Aller au contenu
  • S’inscrire
  • Statistiques des membres

    4 439
    Total des membres
    1 171
    Maximum en ligne
    cothach876
    Membre le plus récent
    cothach876
    Inscription
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

Classement

  1. poseidon2

    poseidon2

    Administrators


    • Points

      21

    • Compteur de contenus

      29 147


  2. The_PoP

    The_PoP

    Les gardiens du post


    • Points

      17

    • Compteur de contenus

      5 808


  3. Kevin Nivek

    Kevin Nivek

    Les gardiens du post


    • Points

      11

    • Compteur de contenus

      5 956


  4. alx23

    alx23

    Les gardiens du post


    • Points

      5

    • Compteur de contenus

      13 959


Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation depuis le 18/04/2023 dans Enregistrements

  1. Les premières pages tout en tons sombres et la couverture ne trompe pas : Cette histoire va être dure. Non pas dure à lire, mais dure émotionnellement. Dure comme peut l'être un monde ou chacun cherche avant tout à tirer sa propre épingle du jeu, sans trop se soucier de l'impact sur les autres. Ou plutôt pensant comprendre les autres, souvent à tort. Et c'est le principal sujet de ce dieu-fauve : la fausse idée que nous nous faisons de comprendre notre prochain. Et la façon dont Vehlmann choisit de présenter ces différences de points de vue est tout simplement magnifique. Il nous livre une seule histoire qui évolue au travers des yeux de 4 des différents protagonistes de son histoire, sans jamais nous raconter deux fois la même chose. Et à chaque personnage son interprétation de la situation actuelle et à chaque personnage son impression de faire au mieux. Mais faire au mieux dans une situation cataclysmique, c'est très souvent faire au mieux uniquement pour soi. C'est le deuxième excellent choix de Vehlmann : dérouler son histoire sur fond de catastrophe naturelle avec toutes les conséquences que cela peut avoir dans un monde féodal inspiré de l'asie du premier millénaire. C'est glaçant autant qu'hypnotique. On dévore cette BD d'autant plus qu'il est tout bonnement impossible de savoir comment cela va finir. La seule chose qui nous fait ralentir et la contemplation des dessins d'un Roger qui n'a rien perdu de son talent et adopte très bien son trait à une ambiance de fin du monde très sombre. L'une des BDs de l'année, sans aucun doute !
    2 points
  2. Bon ben, chapeau Le Lombard. Aux éditeurs : Prenez des notes. Sur une série comme Thorgal, arriver encore à nous intéresser voir à nous passionner avec une série dérivée de la série mère... c'est un petit exploit. Surtout sur un genre aussi courru que celui de la Fantasy en bd, et après déjà 3 séries dérivées. Sauf que voilà. Le lombard laisse un peu de libertés à des auteurs exceptionnels pour venir s'insérer dans la première chronologie de Thorgal. Point de personnages secondaires, juste nos héros habituels mais vu par d'autres auteurs invités. Sans dénaturer les héros, on les développe dans d'autres directions, sans renier leur héritage ils lui rendent hommage tout en nous passionnant. La tâche va être lourde pour Christophe Bec sur le prochain. Mais après un Adieu Aaricia magistral, ce Wendigo devient lui aussi l'un des meilleurs Thorgal et fait de cette série Thorgal Saga un indispensable. Les dessins de Corentin Rouge sont un régal pour les yeux, les couleurs et l'univers ici nord américain des aventures de Thorgal est sublime, et le scénario de Fred Duval, bon... je n'en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher mais c'est très bien. Seul bémol, j'aurais aimé qu'on évite l'habituel : Thorgal doit sauver Aaricia, mais bon. Peut être pour le prochain ? M. Bec si vous nous lisez.... Si vous aimez la bd d'aventure ou de fantasy, ou si vous aimez Thorgal, ou en fait juste si vous aimez la bd, FONCEZ. C'est une réussite (de plus).
    2 points
  3. Et voilà , clap de fin pour cette aventure débutée en 2018 par Gaet's et Julien Monier 😞 . Je suis partagé entre la tristesse de la voir s'arrêter et la joie de visualiser enfin l'ensemble du scénario à tiroirs avec toutes les révélations scénaristiques . On imagine Gaet's devant un tableau noir avec les visages des protagonistes liés entre eux par un fil conducteur , tous interconnectés ! Avant d'aborder cet ultime tome, j'ai pris soin de relire les 5 précédents et bien m'en a pris . Tous les détails vus auparavant , comme : Qui est sous cette capuche ? Qui voit-on au fond de la rue ? A qui est cette main ? etc .... Tout ceci prend forme et se révèle au fil des tomes pour notre plus grand plaisir . Et qui de mieux pour conclure notre saga avec chaque titre lié à un personnage , que Eugène ? Ce grand gaillard gorgé de défauts (raciste , maltraitant les plus faibles , violent , alcoolique etc ...) n'en reste pas moins attachant avec ses colères et autres prises de décisions grotesques . Un vrai personnage des frères Cohen . D'ailleurs si vous prêtez bien attention , de nombreuses références à la culture pop jalonnent cette histoire , notamment une sur ce grand film , The big Lebowski .Les dialogues , toujours incisifs et fleuris se complaisent dans l'humour noir . Je ne peux rien vous divulguer , mais sachez que l'on est dans la même ligne que les opus précédents avec une intensité dramatique s'intensifiant ainsi que de nombreuses révélations . Chaque destin a trouvé son chemin et tout a une fin , comme cette saga en 6 tomes hautement recommandable .Un grand coup de coeur pour cet ultime tome et pour l'ensemble de la saga ! Messieurs , votre association de bienfaiteurs est attendue au tournant pour de nouvelles aventures ! Vous pouvez prolonger le plaisir avec un jeu de société sorti à cette occasion et reprenant le principe de cette histoire pas comme les autres . PS : Je me dois de les contredire sur un fait : Oasis est un des plus grands groupes de rock au monde 😉
    2 points
  4. Difficile critique que celle-ci. Difficile, car nécessitant à détacher l'adaptation de l'œuvre originale. Une obligation tellement le roman raconte un avenir que mon cerveau ne veut pas imaginer. L('histoire de Cormac Mc Carthy nous montre tout ce qu'il y a de plus sombre dans l'âme humaine sans même nous donner quelque espoir. Une espèce de boite de pandore sans fond.... Mais si je n'aime pas cette histoire, allant complètement contre mon optimisme patenté, je me dois de reconnaitre le somptueux travail d'adaptation de manu Larcenet, encore une fois. Il avait déjà été bluffant dans le rapport de Brocdeck, il l'est tout autant dans cette adaptation de la Route. C'est graphiquement sublime. Les détails apportés aux cases sont monstrueux et l'ambiance graphique donne autant envie de pleurer que l'adaptation cinématographique avec Viggo Mortensein. Une plongée dans l'abime du désespoir de l'humanité comme rarement une BD nous a emmenés.
    1 point
  5. On connait bien Robert Louis Stevenson pour son ile au trésor. Moins pour son voyage avec un âne réalisé dans la campagne française et qui a donné le premier livre à succès de RLS. Ce roman graphique est l'occasion de nous présenter ce premier roman de l'auteur anglais mais surtout de nous faire voyager dans une france que l'on a oublié. Une france campagnarde, tranquille et accueillante. Une france qui n'est plus celle que l'on peut voir et qui est toujours bon de rappeler au plus jeune. Graphiquement, le voyage est particulièrement réussi. On ressent le calme et la poésie et on pourrait presque profiter de l'ouvrage sans même avoir besoin des écritures.
    1 point
  6. Suite de ce triptyque adapté de la nouvelle de Lovecratf , parue en 1929 et considérée comme l'une des histoires au coeur du mythe de Cthulhu . Oui , vous m'avez bien lu , il s'agit du tome 2 nous laissant sur une fin pleine de suspens et un peu frustrante pour le lecteur . Le premier volume nous avait fait découvrir la petite ville de Dunwich et sa famille maudite , les Whateley . Wilbur l'enfant mystérieux , quitte le nid suite aux événements lus en amont , en direction de l'université de Miskatonic afin de parfaire ses connaissances sur le Nécronomicon , cet ouvrage mystérieux n'ayant pas livré tous ses secrets . Sa croissance folle par rapport à son âge ,son faciès étrange ainsi que l'odeur nauséabonde qui l'accompagne ne cessent de surprendre les personnes l'ayant connu . Quelles sont ses intentions ? D'autant que de sombres incidents se produisent à Dunwich : des vaches effrayées ou réduites en bouillie , des traces de pas aux proportions gigantesques et au profil totalement inconnu ,ou encore des grondements effrayants venant de la colline avoisinante ! L'épouvante ne nous quitte pas en feuilletant ces pages , le trait "photographique" de Tanabe revêt des aspects organiques sur certaines planches . Les visages horrifiés des protagonistes semblent nous transpercer , autant que ces jeux de regards appuyés et inquiétants au possible . Les moments plongés dans l'obscurité sont de toute beauté , l'auteur réalise des jeux de lumières incroyables . L'éclairage de la lampe torche vous semblera bien léger pour découvrir ce que cachent les recoins . Presque 100 ans après , les récits de Lovecraft ne cessent de nous surprendre , dans un monde culturel où l'exercice est de plus en plus difficile ! Cette collection magnifiquement éditée rentre de façon définitive dans les must-have des BDthèques !
    1 point
  7. Voilà , les éditions Oxymore rentrent de plein fouet dans le paysage du 9ème art avec un premier opus marquant ! Ce concurrent direct (encore que) de la saga Elfes , Nains etc... parue chez Soleil , risque fort de faire tourner les têtes . On reprend un univers "Tolkien" avec les différentes races vivant sur un territoire , en ajoutant une époque far-west où les colts et règlements de compte sont courants . Ajoutez à cela les mines d'or et qui dit mine en langage "tolkien" dit nains 😉 Un univers fantasy particulièrement bien intégré à un autre , il faut saluer le travail de Istin sur ce point , même si ses qualités de scénariste sur des projets à grande échelle comme celui-ci , ne sont plus à débattre . Des divergences (bienvenues) avec la série Elfes : Il emprunte les canons des séries tv avec des saisons de 5 tomes uniquement , chaque tome comprenant trois héros , dont l'un ou l'une se retrouvera dans le tome suivant , perpétuant l'idée de trio . C'est malin car on garde cet esprit "crossover" plaisant et trop peu utilisé chez la concurrence "Soleil" , et cela donne envie aux lecteurs d'en savoir plus sans avoir les craintes d'une saga fleuve ! Intéressons-nous à l'histoire avec des trois personnages hauts en couleurs , un nain mineur en proie avec ses démons , un gobelin croque-mort , et un homme chasseur de primes . Le nain libère une malédiction menaçant d'embraser (façon goules ) la région . Le trio devra agir de concert et malgré eux , pour anéantir ce mal absolu . C'est relativement convenu , je vous l'accorde , mais on prend un plaisir fou à lire ces pages . Istin garde son style avec de nombreux dialogues et voix off . Vient ensuite le dessin , magistral en détails , avec un découpage cinématographique , Bertrand Benoit réalise un travail remarquable . Il avait signé le tome 2 des Terres d'Ogon , comme un clin d'oeil 😉 La cerise sur la gâteau étant la partie couleurs , Nanjan le coloriste indien embellit les planches de façon époustouflante ! Les reflets , les effets magiques , les dégradés de ciel sont incroyables . Certains pourront lui reprocher ce style "informatique" , mais force est de constater que sur un support de ce genre ( il a travaillé sur les séries Elfes ,Conquêtes , Androïdes entre autres) , son travail fait des merveilles . Un très bon premier tome introductif et si vous voulez découvrir des elfes indiens et des mexicorcs , vous savez où regarder pour la suite 😉 Le tome 2 sortira en juin !
    1 point
  8. La très belle couverture de ce western donne bien le ton de l'histoire ! On y aperçoit un père et ses enfants , chevauchant dans la neige , puis le titre du livre sans équivoque : La vengeance . Elle est ici l'originalité de cette traque dans les splendides paysages des rocheuses et du Wyoming . Un père de famille , pionnier vivant de sa terre dans un ranch perdu au milieu de l'immensité américaine décide de se venger des hommes qui ont tué sa femme . Mais il engage cette quête avec ses enfants ! L'auteur alterne les flashbacks et le présent en changeant les couleurs de fond . Il use d'un jaune chaud presque rassurant pour le passé et d'un bleu "enneigé" pour le présent .Cela permet une lecture fluide et de ménager le suspens , car très vite on sait que la mère a été assassinée , mais on ne connait pas les circonstances et le suivi immédiat de ce drame . Ajoutez à cela les éléments naturels venant perturber cette poursuite des tueurs et vous découvrirez en prime tout le talent de l'artiste belge à l'aquarelle . Les paysages sont somptueux , la montagne et ses forêts enneigées occupent parfois des pages entières pour le plaisir des yeux ! J'aurais un reproche sur le traitement des visages des personnages , assez lisses et manquant de détails . L'auteur est assurément plus à l'aise avec les décors et les animaux . Des phases contemplatives alternant avec de l'action et des hommes durs se livrant à leurs bas instincts . Clint Eastwood et son approche humaine des westerns , n'est pas loin dans la construction de ce récit , on sent une influence marquante . Un beau one-shot à l'aquarelle d'un réalisme saisissant . Amateurs de l'ouest sauvage , foncez 🙂
    1 point
  9. Je dois bien reconnaître n'avoir jamais lu un roman de Simenon , mais cette adaptation donne grandement l'envie de s'y plonger . Lorsqu'un artiste tel que Monsieur Yslaire réalise ces planches d'une beauté animale , il ne reste plus qu'à succomber . Son noir et blanc (similaire à la saga Sambre) est lumineux , avec une légère dotation de couleurs pastels à de rares occasions car ici nous baignons dans la noirceur de l'âme . Grand spécialiste des polars, Fromental nous plonge dans une ville occupée pendant la guerre , avec les galères d'approvisionnements en tous genres , le trafic au marché noir , les caïds faisant la loi , les filles de joie et cette présence occupante presque invisible mais terriblement étouffante . Nous suivons le parcours de Franck dans ce chaos , et ce jeune homme ne présente pas les qualités idoines du héros parfais de roman . Il est égoïste , violent , détaché du monde l'environnant , pourtant , sa rencontre avec une jeune femme aussi douce que belle va bouleverser son existence . Au son des bottes claquant dans les rues sales et boueuses d'une ville sous la neige , nous découvrons une autre voie possible pour Franck , un semblant de rédemption . Des dialogues de films noirs , des gueules de cinéma , un décorum angoissant , les auteurs nous plongent dans ce monde obscur avec brio . Chaque page tournée est un plaisir pour les rétines , le suspens est omniprésent , comment tout cela peut-il finir ?? Cette allégorie à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale (en Belgique ou en France) démontre une nouvelle fois de quoi l'homme est capable , du pire au meilleur , mais sous le trait de Yslaire même la crasse parait belle . Un polar indispensable dans toute BDthèque qui se respecte 😉 . Monsieur Yslaire , nous attendons le dénouement de Sambre maintenant !
    1 point
  10. Voici la série Ki-oon tant attendue de ce début d’année, une revisite du mythe de Dracula ! Bien sûr le sujet a été vu et revu et on peut s’inquiéter d’une énième variante. Rassurez-vous cette version est réussie et elle est même très intrigante ! On a d’abord une rencontre visuelle, un premier chapitre fort qui nous met dans l’ambiance, le graphisme est détaillé, fin et précis mais surtout sait nous plonger directement dans une ambiance inquiétante, légèrement horrifique. Puis vient la seconde rencontre, celle des « héros » de l’histoire, des étudiants en médecine qui naviguent entre réalité de leur époque (notamment la place des femmes dans les sciences), blagues morbides, mystère et poésie. On reconnait tout de suite la pâte graphique de Shin’ichi Sakamoto, qui avait déjà fait sensation en France avec ses titres Nés pour cogner, Ascension ou encore Innocent / Innocent Rouge. Encore une fois, on retrouve son goût pour des personnages atypiques allant de Mina, la jeune fille forte décidée à dépasser les limites de son époque à Luke en proie à une double personnalité. Les dessins sont envoutants, oniriques et il nous appartient d’y trouver notre propre signification. L’œuvre se veut innovante, elle s’inspire de Dracula pour nous emmener ailleurs. Un premier tome qui ne nous laisse pas de marbre sans savoir vraiment où il nous conduira. Extrait
    1 point
  11. Deuxième sortie de Bermejo après la pseudo-histoire/artbook Cher Detective. Ici, c'est une première œuvre "autonome" de Bermejo. Une œuvre qui sort des super-héros classiques. Une oeuvre qui nous montre une histoire de voyages temporels intelligente. Une histoire qui se découvre petit à petit, ce malgré un rythme effréné d'un livre qui tient autant du film d'action que de la bande dessinée. Le choix du format BD donne énormément d'air au dessin si spécifique de Bermejo. Bermejo s'amuse aussi à changer de style en fonction des passages dans les différentes temporalités, ce qui rend la lecture étonnante. Attention tout de même, si l'album affiche 64 pages, l'histoire d'en fait que 48, le reste étant des ajouts certes intéressants mais pas indispensable.
    1 point
  12. Les éditions Daniel Maghen proposent une réédition de trois histoires ayant pour décor le Congo belge, sur trois époques différentes réalisées par Eric Warnauts & Guy Raives. Ce recueil regroupe Congo 40, la plus longue des trois histoires, Fleurs d'ébène et Congo blanc, une histoire courte de l'album Equatoriales. Eric Warnauts se charge de l'écriture des scénarios. Congo 40 prend place au Congo en 1942 où un gigolo rejoint un planteur et sa fille qu'il a connu quelques années auparavant. Il tombe sous le charme de cette dernière devenue une jeune femme depuis leur première rencontre. L'auteur nous plonge dans l'ambiance lourde du Congo colonisé par les belges avec leur méthode trop discutable envers les natifs. De plus tous les colons sont regroupés autour d’un secret malsain. La seconde histoire se déroule à la fin des années 50, avec une enquête policière où un congolais est écrasé par une voiture. L'inspecteur va devoir batailler pour démontrer que ce n'est pas un accident. La troisième et dernière histoire se déroule lors de l'indépendance de 1960 avec un couple. La parie graphique est dessinée par Eric Warnauts et Guy Raives pour un résultat très soigné pour retranscrire l'ambiance et les paysages du Congo. Les trois histoires sont agrémentées pour l'occasion par de nombreuses aquarelles et des dessins d'Eric Warnauts et Guy Raives réalisées durant leur voyage en Afrique. L'album se termine sur plusieurs recherches de personnages. Les thématiques abordées dans Congo blanc sont vraiment dérangeantes même si j’imagine qu’elles sont proche de la réalité. Les personnages sont détestables et le racisme ambiant durant la colonisation n’arrange rien à l’ensemble. Les auteurs dénoncent certainement et installent un climat particulier avec un mélange des genres historique, drame et romance sensuelle avec un rythme très lent. Par contre, l'édition de ce recueil est de qualité avec une couverture souple et de nombreux dessins en bonus.
    1 point
  13. Il m'a bien fallu 3 pages de lecture et l'arrivée de Serkhan pour me dire : mais au fait ca veut dire Livre de la Jungle "Jungle Book" ! Et oui cet album est une transposition des nouvelles de Rudyard Kipling dans un univers ou les bêtes parlent, se tiennent sur leurs pattes, utilisent des fusils et sont habillés. Cela donne une histoire bien plus adulte, bien plus sombre mais plus agréable à lire pour public plus mature. Notre autrice réussie à garder l'histoire, avec des transpositions fameuses comme Baloo, en la dynamisant un peu avec un côté "thriller" prenant. Enfin cela si vous réussissez à vous faire au graphisme fait à l'ordinateur, qui, s'il est bien fait, ne plairait pas forcément à tout le monde.
    1 point
  14. Stephen Graham Jones construit son histoire à partir de cette idée simple, si Christophe Colomb est tué, l'Europe ne découvre pas l'Amérique, le peuple natif continu son existence et la situation n'est pas catastrophique en 2112. En effet, dans le futur, le monde est dévasté et pratiquement à l'agonie, quand un groupe de quatre amis découvre par hasard une mystérieuse grotte dans le désert. Lorsqu'une personne rentre à l'intérieur de la grotte avec un objet précis d'une époque, elle peut voyager dans le temps. Très rapidement, les jeunes commencent à réfléchir à une action pour sauver leur monde. Le scénario remet en question l’histoire ce que l’on connait et surtout le voyage de Christophe Colomb avec le premier tome de cette trilogie. Il faudra bien se concentrer pour ne pas être perdu avec toutes les problématiques liées au voyage dans le temps et le manque de fluidité dans l'intrigue par moment. Les dessins sont de qualité et réalisés par Davide Gianfelice, j’avais beaucoup apprécié son travail sur Conan le barbare et sa participation à Northlanders. L’auteur gère bien les deux ambiances différentes entre le monde futuriste désertique et celui de 1492. L’album se termine sur des recherches graphique et design des personnages. En conclusion, Earthdivers est un mélange de genres entre science-fiction, historique, aventure et action qui procure un bon divertissement, malgré quelques maladresses dans l'intrigue mais son concept de modifier l'histoire des amérindiens. est intéressant.
    1 point
  15. Un nouveau one shot dans l'univers de Solo vient d'arriver seulement un mois après le dernier tome du deuxième cycle de la série principale. Oscar Martin gère uniquement le scénario de ce spin-off autour d'un frère et d'une sœur rat vivant dans ce monde dévasté et apocalyptique de Solo. L'auteur aime dissimuler quelques informations sur les autres spin-offs, comme pour exemple un chat de passage qui cartographie le monde. Lyra est un personnage important dans la série puisqu’elle apparait dès le deuxième tome de la série principale et devient la compagne de Solo. Avec ce tome Quand je ne savais pas que tu existais, d’ailleurs le titre en dit long on remonte dans le temps, Lyra et son frère doivent prendre la route pour trouver de la nourriture tout en affrontant les dangers et venir en aide même aux humains. La partie graphique est confiée à Leonel Castellani, l'auteur est vite à l'aise et offre des planches magnifiques. Cet album nous emmène dans les terres enneigées où vivent d'étranges parasites qui prennent le contrôle des hôtes pour les dévorer de l'intérieur. L'univers de Solo n'en finit pas de s'étendre pour notre plus grand plaisir avec des dessinateurs apportant leurs visions et styles différents. Les ramifications ou clin d’œil étoffent l’ensemble de la série principale avec les les spin-offs.
    1 point
  16. Les habitués de 1001bd le savent, je suis plutôt dur ces dernières années avec les séries dessinées par Hermann et scénarisées par son fils Yves H.. J'ai souvent été déçu, parfois par le dessin de Hermann, parfois par les scénarios de Yves H avec in fine l'impression latente qu'Hermann avait déjà donné tout ce qu'il pouvait à la bd. Et bien j'avais tord. Ce Brigantus fonctionne très bien. Le dessin d'Hermann colle comme un gant à l'atmosphère poisseuse de cette Ecosse des pictes et des romains. C'est un format court prévu en deux tomes, l'histoire ne s'encombre pas des informations inutiles. C'est brut, âpre, avec le sentiment que ce sont de vraies hommes qui souffrent et se battent. L'humanité n'en ressort évidemment pas très belle. Après tout c'est Hermann. Ne vous attendez pas à des décors magistraux, ici on verra du marais, de la pluie, du brouillard, du sang et de la boue. On retrouve les atmosphère de certains Jeremiah ou Comanche qui ont fait la renommée d'Hermann. Le scénario de Yves H, sans nuances, ni circonvolutions inutiles, tout en brutalité et en phrases courtes nous ramène à l'essentiel de cette lutte entre sauvagerie et civilisation, ou pas. Alors non ce n'est peut être pas leur meilleur, mais c'est de nouveau une BD dont j'attends la suite avec impatience.
    1 point
  17. C'est une équipe rodée qui nous en met plein la vue avec ce roman graphique à l'élégance certaine ! Desberg et Vrancken , les auteurs de la saga IRS , ont mis les petits plats dans les grands pour nous servir un one-shot de très haut niveau . Prenez Le scorpion , Indiana Jones et un soupçon du Triangle secret et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend . Comme un bon Bandol , Bernard Vrancken voit son trait se bonifier avec l'âge , c'est assez stupéfiant . Il délivre des planches raffinées aux couleurs chaudes comme le désert d'Egypte . Mais il peut s'adapter aux circonstances scénaristiques en s'essayant au style Franck Miller noir et blanc avec ses ombrages inversés dans des passages "flashbacks" de l'histoire ; tout simplement délicieux ! En grand passionné d'histoire , Stephen Desberg met en place un scénario remontant à l'idée même de la création d'un Etat d'Israël . Une terre pour le peuple juif et ses symboles , comme la menorah originelle . Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale , l'enquête d'Alexandre va le mener aux confins de notre ère , en période Empire romain post Jésus Christ . Deux membres du peuple juif ont des divergences sur leur acceptation de la domination romaine . A travers leurs symboles sacrés dont une menorah en or massif , ils vont se déchirer et l'histoire se perd dans les méandres du temps . Pour être de nouveau sujet à une course entre les nazis , Alexandre missionné par le Vatican , et les russes ! De l'espionnage , du suspens , une femme fatale , de la vengeance ,des morts , bref , tous les ingrédients d'un formidable polar historique au bon goût d'aventure et de mystères .
    1 point
  18. Attention , chef d'oeuvre en vue ! Si ce n'est déjà fait , courez acheter ce roman graphique de toute urgence ! Vous serez en possession d'une réalisation marquante et tout simplement incroyable . Au cours de cette odyssée , vous passerez par toutes les émotions ! La curiosité , la peur , la tristesse , la joie (un peu) , la surprise ; et je ne parle là que de sensations éprouvées par le fil conducteur , le scénario . Si j'ajoute le dessin , c'est la contemplation qui vous saisira lorsque vous tournerez les pages les yeux écarquillés par tant de beauté . Le 9ème art dans ce qu'il peut proposer de mieux , tout simplement . Passé ce déluge de compliments , attardons-nous sur Nivek (le héros , pas votre serviteur 😉 ) et son destin tracé dans les méandres d'une Afrique violente , oppressante et habitée par des croyances maraboutées . Les auteurs le font "naître" des entrailles de la terre , ou plutôt la mine de Coltan (minerai destiné à la fabrication des condensateurs entre autres) suite à un accident d'éboulement . Les tensions montent avec une révolte des mineurs , les milices interviennent . Très vite , les évènements s'enchainent à toute vitesse et les libertés graphiques de Sergio Garcia Sanchez vont prendre la mesure du récit .La violence transparait sur ces protagonistes aux allures monstrueuses . Tels des rhizomes , les corps s'étalent sur la planche au point d'occuper les différentes cases et donnent un découpage énergique et totalement innovateur . Comment qualifier autrement ces recruteurs d'enfants soldats et leurs actes de guerre génocidaires ? Nivek et son acolyte aux allures de Candide , prennent la fuite et commencent un voyage de la Centre-Afrique vers le nord , direction l'Europe . La forêt luxuriante et ses dangers , la rencontre d'un curieux marabout en quête de rédemption , le désert , l'enfer des passeurs ; tout se déroule sous vos yeux dans une tempête graphique d'une beauté animale . 144 pages que vous tournerez, hypnotisé par la grâce de contempler une oeuvre majeure qui, je l'espère sincèrement laissera des traces dans le paysage de la BD . Ce n'est pas un coup de coeur , c'est LE coup de coeur de l'année en ce qui me concerne !
    1 point
  19. Après Deep me, un album assez expérimental, Marc-Antoine Mathieu apporte la suite de ce diptyque commencé avec Deep it, avec un album plus accès sur la philosophie cette fois. D'abord avant tout, on remarque le soin apporté à l'édition l’album avec cette couverture toute blanche comme le titre, le nom de l'auteur de la maison d'édition, en opposition à l'album précédent tout en noir Deep me. Pour l'histoire, nous sommes avec Adam, une intelligence artificielle à l'intérieur d'une capsule dans un voyage qui semble infini. Adam est la dernière IA qui analyse l'humanité, la planète Terre, la nature et toutes les choses qui caractérisent tant l'humain. Les phases de veille s'alternent avec les phases où Adam s'interroge et philosophe. La partie graphique est plus travaillé ou apporte davantage de personne en vision à l'aide de petits points pour former des visages, des éléments ou des lieux. Les planches toute blanche ou toute noire apportent une ambiance à cet album. Marc-Antoine Mathieu est connu pour créer des albums étranges, originaux, expérimentaux dans le monde de la dessinée et c'est toujours avec plaisir que l'on découvre sa dernière création.
    1 point
  20. Bon, bon, bon... Que dire de plus qui n'ai pas déjà été dit sur cette série... C'est un must pour tout fan de bd franco-belge ou de Western. Tout simplement. Ce tome 7 ne déroge pas à la règle puisque j'y ai même retrouvé l'intensité du diptyque sur l'Ogre de SutterCamp. Le tome 5 et le tome 6 s'étaient révélés peut être un brin moins éclatant, mais Dorison n'est pas l'un des plus grands scénaristes de la BD actuelle franco-belge pour rien. Nul doute que comme le dit si bien le résumé de l'éditeur, les problématiques abordées dans ce tome 7 vous sembleront cruellement actuelles. Le climax de fin d'album va rendre l'attente du prochain tome une nouvelle fois insupportable. J'ajouterais que l'excellence du dessin de Ralph Meyer, étincelant dans sa sobriété, ses ambiances et ses personnages se confirme d'albums en albums. Certes ce n'est peut être pas le coup de crayon le plus spectaculaire de nos auteurs préférés, mais tout y est. On est captivés du début à la fin par la filmographie de ses planches et leur fluidité. On est dans les meilleurs Blueberry, avec probablement un scénario de plus haute volée. Seul bémol pour ma part, parce qu'il faut bien rester aussi objectif que possible, je trouve que la couverture n'est pas ce qu'à fait Meyer de mieux sur cet album, les planches intérieures m'ont davantage séduit. Avec ce départ de nouveau cycle infernal, Undertaker confirme bien qu'il est l'une des séries majeures de ses 10 dernières années. Au panthéon de la BD franco-belge, tout simplement. Ne passez pas à côté car au delà de s'adresser et de flatter son public d'amateurs de Western, c'est avant tout une grande BD, à mettre dans toutes les mains. Signe parfois des grands auteurs, notre croque mort préféré n'a finalement eu qu'un petit rôle à jouer jusqu'ici, tout en étant un pivot central de toute l'affaire. Ici ce ne sont pas les coups de feu qui vont vous scotcher mais cette ambiance magnifiquement oppressante au fil des pages quand on approche la réalité des folies humaines.
    1 point
  21. Ouf, celle là je l'avais pas vue venir. La préface de Bec explique bien que cet Inexistence est son Oeuvre. Celle qu'il voulait faire depuis longtemps, celle qu'il a mis 5 ans à peaufiner, avec à l'esprit ce qu'on pu apporter Enki Bilal, Moebius ou Druillet à la bd. Bon forcément avec cette ambition là, ce temps là, et le talent que l'on ne peut que reconnaitre à Christophe Bec, on sait que l'on va avoir quelque chose de remarquable entre les mains. C'est le cas, pas de doutes, Inexistences va marquer. Par contre attention, je le dis rapidement pour lever le doute, il ne faut pas s'attendre à lire de la bd classique. Non pas à cause des mélanges de narrations, du passage de la prose à la bd, ou à l'illustration pure et simple, non. Mais plutôt car Christophe Bec ne va pas vraiment s'attacher à nous livrer une histoire, ou des personnages. Il nous livre plutôt ses craintes ou sa vision d'un monde futur désastreux pour l'humanité. Son final est d'ailleurs plus philosophique qu'autre chose, et nous pose une question qui me semble essentielle. Il voulait marquer de son empreinte la bd, je ne sais pas dire si c'est fait car son oeuvre est à la fois plus que de la bd, tout en n'en perdant quelques qualités au passage. Si l'univers graphique et les doubles planches et autres plans extra larges, mis en avant par une édition remarquable, sont époustouflants et portent la marque d'un grand maître, j'ai pour ma part trouvé dommage que Christophe Bec n'en profite pas pour nous raconter une sacrée histoire. Comme s'il avait fallut quelque part s'extirper de son côté populaire et romanesque pour pouvoir rentrer dans l'histoire de l'art. Dommage donc tant il nous a déjà prouvé ses talents de narrateur hors pair. Mais ne vous y trompez pas, si je fais un peu la fine bouche c'est pour vous avertir, pour vous éviter une éventuelle déception sur la nature de ce livre, qui tient plus du roman graphique finalement que de la bd franco belge. Ceci étant dit, foncez, ouvrez le en librairies, laissez vous emporter, allez découvrir ce joyau.
    1 point
  22. Parlons peu parlons bien, ce tome 6 vient boucler le second cycle "Legatus" de Solo. Et il le fait de manière admirable. Grandes épopées, énormes batailles, fond philosophique, on a tout dedans. En plus le tome est plus que touffu, et l'ensemble qualité / prix / temps de lecture est assez incroyable. En gros vous allez vous régaler, les dessins d'Osacr Martin sont toujours aussi emballants, et les doubles pages de batailles vont en ravir plus d'un. Seul bémol ? On a déjà lu un truc un chouïa encore meilleur. Dans le premier cycle de Solo. Parce que les enjeux de famille et d'attachements, de sentiments me manquent un peu dans ce cycle, aux enjeux pourtant peut être plus épiques et importants, mais qui ont suscité moins d'émotions que le premier cycle de Solo. Bref, une déception d'enfant gâté, courrez l'acheter cette conclusion est épique, assez logique et terrible et ouvre encore de nouveaux horizons.
    1 point
  23. Qu'il est difficile de parler de Blacksad en restant juste. Cette série est devenue à juste titre une icône, une référence. Mais comme toute série, on se doit d'en juger chaque épisode à sa juste valeur, sans pour autant faire abstraction de l'ensemble. Ce tome de Blacksad est-il génial ? Peut être pas, car pour moi, il reste moins marquant probablement que les 3 premiers. Mais il reste excellent voir peut être même mieux que cela. Graphiquement on tutoie toujours l'extraordinaire avec des planches riches, une ambiance toujours réussie et des personnages toujours plus expressifs. Les couleurs sont au diapason, c'est fin et une bonne partie des planches pourraient s'afficher chez vous. Rien de nouveau donc pour les amateurs de la série, mais il faut quand même tirer son chapeau au maître qu'est Juanjo Guarnido pour son travail. C'est bien un blacksad. L'histoire elle, pour la première fois en diptyque sur cette série, se voulait donc forcément plus ambitieuse. Hors c'est une enquête finalement assez banale, dont les enjeux dépassent vite Blacksad pour se jouer autour de lui. On est peu surpris, et le déroulé se révèle assez classique. Par contre l'intrigue reste riche, les personnages secondaires réellement influents et des indices disséminés au fil des pages pour le lecteur avertit. Et surtout, surtout on retrouve ce New York si magnifiquement représenté avec son ambiance. On s'y croit. La ville devient un acteur de l'intrigue, et on sent que notre John est revenu aux sources. Ces 2 tomes tiennent finalement plus du roman fleuve que de l'enquête en coup de griffe de notre chat noir préféré mais cela reste très très bien notamment pour sa capacité à nous rendre vivants et plus vrais que nature une galerie de personnages secondaires comme principaux. Et c'est aussi ça la magie de Blacksad, nous raconter des histoires de vies et de personnages, parfois en deux apparitions et 2 lignes de dialogues, tout en nous laissant l'impression de tout connaître d'eux et de les côtoyer depuis notre naissance. Bref, ce Blacksad est-il le meilleur de la série ? Je ne le crois pas. Est-il une superbe bd pour autant, venant fort bien conclure ce diptyque et relancer la série ? Sans aucun doutes. Ne vous privez pas de ce plaisir.
    1 point
  24. Bon le tome 40 aurait pu être une conclusion à cette série que j'aime tant. Mais ce n'est pas le cas et cette série va désormais de plus en plus lorgner sur l'Odyssée dans le destin qu'elle réserve à Thorgal. Nouveau naufrage, nouveaux dangers, nouvelles croyances et divinités à combattre. et nouveau chef viking tyrannique. Il n'en faut guère plus pour voir notre Thorgal préféré venir défendre une nouvelle fois la veuve et l'orphelin tout en secouant au passage sa famille. Il est désormais plus à cheval que jamais sur ses principes, toujours aussi courageux et inventif, même s'il semble avoir lui aussi vieilli.... Toutefois il faut bien reconnaitre que l'ensemble s'essouffle franchement et donne une grosse impression de déjà lu mille fois dans les épisodes précédents. La fin laisse présager un nouveau cycle peut être prometteur, mais je vous avoue que j'ai un doute sur le fait que ce tome 41 reste bien longtemps dans nos mémoires. Graphiquement, F. Vignaux maitrise pleinement son sujet et l'héritage de Rosinski et il sera difficile de lui faire des reproches honnêtes. L'ensemble est je crois aussi réussi graphiquement qu'il peut l'être sans dénaturer ses origines. Ce tome 41 n'est pas un mauvais cru, mais il trahi tout de même un sérieux manque de fraicheur je trouve. La série aurait probablement gagnée à enclencher un dernier cycle épique pour finir en apothéose, préservant ainsi le mythe d'une édulcoration palpable et libérant la place aux Thorgal Saga pour venir nous conter d'autres de ses aventures. Mais ce n'est que mon simple ami d'amoureux de Thorgal.
    1 point
  25. Une critique de @nicokino : Zoe Thorogood fait partie des étoiles montantes du monde de la bd. Gagnante du Russ Manning Best Newcomer Award (meilleur espoir) lors des Eisner de 2023, elle a également été nominé 5 fois - pour Rain et It's Lonely at the Centre of the Earth, deux titres, paru ou à paraitre, chez HI Comics - on peut dire que cette jeune femme, encore dans sa vingtaine, est plutôt très bien parti pour devenir une étoile dans le milieu. Dans les yeux de Billie Scott est son premier roman graphique. Billie Scott est une jeune femme artiste d’une vingtaine d’années et une personne solitaire. Recluse dans sa chambre, elle s’est mise en tête de ne pas en sortir avant d’être reconnue. Très peu sociable, utilisant l’alcool pour se désinhiber, elle ne connaît que peu le monde extérieur. Sélectionné par concours pour exposer dans une galerie d’art, un malheureux accident va la rendre aveugle. Elle n’a que deux semaines avant que la cécité soit complète. Elle décide donc de partir en quête d’inspiration, en chasse de 10 portraits qui composeront sa proposition pour la galerie. C’est le point de départ d’une aventure dans les rues de Londres, de rencontres humaines, et de recherche de soi-même. Elle sera amenée à croiser une galerie de personnages hétéroclites, ex-soldat vivant en foyer, mariée malheureuse et bien d’autres. L’art est un des sujets du livre. Le complexe de l’artiste, l’inspiration, la légitimité de créer sont des thématiques qui sont énoncés. L'œuvre se veut assez personnelle, on navigue entre les etat d'âmes de Billie Scott, avec ce compte a rebours inéluctable qui l’attend et l’angoisse. Mais sous tous ses doutes, chagrin et désespoir, cette BD déborde de positivité et de bienveillance. Les personnages que Billie va croiser, aux vies cassées et marginales pour certaines, vont la soutenir et la pousser de l’avant dans la concrétisation de sa quête. Le trait de Zoé est sensible et vibrant, très expressif. Les planches sont composées de couleurs en aplat uniquement sur certains éléments et accompagnées de jeux de motifs tramés. Un dessin en noir et blanc avec des ambiances colorées. Dans les yeux de Billie Scott est une lecture douce et heureuse, avec un message simple et sincère. Thorogood nous livre ici une vision de vie pleine de positivité à travers les yeux de Billie Scott, une très belle première œuvre. On attend de pied ferme It's Lonely at the Centre of the Earth prévu pour le début d’année 2024 chez Hi Comics.
    1 point
  26. Et bim comme d'habitude, à l'approche des fêtes de fin d'années, Soleil nous sort l'artillerie lourde avec ces séries se déroulant dans l'univers des terres d'Arran. Ici il s'agit de leur série cross' over Guerres d'Arran tant attendue devant redémarrer un cycle dantesque reprenant l'ensemble des trames depuis le cycle des goules. Après un premier tome nous lançant dans le grand bain, ce tome 2 reprend pas mal des figures ultra reconnues des Terres d'Arran pour les réunir et leur faire affronter l'une des pires menaces qui soit pour leurs survies : l'Hum 🙂 Autant vous dire que dans le contexte pessimiste actuel, il y a là une double lecture intéressante à l'œuvre complète. Evidemment on nt'est pas tellement là pour philosopher non plus et tout au long de ces 92 pages, on aura le droit à peut être un peu trop de voix off (aka pensées de Redwin) mais surtout beaucoup beaucoup de castagne. Après tout, on ne réunit pas une si belle équipe pour beurrer des mouillettes. Que puis-je vous dire d'autre ? Giovanni Lorusso que je ne connaissais pas vraiment n'est pas un inconnu sur la série car il en a déjà dessiné plusieurs tomes. Autant vous dire qu'avec J. Nanjan auxx couleurs comme souvent, le dessin ne présente pas de fausses notes et reste dans les canons habituels de la série pour le plaisir des fans. Les habitués de la série se jetteront à raison sur cet album tant l'attente fut longue 🙂 Les autres partent probablement de trop loin pour bien en saisir tout l'intérêt, mais se contenteront d'un bon one shot de Fantasy comme souvent.
    1 point
  27. Alors disons le tout de suite : cette bd n'est pas pour tout le monde. On a ici une bd militante qui si elle se place dans un contexte très légèrement futuriste nous présente l'essentiel des luttes LGBTQ+. Les personnages sont dans cette mouvance militante, oscillant entre leurs problématiques personnelles et amoureuses, leurs questionnements identitaires et amoureux, et leurs luttes contre l'extrême droite ou la société. Autant vous dire que si vous êtes un peu vieille france, que la mention woke vous donne des sueurs, ou que vous êtes conservateurs dans l'âme, cette bd va vous mettre probablement un peu mal à l'aise. Pour les autres, gardez en tête que ce récit possède une large part d'onirisme et de poésie, rendant parfois le tout un poil brouillon. Les personnages par contre et leurs problématiques, sont très marqués, bien développés, et leur triangle amoureux est plutôt intéressant avec des enjeux assez clairs entre les personnages. Certaines scènes m'ont parues parfois un peu confuses mais l'ensemble se lit quand même de manière fluide, avec une montée en puissance de l'onirisme en fin d'album. La seule chose de sûre c'est que je n'ai jusqu'ici rien lu d'approchant en terme d'histoire et d'enjeux 🙂 Le dessin par contre est très spécial, feuilletez ce livre si le sujet vous intéresse. En première impression j'ai eu un peu de mal mais finalement cela ne m'a ensuite plus dérangé. Les contours sont très marqués, les visages très expressifs.
    1 point
  28. On a tout entendu sur ce Conan. Il faut bien reconnaitre que ce que nous a proposé Jean-Luc Masbou est assez étonnant dans le cadre d'une adaptation de Conan. Ok qu'on se le dise, le style graphique de Jean-Luc Masbou n'est pas dans les canons habituels de la Fantasy. Pas de tonnes d'hémoglobines ou de dessin semi réaliste, pas de filles pulpeuses et dénudées, un conan pas vraiment sous stéroïdes... Pour les amateurs de Masbou on retrouve son trait vu dans De Cape et de Crocs, mais sans les scènes d'humour en second plan. Moi, en grand amateur de son travail, j'aime son interprétation graphique du mythe, sans se dénaturer. Côté histoire, pareil, c'est probablement l'une des plus intéressante de Conan depuis un bail. D'abord parce que son déroulé n'est pas classique par rapport aux nouvelles de Howard. Ensuite parce que les interactions entre les personnages secondaires et les enjeux sont ici importants et intéressants. Bref, je crois que ce Conan est victime des attentes des fans purs et durs et conservateurs de l'héroic fantasy. Sauf que sorti de ce carcan on a une belle bd d'aventure de Conan.
    1 point
  29. Deuxième et dernier tome du deuxième cycle de Shi... enfin, ça c'est vraiment histoire de découper ce cycle en 2. Car si ce tome est encore excellent et graphiquement sublime, c'est tout sauf une vraie fin de cycle. En l'état des choses, on ne peut pas s'arrêter la ! L'histoire monte d'un cran avec la reine qui prend un réel rôle dans notre histoire et qui cherche un positionnement entre celui de mère et celui de reine. Les femmes sont vraiment au centre de l'histoire plus que jamais avec cette prise d'intérêt de la reine, mais aussi avec une part plus importante donnée aux actions des femmes dans les années 80, deuxième temporalité un peu laissée de côté dans les épisodes précédents. Un très bon tome qui nous annonce un dernier cycle haut en couleur.
    1 point
  30. Bon décidément cette collection n'est pas moi. Encore une fois, on nous présente ici, à assez cher, une histoire hors contexte et surtout hors d'un vrai intérêt pour les amateurs de DC. On se concentre sur l'aspect voleuse de Catwoman et on lui invente un passé cherchant à faire ressortir son côté "gentille" mais... voleuse quand même. Batman parait ringard au possible et complètement à côté de ses pompes en mode amoureux transit qui laisse faire sa bien-aimée. C'est sans véritable intérêt sauf pour ceux qui ne connaissent pas du tout le personnage. Graphiquement c'est pas loin du service minimum ce qui fait de ce Catwoman l'un des moins intéressant de la série.
    1 point
  31. Oh qu'il est infâme ce Dragon Dragon... Insupportable, imbuvable, honteux et salopard, sa lâcheté est finalement sa plus grande qualité, c'est vous dire. Reste qu'il sert à merveille à dépeindre cette époque troublée et finalement peu connue des français en général... Les figures historiques vont en prendre un coup, et l'on suit tout cela avec intérêt. C'est notre histoire aussi finalement, même si ici romancée, il y a quand même matière à en apprendre sur l'envers du décor rarement présenté dans nos livres d'histoire. Si le premier tome m'avait laissé un peu froid je vous avoue que la lecture de ce tome 2 m'a beaucoup plus intéressé et fait rire... Côté dessin, je ne susi toujours pas un grand fan du travail de Simon Spruyt mais il faut reconnaitre qu'il a le don d'arriver à nous faire sourire sur ses mises en scènes ou ses détails. Attention cependant, comme le tome 1, le Dragon dragon n'est pas fait pour les jeunes lecteurs. C'est infâme, libertin, et sans morale. Vous voici prévenus.
    1 point
  32. Après un décevant "Le molosse" , dernier opus des adaptations de Lovecraft par Gou Tanabe , j'attendais avec impatience sa prochaine sortie . L'abomination de Dunwich me conforte dans tout le bien que je pense de ce mangaka au talent immense . Il nous offre des double-pages d'une beauté envoutante , chaque page tournée est un régal pour les yeux ! D'emblée , vous ouvrez sur des paysages enneigés de toute beauté ! Dans ce bled paumé du Massassuchets aux tonalités consanguines de la population , découvrir cette famille Watheley dans cette ferme , représente la quintessence des univers "Lovecraftiens" . La forêt environnante est menaçante , ses branchages "organiques" semblent vouloir attraper les protagonistes ; idem pour la charpente de la ferme qui prend vie sous nos yeux ! Un profond malaise vous accompagne durant toute la lecture de ce premier tome , qui finit sur un appel (de Cthulhu ?) puissant à déguster la suite ! Un dessin "photographique " au service d'une histoire ménageant le suspens avec brio ! Si vous avez aimé les précédentes adaptations , vous adorerez celle-ci ; car elle regorge de références à l'univers : Miskatonic , le Necronomicon , toute la mythologie de Lovecraft est présente . C'est encore un sans faute pour le noir et blanc vivant de Tanabe , vivement la suite !!
    1 point
  33. Deuxième tome de Nero et encore une fois une grosse claque graphique. Le choix de la pleine page sans bord et l'impression grand format sont une merveille pour les yeux. On se délecte des dessins et on est absorbé à l'intérieur de l'histoire comme si on était partie prenante. Le parti pris graphique est définitivement une réussite. Niveau de l'histoire, on avance dans le fantastique avec une histoire de Djinn intéressante avec des croisés qui se retrouve à devoir se joindre à des "mécréants" pour lutter pour leur survie. Un presque parfait qui perd une étoile uniquement, car le scenario est un peu irrégulier sur ce tome deux avec des passages magiques, mais certains un peu confus. La série reste excellente et on attend le troisième tome avec impatience
    1 point
  34. Alors ca c'est bizarre. Mais vraiment bizarre. Meian nous livre une série vraiment surprenante. En effet on parle ici d'une histoire d'amour assumé entre un homme et.... son robot ménager. Robot ménager de première génération et donc très peu humanoïde au final. mais le fait de ne pas avoir choisi un robot "humanoïde" amène tout l'intérêt à cette série ! En effet, notre robot à une énorme marge de "progression" sentimentale et notre héros plein de question sur la "concrétisation" de cet amour. On enchaine donc les scènettes qui font progresser notre robot ménager mais nous font aussi découvrir que l'amour n'est pas uniquement une question de physique ou de déchaînement d'émotions comme c'est très souvent le cas dans les mangas. C'est très mignon, un peu bizarre et assez addictif. On en redemande.
    1 point
  35. Ahhh Yojimbot ! Ou comment un jeune auteur français réussit à marier les influences japonaises au style européen pour nous livrer une des aventures les plus réussit de ces dernières années. Et Sylvain Repos ne nous trompe pas avec ce tome 3 : on attendait un tome compliqué pour nos héros et on attendait de voir si Sylvain repos irait jusqu'au bout de la méchanceté des gens du centre.... et bien autant vous rassurer, l'histoire est aussi choquante, par moment, que dynamique. Toujours graphiquement impressionnant, il nous livre un tome 3 ou tout est possible avec un climax final MAGNIFIQUE. Une gestion de la double histoire magique qui nous amène à croire à .... non je ne dis rien. C'est juste parfait ! On ne peut que regretter de devoir attendre un an de plus pour avoir le tome suivant 😞
    1 point
  36. Les pilleurs d’épaves continuent leur progression dans le vaisseau à la recherche de trésors tout en lisant le journal. Ils trouvent en chemin un robot qui semble avoir été connecté à toutes les vidéos surveillance du vaisseau. Tandis que l’un poursuit la lecture, un second regarde les vidéos pour mieux comprendre ce qui s’est passé et trouver des indices pour savoir où se situe la capsule de secours. Si le second tome avait été un peu en-dessous, sans doute parce qu’il était centré sur les différents affrontements antre les élèves. Ce troisième et dernier tome conclut le récit de manière intelligente et efficace. Nous voici donc arrivés au moment des réponses : est-ce qu’il y a un survivant dans la capsule et qui est-il ? Mais ce ne sont pas les seules révélations que le lecteur aura car l’histoire est un peu plus complexe qu’un simple récit survival. Il y a une certaine profondeur dans les propos, dans les actes et dans la psychologie et des éléments que l’on n’avait pas vu venir. C’est donc une fin réussie ; une série bien construite en 3 tomes où il ne manque rien. On suivra attentivement les futures œuvres de Shiro KUROI dont vous pouvez retrouver une interview à la fin de ce tome 3.
    1 point
  37. J'avoue ne pas être un fanatique inconditionnel du duo Burgeat / Toulhoat comme peuvent l'être certain ici. SI j'ai été emballé Bloc 109 je l'ai moins été par les spin off. J'ai vraiment aimé le roy des ribaud, mais beaucoup moins Ira Dei.... Si je vous dis cela, c'est pour vous dire à qu'elle point ce "Tête de Chien" est Excellent ! Car celui-là je l'ai adoré. L'esprit chevaleresque, le questionnent autour de la valeur de cet esprit en temps de paix ou encore les magouille autours des tournois et des vies de "misères" de certains chevaliers, tout m'a passionné dans ce premier tome ! Les deux personnages principaux sont touchants et bien pensés (même si un peu caricatural, il faut bien l'avouer). Les combats stressants et indécis et l'ensemble super prenant, nous donnant vraiment envie de voir dans quel sens cette histoire va partir. Des premiers tomes comme ca, on en veut tous les jours ! À noter la possibilité d'avoir un très bel ex libris chez notre partenaire BDfugue
    1 point
  38. Critique par @TheOtaku : 😭😭♥️ ... il est bien possible que ces émoticônes représente les sentiments que j'ai éprouvés en lisant ce manga. Je pourrais dire c'est One shot, un yaoi, une histoire d'amour, d'amitié ou même que c'est trop bien ! Mais on ne peut pas définir un manga avec si peu de mots (mon père me dirait que moi je serais capable de définir un manga en 10 milles mots). Pourquoi ne peut-on pas définir un manga avec si peu de mots ? Car il faut justifier... comme en maths, en physique, en svt, en français, en histoire... comme partout et tout le temps. Alors je vais me justifier ! Ce manga montre l'évolution au cours du temps d'un couple stable mais ... à qui il manque vraiment une évolution. Et qui à chaque petite évolution est ébranlé, car le changement n'est pas une habitude ici. Tout du long de ce manga, on peut ressentir différents sentiments : de la tristesse, de la tristesse, de la tristesse puis de l'amour, de la tristesse et pour finir de la joie et de l'amour. ... Personnellement je n'aime pas être triste et pourtant quand je lisais ce manga, j'étais bien ... toujours triste, mais bien, je voulais arriver à la fin ! J'aime beaucoup l'histoire, le changement de rythme... l'évolution des sentiments et la fin bien sûr ... Si vous aimez les BL (boys love) et être perturbé, car tel est le pot adéquat ici, alors foncez !
    1 point
  39. Le scénariste J. Michael Straczynski s'est forgé une bonne réputation avec d'excellents titres comme Midnight nation ou Rising star et sans compter ses nombreux récits de super-héros. Donc je reste toujours à l'écoute de ses nouveaux titres surtout quand il s'associe au dessinateur Steve Epting à qui l'on doit des incontournables comme Velvet ou Captain America, le soldat d'hiver. Les deux auteurs nous proposent un récit qui mélange fantastique et SF. En effet, suite perturbation électromagnétique dû à une éruption solaire, une partie non négligeable de la population mondiale se retrouve avec des dons télépathiques. La transition se fait dans le désordre totale puisqu'une demi-heure après l'évènement, les télépathes lisent dans les pensées de ceux dénués de pouvoirs. Très vite une course poursuite à la recherche d'autres compétences se fait et deux groupes de personnes s’affrontent avec des pouvoirs pendant que le gouvernement tente de comprendre et commence à prendre des mesures pour gérer la situation de crise. La partie graphique de Steve Epting est parfaite, son style est très réaliste et convient bien sur ce genre de récit. Ce premier tome regroupe les six premiers chapitres de l'histoire avec beaucoup d’action en attendant la suite à venir.
    1 point
  40. Second tome de l'opération Star wars de Panini avec le méchant le plus connu de la galaxie : Dark Vador . Ces épisodes 1 à 6 centrés sur les aventures de Vador sont bluffants . L'histoire se déroule entre les films Un nouvel espoir et L'empire contre-attaque , on y découvre un Vador rancunier après la défaite de Yavin et la chute de l'étoile de la mort . L'empereur lui fait les gros yeux et le menace clairement avec de possibles diminutions de son influence militaire . Ainsi , c'est un Sith calculateur et opérant dans l'ombre , n'hésitant pas à s'allier avec des mercenaires (certains bien connus des fans de la saga) qui prépare son retour au premier plan . Il cherche aussi à découvrir qui est ce mystérieux jeune homme manipulant un sabre laser et qui est à l'origine de la destruction de la station spatiale impériale . Tout un programme bien scénarisé par Kieron Gillen qui inscrit sa narration sur le long terme et profite des événements "officiels" des films pour y intégrer le côté "canon" avec la création de personnages , dont Docteur Aphra . Il est bien aidé par un dessinateur saisissant de réalisme en la personne de Salvador Larroca . Son trait , il est vrai numérique mais fin et empreint de reflets brillants , est parfait pour l'univers dépeint . Son découpage centré parfois sur les yeux de Vador laisse deviner toute la puissance et la rage qui l'anime . On est saisi et l'impression d'être dans un des films de la saga , est réel ! Ces sorties comics de 2015 sont vraiment de qualité , je ne peux que vous inviter à y plonger et tenter de découvrir la suite 😉
    1 point
  41. En se dirigeant vers l’endroit où Locke aurait été emmené après sa chute, Chloé découvre un lieu macabre décoré par des cranes d’enfants ? En voulant s’infiltrer, elle se fait repérer et pourchasser. Arrivée dans une impasse, elle est aidée par un jeune garçon qui la fait passé par les égouts et l’emmène dans leur refuge : un endroit dirigé par des enfants qui prennent soin de leur père malade et qui construise une arche de Noé pour pouvoir s’échapper de la prison. Toujours magnifiquement illustré, ce second tome nous emmène au cœur des secrets de la prison, enfin quelques-uns seulement mais qui ont une importance cruciale : l’usine avec les enfants et le soi-disant Saint-Père qui a mis en place un simulacre de religion avec ses inquisiteurs en soif de violence. Chacun travaille de concert avec l’autre pour le moment et chacun est également prêt à lui planter un couteau dans le dos. De son côté, Chloé avance sur la recherche de son frère et va faire des découvertes. Seulement elle est aussi hantée par ses crimes et ses victimes. Soloist in a cage poursuit sur sa lancée, un peu moins d’action peut-être dans ce tome vu qu’il faut introduire les nouveaux personnages qui joueront un rôle clef dans le dénouement. Encore une fois, le récit est prenant, on sent que Chloé sera amener à faire un choix et on a hâte de découvrir la fin qui sera dans le prochain tome ! En attendant, savourez ce graphisme, il y a de quoi faire !
    1 point
  42. Deuxième série du duo espagnole aux commandes de In Mémoriam (avec un petit clin d'oeil en fin d'album) pour une histoire encore une fois survitaminé. Mais pas que. c'est surtout, comme dans In Memoriam en fait, un scenario inventif. La couverture un peu trop tapageuse m'avait fait craindre une histoire post apocalyptique mêlé à une guerre contre des ET. Mais c'est finalement une histoire bien plus complexe et bien plus intéressante. Un peu comme In Mémoriam avait réussi à mêler SF et magie, nos auteurs mêlent ici habilement guerre des gangs et fantastique. Le rythme est super relevé, le dessin de bonne facture même si la coloration est peut-être un poil trop sombre, et le tout forme un premier tome rafraichissant qui ravira les amateurs d'actions et de fantastique.
    1 point
  43. Après deux tomes excellents, il aurait été étonnant d'avoir deux tomes aussi intenses... et pourtant, c'est presque le cas. Le tome 15 est juste fou avec des révélations impressionnantes sur ... tout. Tout ce que l'on pensait ne pas avoir besoin de savoir qui remettent en question tout ce que l'on savait. Des révélations majeures, mais un rythme toujours rapide avec le passé du grand-père de Masaru aussi tendu qu'intéressant. De Francine à Angelina en passant par Eleonore ou Guy, tous nos personnages principaux se retrouvent à une époque et un endroit où l'on ne les attendait pas pour combler les brides d'ombres qu'il reste encore dans une tapisserie d'une densité jamais vu. Des épisodes inédits en France qui raviront tous les fans, que ce soit de la nouvelle édition ou de l'ancienne. 0 12.95 les 324 pages d'histoire aussi bien écrite, c'est sans aucun doute le meilleur rapport qualité/prix du 9 ieme art à l'heure actuelle.
    1 point
  44. Allez hop voici déjà la conclusion de cette très réussie trilogie dessinée par Aveline Stockart et scénarisée par Kid Toussaint. L'histoire arrive à sa conclusion de manière très fluide, entre quotidien du lycée, questionnements sur l'identité d'Elle, et échanges entre les différentes personnalité d'Elles. C'est toujours aussi facile et lumineux, le scénario étant servi à merveille par le dessin tellement proche de l'animation que les pages sont presque en mouvement. On se régale, l'aventure se dévore, et si on aurait aimé peut être un peu plus de contenu, je trouve que ce tome 3 termine très bien cette trilogie que j'attends de pouvoir faire lire à ma fille. Intelligent dans le propos, nuancé, apportant son lot de réflexion Elles est à mettre dans les mains de la jeunesse !!! Seul bémol donc, il manque je trouve quelques pages à ce petit format.
    1 point
  45. Une critique de @TheOtaku : Enfin ! Enfin il se passe quelque chose d'intéressant. Ce manga est plutôt cool à lire mais ... il ne vaut pas un Kingdom. C'est ce que je pensais, mais, avec ce tome 7, on peut commencer à ne plus les comparer. J'aime plutôt bien ce tome car... on revoit le "grand méchant" et que nos "héros" ou plutôt samouraï commencent à vraiment réfléchir à la manière reprendre le trône. Entre la rencontre avec un "comme notre héros", un as de la fuite, la tentative d'assassinat de la part de notre héros et le début d'une grande bataille qui à l'air plutôt important, ce tome 7 s'en sort bien, on a vraiment l'impression que l'histoire avance pour de vrai.
    1 point
  46. Hope la on commence ces critiques sur les nouveautés de Jeff Lemire et Sorrento par le passage et je vous conseille de lire les deux tomes dans ce sens-là. En effet, moi j'ai fait... l'inverse et j'ai trouvé celui-ci moins intense. De l'aveu des deux auteurs, ils avaient envie, avec Giddeon Falls, de travailler le côté horrifique du comics. Mais des romans horrifiques qui ne passent pas forcément par des scènes gores. Non, on parle surtout d'une ambiance glauque et effrayante. Des scenarios dérangeants et volontairement sans explication claire, laissant aux lecteurs ses doutes et ses propres peurs. C'est d'autant plus claires dans le Passage ou notre histoire laisse énormément de place à notre interprétation. Si le début est assez clair, plus on avance, plus on sent le malaise grandir, mais sans savoir pourquoi. Porté par un dessin sublime de Sorrentino, Jeff Lemire est, encore une fois, bluffant de réalisme et d'intelligence. L'atmosphère, déjà lourde au début, monte en puissance pour nous prendre à la gorge. Une lecture intense pour une série horrifique qui plaira aux amateurs comme aux néophytes
    1 point
  47. Je dois bien avouer ne pas avoir vu , ni connaître ce film devenu culte ,avec David Bowie tenant le rôle principal , en 1976 . Je n'étais pas né , mais est-ce une excuse , tant cette histoire semble intemporelle , et même avant-gardiste ? On pense à un autre chef d'oeuvre de SF sorti à l'époque et animé d'un esprit similaire : Soleil vert . J'ai donc plongé dans cette histoire de fiction pas comme les autres avec curiosité . D'emblée , on assiste au crash (atterrissage) de notre "alien" aux yeux vairons . Pas d'aéronef ou autre ovni , on reste dans le subjectif . L'humanoïde ne perd pas de temps et débute immédiatement sa quête : trouver et ramener de l'eau pour sa planète . Sauf que , pour arriver à ses fins , il faut de l'argent ! Il va ainsi profiter de son avancée technologique supérieure et lancer des brevets innovants sur le marché mondial . La cupidité de l'homme va resurgir et influencer l'extra-terrestre jusque dans ses profonds retranchements ... Ajoutez à cela que sa famille lui manque ! Vous l'aurez compris ,on est pas dans de la SF pure et dure , il s'agit ici du parcours d'un self made "man" , son ascension et sa chute dans les méandres de l'humanité et ses vices . Le dessin ultra-réaliste de Dev Pramanik convient à merveille au sujet . Ses couleurs chaudes surgissent des pages et il réalise cependant des ombrages puissants , comme pour mieux souligner la noirceur du sujet . Les regards des protagonistes sont intenses ,autant que les échanges verbaux , et bien entendu , le "héros" possède les traits de feu David Bowie 😉 Une lecture intense , portée par un sujet contemporain , qui viendra garnir les étagères des fans du film et autres amateurs de SF "réelle" .
    1 point
  48. Attention ceci n'est ni une one shot, ni une enquête complète au sein d'une série sur Sherlock Holmes mais bien le premier tome d'une nouvelle enquête de Sherlock Holmes apocryphe imaginée par Jean-Pierre Pécau. Il est important de le dire, car je le sais parmi vous se cachent des puristes en Sherlock Holmes. Cette nouvelle aventure démarre en 1894 et s'intercale donc parmi les autres enquêtes de Sherlock écrites par Sir Arthur Conan Doyle. Les dessins de Michel Suro collent bien à cette ambiance de polar sérieux, même si parfois l'on regrettera le manque de détails sur certaines cases ou visages. L'ambiance de la fin du 19ème siècle est palpable et réussie. L'intrigue est bien ficelée pour le moment et nous entraîne dans plusieurs endroits et ambiances différentes, et la personnalité complexe de Sherlock Holmes est toujours aussi prégnante. Ce premier tome est agréable à lire et ravira les amateurs de polar et ceux de Sherlock !
    1 point
  49. Encore un bon tome de Freya ! comme tous les tomes précédents, il faut le dire. On attend longtemps entre chaque tome de Freya, mais à chaque fois, on est récompensé. Ce tome va encore une fois très vite, en réussissant à nous présenter un nouveau pays, une évolution dans les velléités du royaume de Sigurd, et cela, sans oublier des combats intenses et des évolutions dans les sentiments de Freya et de ses suiveurs. Ca va vite, c'est bien dessiné et l'histoire avance ! Une bonne série qui tient sur la longueur ! Pas si évident que cela dans le manga....
    1 point
  50. Critique par @TheOtaku : Il se rapproche puis s'éloigne. Haruki vient, par une suite d'enchaînement, à héberger Narumi, un photographe très mignon. Un yaoi, un one-shot, une histoire d'amour... Peu importe... c'est juste un bon et agréable manga à lire. On suit Haruki et Narumi. Haruki, distant et peu ouvert, Narumi joyeux et vraiment sympa. Dis comme cela on dirait un yaoi tout ce qu'il y a de plus basique. Mais ... (il y a toujours un mais) peu importe car le côté "on s'ouvre, on doute, puis on se renferme" tout comme le côté "pourquoi s'ouvrir, il partira un jour" font de ce yaoi basique... un manga vraiment mignon et appréciable à lire (plus que certains autres yaoi). De plus, contrairement à énormément de one-shot, l'histoire n'est pas précipité, la fin pas bâclé et l'auteur prend le temps qui lui faut pour poser les choses... Une très bonne chose !
    1 point
×
×
  • Créer...