moment, à douter du fait qu'il soit intronisé. La tension est à son comble, les batailles font rages et les influences sont énormes.... alors même qu'in fine on sait deja que oui il va s'en sortir car la chine sera bien unifiée.
Mais quelle narration. Entre les joutes verbales entre El Sei et son adversaire sont remarquables. Les stratégies militaires et les combats le sont tout autant pour nous donner deux tomes en apothéose qui conluent la "demi" histoire de cette série et cloturent, avec brillot, le cycle de l'accession au trône.
Franchement ces 40 tomes ont été lus avec une vitesse et un plaisir jamais vu ailleurs. Et pourtant je commence à avoir de la bouteille en manga....
Plus que 4 et je suis à jour !!!
Ma fille grandie..... Vous me direz que c'est normal mais elle affirme aussi ses choix et ça, ça fait bizarre. Là elle voulait Lire ce Tombé du Ciel. Elle l'a lue et m'a dit : tu verras papa, c'est trop bien !
Donc moi je me suis dit : bon ça va être un peu culcul mais bon je lui fais confiance. Et quel ne fut pas ma surprise de tomber sur ... ben un manga que j'ai vraiment eu du mal à lire tellement je n'ai pas aimé. Sincèrement d'un point de vue adulte on dirait un scénario de Hentai soft. Un ange en mode bombe sexuelle débarque et dis a un jeune ado qu'elle est à ses ordres. Et l'autre ado boutonneux demande forcement des petites culottes, pouvoir être invisible pour aller espionner les filles toutes nues tout ça....
C'est assez navrant je dois dire. Et ce qui est marrant c'est que elle elle n'a pas du tout réfléchis à ces points là. Elle les a oubliés aussi vite qu'elle les a lus pour se concentrer sur le fait (il est vrai) qu'il apprivoise petit à petit cet ange qui cache des mystères....
Bref on n’a pas lu le même manga ou pas avec les mêmes yeux. Je ne noterais donc pas ce manga. Je vous dirais juste qu'il n'est pas fait pour les parents !
Voilà bien un manga que je ne pensais vraiment pas aimer. C'est con hein de se dire qu'on critique un manga qu'on n'aime pas ? Je suis d'accord mais j'aime donner sa chance à des premiers tomes et sur celui-ci j'ai vraiment bien fait.
Là où ce tome 1 a été étonnant c'est qu'il ne cache pas cette histoire de cannibale. Nous ne sommes pas dans une enquête sur la possibilité de cannibalisme. On est plus dans un survival angoissant. ON comprend très bien comment a disparu le précèdent policier mais, tout comme notre héros, on espère qu'il ne lui arrivera pas la même chose !
Ce qui est très bien rendu c'est la pression mise sur le policier dès qu'il débarque en ville et l'impression que les villageois maîtrisent tout et que notre héros est complètement perdu. On part quasiment tout de suite avec le sentiment qu'il ne peut pas s'en sortir.... et on suit donc cette lutte pour la survie de notre famille en dévorant les pages pour voir ce qu'il va se passer.
Il faut spécifier aussi que plutôt que de faire du gore absolu, notre auteur préfère laisser imaginer les détails des scènes et mettre l'accent sur des traits sombres et une ambiance lourde.
Pile poil ce qu'il me faut : pas trop de visuel, pas trop de sadisme (ca je n’aime pas du tout) mais une vraie ambiance pesante.
L'excellente surprise de ces vacances.... à ne pas mettre entre toutes les mains non plus !
Je continue mon rattrapage de Kingdom : Fin de la bataille de Choyou et donc tome plus "normal" de la série. UN tome sur une prise certes stratégique, mais un tome seulement centré sur la progression de nos jeunes pousses.
Entre Shin le bourrin et Ouhon le stratège, la course au premier qui aura le titre de General est plus que jamais lancé... et nous on lit tranquillement la fin d'un tome de transition. Ce qui est bien dans Kingdom c'est que les tomes de transition sont des tomes de combats intense la ou les tomes historiques sont ceux plus réfléchis et politique. On se retrouve donc avec le mélange quasi parfait : les tomes de transition nous tiennent par leurs batailles épiques et les tomes d'histoire par l'avancée du règne d'El Sei.
Avancée qui prend un tournant étonnant dans le tome 38 avec la prise de "lumière" de la reine mère. Elle qui est restée longtemps cachée dans le harem sort pour essayer de rebattre les cartes politique !
Elle lance la bataille pour le couronnement un peu plus tôt que prévu !
La suite au prochain épisode ;)
C'est très rigolo. Car la première personne qui a attrapé ce comic à la maison... c’est ma fille de "presque" 6 ans. Celle qui ne sait pas lire (même si on la soupçonne de nous cacher un truc). Comme quoi la couverture de ce nouveau numéro d'Urban Kids est vraiment réussie.
Et l’intérieur aussi. SI j'avais été un peu déçu par le Shazam pour petit, ce Diana est, lui, parfait pour les jeunes lecteurs. La présentation de notre princesse est succincte (mais de toute façon les gosses n'en ont que faire) et laisse place à une vraie histoire d'une petit fille pas comme les autres. Et une belle histoire. Une histoire que comprendront toutes les petites filles du monde.
Les illustrations sont belles et pas trop "compliquée". L'histoire finie bien et est prenante.
La bonne lecture comics pour les 6-8 ans !
Alalalala le confinement a eu un impact inattendu pour moi : j'ai zappé de suivre les sortie de Kingdom 🥶🥶
Oui oui c'est possible et je m'en excuse platement. Pour me faire pardonner.... bam lecture de 6 d'un coup ! Et on recommence cette série deja culte dans un moment crucial : le sauvetage de Sei Kyou par l'unité Hi Shin. Et sur ces tomes ci, on est en fin de "mini arc". On retrouve donc une intensité de dingue porté par ... et bien autre chose que des combats dantesque pour une fois. En effet Yasuhisa Hara innove en nous présentant une bataille ou les combats importent peu mais ou l'importance est mise sur la timing et l'arrivée de l'unité Hi Shin au bon moment. On suis donc une course contre la montre vraiment rafraissichante qui change notre vision des batailles.
Avec un tome 36 qui relance l'expansion de l'état de Quin et met bien en avant les jeunes poussent de l'armée, pour une reprise de mes lectures de Kingdom, ces tomes m'ont directment remis dans l'ambiance stressante et intense de la guerre d'unification de la chine.
Une série definitivement hors norme !
Et oui il n'y a pas que les comics et les mangas durant l'été, il y a aussi les petites parutions jeunesses qui profitent de l'été et de l'endormissement des gros éditeurs pour tenter de se faire une place sur les étals. Et les éditions Jungle y arrivent pas mal. Apres le sympathique "Ursula, mon père cet enfer", les voilà cette fois ci avec un titre, toujours jeunesse, mais résolument différents avec une aventure fantastique dans un monde Nordique imaginaire.
Et encore plus qu'Ursula, la mayonnaise prend super bien. Bien aidé par le dessin très dynamique (même si certains chicots sont... étranges) et la coloration superbe, cet album est une excellente découverte. L'histoire est dynamique sans être trop exubérante. On s’accroche vitre à nos deux héros et on a tout de suite envie de suivre la petite Lena et son caractère bien trempé. A contrario de beaucoup de lecture jeunesse, cet album se lit lentement ce qui est plutôt un bon point car cela laisse le temps de bien apprivoiser les personnages et l'univers.
Bref un bon premier tome qui ravira petite fille comme petit garçons.
Les lectrices (enfin surtout lectrices adolescentes) éclairées me diront que ce Juliette n'est pas une nouveauté. Et elles auront raison 🙂 Ces ont déjà 2-3 ans. Mais pour ne pas venir sans rien de neuf, ces BDs font parties du'ne opérations sympathique de la maison d'édition Kennes d'offrir un tome pour un acheté :
Une bonne occasion pour redécouvrir quelques-uns des titres phares la petite maison d'éditions pour jeunes filles québécoises (la maison d'édition, pas les jeunes filles... enfin pas que québécoise les jeunes filles... je m'embrouille).
Et si je connaissais déjà la vie compliqué de Léa olivier, parmi le top 5 de ma fille aînée (et vu c qu'elle ingurgite comme BD c'est un gage de qualité), je ne connaissais pas Juliette. Je l'ai donc... fait lire à ma fille 🙂Et si elle a commencé avec "bon ce n'est pas aussi bien que Léa Olivier' (tu m'étonnes, on parle d'une tome 5) ca a ensuite embrayé sur un "mais c'est quand même très cool. On apprend plein de trucs sur les villes qu’on n’a pas vu... même si moi paris j'avais déjà vu (je vous ai dit qu'elle avait 11 ans ?). Et puis la mère de Juliette est quand même super cool.(bim un tacle) Bref j'aime bien. On garde".
Le couperet est tombé : j'ai dû faire une nouvelle étagère ce week end !
Vous l'aurez compris avec cette critique débridée, si je forme une successeur.... ce n'est pas encore pour tout de suite 😄
Mais si vous avez une fille de 10 à 14 ans je vous encourage vivement à profiter de cette offre pour découvrir Juliette et ses découvertes, aussi sympathique qu'éducatives, des grandes villes de ce monde.
Difficile de se réinventer la façon de voir les supers héros. C'est pourtant le challenge que se donnent Urban et DC via la collection Link. Collection pour l'instant plutôt réussi et porté par deux titres excellents: Catwoman et Harley Quinn. Et bien il faudra ajouter à ceux-ci ce Super Girl : Being Super.
Et étrangement on retrouve aux scénario de cet excellent super girl, Mariko Tamaki, la scénariste.... de Harley Quinn, Breaking Glass. Le moins que l'on puisse dire c'est que Mariko Tamaki a bien compris la philosophie de de la collection "Roman Graphique" de DC. Encore une fois elle réussit à se couper de l'aspect super héroïque du personnage pour nous livrer une vision extrêmement humaine de Kara Zor-el. Un personnage qui, avant d'être une fille pleine de pouvoir et extraterrestre de surcroit, est avant tout une lycéenne de 16 ans vivant avec et pour ses deux meilleures copines dans un monde presque parfait.
Etant quand même une histoire de super héros, un petit grain détraque l'engrenage. ET l'histoire de Mariko Tamaki est tellement bien pensée que lorsque ce grain de sable arrive on est vraiment ému. Mais vraiment tout comme on est en colère autant que Kara quand elle découvre qui est derrière tout ça.
Une superbe lecture qu'il est difficile de quitter et qui vient de placer Super Girl dans mon top 5 de mes personnages DC préférés.
Superbe !
L'été c'est l'occasion d'acheter des BDs à nos petites têtes blondes pour leur faire lâcher leurs écrans. Et pourquoi pas avec Ursula. Si le graphisme fait très (trop pour un adulte) enfantin et simpliste, le discours derrière est plutôt bien trouvé. Tourné vers les familles séparées, elle nous parle de la difficulté de ne pas avoir un chouchou parmi ses parents....et que dans ces cas l'a c'est souvent celui que l'on voit le moins et souvent...le père.
Porté par une petite espiègle au possible, cette histoire est celle d'une découverte de qui est vraiment le papa d'Ursula. Le parti pris intelligent est que, contrairement aux films et séries standard, ce n'est pas deux personnages qui s'apprivoisent mais bien une fille qui découvre un père. Père qui lui a toujours aimé sa fille.
En résumé une très belle BD pour les enfants de parents séparés et une bonne BD pour comprendre les problématiques des copains et copines pour ceux qui ont la chance d'avoir des parents encore ensemble.
A la vue de la couverture et avant la lecture, j'ai tout de suite pensé au 1er tome de cette série fleuve. Nous sommes au tome 28, et bien des histoires différentes, dans le fond ou la forme, ont parsemé ces dernières années La Geste des Chevaliers Dragons. Pourtant ce tome est comme une espèce de retour aux racines. Vous allez en effet y trouver un dragon à occire, pas [trop] de politique, puisque par définition l'ordre des Chevaliers Dragons ne fait pas de politique (!). Une équipe de chevalier typique, avec son maître et sa jeune apprentie dévouée , de très belles planches (j'y reviendrais plus bas), et un scénario efficace qui va droit au but en servant des branches annexes avec succès, et qui vont se révéler plus importantes que l'histoire principale. Pourtant ce tome s'inscrit également dans le fil rouge présent déjà depuis longtemps dans la série (pour information, ce tome 28 prend place chronologiquement entre le tome 24 et le tome 26), et contribue par petites touches à l'enrichissement de l'univers des auteurs vers quelques chose de solide.
Il y a portant des différences dans la manière de raconter cette histoire qui s'annonçait assez classique (nous sommes au tome 28, ne l'oubliez pas, et des références dans la couverture sonnent comme un rappel aux origines: L'ordre, le chevalier, l'armure, l'épée). Le ton employé est assez léger, et tout en humour et le dessin y participe dès les 1ères cases et planches. Ensuite le point de vu adopté n'est pas centré sur le Chevalier Dragon qui apprend à son apprentie, comme c'est souvent le cas, mais sur Tarek. Vendeur / Magouilleur, au bon cœur au final, qui va recroiser (pour son bonheur) Sybille: son amour impossible, qu'il va poursuivre sur sa mission de Chevalier.
Côté dessin, j'avoue que je suis surpris très favorablement par les très belles planches que nous livre Roberto Viacava, qui nous à déjà offert quelques comics (Batman / Superman) ou le 5e évangile avec Jean-Luc Istin chez Soleil. Ses planches sont très précises, lumineuses (la mise en couleur y participe aussi), réalistes. Avec beaucoup de détails. Elles s'adaptent parfaitement au récit et y ajoutent pas mal de légèreté, car au final le ton malgrè son contexte habituel, grave et son lots de morts par dizaines ou même centaine, reste léger. A cause des situations décalées et de l'humour ironique et sarcastique de part et d'autre des planches.
En conclusion, c'est un très bon tome de la Geste, une bonne histoire, solide, bien mise en images et qui sert la série. Et cela suffit à mon bonheur de lecteur de la Geste. Et je vais aller relire le Tome 24, qui chronologiquement se place juste avant pour retrouver les personnages juste avant cet épisode, qui est aussi leur dénouement.
Corps en grève c'est typiquement le genre de BD que j’hésite à prendre. En effet il y a reportage et reportage. Quoi qu'on en dise un reportage est forcément engagé et le niveau d'engagement du reportage peu nuire à la narration en devenant trop partisan.
J'avais un peu peur de cela. Pour d'avoir entre les mains une unique diatribe du pouvoir en place à l'époque. Alors qu'en fait, pas complètement. Nos autrices gardent un regard complet sur cette affaire. En effet elles parlent (et c'est bien normal) du manque d'implication des gens et de la préfecture qui a mis des bâtons dans les roues des immigrants.
Mais fort intelligemment ce sont des points parmi d'autre. On voit bien qu'elles se sont bien renseignées sur le sujet. L'implication de l'ambassadeur de Tunisie tout comme la non participations de certains aillant déjà leurs cartes de séjours ou encore ce lyonnais qui ne veut pas rester spectateur, tous ces détails forge l'histoire et nous montre la complexité de l'affaire et que cela ne se résumait pas en un affrontement Gréviste/Gouvernement français.
J'avais donc hésité mais, comme nos manifestants de la bande dessinée, j'ai bien fait de franchir le cap. On regrettera seulement, mais comme tout documentaire, le potentiel de relecture qui, une fois les informations connus, est assez faible.
On a retrouvé Arleston. Enfin celui qu'on aime qui nous a fait le fameux premier cycle de Lanfeust ou encore les premiers tome d'Ekho. En effet le premier tome était assez quelconque avec une présentation des personnages pas très originale tout comme l'avancée sans surprise de l'histoire. Un premier tome sympathique mais sans réelle saveur.
Ce tome deux est tout autre. Dans ce tome ci on retrouve l’espièglerie et les surprises tombant de nulle part qui ont fait le succès de Lanfeust. Notre anti héros n'évolue pas forcement beaucoup mais tous les personnages secondaires sont à la fête. 🙂
Les parents de Lerëh sont tout simplement géniaux. J Tout comme le boulet de service qui trahit a tout va ses maîtres ou encore l’inquisiteur dont tous avait peur.... Bref toute une batterie de personnage qui gravite autour de notre héros et hausse considérablement le niveau d'humour et de surprise.
Un très bon tome pour une série qui, au final, pourrait trouver bonne place parmi les bonnes séries d'Arleston.
Mon chouchou manga du moment est de retour : Sky Wars. Et quel tome 4. On passe aux choses sérieuses dans ce tome avec des avancées dans tous les sens et sur tous les sujets.
La densité d'information et d'histoire dans ce tome 4 est impressionnante. Entre le début du manga et la fin il se passe tellement de choses que lorsque l'on ferme ce tome 4 on a l'impression que ce qu'il se passait au début était dans le tome d'avant.
Mais plus que cet aspect "beaucoup d'histoire", ce qui est grisant dans ce tome 4 c'est l'esprit d'aventure qui se dégage. Entre un pirate charismatique au passé obscure, un jeunot plein d’enthousiasme et des promesses de réponses, on retrouve ici un vrai gout de l'ile au trésor et des autres roman d'aventure qui m'ont fait rêver quand j'étais plus petit.
Cerise sur le gâteau, je vous l'ai surement déjà dit, l'histoire est déjà finie en 8 tomes.... Vivement l'édition française du tome 5
La SF a le vent en poupe et... ben je vous dirais que ce n'est pas un mal mais cela serait tenir compte de mon côté fan de science-fiction.
Certains me diront : oui mais Marazano il a toujours fait de la SF lui. Certes c'est vrai qu'il a beaucoup fait d'anticipation. De SF pure, en mode space opéra avec des galaxies lointaines, des voyages interdimensionnaux, des civilisations cachées tout ça.... beaucoup moins.
Et grand bien lui a pris de s'y tenter. Car il nous livre ici le premier tome d'une saga inter stellaire qui fait saliver.... d'avance. Elle fait saliver pour quoi ? Et bien tout d'abord parce que Marazano fait ce que je trouve nécessaire pour une bonne histoire de SF : ne pas prendre les gens pour des neuneus et ne pas nous livrer l'explication de l'histoire depuis le big bang.
Ici on est directement balancé dans une équipe de jeunes voyageurs interstellaires, de différentes origines (et pas que terrestre), en voyage d'étude qui sont pris... dans une thrombose ! oui oui. Vous ne savez pas ce que c'est ! Normal et alors ? C'est un terme tel que seules les grandes sagas de SF peuvent se permettre d'inventer pour nous lancer dans une course à l'histoire galactique.
Vous l'aurez compris, il y tout ici pour rappeler des débits de grandes fresques de science-fiction. Celles qui m'ont fait rêver toute ma jeunesse. Surtout quand l'emballage est très sympa avec un graphisme très sympa de la part d’Ingo Romling.
Alors on est qu'au premier tome donc il ne faut pas s'emballer. Mais un tome avec des belles promesses comme cela mérite un début d’étincelle.
Qu'il est difficile de relancer une série comme les tortues Ninja après l'excellent run clôturé dans le tome précédent. On est donc ici clairement sur un nouveau tome de mise en place - transition, assez loin de l'intensité dramatique du tome précédent. On a toujours je trouve beaucoup de personnages secondaires, ce qui nuit un petit peu au déroulement de l'action et à l'attention/estime que l'on porte à nos tortues. Les actions de celles ci ne sont effectivement in fine guère plus essentielles que celles des personnages secondaires, et on s'étonne presque souvent de les voir passer au second rang. Dommage je trouve pour une série de super héros.
Graphiquement j'avais fini par apprécier à sa juste valeur la contribution de Mateus Santolouco sur le précédent run. On change donc de dessinateurs pour ce nouveau cycle, avec deux premiers chapitres dessinés par Ken Garing puis 3 chapitres dessinés par Michael Dialynas. Globalement je n'aime pas les changements de dessinateurs en cours de série, mais il faut reconnaître qu'ils restent dans le même esprit que les précédents tomes même si je pense qu'ils gagneront à une plus grande familiarisation avec les héros qu'ils dessinent.
On a donc affaire à un tome de transition honnête, qui ne s'adressera cependant qu'aux connaisseurs de l'univers, tant la multitude de personnages secondaires héritée du premier cycle est grande, les enjeux pas évidents et la mise en place un peu longuette.
Après un premier tome accrocheur lançant cette série de polar sur fond de monde de la construction d'ouvrages d'arts, le tome 2 avait ouvert un dyptique que vient clôturer ce tome 3. On retrouve bien évidemment notre héros plus ou moins charismatique Jack Irons. Comme le décrivent si bien les auteurs : Jack est brillant, misanthrope, sarcastique et joui d'un succès relatif auprès des femmes. Oui vous l'avez deviné, on a déjà un peu vu et revu beaucoup de Jack Irons dans divers univers (hopitaux, police, juristes) à travers les séries U.S.
Et c'est un peu dommage je trouve tant l'univers et le côté Mac Gyver du personnage pour ses compétences était intéressant à exploiter. Las le héros a du mal à gagner notre empathie. Dommage car le polar lui est rondement mené et ce dyptique se lit très bien.
Le dessinateur Luc Brahy ( connu sur la série Cognac) signe ici des planches sérieuses dans un style désormais très classique pour ce genre de séries. C'est sobre et efficace même si le style un peu froid ou lisse joue peut être sur notre manque d'empathie envers les personnages.
Ce tome 3 clôture donc le dyptique sur la construction de ce pont en Indonésie. Nous verrons comment les scénaristes relanceront la série pour un nouveau cycle, après avoir mis en place quelques indices sur le passé de Jack.
Une fois n'est pas coutume dans le monde du comics... voici un spin off mieux que l'original. En effet le premier était intéressant de par l'arrivée, enfin, du résultat de l'équation d'anti vie de Darkseid et de son impact sur le monde. Le fait que les héros ne soient pas épargnés était aussi très sympa. Mais on restait centré sur des personnages hyper connus.
Là c'est la surprise total avec une idée fichtrement bonne : comment va réagir le virus sur les héros/méchant.... immortels ? Ceux qui se régénère ou n'ont pas suffisamment de cerveaux pour être piraté (bonjour Grundy). Et bien cette question est super bien traitée : Entre un Vandal Savage sûr de lui, un Deathstroke qui se régénère ou encore un Creepy immortel... on a une grosse bande de méchants qui se retrouve à travailler ensemble pour tenter de survivre.
Ce qui est bien traité dans ce volume c'est la psychologie des méchants. Tom Taylor, a l'instar de l'autre Tom coté héros, nous montre bien que les méchants sont des hommes avant tout et que dans ces périodes de fin du monde leur "bonté" peut facilement ressortir.
Un excellent tome qui montre l'ambivalence de beaucoup de méchant de l'univers DC et nous promet un prochain tome vraiment sympa pour une "franchise" DCeased bien meilleure que prévue. Plus facile à lire que le très complexe Rebirth, cette franchise ravira tous ceux qui cherchent des histoires de super héros simples et sans se traîner les mastodontes du circuit et leurs historiques.
A lire !
Alors je ne connaissais pas Pandora de chez Casterman et bien... c'était un tort ! Car Pandora c'est ni plus ni moins que le cahier de vacances des grandes personnes ! Il n'y a pas de raison que seul les enfants aient leur cahier de vacances non ?
Et c'est vraiment cela : on y retrouve des jeux, des bandes dessinées, des articles, des blagues.... difficile de tout vous lister car... j'en ai gardé sous le coude pour mes vacances à moi 🙂
Reste que le casting est impressionnant : de Blutch à Anouk Ricard, de Taniguchi à Bastien Vivès, de Jean Harambat à Nicolas de Crécy... et j'en rate !
Fort de plus de 300 pages de BDs/Jeux et autres, ce Pandora est à mettre dans toutes les valises d'amateurs de BD et a savouré en sirotant un cocktail pendant que les gentils enfants ne font pas de bruit sur une plage des Seychelles avec une bonne bière pendant que les gosses braillent en sautant dans la piscine du camping !
Une superbe surprise pour cet été 🙂
Nouveau cycle et nouvelles intrigues pour ce tome 21 des avanture de Larry Max. Il a pris un coup de vieux au passage, à la manière d'un Alix Senator. Bon après tout pourquoi pas, l'intérêt de la série IR$ étant plutôt la plongée dans les magouilles financières de notre époque. Sauf que voilà Larry propulsé sur la scène politique. Et évidemment pris dans un complot sous forme d'un retour de bâton virulent par rapport à ses anciennes activités.
Si l'idée de repartir sur de nouvelles bases pourra amener un peu de fraicheur à cette série il faut cependant bien dire que je n'ai pas été transcendé par l'histoire racontée par M DESBERG cette fois-ci. C'est peu dire que j'aime habituellement souvent ce scénariste mais là on est vraiment sur tome 1 de transition archi convenu. Et son héros m'inspire toujours aussi peu d'empathie qu'avant.
Par ailleurs, j'ai trouvé le traitement graphique une nouvelle fois propre, mais trop lisse, trop beau, et finalement comme le héros, assez impersonnel. Je crains que ce tome 21 ne s'adresse qu'aux fans de la série qui devraient assez facilement y trouver leur compte. En attendant peut être un regain d'intérêt au niveau de l'histoire avec le tome 22 ?
Bon je vous avoue que le speech de ce Babylone me donnait bien envie de me replonger dans cette Afrique tellement dure et fascinante car This Is Africa aurait dit Di Caprio dans Blood Diamond. Et pour une fois (dans mes lectures récentes), on allait suivre un héros plutôt cleen.
Première surprise, j'ai eu sincèrement du mal avec le graphisme. Tous les goûts et le couleurs sont dans la nature mais j'ai eu du mal pendant toute la bd avec la représentation de certains personnages.
Seconde surprise, j'ai beaucoup aimé la façon dont l'intrigue se noue autour de Ferlane, son background général, et les enjeux en place. C'est quand même bien tordu, le twist final nous met bien en haleine pour le second tome, et les personnages sont bien pensés. Du coup je l'ai lue en entier assez rapidement, et avec plaisir.
Vous savez que je râle souvent sur des dessins trop uniformisés, ou informatisés, alors c'est compliqué pour moi de donner mon avis sur le travail d'un auteur qui a essayé de rester dans son style, simplement pour la raison que je n'y ai pas adhéré. Alors faites vous votre propre opinion en profitant du privilège de la BD : pouvoir la parcourir avant de l'acheter. Si le graphisme vous plait et que le thème de l'Afrique et son absence totale de manichéisme vous intéresse, allez-y car c'est un premier tome solide et prometteur sans être encore révolutionnaire.
Qu'est-ce qu'il est bon ce Naoki Urasawa. Vraiment.
Il nous avait surpris avec ce premier tome assez étrange ou la partie "fantastique" était mise au second plan pour nous concentrer sur le personnage d’Asa. Et bien ce tome deux nous prends encore de cours, et d'excellente façon, nous fait faire un bond en avant dans ce tome ci.
On retrouve une Asa bien plus grande mais une Asa qui reste le centre de notre histoire et qui continue de nous ravir de par son caractère de petite fille effrontée. Mais là ou Urasawa est bon, c'est qu'il continue à nous poser des petits cailloux sur l'histoire du monstre. Petits cailloux qui en rencontre d'autre et qui sont en train de former un véritable chemin pour quelque chose de bien plus gros.
Le papa de Monster, de 20th Century boys et de Pluto est donc en passe de réussir encore une fois une superbe série.
La suite vite !!!
Alors comme chaque nouvelle série de BD d'humour, j'ai tendance à ouvrir la BD à contre cœur. L'humour est un art difficile à manier, surtout à une époque où il est traité pour être vendu en centre commerciale à la chaine.
Mais l'archéologie, Indiana Jones, jurassique parc tout ça tout ça quoi...
Et bien la lecture fut plus intéressante que prévue. Et elle commença par une page en forme de révélation : les gens pensent comme moi
Car l'une des première blague est un enfant qui arrive en stage pour chercher des dinosaures.... à qui on dit : A non les Dinosaures ce sont les paléontologues. Nous on cherche des cailloux 😄
Ajouter à cela un autre ou Une femme se prend pour Lara Croft mais revient trempée en ayant dénichées que des saletés... et vous aurez une BD d'humour avec pas mal de référence dont des "fun fact" de la vie devrais archéologue. Celui qui m'a le plus fait rire c'est un archéologue qui dit à son apprentis, tout en fouillant le sol avec une balayette, que pour en arriver là il a passé plein de diplôme, de doctorat tout ça ... qu'il a un équivalent BAC +10....
Passe une mère à côté avec son fils qui ne veut pas aller à l'école :
- Tu ne te rends pas compte ! SI tu ne vas pas à l'école tu finiras comme ces gens, à gratter la terre pour te nourrir ! 😄 😄 😄
Ajoutez à cela une partie légale intéressante sur les nouvelles constructions qui découvre des vestiges et autres trucs d'archéologues.... et vous aurez au final un BD très sympathique à offrir à tout jeune qui veut faire comme Indiana !
Et voici le tome 2 de cette petite série de 3 tomes déjà parus et dont la suite est toujours en cours d'écriture. Sortie à l'origine en auto édition (Tengu Edition), vous pouvez désormais les trouver chez Dôshin Editions.
On suit toujours avec plaisir les aventures de Tomoe, apprentie Ninja dans un Japon Médiéval peuplé d'animaux anthropomorphes. C'est toujours aussi frais, et même si cette lecture continue de s'adresser plutôt à des ados pour moi, le rythme reste soutenu, les enjeux assez clairs, et l'histoire intéressante.
Graphiquement par contre on sent que l'auteure progresse et maitrise de plus en plus ses personnages. C'est beau, soigné et propre. Rien à redire.
Si vous avez des jeunes ados, filles ou garçon, qui aiment l'esprit manga, je ne peux que vous conseiller cette petite trouvaille rafraichissante. Après si vous êtes un adulte sensible aux mangas et que vous cherchez un moment de détente dans un univers sympa, vous pouvez vous offrir une petite sucrerie avec ce Shinobi Iri
Bon alors autant vous le dire tout de suite, ne continuez à me lire que si vous aimez le genre. Car sinon vous perdrez votre temps. Par genre je pense au mélange des genres. Mélange qui rime autant avec hommage d'avec envie scénaristique de faire n'importe quoi.
Ici le ton est donné d'entrée de jeu : Qu'est-ce que les tortues Ninja font la ? Et bien c'est ce qui est très drôle dans ce genre d'exercice : Un scénariste qui prend la question au sérieux et nous fait une espèce de Batman année 1 avec des tortus ninjas. On a une vraie histoire, une vraie genèse et un vrai Batman.
Bon comme souvent chez DC on justifie un quelconque lien avec la branche mère en fin d'album mais la question ne sera pas là pour le lecteur. La question va être simple (enfin presque) : Est-ce que, pour vous détendre, vous étés prêt à sacrifier vos repères de l'univers de Batman.
Là où je disais que c'était presque simple c'est qu'il faut aussi ajouter qu'il faut passer outre le trait de Freddie E. Williams II qui est quand même très particulier. Et moi j'ai un peu du mal.
Malgré cela je me suis bien amusé. A vous de voir si ce moment de détente vos le prix demandé...
Bon alors je vous avoue que ma première émotion fut la déception en lisant ce tome 1. Mais après mon cerveaux s'est mis en route et il s'est souvenus que cette collection avait pour but de sortir des albums pour adultes ET ados. Et ça c'est pile poil de la BD pour ados.
Il y a tout ce qui plait à ma fille : Une héroïne dans un monde de mec. Une intrigue compliquée mais pas trop, des rebondissements qui finissent bien et des dessins très sympas. Alors certes on pourra dire qu'il manque une seconde lecture. Mais c'est notre esprit d'adulte qui cherche ça.
Apres deux tomes résolument plus adultes avec Terence Trolley et Aster, on s'était dit que Drakoo nous promettait de la vraie aventure SF/Fantastique pour grand. Et bien pas que mais en partie parce que ce n'est pas l'unique but.
Pour rassurer les grands, il suffit de voir le planning pour savoir qu'on va avoir de quoi se faire plaisir. Il nous faut juste attendre un peu et laisser aux ados leurs albums.....
C'est assez drôle car le titre "un été trop court"... convient super bien à la description de cet album. Car on pourrait résumer cette critique par : Un album trop court. Et donc un album frustrant.
En effet on retrouve avec plaisir notre famille de danseurs et l'on s'interroge sur "la mère" et cette famseuse histoire de prof de musique. Et si cette histoire est bien évoquée dans ce tome 5, autant vous dire que c'est assez rapide. En fait ce tome est super rapide. On a l'impression que Jerome Hamon s'est un peu trop reposé sur le sublime dessin de Lena Sayaphoum. On enchaine les moments de danses et les beaux dessins mais pour au final ne parler.. de rien. Ce tome 5 nous raconte, vu d'avion, une semaine de vacances qui titille les coeurs et les relations de toutes les filles/femmes en presences.
Mais rien de bien poussé et de bien developpé. A force de jouer sur les sous entendu rendu par le dessin.... et bien on arrive à une BD ou il ne se passe pas grand chose. Ce tome 5 est malheureusement trop vite lu. Mais genre 15 minutes....
Donc si les premières pages nous ont réjoui car elle nous ont permis de retrouver nos jeunes danseurs, on est super frustrée par la rapidité de lecture de ces vacances. Espérons que cela ne soit qu'une parenthese dans l'histoire...
Bon là ils m'ont perdu. Je pense que je suis trop vieux.....ou j'ai trop lu d'histoires à cette période.
Car là je peux lâcher la bombe, vu qu'on est dans le tome 7 : à la fin du tome précédent, Irène Adler se transforme... en James Bond !! Oui oui. Comme ça pouf... C'est super irréaliste. Mais un truc de fou !!!
Et la bim on en remet une couche : Jack l’éventreur entre en scène et la...ben bim on nous ressort une histoire abracadabrantesque pour rattacher Moriarty à Jack l’éventreur. Et ça devient tellement gros que l'on a du mal à se concentrer sur autre chose. Enfin moi.
Ma fille qui ne connait pas grand-chose à l'époque ni à Sherlock Holmes elle a adorée ! Elle n'a suivi que l'action et l'aspect : cool on suit les méchants.
Donc j'en viens à me dire que je suis peut-être trop vieux pour ce genre de manga....
Je vous encourage à venir en discuter avec moi !
C'est reparti pour un tour ! Bon ok il faudrait plutôt dire : oh non c'est encore reparti pour un tour 😞
Comme on l'avait craint dans le tome précédent, on repart dans un nouveau cycle... Mais alors un vrai nouveau cycle complet. Car en plus des nouveaux pouvoirs de Yuri, on bascule sur le suivi de Rika et... un nouvel humain "proche de dieux" qui décide de se battre contre lui. Du deja vu puissance mille....
C'est décevant. Franchement les auteurs avaient de quoi clôturer l'affaire et ils préfèrent la rallonger.
On est donc toujours dans le sympathique mais à peine. Si on ajoute le "deja vu"... il va vraiment falloir que cette série s'arrete !
Si j'aime bien Snyder et ce qu'il a fait pour Batman, je trouve que là il est allé un peu loin dans le besoin de connaissance de l'univers DC pour bien apprécier ce one shot.
Car ce n'est pas parce que c'est une one shot que c'est une aventure pour tout le monde. Loin de là. En effet il y a énormément de cases ou d'explications textuelles de ce qu'il s'est passé dans le monde des super héros... et chaque phrases est une référence. L'eau polluée pour Atlantis en une phrase, les orages de force véloce pour les flashs, une case pour la Vigie.... enfin même moi qui commence à maîtriser tout le monde cette univers il a fallu que je fasse des recherches....
Alors je n'ose imaginer une personne qui ouvre cette BD, voit les superbes dessins de Greg Capullo, et qui se dit : aller j’essaye.....
Bref une histoire plutôt pas mal mais à réserver aux fana de l'univers DC dans son ensemble....
Somptueux.... c'est le premier mot qui vient quand on voit la couverture. Somptueux graphiquement mais aussi au niveau de sa conception. Cette image reflette à elle seule toute la dictotomie du personnage d'Harleen Quinzel : Une intelligence au service de la folie.
Avec une couverture tellement belle on se dit que l'interieur sera forcement moins bon, comme souvent dans l'univers du Comic.
Et bien non. Non et non. Stjepan Šejic nous livre un véritable récital. Graphiquement c'est une tuerie du début à la fin...
Et donc au final "c'est juste un beau recueil d'illustration ? "me demanderont les lecteurs saoulés par l'omniprésence-présence de ce personnage "secondaire" du monde DC. Et bien... meme pas. Stjepan Šejic nous livre la première vrai histoire d'Haley Quinn depuis... fiouuu depuis un baille. Ici il n'est pas question d'une Harley Quinn gentille/méchante un peu bébête et sexy qui inondes les sorties et les écrans.
Non la on parle de la jeune femme psychologue fraichement diplomée qui pense sincerement pouvoir aider les criminels à revenir dans le droit chemin. Stjepan Šejic nous livre une vrai auto psychanalyse du personnage. Via une voie off, le personnage d'Harleen décrypte sa lente descente aux enfers. Descente guidée par le maitre des lieux : Monsieur J.
Entre manipulation du joker, véritable amour et relation interdite, Stjepan Šejic nous livre un récit complet et complexe sur un personnage qui gagne une densité impressionnante au point d'être vraiment l'objet de toutes les attentions.
Bref Stjepan Šejic a prit son temps mais nous a livré un album superbe qui, à L'instar du Luthor de Azzarello, met en avant un personnages méchant tout en le traitant de facon sérieuse et réfléchit. Et sur un personnage publique et délurée commme Harley Quinn, ca fait un bien fou 🙂
Merci monsieur Stjepan Šejic
PS: Attention tout de même, les lecteurs de comics qui espère des combats, des colants partout et un sauvetage de Gotham, vous risquez d'etre déçu.
A lala.... quand le coeur et la raison se battent il est difficile de donner raison à l'un ou à l'autre. Et c'est exactement mon dilemme à l'aube de cette critique. En effet je sais... je sais que la fin que Jim nous livre est la plus logique. La plus juste au regard du jeu qu'il nous a presenté sur 4 tomes.
Mais pas celle que j'aurais souhaité. Pas celle que mon coeur souhaite....
Parce que tout dans ce tome 4 respire une autre fin. Ce tome 4 qui marque la fin de 50 ans de cache cache et de poursuite. Un tome qui montre qu'il n'y a pas d'age pour s'assagir et qu'une bonne décision n'arrive jamais trop tard. Une bonne décision donne l'occcasion d'en profiter et si elle vient tard il suffit juste d'en profiter plus.
En grand connaisseur des sentiments humains, Jim retranscris bien ce que j'ai pu voir au travers de mes parents (j'ai encore 10 ans de marge ouf !). Cette cinquantaine qui fait réfléchir à la phrase : "il sera bientot trop tard pour...." phrase que l'on ne se pose pas quand on est jeune et insouciant. Mais phrase lourde d'impact quand le bilan effectué derrière n'est pas celui qu'on aurait voulut.
Il nous montre bien que malgré les fiestas et les conneries du vieux qui veux rester jeune, Raphael n'aspire qu'à une vie calme. L'instant ou il se dit qu'il serait mieux tout seul avec ses deux fillles est magique.....
Reste la fin... qui tranche par sa logique implacable. Trop implacable au regard des trois precedents tomes guidés par les sentiments plus que par la raison.
Je vous laisserais juge.
On peut quand meme feliciter Jim pour cette fin de série et son analyse fine du temps qui passe et de son imapct sur les gens.