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Bon maintenant que c'est fini, il faut que je le relise... Ou alors que je le lise vraiment. Car c'est graphiquement tellement somptueux que j'ai du passer (ce qui est rare pour moi) plus de temps à regarder les planches et les détails qu'autre chose. Blague à part, cet album est magnifique. Vraiment. Concernant l'histoire, rassurez-vous, on est dans une histoire à la hauteur du dessin (ou presque). Par contre, ne vous attendez pas à quelque chose que vous aillez déjà lu. Ce qui me donne envie de le relire. En effet Homs nous présente une relation étrange entre le Diable et Coral. Une relation loin de ce que l'on imaginerait., avec un diable bien plus subtil et "joueur" que ce qu'on a l'habitude de voir, et une Coral maligne au possible et sachant comment ne pas se faire piéger par les beaux mots du Diable. On est vraiment dans un mano à mano. Un peu comme un duo au théâtre, échangeant des bons mots jusqu'à ce que l'un de ces protagonistes perde. Une BD à part. À lire, à regarder et à relire !2 points
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Transfuge de l'éditeur Soleil, Alain Brion se lance en solo dans un space-opéra de grande ampleur avec cette "ouverture" de la saga Sphères ! Je précise bien "saga" car j'espère sincèrement qu'elle va s'inscrire dans une longévité tant l'histoire est porteuse et complexe. Nous sommes dans les années 2500, l'homme a découvert de nouvelles façons d'explorer l'espace avec des moteurs plus rapides et la colonisation du système a pu s'enclencher. L'auteur précise le contexte à l'aide d'une frise chronologique en début d'album, détaillant les avancées technologiques mais aussi les conflits engendrés, ainsi que l'avènement de nouvelles religions. Trois sphères ont été aperçues aussi en 2203, subrepticement car disparues aussi rapidement que leur arrivée. Que sont-elles et pourquoi aucune autre apparition depuis trois cents ans ?? Vous l'aurez compris, c'est avec ce postulat riche que débutent les aventures de Nell'o et Prax'x, deux protagonistes qui devraient s'inscrire dans la durée tant leur intrication semble importante dans le récit. L'une qui subit l'histoire mais va y prendre part forcément, et l'autre réveillé mystérieusement et contraint de s'adapter pour poursuivre son but ultime : percer le secret de ces sphères. Alain Brion incorpore une nouvelle religion ayant remplacé toutes celles connues de l'humanité et ayant la fâcheuse tendance à s'imposer par tous les moyens; mais aussi une drogue dont les secrets de fabrication semblent nimbés de mystères, voire extra-terrestres ! Un contexte politico-religieux riche, des personnages charismatiques, un univers sans frontières laissant tellement de portes ouvertes, on pense à Bajram et son UWW1, mais aussi Vatine, bref des influences de premier choix pour Alain Brion, s'installant dans la cour des grands avec ce récital de SF ! Le dessin réaliste est au diapason de l'histoire, avec des décors splendides, l'univers spatial est enivrant de beautés telles ces planètes en arrière plan dans l'immensité de l'espace. Des cases fourmillant de détails et une palette de couleurs allant du froid au chaud selon le contexte, c'est du grand Art qu'il nous livre assurément ! Une aventure spatiale faisant honneur au franco-belge et au 9ème art en général, on en redemande !2 points
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Voici une très belle sortie que je vous invite à ne pas manquer. J'étais moi même passé à côté du premier tome, et je vais rattraper ce manquement sans faute. D'abord parce que le scénario nous emmène entre la corse et New York au début du vingtième siècle pour des enquêtes policières qui vont nous mettre aux prises avec des faits divers et des faits de société réels de cette époque là. C'est fait intelligemment et si au début on se sent un poil déboussolé, surtout sans avoir lu le premier tome, on se retrouve finalement vite happé et conquis par ces enquêtes. Ce sont bien des one shots mais qui s'inscrivent dans une forme de continuité, un peu dans ce qu'à pu faire Thorgal par exemple. J'aime ce modèle car il permet d'avoir des histoires complètes sans pour autant sacrifier une trame plus ambitieuse. Surtout que rien n'interdira de faire un petit cycle en dérogeant pour quelques tomes à la règle du one shot. Venons en au second point fort de cette sortie : les dessins de Victor Lepointe sont exquis. Ces couleurs sont sublimes et renforcent les ambiances fortement. On se sent transportés avec nos personnages et j'ai aimé cela. Les décors sont soignés et parfois merveilleux, les personnages sont nets et vivants, j'en redemande. Il y a la un véritable style, et une vraie patte graphique. Merci car cette bd a du demander un travail considérable, alors chapeau bas.1 point
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Oh quel plaisir que cette lecture... Un plaisir peut être un brin coupable tant l'ombre de l'immense "Il était une fois la révolution" plane sur cette lecture... Mais un plaisir tout de même. Il faut dire que le sujet n'a pas été essoré en bd franco belge. Et puis nos deux auteurs ont du talent, on avait déjà pu apprécier la qualité du duo sur la série AIR. Bon, pour Philippe Pelaez, prolifique et quasi incontournable ces dernières années cela devient une évidence de le dire tant ses qualités de scénariste ont été saluées sur ses multiples parutions ces dernières années. D'autant que sur des histoires de fripouilles en période révolutionnaire il a déjà montré qu'il était particulièrement à l'aise. Le dessin de Francis Porcel est juste, dans la pure tradition franco belge que nous affectionnons tant. Ses couleurs sont belles et rendent bien les ambiances. Ses personnages sont travaillés et les scènes sont lisibles et bien découpées, on a juste à se laisser porter par la lecture. A noter qu'il s'agit déjà du troisième tome de cette série après Pinard de guerre et Bagnard de guerre. Et si les tomes peuvent se lire en one shot sans soucis, cela reste un vrai plaisir de retrouver ce personnage de Ferdinand Tirencourt, certes peu recommandable mais parfois sympathique, au gré de ses aventures sur le théâtre des guerres du début du 20ème siècle.1 point
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Hop vous connaissez Soleil, quand ils sortent une nouvelle série concept, on peut s'attendre à un album tous les 6 mois. Que l'on aime ou pas le modèle est celui-ci avec une multitude d'auteurs au dessin afin de tenir ces délais de fous. On a donc avec ce Cyborgs une série dans le standard habituel de Soleil en science-fiction ou en héroïc fantasy : un univers connu et cohérent, des one shots qui peuvent se lire séparément mais qui apportent ensemble pas mal d'éléments à l'univers, et une galerie de personnage qui se croisent et se recroisent mais sans prépondérance d'un personnage en particulier au fil des albums. Petite différence de taille cette fois-ci, chaque album fait bien avancer une intrigue globale et est centré sur le recrutement et l'intégration d'un nouveau personnage à une équipe tout en faisant progresser la mission commune de la dite équipe. Bon dit comme ça on est un peu sur Th Expendables en bd, mais cela donne au moins un fil conducteur intéressant et plus ambitieux car il ne se limite alors plus aux scénarios des seuls one shots. Tant mieux, c'est une bonne idée. Les dessins de Valentina Pinti et du Studio Arancia sont bien même si la colorisation et les décors sont un peu trop bruts pour moi. Ceci dit c'est souvent le cas en science fiction. Si l'ensemble ne brillera guère par son originalité, c'est efficace et servi par un découpage de qualité. Les amoureux d'univers de science fiction façon Travis ou Carmen seront servis car il ne s'agit pas ici de space opéra mais d'un futur terrien un peu calamiteux et très technologique quand même. L'action est assez soutenu même si cette fois-ci l'album est peut être un peu plus bavard.1 point
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Oh qu'on l'attendait celui-ci. Il faut dire que les deux premiers tomes des âges perdus nous avaient présentés une chouette histoire, dans un monde que l'on ne connaissait pas, qu'on n'avait pas l'impression d'avoir déjà lu cent fois. Et vu que c'était servi avec les très jolis dessins de Didier Poli, on en redemandait. Sur ce tome Didier Poli a été rejoint aux crayons par Luca Bulgheroni mais c'est toujours Bruno Tatti qui gère les couleurs. Alors que donne cet ajout de talent à notre équipe ? Et bien le dessin de la série continue d'évoluer doucement, comme entre le tome 1 et le tome 2, avec des visages qui se lissent un petit peu, mais des décors qui s'étoffent globalement rendant les atmosphères et ce monde là encore plus palpable. Côté histoire, c'est aussi peu dire que je faisais confiance à Jérôme Le Gris pour nous créer une belle histoire avec une belle fin. Et bien pas de doutes non plus de ce côté là, c'est toujours aussi bien. On a du rythme, une montée en puissance de l'intrigue et des enjeux, des personnages dont on se demande à chaque page s'il va y passer ou pas, et un monde dont chaque page nous en fait découvrir un peu plus. Vous l'avez compris j'en redemande encore et bonne nouvelle, le tome 4 doit sortir l'année prochaine, même si, et c'est je trouve très triste, ce sera aussi le tome de fin de cette série.1 point
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Elle fait plaisir cette BD. D'abord parce que j'ai été un très très grand amateur de M. Lupin dans ma jeunesse, puis j'ai aimé Sherlock Holmes aussi. Ensuite parce qu'elle est fun. Une intrigue relativement simple avec un peu de mysticisme, un duo qui fonctionne très bien avec deux gros egos en rivalité, de l'action, de l'aventure, des adversaires plus qu'au niveau et surtout des dialogues réussis. Par contre que cela soit entendu le titre aurait plutôt du être Arsène Lupin Et Sherlock Holmes 🙂 mais c'est moins accrocheur. Toujours est-il que cette intrigue menée tambour battante m'a réjoui et certes cela ne suffira peut être pas à tenir dans le temps, mais pour un début c'est largement plus qu'il ne m'en faut côté histoire. Et quand le dessin se met au diapason pour nous livrer de belles planches, de beaux héros et adversaires, et des décors variés, et bien, il n'y a plus qu'à profiter. Petit bémol, je trouve l'intérieur plus réussi graphiquement que la couverture... Mais il vaut mieux ça que l'inverse ! Ce Arsène Lupin et Sherlock Holmes n'est peut être pas la bd de l'année, mais moi j'ai pris énormément de plaisir à lire cette aventure et j'attendrais la suite avec bonheur !1 point
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Il y a un peu de East of West dans ce The New World. Et comme East of West je n'ai eu aucune envie de le lire ni de l'ouvrir au début. Puis comme dans East of West on se fait happer, et on finit ce comics alors même que l'on aurait aimé en avoir encore un peu. Cette comparaison n'est pas innocente et HiGraphics a vraiment le talent d'aller nous chercher des ovnis. Certes The New World n'atteindra pas le niveau de cette glorieuse inspiration, mais on ne boudera pas notre plaisir pour autant. Place à une Amérique une fois encore décadente ayant sombré dans un totalitarisme faisant la part belle au spectacle... On y suit un couple de héros, guère sympathiques de prime abord pour un rush endiablé. Difficile de dire pourquoi cela fonctionne mais entre l'univers graphique déjanté, flashy, coloré, et normalement pas à mon goût, et les personnages excentriques, je n'étais pas la cible. Sauf que le charme opère et que la magie prend. Je me suis régalé. Et je ne sais pas encore à qui je vais pouvoir recommander cette lecture tant elle est particulière 🙂 Mais pour les amateurs de comics différents, vous pouvez y aller : entre Punk Rock Jesus et East of West, The New World ne laissera pas indifférent.1 point
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J'ai découvert Mathilde Ducrest avec son étonnant Fragile (Casterman), oeuvre en solo intéressante mais non dénuée de défauts; cette fois elle s'associe avec la romancière Maud Ankaoua pour une adaptation littéraire marquante ! En effet ce best seller aux plus de 2 millions de lecteurs se voit magnifié par le trait doux et aux couleurs incroyables de la talentueuse dessinatrice ! Ce chemin initiatique par Maëlle, qui n'est absolument pas disposée à le faire de prime abord, va prendre des voies oniriques et spirituelles sur les contreforts de l'Himalaya. Quel autre paysage peut initier autant de contemplation que cette chaine de montagnes vertigineuses laissant entrevoir des couchers de soleil magnifiques ! On se laisse porter avec cette jeune femme, citadine et investie dans son travail à corps perdu, dans cette randonnée en compagnie d'un sherpa philosophe et terriblement opiniâtre ! Chaque avancée se fait au son des réflexions pleines de sens de Shanti le guide, il illumine de sa sagesse les idées noires de Maëlle et lui fait découvrir un monde totalement inconnu. A l'image des splendides paysages traversés, il l'embarque sur une voie de remise en confiance et de bonheur, on ne peut plus salutaire. Et le lecteur peut ainsi prendre part à ce chemin initiatique et se recréer à son tour. On réalise ainsi que l'on a l'art de se compliquer la vie pour si peu ! Le sous-titre " Le chemin du bonheur" prend tout son sens. Il est parfois nécessaire de relire les réflexions et autres pistes données pour accéder à cette voie, mais quel plaisir ensuite de réaliser qu'il est possible de voir la vie "autrement" ! La dessinatrice immerge le lecteur avec ses couleurs, agissant tel un kaléidoscope sur certaines planches. De l'acidulé, de la chaleur, des gros plans microscopiques rendant le dessin organique, chaque "voie" est illustrée par des planches oniriques et intrigantes. Marchez aux côtés de Maëlle dans l'Annapurna et contemplez ces paysages somptueux, qui sait, vous pourriez y voir votre reflet 😉 .1 point
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Origines est une création des trois auteurs Arash Amel, Joseph Oxford et Lee Toland Krieger scénarisé par Clay McLeod Chapman. ce roman graphique de science-fiction nous emmène dans le futur sur une Terre dévastée où la végétation a recouvert les vestiges de grandes villes. Les hommes ont disparu depuis longtemps suite à une guerre avec l'intelligence artificielle. Dans ce décor apocalyptique, on découvre la naissance d'un enfant au destin essentiel. L'histoire est partagée entre le passé pour notre compréhension et le présent avec l'enfant devenu homme. L’aventure est passionnante et l’on se laisse porter par l’intrigue avec des scènes d’action bien orchestrées. La partie graphique est magnifique gérée par Jakub Rebelka dont les lecteurs de Judas ou encore Le Dernier Jour de Howard Phillips Lovecraft connaissent la qualité. L’album se termine sur plusieurs illustrations, galerie de personnages et planches crayonnées en bonus. Les éditions 404 Graphic poursuivent leur travail soigné pour leur édition et nous offrent la possibilité de découvrir tous les albums dessiné par Jakub Rebelka dernièrement. Les auteurs nous donnent une réflexion sur les dangers de l’intelligence artificielle mais également sur la vie.1 point
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Les westerns sont à la mode. On en voit beaucoup en BD comme dans le comics. Alors quand ce "Remington 1885" est sorti je me suis dit : un de plus. Mais en fait pas temps que cela. Car ce Remington n'a rien à voir avec la carabine du même nom. C'est le nom du dessinateur qui a parcouru le Far West pour essayer d'immortaliser la fin du Far West et l'arrivée de la modernité. On se retrouve donc avec un western qui nous parle... de la fin des westerns. Un western qui parle autant de la capture de Geronimo que du traitement des indiens, parqués dans des camps indignes et sans la moindre ressource. Le découpage du récit est très bien pensé. Entre une voix off issue du carnet de notes de Remington qui nous livre son réel ressenti et la traque de Geronimo par les Tuniques bleues autant que les Mexicains, on alterne intelligemment les scènes d'actions et les réflexions sur un monde en plein changement irréversible.1 point
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Avec d'ors et déjà 2 tomes sur 3 dans les best of de 1001bd et le dernier qui était quand même déjà sacrément bien, il est peu dire que le paris des éditions du Lombard avec son Throgal Saga est une réussite. Il faut reconnaitre que dupliquer une partie des recettes du succès de la collection Signé sur un mythe comme Thorgal avait tout pour nous plaire. Ce quatrième tome va s'inscrire directement dans cette lignée, car il s'agit encore de l'un de mes coups de coeur de cette année. Il faut dire que le mélange : auteurs de qualités, héros intrépide et attachant, et mythologie du grand nord ne peut que me plaire. Si la couverture version feu m'a laissé un petit peu dubitatif sur le fait que le dessin de David Etien saurait s'adapter au style Thorgal, j'ai été rassuré dès les premières pages. Le style est bien respectueux de l'œuvre sans se renier pour autant, et la mise en couleur de grande qualité de Bruno Tatti ne fait que rendre l'ensemble encore plus séduisant. Le scénario d'Olivier Legrand & Jean-Blaise Djian se révèle infiniment respectueux de l'œuvre et du personnage tout en nous plongeant une nouvelle fois dans la mythologie nordique. Thorgal se retrouvera, fidèle à lui même encore et toujours opposé aux dieux et à leurs jeux. Il y a de l'odyssée d'Ulysse dans le destin de notre Thorgal, et ce n'est pas pour me déplaire. Je reste un grand amateur de mythologie nordique (surtout depuis les derniers God of War je le confesse) alors revoir encore et encore ces personnages reste un immense plaisir. Je ne peux que vous conseiller ces Thorgal saga qui viennent magnifier l'un de nos meilleurs héros de bd franco belge. L'édition en plus est de très bonne qualité, et la pagination à la hauteur pour ces one shots.1 point
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Et dire que j'avais eu peur. Pardon monsieur James Tyrion IV ! J'avais eu peur en voyant que le tome suivant n'était pas "libellé" comme la suite directe des deux premiers. J'avais eu peur qu'on tombe dans une histoire qui se délaye juste parce que les deux premiers avaient super bien marché. ET bien j'ai eu tort de douter. En effet ce Nice house by the sea est la suite directe des deux premiers tomes. Et quelle suite ! C'est tout simplement parfait. James Tyrion IV nous livre une suite qui coche toutes les cases : on continue à élargir un peu le contexte tout en nous expliquant de plus en plus les motivations et les règles que se posent les extra terrestres. Il réussit surtout à introduire la deuxième maison, mais sans trop s'appesantir sur ces nouveaux arrivants pour très rapidement faire un lien intelligent entre les deux et ajouter un objectif à nos "survivants" oisifs. C'est le troisième tome parfait ! Vivement le quatrième !1 point
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Oui je sais on a mis le temps à parler de L'orfèvre car cet ovni de la bd est sorti en aout 2024. Il faut dire qu'à priori pour le lecteur de bd fainéant que je suis, il n'est pas évident de se lancer dans la lecture de cet étrange bd. Elle a en effet plusieurs particularité : ce livre a deux entrées, il peut se lire dans les deux sens, nous présentant deux façons d'aborder cette étrange enquête. L'auteur a en effet réalisé ce livre sur près d'une décennie, entièrement au stylo bille, imaginez l'exploit. Tout l'ouvrage est fait pour nous creuser les méninges, et c'est je pense bien l'intention de l'auteur de ne rien nous rendre facile alors même que la structure et le contenu de l'histoire est finalement assez classique. La narration se permet quelques turpitudes qui vont distraire le lecteur du fond de l'enquête, cela en agacera certains quand d'autres se prendront au jeu. Quoiqu'il en soi le résultat est bluffant pour une première parution, et il faut saluer le travail titanesque que cela a représenté. Sans compter la relecture qui s'imposera forcément au lecteur, les 168 pages vous occuperont déjà un petit moment dans les deux sens. Je ne peux que vous conseiller de jeter un oeil à cet ovni si vous avez un peu envie de vous triturer les méninges et de lire quelque chose de différent et de marquant.1 point
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David Chauvel l'auteur de l'excellente saga Les 5 Terres revient avec une adaptation en bande dessinée du roman d'Aurélie Wellenstein, récompensé de nombreux prix. Cette introduction nous emmène à une époque médiévale où trois amis d'enfance se retrouvent à braconner sur les terres de leur seigneur pour se nourrir durant l'hiver. A ce moment, l'histoire prend une tournure plus fantastique puisque les enfants vont être condamnés à être transformer en monstres sanguinaires pour servir leur seigneur afin de terroriser la population affamée. Chauvel réussi à nous entrainer avec ce trio courageux dans une aventure très prenante prévue en diptyque dont le deuxième tome est prévu pour septembre. Pour la partie graphique, Sylvain Guinebaud réalise des planches de grande qualité pour nous dépeindre cet univers sombre. Les scènes d'action sont très bien découpées et très rythmées. Les passages avec les débuts de transformations des personnages sont très inspirées surtout pour les déformations de visages. Ce premier tome le roi des fauves comment très fort et donne bien évidement envie de poursuivre la lecture. Cette lecture est une très bonne surprise que je recommande.1 point
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Ah les ambiances de films noirs des années 40, ce parfum de Dahlia noir ou de Mickey Cohen, quel plaisir de s'immerger une nouvelle fois dans cet univers aux côtés du détective privé Franck Harding ! La différence dans ce très bel album est qu'un soupçon de fantastique vient s'immiscer dans une enquête où passé et présent sont mêlés dans une danse macabre. On ajoute donc une dose de Constantine l'anti-héros de DC aux traits de Franck qui aura bien besoin de surnaturel pour mener à bien cette mission touchant ses amis proches. Le pitch parle de "disparitions" mais il minimise bien le trait, ici on parle plutôt de mutilations affreuses commises par les victimes elles-mêmes ! Comment peut-on s'infliger pareilles souffrances ?? Un démon serait à l'oeuvre ? Le suspens est bien ménagé, l'investigation aux côtés du privé est immersive, on souffre avec lui de cette avancée vers une vérité que l'on redoute. Steven S. DeKnight est un showrunner ayant travaillé sur la série Spartacus, mais aussi la première saison de Daredevil sur Netflix, il sait donc jouer avec le lecteur et placer des fausses pistes. Que dire ensuite du talent de Leno Carvalho qui insuffle un réalisme incroyable aux planches ! Un trait minutieux, détaillé et magnifié par les couleurs chatoyantes de Bruno Hang. Les effets lumineux/spectraux sont du pus bel effet, la magie transpire des pages à chacune des apparitions démoniaques. Le découpage cinématographique raconte l'action crochets du droit après crochets du gauche, les femmes fatales aux longues robes fendues dégagent une élégance rare voire un soupçon d'érotisme, on est bel et bien dans une virtuosité graphique à la colorisation parfaite. Le seul hic vient du dénouement, pas que l'on s'y attende, mais il représente le "défaut" des polars, une fois que l'on connait la fin.... Ceci dit, se replonger dans ces dessins pour contempler !!!!1 point
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Il faut savoir tout d'abord que cette bd est un petit peu une auto biographie, mais c'est celle de la dessinatrice, Céline Bailleux, et non pas de la scénariste comme on aurait pu le penser. L'exercice est difficile et on le sait car parler d'éducation et de trouble de déficit de l'attention est complexe en tant que parent, cela se ressent forcément suivant notre propre biais de lecteur sur le regard que l'on va porter sur cette histoire et sur le propos. La tête dans les nuages est un roman graphique qui se présente comme des tranches du parcours de vie d'Anaïs et de ses parents. On y suit le quotidien et comment la famille tente de s'adapter face à ce trouble. C'est un bon moment de lecture car on sent que le propos n'est pas trop à charge sur l'éducation nationale ou le médico social comme c'est parfois le cas, il ne présente pas non plus de "solution" miracle, et ne culpabilise personne. Cela le rend facile à lire et agréable. Et mine de rien cela ne parlera pas seulement aux parents d'enfants atteints de ce trouble car beaucoup d'autres sujets de la vie quotidienne s'y trouvent mêlés. Le dessin de Céline Bailleux s'inscrit dans les codes du genre avec des décors minimalistes, et des personnages en ligne claire avec des visages expressifs. Peu de surprise donc, ni dans un sens, ni dans l'autre, ce qui est peut être dommage car j'aurais apprécié un supplément d'âme ou un peu plus de prise de risque pour que cela me marque ou me permette de ressentir plus d'empathie pour les personnages...1 point
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Pour les retardataires, dont je fais partie, il faut se plonger dans cette sublime réédition du chef d'oeuvre de Fabien Nury et John Cassaday, Je suis Légion ! Pour ses 50 ans, les Humanos sortent des petits bijoux de leur catalogue et les proposent dans de véritables écrins, tel ce format rigide à la couverture splendide rouge sang. Et quelle histoire ! Moi qui découvrait cette aventure mêlant seconde guerre mondiale, espionnage et un soupçon de fantastique, j'ai dévoré cette intégrale avec un plaisir immense et une avidité "vampiresque" 😉 Les dialogues, les plans sur les visages scrutant des failles (ami ou ennemi ?) ou en pleines réflexions, la profondeur de l'histoire avec une importante galerie de personnages, des rebondissements ; c'est une merveille de scénario magistralement mis en scène par l'artiste américain John Cassaday. Il avait délaissé pour un temps Marvel et embrassé le franco-belge avec brio, on l'en remercie ! Son découpage associé au propos délivre une tension qui ne vous quittera pas tout au long de la lecture ! Son trait ultra-réaliste associé aux couleurs subtiles et lumineuses de Laura Martin vous plongera dans une ambiance de film noir à la musique stressante. Le seul et unique reproche que je lui ferais, tient justement au grand nombre de protagonistes et leur ressemblances, je dois bien avouer avoir parfois tourné les pages en arrière pour mieux identifier les "acteurs" en jeu. Un léger bémol qui vous permettra de vous replonger dans cette intégrale que je vous recommande chaudement, car elle se relit sans aucun problème quelques mois plus tard, histoire d'être sûr d'avoir tout saisi 😉 Un scénario exigeant qui laisse une porte entre-ouverte à la fin. On rêve d'un second cycle, qui sait, un jour peut-être !!!1 point
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Les grands formats Urban se multiplient et c'est souvent pour faire la part belle à une patte graphique. Ce Aucune tombe assez profonde ne fera pas mentir les précédents. Si le western fantastique imaginé par Skottie Young est fidèle à ses précédents récits, c'est-à-dire délirant, ambitieux (Vouloir tuer la mort, c'est quand même balaise) et trash, le point remarquable ici est la patte graphique de Jorge Corona. Si vous n'aimez pas le comics new génération, plein d'emphases graphiques et d'exagération, le tout très coloré, passé votre chemin, peu importe e scenario. Par contre, si c'est un style qui vous parle, penchez-vous sur ce one shot. Il n'est comme nul autre. Aussi émouvant et triste que dynamique et violent. On se sait vraiment si on doit aimer notre héroïne. Si elle à le droit de réclamer un supplément de vie, au regard de toutes celles qu'elle a prises. Une finesse de scénario qui récompensera ceux qui ont pris à bras-le-corps le coté graphique.1 point
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Je n'ai pas eu le plaisir de découvrir les univers de Gabriele Di Caro dans Les arcanes de la maison Fleury (édition Tabou) mais je commence à le regretter après avoir lu ce génialissime Le fruit le plus doux ! Que de mystères et un scénario d'une richesse telle que la classification "érotique" semble réductrice pour cette oeuvre aux multiples facettes ! Années 50, après seconde guerre donc, l'Amérique rurale et ses petites villes comme Sweetville où tout le monde se connaît, les cancans se multiplient comme la floraison dans les arbres au printemps, les couples s'interrogent, se font et se défont, bref une galerie de personnages truculents se découvre sous nos yeux. Un concours du fruit le plus doux vient comme chaque année mettre la ville en émois, faisant venir à l'occasion un journaliste en mal de scoops qui va gratter la couche de vernis de la bourgade et venir déterrer des secrets bien enfouis. Mais les apparences sont trompeuses et vous suivrez cette grande galerie de personnages, exposant leur vie et leurs secrets dans un déluge de révélations et de mystères. Plus on avance dans la lecture et plus on a l'impression de comprendre, alors que Gabriele Di Caro s'amuse avec nous et distille de nouvelles pistes scénaristiques complexifiant un peu plus l'histoire. Sachez qu'un soupçon de magie s'invite aussi ! Certains passés ont aussi une grande importance, vous le verrez dans des flashbacks disséminés à la manière d'une série tv. Pour tout vous dire, j'ai vraiment hâte de lire la suite tant la fin vous laisse pantois et avide de connaître le fin mot de l'histoire (ou des histoires 😉 ) . Quelques scènes érotiques ponctuent le récit mais sans gratuité ni exposition grandiloquente, elles servent, voire embellissent l'histoire. Il faut dire que le trait de l'artiste italien est somptueux. De la finesse, de l'élégance, une bonne proportion des corps, des couleurs sobres et représentatives du franco-belge dans ce qu'il produit de mieux. Un dessin frisant la perfection pour une histoire complexe aux multiples ramifications saupoudrée d'humour. En attendant la suite, bravo ! Un pdf ci-dessous pour les plus de 18 ans 😉 pdf_387_4.pdf1 point
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Vous le savez bien j'adore le travail de ces 3 auteurs. Je continue de trouver que Yoann Guillo a apporté beaucoup de finesse au talent déjà énorme de Ronan Toulhoat au dessin. Avec le scénariste Vincent Brugeas, ces trois là nous ont livré déjà de superbes œuvres en bd franco belge grand public comme on les aime (Cosaques, Tête de chien, Bomb X) ! Mais qu'en est-il de ce Daemon là ? Et bien graphiquement on est toujours sur l'excellence auquel ils nous ont habitué. Couleurs magistrales, découpages et mises en scènes spectaculaires, le dessin est épique et tant mieux. Certains cadrages sont cinématographiques et les scènes d'actions parfaites. On se régale et on en redemande. L'histoire est réussie, mais c'est un premier tome, et le choix de la personnalité de notre héros le rend difficile à aimer dès le départ... On s'attache difficilement alors et comme il y a aussi un petit travail de mise en place et bien... cette lecture ne nous marque peut être pas autant qu'elle aurait pu. Le format d'aventures qui se clôturent à la fin du tome inscrites dans une trame plus générale est le bon je pense, mais cela rend peut être le premier tome un peu trop tendre. Ceci étant dit je garde ma foi totale en ces auteurs, et en leur mise en place, les prochains tomes devraient encore monter en puissance je pense, le format et le sujet le permettant bien. J'ai hâte de lire la suite en tous cas !1 point
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Designer, illustrateur, artiste, tant de casquettes pour le hollandais Victor Hachmang qui s'essaie aux BD et comics expérimentaux parfois avec grand talent ! Il délivre ici un ovni graphique aux multiples influences. Tout commence par un homme seul s'essayant à la pêche, sa silhouette est décharnée, il est vêtu de haillons, le monde environnant est dévasté, envahi de décombres en tous genres avec un ciel noir chargé d'éclairs menaçants. On va suivre son quotidien, et peu à peu au fil des pages, comprendre comment en est-il arrivé là . Un scénario certes classique mais qui va prendre une tournure onirique lorsque Geo notre héros au nom symbolique (terre en grec) se perd dans les méandres de ses rêves. L'artiste peut exprimer tout son talent graphique avec des pages incroyables où les couleurs disparaissent pour un noir et blanc que le grand Otomo n'aurait pas renié. Il transperce ces mêmes pages d'un rayon fluo orangé, symbole d'une aube naissante et donc d'espoir, tout n'est pas si noir pour ce pauvre hère seul (ou presque 😉 ) dans la décrépitude. Le récit est scindé en quatre saisons, avec chacune sa tonalité de couleurs pour un rendu du plus bel effet. Les écrits de Shakespeare s'insèrent ça et là durant la lecture et installent un semblant de dialogue entre le dramaturge et Geo en quête de vérité. L'environnement post-apocalyptique est formidablement bien illustré avec des variations de couleurs incroyables ! Il alterne les styles graphiques selon les ambiances pour un rendu des plus étonnants. Imaginez une architecture dans l'esprit Druillet avec des personnages issus du trait de Otomo, le tout nimbé d'une palette de couleurs allant du noir et blanc au fluo "radioactif" ! Une partition graphique de haute volée qui aurait sa place dans les pages de Metal Hurlant !1 point
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L'éditeur belge s'impose vraiment en fer de lance du style "franco-belge" avec une nouvelle fois le duo Griffo/Rodolphe en figures emblématiques de ce format BD. L'un français, Rodolphe au scénario et Griffo le belge avec sa patte graphique délicate et précise. Leur association avait déjà sorti chez le même éditeur Marie et les esprits ( un nouveau projet dans la même veine est en cours 😉 ), en attendant ils adaptent une nouvelle de l'écrivain Stevenson sur fond de malédiction ! Exit donc les pirates et Long John Silver, pour cette curieuse main du diable qui exauce tous vos voeux, à la seule condition d'être en mesure de la revendre à un prix inférieur à celui d'achat ! Symbolique étonnante quand on sait qu'un des premiers voeux souhaités est le plus souvent l'accession à la richesse ! Charles Dawson endosse le rôle de l'infortuné héros de cette histoire et va apprendre à ses dépends comment vivre avec cette malédiction "opportune". Car vous vous doutez bien qu'avec un nom pareil, cette "main du diable" ne va pas se contenter de réaliser tous vos souhaits sans contreparties ! Comment tout ceci peut bien finir ?? Vous le découvrirez au fil d'une lecture plaisante, imagée par un trait doux à l'aquarelle subtile. Rodolphe fait des merveilles une nouvelle fois et nous gratifie de son talent avec une grande diversité de lieux et d'ambiances exotiques ou marquées par l'élégance des boudoirs anglais. Alors, prendrez-vous cette main pour parvenir à la réussite totale ? Quelle réussite d'ailleurs ? 😉1 point
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Les auteurs de Renaissance n'en ont pas fini avec la SF et reviennent avec une nouvelle série qui s'annonce galactique ! Ce premier tome oscille à merveille entre les space opera, avec le début d'une guerre interstellaire, et la SF pure avec un univers ou les humains ne sont pas présents et où les espèces très évoluées sont légion. C'est un des changements par rapport à Renaissance : ici, on est plus proche d'un mix entre Aquablue et Orbital que d'Interstellar. Tous les ingrédients d'une bonne série de SF sont la ! Nos auteurs se payent même le luxe de mixer présentation de l'univers et démarrage d'une guerre galactique. Cette série en 3 tomes, vues par Fred Duval comme un préquel à Renaissance, ravira les amateurs de la série principale, mais aussi les amateurs de SF tous cours qui, comme moi, n'ont pas suivi la série mère.1 point
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L'éditeur Mosquito poursuit sa collaboration avec le (très) talentueux auteur chinois Xiaoyu, après La vengeance de Masheng et Le temple flottant, voici sa dernière production : Lotus jumeaux. Il s'agit d'un imposant roman graphique de plus de 300 pages dans un subtil noir et blanc teinté de notes grises avec un trait aussi fin que de la soie chinoise ! Tout commence en 1937 avec le bombardement d'un bateau rempli de réfugiés chinois fuyant l'oppression japonaise. On ne sait pas encore qui est mêlé à cette tragédie que très vite l'auteur nous fait rencontrer une troupe d'enfants perdus, vivant dans la rue pour la plupart et tentant de survivre dans une ville dévastée. Trafics en tous genres, art de la débrouille et de nombreuses rixes sont au menu de ces jeunes déboussolés. Au cours d'une des nombreuses représentations théâtrales locales, ils vont faire la rencontre de Fan un des survivants du bombardement du bateau, et son automate qui passionne les foules. Militaires japonais, résistants chinois, civils, mafia locale, américains et bien-sûr nos enfants de la rue, tout ce petit monde va se retrouver lié par cette pièce de théâtre si intrigante. D'autant que le folklore chinois et ses croyances magiques vient se mêler à ce bouillon de culture ! C'est assez brillant car l'histoire est vraiment prenante et distille les révélations au fil des pages en ménageant le suspens. Le mythe de la création, les avancées scientifiques, le racisme et la domination de l'homme par l'homme, Xiaoyu aborde de nombreuses thématiques dans ce récit, mais la principale reste l'amour avec un grand A et jusqu'où nous pousse t'il ! De nombreuses surprises vous attendent dans cette formidable aventure teintée de magie, au dessin remarquable, à l'image de cette magnifique couverture. Une très belle édition qui aura une place de choix dans votre bibliothèque 🙂1 point
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Et voici le cadeau de noël idéal ! Super conclusion à cette remarquable série dessinée par Olivier Pont et scénarisée par Régis Loisel, cette série en 4 tomes offre tout ce qu'on aime en bd : du dépaysement assuré avec cette amazonie reculée où la civilisation n'est pas encore tout à fait là, des dessins somptueux et chaleureux, mettant à l'honneur les personnages, et un scénario bien mené qui n'est peut être pas le plus original jamais lu, mais qui tient le rythme et le choc jusqu'à la fin, nous poussant à toujours tourner une page de plus. Un régal du début à la fin avec 4 tomes tous excellents. J'ai apprécié passer du temps avec ces personnages, les petites pointes d'humour étant judicieusement distribuées. Il y a en plus parfois une belle humanité malgré ces salopards là... A noter également que la colorisation de François Lapierre met merveilleusement bien en valeur les dessins et les décors imaginés par Olivier Pont et Régis Loisel Je ne peux que vous recommander chaudement de vous lancer dans "Un putain de salopard", parce que vous ne pouvez pas le regretter.1 point
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Si je suis fan de SF, j'avoue que le genre "nouvelle" illustrée me laisse souvent froid. En effet j'ai bien m'immerger dans une histoire et la nouvelle le permet rarement (de mon point de vue). J'avais donc gardé cet album pour le début des vacances, afin de le lire d'un coup sans être interrompu. Et bien j'ai bien fait car j'ai été embarqué par l'histoire. Histoire superbement portée par des doubles planche magique de François Schuiten permettant de mettre un visuel sur des mots. Un visuel qui correspond exactement à ce que l'on s'imaginait. C'est bluffant. On est tiraillé entre prendre le temps de bien apprécier ces doubles planches et lire l'histoire pour voir ce qu'il arrive à nos 5 personnages. Car plus que les dessins de François Schuiten, cette nouvelle est captivante. Cette histoire d'Obligés et de Compulsion est super réaliste, tant pas son illogisme que par son traitement. On imagine bien le monde démunis contre ce comportement qu'il ne comprend pas. Si je vous laisse juger la fin, soumise à interprétation (forcement au vu du peu de page de l'histoire), on ne peut nier que cet album est une véritable réussite, à lire au calme pour bien en profiter.1 point
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Et bien voilà qui est bon ! Car si je suis un grand adorateur du travail et de l'univers de Marini, sa série les Aigles de rome me laissait une impression mitigée, la faute à un scénario qui peinait à me passionner depuis 2-3 tomes, hors là avec ce tome VII Enrico Marini tire le profit de tout ce qu'il a mis en place précédemment. Les enjeux montent d'un cran, la maturité des personnages aussi, on rentre dans le peplum sérieux, et cela fonctionne à 200% pour moi. C'est l'un de mes albums préféré de cette fin d'année, et l'idée que le tome 8 soit déjà en cours m'enchante. Si vous aimez les gladiateurs et les courses de char, c'est pour vous, même si vous n'en verrez pas 🙂 Les aigles de Rome est en train de s'installer pour moi comme l'une des références du genre, et ce tome 7 m'a juste donné envie de relire l'ensemble de la série, ce qui n'est jamais mauvais signe soyons clair. Je ne mets pas au panthéon de mes bd préférées tout ce que fait Marini car même si j'adore son dessin et son univers, je dois admettre que certains de ses scénarios sont plus faciles que d'autres, ou tirent trop sur l'hommage et le plaisir de la nostalgie d'une certaine époque que vers l'histoire qui va marquer un lecteur. Alors quand l'un de ses scénarios prend de l'ampleur, du sérieux et de la dramaturgie et que c'est toujours servi par son dessin que j'adore, comment ne pas foncer ? Pourquoi bouderait-on son plaisir ? En plus vous savez quoi ? Je crois que j'aime bien quand même quand une bonne série dure un peu plus de 3-4 tomes. Cela devient un vrai plaisir coupable et c'est encore mieux si l'intrigue est conçue pour durer aussi longtemps, là j'adore.1 point
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Second tome de cette saga Empires, initiée par Nicolas Jarry et JL Istin avec la compagnie du loup gris. Après la chaleur sudiste du premier tome, nous retrouvons ici des terres plus au nord avec d'autres croyances et un paysage plus montagneux et arboré. Tout commence par une jeune enfant retrouvée seule au milieu d'un bain de sang perpétré vraisemblablement par une créature sombre d'Abîme. Sa mère ainsi qu'un groupe d'humains la récupèrent, mais ces derniers découvrent avec stupéfaction la véritable nature de cette jeune fille ! Elle serait le fruit d'une union humaine et d'un Aëlr'Aar, ces fameuses créatures des ombres. Prenants la fuite, la mère et la fille trouvent refuge dans un village éloigné et tentent de vivre paisiblement. Cachant les yeux vairons, les oreilles pointues et les cheveux blancs de Tanycia avec des teintures, sa mère pense éviter le pire ! Mais le passé va les rattraper et Tanycia va devoir composer avec ses origines, elle sera bientôt enrôlée par la compagnie du loup gris et y effectuera ses premières armes. On retrouve la narration en voix off et le destin tragique d'un protagoniste au sein d'un univers "dark-fantasy", mais avec ce second opus, je ne vois toujours pas où veulent nous mener l'équipe scénaristique ! Certes la trame se différencie du premier tome, mais les lecteurs des sagas Elfes, Nains et autres sauront reconnaître les codes "déjà-vus" de ce type de lecture. Ce nouvel univers créé semble bien fourni et vaste mais on peine à y entrer pour le moment. Cinq tomes sont prévus avec chacun leur situation géographique sur ce monde de Draal, gageons qu'un peu plus d'ambition ressorte des pages à venir ! Le dessinateur Vincent Cara sous le pseudo VAX est bien connu des lecteurs de Soleil, puisqu'il avait réalisé Yiu et certains albums de La geste des chevaliers dragons. Il réalise des planches soignées, dans la lignée des parutions "fantasy" actuelles. Les personnages sont reconnaissables et il parvient à rendre très réalistes les paysages enneigés, exercice ô combien difficile ! Il est bien aidé par la coloriste Silvia Fabris qui donne de l'envergure aux dessins et une belle luminosité. Les phases d'action sont lisibles ce qui est aussi un gage de qualité. L'emballage est joli, mais vous l'aurez compris, je reste sceptique sur le fond scénaristique du projet pour le moment. A suivre donc !1 point
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Pour tous les fans de Romain Hugault (dont je fais partie), la sortie d'un nouvel album est un évènement. Il faut dire que si vous aimez l'aviation et les femmes pulpeuses et de caractère, il est le dessinateur qu'il vous faut lire. Autant vous dire que quand il s'attaque à ce monstre de notre culture collective qu'est le tomcat, mythique avion de combat moderne s'il en est, on l'attend au tournant. Malheureusement j'ai trouvé ce tome trop documentaire, et finalement, même si le destin de la première femme pilote de chasse américaine est passionnant, c'est trop court et trop peu romancé pour ne pas être lu en coup de vent. Certes, les pages de Romain Hugault sont sublimes, mais si en plus vous ajoutez que dans la guerre aérienne moderne, les gun fight ne sont plus au coeur du sujet, vous obtiendrez un tout qui manque un peu d'intensité dramatique et d'enjeux. Et comme en plus le sujet est sérieux, ne comptez pas sur une scène frivole pour rehausser votre intérêt. Alors oui ce Tomcat est un bel objet, une belle bd que vous ne pourrez pas vous empêcher de lire une fois avec avidité, mais il sera je crois malheureusement vite oublié, et ne pèsera en tous cas pas bien lourd dans la bibliographie de Romain Hugault face au Grand Duc ou au Pilote à l'Edelweiss.1 point
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Il fallait bien que cela arrive un jour. Je pense que l'ensemble des 6 premiers tomes fut un coup de coeur pour moi, y compris d'ailleurs les 2 tomes du spin off sur vénus. Alex Alice est pour moi parmi ce qui se fait de mieux en bd depuis vingt ans. Pourtant je vous avoue que j'ai eu une pointe de déception pour cet album au niveau graphique. Alors attention hein, je dis bien juste une pointe, cela reste très beau, n'en doutez point. Mais j'ai trouvé parfois un petit manque de détails, quelques visages moins expressifs et empathiques que d'habitude. C'est suffisamment rare chez Alex Alice pour que cela m'ai surpris. Les paysages et décors restent superbes, et les couleurs toujours aussi belles. Notez aussi que c'est terriblement subjectif, peut être que j'ai été influencé par un état d'esprit moins positif au moment de ma lecture, ou par la profusion de superbes sorties récentes. Je ne sais pas trop vous dire, mais le fait est que je me suis senti moins immergé dans son dessin, une fois n'est pas coutume. Par contre niveau scénario on reste sur du très bon, dans la lignée des tomes précédents, de l'aventure, un brin d'humour, des personnages bien pensés, des rebondissements et cette extraordinaire capacité à nous créer du merveilleux sous les yeux. Tout simplement enchanteur. A noter qu'une fois encore la couverture est sublime. Bref pour les amateurs de la série foncez quand même sur ce tome, il n'y a pas d'équivalent à ma connaissance sur ce genre là, et pour les autres, et bien commencez par le tome 1 🙂1 point
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En voilà une histoire surprenante. En effet au vu du résumé, je m'attendais à un thriller informatique ou à une dérive type "Terminator" mais je ne m'attendais pas à... un thriller horrifique. Et c'est pourtant bien ce que l'on a. Si le fond d'informatique et d'anticipation est bien présent, on a un bien un premier tome qui est essentiellement un tome qui ressort par l'angoisse qu'il procure. La folie meurtrière des gens "infectés" par l'undernet est super violente et bien mise en image. Notre tueuse en série a beau être nue, ce plus ses meurtres que son physique qui choque...Un vrai thriller ou le monde plonge dans l'horreur. Cette critique de la dérive extrémiste des réseaux sociaux, dont l'acquisition par Musk de twitter est le début, est assez frappante. Comme si James tyrion IV avait mixé orange mécanique et instagram, secoué le tout et voir ce qu'il pouvait en sortir comme horreur. Le récit est bien mené avec des courtes parties dans le futur qui ajoutent à notre questionnement autant qu'elles nous promettent un scenario plus ambitieux que celui imaginé en lisant le résumé. En bref un premier tome angoissant qui lance un thriller intriguant qui révéla l'ensemble de son potentiel dans les prochains tomes.1 point
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Et bien voilà, très grosse claque de la rentrée pour moi que ce Dawnrunner. Alors attention, probablement que pour les amateurs de mangas, ce sera peut être un peu déroutant, voir décevant, tant le thème des Mechas affrontant des Kaijus pour le sort de l'humanité a déjà été vu, lu, revu, et relu, et avec des oeuvres majeures et références comme Evangelion par exemple. Même le cinéma américain s'en est emparé avec le sympathique et surprenant Pacific Rim notamment. Et bien là, on est vraiment vraiment vraiment très proche de ces histoires là. Mais en très fort également, puisque Ram V nous montre qu'on peut encore raconter une histoire dont on a envie de lire la suite page après page, alors même qu'on pense déjà la connaître. Mais c'est aussi cela la puissance des grands mythes, combien de fois a-t-on lu l'histoire d'Arthur ? De l'illiade ou de l'odyssée à travers les yeux d'un nouvel auteur et pourtant toujours avec plaisir ? Bref, c'est du neuf avec du vieux, on est bien d'accord, mais c'est plus que bien fait, c'est nerveux, beau, et la dimension intime des personnages prend vite le dessus sur le reste, en douceur et en finesse mais qui finalement balaye peu à peu le reste. Graphiquement Evan Cagle nous livre de bien belles planches, dont certaines sont certes un peu complexes et pas toujours faciles à comprendre mais qui ont une grande puissance et une belle nervosité. On ne s'ennuie pas une seconde, et les personnages humains ne sont pas délaissés au profit des méchas et des Kaijus. Bref, foncez si vous n'avez pas peur de lire encore une oeuvre sur ce thème là car Dawnrunner est le genre de bd qu'on lit d'une traite puis qu'on referme avec une sensation de manque et de déception tant on aurait aimé faire encore un bout de route avec ces personnages là. Une oeuvre marquante pour moi, félicitations à HiGraphics.1 point
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J'ai grandi avec Comanche, Mike Steve B., et Durango. Le cinéma pour moi a longtemps été synonyme de Sergio Leone, de bons et de truands, et d'histoire de l'Ouest, mes palymobils étaient des cow boys. Alors lire Revoir Comanche était une évidence. Pour ne rien vous cacher, rien qu'à la lecture du pitch j'étais déjà foutu. Trop d'émotions. Tellement envie de lire la fin de cette histoire tellement frustrante entre Comanche et Red Dust. Les amateurs d'Hermann le savent bien, il n'a jamais vraiment mis en scène de romance dans ses séries ou ses bd. Ce n'est pas son sujet... Et pourtant celle qui se dessine en filigrane de sa série est parlante, pleine de pudeur, de tendresse, de non-dits et de rendez-vous manqués. Rarement une romance m'a autant marqué dans un Western sans n'être pourtant jamais vraiment mentionnée. C'est central et pourtant toujours en arrière plan. Même dans ce Revoir Comanche finalement, le ton est le même. Alors oui quand vous lisez Comanche pour la première fois, surtout encore enfant, vous n'y voyez d'abord que le flamboyant Red Dust et ses colts. Puis au fur et à mesure des lectures vous y voyez autre chose, d'abord le témoignage de la fin d'un monde inexorable, puis vous y apercevez un semblant d'utopie, comme un autre chemin pour l'humanité, un plaidoyer en sourdine et une ode imperceptible à l'humanité. Et venant d'Hermann, c'est plutôt rare. C'est dans les creux de cette histoire que vient se nicher Revoir Comanche. Dans son style graphique si particulier et hors du commun, Romain Renard vient nous apporter une conclusion à cette fresque magistrale. Alors non ce n'est plus vraiment Comanche. Mais c'est aussi ce que je voulais lire sans le savoir depuis si longtemps. Si j'essaye d'être un peu objectif, cette histoire pêche parfois un brin par facilité, il y a des choses que l'on voit venir, et des surprises qui n'en sont pas vraiment. Certaines scènes sont un peu convenues et classiques. Mais ce serait vraiment faire la fine bouche que de passer à côté pour si peu. Car Revoir Comanche nous prouve une fois de plus, qu'au grand dam de nos amis éditeur, il faut savoir terminer une série bd, même légendaire. C'est le plus beau cadeau que vous pouvez faire à une génération de lecteurs qui a grandit et vieillit avec elle. Voilà, si Comanche a fait partie de votre vie comme moi, Revoir Comanche vous tirera de belles émotions, et un grand plaisir de lecture, même si le changement de style graphique vous marquera forcément. Si vous n'avez jamais lu Comanche par contre, je vous envie, car vous pouvez découvrir cette merveilleuse série pour la première fois. Merci M. Hermann, Merci Le Lombard, Merci M. Renard, moi je retourne les emprunter à mon papa, pour revoir le "triple 6"1 point
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Commençons à parler de ce dernier tome de green class en saluant le job de l'éditeur : 72 pages de super qualité, une série un peu jeunesse mais moderne et intéressante pour adultes terminée en 5 tomes, des couv sublimes à la vue et au touché, et un dessin hyper dynamique, le tout pour moins de 15€, bah je dis chapeau bas. Le scénario est toujours aussi original, même si là forcément on est sur sa conclusion et que les nouveautés sont forcément moins marquantes. Je suis toujours stupéfait par le chemin pris par cette bd après un premier tome original mais classique dans son déroulement, et le coup de pelle dans la gueule du lecteur avec les sauts narratifs du second tome qui m'ont bien perdu à l'époque. Aujourd'hui encore, il faut que je relise une nouvelle fois l'ensemble pour mieux saisir les pièces du puzzle qui s'est dessiné dans les deux derniers tomes. Rayon critique je note juste l'évolution très très (trop?) rapide de nos héros en pro de la survie là où des escouades de forces spéciales se font décimer comme des idiots. C'est un peu facile, m'enfin, je pinaille. Côté dessin, si les fonds des cases sont souvent un peu trop nues pour que l'on s'extasie dessus, du côté du mouvement, de la mise en scène et du dynamisme du bazar, on touche à ce qui se fait de mieux dans le genre, reprenant donc au passage quelques codes du manga et comics qui amènent beaucoup de fluidité à l'ensemble. David Tako gère aussi à merveille ses visages et ses personnages, qui ont le mérite de se distinguer en terme de look et de personnalités de ce qu'on a déjà lu cent fois. Et puis cette couv' texturée.... Miam. bref si vous ne connaissez pas Green class, lancez vous. En dehors d'un tome 2 qui va vous laissé un peu dubitatif niveau scénario, la suite confirmera que c'est du tout bon, et finie en 5 tomes. bravo.1 point
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Les éditions 404 Graphic rééditent le roman graphique Automnal, dans un format plus grand pour permettre aux lecteurs de profiter davantage des magnifiques planches de cet album. La sortie de l'album est synchro avec la période de l'équinoxe d'automne jouant un rôle majeur dans cette histoire horrifique. Le scénariste Daniel Kraus nous offre une intrigue très prenante où l'on remonte les différentes pistes avec cette jeune mère revenant dans sa ville natale après le décès de sa mère. Les coutumes locales sont particulières et la paisible ville de Comfort Notch semble cacher bien des secrets. Tous les habitants attachent beaucoup trop d'importance aux feuilles des arbres et les enfants chantent toujours une comptine effrayante inspirée d'une tragédie. Le trait de Chris Shehan est très réaliste et les couleurs de Jason Wordie sont parfaites avec une dominance d'orange pour rappeler la saison et les feuilles qui tombent. Par bien des côté, Automnal s'apparente à un récit de Stephen King avec cette atmosphère étrange. Automnal est une histoire fantastique avec une touche d’horreur très bien réalisée. Cette réédition m’a permis de découvrir cet excellent roman graphique que j’avais raté en 2021, dans une édition très soignée.1 point
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Philippe Valette change de registre après ces premières bandes dessinées humoristiques, l'auteur se lance dans un projet d'anticipation et science-fiction. On découvre un récit complet avec un album volumineux avec le titre en relief, dans une édition très soignée pour présenter cette histoire. L'Héritage fossile se déroule en deux temps entre la partie où Reiz un homme âgé raconte son histoire à sa jeune fille Nova, qui prend des notes. Dans la seconde partie, on découvre l'histoire de Reiz, astronaute à bord d'un vaisseaux parcourant l'univers. Ce vaisseau regroupe quatre passagers s'occupant de la maintenance de l'appareil et de sa cargaison composée d'embryons pour coloniser une nouvelle planète. Bien évidemment, les choses ne vont pas se passer comme prévu. Les quatre astronautes doivent faire un voyage durant plusieurs siècles en dormant en biostase mais vont se retrouver face à une problématique de taille. Philippe Valette met en place des thématiques prenantes avec le futur de notre monde et comment partir coloniser d'autres planète, ou encore comment voyager autant de temps. La partie graphique est très intéressante entre le contraste des scènes dans le vaisseau et sur une planète désertique. L’héritage fossile est une agréable surprise et devrait séduire les lecteurs amateurs du genre ou pas. On se laisse vite prendre dans l’histoire pour en comprendre et découvrir ce voyage.1 point
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La première impression en regardant ce one shot, c'est Ouahhhhh il y a de la lecture ! 488 pages d'un run complet axé sur le Joker.... en fin LE Joker, vous avez dit ? On parle plutôt ici DES Jokers ! Car c'est bien la le grand intérêt de cet album : c'est une ode au personnage du Joker et aux multiples facettes qu'il a pu avoir. Une ode, mais aussi un rappel. Le rappel que le personnage du Joker, "normalisé" par le run Joker Infinite et rendu drôle, est en fait surement le plus sadique et le plus terrible de tous les monstres de Gotham. Ce tome est dense et il est violent. Suffisamment pour que nos auteurs entrecoupent les chapitres par des chapitres "humoristiques" sur la recherche de l'amour par le Joker lui même.... Et malgré cela, on est pris à la gorge par la trame principale de cette histoire qui n'a même pas besoin de l'apparition de Batman pour être passionnante. On regrettera juste une fin un peu trop étrange... mais encore cet est pallié par un épisode de la série Knight Terrors qui est surement le meilleur de cet épisode oubliable. Bref un bien beau one shot pour tous les amateurs d'un Joker Violent et sans scrupules.1 point
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L'histoire de Rodolphe est bien construite pour nous donner envie de suivre l'aventure du jeune Daniel qui se déroule sur trois époques différentes afin de proposer un drame avec une touche fantastique. Le récit prend place durant les années soixante avec le jeune Daniel s’ennuyant chez sa grand-mère comme une pluie incessante l’empêche de sortir dehors. Progressivement, au rythme des rencontres de Daniel, nous apprenons une anecdote importante sur les habitants d’un moulin, durant la seconde guerre mondiale. Plusieurs années plus tard, le récit nous emmène proche de notre époque, avec Daniel adulte. Le scénario est basique mais fonctionne bien surtout mis en image par Patrick Prugne. En effet, l'auteur nous a habitué à ses magnifiques aquarelles avec des récits indiens sur le nouveau continent. Il est donc intéressant de découvrir les planches de Prugne avec un paysage normand d’après-guerre jusqu’à notre époque. Ecoute s'il pleut est un bon one shot avec une histoire prenante et une partie graphique réussie de Prugne. Au final, on se laisse prendre dans l’histoire qui mélange drame, fantastique et enquête policière.1 point
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C'est peu dire que les Thorgal Saga, sur l'initiative de son éditeur Le Lombard, ont relancé fortement l'intérêt pour ce personnage qui avait perdu pas mal de son attrait au fil d'une très longue série et de multiples séries dérivées. Les saga, en conviant des auteurs renommé ont alors bousculé la série, la rafraichissant fortement et la rendant de nouveau sexy, pour les nouveaux lecteurs comme pour les anciens. Adieu AAricia était un véritable coup de maitre, et le second Wendigo avait bien confirmé notre intérêt. Ce Thorgal Shaïgan s'inscrit clairement dans la belle ligne éditoriale, mais cette fois-ci ce sont les auteurs déjà en charge de poursuivre la série mère qui ont le droit à ce one shot, explorant un passage inédit et un moment fort des aventures de notre viking préféré. L'histoire tient globalement ses promesses, même si le twist final est un peu facile à mon goût, et côté dessins, Surzenkho a bien en main l'univers graphique de la série. Cependant les précédents étaient plus marquants, plus différents, et plus remarquables, et si une fois encore la couverture de ce Shaïgan est exceptionnelle de mon point de vue, le reste de l'album, un poil plus classique, est finalement un peu en deça de ses ainés. Qu'à cela ne tienne, cela reste un excellent Thorgal, et c'est déjà plus que pas mal.1 point
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Quand j'ai feuilleté ce Mou, je me suis demandé ce que j'avais entre les mains. Était-ce une espèce d'hentai français avec des filles dénudées et des tentacules ? J'ai été rapidement rassuré car cet album est plus une histoire rigolote mais traitant d'un sujet qui est plus complexe qu'il n'y parait : l'image que renvoient les films X et autres images qui "définissent" ce que doit être une relation sexuelle et le poids que cela fait peser sur la gent masculine. Et oui pour une fois on parle du côté masculin de ce problème. Non pas que le côté féminin de cette déformation du plaisir ne soit pas traité, mais notre auteur nous montre un personnage qui n'a aucune estime de lui-même car ne réussi pas à tenir aussi longtemps que dans les films. S'en suis une transformation lui présentant la chose différemment et les femmes sous un nouveau jour, chacune aillant leurs particularités. Bref une lecture erotico rigolote au final mais traitant d'un vrai sujet.1 point
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