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Affichage du contenu avec la meilleure réputation depuis le 22/03/2022 dans Enregistrements

  1. Alors la, c'est fort. Réussir à faire un one shot intéressant, intelligent et rigollot sur... les problèmes anal de Louis XIV. Oui oui rien que ca. Ce qui est fou, c'est que cette histoire est documentée historiquement parlant et en est même choquante sur les "débuts" de la chirurgie. Bien rythmé avec un personnage principal plein de répartie et un roi qui ne se laisse pas mener en bateau, ce one shot fut une vraie bonne lecture et un vrai moment de détente. Les premières pages sont à découvrir ici :
    2 points
  2. Deux purs produits de l'école Emile-Cohl à Lyon , ces jeunes auteurs amènent un sacré vent de fraîcheur dans le monde du neuvième art . Les éditions Sarbacane ne s'y sont pas trompés en leur laissant carte blanche . Un cocktail détonnant dans le pur esprit "tarantinesque" compose ce formidable Speedball aux 238 pages . Définitions de speedball : _ mélange de cocaïne et héroïne (John Belushi en est mort par exemple) _ technique de lancer de balle au base-ball Très cinéphiles , les deux auteurs proposent le pitch suivant : dans les années 70 , un raté , ancienne star de base-ball , se retrouve à faire des films pornos pour joindre les deux bouts . En plus de son soucis d'érection , il tombe dans sa loge sur un semblant de spectre lui proposant un marché étonnant : 4 assassinats pour qu'il retrouve sa vie d'avant et notamment sa famille qui a disparu dans les méandres de son passé . Entourés de deux acteurs X ayant perdu leur intelligence dans les salles de bodybuilding , il va sillonner l'Amérique pour tuer tant bien que mal ces 4 personnes .Mais un flic limier se lance à sa poursuite ! Dialogues fleuris , gueules de l'emploi , violence teintée d'humour , un soupçon de magie et un dessin sublimant les ingrédients : une recette réussie avec les honneurs du jury . Etienne Gerin signe des planches remarquables , dans un style proche de Brüno . Les jeux de lumières sont superbes et ils utilisent les couleurs selon le thème imposé par le récit . On passe du chair au rouge sang , puis un bleu crépusculaire , c'est très bien réalisé . Dans cette course à 100 à l'heure , le lecteur est happé . On passe de situations ubuesques à un déchainement de violence , toutes les émotions y passent . Un véritable premier coup de coeur , ce Speedball , dont l'édition est magnifique avec un papier épais et une couverture très parlante . Foncez et attrapez la balle en plein vol 😉
    2 points
  3. Ce Thorgal est un évènement. Ni plus ni moins, il me rappelle le Goldorak qui nous a estomaqué l'année dernière ou le Lucky Luke de Mathieu Bonhomme dans sa façon de jouer avec nos souvenirs et nos émotions de lecteurs d'une icône de la bd. Je ne pense pas que les éditeurs peuvent se contenter de simplement faire revoir leurs principales saga par des auteurs différents et talentueux, mais cela n'empêche pas cet exercice, quand il est réussi et rare, d'avoir une saveur toute particulière. C'est ici bien évidemment le cas. Ce premier opus de Thorgal Saga (soit la nouvelle série de Thorgal vus par un auteur différent) frappe très fort et je crois que la amateurs de la série seront bluffés par le résultat. Ceux qui ne la connaissent pas également, mais il y aura une différence de taille entre ces deux lecteurs aux souvenirs de lectures différents. L'appréhension du récit et de sa finalité sera je crois radicalement modifiée selon ce qu'on a lu des aventures de Thorgal. Pour ma part, en tant que fidèle et assez assidu lecteur de Thorgal, je vous avoue que cet opus m'a fait mal. J'ai eu mal à mon Thorgal, j'ai eu mal à mon héros, j'ai eu mal à mes souvenirs de jeunesse tant Robin Recht s'est échiné à le mettre dans une position où nous ressentons sa souffrance. Mais c'est ainsi que sont parfois faites les grandes bd, elles nous communiquent des émotions à travers leurs personnages, leurs drames et l'empathie qu'elle nous suscite, nous prennent aux tripes, et nous tordent nos certitudes dans tous les sens. A ce titre, cet Adieu Aaricia est, à l'image de sa couverture, sublime. Tout au long de cet opus, Robin Recht s'attelle à rapprocher un peu le héros de l'homme, ne lui ménageant rien de nos faiblesses et dilemmes sans jamais le salir. Graphiquement, Robin Recht livre en plus une véritable partition de maître, même si je suis plutôt content du travail effectué par Fred Vignaux sur les derniers tomes de la série mère Thorgal. Ici il prend juste ce qu'il faut de distance avec l'héritage de Rosinski pour nous en livrer une belle interprétation, fidèle sans chercher à copier. Pour les lecteurs connaisseurs, on n'est pas non plus sur son époustouflant Conan, qui livrait la part belle aux planches coups de poings. Ici l'héritage de la série n'est donc pas renié. J'ai souffert, notamment sur cette fin qui m'a scié les jambes à la lecture de ce Thorgal. Mais je remercie Robin Recht de nous avoir offert cela, car une chose est sûre, Adieu Aaricia marquera l'esprit de ses lecteurs. Et je souhaite un très bon courage aux auteurs qui bossent sur le prochain Thorgal Saga. Adieu Aaricia est un coup de maître, un hommage vibrant et intelligent, questionnant le héros et son humanité dans une aventure nordique prenante pour tout lecteur, et simplement passionnante et émouvante pour les habitués de la série. P.S : pour ceux qui ont lu mes chroniques sur les derniers Thorgal, vous connaissiez mon désir de voir cette série trouver une belle conclusion. Adieu Aaricia en est une magnifique.
    2 points
  4. Réédition d'un ovni sorti en 1998 au Japon , ce manga n'est pas à mettre en toutes mains . Ne vous fiez pas à la couleur rose inondant la couverture du tome 1 , car le rose est surtout la couleur du calibre de Bambi , et elle va s'en servir sans ménagement aucun ! Obsédé par le cinéma , , Atsushi Kaneko a probablement puisé ses influences chez Tarantino et Kubrick pour son film Orange mécanique . Du kidnapping banal par Bambi d'un enfant ayant la fâcheuse tendance à manger tout ce qu'il trouve , on va se retrouver confronté à une armée de tueurs et autres chasseurs de prime à leur poursuite . Fusillades , armes de poing , explosions , ça défouraille en un florilège d'injures et giclures de sang . Aucun temps mort , les chapitres s'enchaînent aussi vite que le nombre de victimes grandissant de Bambi . Qui sont les commanditaires , quelle importance a cet enfant , et surtout LA grande question : qui est Bambi et pourquoi est-elle si détachée du genre humain ?? J'imagine que l'auteur va abattre ses cartes au fil (du rasoir) des 6 tomes (comptez 7 avec un tome 0) . Derrière un graphisme qui peut paraître de prime abord "léger" , ne fourmillant pas de détails ; on devine quand même un sacré talent dans sa capacité à donner des expressions aux visages . Cela ressemblerait presque aux comics pulps de Corben , voire , toute proportion gardée à Charles Burns . A découvrir , mais un conseil , évitez de croiser Bambi 😉
    2 points
  5. Ne nous cachons pas, ce Elle avait été une véritable claque pour nous l'année dernière. Autant vous dire que ce tome 2 était attendu, et chose rarissime chez moi, mon épouse l'a pris et dévoré avant que j'ai pu y mettre la main dessus. La pagination de ce tome 2 est identique à celle du premier tome, à savoir un petit format de 90 pages. Côté dessin, je tire un très grand coup de chapeau à Aveline Stokart qui nous livre un truc hallucinant. C'est bluffant. Les pages s'animent toutes seules. On en vient donc à ma petite déception perso : j'ai trouvé ce tome un peu "plat" ou plutôt convenu... Peut être est-ce nos attentes qui étaient trop élevées après ce premier tome magistrale, mais que ce soit dans le déroulement ou dans les "révélations" de fin, j'ai trouvé l'ensemble finalement un peu convenu. Alors ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : cela reste très bien. Mais l'expérience du premier tome n'est pas tout à faire renouvelée pour moi. Ceci étant dit on reste sur de la bd jeunesse de très très haut niveau que je ne peux toujours que vous recommander.
    2 points
  6. Vous avez 10 euro de côté et vous vous dites : et si j'allais voir le dernier Marvel ? Et bien la réponse est simple ! c'est NON ! avec 10 euro, on achète Newburn et puis c'est tout ! Fin de la critique... Bon ok si vous insistez je vais vous dire pourquoi ! Parce que Newburn c'est excellent. C'est un Polar magistralement bien mené dans un univers à la John Wick mais avec une ambiance de privé comme à la grande époque des romans noirs. C'est bien écrit, c'est dense et bien plus surprenant qu'on ne peut l'imaginer. Vous voyez bien que vos 10 seront bien investis !
    1 point
  7. Pffff mais comme ils sont encore très bons ces albums. Ils nous livrent encore une maestria de mise en scène. Nos deux héros, que sont Shirogame et Narumi, s'éloignent au fur et à mesure de leurs évolutions respectives. Évolutions qui semblent logiques pour eux, mais qui attristent le lecteur qui souhaite leurs retrouvailles. Retrouvailles qu'eux ne s'imaginent pas, car Shirogame croit Narumi mort et que lui a perdu la mémoire. Narumi devient un chasseur sans cœur alors que Shirogame commence à ouvrir le sien. Entre aventure, combat et une humanité impressionnante et qui grandit, ces deux tomes de Karukari Circus nous tiennent en haleine et continuent d'obscurcir un futur que l'on souhaiterait radieux pour nos deux amoureux. Vite il me faut la suite !!
    1 point
  8. Critique de @TheOtaku Alors là... je ne sais même pas quoi dire ... je trouve juste cette série magique. Après un tome 1 perturbant, mais que j'ai trouvé vraiment très bien, bien qu'on m'ait dit que c'était bizarre et tout, ce tome 2 est ... convaincant, je dirais. Pour ceux qui n'étaient pas sûr d'aimer avec le premier tome ... et bah là je vous assure que vous vous ferez une idée... c'est nul, cliché etc... ou ... c'est une pépite. Moi, je fais partie de la deuxième catégorie. On retrouve notre Miku toute naïve et folle amoureuse de son copain ... une vrai mer**, MAIS là c'est la goutte d'eau de trop. "Si tu ne le fais pas, je récupère cette bague." Voilà le début de la fin pour Miku ... la vraie question pour elle durant ce tome sera "Est-ce de l'amour ?". On suit Miku, décomposée, qui ne comprend plus... ou plutôt qui commence à comprendre ! Ce manga est, pour moi, magnifique, on peut dire que c'est un cliché ... etc ... mais pour moi au de là du "cliché", je vois juste un manga qui parle d'une petite amie soumise qui va finir par ouvrir les yeux tout en continuant d'aimer son petit ami. Ce n'est pas un cliché mais plutôt très réaliste, selon moi. Je ne trouve pas de vrai défaut à ce tome ... je ne dis pas que Miku ne me saoule pas à toujours aimer son petit ami… et que lui aussi ne me saoule pas (il faut bien un méchant) ... mais plutôt que ce manga est tellement bien fait que l'on finit par la comprendre. C'est pas un shojo tout mignon sur le maquillage mais bien plus ! En fait une petite fille ne pourrait même pas le lire ... elle ne comprendrait pas et s'ennuierait. Vous, adulte ou même ado ... allez y ... Je conseille vraiment... un de mes Meian préféré, je pense (sans compter les classiques).
    1 point
  9. L'apprentissage de la "vraie vie" continue pour notre nouvel Archidemon. Ces deux tomes marquent l'acceptation de l'amour qu'il porte à Nefy mais aussi l'apparition de plusieurs nouveaux membres qui augmentent le groupe et changent radicalement la vie de Zafan. Ce manga se lit toujours avec beaucoup de plaisir. L'évolution du personnage est notable. Pas besoin de sous-entendu ou d'explication de texte. On apprécie plus particulièrement le fait que notre héros se rende compte de sa propre évolution et des nouveaux sentiments qui apparaissent en lui. Beaucoup de manga du genre nous montre un héros qui ne se voit pas évoluer et reste en mode "benêt" très longtemps. Ce Archdemon est plus mature et ravira les amateurs d'histoire de fantaisy un peu plus adulte que celles de base.
    1 point
  10. Dire que j'attendais cette sortie avec impatience est un euphémisme , tant cette série est intéressante . Certes le "collapsing" est un sujet largement utilisé dans divers médias , mais l'auteur suisse parvient à rendre le sien tellement réaliste . On sent une profonde étude sociale réalisée en amont des scénarios de chaque tome . Les bouleversements occasionnés amènent de nouveaux rebondissements qui semblent logiques , une fois lus . Les protagonistes traversent des territoires et découvrent un début de refonte totale de la société , avec des groupes retranchés protégeant leurs ressources ; et d'autres plus ouverts à l'accueil de réfugiés . Une société éclatée ! Nous retrouvons donc Sophie et son frère séparés de leur père , suite au final haletant du tome 2 . L'auteur impose un ton plus calme en début de lecture , avec les couleurs vertes de la forêt qu'ils traversent à la recherche d'abris et de nourriture . Il soigne les décors , mais je lui reproche toujours le traitement des visages , un peu trop simplistes et sans véritables traits d'expressions . Les interactions entre les protagonistes se complexifient et la tension régnante ne retombe pas vraiment malgré des moments d'accalmie . Les besoins primaires sont mis en exergue , comme dans les précédents tomes . Sophie va prendre de l'importance et se découvrir des talents cachés au cours des nombreuses péripéties jalonnant son parcours . Mais au final , on avance pas trop , et ce tome se comporte comme un intermédiaire en attendant le suivant . Il semble nécessaire de relire les deux premiers avant cette lecture pour mieux situer le récit . Un bon tome , en attendant mieux de la part du suisse qui ne parle pas français et s'en veut 🙂
    1 point
  11. Voici l'une des lectures comics de l'année à n'en pas douter. Une lecture en deux tomes, mais dont le deuxième arrive dès le mois de mars ! Quelle claque nous met James Tyrion IV dans ce premier tome. Il réussit à mixer avec brio the thème du huis clos avec l'aspect horrifique d'une fin du monde arrivant sans crier gare. Imaginez un peu : un pote vous convie à un weekend retrouvaille entre amis dans une maison éloignée. Et une fois arrivée, vous vous rendez compte que vous êtes les seuls survivants de l'espèce humaine... Comment réagiriez-vous ? vis-à-vis des autres ? vis-à-vis du monde ? et vis-à-vis de celui qui vous a invité ici ???? Un premier tome génial, sublimement illustré, et une histoire qui promet de rester dans les annales des huis clos en bande dessinée !
    1 point
  12. Décédé depuis plus de 10 ans , Sergio Toppi laisse derrière lui une immense carrière . Les éditions Mosquito ne se sont pas trompées en rééditant cette oeuvre sortie en 1978 : L'homme du Nil . En optant pour le noir et blanc , c'est une toute autre vision de l'histoire qui s'offre à nous et un hommage au trait reconnaissable du génie italien .Les visages sont en gros plans avec des traits secs et durs . Il faut souligner aussi son découpage très avant-gardiste et dynamique . Il parvient à retranscrire un déluge d'action et ne ménage en aucun cas le lecteur dans ce siège de Khartoum . La tension est à son comble , on comprend très vite qu'il n'y aura pas de bonne fin dans cette tragédie africaine . Il faut comprendre que le Soudan est sous domination égyptienne , elle même sous protectorat britannique . Le Nil blanc permet les échanges entre Khartoum et Le Caire . Mais toute occupation a une fin , et l'insurrection mahdiste gronde dans le désert . Le général Gordon est sommé de maîtriser la situation et garder la ville fortifiée en sécurité . Il se retrouve assiégé par 30000 hommes à ses remparts , ayant coupé le trafic sur le Nil et tout lien télégraphique . Les auteurs utilisent un journaliste anglais dépêché dans cet enfer , comme fil conducteur . Ayant réussi à pénétrer dans la ville , il va être missionné par Gordon lui même afin de chercher de l'aide . Son échappée , sa route dans le désert hostile , ses doutes , mais en même temps son admiration indéfectible pour Gordon le grand héros britannique , vont le mener au delà de la raison . Une véritable course contre la montre s'engage pour sauver Khartoum et ses habitants . Il faut noter l'intensité folle qui se dégage à la lecture de ces pages . Un grand dessin , pour un fait historique ayant marqué la Grande-Bretagne de son empreinte .
    1 point
  13. Nouveau recueil d’histoires de Junji ITO autour d’une thématique de l’amour et la mort. La première L’amour et la mort avait déjà été publiée sous le tire le mort amoureux, Mangetsu a voulu se rapprocher de la traduction littérale du titre original « la maladie d’amour du mort ». Ce titre est suivi de 2 chapitres sur la fratrie Hikizuri, une sorte de famille Adams où tous les membres sont plus bizarres les uns que les autres. Il y a ensuite 3 autres histoires dont le rapport avec le thème est moins évident. Revenons sur l’amour et la mort, l’histoire principale et la plus intéressante du recueil. Ryûsuke est un adolescent qui revient vivre avec sa famille dans la ville de son enfance, une ville où un brouillard épais recouvre régulièrement les rues. Une ville où les habitants s’adonnent à une étrange forme de divination : les jours de brouillard, ils attendent à un carrefour et demande son avis à la première personne qu’ils croisent pensant que la réponse qu’ils recevront fera foi ; et souvent, ces questions concernent des affaires de cœur. L’auteur part d’un postulat très simple « que se passerait-il si on suivait à la lettre le conseil que l’on nous donnait ? », si certains protagonistes décident de suivre le conseil reçu sans se poser de questions, d’autres sont influencés malgré eux jusqu’à ne plus avoir que cet oracle en tête. Imaginez maintenant que la personne qui vous répond n’est pas de bonne humeur, dit n’importe quoi parce qu’elle a autre chose à faire ou pire, dit volontairement des choses affreuses et négatives. Et imaginez maintenant que cette parole est la vérité pour vous, comment réagiriez-vous si l’on vous disait qu’il n’y a aucun espoir ? Deux thèmes ressortent de cette histoire, d’abord la croyance, la foi que l’on peut avoir dans les traditions. Cette méthode de divination existait réellement au Japon et quand on sait qu’aujourd’hui encore, au nouvel an chinois, la première personne qui entre chez vous apporte la chance ou malchance de l’année, on comprend l’importance de cette pratique et l’impact que cela peut avoir. Le deuxième thème est l’amour, celui qui est fort, incontrôlable, capable du meilleur comme du pire. Ici, « aimer à en mourir » prend tout son sens ! Et pour illustrer cela, quoi de mieux qu’un beau jeune homme mystérieux, « la beauté du diable » symbole d’une mort qui cherche à séduire ? Mangetsu nous propose encore une fois un très beau livre du maître, toujours accompagné d’une analyse des plus intéressante et d’une finition de qualité. Et si le graphisme de Junji ITO est toujours aussi facilement reconnaissable, on prend à nouveau conscience de l’étendue de son génie. Il nous surprend sans cesse et nous déstabilise en nous emmenant toujours sur des sentiers inconnus avec des histoires dont il est impossible de prévoir la fin. Un bel ouvrage.
    1 point
  14. J'avais lu que cette série montait en puissance et qu'il fallait perseverer. Ayant bien aimé les premiers tomes, je n'ai pas eu besoin de me forcer pour lire la suite mais je suis d'accord sur le fait que l'histoire monte en puissance. Mais pas que l'histoire. Ce Karakuri Circus nous montre ici une mise en scène jamais vu dans le manga (voir plus). Via une marionnette narratrice, cette histoire est gérée comme une pièce de théâtre, avec des entractes, des levées de rideaux et des sauts d'une scène à l'autre. Autant visuellement qu'en termes de scenario, cette narration théâtrale ajoute à la dramaturgie de notre histoire. Histoire qui prend de plus en plus d'ampleur avec une explication du pourquoi du combat des shiroganes mais aussi du but des automates. La gestion de deux groupes de héros qui se cherchent sans le savoir est aussi une sacrée trouvaille, car cela renforce notre soutien aux héros ! Encore merci à Meian pour cette superbe édition pour un manga qui mérite vraiment qu'on s'y attarde.
    1 point
  15. En voilà une belle surprise. Coincé entre tous les Isekai de Meian, ce 7th time loop pour passer pour un "autre" titre du même genre. Et bien, il ne faut surtout pas. En effet, notre héroïne ne se réincarne pas, elle revit la même période de sa vie. Et à chaque vie, elle a vécu une vie différente jusqu'à cette septième boucle. Ces boucles font de notre héroïne une personne aussi bien de son époque que sage comme peu de fille de la cour le sont. Ces deux premiers tomes sont aussi l'occasion de mieux cerner le deuxième personnage principal : le futur empereur. Celui qui provoquera directement ou indirectement toutes les morts de Rishe. Celui qu'elle veut infléchir. Le lien entre les deux personnages est aussi bien géré, avec un réchauffement lent, mais perceptible, et une question qui reste toujours en suspens : rien ne semble amener ce jeune homme à devenir un empereur tyrannique. Que va-t-il se passer dans 5 ans ? Qu'est-ce qui va le faire changer ? Tant de questions qui intéressent notre princesse et nous tout autant. En gros le seul souci de ce manga est que nous n'avons qu'un seul tome de retard sur le Japon.... il va falloir s'armer de patience.
    1 point
  16. Les amateurs de Flash connaissent bien les Lascars, cette bande de super vilain mené par Captain Cold et qui sévissait à Central City. Ces amateurs doivent se jeter sur Rogues. Les autres peuvent aussi lire ce one shot comme une très belle ode aux vieux personnages. Car c'est exactement ce qu'est ce Rogues : une ode aux méchants. Des méchants devenus vieux et ayant été obligé de se ranger. Se ranger dans une vie ou ils ne sont plus rien. Voir moins que rien. Une vie qui leur fait tenter un dernier coup. Un coup "sur"... Joshua Williamson nous livre un récit très émouvant. Un récit sur l'acceptation de la vieillesse et la difficulté de la réinsertion. La ou Williamson est bon, c'est que l'on ne voit PAS Flash. Les Flashs sont occupés par des vraies menaces, et non pas le retour de vieux ennemis mal dans leurs peaux. A Lire !
    1 point
  17. Attention attention. J'appelle tous les fans de Neige au premier rang ! Monsieur Duval nous livre un premier tome digne de la série mythique ! Une série de science-fiction post apo, dans un monde neo feodalisé mélange de chevalerie et de technologie. Un monde dévoyé ou les évolutions contraintes et forcées de la nature se retourne petit à petit sur ce qu'il reste de l'homme. Un monde ou notre héroïne se retrouve prise dans une machination qui la dépasse et qui promet une grande et belle aventure. Sublimement dessiné "à l'ancienne" avec des couleurs pâles, un crayonné sublimes qui tranche avec la mode des colorisations à l'ordinateur, ce Neo Forest sera, sans nul doute, l'une des lectures de ce début d'années pour les amateurs de lignes claires. Vivement la suite !
    1 point
  18. Mon manga de romance préféré. Ma fille dira que c'est facile parce que le genre n'est pas forcément mon genre de prédilection. Moi, je dirais que justement, n'aimant pas spécialement le shojo et en lisant quand même, il faut vraiment qu'un shojo soit bon pour que je l'apprécie. Et c'est le cas de MasamuneKun's revenge. De façon surprenante pour un tome de manga, ce tome 8 nous donne exactement tout ce que l'on attendait : la confrontation, la vérité et les réactions de nos deux personnages à cette vérité. C'est beau, c'est exactement comme on l'imaginait et émouvant à souhait. Plus que deux tomes pour conclure, mais deux tomes que l'on va savourer et apprécier avant de conclure une série réussie du début à la fin
    1 point
  19. Le tome ou tout bascule. Le premier pas vers la partie Shippuden de Naruto avec la fin de l'innocence et l'attaque d'Orochimaru sur le village de Konoha. Voilà ce qu'est ce tome 7 de l'édition Hokage. Sans oubli le combat tant attendu entre Gaara et Sasuke. Bref l'un des tournants les plus importants de la saga. Je profite de cette critique pour saluer le sens du business de Kana. Il allie un sens des affaires aiguisé avec l'utilisation assez exceptionnelle d'une licence finie avec une compréhension de son lectorat qui est assez exemplaire. En effet la série Naurto est à part dans le panel manga. Elle est finie depuis 2016 mais reste une des plus grosses ventes manga et rivalise avec la série One piece qui est, elle, toujours en cours. Et cette édition Hokage est l'exemple de cette réussite. Kana a bien compris qu'une partie des fans de Naruto avaient lu cette histoire lorsqu'ils étaient plus jeunes, prêtés par des copains ou en bibliothèque. Un lectorat qui a évolué et est maintenant salarié et qui peut se permettre d'acheter des mangas. Mais acheter des mangas ne veut pas dire mettre 500 euro d'un coup dans un rachat de l'intégrale en occase... et la arrive la possibilité d'acheter sa série fétiche .... à 15 euro par mois. Moins que deux paquets de clopes... dans une belle édition en plus... Et hop, ils ont ferré toute une génération. Une génération qui achète pour "relire" et qui peut donc attendre, car connait deja la fin. Une génération qui a un peu d'argent. Une génération qui va perpétuer le mythe en faisant lire Naruto à ses enfants. Je le sais, cette génération, c'est la mienne ! Donc chapeau messieurs et dames de chez Kana, belle leçon de marketing qui met tout le monde d'accord.
    1 point
  20. Il y a plusieurs histoires dans Adieu Eri, on ne sait pas vraiment ce qui est vrai, ce qui ne l’est pas et peu importe à vrai dire. Car ce qui est important c’est l’histoire, les images, ce que l’on peut en faire. Là où le scénario peut nous emmener. Et Le manga est riche de possibilités, les histoires sont imbriquées, comme si chacune incluait la précédente. On est d’abord un peu spectateur puis on est touché, submergé par l’émotion du scénario. Le sujet est délicat (filmer la fin d’un proche) et le propos interroge. Puis on revient vers une tranche de vie qui ressemble à un épilogue mais qui finalement ne l’est pas. Le manga est comme un film, ou plutôt comme plusieurs courts métrages, il est monté comme un storyboard, avec l’enchainement des plans, la mise au point des images, le jeu des acteurs. On ne sait jamais vraiment ce qui est filmé ou ce qui ne l’est pas, ce qui est histoire ou vérité. Adieu Eri est une expérience intéressante, d’abord déroutante et assez bouleversante car l’auteur est bon et sait nous emmener là où il veut. C’est un bel hommage au 7e art !
    1 point
  21. Qui dit nouvelle année dit bonnes résolutions, et moi je m'étais engagé a réparer cette immense injustice. Oui nous n'avions pas fait de chronique de l'immense tome 2 de Talion sorti à l'automne 2022. Nous en avions parlé ça oui. Mais pas officiellement. Alors je me suis engagé à rattraper cela car Talion reste l'une de séries majeure de ces dernières années pour moi. Le tome 2 gagne un peu en simplicité et sobriété et nous fait avancer à très grandes enjambées vers le dénouement à venir de cette trilogie difficile à catégoriser tant on est proche de l'anticipation, et de la science fiction avec pourtant de beaux éléments de fantastique. Quoiqu'il en soit Talion c'est toujours aussi créatif et original, les thèmes abordés sont ö combien d'actualité et on en prend plein les mirettes. Ce tome 2 vient pour moi confirmer l'immense espoir contenu dans le tome 1 et si le tome 3 est tout aussi maitrisé, on aura là alors une nouvelle preuve qu'on peut livrer de grandes histoires ambitieuses dans des univers inconnus en seulement 3 tomes. La construction des planches est toujours aussi savoureuse. Bref, foncez lire Talion.
    1 point
  22. La Cité-prison est une ville où tous les prisonniers sont enfermés, une ville isolée du reste par de grands murs infranchissables mais où la population carcérale a fini par se construire une vie avec ses propres règles, avec des familles qui se créent et qui procréent. Chloé est une enfant née dans cette ville impitoyable, elle vit seule avec son petit frère encore bébé. Ils ne sont jamais sortis de leurs appartements et leurs parents ont disparus. Alors quand leur voisin leur propose de s’échapper avec lui, Chloé finit par le suivre mais dans sa fuite, elle est séparée de son frère. Des années plus tard, elle reviendra pour le retrouver. Soloist in a cage est d’abord une claque visuelle, un dessin détaillé et fourni qui fait ressortir toutes les émotions de cet endroit. On y sent le froid de la neige, l’obscurité de la ville, la noirceur des habitants. Puis arrive le contraste avec la présence de ces deux enfants qui survivent, une vie malgré tout joyeuse avec des rires et des danses. Ensuite une Chloé partagée entre désespoir et espoir, avec une volonté capable de renverser des montagnes, des rencontres fortes, des personnages singuliers… Le livre nous entraine avec lui dès le début et ne nous lâche plus, tout est soigné, le graphisme comme le scénario. Je n’ai qu’une crainte que les 3 tomes de la série soient trop courts ! Un premier tome à lire et à savourer. Extrait Trailer
    1 point
  23. En voilà un manga pas comme les autres. Enfin pas comme les autres Isekai. Car c'est un vrai Isekai inversé avec une fille qui rate le départ pour l'autre monde, mais surtout c'est un manga nous présentant, sous couvert d'Isekai donc, le fonctionnement d'un studio d'animé Et c'est super intéressant ! On nous explique les différents métiers, les différentes fonctions et le timing de production d'un animé. Saviez-vous par exemple, qu'il y a des personnes qui font les "images choc" et d'autres qui ne font... que les transitions de mouvement entre deux images ? Ou alors qu'on manga était à 8 images par secondes ? Ce sont, de mon point de vu, ces informations qui rendent ce manga très sympa à lire. Porté par un côté Isekai qui dynamise un peu la lecture, on ne peux qu'être intéressé sur des dessous de nos animés préférés. On espèrera juste que la série ne traine pas trop en longueur ou alors qu'elle trouve un second souffle une fois tous les métiers passés en revu.
    1 point
  24. Depuis janvier 2018 et la sortie du premier tome , Filippi continue de m'émerveiller avec cette série dont on parle peu , mais qui mérite toute notre attention ! Sorti en février 2022 , ce sixième tome maintient le niveau d'excellence sans aucun problème . Des paysages d'une beauté à couper le souffle , des couleurs mettant en valeur le bestiaire rencontré ainsi que la flore toujours aussi surprenante . Les auteurs innovent à chaque planète découverte avec un grand talent . Le dessin est d'un très haut niveau avec une multitude de détails , il est conseillé de prendre son temps pour admirer les scènes spatiales et autres courses poursuites dans des forêts encore jamais vues ! Le scénariste continue de développer son univers avec des surprises et une profondeur de scénario s'accentuant un peu plus . Il se permet un twist final des plus agréables . Dire que le tome 7 est prévu pour février 2023 🙂 . L'équipe menée par Milla Aygon ne va pas être épargnée une fois de plus , les têtes tombent et les révélations fourmillent . C'est d'ailleurs le seul défaut que je ferai à cette saga : les protagonistes meurent dans un assez grand anonymat ! Pas de larmoiements et autres cérémonies funèbres . Les héros n'ont pas le temps de pleurer leurs proches que déjà l'histoire s'enchaîne . Ne vous attachez donc pas trop aux personnages , les effectifs changent et de nouvelles alliances se créent . Un petit bémol qui ne fait absolument pas d'ombre à cette excellente série de SF que je recommande vivement .
    1 point
  25. Le titre de ce roman graphique provient du croisement entre un ours polaire et un grizzli. En effet, ce résultat est de plus en plus visible suite au réchauffement climatique, les ours polaires quittent les banquises pour trouver de la nourriture et croisent les territoires des grizzlys. C'est à partir de ce constat que Jérémie Moreau s'inspire pour écrire cette aventure incroyable de deux frères et une sœur qui partent vivre en Alaska, chez une vieille femme originaire de ce pays. Elle retourne dans son pays après avoir passé quarante ans en France. L'auteur met en évidence le décalage entre les deux enfants les plus jeunes par rapport aux enfants en Alaska qui vivent en harmonie avec la nature, sans besoins de consoles et téléphones. En parallèle, le frère le plus âgé vient de faire un burn-out, après quatre années intenses pour élever son frère et sa sœur suite au décès de leur mère. Le constat de la vie dans les grandes villes est assez rapide pour qu'ensuite Jérémie Moreau passe au constat du dérèglement climatique avec les répercussions déjà bien visible sur la nature en Alaska. Les dessins de l'auteur sont de qualité avec une partie mystique mise en avant avec une représentation un peu psychédélique. Le choix des couleurs renforce cet aspect, comme on peut le voir avec la couverture. Les pizzlys est un très bon album sans jugement avec une réflexion sur l'environnement qui nous entoure et les possibilités qui s'offriront à nous dans l'avenir, avec les nouvelles générations. Après La saga de Grimr et avoir dessiné Le singe de Hartlepool, Jérémie Moreau nous offre un très excellent voyage avec Les pizzlys.
    1 point
  26. Clevatess est l’un des 4 roi démon, il vit tranquillement sur ses terres quand un groupe de héros décide de venir l’éliminer. Ne comprenant pas pourquoi, il décide de se rendre auprès du roi du royaume de Hiden pour en connaître les raisons mais ce dernier dénigre Clevatess en lui disant qu’une bête démoniaque ne pouvait pas comprendre. En repartant après avoir détruit la ville, un enfant lui confie un bébé en lui disant qu’il apprendra à comprendre les humains en s’occupant de lui. Les œuvres de Yuji IWAHARA (le roi des ronces, dimension W…) ont souvent plusieurs niveaux de lecture avec un côté assez sombre, Clevatess n’y déroge pas. Le premier aspect frappant c’est la cupidité sans fin des humains, toujours vouloir plus de terres, plus de richesses… ils envahissent le territoire de Clevatess sous prétexte qu’il est une bête démoniaque. Le deuxième aspect, c’est la malveillance des hommes, la façon de toujours profiter des faiblesses des autres et dès que l’un chute, au lieu de venir l’aider de l’écraser pour prendre sa place. Pour le moment l’humanité n’est pas à la fête ! C’est le périple de Clevatess qui va permettre une observation de ce que l’on est, de poser un regard extérieur et de potentiellement rendre un jugement. La présence du bébé va sans doute amener le côté positif et permettre de montrer qu’il y a aussi du bon dans l’humanité (enfin j’espère !!). Mais le manga est aussi un manga d’aventures avec des combats et du fantastique, difficile cependant de le percevoir uniquement comme un divertissement tellement le discours est fort, impossible de fermer les yeux et de ne pas voir une certaine critique de la société. Un très bon début de série servi par un graphisme intéressant qui donne de la puissance au récit. Extrait Bande annonce
    1 point
  27. Nous l'évoquions hier avec l'ami @Kevin Nivek, M. Dorison est en train de passer un cap sérieux cette année. Il est désormais pour moi l'un des scénaristes les plus intéressants de la bd franco belge car il n'y a pas de hasard, on ne peut être derrière Le troisième Testament, Long John Silver, Aristophania, Undertaker, Goldorak, 1629 et Le château des animaux sans être un génie de la BD. Oui il s'agit parfois d'adaptation, mais quand bien même ! Je tenais ici à lui rendre hommage, car par rapport à l'ensemble de son oeuvre il me semble qu'on ne lui tire pas assez notre chapeau. Le château des animaux est d'ailleurs un bon exemple pour montrer toute l'étendue de son talent puisqu'à partir d'une nouvelle, assez forte philosophiquement et politiquement parlant, mais assez pauvre en romanesque, il arrive à nous livrer une fresque aussi passionnante qu'enrichissante. Et si certains lecteurs semblent râler après ce tome 3 plus philosophique, c'est à mon sens oublier un peu vite toutes les pistes de réflexion proposées dans cet album. La fin approchera par ailleurs bien assez vite puisque le tome 4 est annoncé comme le dernier. Passons maintenant à l'éloge du talent de Félix Delep. Que c'est beau, parfois simple pour mettre en avant ses protagonistes, parfois plus détaillé pour nous parler de la vie du château, ses animaux sont expressifs et fabuleux, on s'attache à nos personnages, on leur prête des caractères, on en oublie qu'ils sont des animaux. Parfait. Sa mise en couleur toute en finesse et en respect des saisons est lumineuse. Bref, l'une de mes séries coup de coeur assurément. On réfléchit, on se révolte, on s'attache à nos personnages, et on a hâte d'en lire le dénouement, que demander de plus ?
    1 point
  28. Voila du Hellblazer comme je l'aime 🙂 Si on n'atteint pas le niveau d'un Mike Carey, on est quand même dans du Hellblazer pur et dur : En Angleterre, une vie dissolue au possible et une très forte interaction avec le diable, dieu et les autres entités qui se croient plus malins que le plus roublard des héros du monde du comics. Et pourtant le diable n'est pas loin de réussir son coup dans ce tome un où John tombe vraiment à court de solution. C'est quand il tombe le plus bas qu'il est le plus inventif et qu'il nous montre que la roublardise est l'élément essentiel à tout bon magicien. Un tome qui sent bien l'Angleterre pré Tatcher, une Angleterre des quartiers désœuvrés et de la bière bon marché qui colle parfaitement avec le style Hellblazer.
    1 point
  29. Il est des lectures capables de vous transporter littéralement au sein même du récit . 1629 en fait assurément partie . Ne lisez pas ce résumé ou pitch et plongez directement ! La préface de Dorison expliquant ses motivations à utiliser cette histoire , est déjà une plongée vers ces eaux troubles , les eaux noires de l'âme humaine . Ce point de non retour que tout le monde peut franchir à un moment dans sa vie . Je suis entièrement d'accord avec lui à ce sujet , d'ailleurs une très grande partie des horreurs commises par l'humanité ont été réalisées par des personnalités communes in fine . 1629 , où comment l'Homme enjambe la ligne rouge ! Cette préface situant le contexte , nous embarquons à bord du Jakarta et ses 340 âmes , "dans le port d'Amsterdam" . La crasse et la misère côtoient les profits et rentabilités rois et reines de la grande société commerciale hollandaise . Un long voyage sans retour pour un grand nombre des membres d'équipage ,recrutés dans la rue , en prison , peu importe , du moment que ce n'est pas cher et sacrifiable . La puanteur régnant à bord nous est décrite avec précision . Les auteurs ne nous épargnent rien , le trait fin de Montaigne dépeint la vie maritime dans ses moindres recoins . Son découpage est nerveux , il épargne certaines scènes insupportables de punitions mais parvient à cristalliser notre attention avec des cases de transition centrées sur un seul et même personnage éprouvant , subissant cette capacité qu'à l'Homme à s'autodétruire . On tourne les pages avec frénésie et c'est presque un soulagement de les voir arriver à la première escale en Sierra Leone et d'admirer les couleurs turquoises des eaux africaines . Une étincelle dans les ténèbres , qui ne va pas durer . Très vite , rentabilité oblige , on embarque vers le Pacifique et ses courants mortels . A bord , la tension est à son comble , point de retour en arrière . Tout va s'enchaîner dans un maelström de violence et de trahisons en tout genre .C'est avec le souffle coupé que l'on referme l'ouvrage , se demandant jusqu'où, les auteurs , peuvent-ils aller dans le second tome ! Un énorme coup de coeur électrique , stupéfiant , vous remuant les tripes ! Un mot sur l'édition en grand format de Glénat , juste sublime , avec des reflets mordorés , un très bel objet pour une histoire vraie incroyable .
    1 point
  30. Quelle bonne idée a eu Mathieu Bablet de s'entourer de nombreuses dessinatrices pour illustrer les aventures des sorcières de Midnight Tales ! Claire Fauvet et sa précision , Daphnée Collignon et ses élégantes rondeurs de traits , composent entre autres ,les fers de lance de l'équipe d'illustratrices et illustrateurs réalisant ces histoires courtes . En chef d'orchestre , Bablet réalise des planches transitoires et compose le scénario de ce qui pourrait s'apparenter à une conclusion des histoires déjà parues de Midnight tales . Ceci dit , il n'est absolument pas nécessaire de les avoir lues au préalable . On va donc suivre le parcours de Johnson et Sheridan à travers ces nouvelles imprimées par la patte de chacun des dessinateurs . C'est ici que réside le petit défaut de cette oeuvre (selon moi) : en effet la grande diversité d'artistes avec chacun leur style m'a perdu parfois . J'avais du mal à reconnaître les personnages , et à me repérer dans la chronologie . Car il s'agit d'un scénario à tiroirs , bien distillé et entrecoupé de textes relatant l'histoire des sorcières à travers les âges . On y apprend que ces chasses aux sorcières n'étaient ni plus ni moins qu'une façon détournée d'empêcher l'émancipation de la femme . Elle devait rester dans l'ombre du mari , du mâle dominant . Il est intéressant de faire le parallèle avec nos sorcières qui n'auront de cesse de combattre , le " mal " 😉 . Mes points positifs : un scénario maîtrisé , une indépendance vis à vis des Midnight tales déjà parues , une qualité éditoriale (couverture superbe reliée et dorée ) , une pagination importante , un enrichissement culturel car les textes portent sur des faits réels , la découverte de Daphnée Collignon et son dessin très élégant . Mon point négatif : Trop de styles artistiques différents qui m'ont fait perdre parfois le fil de l'histoire
    1 point
  31. Je suis parti sans certitudes et avec mes maigres connaissances nippones dans cette lecture . Et je dois bien avouer que j'ai été conquis très rapidement . Le fait que l'auteure soit suédoise et non japonaise donne encore plus d'ampleur à ce que l'on peut appeler un choc de cultures . A travers ces chapitres bien segmentés et traitant de coutumes sociétales , elle parvient à nous immerger totalement . Sans être rébarbatifs , les échanges mis en place entre l'auteure et une ou un spécialiste japonais de la question sont parfaitement illustrés avec des schémas et explications bien détaillés . On sent rapidement à quel point Asa Ekstrom est touchée par cette culture et le soin qu'elle met à s'adapter et respecter les (très) nombreuses règles d'un certain art de vivre à la japonaise . On découvre une vie sociétale très hiérarchisée , emprunte d'un profond respect envers l'autre , et d'un lien indéfectible avec la nature environnante . Il semble compliqué de respecter tous ces codes pour un européen , car il y en a énormément et ils différent grandement des nôtres . Il est difficile de juger la partie graphique tant elle est "simpliste" et ponctuée de croquis et annotations , servant le récit . L'auteure use abondamment des expressions disproportionnées des visages , mais cela reste dans une volonté de s'adapter et respecter les codes du manga japonais . Au final , c'est une aide précieuse pour quiconque envisage un voyage au pays du soleil levant , et de façon tout à fait ludique .
    1 point
  32. Je dois bien reconnaître qu'il m'a fallu arriver au 4ème tome pour être conquis pleinement par cette histoire ! Les événements s'enchaînent toujours aussi rapidement , mais on commence à mieux saisir le fil scénaristique et certaines questions trouvent des réponses . Ici , moins d'histoires à tiroirs , mais un déferlement d'action au sein d'une chronologie respectée . Fin aussi des hommes de main plutôt "bras cassés" et apparition de drôles de dames assez inquiétantes . Un trio infernal de soeurs se détestant et pourvue de la même capacité que Bambi : savoir tuer avec une très grande dextérité , sans remords , mais avec une sacrée dose de sadisme en plus ! L'auteur continue d'emprunter à la culture pop des codes qu'il intègre au récit et dans la création de ses personnages . Il augmente sans cesse l'adversité confrontée à Bambi et en effet , il semble ici que même sa chance insolente aura du mal à la sortir du pétrin . Le dessin est toujours aussi soigné et les cases moins chargées , ce qui rend la lecture plus compréhensible dans certaines scènes d'actions ou d'explosions . Le dénouement final approche pour notre jeune héroïne ; si tant est que l'on puisse la nommer ainsi , car elle est tellement inhumaine parfois dans ses rapports aux autres et son détachement total . Un des meilleurs tomes , assurément !
    1 point
  33. En voila un étrange manga. S'il fallait vraiment trouver une catégorie j'aurai dit : politique de monarchie. Ce manga, sous couvert de romance, est une vraie et inteligente explication du fonctionnement d'une monarchie. Nos auteurs nous livrent une analyse très fine sur les obligations des puissants, les manoeuvres des ennemis et les alliances contre nature mais obligatoire pour faire perdurer le royaume. En deux tomes on couvre l'ensembles des questions essentielles à la comprehension de la vie d'un souverain au XVieme siècle. Pour ne rien gacher, nos auteurs nous livrent une histoire d'amour tout aussi intelligente ou les obligations sont le ciments d'un couple qui apprend tout doucement à se connaitre. Une belle histoire, intelligente et interessante. Une réussite quoi.
    1 point
  34. Qu'est ce que j'aime quand la BD européenne produit un ouvrage comme cela. Un ouvrage qui allie une aventure savoureuse à une héroïne n'ayant pas froid aux yeux et maniant la langue française comme rarement. Ici pas d'utilisation limitée de la langue française pour plaire au plus grand nombre. Ici, on utilise des jeux de mots, les rimes, les alexandrins et autre rébus faisant deviner des mots qui sortent du langage courant. Sans aucun accessoire ni aucune aide, Serine utilise ce qu'il y a de meilleur chez elle pour réussir : son énergie, son franc-parler et sa connaissance de la langue française. On ne regrette même pas la fin courue d'avance tellement elle récompense une fille comme on aimerait que nos filles soient : épanouie. Un vrai beau moment d'humour et de lecture qui fait plus que rendre hommage à la série dont le titre est inspiré ! Qu'on ne s'exprime pas soit même en rime. Qu'on ne fasse pas le malin devant un alexandrin. Que l'on trouve niaise la langue française Il n'y a rien d'autre à dire que : cet album est à lire !
    1 point
  35. Yves Swolfs relance Durango, l'une des séries qui l'a fait connaître en démarrant une trilogie centrée sur la jeunesse de Durango. Où comment un jeune cow-boy est devenu la plus fine gâchette de l'Ouest Américain. Roman Surzenkho assure sur cette trilogie la partie graphique, et ce paris là est clairement réussi puisqu'on retrouve enfin à mon avis un dessinateur capable de poursuivre l'héritage colossal laissé par Yves Swolfs. S'il lui manque encore un soupçon de maestria sur les personnages, l'ensemble est cohérent et intéressant et l'on retrouve le style et les gueules Swolfs qui raviront les amateurs du genre. Il lui faudra toutefois confirmer l'essai sur les deux prochains tomes pour nous conquérir définitivement. Faisons toutefois confiance à cet auteur, qui a déjà fait plus que ses preuves sur ses séries dérivées dans l'univers de Thorgal. Côté scénario, Yves Swolfs nous livre une guerre entre éleveurs qui semble de prime abord assez classique mais dont les protagonistes et enjeux risquent vite d'enrichir le drame qui se noue. C'est enfin avec plaisir que j'ai retrouvé Durango, après quelques tomes de la série mère qui m'avaient déçus assez fortement. On reste assez loin de la qualité de l'origine de la série mais c'est déjà bien !
    1 point
  36. Une critique de @TheOtaku : Après 2 premiers tomes, pour moi, vraiment très cool, drôles et dont l'histoire était innovante, ces tomes 3 et 4 sont vraiment vraiment très intéressants et bien. L'histoire est toujours aussi passionnante et cool. On suit notre nouvelle mannequin drôle, passionnée et surtout toujours aussi hilarante en compagnie de notre directeur classe, drôle et peut être un peu intéressé par notre chère Lele ! Avec une Lele sous l'emprise de l'alcool, un petit chat, une nouvelle rival en amour, un accident de sa grand mère, un frère identique au directeur et des doutes sur qui est le directeur notre Lele va nous en montrer de tous les côtés ! Tristesses, rires, peurs, et doutes seront belle et bien à la carte ! Oh ! Surtout les dessins ! Pour ceux qui n'accrochent pas vis-à-vis des dessins je vous assure que si vous êtes des fondus de romance au bout d'un moment vous n'y penserais même plus ☺️. Bon vous aurez compris... Je conseille vraiment pour des fanas de romance mais aussi pour une petite romance toutes mignonne de tant à autre !
    1 point
  37. Marc-Antoine Mathieu nous surprend toujours d’album en album, l’auteur se joue des codes de la bande dessinée mais aussi de sa forme. L'édition de Deep me est très soignée comme vous pouvez déjà le constater avec la couverture tout en noir avec le titre de la même couleur qui apparait à peine, même la tranche des planches est en noir. Avant la lecture, on s'attend déjà à une histoire spéciale et étrange comme souvent avec Marc-Antoine Mathieu. L'album s'ouvre sur des cases en noir avec plusieurs dialogues de méddecins dont on ne comprend pas le sens au début. Par-dessus, nous avons les réflexions et surtout les questionnements du narrateur en tant que patient qui est l'objet de toutes les conversations. Les personnes autour de lui ne semblent pas l'entendre. En partant de ce constat, l'auteur va nous livrer une sorte de thriller avec cette conscience seule. Bien évidement les rebondissements sont importants jusqu'à la fin de l'album. On pourra un peu décrocher lors de la lecture avec tous ces dialogues dont les formes varient de tailles ou de transparence. Les dessins sont quand même présents à un moment donné de l'histoire en noir et blanc. Ce nouvel album de Marc-Antoine Mathieu est un objet d'art dans le monde de la bande dessinée, dans une édition luxueuse et très conceptuel et l'histoire passe en second temps. Les lecteurs appréciant le travail de Marc-Antoine Mathieu peuvent foncer sur ce nouvel ovni. Deep me est la nouvelle expérience de Marc-Antoine Mathieu.
    1 point
  38. Avec le choix français du titre, je suis forcément partie sur l’idée d’une histoire telle que les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, titre à mon avis pas forcément judicieux au vu de ce que le manga contient. Pour information le titre original boku no gemini signifie simplement mes jumeaux. Le manga commence gentiment dans une école ou les jumeaux Stevenson sont un peu les stars (surtout par leur physique), mais un jour l’un des deux décède. Le meilleur ami des jumeaux et le seul qui arrivait à les distinguer, cherche à aider le survivant mais par moment a aussi des doutes sur son identité. Vient alors le passage sur le deuil, le réconfort mais aussi le questionnement quand on découvre que le défunt avait caché des informations à son frère. Après un début gentillet mais sans plus, l’histoire gagne en profondeur, abordant le lien très particulier qui existe entre des jumeaux et le vide causé par l’absence d’un être aimé. L’autrice renforce l’image de ce lien en utilisant les noms de Jekyll et Hyde, comme deux faces d’une même pièce, prolongeant le doute sur l’identité et finit par un dernier chapitre émouvant donnant tout son sens à l’histoire. Extrait
    1 point
  39. Un des rares isekai pour lequel je trouve encore un véritable intérêt que je ne lis pas juste "pour savoir la fin". Et ce tome 4 renforce encore cette impression. Ryô Suzukaze réussit le test du quatrième tome. L'histoire continue d'avancer au même rythme qu'avant mais surtout notre auteur continu à faire planer un sentiment de mélancolie sur son histoire. Que ce soit la découverte de ses petits enfants, le décalage qu'il s'est créé avec les nouvelles générations ou la recherche de lien vers son passé au travers de la recherche d'autres héros, Cayna dégage une tristesse qu'elle essaye de masquer devant les autres. Et on arrive à ressentir cela en lisant ce manga. Ryô Suzukaze nous transmet avec finesse ce malêtre que combat Cayna depuis le début. Et cela change avec bonheur de tous les Isekai ou les gens sont contents d'être la ou oublient carrément qu'ils viennent d'un autre monde. Un bien belle série à qui je souhaite encore de nombreux tomes.... bien qu'il semblerait que nous devions nous armer de patience, car nous avons rattrapé la parution japonaise…
    1 point
  40. Une critique de TheOtaku : Alors pour commencer, je vais tout clairement vous dire ce que j'ai pensé quand, après l'avoir lu, on m'a demandé d'en faire la critique. J'ai commencé par réfléchir (comme toujours) à quoi dire ... puis je me suis dit ... "ce manga mérite 3 étoiles, même plus, mais… pourquoi !?" Je ne savais pas ! Certains me diront peut-être pour les dessins, l'histoire, le thème et bien d'autres… mais non ! Ce manga est plaisant à lire, il est doux, calme, sans prise de tête. C'est vraiment bien, mais (il y a toujours un mais) je suis sûr que beaucoup le liront et diront que c'est nul, qu'il n'y a pas vraiment d'histoire. Pourtant… moi, en le lisant et surtout en prenant le temps, j'ai eu l'impression de ressentir le mal des patients, les réflexions des infirmiers, les doutes des familles ! Quand je lis les tomes de cette série, j'arrive à me dire que tout ça pourrait être réel, j'arrive à comprendre chaque personnage, je me sens triste pour les malades (mais pas comme dans Your line april), je ressens tout cela. Et j'ai l'impression que même si l'histoire derrière Aoi, au second plan, ne nous entraîne pas comme dans des Kigdom, Naruto, One Piece, ect, les histoires aux premiers plans sont magnifiques ! D'accord l'histoire autour d'Aoi n'est pas folle, pas magnifiques, mais quand on lit ce manga tout cela importe peu ! Donc, allez y dites que c'est ennuyant, que c'est chiant et bien moi vais vous dire mon avis. Je ne juge pas les goûts en mangas des gens vu que j'aime et je lis de tout, mais si vous dites cela, moi je me permets de vous dire, et à tous ceux qui les écoutent, arrêtez ! Stop! je vous en pris les mangas, ce n'est pas juste des jolis dessins, des perso cool, une aventure entraînante ou une histoire d'amour toute chou ! C'est aussi de petites histoires tristes mais réaliste ! Et Unsung Cinderella montre bien ça ! Ici, on ne se dit pas "ils sont trop chou", "allez defonce le", " raaa le salaud" mais plutôt ... et si ça avait été moi !? Est-ce que mes parents, ma famille, mon copain, mon enfant auraient aussi réagi comme ça ? Je vais m'arrêter là, je m'excuse, on dirait que je vous ai fait une leçon de morale 😅🤣, désolé ! En tout cas pour un manga pour lequel je ne savais pas quoi dire ça en fait un petit bout quand même. Donc, posez-vous, prenez votre temps, lisait le puis prenez du recul et là, vous verrez à quel point ce manga peu être MAGNIFIQUE ! Vous verrez comme moi à quel point on ne sait pas pourquoi, mais on se dit qu'il mérite au moins 3 étoiles.
    1 point
  41. Alors déjà, je peux vous le dire, les dessins sont tels que sur les couvertures. C'est un style un peu vieillot, qui pourrait vraiment ne pas plaire à beaucoup de personnes. Mais... (comme dans les mangas, il y a toujours un mais) l'histoire elle n'est pas vieille et ennuyeuse, je dis pas que les vieux mangas sont ennuyeux, mais plutôt que, au vu de la couverture,... on peut avoir des doutes. L'histoire est plutôt rafraîchissante, douce et même des fois drôles. Bah oui, il faut dire qu'une jeune fille qui n'y connait rien au mannequinat et qui du jour au lendemain décide d'essayer d'être mannequin, ça ne peut qu'être marrant. Et puis le duo des deux frères jumeaux tout les deux aussi bizarre l'un que l'autre ... hilarant ! Sinon l'histoire est innovante, pas trop de romance mais un peu quand même, marrante mais pas trop, triste ... trois pages, et puis des personnes qui font des gaffes puis n'importent quoi puis des gaffes ... , normal quoi ! Mais le scénario change un peu du shojo de base donne vraiment un côté rafraichissant à The One, et c'est ce qui m'a essentiellement plus. Après, les dessins vous me direz, les dessins ! Bah oui les dessins sont ... bah ça donne un peu de style on va dire ... (soupire) nan c'est vraie ils laissent pas mal à désirer. Mais bon à côté des gros yeux et des têtes toutes pareilles de beaucoup de shojo de en ce moment ce ne sont pas des dessins ,avec un style un peu vieillot mais travaillé, qui vont ... vous TUER non !? En conclusion l'histoire est très bien et rafraîchissante, il ne faut donc pas associer ou même rejeter The One pour les dessins. Il y a beaucoup plus derrière ! Une critique de @TheOtaku
    1 point
  42. C'est marrant, j'ai toujours rêver de vivre ça. Pas forcément l'apocalypse, mais se balader dans des rues déserte, le nez en l'air en se demandant ce que les gens faisaient la avant... C'est que ce que nous propose Sakae Saito avec les promeneuses de l'apocalypse : une ballade dans un monde détruit, mais aussi très vivant. Un monde ou la nature reprend ses droits et où deux jeunes filles se sont auto-proclamée observatrices de ce changement. Ce qui est vraiment dans ce tome 1, c'est que Sakae Saito n'oublie qu'une bonne série de manga nécessite un fil rouge et donc, tout en conservant le côté innocent et candide de notre héroïne, qu'elle dissémine des éléments de réponses sur la question que tout le monde se pose : "Mais que font elles là ?" Un tome de détente avec des belles promesses pour plus tard. Reste à tenir ses promesses, mais c'est une autre histoire.
    1 point
  43. Je ne cachais pas l'ennuie que commençait à me procurer Moriarty. Après des premiers tomes flamboyants, la routine et l'impunité des crimes était devenue un poil longuettes tout comme le côté "sauveur" du peuple trop mis en avant. Je dois bien reconnaitre que ce tome 13 est lui particulièrement bon. On retrouve un Sherlock Holmes au centre de l'histoire (c'est finalement LE personnage qui apporte de la diversité !) et des Moriarty qui se voient pressés de finir leur plan. Fin qui nécessite l'intervention de Sherlock. Ce que nos auteurs font bien, c'est de bien montrer que Sherlock commence à comprendre les tenants et aboutissants et qu'il n'a pas l'intention de se laisser manipuler plus longtemps. Un bon tome d'introduction qui devrait nous lancer dans le face à face que l'on attend depuis le début de série et nous mener.. Aux chutes du Reichenbach !
    1 point
  44. En voilà un tome qui se fait attendre pour une série qui n'en finie plus de prendre son temps. Un an entre chaque tome dans le manga, c'est une éternité ! Mais à chaque fois le résultat est à la hauteur des espérances avec encore une fois un tome très dense qui voit Freya devoir se sortir des griffes de son ravisseur, mais surtout ses relations avec ses chevaliers servants évoluer dans un sens qu'elle ne suspectait pas (même si elle était bien la seule). Un tome court, mais dense comme les précédents pour une série qui continue d'être intéressante…
    1 point
  45. Décidément je ne dois pas avoir le même gout que les lecteurs japonais standard. Quand je vois des séries comme The rising of the shield hero qui n'en finissent plus de délayer l'histoire, et bien voir une série dynamique et encore assez fraiche comme the reincarnated swordmaster se terminer au bout de trois tomes, j'ai vraiment l'impression que je n'aime pas le même genre que le public standard. Surtout que ce tome 3 est réellement très sympa. Il nous apprend tout l'historique qui nous manquait sur la princesse épéiste et nous montre que notre grand maitre réincarné en a encore beaucoup sous la pédale. Les combats sont intenses, l'histoire est intéressante et les dessins de bon niveau. La fin nous laisse même une ouverture… sur une suite qui aurait été sympa, mais qui ne sera pas. Dommage. Cette minisérie reste quand même un très bon cru et fera le cadeau parfait (limité à trois tomes donc) pour tout fan de manga.
    1 point
  46. Conclusion attendue de l'immense Spirou vu par Emile Bravo. Alors attention les grincheux, on est loin de la pagination des précédents. La conclusion est ici rapide. Et logique. Tout s'est mis en place, et la seconde guerre mondiale étant un genre bien rodé, surtout la partie occupation/libération on ne sera guère surpris de cette fin. Il n'en reste pas moins que philosophiquement c'est toujours aussi riche, les choix des personnages sont humains avant tout et même le personnage de Fantasio, contrepoint permanent de la "sagesse" de Spirou gagne en épaisseur. Graphiquement c'est toujours aussi réussi. Si globalement on peut se demander pourquoi la parution ne s'est pas faite sur 3 tomes vu la pagination et le contenu de cette conclusion, je ne peux que vous conseiller de lire ces 4 tomes de Spirou tant ils sont désormais devenus des classiques de la bd franco belge.
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  47. Ca y est ! Je viens de terminer les 16 tome de Dawn of X. Je fais une petite pause avant d'attaquer les Swords of X et les Reign of X qui suivent. Pause qui me permet de faire un petit bilan sur Dawn of X. Un bilan que je vais commencer par le negatif : Le premier point étant assez simple : Ce n'est pas parce qu'il y a monsieur Hickman en tant que superviseur que c'est un gage de qualité absolu de toutes les histoires. Il est plus un gage de cohérence qu'un gage de qualité. Cela nous donne des séries très inégales. Il y en a de très bonne comme Helions ou Marauders et de bien moins intéressantes comme les anges déchus. Et bien sur cela ne permet pas de vraiment conclure Dawn of X. car il y a trop d'histoires en parallèles. Ce qui est un peu frustrant parce qu'on se doute bien qu'elles vont se mettre en pause durant Sword of X. Ensuite graphiquement, c'est forcément très hétéroclite avec de l'excellent et du très moyen. L'autre point que certain jugeront négatifs : ce Dawn of X n'est rien de moins qu'une très grande introduction et présentation de la très grande famille des mutants. Ce qui me permet de glisser sur les points positifs, car cette dernière phrase est pour moi un bon point, mais ne peut ne pas l'être pour beaucoup de lecteur. Hickman lance un vrai renouveau dans les mutants et nous présente un nombre impressionnant de mutants. Des classiques aux nouveaux mutants en passant par les méchants repentis, on voit des mutants partout et de toutes les couleurs. Moi, je dois vous avouez avoir retrouvé un parfum de Spécial Strange de quand j'étais petits. Tous ces héros qui vivent dans le même univers, ces histoires croisées, cet esprit de famille que dégage les X-Men et les mutants en général.... c'est tout ce qui fait que je préfère la famille mutante à l'univers Avengers. Si toutes les histoires ne sont pas aussi bonnes, la plupart sont intéressantes et permettent de découvrir des nouveaux visages. Ceux qui sont fan uniquement de l'équipe de bases seront déçus, car on ne les voit finalement pas beaucoup. Mais on apprend à connaitre les nouveaux mutants, mais surtout les anciens méchants omniprésents et qui n'ont pas forcément mit leurs méchancetés de côté. Cet ensemble prend de l'ampleur et nous livre un vrai univers complexe et bien pensé ou le monde entier est un nouveau terrain de jeu pour Hickman et ses scénaristes. Si la fin de l'aube des mutants est un poil décevante, la série nous aura quand même permis de nous remettre à jour niveau des X-Men et surtout nous aura permis de relancer une franchise globalement moribonde. Ce Dawn of X aura été un gros volume de lecture, mais un volume nécessaire pour bien entrer dans la famille mutante. A bientôt pour le retour sur la mini saga Sword of X. EdIt : il est, je trouve, impératif de lire les pages blanches des descriptions de conversation ou de mémo tout comme il est impératif de lire l'analyse faite par l'expert de panini en fin de volume. En effet, ces analyses reprennent l'historique des personnages principaux et donne énormément d'éléments de contexte
    1 point
  48. Yojimbot avait été mon coup de coeur du début d'année dernière. Un tome super rafraichissant et super dynamique. J'attendais donc avec impatience ce deuxième tome. En effet le premier était interessant par les originalités developpées par Sylvain Repos mais n'était qu'une grosse introduction. Ce tome deux était donc attendu comme le tome de la confirmation ou de la douche froide pour nos Yojimbot. Et bien je peux vous rassurer : ce tome deux confirme la qualités des idées lancées dans le premier. En effet Sylvain Repos prend le temps de bien developper les différentes pistes qui nous travaillaient le cerveau. Que se soit la contaimatiation, la troisième guerre mondiale ou encore l'étrange robot sauveteur, toutes ces questions trouvent une réponse dans ce deuxième tome. En bon conteur d'histoire, Sylvain Repos nous fait arriver à la moitié de son récit (qui comptera 4 tomes donc 😉 ) avec les idées claires sur ce qu'il se passe vraiment. Cela lui permet de lancer la phase d'aventure et de péripéties tournées non plus autour de l'histoire avec un grand H mais bien autour de notre héros, de ses robots et de son combat contre les forces de l'ile. Toutes les pièces sopnt en places pour lancer un final en deux tomes qui s'annonce de toute beauté. Pour ne rien gacher à ce tome 2, Sylvain Repos nous livre une fin impressionnante, avec un suspens et un retournement de situation digne des meilleurs épisodes de Game of thrones. Vivement le prochain tome. Je dirais meme vivement les 2 prochains tomes !
    1 point
  49. Heran Cortes ça vous dit quelque chose ? Vous savez la conquête du Mexique, la folie de l'or, la fin des Aztèques tout ça tout ça. Et La Malinche par contre je parie que vous n'en avez jamais entendu parler. C'est en effet un personnage inconnu chez nous et pourtant controversé au Mexique car c'est une femme indigène ayant servie d'interprète à Cortès lui permettant de communiquer avec toutes les tributs différentes (qui avaient chacune leur dialecte) d’Amérique centrale. Elle est donc soit une traitresse soit une personne ayant fait tout ce qu'elle pouvait pour éviter des bains de sang et... survivre. C'est cette facette que nous montre Alicia Jaraba Abellan dans "Celle qui parle". Elle nous montre le combat d'une femme pour survivre. Un combat qu'elle mène avec son arme : le savoir et l'apprentissage des langues. Malinalli est ballotté au grès de son statut d'esclave et cherche uniquement à avoir un peu d'emprise sur son propre destin. C'est le premier point intéressant de cette BD : la découverte. En effet l'histoire de l'Amérique centrale n'est pas quelque chose que, nous autres Français, maitrisons. Et en cela découvrir cette histoire de dialectes, de conflit en Amériques centrales, de poids des Aztèques sur les autres populations et du rôle de sauveur qu'on peut prendre les espagnols pour beaucoup, c'est super instructif. Le second point c'est le parti pris de nous raconter cette histoire au travers des yeux de Malinalli. La candeur de ses débuts, les frustrations de sa vie d'esclave, ses espoirs et ses déceptions rythment le récit à merveilles. Ces 200 pages passent à une vitesse affolante. Ma première réaction a même été d'être frustré de la fin qui ne traite pas de la guerre entre l'Espagne et les Aztèques. Mais après réflexion je me suis dit que c'était logique car il faut bien se dire que cette histoire n'est pas celle de Cortès mais bien de Celle qui parle. Un superbe album, une histoire passionnante et une femme impressionnante. A lire !
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  50. Les adaptations de Lovecraft par Tanabe deviennent des gages de qualité, c'est indéniable. J'avais dévoré les premières avec avidité, je dois bien l'avouer, et ces deux dernières démontrent une fois de plus tout le talent de cet auteur japonais. Le roman divisé en deux tomes nous permet de bien appréhender l'histoire et son déroulement. L'auteur prend le temps de situer le contexte et nous faire découvrir le personnage central. Nous allons l'accompagner tout du long dans ses déboires, et il va en rencontrer plus d'un ! A chaque expression d'un visage figé ou horrifié, fait suite une planche (souvent double page) nous exposant la situation. Nous sommes donc happés par la lecture et nous plongeons littéralement dans le récit. Le suspense est insoutenable dans le second tome car il ne s'agit ni plus ni moins que d'une chasse à l'homme dans les rues dévastées de cette ville cauchemardesque. Les recoins obscurs, les moindres bruits sont perçus et nous éprouvons une certaine crainte à tourner les pages. Tanabe réussit à nous faire peur, on s'interroge vraiment sur le devenir du protagoniste principal. Pour les avoir tous lus, je pense sincèrement qu'il s'agit de la plus violente et angoissante des adaptations, âmes sensibles s'abstenir Dois-je préciser que le dessin est comme à son habitude, superbe, incroyable, précis, lumineux, élégant, fin ... Les superlatifs manquent. Le travail éditorial est sans équivoque. Ces couvertures en cuir relié sont du plus bel effet. Je ne saurai que recommander ces livres, même aux non lecteurs assidus de mangas. Pour peu que l'on aime avoir peur. Ceci dit, on reste assez loin d'un Junji Ito sur l'épouvante et l'horreur, pour tout vous dire, la lecture de Spirale m'a gêné et ne m'a pas invité du tout à une relecture. Les adaptations de Tanabe, on les relit avec plaisir. Il doit rester quelques nouvelles encore de Lovecraft, je les attends avec impatience, vous aussi ? Une critique de Kevin Nivek
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