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Affichage du contenu avec la meilleure réputation depuis le 19/04/2020 dans Enregistrements

  1. Alors la, c'est fort. Réussir à faire un one shot intéressant, intelligent et rigollot sur... les problèmes anal de Louis XIV. Oui oui rien que ca. Ce qui est fou, c'est que cette histoire est documentée historiquement parlant et en est même choquante sur les "débuts" de la chirurgie. Bien rythmé avec un personnage principal plein de répartie et un roi qui ne se laisse pas mener en bateau, ce one shot fut une vraie bonne lecture et un vrai moment de détente. Les premières pages sont à découvrir ici :
    2 points
  2. Deux purs produits de l'école Emile-Cohl à Lyon , ces jeunes auteurs amènent un sacré vent de fraîcheur dans le monde du neuvième art . Les éditions Sarbacane ne s'y sont pas trompés en leur laissant carte blanche . Un cocktail détonnant dans le pur esprit "tarantinesque" compose ce formidable Speedball aux 238 pages . Définitions de speedball : _ mélange de cocaïne et héroïne (John Belushi en est mort par exemple) _ technique de lancer de balle au base-ball Très cinéphiles , les deux auteurs proposent le pitch suivant : dans les années 70 , un raté , ancienne star de base-ball , se retrouve à faire des films pornos pour joindre les deux bouts . En plus de son soucis d'érection , il tombe dans sa loge sur un semblant de spectre lui proposant un marché étonnant : 4 assassinats pour qu'il retrouve sa vie d'avant et notamment sa famille qui a disparu dans les méandres de son passé . Entourés de deux acteurs X ayant perdu leur intelligence dans les salles de bodybuilding , il va sillonner l'Amérique pour tuer tant bien que mal ces 4 personnes .Mais un flic limier se lance à sa poursuite ! Dialogues fleuris , gueules de l'emploi , violence teintée d'humour , un soupçon de magie et un dessin sublimant les ingrédients : une recette réussie avec les honneurs du jury . Etienne Gerin signe des planches remarquables , dans un style proche de Brüno . Les jeux de lumières sont superbes et ils utilisent les couleurs selon le thème imposé par le récit . On passe du chair au rouge sang , puis un bleu crépusculaire , c'est très bien réalisé . Dans cette course à 100 à l'heure , le lecteur est happé . On passe de situations ubuesques à un déchainement de violence , toutes les émotions y passent . Un véritable premier coup de coeur , ce Speedball , dont l'édition est magnifique avec un papier épais et une couverture très parlante . Foncez et attrapez la balle en plein vol 😉
    2 points
  3. Ce Thorgal est un évènement. Ni plus ni moins, il me rappelle le Goldorak qui nous a estomaqué l'année dernière ou le Lucky Luke de Mathieu Bonhomme dans sa façon de jouer avec nos souvenirs et nos émotions de lecteurs d'une icône de la bd. Je ne pense pas que les éditeurs peuvent se contenter de simplement faire revoir leurs principales saga par des auteurs différents et talentueux, mais cela n'empêche pas cet exercice, quand il est réussi et rare, d'avoir une saveur toute particulière. C'est ici bien évidemment le cas. Ce premier opus de Thorgal Saga (soit la nouvelle série de Thorgal vus par un auteur différent) frappe très fort et je crois que la amateurs de la série seront bluffés par le résultat. Ceux qui ne la connaissent pas également, mais il y aura une différence de taille entre ces deux lecteurs aux souvenirs de lectures différents. L'appréhension du récit et de sa finalité sera je crois radicalement modifiée selon ce qu'on a lu des aventures de Thorgal. Pour ma part, en tant que fidèle et assez assidu lecteur de Thorgal, je vous avoue que cet opus m'a fait mal. J'ai eu mal à mon Thorgal, j'ai eu mal à mon héros, j'ai eu mal à mes souvenirs de jeunesse tant Robin Recht s'est échiné à le mettre dans une position où nous ressentons sa souffrance. Mais c'est ainsi que sont parfois faites les grandes bd, elles nous communiquent des émotions à travers leurs personnages, leurs drames et l'empathie qu'elle nous suscite, nous prennent aux tripes, et nous tordent nos certitudes dans tous les sens. A ce titre, cet Adieu Aaricia est, à l'image de sa couverture, sublime. Tout au long de cet opus, Robin Recht s'attelle à rapprocher un peu le héros de l'homme, ne lui ménageant rien de nos faiblesses et dilemmes sans jamais le salir. Graphiquement, Robin Recht livre en plus une véritable partition de maître, même si je suis plutôt content du travail effectué par Fred Vignaux sur les derniers tomes de la série mère Thorgal. Ici il prend juste ce qu'il faut de distance avec l'héritage de Rosinski pour nous en livrer une belle interprétation, fidèle sans chercher à copier. Pour les lecteurs connaisseurs, on n'est pas non plus sur son époustouflant Conan, qui livrait la part belle aux planches coups de poings. Ici l'héritage de la série n'est donc pas renié. J'ai souffert, notamment sur cette fin qui m'a scié les jambes à la lecture de ce Thorgal. Mais je remercie Robin Recht de nous avoir offert cela, car une chose est sûre, Adieu Aaricia marquera l'esprit de ses lecteurs. Et je souhaite un très bon courage aux auteurs qui bossent sur le prochain Thorgal Saga. Adieu Aaricia est un coup de maître, un hommage vibrant et intelligent, questionnant le héros et son humanité dans une aventure nordique prenante pour tout lecteur, et simplement passionnante et émouvante pour les habitués de la série. P.S : pour ceux qui ont lu mes chroniques sur les derniers Thorgal, vous connaissiez mon désir de voir cette série trouver une belle conclusion. Adieu Aaricia en est une magnifique.
    2 points
  4. Alma est un bon et beau manga post-apocalyptique. Il commence avec Ray, un garçon perdu au milieu des ruines d’une ville moderne. Les décors sont magnifiques, les bâtiments effondrés, les voitures à l’abandon, les vitres cassées… tout nous permet de nous plonger dans l’ambiance de fin du monde. L’auteur a pris soin des détails et propose des points de vue sous plusieurs angles qui donnent un vrai relief au dessin. Ray recherche chaque jour d’autres humains, tout en cartographiant la zone. Tout comme lui, on apprend au fur et à mesure le contexte, on découvre que ce monde était technologiquement très avancé (son animal de compagnie est en partie mécanisé), on sent qu’il y a eu un conflit avec les robots, un peu comme dans le film A.I. (il y a d’ailleurs certains points communs) Le personnage de Ray, tout en rondeur, symbolise l’espoir, un regard nouveau sur la situation, son innocence permet à l’auteur d’apporter de la douceur, une certaine forme de poésie et surtout d’entamer une réflexion sur l’humanité. Ce 1er tome n’est que le début du voyage, on sent qu’il y a des secrets à découvrir et on a envie d’y aller. Un très bon début pour un récit fini en 4 tomes.
    2 points
  5. Vous avez aimé Horcaio d'Alba ? Foncez sur ce Lord Gravestone Vous ne connaissez pas Horacio d'Alba ? Bonne nouvelle, vous avez donc 4 excellents tomes à acheter et lire devant vous : les 3 Horacio d'alba et ce tome de Lord Gravestone. Bon je caricature un peu mais chez 1001bd, il est peu dire qu'on est nombreux à avoir beaucoup beaucoup apprécié la masterclass délivrée par Jérôme Le Gris et Nicolas Sinner sur Horacio d'Alba. Alors les voir se remettre ensemble pour nous livre un nouveau triptyque cela ne pouvait que nous exciter. Personnellement ce que je trouve le moins réussi sur ce Lord Gravestone c'est la couverture et pourtant vous serez nombreux à l'aimer je n'en doute pas. Cela en dit long sur la qualité de l'ouvrage. Tout y est réussi : de la densité de la narration, qui transforme un tome d'introduction en aventure partant tambour battant en passant par les personnages, les enjeux, l'intensité dramatique déjà présente et surtout le dessin tout en finesse, en expressivité et en vivacité de Nicolas Sinner c'est une nouvelle fois un coup de maître. J'y ai retrouvé les mêmes ingrédients que sur Horacio d'Alba, et le format de la série prévu en 3 tomes n'y est probablement pas pour rien. Messieurs prenez votre temps, on vous fait confiance, on sera là pour les deux prochains tomes. Pour l'anecdote, Enrico Marini avait un peu râlé sur Facebook en découvrant l'allure du personnage principal et en mettant en avant la ressemblance avec son Scorpion. Je l'invite à ouvrir cette BD pour y découvrir toutes les subtiles différences qui transforment un personnage légèrement ressemblant au départ en un individu tout à fait distinct et dont le personnage n'a finalement rien à envier à son inspiration.
    2 points
  6. Je ne suis jamais vraiment objectif avec les histoires de gentils fous, de rêveurs, de mythomanes, de fainéants et autres crapules. Alors comprenez bien que cette adaptation de Peer Gynt ne pouvait pas ne pas me plaire. Ne connaissant pas la pièce de théatre, quoi de mieux que la mise en images extraordinaire d'Antoine Carrion pour la découvrir ? Peer Gynt est un fou, un vaurien, mais du genre attachant, et qui va nous embarquer dans ses aventures. Chacun y lira en creux le sens caché qu'il voudra bien y découvrir car Peer Gynt parle d'abord de nous, de nos lâchetés, de nos bassesses et de nos rêves et frustrations. La narration est globalement bien maitrisée, ce qui n'est jamais simple quand on choisit d'adapter une pièce de théatre. Certaines ellipses ou transitions mériteront toutefois une attention particulière du lecteur pour ne pas en rater l'essence. L'édition elle même est sublime avec cette double page brumeuse merveilleuse qui n'a pas été sans me rappeler le Siegfried d'Alex Alice. Oui quand elle est à ce niveau la BD est bien un Art à n'en point douter. Merci aux éditions Soleil de nous proposer avec leur collection Métamorphose des œuvres littéraires plus complexes mais permettant de découvrir la littérature sous un autre angle. A noter qu'il s'agit d'une adaptation complète prévue en 2 tomes. Ce tome-ci reprend les actes I, II, et III.
    2 points
  7. C'est fou la mémoire quand même. Elle filtre tant qu'elle peut mais ne perds pas grand-chose. Pas les souvenirs de Goldorak par exemple. En effet je suis la dizaine juste après Goldorak. Moi mon truc c'était les chevaliers du zodiaque. Goldorak, sortie en 78 en France soit 4 ans avant ma naissance, c'était pour les grands. Je pensais donc lire cet album plus pour la myriade d'auteur plus connus les uns que les autres plus qu'autre chose. Et bim bam boum comme dirait ma fille : dès le début de la lecture de cette suite à Goldorak, il y a pleins d'images qui sont revenus de partout et dans tous les sens. Des images qui doivent venir de quand j'étais tout petit et que mon grand frère regardait Goldorak. Le ranch, les sorties de Goldorak, Arctarus, les Golgoths, les habitants de Vega.... fiou ça m'a rappelé pourquoi on surnommait mon petit frère Golgloth 13... Bref une belle nostalgie soulevée par une sublime BD. Car si les souvenirs remontés furent beaux ça a été possible grâce à une sublime BD. Graphiquement déjà C'est le top de ce qu'on peut voir à l'heure actuelle. Niveau histoire c'est encore mieux car c'est plus adulte que le dessin animé de l'époque avec un traitement complexe des personnages beaucoup moins manichéens qu'avant. Et cela sans parler de la fin qui est... je vous laisserais découvrir si ce n'est déjà fait. On sent bien que nos auteurs sont des fans et qu'ils ont écrit une histoire pour eux. Une "fin" à Goldorak comme ils auraient aimé la voir. Mais ils ne se sont pas contentés de cela. Ils nous ont livré avant tout un vrai bon scenario de BDs qui devrait ravir toute personne ne connaissant pas Goldorak. Un sublime album, une belle histoire et un hommage comme on en voit rarement d'une génération d'européen envers un des maitres de l'animation des années 80. Bref un des musts de l'année !
    2 points
  8. Réédition d'un ovni sorti en 1998 au Japon , ce manga n'est pas à mettre en toutes mains . Ne vous fiez pas à la couleur rose inondant la couverture du tome 1 , car le rose est surtout la couleur du calibre de Bambi , et elle va s'en servir sans ménagement aucun ! Obsédé par le cinéma , , Atsushi Kaneko a probablement puisé ses influences chez Tarantino et Kubrick pour son film Orange mécanique . Du kidnapping banal par Bambi d'un enfant ayant la fâcheuse tendance à manger tout ce qu'il trouve , on va se retrouver confronté à une armée de tueurs et autres chasseurs de prime à leur poursuite . Fusillades , armes de poing , explosions , ça défouraille en un florilège d'injures et giclures de sang . Aucun temps mort , les chapitres s'enchaînent aussi vite que le nombre de victimes grandissant de Bambi . Qui sont les commanditaires , quelle importance a cet enfant , et surtout LA grande question : qui est Bambi et pourquoi est-elle si détachée du genre humain ?? J'imagine que l'auteur va abattre ses cartes au fil (du rasoir) des 6 tomes (comptez 7 avec un tome 0) . Derrière un graphisme qui peut paraître de prime abord "léger" , ne fourmillant pas de détails ; on devine quand même un sacré talent dans sa capacité à donner des expressions aux visages . Cela ressemblerait presque aux comics pulps de Corben , voire , toute proportion gardée à Charles Burns . A découvrir , mais un conseil , évitez de croiser Bambi 😉
    2 points
  9. Ne nous cachons pas, ce Elle avait été une véritable claque pour nous l'année dernière. Autant vous dire que ce tome 2 était attendu, et chose rarissime chez moi, mon épouse l'a pris et dévoré avant que j'ai pu y mettre la main dessus. La pagination de ce tome 2 est identique à celle du premier tome, à savoir un petit format de 90 pages. Côté dessin, je tire un très grand coup de chapeau à Aveline Stokart qui nous livre un truc hallucinant. C'est bluffant. Les pages s'animent toutes seules. On en vient donc à ma petite déception perso : j'ai trouvé ce tome un peu "plat" ou plutôt convenu... Peut être est-ce nos attentes qui étaient trop élevées après ce premier tome magistrale, mais que ce soit dans le déroulement ou dans les "révélations" de fin, j'ai trouvé l'ensemble finalement un peu convenu. Alors ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : cela reste très bien. Mais l'expérience du premier tome n'est pas tout à faire renouvelée pour moi. Ceci étant dit on reste sur de la bd jeunesse de très très haut niveau que je ne peux toujours que vous recommander.
    2 points
  10. Eh eh eh, qu'est-ce que ça fait plaisir d'être surpris par une BD. Parce qu'en dehors de la jolie couverture, il faut reconnaitre que je n'attendais comme d'habitude rien d'une bd orientée "enfants". Oui je suis parfois un vieux con. Et là, et bien, pages après pages, je me fais happer, j'essaye de comprendre, je m'attache, bref, je suis immergé dans cette aventure. Je referme la bd. Et je reregarde plus attentivement le nom des auteurs. On a donc Tristan Roulot, scénariste de beaucoup de belles découvertes bd récentes à commencer par Le Convoyeur mais aussi, Psykoparis, ou les Chroniques Diplomatiques. Et à ses côtés on retrouve Mateo Guerrero, dessinateur récent entre autre de la série Jacob Kayne que j'ai tant apprécié. Bon effectivement quand des auteurs confirmés en bande dessinée adultes se lancent dans la bd jeunesse, à priori c'est pas pour nous sortir Un petit Spirou. Paris réussi donc avec cette forêt du temps qui mêle habilement enfants, adolescents, magie, adultes, mystères et aventure pour nous offrir un tome des plus réjouissant, que les parents liront aussi avidement que leurs enfants à chaque nouveau tome, j'en fais le paris. Ce n'est peut être pas le nouvel Harry Potter, mais c'est fichtrement bien foutu quand même.
    2 points
  11. Fiou qu'est-ce que j'aime cet univers de Sean Murphy. J'ai commencé, comme beaucoup, le White Knight pour les dessins de Sean Murphy avant tout. Mais, comme beaucoup aussi, je me suis pris au jeu de sa réécriture de l'univers de Batman. Un univers beaucoup plus dur et torturé, avec des personnages tout sauf manichéens. J'y suis donc allé les yeux fermés avant de voir que Sean Murphy n'était plus au dessin ! Horreur !!! OU pas. Car s'il a laissé la barre, il l’a laissé à un dessinateur qui lui ressemble beaucoup : Matteo Scalera que l'on a vu au travail dans Black Science. Matteo Scalera à un style très proche de celui de Murphy, avec des visages et des formes très anguleuses. On oublie donc rapidement ce changement des dessinateurs tellement Scalera fait bien le job. Niveau scénario cette suite est vraiment excellente non pas parce qu'elle se concentre sur Harley Quinn. Non elle est excellente parce que Batman et la Joker n'interviennent pas. C'est un tome qui met en avant les seconds rôles de l'univers et qui continue d'introduire les modifications de ces seconds rôles et donc continue de nous livrer un univers White Knight de plus en plus complet et autonome. Un univers dense, avec une Harley beaucoup moins délurée et dont le rôle de maman à un impact sur tous ceux qui l'entourent. Moi des albums comme cela j'en demande tous les ans !
    2 points
  12. Bon alors on va resumer la critique en quelques mots : Je vais de ce pas reserver la verion Urban Limited des 3 Jokers. Voila. C'est bon non, ca suffit ? Bon ok je developpe un peu. Graphiquement parlant deja, Jason Fabok nous livre un album magnifique. Super bien travaillé, avec une Batgirl et un Red Hood dont les visages parlent suffisamment pour que leurs douleurs et leurs souvenirs soit retranscris immédiatement. Car c'est ca qui est au coeur de cette superbe histoire de Geoff Johns : La douleur des retrouvailles entre Batgirl, Jason Todd et leurs jokers "respectifs". Geoff Johns nous livre trois héros dont la vie a été changée par "le" joker et met en parrallele trois Jokers representant les trois facettes des Jokers de l'histoire de batman : Un joker cruel et sérieux, un joker comique et un joker sadique. Trois jokers qui ramènent nos héros aux périodes les plus sombres de leurs histoires respectives. Trois "face à face" superbement orchestrés pour un one shot qui réussit à être innovant tout en étant un pure produit de l'univers Batman. Chapeau bas Monsieur Johns !
    2 points
  13. Alors que la série était terminée depuis plusieurs années, Jeff Lemire décide d'apporter une suite à son chef d'œuvre quand il est sur le tournage de l'adaptation en série Tv de Sweet Tooth, comme il l'annonce dans une interview en préface de l'album. Le pari est énorme comme la série avait eu la fin qu'il avait souhaité depuis le début. Ce retour sur la série va se dérouler 300 ans après les événements du tome 3. Tout le génie scénaristique de Lemire se met en place pour construire une histoire prenante en six chapitres. Elle reste indépendante de la série mère mais reprend beaucoup d'informations et d'anecdote qui feront plaisir aux lecteurs. Après 300 années, les hybrides vivent en majorité sur la planète alors que des groupes d'humains survivent sous terre. Jeff Lemire réalise les dessins dans la continuité de la série avec son style particulier mais efficace pour dépeindre un monde post-apocalyptique. Il travaille de nouveau avec José Villarubia qui réalisait déjà les couleurs sur les tomes précédents. On sent bien que les deux auteurs étaient heureux de retravailler sur Sweet Tooth mais comme les lecteurs qui seront heureux de retrouver cet univers souvent sombre.
    2 points
  14. J’ai acheté ce livre un peu par hasard, attirée par la couverture de cet enfant seul, qui tient sa tête détachée de son corps, et qui, associée au titre évoquait un drame. Je l’ai lu sans avoir vu le résumé, comme souvent, pour ne pas être influencée. C’était une lecture étrange qui m’a vite prise aux tripes, un malaise grandissant et en même temps de l’admiration pour les auteures pour avoir su amener ce sujet sans être trop provocatrices ou trop crues. Car ici, ce ne sont pas les paroles qui comptent mais les images, fortes, métaphoriques par moment qui laisse entrevoir les tourments qui dévorent les personnages. Car il n’est pas facile d’aborder un tel sujet : les violences sexuelles sur les enfants, et cette façon de faire est très habile. Sans s’appesantir sur l’acte en lui-même, ce sont les conséquences qui sont mises en avant, l’impact que cela provoque : il y a celui qui rapetisse comme s’il voulait disparaitre, celui qui devient violent... Mais dans cette ville où les cris des enfants sont volés, où tout le monde se tait, les bourreaux ont parfois aussi été victimes. C’est un livre qui alerte, qui dénonce, qui dit qu’il faut que ça s’arrête mais qu’il faut aussi aider les victimes et les accompagner, à la fois pour qu’elles vivent mais aussi pour qu’elles ne reproduisent pas le même schéma. Et quand, à la fin, on se prend en pleine face les chiffres de la réalité, on reste choqué, incrédule sur ces données et on n’a qu’une envie, faire circuler cette information pour que cela cesse.
    2 points
  15. Birdy melody est une bande dessinée pour les jeunes, il n’est pas nécessaire de savoir lire car il n’y a pas de textes mais ce n’est pas pour ça que c’est une histoire qui n’a rien à dire ou juste un conte avant d’aller se coucher. C’est d’abord une histoire d’amour toute mignonne entre deux oiseaux, pleine de poésie et de musique ; puis c’est la séparation, la violence, l’intolérance, c’est la lutte pour la liberté et pour le droit de jouer de la musique. Les traits des gentils, la tenue des méchants ne sont pas sans rappeler l’intolérance sudiste américaine. Birdy melody est un hymne à la liberté sous toutes ses formes ! Le dessin tout en finesse dans les tons pastels est à l’opposé de ‘histoire, le drame quand l’oiseau tombe dans l’eau avec son découpage graphique est de toute beauté. Les mots auraient été inutiles car le dessin se suffit à lui-même. Un très beau livre !
    2 points
  16. Cet album volumineux regroupe les deux albums de la série Vei avec plus de 340 planches sur les vikings et leurs croyances. La mythologie nordique est souvent source d'inspiration pour les scénaristes dans les comics ou bandes dessinées. Avec Vei, les auteurs nous livrent une version différente de d'habitude avec les humains qui sont peut présents ou alors considérés comme du bétail par leur divinité. On suit le parcourt de Vei qui vit à Jötunheim avec le peuple des géants. Elle s'entraine depuis sa naissance pour combattre dans l’arène. En effet, les Jötnar ont fait une trêve avec les dieux d’Asgard pour éviter toutes les guerres entre les divinités. Pour conserver cette paix, les Jötnar doivent préparer treize héros pour combattre contre treize champions d'Odin. L'histoire est prenante et dynamique mais ne se passe pas essentiellement autour des combats. La partie graphique est de grande qualité pour mettre en image toute cette mythologie et les affrontements. On pourra regretter de ne pas avoir plus de bonus pour profiter des illustrations de l’auteur en fin d’album. Les éditions Ankama nous gâtent avec cet intégral de Vei et une édition soignée avec le dos toilé. Les amateurs d’aventure et de récits nordique avec Odin et les géants seront comblés par cet album.
    2 points
  17. Après un premier opus plutôt réussi , et, je dois bien avouer une découverte du trait si particulier de Pedrosa pour moi ; nous attendions avec impatience la suite de cette formidable histoire moyenâgeuse . Les couleurs chatoyantes reviennent et nous régalent . Ici , moins de forêts luxuriantes , et plus de pierres et châteaux . Le siège de la forteresse est d'ailleurs très bien représenté , et l'on ressent avec notre héroïne toute les difficultés que cela engendre . Nous quittons donc la verdure de l'espoir du 1 pour le bleu et le rouge feu de la guerre de cette suite et fin ! Car oui , là où il me semble qu'une trilogie eut été la bienvenue afin de bien étayer les personnages et leurs connections ; le récit se termine dans une explosion de couleurs ( comme la fin du 1 d'ailleurs) et , de raccourcis ! On retrouve aussi des raccourcis dès les premières pages où l'on s'interroge sur les évènements suite à cette déflagration liée à l'ouverture du livre L'âge d'or par la mère de Tilda . On espérait même en savoir plus ! Et on se retrouve avec nos 3 acolytes du premier tome , ces "cerfs " séparés pour une cause les dépassant totalement . Tilda a récupéré le livre ; comment ? Passé ces légers désagréments , cela reste une superbe aventure magnifiquement dessinée , et colorée ! On retrouve le propos et ce mouvement des personnages dans les cases que j'ai tellement apprécié dans le premier . L'âge d'or est un must have dans une collection , mais je ne lui mets pas les 5 étoiles à cause des raccourcis . Comme l'a dit justement @The_PoP , un 1.5 aurait été souhaitable . Critique rédigée par @Kevin Nivek
    2 points
  18. Ah quel plaisir les éditions Le Lombard m'ont fait. D'abord parce que je n'avais pas la chance de connaitre Odilon Verjus. Ensuite parce que cette intégrale est superbe, et pour une fois bien dimensionnée. Pour parler franchement, ça se lit très bien, et les 4 premiers tomes accompagnés du petit dossier se lisent parfaitement. Je salue donc le joli travail d'édition car cela permet aussi de mettre en lumière une série qui a su garder toute sa fraîcheur, son ironie et son ton irrévérencieux. Odilon Verjus est donc une série sur un prêtre missionnaire pas tout à fait comme les autres. Bedonnant, débonnaire, débrouillard, animé par l'amour de l'homme et de dieu, mais point vraiment par l'Eglise des hommes, Odilon parcourt le monde au gré de ses aventures, nous emmenant à chaque fois dans des cultures, lieux, et histoires bien différentes. Odilon Verjus c'est un bon moyen de découvrir les petites histoires dans la grande, à travers humour, ironie, et surtout recul. On ne rigole jamais trop franchement dans cette série mais on la parcourt le sourire au lèvres et quelques réflexion en tête. Et c'est déjà beaucoup. Rajoutez à ça un graphisme dans la plus grande tradition de la BD franco belge, avec des planches et des personnages superbes et vous obtenez un magnifique petit bonbon façon Mistral Gagnant qui nous replonge avec plaisir dans ce genre de BD qu'on a tant aimé.
    2 points
  19. Le scénario de Guillaume Tenaud nous propose un récit prenant et dramatique sur la fin de la vie. En effet, le héros n'a plus de rêve mais continue de revivre ses souvenirs de sa vie passée en compagnie de sa femme. Une aide à domicile va lui redonner la joie de vivre juste en écoutant ce vieil horloger à la retraite, qui conserve malgré tout une bonne répartie. La narration est parfaitement fluide et accroche le lecteur qui souhaite poursuivre cette tranche de vie souvent émouvante. Les planches de noir et noir de Frédéric Claverie sont efficaces avec des dégradés de gris pour donner de la profondeur au trait. Le trait réaliste de l'auteur convient bien au registre et les planches sont très travaillées dans les détails. Le thème général de la vieillesse est traité avec justesse dans ce récit, entre la perte des proches ou la difficulté à gérer sa condition physique fragile. La Clef de Sid' est une agréable surprise et très bonne lecture.
    2 points
  20. Deuxième série du duo espagnole aux commandes de In Mémoriam (avec un petit clin d'oeil en fin d'album) pour une histoire encore une fois survitaminé. Mais pas que. c'est surtout, comme dans In Memoriam en fait, un scenario inventif. La couverture un peu trop tapageuse m'avait fait craindre une histoire post apocalyptique mêlé à une guerre contre des ET. Mais c'est finalement une histoire bien plus complexe et bien plus intéressante. Un peu comme In Mémoriam avait réussi à mêler SF et magie, nos auteurs mêlent ici habilement guerre des gangs et fantastique. Le rythme est super relevé, le dessin de bonne facture même si la coloration est peut-être un poil trop sombre, et le tout forme un premier tome rafraichissant qui ravira les amateurs d'actions et de fantastique.
    1 point
  21. Attention gros coup de coeur ! Celui du début d'année pour moi. Frontier c'est de la science fiction mais tant que ça... La science fiction âpre et crasseuse, qui laisse un sale goût d'un futur qui se rapproche pour nous, pas vraiment enviable. La conquête spatiale sans les paillettes, celle faite de sueur, de travail, et d'accidents, et ou les batailles ne font ni gloire ni honneur, mais simplement de gros chèques pour les vainqueurs... Le sort du monde n'est pas en jeu dans Frontier, puisque d'ailleurs il semble quelque peu scellé... Ici on va parler des destins d'humains, pris dans la machine à broyer de cette nouvelle ruée vers l'or : l'espace. Petites aventures, petits enjeux, mais véritable intérêt pour moi dans cette fresque spatiale qui nous livre grâce à la science fiction de belles réflexion dans une BD dense, prenante, au rythme toujours bien dosé, et servie par le dessin merveilleux de Guillaume Singelin. Bien moins clivant que les traits de Mathieu Bablet ou de Run auxquels on pense pourtant immédiatement dès les premières pages. Le même soucis du détail les anime, mais ici les personnages sont représentés de manière plus empathique, sans pour autant faire de concession aux violences des hommes et des situations. Les scènes spatiales et dans les vaisseaux et stations sont superbes, les détails hyper fournis rendent les scènes vivantes, voir grouillantes même, et l'intérieur des stations exigüe et oppressant. L'infinité de l'espace n'est pas pour autant oubliée. Bref vous l'aurez compris j'ai adoré, je ne peux que vous le recommander, mais attention, ici on n'est pas sur de la science fiction façon Star Wars, ici on parle de notre futur finalement peut être assez proche. Bonus côté prix, pour 21,90 vous avez une super lecture, longue, dense de 192 pages remplies de détails et de planches géniales en plus d'une histoire finalement très prenante et de questions de société et réflexions ô combien actuelles. Que demander de plus ? Ca fait trop ? Ben en bonus, c'est très très lisible et facile d'accès. Pffff j'ai adoré. Merci M. Singelin.
    1 point
  22. Dire que j'attendais cette sortie avec impatience est un euphémisme , tant cette série est intéressante . Certes le "collapsing" est un sujet largement utilisé dans divers médias , mais l'auteur suisse parvient à rendre le sien tellement réaliste . On sent une profonde étude sociale réalisée en amont des scénarios de chaque tome . Les bouleversements occasionnés amènent de nouveaux rebondissements qui semblent logiques , une fois lus . Les protagonistes traversent des territoires et découvrent un début de refonte totale de la société , avec des groupes retranchés protégeant leurs ressources ; et d'autres plus ouverts à l'accueil de réfugiés . Une société éclatée ! Nous retrouvons donc Sophie et son frère séparés de leur père , suite au final haletant du tome 2 . L'auteur impose un ton plus calme en début de lecture , avec les couleurs vertes de la forêt qu'ils traversent à la recherche d'abris et de nourriture . Il soigne les décors , mais je lui reproche toujours le traitement des visages , un peu trop simplistes et sans véritables traits d'expressions . Les interactions entre les protagonistes se complexifient et la tension régnante ne retombe pas vraiment malgré des moments d'accalmie . Les besoins primaires sont mis en exergue , comme dans les précédents tomes . Sophie va prendre de l'importance et se découvrir des talents cachés au cours des nombreuses péripéties jalonnant son parcours . Mais au final , on avance pas trop , et ce tome se comporte comme un intermédiaire en attendant le suivant . Il semble nécessaire de relire les deux premiers avant cette lecture pour mieux situer le récit . Un bon tome , en attendant mieux de la part du suisse qui ne parle pas français et s'en veut 🙂
    1 point
  23. Qui dit nouvelle année dit bonnes résolutions, et moi je m'étais engagé a réparer cette immense injustice. Oui nous n'avions pas fait de chronique de l'immense tome 2 de Talion sorti à l'automne 2022. Nous en avions parlé ça oui. Mais pas officiellement. Alors je me suis engagé à rattraper cela car Talion reste l'une de séries majeure de ces dernières années pour moi. Le tome 2 gagne un peu en simplicité et sobriété et nous fait avancer à très grandes enjambées vers le dénouement à venir de cette trilogie difficile à catégoriser tant on est proche de l'anticipation, et de la science fiction avec pourtant de beaux éléments de fantastique. Quoiqu'il en soit Talion c'est toujours aussi créatif et original, les thèmes abordés sont ö combien d'actualité et on en prend plein les mirettes. Ce tome 2 vient pour moi confirmer l'immense espoir contenu dans le tome 1 et si le tome 3 est tout aussi maitrisé, on aura là alors une nouvelle preuve qu'on peut livrer de grandes histoires ambitieuses dans des univers inconnus en seulement 3 tomes. La construction des planches est toujours aussi savoureuse. Bref, foncez lire Talion.
    1 point
  24. La Cité-prison est une ville où tous les prisonniers sont enfermés, une ville isolée du reste par de grands murs infranchissables mais où la population carcérale a fini par se construire une vie avec ses propres règles, avec des familles qui se créent et qui procréent. Chloé est une enfant née dans cette ville impitoyable, elle vit seule avec son petit frère encore bébé. Ils ne sont jamais sortis de leurs appartements et leurs parents ont disparus. Alors quand leur voisin leur propose de s’échapper avec lui, Chloé finit par le suivre mais dans sa fuite, elle est séparée de son frère. Des années plus tard, elle reviendra pour le retrouver. Soloist in a cage est d’abord une claque visuelle, un dessin détaillé et fourni qui fait ressortir toutes les émotions de cet endroit. On y sent le froid de la neige, l’obscurité de la ville, la noirceur des habitants. Puis arrive le contraste avec la présence de ces deux enfants qui survivent, une vie malgré tout joyeuse avec des rires et des danses. Ensuite une Chloé partagée entre désespoir et espoir, avec une volonté capable de renverser des montagnes, des rencontres fortes, des personnages singuliers… Le livre nous entraine avec lui dès le début et ne nous lâche plus, tout est soigné, le graphisme comme le scénario. Je n’ai qu’une crainte que les 3 tomes de la série soient trop courts ! Un premier tome à lire et à savourer. Extrait Trailer
    1 point
  25. En voilà un manga pas comme les autres. Enfin pas comme les autres Isekai. Car c'est un vrai Isekai inversé avec une fille qui rate le départ pour l'autre monde, mais surtout c'est un manga nous présentant, sous couvert d'Isekai donc, le fonctionnement d'un studio d'animé Et c'est super intéressant ! On nous explique les différents métiers, les différentes fonctions et le timing de production d'un animé. Saviez-vous par exemple, qu'il y a des personnes qui font les "images choc" et d'autres qui ne font... que les transitions de mouvement entre deux images ? Ou alors qu'on manga était à 8 images par secondes ? Ce sont, de mon point de vu, ces informations qui rendent ce manga très sympa à lire. Porté par un côté Isekai qui dynamise un peu la lecture, on ne peux qu'être intéressé sur des dessous de nos animés préférés. On espèrera juste que la série ne traine pas trop en longueur ou alors qu'elle trouve un second souffle une fois tous les métiers passés en revu.
    1 point
  26. L'histoire de Mattson Tomlin est parfaite avec cet imposteur qui copie Batman mais dans une version plus violente, comme il exécute de sang-froid tous les truands de façon spectaculaire. En parallèle, on découvre l'inspectrice Blair Wong qui va mener cette enquête, une fois de plus dans cette histoire de Batman, on est plus proche du polar que du récit de super-héros. Depuis que j'ai découvert les dessins d'Andrea Sorrentino je suis son actualité de très près, après l’excellent Gideon Falls et Joker Killer Smile. Il faut dire que l'auteur réussi à mettre une atmosphère assez forte et souvent sombre dans ses dessins, mais aussi dans la construction de ses planches à la manière du dessinateur J. H. Williams III. En effet, la construction des planches forme déjà un dessin et puis il utilise souvent des cases positionnées à l'envers pour créer une ambiance étrange et dérangeante. Dans les scènes d'action, on peut apercevoir des petites cases au niveau des articulations qui nous donnent une vision proche d'une radio pour voir la fracture lors d’un combat. En plus de la claque visuelle que l'on prend avec ce Batman Imposter, l'histoire est terrible, ce one shot est à lire et à posséder dans sa collection.
    1 point
  27. Bon. J'ai vérifié je n'avais pas souvenir du tome 1 de ce Psykoparis qui sort aujourd'hui en version complète intégrale. Pas anormal, le premier tome étant sorti il y a désormais plus de dix ans. J'imagine que les possesseurs du tome 1 avaient abandonné espoir. Alors je vous avoue que d'un point de vue respect du client je trouve ça un peu moyen. Certes ce genre de BD est bien plus dans l'air du temps en ce moment et promet de plus belles ventes, mais sortir seulement une intégrale comprenant la fin de ce diptyque c'est faire un très très joli pied de nez aux possesseurs du premier tome. Qui ont attendu la suite depuis dix ans. Deuxième accroc : cette série est bonne. Ce diptyque est excellent et j'y reviendrais plus tard. Alors je comprends que les éditeurs aient pu pour pleins de raisons attendre le bon moment pour sortir le second tome, mais dix ans c'est trop d'attente pour un diptyque plein de qualités. Car ce Psychoparis c'est la réponse parfaite au succès récent de Il faut flinguer Ramirez, un récit survitaminé, complètement déjanté, mais finalement très cohérent, rempli d'action, de punch lines, et de personnages plus hors du commun les uns que les autres. Dur de vous parler du scénario, tant il peut paraitre loufoque au premier abord, mais force est de constater que l'on se régale. Point commun, l'un des twist scénaristique est proche de celui utilisé dans le second tome du convoyeur, bientôt à paraitre. Les dessins eux sont fluides, les scènes d'actions super bien découpées, les personnages sont plus que réussis, et l'ambiance déjantée est parfaitement rendue avec ce dessin rond et gentil au service d'un propos sanguinaire et sans pitié. L'intrigue elle est efficace, et plutôt bien amenée ce qui m'a fait pensé un peu à la construction du film Snatch. Bref, si ce que je raconte vous semble bien décousu et difficile à appréhender, allez découvrir Psykoparis, les scènes d'actions sont fluides, les persos sont sympas, c'est foufou et original, ça se lit avec très grand plaisir, et je ne peux que vous le recommander. A mon avis c'est de la très bonne bd de détente, qu'on relira quelques fois avec toujours autant de plaisir.
    1 point
  28. Ah que j'ai aimé ma semaine de lecture. Après les chimères de Vénus que je n'attendais pas, voici que ce Tarzan dont je me méfiais me replonge également dans de doux souvenirs. Oui il y a dans cette adaptation un écho qui m'a renvoyé à des samedis après midi passé sous la garde attentive et bienveillante de mon grand-père à regarder les films de Tarzan joué par Johnny Weissmuller. Les paysages de cette Afrique sauvage et envoutante, de cette époque d'explorateur et d'aventuriers me revenaient au fil des pages. Les affrontements dantesques également. L'adaptation de Christophe Bec est juste parfaite. En refermant le livre j'ai eu envie que les auteurs aient pris encore plus leur temps pour nous livrer cette histoire mais il faut reconnaitre que non, le propos est très bien ainsi là où des longueurs auraient pu sinon apparaitre. Une belle maitrise narrative donc dans l'exercice délicat de l'adaptation littéraire. Les dessins de Stevan Subic sont eux parfaits. Pleins de fureur, de rage, d'émotions, et de noirceur quand le besoin s'en fait ressentir, les scènes d'actions sont maitrisées et l'ambiance tellement réussie qu'on finit comme Tarzan par n'attendre que son retour dans la jungle. Petit bémol ceci dit, je trouve que Tarzan et notamment son visage est représenté de manière bien trop impersonnelle. En conclusion vous m'aurez compris, cette BD est idéale pour faire découvrir à vos ados Tarzan, et en profiter pour vous pour le redécouvrir dans une adaptation qui me semble aussi sérieuse et fidèle qu'enthousiasmante et réussie ! Vivement que ce duo se penche sur le prochain Conan ! A noter que pour ne rien gâcher, la couverture, que je trouve très réussie est l'œuvre de l'immense Eric Bourgier (Servitude). OooOOoooo0000ooooh ooooohhhhOOOOhhhhh ooooooooOOOOOOoooooo (c'est mieux avec le son : écoutez ça à 33'20)
    1 point
  29. Voila du Hellblazer comme je l'aime 🙂 Si on n'atteint pas le niveau d'un Mike Carey, on est quand même dans du Hellblazer pur et dur : En Angleterre, une vie dissolue au possible et une très forte interaction avec le diable, dieu et les autres entités qui se croient plus malins que le plus roublard des héros du monde du comics. Et pourtant le diable n'est pas loin de réussir son coup dans ce tome un où John tombe vraiment à court de solution. C'est quand il tombe le plus bas qu'il est le plus inventif et qu'il nous montre que la roublardise est l'élément essentiel à tout bon magicien. Un tome qui sent bien l'Angleterre pré Tatcher, une Angleterre des quartiers désœuvrés et de la bière bon marché qui colle parfaitement avec le style Hellblazer.
    1 point
  30. Je l'avais annoncé au tome 39, les auteurs avaient là une occasion assez unique de clôturer très proprement les aventures de Thorgal, et pour moi le contrat est rempli. Beaucoup beaucoup de réponses sont apportées dans ce tome, et je pense sincèrement que même les plus irréductibles des fans de Thorgal y trouveront globalement leur compte. C'est propre, c'est bien, et ils ne saccagent rien de l'héritage laissé par 39 tomes de cette immense saga. La part science fiction est bien traitée, et la part laissée au fantastique reste bien présente. Côté dessin, Fred Vignaux s'en sort une nouvelle fois très bien, ses traits étant en plus bien mis en couleurs par Gaetan Georges afin de mieux nous retranscrire les ambiances. Le Lombard décidera-t-il une pose dans les aventures de Thorgal ? Je ne sais le dire tant tout est possible à la fin de cet album. Ce qui est sur c'est que Le Lombard va prolonger ses aventures sous un autre angle au travers de leur nouvelle série Thorgal Saga et ses auteurs invités à donner leur vision de la saga thorgal en un one shot... Dans tous les cas, les amateurs de la série auraient bien tord de passer à côté de ce tome 40. A noter pour les amateurs, et je sais qu'il y en a que le jeux de société Thorgal le pays de Qâ en coopératif pour 1 à 4 joueurs arrive dans le même temps... Hâte d'affronter Ogotaï !
    1 point
  31. Avec le choix français du titre, je suis forcément partie sur l’idée d’une histoire telle que les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, titre à mon avis pas forcément judicieux au vu de ce que le manga contient. Pour information le titre original boku no gemini signifie simplement mes jumeaux. Le manga commence gentiment dans une école ou les jumeaux Stevenson sont un peu les stars (surtout par leur physique), mais un jour l’un des deux décède. Le meilleur ami des jumeaux et le seul qui arrivait à les distinguer, cherche à aider le survivant mais par moment a aussi des doutes sur son identité. Vient alors le passage sur le deuil, le réconfort mais aussi le questionnement quand on découvre que le défunt avait caché des informations à son frère. Après un début gentillet mais sans plus, l’histoire gagne en profondeur, abordant le lien très particulier qui existe entre des jumeaux et le vide causé par l’absence d’un être aimé. L’autrice renforce l’image de ce lien en utilisant les noms de Jekyll et Hyde, comme deux faces d’une même pièce, prolongeant le doute sur l’identité et finit par un dernier chapitre émouvant donnant tout son sens à l’histoire. Extrait
    1 point
  32. Un des rares isekai pour lequel je trouve encore un véritable intérêt que je ne lis pas juste "pour savoir la fin". Et ce tome 4 renforce encore cette impression. Ryô Suzukaze réussit le test du quatrième tome. L'histoire continue d'avancer au même rythme qu'avant mais surtout notre auteur continu à faire planer un sentiment de mélancolie sur son histoire. Que ce soit la découverte de ses petits enfants, le décalage qu'il s'est créé avec les nouvelles générations ou la recherche de lien vers son passé au travers de la recherche d'autres héros, Cayna dégage une tristesse qu'elle essaye de masquer devant les autres. Et on arrive à ressentir cela en lisant ce manga. Ryô Suzukaze nous transmet avec finesse ce malêtre que combat Cayna depuis le début. Et cela change avec bonheur de tous les Isekai ou les gens sont contents d'être la ou oublient carrément qu'ils viennent d'un autre monde. Un bien belle série à qui je souhaite encore de nombreux tomes.... bien qu'il semblerait que nous devions nous armer de patience, car nous avons rattrapé la parution japonaise…
    1 point
  33. Je ne cachais pas l'ennuie que commençait à me procurer Moriarty. Après des premiers tomes flamboyants, la routine et l'impunité des crimes était devenue un poil longuettes tout comme le côté "sauveur" du peuple trop mis en avant. Je dois bien reconnaitre que ce tome 13 est lui particulièrement bon. On retrouve un Sherlock Holmes au centre de l'histoire (c'est finalement LE personnage qui apporte de la diversité !) et des Moriarty qui se voient pressés de finir leur plan. Fin qui nécessite l'intervention de Sherlock. Ce que nos auteurs font bien, c'est de bien montrer que Sherlock commence à comprendre les tenants et aboutissants et qu'il n'a pas l'intention de se laisser manipuler plus longtemps. Un bon tome d'introduction qui devrait nous lancer dans le face à face que l'on attend depuis le début de série et nous mener.. Aux chutes du Reichenbach !
    1 point
  34. Non non mais la non ! On n’a pas le droit de terminer un manga comme ça !!! Faut trouver autre chose ! Ce n’est juste pas possible !!!! Inhumain ! Inhumains tout comme les membres de la famille Gotô qui passe un cap dans leur folie dans ce tome 8. La guerre est déclarée. ET pas à Daigo. Non non. Ils déclarent la guerre à l'état. Fiou quelle intensité ! Franchement prenez une grande inspiration au début du manga car vous ne respirerez pas avant la fin ! Les tomes d'avants avaient déjà été très bon et très angoissant. Celui mais un épisode de "24h chrono" (au diable les jeunes comme dirait l'autre, faisons des références de vieux) au banc des séries à tisanes. Je ne saurais trop comment décrire cette lecture autrement : je l'ai vécu. Et la fin ... ohhh la fin…. Quand on sait tous ce qu'il s'est passé depuis le début on ne peut même pas se réfugier derrière la bonne volonté du scénariste. On va attendre en trépignant l'arrivée du tome 9... puis du 10, 11, 12 pour savourez la délivrance qui va venir au 13, quel que soit la conclusion de ce manga déjà culte.
    1 point
  35. Bon ok je vous l'accorde le coup de coeur a un petit coté chauvin et un gros coté soutiens à la philiosphie d'Ankama. Mais pas que. En effet je pense que ce manga à la profondeur d'idées necessaire à nous faire une "Radiant". Et cela ne pourrait que me faire plaisir. Notre auteur francais livre dans ce premier tome tout ce que je recherche à l'heure actuelle: un scenario innovant ! Et celui ci l'est complètement. Un univers tout nouveau, un héros typique du shonen mais au passé étranges car inconnu, dés pouvoirs étonnant, un héros à la courbe d'apprentissage folle (bon ok c'est du classique shonen) mais surtout des perspectives impoortantes au vu d'une histoire dense. Tout ce qui fait une excellente lecture. Alors le manga a quelques petits defaut comme celui d'aller peut etre un peu trop vite mais on ne peux en vouloir à notre jeune auteur à tel point il faut absolument accrocher le lecteur dès la première lecture dans un monde du manga impitoyable. Comme dit aussi plus haut ce coup de coeur récompense aussi Ankama dans son choix éditorial de ne faire paraitre que peu de mangas mais de s'axer essentiellement sur des auteurs français. Au final nous avons à chaque fois des mangas originaux (radiant, Ogrest, Space Punch) qui montrent que chez nous aussi on sait faire du manga de qualité ! Continuez comme cela et bonne chance à Ripper !
    1 point
  36. Conclusion attendue de l'immense Spirou vu par Emile Bravo. Alors attention les grincheux, on est loin de la pagination des précédents. La conclusion est ici rapide. Et logique. Tout s'est mis en place, et la seconde guerre mondiale étant un genre bien rodé, surtout la partie occupation/libération on ne sera guère surpris de cette fin. Il n'en reste pas moins que philosophiquement c'est toujours aussi riche, les choix des personnages sont humains avant tout et même le personnage de Fantasio, contrepoint permanent de la "sagesse" de Spirou gagne en épaisseur. Graphiquement c'est toujours aussi réussi. Si globalement on peut se demander pourquoi la parution ne s'est pas faite sur 3 tomes vu la pagination et le contenu de cette conclusion, je ne peux que vous conseiller de lire ces 4 tomes de Spirou tant ils sont désormais devenus des classiques de la bd franco belge.
    1 point
  37. Yojimbot avait été mon coup de coeur du début d'année dernière. Un tome super rafraichissant et super dynamique. J'attendais donc avec impatience ce deuxième tome. En effet le premier était interessant par les originalités developpées par Sylvain Repos mais n'était qu'une grosse introduction. Ce tome deux était donc attendu comme le tome de la confirmation ou de la douche froide pour nos Yojimbot. Et bien je peux vous rassurer : ce tome deux confirme la qualités des idées lancées dans le premier. En effet Sylvain Repos prend le temps de bien developper les différentes pistes qui nous travaillaient le cerveau. Que se soit la contaimatiation, la troisième guerre mondiale ou encore l'étrange robot sauveteur, toutes ces questions trouvent une réponse dans ce deuxième tome. En bon conteur d'histoire, Sylvain Repos nous fait arriver à la moitié de son récit (qui comptera 4 tomes donc 😉 ) avec les idées claires sur ce qu'il se passe vraiment. Cela lui permet de lancer la phase d'aventure et de péripéties tournées non plus autour de l'histoire avec un grand H mais bien autour de notre héros, de ses robots et de son combat contre les forces de l'ile. Toutes les pièces sopnt en places pour lancer un final en deux tomes qui s'annonce de toute beauté. Pour ne rien gacher à ce tome 2, Sylvain Repos nous livre une fin impressionnante, avec un suspens et un retournement de situation digne des meilleurs épisodes de Game of thrones. Vivement le prochain tome. Je dirais meme vivement les 2 prochains tomes !
    1 point
  38. Heran Cortes ça vous dit quelque chose ? Vous savez la conquête du Mexique, la folie de l'or, la fin des Aztèques tout ça tout ça. Et La Malinche par contre je parie que vous n'en avez jamais entendu parler. C'est en effet un personnage inconnu chez nous et pourtant controversé au Mexique car c'est une femme indigène ayant servie d'interprète à Cortès lui permettant de communiquer avec toutes les tributs différentes (qui avaient chacune leur dialecte) d’Amérique centrale. Elle est donc soit une traitresse soit une personne ayant fait tout ce qu'elle pouvait pour éviter des bains de sang et... survivre. C'est cette facette que nous montre Alicia Jaraba Abellan dans "Celle qui parle". Elle nous montre le combat d'une femme pour survivre. Un combat qu'elle mène avec son arme : le savoir et l'apprentissage des langues. Malinalli est ballotté au grès de son statut d'esclave et cherche uniquement à avoir un peu d'emprise sur son propre destin. C'est le premier point intéressant de cette BD : la découverte. En effet l'histoire de l'Amérique centrale n'est pas quelque chose que, nous autres Français, maitrisons. Et en cela découvrir cette histoire de dialectes, de conflit en Amériques centrales, de poids des Aztèques sur les autres populations et du rôle de sauveur qu'on peut prendre les espagnols pour beaucoup, c'est super instructif. Le second point c'est le parti pris de nous raconter cette histoire au travers des yeux de Malinalli. La candeur de ses débuts, les frustrations de sa vie d'esclave, ses espoirs et ses déceptions rythment le récit à merveilles. Ces 200 pages passent à une vitesse affolante. Ma première réaction a même été d'être frustré de la fin qui ne traite pas de la guerre entre l'Espagne et les Aztèques. Mais après réflexion je me suis dit que c'était logique car il faut bien se dire que cette histoire n'est pas celle de Cortès mais bien de Celle qui parle. Un superbe album, une histoire passionnante et une femme impressionnante. A lire !
    1 point
  39. Les adaptations de Lovecraft par Tanabe deviennent des gages de qualité, c'est indéniable. J'avais dévoré les premières avec avidité, je dois bien l'avouer, et ces deux dernières démontrent une fois de plus tout le talent de cet auteur japonais. Le roman divisé en deux tomes nous permet de bien appréhender l'histoire et son déroulement. L'auteur prend le temps de situer le contexte et nous faire découvrir le personnage central. Nous allons l'accompagner tout du long dans ses déboires, et il va en rencontrer plus d'un ! A chaque expression d'un visage figé ou horrifié, fait suite une planche (souvent double page) nous exposant la situation. Nous sommes donc happés par la lecture et nous plongeons littéralement dans le récit. Le suspense est insoutenable dans le second tome car il ne s'agit ni plus ni moins que d'une chasse à l'homme dans les rues dévastées de cette ville cauchemardesque. Les recoins obscurs, les moindres bruits sont perçus et nous éprouvons une certaine crainte à tourner les pages. Tanabe réussit à nous faire peur, on s'interroge vraiment sur le devenir du protagoniste principal. Pour les avoir tous lus, je pense sincèrement qu'il s'agit de la plus violente et angoissante des adaptations, âmes sensibles s'abstenir Dois-je préciser que le dessin est comme à son habitude, superbe, incroyable, précis, lumineux, élégant, fin ... Les superlatifs manquent. Le travail éditorial est sans équivoque. Ces couvertures en cuir relié sont du plus bel effet. Je ne saurai que recommander ces livres, même aux non lecteurs assidus de mangas. Pour peu que l'on aime avoir peur. Ceci dit, on reste assez loin d'un Junji Ito sur l'épouvante et l'horreur, pour tout vous dire, la lecture de Spirale m'a gêné et ne m'a pas invité du tout à une relecture. Les adaptations de Tanabe, on les relit avec plaisir. Il doit rester quelques nouvelles encore de Lovecraft, je les attends avec impatience, vous aussi ? Une critique de Kevin Nivek
    1 point
  40. Delcourt/Tonkam sort une nouvelle édition de dragon quest : the adventure of Daï, ce manga avait été publié sous le titre Fly entre 1996 et 1999 chez j’ai lu puis été ressorti en version simple chez Tonkam entre 2007 et 2013 avec une nouvelle traduction. La version simple compte 37 tomes et cette nouvelle édition en comptera 25, elle bénéficie d’un papier de qualité et de plusieurs pages en couleur en milieu de livre. Le manga est un classique, voir un incontournable du genre. Nous avons des apprentis héros qui vont s’allier pour lutter contre le retour du roi du mal dans un monde d’heroic fantasy. Pas de super pouvoirs comme l’on peut voir dans les isekai, mais un travail acharné pour s’améliorer et même si certains ont des prédispositions pour l’épée ou la magie, ils n’arrivent à gagner qu’au prix de nombreux efforts. J’ai lu la version fly, il y a donc plus de 20 ans, je trouve que le manga a bien vieilli, le graphisme a peut-être un coté vintage mais les scènes d’actions sont efficaces. Ce n’est pas qu’un manga de combats, il y a des passages plus drôles ou plus touchants et les personnages vont avoir une véritable évolution. Bien sûr comme il y a eu une nouvelle traduction, le nom des personnages a changé et même si j’ai oublié certains détails, j’ai bien la trame de l’histoire en tête. Il m’est même arrivé d’y penser de temps en temps, à certaines scènes ou déroulements que je n’ai jamais revus dans d’autres mangas. Il se peut que comme c’est l’une de mes premières séries et qu’il n’y en n’avait pas autant à l’époque, j’ai une affection particulière pour ce manga mais celui-là je l’ai gardé contrairement à d’autres et ça m’a fait plaisir de le relire.
    1 point
  41. Konosuke est un samouraï qui ne peut utiliser de sabre en métal, en fait, tous les objets métalliques se tordent à son approche, il ne peut pas non plus se raser ni toucher à la monnaie. Avec un tel handicap, impossible pour lui de trouver du travail, ayant vendu presque tous les biens hérités de sa famille, il se retrouve sans argent et en plus, il est la cible de moqueries, on dit de lui qu’il a peur de se couper ! Désespéré, il décide de se jeter dans la rivière pour en finir. Quelqu’un le sauve et il se réveille chez lui avec une demande de mariage en prime. La dot lui fait accepter cette demande, mais que peut donc lui trouver cette belle épouse tombée du ciel ? Après le très remarqué Kasane, manga assez sombre, déroutant et magnifique, Daruma Maatsura revient avec la danse du soleil et de la lune. Situé à l’époque médiévale, elle dépeint le quotidien d’un homme désœuvré avec réalisme et en même temps ajoute un côté fantastique qui lui donne un aspect « contes et légendes ». La description de l’époque est très juste, là où la valeur d’un homme se mesure à son sabre, Konosuke est un paria et on ressent bien tous ses sentiments, le désespoir et le déshonneur. Et puis il y a l’arrivée de Tsuki, énigmatique et très belle, on ne sait pas vraiment qui elle est et ce qu’elle veut mais le fantastique n’est pas loin. Le scenario est bien ficelé, l’histoire bien menée, une intrigue inédite qui laisse beaucoup de questions en suspens. Le graphisme de l’auteure sait allier la simplicité et le dynamisme quand il le faut. Une série à découvrir, 3 tomes en cours.
    1 point
  42. Yozo Oba continue tant bien que mal sa misérable existence, passant d’une femme à l’autre, se laissant entretenir, buvant plus que de raison, trahi par son « ami », il s’enfonce un peu plus chaque jour, se rapprochant dangereusement de la folie. Le texte de Dazai est d’une grande force, on ressent le cheminement qui mène Yozo vers l’enfer mais ce qui est encore plus surprenant c’est de voir combien Junji Itô lui apporte de la consistance. Il ne se contente pas d’illustrer le récit mais donne vie aux troubles psychiques, aux égarements de l’âme. De toute part, on est assailli des pensées du personnage, à la fois attiré par sa singularité et écœuré par son comportement ; même si lui se cherche ou cherche une place dans ce monde, il n’y a rien de bien à en tirer. On attend impatiemment ce qui le mènera à sa fin, la maladie ou la folie ? Fin au prochain volume.
    1 point
  43. Et voilà , clap de fin pour l'ami Jonathan . Une aventure commencée il y a 46 ans dans le journal "Tintin" . Ce "double" de Cosey clôture son histoire , et il ne le fait pas seul , vous comprendrez mieux le sens de cette phrase à la fin de l'album 🙂 . Je dois avouer que je l'ai découvert tardivement , lors des sorties de ces intégrales , très bien illustrées et documentées , avec en prime des pistes musicales (fournies pas Cosey) à mettre en fond sonore lors de la lecture des tomes . Tangerine dream , Pink Floyd etc .... Des auteurs de cette époque avec un côté psychédélique . On est bien dans l'univers de l'auteur suisse , amateur de C.G. Jung . Car la quête de Jonathan a toujours été empreint de spiritualité , ponctuée de méditation et d'une profonde recherche de soi , et quel autre pays peut mieux symboliser cette recherche que le Tibet ? Durant ces 17 tomes nous apprenons à découvrir cette culture , ces couleurs , son alimentation et , ses habitants . Hormis un passage aux Etats-Unis (Cosey avoue d'ailleurs que ce n'est pas le meilleur moment de la série , et je suis bien d'accord) , Jonathan n'aura de cesse de voyager sur ces terres fantastiques du toit du monde . Je dois préciser qu'il me restait 2 intégrales à lire avant ce 17ème opus , mais j'ai pu saisir la presque totalité des événements se déroulants . Les noms des principaux protagonistes me sont revenus aussi , car il s'agit surtout de ceux ayant marqué Jonathan . Mais en refermant ces pages , je suis victime d'une furieuse envie de me replonger dedans et tout relire à la suite . Ce récit nous transporte littéralement , on sentirait presque l'odeur de la Tsampa et du thé au beurre . Cosey achève les aventures de son "clone" ou ami imaginaire de la façon la plus simple qu'il soit , et , sans qu'il n'y ait de happy end ou de drame , on n'éprouve une certaine nostalgie quand même . L'histoire se tient , mais je ne mets pas 5 sur 5 étoiles , car , il manque un "je ne sais quoi" comme disent les américains . Est-ce le fait de savoir qu'il n'y aura plus de nouveau Jonathan dans les bacs des libraires ? Le dessin de Cosey est reconnaissable entre mille et je peux comprendre les personnes réfractaires . Pour moi il est de ces auteurs "simples" mais qui à la manière d'un Hugo Prat , sont capables de vous transporter avec si peu de détails . Il sait rajouter des détails et le fait parfois dans certaines cases , mais il suffit de regarder ses décors enneigés pour comprendre de quelle simplicité je parle . Car au delà du dessin , il y a son écriture , et sa neige "simple" sera perçue comme authentique lors de ses descriptions , et vous aussi , vous la sentirez craquer sous vos pieds . Il fait assurément partie des grands du 9ème art , et Jonathan va rejoindre Tintin , Astérix et autres têtes d'affiches . Par Kevin Nivek
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  44. J’attendais ce 2eme tome avec impatience, pour voir s’il serait aussi tranchant que le 1er. Bien que je trouve qu’il soit un peu moins revendicatif (il prend moins le lecteur à partie notamment), il n’en demeure pas moins dénonciateur. J’y vois surtout deux points importants. Le 1er c’est une démonstration choquante du pouvoir : ceux qui ont de l’argent et une certaine position au sein de la société peuvent tout se permettre, ils sont intouchables. Le 2eme point, qui est plus positif, c’est la façon dont Haru va avoir une relation avec Sumo (le jeune homme obèse), pour aller contre la grossophobie et essayer de changer les clichés et le regard que les gens portent sur les gros. Le reste étant des passages sans trop d’intérêt, une sorte de liant pour donner le change sur le côté isekai. Même s’il perd un peu de teneur, ce tome reste néanmoins intéressant et fort dans son engagement.
    1 point
  45. Ah ah j'ai failli mettre plus de 4 étoiles à ce tome. Mais il est difficile de noter une telle série, car si le tome 1 avait fait une très forte impression, la narration complètement foutraque du second opus m'avait perdu. Et alors que je n'attendais plus rien de la série, voici que Jérome Hamon décide brillament de nous donner dans le tome 3 une bonne partie des clefs nous permettant d'éclairer enfin le tome 2. Et ce en prenant un virage très très.... Intéressant et inattendu. Je ne vous en dis pas plus, sinon on va virer au spoil et ce serait perdre une grande partie du plaisir que j'ai pris à lire ce tome 3. Les dessins de David Tako sont toujours aussi sympa et travaillés, avec un vrai style personnel et des personnages toujours aussi soignés. La couverture est une nouvelle fois sublime avec toujours cet effet texturé que j'ai adoré. Ce tome 3 de Green Class m'a juste donné une folle envie de lire la suite, mais aussi de relire les deux premiers tomes pour remettre un peu tout ça dans l'ordre. Alors pourquoi je n'augmente pas la note me direz-vous ? Car tout dépendra de la quantité de réponses apportées par le tome 4. J'attends me Hamon au tournant, et j'espère très très fort qu'il va nous éblouir en nous prouvant qu'il maitrisait depuis le début où il allait nous emmener. En tout cas le virage pris par la série, parfaitement logique après coup, mais surprenant pour moi est une réussite à ce stade. J'ai hâte.
    1 point
  46. Avant tout sachez que je ne suis pas une spécialiste de Liberge, n’en déplaise à certains car je sais qu’il est très apprécié sur ce site. J’ai hésité à faire cette critique car j’ai vu que les avis étaient très positifs un peu partout. Je vous rassure, je ne vais pas la descendre, loin de là ! mais j’aimerai y apporter quelques nuances. Graphiquement parlant, c’est très beau, des dessins très travaillés et détaillés, des rendus colores recherchés notamment pour souligner le rendu mystique et un changement radical dans la dernière partie pour aborder l’épilogue de l’histoire. Le seul détail qui m’a dérangé c’est la représentation du personnage principal car même s’il a une carrure carrée (c’est un rugbyman), il fait nettement plus que son âge, à 19 ans on croirait qu’il en a 35 !! Bien sûr ce n’est qu’un détail car cela ne change rien au sujet de l’histoire. Concernant le sujet, on entre ici dans des considérations mystiques : l’expérience de la mort et de son retour. On sent que Liberge a bien étudié le sujet, il s’est appuyé sur des témoignages, sur des œuvres dont celle de Jérôme Bosch et sa série de tableaux du voyage vers l’au-delà. Que l’on y croit ou pas n’est pas important, ici, on nous dit qu’il existe des événements qui dépassent l’entendement, que la mort n’est pas une fin. Je regrette que la partie « secret de famille » ne soit pas plus approfondie, je pensais d’après le résumé que cela allait avoir une part importante mais c’est surtout autour des EMI (expérience de mort imminente) que l’histoire s’articule : quelles sont les conséquences directes et comment cela va influencer la vie du personnage principal. Si le sujet vous intéresse, vous aimerez surement cette bd, après, je la conseillerai plus pour un public adulte, du fait de toute la partie ésotérique. Et concernant son potentiel de relecture, je m’interroge, ce n’est pas le genre d’ouvrage que l’on relit régulièrement.
    1 point
  47. La série des adaptations des aventures de Conan le cimmérien se pousuivent avec Le dieu dans le sarcophage. Doug Headline se charge de l'adaptation en scénario avec beaucoup d'originalité dans la méthode de narration. A tour de rôle, l'auteur nous donne le point de vue de chaque protagoniste présent pour résoudre le meurte commis. Par ce biais, on découvre les pensées de Conan mais aussi des gardes alors que les tensions montent. L'histoire se déroule comme dans une enquête d'Agatha Christie. Plusieurs personnes peuvent être coupable du meurtre et le chef de garde doit résoudre le mystère, avec une partie fantastique en plus. Emmanuel Civiello nous livre sa vision du cimmérien avec beaucoup de maitrise pour mettre en image cet univers. Il est amusant de voir comment différens auteurs dessine Conan au fil des albums déjà disponibles. Civiello offre en plus des illustrations en fin d'album en plus de celles d'autres auteurs de bande dessinée comme pour les tomes précédents. Le dieu dans le sarcophage est une très bonne surprise avec cette histoire plus abutie et dessins de qualité.
    1 point
  48. Pour un premier essai ensemble, le duo d'auteurs formés par le couple Sylvie Roge et Olivier Grenson a fonctionné à merveille. C'est d'autant plus remarquable que si Olivier Grenson avait déjà démontré sa maitrise graphique, c'était la première incursion de Sylvie Roge dans le monde du scénario de BD. Hors, la maitrise du scénario, des flashbacks et des révélations, du rythme de cette BD m'a rendu cette lecture passionnante. L'histoire est humainement dure, difficile comme le sont les drames familiaux mais elle prend aux tripes directement. Je n'ai finalement qu'un regret c'est que j'ai trouvé que le personnage de la maman aurait pu gagner encore en nuances, en complexité. Graphiquement c'est très beau, fluide et détaillé, c'est indéniable, et j'ai parfois eu l'impression d'un certain mélange de style avec des poses, postures et visages qui m'ont beaucoup rappelé certains mangas étonnamment. La fée assassine est une belle BD sur les drames familiaux, la gémellité, les maltraitance psychologiques. Je vous la conseille.
    1 point
  49. Je tiens d'abord à souligner le travail titanesque abattu par l'auteur, Patrice Pellerin, sur sa série phare : l'Epervier, dont il nous livre déjà le tome 10. 10 tomes scénarisés, dessinés et colorisés tout seul. Sans compter les ouvrages parallèles à la série mère. Si l'on excepte d'ailleurs sa participation aux scénarios des 3 premiers tomes des Aigles décapités, et à deux tomes de Barbe-Rouge, il a consacré sa carrière à sa série principale jusqu'à présent. L'épervier est devenu au fil du temps une des références de la BD d'aventure franco-belge historique. Mettant en scène notamment la France et la Bretagne au XVIIIème siècle dans son premier cycle (Tomes 1 à 6), puis la Nouvelle-France et les problématiques diplomatiques et coloniales à travers son second cycle (Tome 7 à 11), les intrigues se nouent et se denouent dans un contexte historique rigoureux et passionnant. On sent le soucis du détail de l'auteur, qui une fois n'est pas coutume, nous adresse en plus de la présentation de presse, quelques mots afin de nous expliquer son travail et son angle d'attaque sur ce pan d'Histoire. Je me suis une nouvelle fois régalé devant ce travail admirable, ou certes l'action et l'aventure avancent à petit rythme comparées à des productions actuelles mais où chaque planche est réussie dans la tradition de la BD franco-belge. Pour moi qui suis né en 87, alors que l'épervier n'est né qu'en 91, cette série reste l'une de mes madeleines de Proust qui m'a fait découvrir la BD et l'Histoire, à travers un héros plein de panache et des intrigues soignées. Et une madeleine, ça ne se refuse pas.
    1 point
  50. Souvent repris dans les shojos de façon classique, nous avons affaire ici à une revisite du genre : pas de vampires buveurs de sang ou torturés par l’idée d’en boire, pas de jeune fille éperdument amoureuse du vampire… Nous sommes dans une époque moyenâgeuse, où l’église à une très forte influence et où les conflits entre les races (humains et Nosferatus) sont usuels. Alors qu’est-ce qui fait l’originalité de ce manga ? Et bien d’abord, nous avons une héroïne, ce qui n’est pas si courant dans ce genre d’histoire, ensuite elle est amnésique et découvre qu’elle est une nosferatu. Mais qu’est-ce donc qu’un nosferatu ? Et bien, tout comme Laura, on va le découvrir au fur et à mesure de ses recherches, ce qui crée une sorte de complicité entre l’héroïne et le lecteur et enfin, ici ce sont les humains qui peuvent être assoiffés de sang. Ce premier tome est plutôt intéressant, il ne manque pas d’actions et annonce plusieurs affrontements futurs. La lecture est facile et le dessin bien travaillé avec suffisamment de détails, attention certains passages sont violents. Je regrette toutefois le manque de caractère des personnages car pour le moment, on ne s’y attache pas. A suivre donc.
    1 point
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